REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
ISC/GOMA
B.P : 67 GOMA
ORGANISATION COMPTABLE D'UNE ENTREPRISE HOTELIERE FACE
A LA REALITE PLURIMONEAIRE
Cas de la Brise GUEST- HOUSE GOMA
SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Par : KAMBALE KALONDERO Alex
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendu en vue de
l'obtention du Diplôme de Gradué en
Sciences
Commerciales et Financières.
Option : Comptabilité
Directeur : Ass. Michel
VAHOTANI
ANNEE ACADEMIQUE 2010- 2011
EPIGRAPHE
L'administration ne constitue pas l'objet social de
l'Entreprise, mais que sa meilleure organisation reste indispensable à
la bonne marche des affaires.
J. MEYER, Economie et organisation de l'Entreprise,
édition DUNOD, Paris 1973, p.245
REMERCIEMENTS
Nos sincères remerciements s'adressent en premier
lieu à l'Assistant KALONDERO VAHOTANI Michel qui a accepté,
nonobstant ses multiples occupations, la direction de ce présent travail
de fin de cycle. Ses conseils et recommandations nous ont été
d'un précieux apport.
Nous témoignons aussi notre sincère
reconnaissance au responsable de l'Hôtel la Brise, en l'occurrence Madame
RUBAMBIZA et le Gérant DAVID AJUAMUNGU avec les quels nous avons eu
quelques entretiens pertinents sur l'organisation comptable dans l'Entreprise
en général et en particulier dans une Entreprise
hôtelière.
Nos remerciements s'adressent également à
KAMBALE VUYONIHI et à ERICK KAGHENI qui, chacun de sa manière a
contribué à l'élaboration et à la mise en forme de
ce travail.
En fin, notre profonde gratitude s'adresse à nos
parents Janvier PALUKU KALONDERO et KABUO Justine pour leur soutient morale et
financier qu'ils ne cessent de nous garantir ; à nos frères
et soeurs amis et collègues avec lesquels nous avons partagé
ensemble les inoubliables pendant ce cycle de graduat et ceux qui de loin ou de
près, d'une manière ou d'une autre, on contribué à
l'élaboration de ce travail.
Nous vous disons merci.
KAMBALE KALONDERO Alex
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Certes, nous ne sommes pas le premier à traiter ce
sujet en rapport avec l'organisation comptable dans une entreprise, nous ne
pouvons pas prétendre en outre que nous sommes le dernier à
traiter ce sujet. Plusieurs chercheurs qui nous précédé
en ont parlé, d'autres nombreux ouvrages de comptabilité ont
des chapitres réservés à l'organisation comptable.
1. Metusela PALUKU MATUMO, organisation comptable au sein
d'une exploitation agricole, cas de l'ESCO-CONGO 2007 à 2008 voulait
avoir une idée sur la comptabilité de l'ESCO- Congo. Il voulait
savoir si cette comptabilité permet- elle de présenter la
situation réelle pouvant refléter l'image fidèle de cette
entreprise. Il voulait en outre avoir une notion sur le type de
comptabilité pouvant être pratiqué à l'ESCO- Congo.
Partant de ses analyses, il a constaté que la manière de tenir la
comptabilité au sein de cette exploitation agricole ne reflète
pas l'image fidèle de l'Entreprise. Aussi le système
d'enregistrement des opérations comptables n'est pas conforme à
la normalisation du PCGC, d'où la nécessité
d'établir ou élaborer un système comptable applicable dans
le secteur agricole. Il a signalé enfin que la présence des
multiples et complexes activités pénibles au sein de ce secteur
demande un talent, un savoir exceptionnel sur la matière de
comptabilité en vue d'éviter les irrégularités dans
l'enregistrement des opérations comptables journalières.1(*)
2. PALUKU NGITSI Kabasele, organisation comptable d'une
entreprise de transport, cas de la compagnie UMOJA Transport voulait connaitre
si cette compagnie tient une comptabilité obligatoire,
régulière et conforme aux normes comptable en vigueur en RDC, en
respectant les quatre tableaux de synthèse à savoir le bilan, le
TFR, le TEFF. Sa démarche s'est centrée sur une recherche telle
que de savoir si la comptabilité tenue par la compagnie UMOJA transport
respecte-elle les normes prescrites par la loi comptable en rigueur en RDC.
Ensuite, il voulait avoir une précision de savoir que faire pour
améliorer cette comptabilité. En s'appuyant sur ses analyses, il
a constaté qu'il existe une comptabilité au sein de la compagnie
UMOJA qui se limite à l'exploitation de ces informations par la balance
tenue sur ordinateur mais le tableau de financement et tableau
économique fiscal et financier restent ignorés.2(*)
3. SADIKI KAKULE Rostand, organisation comptable dans une
entreprise de transport lacustre, cas de sylkas Express voulait connaître
la procédure adoptée par SYKAS Express dans la tenue de sa
comptabilité : Ensuite si cette procédure respecte- elle
les normes comptables en vigueur en RDC. Il a remarqué par ses analyses
qu'il existe au sein de la compagnie SYLKAS Express une comptabilité qui
se limite à l'enregistrement des informations comptables au journal et
que le prix de revient de différentes prestations est
déterminé de manière à réaliser un
résultat positif. Aussi, cette comptabilité ne respecte pas
certaines normes prescrites par la loi.3(*)
Notre travail se démarque des travaux des travaux des
auteurs ci-haut du fait que nous allons traiter le sujet en rapport avec
l'organisation comptable d'une entreprise hôtelière face à
la réalité plurimonetaire, cas de la Brise Guest-House.
0.2. PROBLEMATIQUE
L'Entreprise, unité économique de production,
utilise les ressources le plus efficacement possible pour fournir les biens et
les services aux tiers et de rémunérer équitablement ceux
qui fournissent les ressources. En effet, l'objectif poursuivi par l'Entreprise
est de gagner un rendement satisfaisant sur le capital employé par une
compensation équitable payée pour l'utilisation du capital. Non
seulement, cela doit être complété par une organisation
efficiente qui doit refléter cette motivation économique.
Parmi les instruments crées à son organisation,
la comptabilité, au-delà de sa mission réelle,
apparaît actuellement comme l'instrument régulateur de
l'Entreprise par le fait qu'elle constitue une banque des données
caractéristiques, de sa situation et de son évolution devient
comme le reflet de l'entreprise.
Ainsi, pour le fait que l'hôtel, dans son état,
est une entreprise dont le principal objectif est de réaliser le profit,
il est légitime et nécessaire que le comptable se
préoccupe de la comptabilité de l'entreprise.
Il a à enregistrer toutes les opérations
courantes d'achat de toutes les fournitures et les factures de la
clientèle de l'entreprise. Les déclarations fiscales et
d'inventaires doivent en outre être établies. Il faudra
également déterminer avec soin les coûts pour fixer le prix
des prestations offertes. Le suivi de l'activité va jusqu'au bilan et au
compte de résultat et c'est dans une façon autonome pour prendre
en charge comptablement l'activité hôtelière afin de
garantir son équilibre financier. Il est alors complexe de savoir de
quelle manière une Entreprise hôtelière, ayant deux caisses
à sa portée dont l'une de la monnaie nationale et l'autre de la
devise, effectue ses flux financiers (contracter de dettes, remboursement des
capitaux empruntés, et d'autres flux en rapport avec son activité
hôtelière).
Dans cette même optique, la gestion de la
différence de change revêt un problème au sein d'une
entreprise. De ce fait, deux questions feront la base de notre étude
compte tenu de la pertinence de la comptabilité dans une entreprise qui
veut contrôler l'ensemble de son activité dès le
début des activités (début de l'année)
jusqu'à la détermination du résultat (à la fin de
l'année)
1. Etant donné que notre pays fait usage à la
fois de la monnaie nationale et de la devise étrangère, comment
une telle entreprise hôtelière peut-elle effectuer ses flux
financiers pour éviter un mali éventuel dû aux
différences de change ?
0.3. HYPOTHESE DE TRAVAIL
L'hypothèse que nous avons retenues est la
suivante :
1. La comptabilité plurimonetaire serait
nécessaire pour cette entreprise en appliquant la méthode
d'intégration directe à la fin de l'année, vu les
fluctuations de cours de change tout au long de l'année.
Cette proposition de réponse à la question que
l'on se pose à propos de notre sujet de recherche est définie et
formulées en des termes tels que l'observation et l'analyse fourniront
une réponse.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
A fin de répondre à cette préoccupation,
nous nous porterons à faire le point sur l'organisation comptable dans
une Entreprise hôtelière face à la réalité
plurimonetaire, cas de la Brise Guest-House.
Ce choix a été opéré pour
atteindre les objectifs suivants :
- Etudier la mise en place de l'organisation comptable dans
une entreprise en faisant une jonction des aspects de la comptabilité
générale et particuliers identifiables à l'activité
de l'entreprise étudiée ;
- Déterminer les particularités qui
découlent de la réglementation de l'activité
hôtelière et leur transcription comptable conformément aux
règles et principes de la comptabilité générale et
se fixer sur l'existence d'une comptabilité spéciale
adapté au secteur hôtelier. L'organisation comptable regorge
aujourd'hui une importance capitale.
L'aboutissement à certains objectifs reste
tributaire de l'organisation comptable.
L'organisation comptable est un garde- fou pour l'entreprise
qui doit lui permettre de suivre l'évolution de ses activités.
L'anarchie, l'organisation tout comme la désorganisation peuvent
conduire l'entreprise à la faillite. L'organisation dans une entreprise
peut être considérée comme l'un des éléments
clés dans la combinaison harmonieuse de l'ensemble des moyens
nécessaires au fonctionnement d'une Entreprise en vue d'obtenir un
meilleur résultat en fin d'exercice. Si tel est le cas en
général, l'organisation comptable est utile à l'ensemble
de l'entreprise. Elle doit comme tout autre entreprise, viser l'efficience et
la rationalité par la minimisation des coûts en vue de
maximisation de profits. Toute étude sérieuse de l'organisation
économique doit s'intéresser aux implications combinées de
la rationalité limitée et de l'opportunisme, ainsi qu' à
la question de la spécificité des actifs.
0.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Tout travail scientifique s'apprécie à la
valeur des méthodes et technique de recherche utilisées pour son
élaboration. Dans le cadre de ce présent travail, nous avons eu
recours à la méthode analytique appuyée par les multiples
accès à l'Internet, qui nous a permis d'apprécier
l'organisation et le fonctionnement comptable dans l'entreprise
étudiée, la brise Guest House. Concernant les techniques
utilisées, l'interview et la technique documentaire nous ont
été d'une utilité appréciable.
0.6. DELIMITATION SPATIO-
TEMPORELLE
Notre sujet va de 2009 à 2010 périodes durant
laquelle est né la Brise Guest-House et a connu une connaissance
remarquable dans le secteur hôtelier congolais. Une étude
d'organisation comptable dans cette entreprise permettrait de nous assurer que
cette connaissance vertigineuse est en corrélation immédiate avec
son organisation comptable.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail comprend en substance deux chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.
Ø Le premier traite des considérations
générales qui contient la compréhension des concepts de
base en rapport avec le sujet de recherche ainsi que la
présentation de notre milieu d'étude et
Ø Le deuxième du traitement des
données : traitement des opérations plurimonetaire de la
Brise Guest House. Il relate les différentes étapes de l'analyse
des flux financiers et de la considération de la différence de
change au sein de la Brise Guest House SPRL après un bref aperçu
sur l'organisation du service de comptabilité.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Dans la quête d'informations utiles à
l'élaboration de ce travail, les difficultés n'ont pas
manqué bien qu'elles soient partiellement résolues par le fait de
nos recherches. Comme l'a dit Saint- Exupery « l'homme se
découvre par la l'obstacle », ainsi nous avons
été confronté à des contraintes d'ordre divers dans
l'élaboration de ce travail pour lesquels nous appelons votre
indulgence, notamment :
- La difficulté d'obtenir une documentation
récente et appropriée concernant l'entreprise
d'étude ;
- La difficulté de disposer de notre emploi du temps
Dans le cadre restreint de ce travail, nous n'avons pas la
prétention de présenter une étude complète sur
l'organisation d'une entreprise hôtelière, d'autant plus que le
service comptable s'organise de la même manière que d'autres
services de l'entreprise. Mais nous nous efforcerons d'examiner et de
démontrer le type et l'importance des informations que la structure
comptable peut fournir à la direction dans la prise des décisions
d'une part et les particularités que reflète l'organisation
comptable d'une Entreprise hôtelière face à la
réalité plurimonetaire par rapport au plan comptable
général, d'autre part.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES ET PRESENTATION
DE LA BRISE GUEST HOUSE
I. CONSIDERATIONS
GENERALES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Une recherche consciente de ses besoins ne peut passer outre
à la nécessite de clarifier, car une exigence essentielle de la
recherche est que les concepts soient définis avec une clarté
suffisante pour lui permettre de progresser.
Dans cette optique de permettre une lecture aisée de
notre travail et éviter des interprétations contradictoire, nous
avons jugé important de procéder par la définition des
concepts clés autour desquels gravitera notre démarche
scientifique.
I.1.1. La comptabilité
La comptabilité est une technique de mesure qui
constate, enregistre et mémorise l'activité économique
d'un agent économique privé ou public ou de la nation.4(*)
Elle est destinée à service d'instrument
d'information à l'agent économique lui-même ou au public en
vue soit de répondre à l'obligation légale et fiscale,
soit à l'analyse de la gestion et de la prévision. L'article 120
du plan comptable français, cité par GRANDUILLOT5(*) définit la
comptabilité comme un système d'organisation de l'information
financière permettant de saisir, classer, enregistrer des
données de base et présente des états reflétant une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l'entité à la date de clôture.
Pour Alain FAYEL et DANIEL PERNOT, la comptabilité
n'est pas seulement une technique ou un langage, mais avant tout un outil dont
il est indispensable de savoir se servir et qui doit être parfaitement
adapté aux tâches qu'il doit remplir.6(*)
Ces deux auteurs attribuent à la comptabilité
des rôles multiples à savoir :
- Un moyen de preuve entre les commerçants ;
- Un moyen d'information des associés, salariés
et tiers en générale ;
- Un moyen de calcul de l'assiette de différents
impôts,
- Un moyen d'obtention des informations homogènes sur
le plan national, d'où la nécessité d'être
réglementée par l'élaboration d'un plan comptable
général.
De ces différentes définitions, nous pouvons
retenir que la comptabilité est une technique qui consiste à
constater et enregistrer à une date déterminée,
l'état du patrimoine et du résultat de cette entité.
I.1.2. Histoire de la comptabilité7(*)
L'enfance de la comptabilité remonte à celle de
l'humanité :
Les sumériens et les assyriens nous ont laissé
de nombreuses manières d'inventaire (terres, bétails, hommes). La
bible mentionne l'usage de la comptabilité simple dans l'Evangile selon
Matthieu (Parabole des talents)
Luca PACIOLI (1445-1514) est crédité comme
l'auteur du premier livre sur la comptabilité (summa de arithmetica,
géometrica, proportionalita) publié à venise en 1494. Ce
livre est une synthèse des connaissances mathématique de son
temps dont une partie décrit la méthode de tenue de compte des
marchands vénitiens de son époque, la comptabilité simple
en comptabilité en partie double.
Luca PACIOLI n'a fait que codifier plutôt que d'inventer
ce système mais il est largement considéré comme le
(père de la comptabilité »
Sa description comprend la plupart des éléments
du cycle comptable tel que nous la connaissons aujourd'hui ainsi qu'une
recommandation précieuse de ne pas aller se coucher avant que les
débits n'égalent les crédits. Ses journaux comportent des
comptes pour les actifs (immobilisation, avoirs et inventaires) pour les
dettes, pour le capital, pour les dépenses, pour les recettes toutes les
catégories nécessaires à un bilan et un compte de
résultat. Il présente les écritures nécessaires
à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublier pas
les sujets relatifs comme l'ethnique comptable et les centres de
coûts.
I.1.3. Types de comptabilité
L'on distingue : la comptabilité publique, la
comptabilité privée et la comptabilité nationale
v La comptabilité publique :
détermine les recettes et dépenses de l'Etat et des autres
collectivités publiques
v La comptabilité privée :
est celle que tiennent tous les acteurs économiques du secteur
privé. Ils utilisent l'une des deux méthodes comptables (simple
et en partie double) que nous verrons plus loin au choix pour certains
organismes (associaition, petites entreprises) ou imposées par certains
critères fiscaux, économiques et sociaux.
La comptabilité privée peut prendre deux
formes :
La comptabilité générale ou
comptabilité financière
La comptabilité générale s'appuie
essentiellement sur la technique de la comptabilité en partie double.
Elle est là pour recenser les biens que possède l'entreprise
(qu'on appelle ses actifs) et les dettes qu'elle (passif).
Outil d'information obligation pour les entreprises
au-délà d'une certaines taille ou d'un certain volume d'affaires,
elle peut être fortement réglementée et
contrôlée selon les législations nationales. Son objectif
essentiel est d'informer les dirigeants et les tiers (propriétaires,
préteurs, fisc, etc). sur la situation économique de
l'entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à
celui des impôts directs ou indirects. C'est la comptabilité la
plus répandue.
La comptabilité analytique ou comptabilité de
gestion est une comptabilité qui cherche à déterminer le
coût de revient des produits et services que vend une entreprise. Dans le
cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des planches
de bois) et les revend sans les avoir modifier, le coût de revient est
simple à calculer ; c'est essentiellement le prix d'achat des
produits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des meubles, par
exemple), le coût de revient est bien complexe : Il intègre
des salaires, des dépenses d'électricité, de petit
outillage, de produits « consommables » colles, vernis etc)
si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui suffit de diviser toutes
ses dépenses par le nombre d es meubles fabriqués pour
connaître son coût de revient unitaire. Mais si elle fabrique
plusieurs types de meubles, la comptabilité générale ne
peut pas lui donner le coût de revient par type de meuble. Elle trouvera
l'information dans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aussi
d'autres informations de gestion : coût de revient d'un centre de
coût, marge réalisée par produit, par atelier, etc.
Elle n'est pas obligatoire mais en pratique elle est
indispensable pour les grandes entreprises dont le processus de production est
complexe.
La comptabilité nationale agrège, au niveau
d'un pays, les comptabilités publiques et les comptabilités
privées pour donner l'image de la situation économique du
pays.
I.1.4. Les méthodes de la comptabilité
générale
Il existe deux méthodes de comptabilisation : la
comptabilité simple et la comptabilité en partie double.
Précisions que dans toutes les deux méthodes, on
passe des écritures datées, chiffrées (montant)
allouées à un compte, explicitées par un libellé et
correspondant à un document répertorié qui doit toujours
en retour pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un
relevé de compte bancaire, une feuille d'impôt à payer,
etc). une écriture comptable ainsi justifiée peut alors
être opposable à des tiers (Etats l'actionnaires, organismes
sociaux, justice, etc).
On subdivise généralement les opérations
en catégories correspondant à des comptes numérotés
et libellés que détermine le plan comptable. On distingue les
« comptes de bilan » et les « comptes de
résultat »
Les comptes de bilan correspondant à ce que
l'entité possède (les bâtiments, les machines, les comptes
clients, les liquidités, les avoir divers) et ce qu'elle doit (les
capitaux propres, les dettes envers les fournisseurs, les organismes sociaux,
les salariés, les établissements financiers, etc). Les comptes de
résultat correspondent à l'activité de l'entité
pour produire les richesses inscrites au bilan. On distingue les produits
(vente de produits finis ou des services, de marchandises ou production
immobilisée) et les charges engagées pour atteindre ces produits
(achat des fournitures, frais généraux, cotisations
d'adhésion, etc).
I.1.4.1. La comptabilité simple
Elle est basée sur la distinction des recettes et des
dépenses et la détermination d'un solde entre le total des
dépenses et le total des recettes telles qu'elles apparaissent dans le
journal de banque et le journal de caisse.
Chaque évènement économique est
reporté sur un cahier à deux colonnes : la première
colonne pour décrire l'évènement, la deuxième pour
mettre son montant, en plus ou en moins selon qu'il s'agit d'un encaissement ou
d'une dépense pour celui qui tient la comptabilité.
Ce type de comptabilité dit « de
caisse » ne permet pas de faire apparaître les variations de
stock « et, plus généralement, du patrimoine), de sorte
qu'elle peut laisser penser que tout va bien alors qu'on est en train de vendre
les « bijou de famille » (et investissement, faire croire
que la situation est difficile, alors que c'est simplement le stock qui
grossit). Elle ne convient donc que pour gérer un stock dont la valeur
est stable ou relativement faible, c'est-à-dire pour des particuliers ou
de toutes petites entreprises dont les évènements
économiques sont très simples (par exemple un cafetier qui
encaisse au comptoir les consommations et rend la monnaie).
Néanmoins, la comptabilité de caisse peut
être perfectionnée par l'usage du plan comptable, permettant de
déterminer des sous- totaux et des soldes par catégories. Le
solde général peut alors être subdivisé entre le
solde des comptes du bilan à celui des comptes de résultat.
I.1.4.2. La comptabilité en partie double
La partie double est une technique qui fonctionne sur la
correspondance entre des ressources et leurs emplois, entre une origine et une
destination. Elle est basée sur un postulat bien connu des
scientifiques : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se
transforme. En terme économique, cela se traduit par deux
règles : toute la valeur qui circule dans une entreprise ne fait
que se déplacer : l'enrichissement d'une entreprise résulte
de sa capacité à prélever cette richesse sur des tiers.
C'est donc une technique basée sur un enregistrement réciproque
et simultané de deux évènements : un débit et
un crédit. Conventionnellement, le débit représente un
enrichissement financier ou un accroissement du patrimoine, le crédit
représentant l'inverse.
Exemple de l'achat d'un camion : une entreprise qui
achète un camion pour 100000 unités monétaires augmente
son patrimoine puisqu'elle a un camion. C'est un débit. En contre
partie, elle doit payer ce véhicule (camion) donc faire diminuer sa
trésorerie, évènement qui va s'inscrire au
crédit.
Cette technique est bien supérieure à la
comptabilité simple. En effet, elle permet d'enregistrer non seulement
les opérations financières immédiates, mais aussi les
réserves ou provisions pour des questions envisagées de
façon certaine et juste.
De même, elle permet à tout instant d'assurer que
la richesse et les avoirs (ce que l'entreprise possède et qui est au
débit sont égaux aux dettes (ce que l'entreprise doit et qui est
inscrit au crédit) : si de la richesse est créée
(supposons la vente des services), le résultat de l'opération
sera comptabilisé au bilan comme une dette envers l'actionnaire. On fait
ainsi toujours correspondre une opération de recette ou de
dépense avec un moyen de la réaliser.
Ceci donne une image la plus fidèle possible de
l'état des richesses, d'un organisme à tout moment et de ses
interactions avec les différents acteurs dont il dépend.
Certaines opérations (avec taxes par exemple) font entrer en jeu
plusieurs débits et plusieurs crédits dont les sommes des
débits doivent êtres égales aux sommes de crédits.
Elle recourt à un plan comptable pour catégoriser les
opérations, mais chaque compte peut être débité ou
crédité et dispose donc d'au moins deux colonnes.
L'histoire des écritures reflète ainsi à
chaque date, la photographie de la situation financière de l'entreprise,
avec ses acquis, l'état de la situation de sa trésorerie,
évaluation des risques, ses dettes et ses créances. Cette
technique offre en outre des garanties de cohérence beaucoup plus
grandes que celle d'une comptabilité simple. L'égalité
entre les débits et les crédits permet en effet des
contrôles sous plusieurs angles de la rigueur de la comptabilité.
Le solde des comptes de bilan et celui des comptes de résultats doivent
notamment être égaux d'une part et d'autre part
s'équilibrer : l'un créditeur (somme des crédits
supérieure à celle des débits) et l'autre débiteur
(somme des débits supérieure à celle des crédits).
Ce système ne garantit pas complètement contre la fraude :
généralement les opérations sont techniquement correctes
(débits=crédits), mais la fraude provient de pièces
comptables inventées ou trafiquées et/ou d'affectations de
comptes erronées pour une même opération par exemple).
Parfois ce sont des systèmes virtuels très sophistiqué qui
sont employés. Le terme « partie double » est
parfois pris au sens de la comptabilité générale. Cette
association est impropre car il existe des comptabilités analytiques
tenues en partie double. Il est important de noter que la comptabilité
est une technique multiforme c'est- à- dire susceptible de prendre
diverses formes ou d'en changer fréquemment selon les besoins des
utilisateurs.
I.1.5. L'organisation comptable
a. organisation8(*)
Le concept « organisation prend plusieurs sens selon
le contexte dans lequel il est utilisé :
- L'organisation d'une entreprise ou d'un service
désigne la conception et la disposition de différents
éléments ou structures nécessaires à son
fonctionnement ;
- Le service d'organisation est un service fonctionnel de
l'entreprise dont la mission est d'élaborer les méthodes de
procédure relatives à l'organisation de l'entreprise, du travail,
etc;
- L'organisation est une notion pouvant désigner une
entreprise ou toute communauté humaine structurée. On parle de
théorie des organisations.
b. Comptable
Comme substantif, le terme comptable désigne celui qui
tient la comptabilité d'une organisation et, comme adjectif, tout ce
qui est lié, qui a trait ou qui se rapporte à la
comptabilité. De ce qui précède, nous pouvons retenir que
l'organisation comptable d'une entreprise c'est la mise en place d'une
structure nécessaire au fonctionnement de la comptabilité dans
cette entreprise.
I.1.6. L'Entreprise
Dans le sens général, l'entreprise est une
organisation qui se procure des moyens de production et les utilise pour
l'élaboration des biens et des services destinés à
être vendus à une clientèle.9(*)
L'encyclopédie libre « Wikipedia »
publiée sur Internet10(*) définit une entreprise comme étant une
structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes
travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des
services à des clients dans un environnement concurrentiel ou non
concurrentiel.
Etymologiquement, le terme entreprise dérive de
« entreprendre » dont le sens original est prendre entre
ses mains ». Il a par la suite, pris l'acceptation actuelle de
« prendre un risque, relever un défi, oser un
objectif ». C'est ainsi qu'on peut utiliser le mot entreprise pour
des projets uniques mais d'apparence risqué ou difficile (par
exemple : un grand voyage, une recherche scientifique,...) car il y a un
effort entrepris.
Classification des entreprises
a. Selon les objectifs
Il existe deux catégories d'entreprises
Les entreprises à but lucratif qui visent le lucre et
les entreprises sans but lucratif qui relèvent de l'économie
sociale.
b. Selon la nature
d'activité
Elle sont catégorisées en entreprises
financières des entreprises non financières. Les entreprises
financières sont celles qui financent l'activité
économique en collectant des fonds auprès des agents
économiques à surplus financier et en octroyant des
crédits à d'autres agents économiques ayant besoin des
crédits de fonds. Les entreprises non financières sont celles
dont l'activité ne consiste pas au financement d'autres entreprises.
Elles comprennent :
- Les entreprises de services qui mettent en vente leur
savoir-faire : autrement dit celles qui produisent
des services ;
- Les entreprises commerciales qui revendent des marchandises
en l'état même où elles ont été
achetées c'est-à-dire sans les transformer.
c. Selon l'appartenance
On distingue les entreprises privées, les entreprises
publiques et les entreprises mixtes ou semi- publiques.
Les entreprises privées sont celles dont le capital est
détenu par des particuliers. Elles peuvent être individuelles ou
sociétaires selon que leur capital provient d'un individu ou de
plusieurs personnes associées.
- Les entreprises publiques sont celles appartenant en
totalité à l'Etat et les semi-publiques ou mixtes sont celles
dont les capitaux proviennent simultanément de l'Etat et des
privés.
d. Selon la taille
D'après leur dimension, on
distingue les grandes entreprises les moyennes et petites entreprises. La
taille d'une entreprise est déterminée à partir de
l'effectif de son personnel, de son chiffre d'affaire et parfois même de
sa valeur ajoutée.
Selon Marchernay, la taille des entreprises est
catégorisée de la manière suivante :
Très petite entreprise
|
Petite et moyenne entreprise
|
Grande entreprise
|
0 à 9 salariés
|
10 à 500 salariés
|
Plus de 500 salaries
|
Le chiffre d'affaire est significatif pour les entreprises.
Cependant, dans le contexte de celles de la RD Congo, le chiffre d'affaires ne
constitue plus un critère d'appréciation de la taille.
I.1.7. L'hôtel
Le dictionnaire encyclopédique définit
l'hôtel comme étant un établissement commercial qui met
à la disposition d'une clientèle itinérante des chambres
meublées pour un prix journalier11(*)
Autre fois, le mot hôtel désignait une demeure
urbaine d'un seigneur ou d'un grand bourgeois. Le terme hôtel s'emploie
également pour désigner un édifice occupé par
certaines administrations (par exemple hôtel des monnaies) ou bien la
mairie d'une localité assez importante (par exemple hôtel de
ville).
Dans l'angle de ce travail, nous allons retenir la
définition de l'hôtel de tourisme qui est établissement
commercial d'hébergement classé qui offre des chambres ou des
appartements meublés en location à une clientèle de
passage ou à une clientèle qui effectue un séjour
à la journée, à la semaine, au mois mais qui n'y
élit pas domicile.12(*) Il est exploité toute l'année en
permanence ou seulement pendant une ou plusieurs saisons. Dans ce dernier cas,
il est qualifié d'hôtel saisonnier (durée d'ouverture
n'excédant pas neuf mois par an).
Dans un souci d'harmonisation des prix et de services, les
établissements hôteliers se regroupent et s'affilient, formant
ainsi des chaînes hôtelières. Cette affiliation peut
être volontaire ou intégrée.
I.1.7.1. Les chaînes
hôtelières volontaires
Les chaînes volontaires sont constitués par des
établissements hôteliers qui se sont regroupés
volontairement. Ils répondent à des critères communs et
précis de confort, au niveau de l'équipement et services.
I.1.7.2. Les chaînes
intégrées
Elles sont comparées d'établissements portant
la même enseigne et standardisées. Le client est certain d'y
trouver, d'une même région à une autre, des prestations
semblables et un même niveau d'équipement.
I.1.7.3. Classement des
hôtels
Les hôtels sont classés en différentes
catégories suivants les normes de confort. Ce classement s'exprime en
étoile. Il commence par la catégorie sans étoile pour
aller jusqu' à cinq étoiles (quatre étoiles luxes pour
certains pays).
En terme de confort, le classement se définit comme
suit :
- 0 étoile : confort limité
- 1 étoiles : confort moyen
- 2 étoiles : bon confort
- 3 étoiles : grand confort
- 4 étoiles : très grand confort
- 5 étoile (ou 4 étoiles luxes) : haut de
gamme.
En République Démocratique du Congo, c'est le
ministère de tourisme, par le canal de ses divisions provinciales, qui
se charge en ce qui concerne le classement des hôtels. La
procédure de classement des hôtels s'appelle homologation. De
manière générale, les hôteliers associent la
restauration à leurs activités. On retrouve ainsi en dehors de
l'hébergement, les services de restaurant et du bar.
A l'instar du classement de l'hébergement, les
restaurants sont également classés et leur classement s'exprime
en fourchette
(0 fourchette, 1 fourchette, etc).
Ayant défini l'entreprise et l'hôtel, nulle est
la nécessité de préciser qu'une entreprise
hôtelière est celle qui exploite l'hébergement et
éventuellement la restauration de manière commerciale.
I.1.8. La monnaie
D'après les concepts économiques de la revue
« économie canadienne ».13(*) On entend par monnaie, tout
instrument utilisé pour acheter des biens et des services.
Pour SKY MYNDS, la monnaie est un instrument légal de
paiement. C'est un moyen d'achat immédiat et général.
La monnaie remplit trois fonctions principales. Elle est
d'abord un moyen d'échange et de paiement. Mutuellement reconnu, qui
permet aux acheteurs et aux vendeurs d'échanger des biens et services.
Elle est ensuite une unité de compte c'est-à-dire un
étalon de mesure, qui permet aux vendeurs et acheteurs de
déterminer la valeur des biens et des services. Elle a enfin la fonction
de réserve de valeur : elle peut être
économisée de façon fiable et utilisée de
manière prévisible une fois récupérée. Il
est également souhaitable que la monnaie ait une valeur stable et
qu'elle soit difficile à contrefaire.
En règle générale, chaque pays donne un
monopole à une seule monnaie, contrôlée par une banque
centrale d'Etat, bien qu'il existe des exceptions. Plusieurs pays peuvent
utiliser le même nom pour sa propre monnaie (franc congolais par
exemple, shilling,...) plusieurs pays peuvent utiliser la même monnaie
(cas de l'euro) ou bien un pays peut déclarer que la monnaie d'un autre
pays cours légal (souvent le dollars).
I.1.9. La comptabilité plurimonetaire
La comptabilité plurimonetaire c'est une technique
comptable qui consiste à enregistrer toutes les transactions en monnaie
autres que celle ayant cours légal dans le respect des normes de
transactions faites en ensemble des monnaies respectives. La conversion en
unité monétaire ayant cours légal s'effectue à une
période donnée et suivant une méthode bien
déterminée.
Retenons qu'il s'agit d'une comptabilité qui enregistre
les opérations dans plusieurs monnaies qui seront ensuite converties en
monnaie exigée par la législation comptable du pays soit au taux
de la date de l'opération, soit au taux de la clôture des comptes,
selon la méthode utilisée.
II.
PRESENTATION DE LA BRISE GUEST HOUSE SPRL
II.1. RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Après avoir montré au clair les concepts
clés faisant la base de notre sujet, nous parlerons
généralement du milieu de notre étude.
a.
Dénomination et objet social
La Société qui nous a servi de champ
d'étude est une sociétés des personnes à
responsabilité limitée (SPRL) dénommé LA BRISE
GUEST HOUSE SPRL dont le capital est entièrement détenu par les
investisseurs congolais. Elle est inscrite au nouveau registre de commerce sous
le numéro 3420, Goma (Nord- Kivu).
Elle a comme objet social
- L'achat, la vente, la location, l'échange, la gestion
l'exploitation sous n'importe quelle forme, de tous meubles et immeubles
quelconques bâtis ou non batis, urbains au ruraux, à destination
privée, commerciale, industrielle ou agricole, atelier de menuiserie,
tous travaux de bois ainsi que tout matériel industriel
quelconque :
- L'exploitation de l'hôtel et restaurant,...
Son siège social est établi à Goma
(Nord-Kivu) et le siège d'exploitation est à Goma de
même.
b.
Adresse physique et contacts
L'hôtel la brise est situé au numéro 89
de l'avenue la corniche, dans la commune de Goma, ville de Goma Province du
Nord- Kivu en République Démocratique du Congo.
II.2. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE DE LA BRISE GUEST-HOUSE
Conseil d'Administration
Gérance
Département Exploitation
Département Administration et financier
Hébergement
Restaurant
Technique
Entretien et Maintenance
Orchestre
Administration
Finances
Réception
Personnel
Relation publique
Trésore
rie
Comptabilité et budget
Bar
Cuisine
Restaurant
Buanderie
Source : La Brise Guest-House Goma
1. Le conseil d'Administration
C'est l'organe suprême de la
société. Toutes les grandes décisions sont prises par le
conseil d'administration. Il est dirigé par un président.
2. La gérance :
Elle contrôle l'ensemble de l'entreprise et est
chargée de l'orientation de cette dernière.
3. Le département d'exploitation
Il s'occupe du contrôle des activités
l'hôtel. Il gère :
- l'Hébergement, service du lodge
- le restaurant
- la technique : cette dernière et chargée
de la gestion technique des matériels et l'entretien de ces derniers.
4. Le département administration et
finance
Ce département se charge de la gestion des partenaires
de l'entreprise.
Il a à sa tête :
- Administration : qui s'occupe de la gestion du
personnel et des courriers (relations avec les partenaires) ;
- La réception : le receptionniste s'occupe de la
réception des clients et leur orientation pour le service à
rendre.
Le réceptionniste contrôle le bar, la cuisine, le
restaurant et la buanderie ;
- Finance : la direction financière s'occupe de la
politique financière de la société qui consiste à
recherche des capitaux (recouvrement et financement) à affecter une
dépense ou en investissement de manière efficiente
(Trésorerie et budget) et à traduire les flux financiers ainsi
générés en terme comptable.
Elle est subdivisée en deux divisions
§ Division trésorerie
§ Division comptabilité et budget
CHAPITRE II. TRAITEMENT DES OPERATIONS PLURIMONETAIRES A LA
BRISE GUEST HOUSE
Les activités de la Brise Guest House s'orientent vers
l'hôtellerie et la restauration, principalement l'offre du service de
logement, la vente des boissons et de la nourriture aux clients. Ainsi, elle
s'approvisionne en nourriture, boissons, produits d'entretien et autre
fournitures. Ces opérations traduisent en gré l'objet social de
l'Entreprise de notre étude.
Ainsi, elles sont classées en deux catégories
- Les opérations en monnaie nationale en occurrence.
Les francs congolais (CDF)
- Les opérations en monnaie
étrangère : le dollar Américain ($)
II.1. LES FLUX FINANCIERS
II.1.1. Des opérations en Francs congolais
Elles sont en général effectuées
localement.
Il s'agit :
- Du règlement de certains clients pour le service
rendu ;
- La restauration ;
- Du règlement de certains clients ;
- Du paiement des fournitures consommées en
l'occurrence de l'eau et l'électricité dont les factures sont
établies en monnaie Nationale, factures provenant des
sociétés étatiques, société nationale
d'Electricité (SNEL) et la Régie de distribution d'eau des Eaux
(REGIDESO en sigle) ;
- Des approvisionnements en matériels d'entretien et
d'équipement ;
- De paiement des impôts, taxes, redevances et autres
droits des sociétés de l'Etat ;
II.1.2. Les opérations en monnaie
étrangère
La monnaie étrangère ou la Devise
utilisée principalement à la brise Guest House est le Dollar
Américain. Le taux de change que l'on utilise est en quelque sorte
légèrement supérieur à celui du marché. La
conséquence remarquée est que les clients paient directement
leurs factures en Dollar Américain. Les opérations
effectuées en monnaie Etrangère sont les suivantes :
- Le règlement des clients de leur logement ;
- Le règlement de certaines factures de
restauration ;
- L'approvisionnement en fournitures ;
- Le paiement des fournisseurs nous facturé en
devise ;
Operations
Comptables
a.
Les clients
Les clients sont le squelette de l'hôtel. De ce fait,
ils sont traités en sorte que l'hôtel s'en attire leur prochaine
arrivée.
1. Traitement
Le service réception revêt de
la qualité de la porte d'entrée. A son arrivée, le client
présente ses pièces d'identification, pièces qui
confirment sa nationalité. Il signe par après, un bulletin
d'inscription qui permettra à la comptabilité de faire
l'enregistrement comptable dans la rubrique du Numéro Bulletin
d'inscription, bulletin qui sera remis à la comptabilité
après signature du client et la souche reste à la
réception pour permettre au réceptionniste l'enregistrement de
la nouvelle arrivée.
De son retour au fin de séjour, il passe par la
comptabilité pour règlement du service rendu durant son
séjour à l'hôtel avant de remettre la clé à
la réception, clé remise après son enregistrement à
son arrivée à la réception.
Les commandes sont effectuées au comptant afin de
permettre l'approvisionnent en stock.
b. Opération de la caisse
1. Les recettes
La comptabilité établit un livre de caisse
appuyé par le bordereau de réception pour les entrées en
caisses. A la fin de la journée, les francs congolais sont
séparés des dollars afin de permettre aussi l'enregistrement
journalier du montant caisse franc congolais et caisse Devise.
2. Les dépenses
La sortie de fonds est signalée par le Gérant
afin de permettre au comptable ses enregistrements. Les pièces
justificatives sont signalées dans le livre de caisse pour le calcul de
la balance recettes- Dépenses. Les bons en suspens sont aussi
enregistrés afin de trouver le solde réel Franc ou solde Dollar.
Ce sont des sorties non appuyées par des pièces justificatives.
Elles sont effectuées soit par l'un l'autre des associés ou les
deux associés.
c.
Opération de la banque
1° Recettes
Ce sont des dépôts de fonds effectués par
le comptable des virements, transferts d'autre partenaire à la faveur de
l'hôtel. Ces opérations dépôts sont à 100%
faites en devise d'où, le compte banque ne consiste que d'une seule
monnaie. En cas d'utilité, le comptable passe à la banque pour le
retrait des extraits bancaires et les présentes au Gérant pour
enregistrement afin de décider sur l'utilisation.
2° Dépenses
Elles sont autorisées par le gérant,
dûment signées et confirmées par le Gérant de
l'Hôtel. Elles peuvent être en outre des transferts de fonds
à d'autres partenaires de l'entreprise.
Ce système d'organisation comptable stipule que les
flux financiers soient enregistrés selon des principes qui se
décomposent en différentes étapes :
Le flux journal, compte balance
Le journal est un livre comptable sur lequel les
éléments affectant le patrimoine de l'entreprise sont
enregistrés opération par opération et jour. Tout
enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation
de chaque donnée ainsi que les références de la
pièce justification qui l'appuie. Il est donc prévu que
l'enregistrement d'un flux au journal soit précisé.
II.2. GESTION DE LA DIFFERENCE DE CHANGE EN COMPTABILITE
PLURIMONETAIRE
Une entreprise amenée à faire des
opérations en monnaie étrangère (achat, vente, prestation
de service, rémunération d'intermédiaires, etc) est
confrontée au problème de la conversion en unité
monétaire légale du pays dans lequel les opérations sont
réalisées, inversement de la conversion en monnaie
étrangère des unités monétaires légales du
pays leur servant d'unités de mesure. Les mouvements en monnaies
étrangères sont suivis de façon distincte en
comptabilité. Le nombre de monnaies en cause et la fréquence des
opérations, de même que les conditions d'organisation
générale de la comptabilité conduiront, l'entreprise
à utiliser l'une des trois méthodes suivantes :
- La méthode de l'intégration directe ;
- La méthode de l'intégration
différée également dénommée La
méthode de la comptabilité fractionnée »
- La méthode de l'intégration mixte
II.2.1. Méthode de l'intégration directe
(méthode dite également monétaire)
Elle est utilisée lorsqu' il n' y a qu'un petit nombre
d'opérations réalisées dans une seule monnaie
étrangère. La comptabilité n'est tenue qu'en unité
monétaire légale du pays. Deux solutions sont possibles pour la
conversion des opérations ;
1) Toutes les sommes en monnaies étrangères sont
immédiatement converties sur la base du cours du jour de la devise
à la date de l'opération ;
2) Toutes les sommes en monnaies étrangères
sont immédiatement convertie sur la base d'un cours fixe choisi pour
toute une période (cours standard)
Dans les deux cas, le solde en devise à la
clôture de l'exercice est ajusté en fonction du dernier cours
officiel de la devise considérée, conformément aux
dispositions prévues pour les opérations traitées en
monnaies étrangères.
Le choix de la comptabilisation selon le cours du jour ou
selon un cours fixe est neutre sur le résultat de l'opération,
mais il ne l'est pas quant à la répartition de la valeur sur les
éléments composants du résultat (achats, ventes, etc et
différence de change).
III.2.2. Méthode de
l'intégration différée (dite également
méthode de la comptabilité fractionnée ou méthode
plurimonetaire)
Elle est conseillée dès que les
opérations avec l'étranger prennent une certaine ampleur
(plusieurs monnaies étrangères en cause de nombreuses
opérations). Cette méthode s'apparente à celle
utilisée pour la comptabilité de succursales. Outre la
comptabilité normale en unités monétaires légales
(UML) l'entreprise tient autant de comptabilités auxiliaires distinctes
qu'il y a de catégories de monnaie étrangères. Les comptes
tenus en monnaies étrangères sont préalablement converti
en UML sur la base des cours au jour de l'inventaire. Ces soldes convertir
figurent dans la balance de vérification avant écritures
d'inventaire. La comptabilité en monnaie étrangère peut
également être intégrée en cours d'année pour
déterminer le résultat d'opération faites avec
l'étranger.
II.2.3. Méthode de l'intégration mixte
Cette méthode fait intervenir :
- Une comptabilité des monnaies
étrangères en partie simple (hors bilan)
- Une comptabilité des UML en partie double
(comptabilité ordinaire)
Pour les inscriptions faites en partie simple, il est
consulté d'indiquer la position débitrice ou créditrice
comptabilisation ultérieur des opérations14(*)
De ce qui précède, il revient à la charge
du comptable de la brise Guest House de prendre de mesure en rapport avec la
gestion de la différence de change.
II.3. ANALYSE DES DONNEES
Cours du début de l'année : 920Fc= 1$
Cours de la fin de l'année : 900Fc = 1$
Les opérations de l'exercice après balance, des
charges et produits se résument de la manière suivante :
71 Productions vendue : 2310300Fc
61 matières et fourniture consommée :
3464487Fc
62 Transport consommée : 28322Fc
63 Autres services consommés : 4500972Fc
64Charges et pertes divers : 80100Fc
65 Charges de personnel : 2113525 Fc
68 Dotation aux Amortissements : 10721000Fc
66 Impôt et taxe : 112400Fc
Le compte 68 dotations aux amortissements et provisions ne
constitue pas une charge qui nécessite la sortie de fonds.
Compte tenu de données dont nous disposons l'entreprise
tient compte du taux de change du début de l'année et celui de
fin d'année. La balance intermédiaire des comptes n'est pas mise
en considération. Ainsi, l'entreprise a dégagé à la
fin de l'année 2009 le résultat suivant :
Tableau n°1. Tableau de formation du
résultat avant différence de change 2009 en FC
N° compte
|
Intitulés
|
SOMMES
|
SOLDES
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
61
62
63
|
Production vendue
Matières et fournitures consommées
Transport consommé
Autres services consommés
|
3464487
28322
4500972
|
2310300
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
X
|
X
|
5936481
|
X
|
81
64
65
66
|
Valeur ajoutée
Charges et Pertes Diverses
Charges de personnel
Impôt et taxe
|
5936481
80100
2113525
112400
|
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
X
|
X
|
8242506
|
X
|
82
68
|
Résultant Brut d'exploitation
Dotation aux Amortissements
|
8242506
10791000
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
|
19033506
|
|
83
84
|
Résultant net d'exploitation
Résultat s/Cess D'imm&TCT
|
19033506
|
X
|
|
|
85
|
Résultant Net avant Impôt
|
X
|
X
|
19033506
|
X
|
85
86
|
Résultat Net Avant impôt
Impôt Prof. Sur Revenu
|
19033506
*
|
|
|
|
87
|
Résultat de la période à
affecter
|
|
|
19033506
|
|
Source : La brise Guest House, Etats de
Synthèse 2009, code pièce :03
Commentaire : Ce résultat
négatif de 19033506Fc est le résultat que l'entreprise
connaît mais il est apparent. Le résultat réel devra
être connu et trouvé après analyse de la différence
de change cumulée au cours de la période.
Analyse de la différence de change 2009
Différence de change : 920 - 900= 20Fc, soit un
surplus
de : 20x100 = 2,22 % de
différence .
900
Les comptes
D 61 M & FC C
|
3464487
3464487
|
76911,61
SD 3387575,39
3464487
|
D 71 Prod. Vendue C
|
Sc 2361588
2361588
|
2310300
2,22% 51288,66
2361588
|
D 63 ASC C
|
4500972
4500972
|
99921,58
SD 4401050, 42
4500972
|
D 62 TC C
|
281322
281322
|
6245,35
SD 275076,65
281322
|
D 66 Impôt et Taxe C
|
112400
112400
|
2495,28
SD109904,72
112400
|
D 68Dotation au amorti C
|
10721000
10721000
|
SD 10721000
10721000
|
D 65 Ch du P C
|
2113625
2113625
|
46922,48
SD 2066702,52
2113625
|
D 64 Ch et PD C
|
80100
80100
|
1778,22
SD 78321,78
80100
|
Tableau n° 02.Tableau de formation du
résultat après différence 2009 en Fc
N° compte
|
Intitulés
|
SOMMES
|
SOLDES
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
61
62
63
|
Production vendue
Matières et fournitures consommées
Transport consommé
Autres services consommés
|
3387575,39
275076,65
4401050,42
|
2361588
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
X
|
X
|
5702114,5
|
X
|
81
64
65
66
|
Valeur ajoutée
Charges et Pertes Diverses
Charges de personnel
Impôt et taxe
|
5702114,5
78321,78
2066702,52
109904,72
|
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
X
|
X
|
7957043,53
|
X
|
82
68
|
Résultant Brut d'exploitation
Dotation aux Amortissements
|
7957043,52
10791000
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
X
|
X
|
18748043,52
|
|
83
84
|
Résultant net d'exploitation
Résultat s/Cess D'imm&TCT
|
18748043,5
|
*
|
|
|
85
|
Résultant Net avant Impôt
|
|
|
18748043,5
|
|
85
86
|
Résultat Net Avant impôt
Impôt Prof. Sur Revenu
|
18748043,5
*
|
|
|
|
87
|
Résultant de la période à
affecter
|
|
|
18748043,5
|
|
87
|
Résultat de la période à affecter
|
|
|
18748043,5
|
|
Commentaire : Le
résultat réel de l'exercice 2009 est négatif de
18748043,5Fc. Ainsi, la non mise en valeur de la différence de change a
conduit l'entreprise a connaître un manque à gagner dû par
la différence de change. Il implique de ce fait aux décideurs de
l'entreprise de mettre le point de vue sur l'impact de différences sur
leurs gestions.
Différence du
résultat :
Résultat avant différence : (19033506)
Résultat après différence de 2,22%
(18748043,5)
Différence de change cumulé
285462,5Fc
Cette différence est à la faveur de l'Entreprise
si elle utilisait la méthode de l'intégration directe 2009 .
b. Analyse de données 2010
cours de change au 1/1/2010 : 1$ = 900Fc
la hausse du taux s'observe au 10/1/2010, et envoie le
décideur de l'hôtel à fixer un taux de change de 930Fc
connu comme taux du jour supérieur au taux de la Banque centrale du
Congo de 920Fc le $ afin d'éviter le mali qui peut provenir de la
différence de change.
S'il s'empruntait la voie comptable réelle, le
résultat à la fin de l'année serait déterminer de
la manière suivante avec les opérations de l'exercice.
71 Productions vendue : 9192600Fc
61 matières et fourniture consommée :
5643270Fc
62 Transport consommée : 544644Fc
63 Autres services consommés : 945000Fc
64Charges et pertes divers : 186300Fc
65 Charges et Pertes diverses : 5272650Fc
66 Impôt et taxe : 5066424Fc
68 Dotation aux Amortissements : 31172050Fc
Exercice 2010 de la Brise Guest-House n'a pas
été différent de celui de 2009.
La détermination du résultat 2010 est la
suivante :
Tableau n° 03. Tableau de formation du
Résultat avant
différence 2010 en
FC
N° compte
|
Intitulés
|
SOMMES
|
SOLDES
|
Début
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
61
62
63
|
Production vendue
Matières et fournitures conso
Transport consommé
Autres services consommés
|
5643270
544644
945000
|
9192600
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
|
2059686
|
|
81
64
65
62
|
Valeur ajoutée
Charges et Pertes Diverses
Charges de personnel
Impôt et taxe
|
186300
5272650
5066424
|
2059686
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
|
8465688
|
|
82
68
|
Résultant Brut d'exploitation
Dotation aux Amortissements
|
8465688
31172050
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
|
39637738
|
|
83
84
|
Résultant net d'exploitation
Résultat s/Cess D'imm&TCT
|
39637738
|
*
|
|
|
85
|
Résultant Net avant Impôt
|
|
|
39637738
|
|
85
86
|
Résultat Net Avant impôt
Impôt Prof. Sur Revenu
|
39637738
*
|
|
|
|
87
|
Résultant de la période à
affecter
|
|
|
39637738
|
|
87
|
Résultat de la période à affecter
|
|
|
39637738
|
|
Source : La bruse Guest House Goma
Documents ou Etats de synthèse 2010, code pièce
03
Commentaire : la ligne à suivre a
été la même que celle de 2009. le résultat
négatif de 39637738Fc ne reflète pas la vrai image du
résultat réel parce que la tenue en considération de la
différence de change a un impact sur le résultat et c'est le
résultat réel.
Détermination du résultat en
insérant la différence de change cumulée en
2010.
Analyse des données
Différence de change : 930 - 900 = 30Fc, soit
30x100 = 3,33%
900
de boni dû par la différence de change.
Les comptes
D 61 M & FC C
|
5643270
5643270
|
187920,89
SD5455349,11
5643270
|
D 71 Prod. Vendue C
|
Sc 9498713,58
9498713,58
|
9192600
306113,58(3,33%)
9498713,58
|
D 63 ASC C
|
945000
945000
|
31468,5
SD 913531,5,
94500O
|
D 62 TC C
|
544644
544644
|
18136,65
SD 180096,21
544644
|
D 66 Impôt et Taxe C
|
5066424
5066424
|
168711,92
SD 4897712,08
5066424
|
D 68 Dotation au amorti C
|
31172050
31172050
|
SD 31172050
31172050
|
D 65 Ch du P C
|
5272650
5272650
|
175579,25
SD 5097070,75
5272650
|
D 64 Ch et PD C
|
186300
186300
|
6203,79
SD 4897712,08
186300
|
Tableau n°4. Tableau de formation du
résultat après différence 2010, en Fc
N° compte
|
Intitulés
|
SOMMES
|
SOLDES
|
Début
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
61
62
63
|
Production vendue
Matières et fournitures consommées
Transports consommés
Autres services consommés
|
5355349,1
526507,35
913531,5
|
9498713,58
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
X
|
X
|
X
|
2703325,63
|
81
64
65
62
|
Valeur ajoutée
Charges et Pertes Diverses
Charges de personnel
Impôt et taxe
|
180096,21
5097070,75
4897712,08
|
2703325,63
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
|
7471553,4
|
|
82
68
|
Résultat Brut d'exploitation
Dotation aux Amortissements
|
7471553,4
31172050
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
X
|
X
|
38643603,4
|
|
83
84
|
RNE
RSCI & TCT
|
38643603,4
|
*
|
|
|
85
|
Résultant Net avant Impôt
|
X
|
X
|
38643603,4
|
|
85
86
|
Résultat Net Avant impôt
Impôt Prof. Sur Revenu
|
39637738
*
|
|
|
|
87
|
Résultant de la période à
affecter
|
|
|
38643603,4
|
|
87
|
Résultat de la période à affecter
|
|
|
38643603,4
|
|
Commentaire : le résultat
réel de la période est négatif de 38643603,4Fc parce qu'il
est établi en intégrant la différence de change.
Différence de résultat :
Résultat avant intégration :
(39637738)
Résultat après différence
(intégration) : (38643603,4)
Résultat dû de la différence de change :
994134,6 Fc
Ce résultat est dû par la différence de
change est à la faveur de l'Entreprise, si la méthode de
l'intégration directe était mise en place.
A cet effet, il constitue un manque à gagner
parce que l'entreprise n' a pas une image sur ce montant à sa
faveur.
II. 4. INTERPRETATION DES
RESULTATS
- A la fin de l'exercice 2009, la brise Guest House ne
connaitrait pas un résultat négatif de 19033506Fc. Cela
étant, ce résultat serait déduit de 285462,5Fc dû
par la différence de change, soit 1,5% du résultat de la
période en valeur absolue,
- L'exercice 2010 n'a pas été différent
de celui de 2009 d'autant plus que le taux officiel de la fin de
l'année 2010 est passé du cours supérieur au cours
inférieur, soit de 930Fc à 900Fc le dollar. Le boni
d'exploitation dû par la différence de change est de
994134,6Fc.
Ainsi, pour plus de santé de l'Entreprise telle que la
brise Guest House ayant en usage deux monnaies différentes dont l'une le
CDF et la devise en l'occurrence le dollar, elle doit utiliser la
méthode d'intégration Directe afin de subsister contre le mali
d'exploitation pouvant provenir) des opérations qui nécessite
la conversion.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre sujet de recherche, travail de
notre premier cycle en sciences commerciales et financières,
comptabilité à l'ISC/Goma, travail que nous avons intitulé
« Organisation comptable d'une entreprise hôtelière face
à la réalité pluri monétaire, cas de la Brise
Guest House Goma ».
Nous sommes parti avec la question de savoir comment la
Brise Guest-House peut-elle effectuer ses flux financiers compte tenu de
l'usage de deux monnaies en son sein pour éviter un mali
éventuel dû aux différences de change.
Au vu de cette question, nous avons proposé
l'hypothèse de savoir que la comptabilité pluri monétaire
serait nécessaire pour cette entreprise en appliquant la méthode
d'intégration directe à la fin de l'année vu les
fluctuations de cours de change tout au long de l'année.
Pour atteindre notre objectif, nous avons recouru
à la méthode analytique et à deux techniques dont
l'interview et la technique documentaire. Cette approche méthodologique
nous a conduits à repartir notre travail en deux chapitres hormis
l'introduction et la conclusion. Le premier était axé sur les
considérations générales et la présentation de la
Brise Guest-House.
Le deuxième est intitulé : traitement des
opérations pluri monétaire au sein de la Brise Guest-House.
La comptabilité pluri monétaire n'est pas en
application au sein de la Brise Guest House.
Après l'analyse de données, nous avons aboutit
à un résultat négatif de 18748043,5Fc pour l'année
2009 et 38643603,4Fc pour l'année 2010 alors qu'au départ la
Brise Guest House a déterminé le résultat de la
période négatif de 19033506Fc l'année 2009 et 39637738Fc
l'année 2010.
Ainsi, la différence du résultat de 285462,5Fc
et 994134,6Fc respectivement pour 2009 et 2010 représenté un
bonis d'exploitation si l'entreprise mettait en application la
comptabilité pluri monétaire.
Sur base de ces résultats, notre hypothèse est
confirmée de manière que la comptabilité pluri
monétaire est nécessaire dans le but de détecter
l'impact de différences de change sur le résultat.
Ainsi, nous avons proposé à la Brise Guest House
un modèle, une technique de traitement des informations pluri
monétaires au troisième chapitre de notre travail.
Néanmoins, nous avons constaté que :
- Les opérations de caisse en Francs congolais et
celles en Dollar sous la responsabilité d'une seule personne :
- L'absence d'un logiciel récent est la base de la
lenteur du traitement des informations pluri monétaire.
Ainsi, nous proposons à la Brise Guest House de
s'acquérir d'un nouveau logiciel récent afin que l'efficience et
l'efficacité se remarque dans le traitement de ses leurs
opérations.
Nous ne prétendons cependant pas, en toute conscience,
épuisé toute la problématique liée à
l'organisation comptable pluri monétaire, moins encore celle de
l'organisation de la Brise Guest House. Nous avons juste touché le point
de notre problématique.
Ainsi, la porte est grandement ouverte à toute
investigation. Nous restons largement ouvert à toute critique et
suggestion, étant donné que l'oeuvre humaine n'a jamais
été parfaite et la notre n'en fait pas exception.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. MARTINET A.C et SILEM. A ; Lexique de
Gestion 6e édition Dalloz Paris 2003
2. B et F, GRANDGUILLOZ, comptabilité
générale, 8e édition Galino
éditeur, EJA- Paris, 2003
3. FAYEL A et PERNOT .D, Comptabilité
générale de l'entreprise, 14e édition
DUNOD, Paris 2004,
2 . TFC ET AUTRES
4. Metusule PALUKU MATUMO ; organisation comptable
au sein d'une exploitation agricole, cas de l'ESco- Congo,
Mémoire
5. PALUKU NGITSI Kabasele, Organisation comptable d'une
entreprise de transport, cas de la compagnie UMOJA Transport, memoire
6. SADIKI KAKULE Rostand, organisation comptable dans une
entreprise de transport lacustre, cas de SYlkas Express,
mémoire
7. Wikipedia,l'encyclopedielibre,www.wikipedia,
www.wikipedia.org
8. Grand usuel LaRousse, édition larousse
1997, France
9. CDT, les Ardennes ; le guide du
créateur/hôtellerie,
www.ardennes.com/Brochures/Schena/Hôtellerie.pdf
10. Economie canadienne : concepts économiques,
www.economie canadienne.gc.ca
www.ardennes.com/Brochure/Schema/Hôtellerie.pdf
11. Section 19, Comptabilité pluriminetaire,
OHADA
12. La brise Guest House Goma, Documents de
synthèse, 2009,
code pièce O3
13. La Brise Guest House Goma, Etats de synthèse 2010,
code
pièce 03.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
REMERCIEMENTS
II
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESE DE TRAVAIL
4
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
5
0.6. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE
5
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
6
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES ET
PRESENTATION DE LA BRISE GUEST HOUSE
9
I. CONSIDERATIONS GENERALES
9
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
9
I.1.1. La comptabilité
9
I.1.2. Histoire de la comptabilité
10
I.1.3. Types de comptabilité
11
I.1.4. Les méthodes de la
comptabilité générale
13
I.1.4.2. La comptabilité en partie
double
14
I.1.5. L'organisation comptable
16
I.1.6. L'Entreprise
17
I.1.7. L'hôtel
19
I.1.8. La monnaie
21
I.1.9. La comptabilité plurimonetaire
22
II. PRESENTATION DE LA BRISE GUEST HOUSE SPRL
22
II.1. RENSEIGNEMENTS GENERAUX
22
a. Dénomination et objet social
22
b. Adresse physique et contacts
23
II.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA BRISE
GUEST-HOUSE
24
CHAPITRE II. TRAITEMENT DES OPERATIONS
PLURIMONETAIRES A LA BRISE GUEST HOUSE
26
II.1. LES FLUX FINANCIERS
26
II.1.1. Des opérations en Francs
congolais
26
II.1.2. Les opérations en monnaie
étrangère
27
a. Les clients
27
b. Opération de la caisse
28
c. Opération de la banque
28
II.2. GESTION DE LA DIFFERENCE DE CHANGE EN
COMPTABILITE PLURIMONETAIRE
29
II.2.1. Méthode de l'intégration
directe (méthode dite également monétaire)
30
III.2.2. Méthode de l'intégration
différée (dite également méthode de la
comptabilité fractionnée ou méthode plurimonetaire)
30
II.2.3. Méthode de l'intégration
mixte
31
II.3. ANALYSE DES DONNEES
31
II. 4. INTERPRETATION DES RESULTATS
40
CONCLUSION GENERALE
41
BIBLIOGRAPHIE
43
1. OUVRAGES
43
2 . TFC ET AUTRES
43
TABLE DES MATIERES
44
* 1 Metusela PALUKU MATUMO,
organisation comptable au sein d'une exploitation agricole, cas de
l'ESCO Congo.
* 2 PALUKU NGITSI Kabasele,
Organisation comptable d'une entreprise de transport, cas de compagnie
UMOJA Transport
* 3 SADIKI KAKULE Rostand,
Organisation comptable dans une entreprise de transport lacustre, cas
de SYLKAS Express
* 4 MARTINET AC et SILEM A.,
lexique de gestion 6e édition, Dalloz, paris 2003,
p.106
* 5 B et F, GRANDGUILLOT,
Comptabilité générale, 8e
édition, Galino éditeur, EJA- Paris, 2003, p.22
* 6 FAYEL, A et PERNOT, D.,
Comptabilité générale de l'entreprise,
14e édition DUNOD, paris, 2004, P.
* 7
Wikipedia,l'encyclopedielibre,www.wilipedia.
* 8MARTINET, A.C et SILEM, A,
Op.cit, p.25
* 9 Fayel A et Pernod D,
op.cit, p.25
* 10
Wikipedia,l'encylopedielibre,www.wikipedia.org
* 11 Grand usuel Larousse,
édition Larousse, 1997, France
* 12 CDT, Les Ardennes,, le
guide du créateur Hôtellerie
www.ardennes .com /Brochures
/Schéma Hotellerie.pdf
* 13 CDT les Ardonnes ;
le guide du créteur/hôtellerie
www.ardennes.com/brochures/schema/hotellerie.pdf
,
* 14 Section 19 :
Comptabilité plurimonetaire, OHADA
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