CONCLUSION PARTIELLE
Ce troisième chapitre se proposait de vérifier
la significativité de l'intermédiation bancaire à la
croissance économique en se servant des variables expliquant ces
dernières.
Cette vérification s'est déroulée en
faisant l'estimation du modèle à partir du logiciel Eviews 3.1,
ce modèle qui était émis à partir des
données de la BNR. Comme résultat, nous avons pu constater que
l'intermédiation bancaire explique le PIB au niveau de 86.03 % au cours
de notre période d'étude (toutes choses restant égales par
ailleurs).
De ce constat, nous confirmons notre deuxième
hypothèse disant que l'intermédiation bancaire a eu un impact
significatif à la croissance économique du Rwanda au cours de la
période 1990-2009.
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
Nos investigations ont porté sur l'analyse de la
corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance
économique du Rwanda. Nous avons voulu montrer les incidences de
l'activité bancaire sur l'économie rwandaise.
Avant de montrer brièvement les résultats de
notre travail, rappelons de notre problématique ainsi que nos
hypothèses. Les deux questions dégagées résumant
notre problématique sont :
- Quel est l'état de l'intermédiation bancaire au
Rwanda au cours de la période 1990-2009 ?
- Quel est l'impact de cette intermédiation sur la
croissance économique du Rwanda ?
Pour répondre à ces questions posées, nous
avons formulé les hypothèses suivantes :
- Il ya eu une amélioration remarquable de
l'intermédiation bancaire au Rwanda durant 1990-2009.
- L'intermédiation bancaire a eu un impact significatif
sur la croissance économique du Rwanda.
Pour vérifier les hypothèses, nous avons
utilisé les techniques et les méthodes citées dans la
partie introductive de ce travail, à savoir : la technique documentaire,
la technique d'interview non guidé, ainsi que la méthode
analytique, la méthode historique, la méthode statistique et
l'approche économétrique.
Notre travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier
chapitre a été consacré au cadre théorique et
conceptuel du domaine de recherche.
Dans ce chapitre nous avons présenté les
théories relatives à notre sujet de recherche telle que la
théorie sur l'intermédiation bancaire et ses intervenants, la
croissance économique, Etc
Le second chapitre concernait de montrer l'évolution et
de faire une analyse des variables pouvant expliquer l'intermédiation
bancaire au Rwanda compte tenue de la théorie
développée.
De cela, suite à l'accroissement
généralisé de la marge d'intermédiation bancaire,
de la masse monétaire ainsi que du niveau des crédits
octroyés au secteur privé, nous avons constaté une
amélioration remarquable de l'intermédiation bancaire dans
l'économie rwandaise au cours de notre période d'étude
1990-2009.
Au cours du troisième chapitre, il a été
question d'analyser l'influence de l'intermédiation bancaire sur la
croissance économique du Rwanda.
Dans ce chapitre, une approche économétrique a
pris part dans l'explication de la relation entre l'intermédiation
bancaire et la croissance économique du Rwanda.
Après l'estimation de notre modèle, nous avons
trouvé que la marge d'intermédiation bancaire a un effet positif
sur la croissance économique au Rwanda (toutes choses restant
égales par ailleurs), mais cet effet est à long terme alors
qu'à court terme la marge d'intermédiation bancaire n'a aucun
effet sur la croissance économique au Rwanda.
En d'autre terme, à court terme le profit bancaire
n'est pas facilement observé alors qu'à long terme, il devient
facile à observer après le remboursement des crédits
octroyés par les banques, plus les intérêts qu'ont
générés ces crédits. Sur ce point, rappelons que
ces crédits priment la vie de l'activité bancaire
Suite aux résultats trouvés, nous avons
tiré la conclusion en disant que l'intermédiation bancaire a un
impact positif sur la croissance économique du Rwanda.
De ce fait, nous ne pouvons pas clôturer notre travail
sans émettre certaines suggestions aux décideurs
économiques au Rwanda.
· A la banque centrale, nous suggérons
d'inciter les banques commerciales à donner plus de crédits au
secteur productif, parce que nous avons remarqué leurs contributions
à la croissance économique du pays, parce que se sont eux qui
facilitent la rentabilité aux banques commerciales. Et cela augmente la
capacité d'octroi des crédits favorisant les investissements
privés.
· Nous suggérons aussi aux agents
économiques d'épargner au lieu de substituer seulement leur
épargne à la consommation courante, parce que cela peut entrainer
la diminution de l'investissement et restreint le développement de
l'intermédiation financière.
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