E P I G R A P H E
Oh ! Dieu, le Père tout Puisant qui a fait toute
chose.
Notre Seigneur et sauveur Jésus-Christ, pour la
grâce et la sagesse qu'il nous accordés pour parvenir à la
fin des études du 2ème cycle de licence.
D E D I C A C E
A nos très chers
parents Jean MULEWA et Winisie MUHOMBI
TETEMA, pour tant de sacrifices, de peines et de privation qu'ils ont
manifestés, voici les fruits de vos entrailles.
A toi, celle que j'appelle
Odette MUYEMBA, la femme selon mon coeur, voici le
résultat et l'image de votre encadrement.
A nos enfants :
Gédéon MULEO MUHOMBI, Petit Jeef MULEO MUKANZA, Plamedi MULEO
KAPENDA, Yael MULEO NGANDA pour toutes les marques d'affections envers nous.
A nos soeurs,
frères, cousines, cousins, belles soeurs et beaux frères que
nous aimons tant : MUKANZA MULEWA, KASANGA Christine, KAPENDA Victor,
MUYEMBA Coco, MUYEMBA David, MUYEMBA Monique et MUYEMBA Adrienne, que ce
travail vous soit un défit à relever.
A notre Inspecteur MOLO
BELUO Damien pour tous les encouragements, conseils et soutiens qu'il nous a
apportés.
A V A N T-P R O P O
S
Au terme de notre cycle de Science en
Management et Sciences Economiques, qu'il nous soit permis de nous acquitter
d'un noble devoir, celui d'exprimer notre vive reconnaissance envers tous ceux
qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à
l'élaboration du présent travail de fin d'étude.
Nous témoignons notre profonde
gratitude au Recteur Oscar NSAMAN-O-LUTU, l'unique à
son genre qui, en dépit de ses multitudes occupations, a accepté
d'assurer la direction de ce travail.
Nous remercions les assistants
Jean Devet TIANSENGA, ALI MAKOMBO Paulin et l'assistante
SIKU TABU Madeleine pour leur contribution à
l'élaboration du présent travail.
Nos remerciements vont tout droit au
corps professoral de l'Université Catholique du CEPROMAD, Campus de
Matadi en particulier le Directeur Général ATUNGA MABYALA, le
Chef de département WOT-A-NGESI, le Secrétaire
Général Académique GONDA di NGONA Daudet, les chefs de
travaux MAMBA NJILA PANDA Médard, MUTOMBO MUSAU Jean, les assistants
BASHIMBE BALUZ'O Pasteur, KAPULA Walter, pour la formation qu'ils nous ont
assurée tout au long de ce cycle de licence.
Que nos collègues de
service : Jean NGOY-A-VUVU, Léon MUTAMBA SENDWE, Auguy MAKIADI
NZILA, Paulin Valentin Robert ALI MAKOMBO SALUMU, Franck DENDE TSHOMBA, Anatole
MUNKATSHI IMBEMINZAZ, Freddy KAWATA BANDE, Angel NGONGO LUBELA, Alphonse Prof
YUA NGALE, Dick BUANGA NDELE, Théo SHIANGA BRINGWA, Aimé MANZALA,
Azaria WASSO LUKEKA et Bozi BONGONDO IWEWE pour leur marque de sympathie
à notre égard.
Nous exprimons par la même
occasion nos profondes gratitudes à tous nos tantes, oncles, grands
pères et sans oublier nos encadreurs Spirituels, pour avoir
exercé leur solidarité sur notre modeste personne tout au long de
nos études.
Enfin que ceux qui, de
loin ou de près, ont contribué à la réalisation de
ce travail, trouvent en dernier ressort l'expression de notre vive
reconnaissance.
Joseph MULEO
MUZINGU `'JEEF''
O. INTRODUCTION GENERALE
Les performances de demain devront compter sur la
contribution des hommes et femmes capables d'appréhender les nouvelles
réalités de l'environnement et mettre en oeuvre les
stratégies de changement appropriées.
L'entreprise moderne qui se veut performante ne peut se passer
du management.
O.1. PROBLEMATIQUE
En général, la notion des Ressources
Humaines s'est considérablement modifiée ces dernières
années sur la double emprise des changements qui affectent le monde du
travail et du mouvement de fond qui vise à reconnaître à
l'homme sa place et son rôle dans l'entreprise. En outre, la gestion des
ressources humaines dans l'entreprise a comme objectifs d'organiser et
coordonner les différents personnels, statuts et échelon
hiérarchique afin de contribuer positivement au dialogue social au sein
de l'entreprise, d'appliquer la réglementation du travail, notamment
à travers les différentes structures périodiques mis en
place par la législation sociale, et définir une politique de
l'emploi permettant un pilotage socio-économique de l'entreprise,
d'adapter d'une part les nombres de ses effectifs d'autre part les
qualifications aux besoins réels de l'entreprise.
Or, à ce jour, la politique du
recrutement et de la promotion une fois bien menée permettra à
l'entreprise de prospérer.
Le but ultime de la gestion du
personnel comme le dit MARILO SILVIO : « est d'obtenir
l'exécution du travail en utilisant aux mieux les capacités et
les connaissances de chaque collaborateurs et d'assurer son
intégration ». (1)
-------------------------------
(1) MARILO, S, Gestion du
Personnel, cité par CITEYA, G3. S.P.A
& L2 Soc, UNIKIS,
1996 - 1997, Cours inédit
Dans la même optique, MICHELI
parlant de l'étude du poste du travail, souligne l'importance qui doit
être accordée aux exigences tant de l'organisation que de l'homme
dont il spécifie les normes d'utilisation et de développement au
sein de l'organisation. (2)
Généralement, les
services publics recrutent les candidats sur base d'une sélection
initiale. Dans les pays en voie de développement, ce processus joue un
rôle particulièrement important. Encore faut-il qu'une
infrastructure adéquate existe et fonctionne impartialement pour
accomplir cette tache.
L'équilibre de la pyramide
d'âges doit être respecté et le formalisme sous tous ses
aspects scrupuleusement évité. Une fois embauché, l'agent
débute une carrière, et cette dernière se déroule
à travers les affectations successives aux emplois
La gestion du personnel,
réalisant une vraie politique de carrière, doit savoir affecter
le personnel en fonction de l'aptitude de chacun à remplir les taches
respectives et en fonction de la prévision du rendement adéquat,
en tenant compte de l'entourage immédiat.
L'appréciation du travail de
chaque agent comporte une notation chiffrée du déroulement
normale de sa carrière.
Cette opération délicate,
soit-elle, exige des règles uniformes se rapportant à l'analyse
des qualités intrinsèques correspondant au milieu
hiérarchique, au caractère des rapports de l'agent avec le public
et aux responsables rattachés à son affectation. Une politique
correcte des personnes est au coeur de la politique de carrière.
C'est d'elle dont dépendent en
premier lieu les perspectives vitales attirant les candidats au service; qu'il
soit public ou privé.
------------
(2) SERGE, A.V, Le Statut
de la fonction publique, le décret-loi
du 20 Mars 1965 et ses mesures
d'exécution,
O.N.R.D., KINSHASA, 1970
Depuis la période de transition
avec son système 1 Président + 4 Vice-présidents, la
République Démocratique du Congo a fonctionnée avec un
profond désordre surtout sur la gestion des entreprises publiques en
générale et de l'ONATRA en particulier. Par le non respect des
processus et des critères du recrutement et de la promotion du
personnel, en promouvant le phénomène
« népotisme » dans cette entreprise du
portefeuille.
C'est pourquoi, nous nous sommes
donné comme devoir de mener une étude sur la problématique
de recrutement et de promotion au sein d'une entreprise publique
« cas de l' ONATRA ». Une analyse
socio-managériale.
Pour y parvenir, nos
préoccupations ont eu pour base les interrogations suivantes :
- Quelle est la politique de recrutement au sein de
l'ONATRA ?
- Le recrutement à l'ONATRA tient-il compte des
critères
rationnels ?
- La politique de recrutement est-elle
managériale ?
- Pourquoi un candidat bien formé, qualifié,
n'est pas retenu au
recrutement ?
- Pourquoi un agent bien formé, qualifié,
assidu n'accède pas à
un poste supérieur au vu de son rendement ?
- Pourquoi un agent ponctuel, toujours prêt à
innover et recruté
il y a plusieurs années n'est pas promu à un
grade
supérieur contrairement à son
collègue recruté récemment ?
- Pourquoi, y a-t-il inadéquation entre le poste de
travail
qu'occupe l'agent anciennement recruté et son niveau
d'étude ?
- Ces phénomènes peuvent-ils nuire au climat
social du
personnel de cette entreprise ?
Tout au long de notre investigation nous tenterons de
répondre profondément à ces questions.
0.2. HYPOTHESE
L'hypothèse est une idée directrice de
réponse aux questions soulevées en fonction de l'observation et
de l'analyse de phénomènes qui peuvent procurer des
réponses. En outre, elle n'est rien d'autre que l'ensemble de
propositions à partir desquelles, on essaie de déterminer par
voie logique une donnée différente des procédés de
valorisation. (3)
Les réponses devant être confirmées par le
résultat final auquel notre recherche va aboutir.
De tout ce qui précède, nous osons
croire que si les agents de l'ONATRA, n'accèdent pas facilement
à l'avancement en grade d'une façon normale, cela serait dû
au fait que la promotion des agents ne dépendrait pas totalement de
leurs chefs hiérarchiques, mais souvent l'opportunité et
l'inopportunité de la promotion viennent des décideurs.
C'est pourquoi, SERGE. A. VIEUX dit :
« si la promotion répond comme toutes les
variétés d'avancement à une donné constante de la
psychologie des personnes, elle n'en soulève pas moins sur le plan de sa
mise en oeuvre, des problèmes particulièrement délicats.
Il s'agit d'abord de savoir s'il convient d'admettre que les agents puissent
gravir, grade après grade, l'ensemble de la hiérarchie
administrative et quelles que soient leurs qualifications initiales, se trouver
au terme de leur carrière à la tête des plus hautes
responsabilités de grade, de l'Etat. » Il s'agit surtout de
savoir selon quels principes sélectionner ceux qui, au sein du service,
pourront bénéficier d'un avancement de grade, autrement dit de
préciser la « filière » qui permettra de
choisir les plus aptes à s'élever dans la hiérarchie.
(4)
A cet effet l'ONATRA disposerait d'une
politique de recrutement et celle de promotion qui orienterait ses actions.
Enfin, si aux yeux des populations, les
services publics de l'Etat en République Démocratique du Congo en
l'occurrence l'Office National des Transports, au niveau de gestion du
personnel étaient inefficaces, nous estimons que ce serait à
cause de l'insuffisance de la décentralisation des services publics de
moyens matériels et financiers mis à leur disposition.
Car dans toute organisation, pour qu'il y ait promotion, il
faut surtout disposer des moyens nécessaires.
-----------------------
3)
http://wikipedia.org/wiki/méthode
de recherche scientifique
4) SERGE, A.V, Op. Cit, p.
54
La politique en matière de
recrutement et promotion se traduirait par une référence aux
différents textes officiels régissant le domaine professionnel.
Nous pouvons à titre illustratif évoquer le code du travail, la
convention collective ainsi que certains notes et arrêtés en
provenance du ministère de tutelle.
Le Comité de gestion applique
une politique de recrutement et de promotion de routine.
La politique de recrutement et de
promotion n'est pas managériale parce qu'elle n'est ni
prévisionnelle, ni contrôlée, ni coordonnée,
etc....
0.3. METHOLOGIE
0.3.1. Méthode
R. PINTO et M. GRAWITZ
pensent que « la méthode est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie. » (5)
Dans le cadre de la présente étude,
nous recourons à l'utilisation de la méthode systémique
qui est axée sur la notion de système, lequel est
défini, selon J.W. LAPIERRE (6) comme
étant un ensemble d'éléments interdépendants,
c'est-à-dire liés entre - eux par des relations telles que si
l'une d'elles est modifiées les autres le sont aussi et par
conséquent tout l'ensemble est modifié.
La méthode systémique comme son nom
l'indique est intimement liée à la notion de système,
plusieurs auteurs l'ont abordée.
---------------------------------
5) PINTO, R. et
GRAWITZ, M., Méthodes des Sciences
Sociales,
Paris, Ed.
Dalloz 1971, pp.337-339
6) LAPIERRE, J.W.,
Cité par MULUMBATI NGASHA, Introduction
à la science
politique, Lubumbashi, Ed. Africa,
1997,p.24
Cependant, dans le cadre de notre étude, nous recourons au
modèle de D. EASTON. Selon lui, le système fonctionne avec son
environnement intra-sociétal et extra-sociétal. En amont du
système, il y a des inputs ou des demandes qui passent par le centre
stratégique (boîte noire) et en sortent comme des outputs; entre
les inputs et les outputs, il y a une rétroaction. De cette façon
là, le système devient interactif.
Pour nous, l'ONATRA
constitue le système, ses services fonctionnels sont
considérés comme des sous-systèmes et comme
l'environnement intra-sociétal. Les autres entreprises constituent
l'environnement extra-sociétal y compris les ministères de
tutelle. Les inputs sont les réclamations des ressources humaines, les
agents et, les outputs, les décisions prises à cet effet. De
cette façon, il y a des boucles de rétroaction pourvues des
conséquences négatives ou positives.
0.3.2. Techniques de recherche
Les techniques sont des procédés opératoires,
rigoureux, bien définis, susceptibles d'être appliqués
à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des
problèmes ou des phénomènes en cause. (7)
En ce qui concerne ce travail, nous avons
utilisé les techniques documentaires, l'observation directe, l'interview
libre et l'Internet.
La technique
documentaire nous a permis la lecture des ouvrages, des articles, des
textes officiels, des notes de cours et autres documents se rapportant à
notre sujet d'étude.
L'observation participante
nous a permis d'observer directement le fait que nous étudions
pendant que nous enquêtions.
L'utilisation de l'interview libre dans le
cadre de cette étude se justifie par le fait des entretiens
exploratoires que nous avons eus avec certains agents et cadres de l'ONATRA et
du ministère de Transports, ainsi que du ministère du
portefeuille.
---------------------------------
7) PINTO,R. et
GRAWITZ, M., Op. Cit.p.346
L'Internet nous a
permis de télécharger quelques documents utiles à notre
étude.
0.4. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
0.4.1 CHOIX DU SUJET
Nous avons porté notre choix sur La
problématique de recrutement et de promotion au sein d'une entreprise
publique. Cas de l'Office National des Transports (ONATRA). Analyse
Socio-Managériale.
0.4.2 INTERET DU SUJET
L'intérêt théorique de
cette recherche se fonde sur l'appréhension des critères
subjectifs qui étaient très déterminants dans la gestion
du personnel de carrière des services publics de l'Etat en
République Démocratique du Congo, en général et en
particulier l'ONATRA.
Cette étude brosse succinctement les
difficultés liées à la non application des dispositions
statutaire en matière de la gestion du personnel de l'Office National
des Transports «ONATRA » en sigle.
Pratiquement, l'intérêt de cette
étude réside dans le fait que le problème de
« Promotion » l'est de plus préoccupant dans notre
pays.
Encore faudra-t-il être « parrainé
» pour accéder à la promotion, à un grade
supérieur quand bien même le problème de
rémunération pose des difficultés.
C'est pourquoi, nous avons jugé bon
d'apporter notre modeste contribution en essayant d'identifier le
problème qui est à la base de cet état de chose et
permettre ainsi aux autorités compétentes d'ouvrir l'oeil et
pallier à la situation en s'attaquant aux racines des
phénomènes.
05. DELIMITATION DU TRAVAIL
REZSOHAZY rejoignant en cela plusieurs auteurs, affirme
à juste titre que : « Toute démarche scientifique
procède fatalement par un découpage de la réalité.
Il n'est pas possible d'étudier tout à la fois ou à partir
d'un fait étudié, de parcourir tous les éléments
jusqu'aux extrêmes limites et jusqu'au début des temps
». (8)
Notre recherche est faite dans un cadre
spatio-temporel bien défini afin de limiter la probabilité
d'aboutir à des résultats épars et biaisés. Cela
aussi pour cadrer notre esprit et, celui du lecteur.
Ainsi, dans le temps nous limitons, nos
investigations dans la période allant de 2005 à 2008. Tandis que
dans l'espace, nous nous limitons à l'Office National des Transports
« ONATRA » en sigle.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, la
présente étude est articulée en quatre chapitres. Le
premier parle des généralités. Il définit les
concepts clés de notre étude et de manière
diversifiée la gestion des ressources humaines en soi.
Le second chapitre est basé essentiellement sur
l'Office National des Transports. Il ressort sa nature, ses missions, son
organisation et son fonctionnement.
Dans le troisième, nous analysons le
problème de recrutement et de promotion (avancement en grade) au sein de
l'ONATRA.
Enfin le quatrième chapitre est axé sur
l'apport managérial dans le recrutement et la promotion à
l'ONATRA.
---------------------------------
8) REZSOHAZY, Théorie et critique
des faits sociaux, Bruxelles,
Presse Universitaire du livre, 1971,
P.68
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce premier chapitre s'emploie
à circonscrire clairement le cadre conceptuel et théorique
relatif à cette étude portant sur la « Problématique
du recrutement et de promotion au sein d'une entreprise publique : cas de
l'Office National des Transports. »
Pour ce faire, il comporte deux
articulations principales :
· La première s'emploie à définir
les différents concepts rattachés au titre même de cette
étude, question de placer cette réflexion dans un cadre global
qui l'éclaire et lui donne une cohérence.
· Et enfin, sur ces entrefaites, la deuxième
section s'intéresse essentiellement à la gestion des ressources
humaines ainsi qu'à ses différentes implications.
SECTION 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.1. RESSOURCES HUMAINES
Les ressources
humaines représentent, pour une entité donnée, qu'il
s'agisse d'une entreprise, d'une organisation ou encore d'une unité de
production, de service et/ou de commercialisation ; l'ensemble des personnes
qui participent à l'accomplissement de sa mission.
D'une manière
générale, les facteurs de production sont constitués du
capital et de la main-d'oeuvre. Dans cette perspective, les ressources humaines
font référence à toutes les composantes de la main
d'oeuvre qu'il s'agisse des dirigeants ou encore des agents d'exécution.
Dans tous les cas, il s'agit des personnes qui, dans le cadre d'un contrat,
apportent leurs aptitudes physiques ou intellectuelles.
Les ressources humaines sont
généralement assimilées au personnel. Celui - ci
représentant « tous ceux qui sont engagés réellement
ou potentiellement dans les rapports de production des biens et des services,
c'est - à - dire qui participent à la production des biens et des
services.» (9)
Dans une entreprise, les ressources
humaines s'opposent aux ressources financières et aux ressources
matérielles ; les ressources financières étant l'ensemble
des moyens financiers dont dispose l'entreprise pour accomplir sa mission alors
que les ressources matérielles sont constituées de l'ensemble des
capitaux physiques qui entrent dans l'exercice de ses activités.
1.2. GESTION
A la notion de « ressource »,
qu'elle soit financière, humaine ou matérielle, est
généralement rattaché le concept de gestion. Celui - ci
est très riche et recouvre plusieurs aspects. Dans tous les cas, il se
ramène à l'idée d'utilisation rationnelle des moyens
disponibles.
Selon FAYOL, « la gestion englobe trois critères :
savoir prévoir, savoir organiser et savoir contrôler. »
(10)
Dans le même ordre d'idées, certains auteurs
comme GALY évoquent la notion de système à en voir
l'enchevêtrement d'étapes dans le processus de gestion des
ressources humaines. Il l'évoque donc en soulignant que la gestion des
ressources humaines est « un système de processus de
décisions qui finalisent, organisent et animent les actions collectives
des personnes ou des groupes de personnes réalisant des activités
qui leur sont assignées dans une organisation. » (11)
---------------------------------
9) REZSOHAZY, Op. Cit, p. 68
10) FAYOL,H, cité
par KIDINDA SHANDUNGO, Théories des
Organisations, Cours inédit,
G3, Facultés
des sciences économiques,
UNIKIN, 1994.
11) GALY, P, Gérer
l'Etat, Coll. L'Administration nouvelle, Paris,
Edition Berger LEVRAULT, 1977, p. 61.
En général, tout
système se caractérise par une organisation structurée,
qui dispose des moyens permettant d'atteindre certains objectifs en tenant
compte des contraintes.
Vue sous cet angle, la gestion s'applique à toutes
les organisations et à tous les types de ressources. Dans un cas comme
dans l'autre, il s'agit de se fixer des buts mesurables et de déterminer
des procédés les plus rationnels pour y parvenir ou des normes
préalablement définies. La clarté des objectifs ainsi que
des normes sont indispensables à toute activité de gestion.
La gestion impliquant
nécessairement la fixation des buts mesurables dont l'utilisation des
ressources, elle nécessite inévitablement l'emploi des
procédés pour y parvenir. Ces derniers peuvent être
perçus comme des manières particulières d'atteindre des
objectifs clairement et préalablement définis.
De nos jours, l'évolution
technologique offre aux gestionnaires une vaste panoplie de
procédés en vue d'optimiser les actes de gestion. C'est dans
cette perspective que s'inscrit l'informatisation de certains actes de gestion
et ce, dans tous les domaines.
Comme pour confirmer cet état des
choses, l'Académie Royale des Sciences d' Outre - Mer
révèle que « l'application de plus en
plus généralisée de l'organisation scientifique du
travail à la chaîne, des découvertes technologiques en
chimie et un des premiers pas en informatique ont permis une production de
masse d'articles standards, absorbée par une demande globale en
constante augmentation grâce à une extension des politiques de
hauts salaires. ». (12)
--------------------------------------
12) Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer, Impact
de
l'Informatique dans le tiers-monde, Bruxelles, 1990,
p.13
1.3. RECRUTEMENT
1.3.1. Notion
En matière de gestion des
ressources humaines, la fonction de recrutement se révèle
essentielle, car elle détermine toutes les autres étapes. Le
recrutement est perçue comme un processus qui consiste à choisir
entre divers candidats en vue d'occuper un poste de travail qu'on juge utile de
créer, de maintenir ou de transformer.
Un recrutement est dit parfait lorsque
les deux entités Entreprise et Candidat s'attirent naturellement, tout
en générant ensemble ce « plus », cet
élan qui dépasse la seule concordance du profil au poste. C'est
toute l'idée de l'adéquation naturelle entre la
personnalité du candidat et la culture et les valeurs profondes d'une
entreprise. Au final, cela prend une place tout aussi déterminante que
les seuls critères professionnels et rationnels liés à la
« feuille de route » du poste à pouvoir.
C'est fort de cela que MARTORY et
CROZET affirment que « la démarche de recrutement est un
élément essentiel de la politique des ressources humaines de
l'entreprise ; elle peut en effet influencer dans des directions totalement
contraires à l'état du potentiel humain d'une unité.
En réalité, le recrutement est une
démarche rationnelle visant à se procurer des nouvelles
unités de main d'oeuvre. Selon le code du travail, cette activité
peut être définie comme « toutes opérations
entreprirent dans le but de s'assurer et de procurer à autrui la main
d'oeuvre des personnes n'offrant pas spontanément leurs services
». (13)
---------------------------------
13) MARTORY, B &
CROZET, D, Gestion des ressources
humaines, Paris, Fernand
Nathan,
1984, p. 36.
1.3.2. Les étapes du
recrutement
Le recrutement étant une démarche
rationnelle, elle doit nécessairement suivre un certain nombre
d'étapes en vue d'être efficace. C'est pourquoi MARTORY et CROZET
considèrent que « une bonne étape de recrutement ne peut
s'opérer sans respecter une suite de 8 étapes » :
(14)
a. La définition du poste
Cette étape n'existe pas dans le cadre de postes
dits multiples, c'est - à - dire qui fonctionnent déjà
à l'identique dans l'unité : le poste est alors bien connu et
entre dans une structure établie ; les besoins sont cernés avec
précision. Elle se focalise sur trois axes principaux :
· La mission du poste : Il s'agit de situer le poste
dans la
réalisation des objectifs de l'entreprise.
· Les principales responsabilités : ici, on
décrit ce que le titulaire
aura à réaliser et la façon de le
réaliser.
· Le positionnement dans la structure : ici, on
repère les postes
grâce à un organigramme et à la
description du contrôle exercé
par le titulaire du poste sur ses subordonnés, de
ses marges de
manoeuvre et du niveau de ses responsabilités.
· Le positionnement dans la structure : Ici, on
repère les postes
grâce à un organigramme et à la
description du contrôle exercé
par le titulaire du poste sur ses subordonnés, de
ses marges de
manoeuvre et du niveau de ses responsabilités.
b. Définition du profil du
candidat
A cette étape, il s'agit de décrire le
candidat idéal. Les différents éléments du profil
sont alors classés en trois catégories suivantes :
· Indispensable : Un candidat qui ne présenterait
pas cette
caractéristique ne peut remplir le poste.
· Essentielle : Caractéristique que doit
posséder un candidat pour
assurer correctement la fonction.
· Souhaité : Caractéristique
désirée mais non nécessaire pour
remplir correctement la fonction.
---------------
14) MARTORY, B &
CROZET, op. cit., p. 50
c. Identification des sources de
recrutement
Les sources de recrutement qui s'offrent à
l'entreprise sont multiples et variées. Qui pour elle à opter
pour celles qui offrent le plus de garanties quant à la détection
des unités les plus performantes ou celles qui correspondent le mieux
aux besoins de l'entreprise.
D'une manière générale, une
entreprise peut recourir aux différentes voies suivantes (la liste n'est
pas exhaustive) : par connaissance, par affichage sur les lieux d'embauche, par
annonce, par appel aux organismes officiels, par la presse, par Internet ...
d. Mise en place des moyens de
recrutement
Les moyens de recrutement auxquels recoure une entreprise
peuvent être regroupés en deux grandes catégories :
· Soit l'entreprise peut opérer le recrutement en
faisant appel à ses propres services.
· Soit elle peut confier cette tâche à un
organisme extérieur tout en gardant un pouvoir d'appréciation sur
le travail réalisé par celui - ci.
e. Campagne de recrutement
La campagne de recrutement a pour objectif de susciter les
candidatures pour le ou les postes à pourvoir. L'élaboration
d'une campagne de recrutement peut s'apparenter à celle d'une campagne
de publicité :
· Identification des cibles ;
· Détermination de la durée et suivi de la
campagne ;
dans le langage le plus courant, ces organismes recrutant la
main d'oeuvre pour une autre entreprise sont nommés chasseurs des
têtes.
· Sélection des médias les mieux
adaptés ;
· Rédaction du (des) texte(s) de l'annonce (des
annonces).
f. La sélection des
candidatures
C'est la phase la plus délicate au cours de
laquelle la rigueur ne peut s'appuyer sur des méthodes scientifiques de
choix.
D'une manière générale, la
sélection consiste à ne retenir que les candidats qui
correspondent au profil préalablement défini quitte à s'en
assurer à travers des procédés objectifs.
Dans cet ordre d'idées, plusieurs
procédés s'offrent à l'entreprise; ils sont
généralement mis en oeuvre de façon graduée et
selon le paramètre propre à l'entreprise, il s'agit de :
· L'analyse graphologique;
· La mise en oeuvre des tests;
· La discussion de groupe;
· L'interview ou entrevue de recrutement;
· La méthode de simulation (assessment centre -
test in basket);
· La discussion d'embauche, phase ultime de la
sélection.
Centre d'aptitude ou cas pratique : exercice mettant le
candidat dans la situation du travail afin de mesurer ses capacités en
rapport avec son futur emploi. (Traduit par nous-mêmes).
g. Décision d'embauche
C'est l'ultime phase de la sélection. Elle
consiste, face à un nombre de candidats restant en lisse, à
choisir celui qui occupera effectivement le poste à pourvoir. La
décision d'embauche est généralement prise par les
supérieurs hiérarchiques contrôlant le poste à
pourvoir.
h. L'intégration du nouvel
arrivant
Il est généralement admis que la
réussite d'un candidat est fonction des circonstances qui ont
présidé à son intégration dans ses nouvelles
fonctions.
Cette étape est très délicate et
requiert une approche systématique qui consiste, après
l'accomplissement des formalités administratives d'embauche, de donner
au candidat retenu une information complète sur :
· L'organisation de l'entreprise et du service
concerné;
· Les contacts immédiats du poste : description de
fonction et
personnalité du titulaire;
· La rémunération et les programmes
sociaux;
· Les différentes procédures de
l'entreprise;
· Les contacts de l'environnement du poste : clients,
fournisseurs,
Administrations, etc ...;
· La familiarisation avec l'exercice du travail dans le
poste.
1.3.3. Sortes de recrutement
Dans une entreprise, il existe deux sortes du
recrutement : le recrutement interne et le recrutement externe.
1.3.3.1. Le recrutement interne
En parlant du recrutement interne, il s'agit de
sélectionner les agents existants déjà dans l'entreprise
en vue d'occuper un post vacant dans la même entreprise.
1.3.3.2. Le recrutement externe
Le recrutement externe est le fait d'attirer,
de sélectionner les personnes extérieures ou hors entreprise en
vue s'y prester.
Cela étant, voici dans les lignes qui
suivent la concept promotion.
1.4. PROMOTION (avancement en
grade)
1.4.1. Définition
En
gestion
des ressources humaines, le terme promotion désigne le fait
d'obtenir un nouveau poste, de nouvelles responsabilités. Le plus
souvent une promotion est accompagnée d'une augmentation de salaire ou
d'avantages divers.
La promotion interne est un facteur de motivation et de
dynamisation du personnel : elle vient récompenser la
qualité du travail fourni par un salarié en reconnaissant
celle-ci et en donnant au salarié en question la possibilité
d'accéder à un niveau supérieur répondant à
la fois à son souhait et à un besoin de la structure. (15)
1.4.2. Promotion dans
l'Administration
Dans l'administration, on appelle "promotion
interne" le fait pour un fonctionnaire d'accéder, grâce notamment
à son ancienneté et à ses compétences, à un
grade supérieur sans passer le concours normalement requis.
L'avancement de grade correspond à un changement de
grade à l'intérieur d'un cadre d'emplois. Il permet
d'accéder à un niveau de fonctions et d'emplois plus
élevés.
Il ne doit pas être confondu avec la
promotion interne qui constitue un mode de recrutement dans un autre cadre
d'emplois normalement accessible par concours. L'avancement de grade
a lieu d'un grade au grade immédiatement supérieur ; le «
saut de grade » est interdit, en dehors des cas prévus par les
statuts particuliers des cadres d'emplois; il est alors conditionné par
la réussite d'un examen professionnel. (16)
L'avancement de grade est un avantage facultatif
laissé à l'appréciation de l'autorité. Il reste une
faculté et non une obligation, même après réussite
d'un examen professionnel et même si des postes sont disponibles au
tableau des effectifs et permettent l'avancement de grade.
Il se traduit par :
· une augmentation de traitement;
· une amélioration des perspectives de
carrière : indice terminal
supérieur, possibilité d'accéder
à un grade ou à un cadre
d'emplois encore plus élevé.
----------------------------------
15)
http://wikipedia.org/wiki/gestion
des ressources humaines
16) IBULA MWANA KATANGA, La consolidation
du Management
public au
Zaire, Kinshasa,
P.U.Z.,
1987.P.36
L'avancement de grade doit être
prononcé en vue de pourvoir à un emploi vacant et de permettre
à son bénéficiaire d'en exercer les fonctions, sans quoi
il s'agit d'une "nomination pour ordre", qui est illégale. (17)
1.5. ENTREPRISE
1.5.1. Définitions
Au sens large, le terme entreprise
s'utilise pour des projets uniques mais d'apparence risquée ou difficile
(par ex : un grand * voyage, une recherche scientifique...) car il y a un
effort entrepris.
Étymologiquement, le terme
dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430 - 1440
avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il
prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi,
oser un objectif. (18)
Dans un sens économique, une
entreprise est une structure économique et sociale comprenant une ou
plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour
fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement
concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole). (19)
L'entreprise individuelle ou en nom
propre est exploitée par une personne physique seule, une entreprise
individuelle n'a pas de personnalité ni de patrimoine distinct de ceux
de la personne physique qui l'exploite.
-------------------------------
17) SERGE A.VIEUX, Le statut de la fonction
publique, décret-loi
du 20 Mars 1965, O.N.R.D., 1er janvier
1970,P.519
18) VERIN, H,
Entrepreneurs, entreprises. Histoire d'une idée,
PUF, Paris, 1982, p 12
19) EPEE, G, Théories
des organisations, UNIKIS, 1988,
Cours inédit
Une entreprise est initiée et
dirigée - au moins à ses débuts - par un entrepreneur.
Elle se différencie du simple projet dont l'organisation est
destinée à se dissoudre à son terme.
L'entreprise est plutôt conçue dans la
durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui
implique une pérennité des structures (ex : machines, ressources
humaines, actionnaires...).
Pour exister dans un environnement
concurrentiel, une entreprise doit satisfaire ses clients et
générer un profit (ou bénéfice),
c'est-à-dire réaliser un chiffre d'affaires supérieur
à la somme de ses coûts (salaires et charges, achats, frais de
fonctionnement, amortissements des investissements, impôts et taxes,
etc.)
Les entreprises doivent par
conséquent assumer la gestion de quatre types d'activités
interdépendantes :
· la gestion d'une production, matérielle ou
immatérielle,
· la gestion d'une main d'oeuvre,
· la gestion de relations avec un marché,
· la gestion de problèmes de financement.
1.5.2. Entreprise publique et Administration
publique
Pour notre part, nous notons que le
caractère public d'une entreprise découle de la
responsabilité, de sa gestion et de son contrôle, détenus
entièrement par les pouvoirs publics. Ainsi, l'entreprise publique est
celle dont le capital appartient entièrement à l'État.
Il convient aussi de noter la différence
entre l'entreprise publique et l'Administration publique. Contrairement
à l'Administration publique qui dépend des politiques
émises par les responsables politiques, l'entreprise publique jouit
d'une personnalité juridique distincte et d'une autonomie de gestion.
Dans ce sens, elle peut mettre en place sa propre politique de gestion, qui est
néanmoins soumise à l'approbation de l'autorité politique
(par exemple les ministres de tutelle). Cette remarque permet de noter deux
principes organisationnels aux exigences contradictoires pour les entreprises
publiques.
D'une part, les entreprises publiques doivent satisfaire
à l'exigence de l'autonomie de gestion et d'autre part, elles doivent
satisfaire l'exigence d'être sous le contrôle des autorités
de tutelle des unités publiques. Ces deux principes d'autonomie et de
contrôle poussent parfois à une certaine confusion entre la
fonction de gestion et la fonction de contrôle.
D'une part, les entreprises publiques
dépendent de l'État sur le plan organique, dans la
désignation des organes dirigeants. D'autre part, l'exercice de
contrôle de l'État sur les entreprises publiques peut conduire
à des interventions directes des autorités de tutelle, qui
réduisent ainsi la marge de manoeuvre des dirigeants de l'entreprise. En
République Démocratique du Congo, les textes réglementant
l'organisation des entreprises publiques reconnaissent l'autonomie de gestion
de ces entreprises et fixent aussi les règles relatives à
l'exercice de la tutelle par les acteurs du gouvernement, notamment le
ministère de tutelle. La tutelle est exercée par voie
d'autorisation, d'approbation ou d'opposition à l'égard des
décisions du conseil d'administration ou du comité de gestion, et
ce dans un délai bien
défini (soit cinq jours après réception
de la décision par le ministre de tutelle. Celui-ci en informe le
président du conseil d'administration, le président du
comité de gestion et le président de la République. Si ce
dernier n'a pas confirmé l'opposition dans un délai de quinze
jours à dater de la notification, la décision frappée
d'opposition devient exécutoire).
L'entrepreneur est avant tout un individu qui
anticipe un besoin, assemble et organise les outils et les compétences
nécessaires pour satisfaire ce besoin. Ce faisant, il prend le risque
que ce besoin ne se matérialise pas ou que les moyens qu'il a mis en
place pour le satisfaire se révèlent inadéquats.
Historiquement, l'entrepreneur est un
intermédiaire, un courtier en travail : on lui passe des commandes
fermes de biens ou de services, il recherche les ouvriers qui vont produire
chacun une partie de cette commande et il s'assure de la bonne livraison. Ceci
dans un contexte où la division du travail est trop peu marquée,
où les ouvriers travaillent à domicile, et disposent de leurs
outils et même de leurs machines (métier à tisser par
exemple).
Un entrepreneur est surtout un "homme
orchestre", capable d'optimiser les besoins en capitaux et les ressources
humaines pour mener une activité licite et profitable. Pour ce faire,
ses connaissances juridiques deviennent de plus en plus nécessaires car
l'organisation et l'accès au marché le requièrent. Par
ailleurs, l'entrepreneur peut, lorsque son profil est plutôt celui d'un
créateur, laisser par la suite la fonction de chef d'entreprise à
un gestionnaire rémunéré.
On retrouve encore aujourd'hui ce type
d'organisation, par exemple, dans l'industrie du transport, les services
(ingénierie...) où à côté de grands groupes,
des indépendants sont propriétaires de leur outil de travail
(camion, péniche ou barges) et trouvent leurs donneurs d'ordres par
l'intermédiaire de courtiers.
Avec la révolution industrielle, les
entrepreneurs changent, ils s'équipent de machines et conservent les
mêmes ouvriers longtemps, ce qui donne naissance aux entreprises au sens
traditionnel. Dans l'économie moderne, où les services ont pris
le pas sur l'industrie, la notion d'employé a pris elle aussi le pas sur
celle d'ouvrier. (20)
Une entreprise repose sur un certain nombre
de fonctions vitales qui assurent son fonctionnement.
Généralement, les entreprises
instaurent une hiérarchie parmi leurs employés : ceux qui sont
situés à un échelon inférieur (ex:
équipiers, collaborateurs, employés...) obéissent à
ceux situés à un échelon supérieur (managers,
cadres, chefs de projet...).
-------------------------------
(20) NSAMAN-O-LUTU,O.,
Théorie générale de Management,
G2,SPA/FSSAP,
UNIKIN,2005-2006,
Cours
Inédit
1.5.3. Typologie et classification
(21)
Les entreprises peuvent être classées
selon plusieurs critères :
1.5.3.1 Classification par
activité
· Entreprise individuelle : une seule personne,
propriétaire de
l'entreprise.
· Entreprise artisanale : Elle n'emploie pas plus de dix
salariés.
· Entreprise commerciale : Elle achète des biens
qu'elle revend
sans transformation.
· Entreprise industrielle : Elle transforme les
matières premières
et vend des produits finis (ou semi-finis), elle appartient
au
secteur secondaire, celui de la transformation.
· Société de services : Elle vend ou revend
des services
· Entreprise agricole : Elle transforme les
matières premières en
produits agricoles et vend ses productions
(élevage)
· Secteur primaire (agriculture, sylviculture,
pêche, parfois
mines),
· Secteur secondaire (industrie, bâtiment et
travaux publics),
· Secteur tertiaire (services),
1.5.3.2 Classification par secteur
économique (déterminé par
leur activité
principale)
Par delà cette classification classique,
des auteurs distinguent un secteur quaternaire (recherche,
développement et information).
-------------------------------
(21) TOENGHAO, F, Grands
Services Publiques, cours inédit,
G3 SPA,FAC.SSAP, UPN, Kinshasa,
2005-2006
1.5.3.3. Classification par taille et impact
économique (22)
Selon la définition de la Commission
européenne dans sa recommandation du 6 mai 2003, on distingue :
- Micro - entreprise ou très petite entreprise
(TPE) :
moins de 10 salariés avec soit un chiffre
d'affaires inférieur à 2
millions d'euros par an ;
- Petite entreprise (PE) entre 10 salariés et 49
salariés avec soit
un chiffre d'affaires inférieur à 10
millions d'euros par an;
- Moyenne entreprise (ME) entre 50 salariés et 249
salariés avec
soit un chiffre d'affaires inférieur à 50
millions d'euros par
an;
- Grande entreprise entre 250 salariés et plus ou
à la fois un
chiffre d'affaires supérieur ou égal
à 50 millions d'euros par
an.
1.5.3.4 Classification par branche et secteur
d'activité
· Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la
même activité
principale.
· La branche : Ensemble d'unités de production
fournissant un
même produit ou service.
1.5.3.5. Classification par statut
juridique
· Les entreprises capitalistes,
· Les entreprises publiques, gérées par
l'État,
· Les sociétés coopératives, dans
lesquelles les associés dirigent (salariés, consommateurs,
habitants, bénéficiaires du
service...)
· Les associations à but non lucratif,
entreprises privées dont les
bénéfices doivent être
intégralement réinvestis,
· Les mutuelles
---------------------------------
(22) Express Economique, Edition Mensuelle, Perspective de
demain, 2007
1.5.3.6. Autre classification
transversale
Une autre forme de classement distingue trois
grands types d'entreprises existant dans tous les pays :
· les entreprises privées à but lucratif
,
· les entreprises privées à but non
lucratif (relevant de l'économie
sociale),
· les entreprises publiques
Le fait d'entreprendre est - dans tous les
pays - encadré par une règlementation. La plupart des entreprises
fonctionnent donc dans un cadre prédéterminé par la loi :
le droit des sociétés.
> L'entreprise individuelle
Dans le contexte d'une économie capitaliste, il est
possible d'avoir une entreprise à titre personnel : il s'agit alors
d'une entreprise individuelle, c'est à dire que l'entrepreneur exerce
directement et en son propre nom l'activité économique. La
distinction entre entreprise et établissement est importante : un
établissement est une unité de production qui dépend d'une
entreprise.
Cela n'exclut pas l'existence d'un nom commercial mais, d'un
point de vue juridique, seule la personne physique qu'est l'entrepreneur
s'engage (signature des contrats, naissance des droits et obligations
découlant de l'activité directement dans le patrimoine de
l'individu).
L'exercice d'une activité sous forme d'entreprise
individuelle concerne en général les micro-entreprises. Par
exemple, en France, 96.6 % des 3 millions d'entreprises que comprend le pays
sont des Très Petites Entreprises de 0 à 3 collaborateurs.
> Les entreprises personnes morales
Il est aussi possible de constituer une personne morale sous
forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants
à son capital et est apte à faire des actes de gestion. Les
diverses formes de sociétés varient selon les pays.
Il convient alors de distinguer la propriété
effective de l'entreprise et le pouvoir d'accomplir des actes de gestions au
nom de la société. Selon la forme sociale le responsable de la
marche
courante de l'entreprise sera appelé un gérant,
Président-directeur général ou Directeur
Général. Le titulaire de cette fonction peut être
détenteur de parts sociales ou d'actions ou être
commandité.
Le droit des sociétés congolais distingue
notamment les statuts de société anonyme (SA),
société à responsabilité limitée (SARL),
société par actions simplifiée (SAS),
société civile (SC) et société en nom collectif
(SNC).
Le fait qu'une entreprise utilise une
forme de société par actions n'implique pas nécessairement
que ces titres soient cotées en bourse (ou même qu'elle soit
considérée comme faisant appel public à l'épargne).
Si c'est le cas, des achats en bourse
ou des offres publiques peuvent faire changer la majorité de
contrôle de l'entreprise, et aboutir aussi au changement de sa
direction.
Une entreprise doit être managée dans sa
globalité.
Il convient donc d'appliquer l'ensemble
des méthodes de Management dédiées aux diverses
composantes de l'entreprise :
· Les ressources humaines
· Les finances
· Les services comptables
· les services commerciaux
· Les services techniques, etc...
> Les outils informatiques de gestion d'une
entreprise
Il existe deux types d'outils pour la gestion des entreprises
:
1) Des outils
généralistes, telles que les suites bureautiques qui
permettent de produire des documents, des tables, des présentations
commerciales;
2) Des outils de gestion
Ces derniers permettent de gérer chacune des
composantes de l'entreprise. Aujourd'hui, la plupart d'entre elles optent pour
un Progiciel de gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de
permettre un Management global de l'entreprise.
En termes concis, traditionnellement,
on distingue l'entreprise privée de l'entreprise publique par le
critère de la détention de capital. L'entreprise publique a pour
seul actionnaire l'État alors que le capital de l'entreprise
privée provient de différents actionnaires privés.
L'entreprise parapublique dite aussi entreprise d'économie mixte est une
société de capitaux privés et publics.
SECTION 2. : GESTION DES RESSOURCHES HUMAINES
Selon Wikipédia, « la
gestion des ressources humaines est un ensemble de fonctions et de pratiques
ayant pour objectif de mobiliser et développer les ressources du
personnel pour une plus grande efficacité et efficience, en soutien de
la stratégie d'une organisation (association, entreprise, administration
publique, etc.) ». (23)
Pour Dimitri WEISS et Pierre MORIN, la
gestion des ressources humaines est tout simplement « l'organisation et la
coordination du personnel d'une entreprise ». (24)
D'après plusieurs études, la gestion des
ressources humaines peut être catégorisée en plusieurs
domaines :
2.1. LA GESTION DU PERSONNEL (25)
C'est sous cet aspect que la fonction commence
à exister et à être perçue dans l'entreprise :
· L'enregistrement, le suivi et le contrôle des
données individuelles, et collectives du personnel de l'entreprise ;
· L'application des dispositions légales et
réglementaires dans l'entreprise ;
· La préparation des commissions et des
réunions ; le maintien de l'ordre et du contrôle et les travaux de
pointage.
-----------------------------
23)
http://fr.wikipedia.org/wiki/gestion
des ressources
humaines
24) WEISS, D. &
MORIN, P, Pratique de la fonction
personnel : le
management des
ressources
humaines,
Paris, les éditions
organisation,
1982, p. 193
(25) Agence Nationale du Développement des
Carrières du
Personnel cité par :
www.wikipedia.org
2.2. LA GESTION AU SENS LARGE
Cette expression recouvre trois domaines :
· L'acquisition des Ressources Humaines : par la gestion
de l'emploi, programme de recrutement, plans de carrière, mutations et
promotion, analyse des postes et évaluation des personnes.
· La gestion des rémunérations : par
l'analyse et l'évolution des postes, grille de salaires, politique de
rémunération, intéressement et participation.
· La gestion de la formation : par la détection
des besoins, l'élaboration des plans de formation, la mise en oeuvre des
actions de formation et l'évaluation des résultats.
2.3. LA COMMUNICATION, L'INFORMATION ET
LES
CONDITIONS DE TRAVAIL
La communication et l'information : les tâches
de la Direction des Ressources Humaines en cette matière sont :
· La définition des publications publiques et la
conception des messages;
· La gestion des moyens de communication : journal
d'entreprise, affichage, audio-visuel, réunions systématiques.
Elle nécessite la mobilisation de connaissances variées :
sciences humaines, économie, comptabilité, droit...
L'amélioration des conditions du travail. En cette
matière les principaux thèmes sont :
· L'hygiène et la sécurité;
· L'aménagement du temps de travail;
· La gestion des activités sociales.
2.4. ROLES DES RESSOURCES HUMAINES DANS
L'ADMINISTRATION GENERALE
Au niveau de l'Administration générale,
on cherche à optimiser l'apport des ressources humaines à partir
des éléments par lesquels on agit habituellement sur celles-ci :
compétence, motivation, information, organisation, gestion des groupes.
On agit sur ces éléments :
· Par le recrutement : en évaluant les
compétences et la motivation, on s'assure d'avoir un personnel
adéquat en nombre et en qualification ;
· Par la formation et le coaching, on améliore le
niveau de compétence des collaborateurs mais aussi leur motivation (une
formation peut constituer une récompense et, il est souvent plus
motivant d'effectuer un travail que l'on sait faire) ;
· Par la motivation positive (récompense :
félicitation, prime, promotion, formation...) et négative
(sanction : réprimandes, réduction ou suppression d'une prime,
rétrogradation, voire licenciement). Ces incitations visent à
faire comprendre au collaborateur que son intérêt est d'effecteur
son travail du mieux possible.
La motivation positive et la motivation
négative ont chacune leur efficacité. La sanction peut être
démotivante pour l'intéressé. Mais, il faut relativiser
cette crainte, car elle fait appel au principe de responsabilité et
d'exemplarité. L'absence de sanction peut aussi être
démotivante du fait qu'elle crée un déséquilibre
entre celui qui se dévoue et celui qui ne fait rien.
Le souci d'équité doit
guider l'Administrateur des Ressources Humaines. De ce fait, la gestion des
ressources humaines doit intégrer aussi dans sa pratique administrative
la notion de groupe et d'équipe par :
· La communication et la transparence ;
· La planification et le contrôle ;
· L'administration fiable du personnel ;
· L'intégration du personnel.
2.5. RESSOURCES HUMAINES ET
MANAGEMENT
Rappelons brièvement la notion
de gestion des ressources humaines. La Gestion des Ressources Humaines est une
notion qui se confond et se substitue à plusieurs autres notions :
management humain, management des ressources humaines, gestion sociale, gestion
du personnel.
Nizet et Pichault (26) constatent que de nombreux auteurs,
à travers la littérature, font l'impasse sur la définition
de cette notion (Heisler et al, 1998 ; De Cenzo et Robbins, 1993 ; Gosselin et
al, 1992 ; etc., cités par Nizet et Pichault, 2000) (27) . Ils traitent
de la Gestion des Ressources Humaines sans préciser le sens qu'ils
accordent à cette notion. D'autres encore, cette fois-ci plus nombreux,
donnent au terme une signification très large. La Gestion des Ressources
Humaines concerne (ou traite de) :
« l'humain et le social »
« les structures et les hommes »
« la régulation du travail dans l'organisation
»
« la gestion du travail et de l'emploi »
« le management des hommes dans l'organisation »
(Hunt, 1992 : IX).
Pour notre part, nous
définissons la Gestion des Ressources Humaines comme un champ d'analyse
consacré à l'étude de l'homme et de ses conditions de
travail dans l'organisation. La gestion des ressources humaines couvre de
nombreux domaines intervenant à tous les stades de la vie du travailleur
dans l'entreprise : le recrutement, la formation, la promotion, la gestion des
carrières, l'évaluation des performances, la gestion des
conflits, la motivation et l'implication du personnel, les conditions de
travail, etc. Elle englobe ainsi les aspects de l'administration du personnel
et ceux de la gestion proprement dite des hommes, considérés
comme des ressources au même titre que les ressources financières
(le capital) ou les ressources matérielles (la production), etc.
La politique de la Gestion des
Ressources Humaines est ainsi définie comme l'ensemble des directives
ou des règles qui orientent la manière dont les ressources
humaines doivent être gérées dans l'entreprise en vue
d'atteindre des objectifs spécifiques.
--------------
26)
www.wikipedia.org , Gestion
des Ressources Humaines
27)
www.wikipedia.org, idem
CHAPITRE II : CONSIDERATIONS GENERALES SUR
L'ONATRA
SECTION 1 : HISTORIQUE
L'Office National des Transports,
« ONATRA » en sigle, est une Entreprise Publique à
caractère commercial et industriel, dotée d'une
personnalité juridique et placée sous la tutelle mixte de
Ministère de Transports et Communication et de Ministère du
Portefeuille.
Elle a pour mission d'assurer les
transports fluviaux et ferroviaires de biens et de personnes, la manutention
portuaire ainsi que la construction et la réparation des unités
navales. Son siège social est situé sur le Boulevard du 30 Juin
n° 177 dans la commune de la GOMBE, en face de l'immeuble de la
Gécamines et non loin de la gare centrale de Kinshasa, ville de Kinshasa
en République Démocratique du Congo.
L'Office National des Transports
« ONATRA » fut créé à l'époque
coloniale en 1935 par les colonisateurs Belges. A cette époque, pour
assurer la subsistance du Congo - Belge, il s'avérait nécessaire
de doter le pays des moyens de communication pour promouvoir sa
postérité.
L'ONATRA dénommé
à cette époque « OTRACO » fut alors
créé dans l'optique du redressement économique et
financier du pays. L'OTRACO devait éviter à l'Etat de prendre en
charge directement ou indirectement des déficits trop importants des
transporteurs publics constitués en société
privée.
Ce deuxième motif amena la
colonie à prendre successivement en charge la concession du port de Boma
et le chemin de fer de Mayombe (le 17 Juillet 1935), le transport Matadi-
Kinshasa (le 1er Juillet 1936), les transports fluviaux sur les biefs Kinshasa
- (Kisangani et Kinshasa - Ilebo (le 1er Septembre 1936), le port de Matadi (le
15 Octobre 1937), le port public de Kinshasa (le 1er juillet 1946), la
région ferroviaire du Kivu (le 24 Juillet 1946), l'exploitation du port
bief maritime et du port de Banana (le 11 Janvier 1966) et enfin le port de
Citas (le 02 Juin 1956), en vue de placer dans les mains d'un même
organisme l'exploitation pour le compte de la colonie, suivie
de tous les transports publics dans le Bas - Congo et Moyen-Congo, parce que la
colonie, tout en gardant le contrôle, n'envisageait pas d'assainir
elle-même l'exploitation.
SECTION 2 : CADRE JURIDIQUE
En vertu des pouvoirs qui lui avait
été conférés par les arrêtés royaux
belges d'Avril et du 07 Juillet 1935 et ceux du 13 Mai et du 31 Juillet 1936,
l'ONATRA avait pour objectif l'exploitation de tous les services commerciaux et
accessoires qui lui étaient conférés par l'Etat, sa
mission principale consistait, en effet, à réaliser une
coordination efficace des moyens de transport entre la cuvette du Congo et le
port maritime d'atlantique.
L'après guerre (1946-1948) connut
un essor économique considérable qui occasionna un gonflement du
courant de transport. Mais l'équipement de transport ne
r »pondit plus à cette demande, un plan de
rééquipement et de modernisation à outrance fut
élaboré et réalisé en 1949 et 1954.
Sous le vent de la politique du recours
à l'authenticité, l' OTRACO devint en 1971, `' Office
National des Transports `'.
SECTION 3 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
(28)
2.3.1. Objectifs sociaux
L'Office National des Transports (ONATRA),
établissement public à caractère industriel et commercial,
doté de la personnalité juridique, est placé sous la
tutelle des ministères des transports et communications ainsi que celui
du portefeuille.
Les principaux objectifs visés dans cette Entreprise
sont les suivants :
- exploiter, selon les méthodes industrielles et
commerciales, les services de transport par eau, par chemin de fer et par
route, et
les activités accessoires ou connexes qui lui sont
confiées par l'Etat;
----------------------------------------
28) Revue ONATRA message, édition mensuelle novembre
2007
- gérer les chantiers navals de N'dolo, de Boma et
Boyera et d'autres chantiers qui lui seraient confiés;
- percevoir à son profit les taxes instituées
par l'Etat pour l'utilisation des ports maritimes et fluviaux dont il assure
l'exploitation;
- effectuer également toutes les opérations se
rattachant directement ou indirectement à cet objet.
2.3.2. Organisation structurelle
Le Conseil d'administration.
Le Comité de gestion.
Le Direction générale.
Les Départements.
Au regard de la mission confiée à
l'Office National des Transports, conformément au décret n°
0051 du 07 Novembre 1995, celui-ci comprend dix unités
Départementales supervisées par la Direction
Générale :
1. Le Département des Ports
Maritimes.
Il assure la manutention dans les ports de Matadi, Boma et
Banana ainsi que la navigation sur le Bas - Fleuve.
2. Le Département des Chemins de
Fer.
Il exploite la ligne ferroviaire Kinshasa - Matadi et le
transport urbain dans la ville de Kinshasa.
3. Le Département des Ports et Transports
fluviaux.
Les réseaux des voies fluviales de la République
Démocratique du Congo comportent 12.764 Km des voies navigables entre le
fleuve Congo, la rivière Kasaï et les principaux affluents.
Le réseau fluvial exploité par l' ONATRA repose
sur le trafic local et les manutentions de la cargaison dans les
différents ports de l'intérieur.
4. Le Département des Chantiers
Navals.
Ce département s'occupe de l'exploitation des chantiers
navals de Kinshasa Ndolo, de Boma et de Mbandaka/Boyera qui ont comme mission
d'entretenir les unités fluviales, les carénages, la
réparation des bateaux et navires ainsi que les fabrications des
unités neuves.
5. Le Département des Ports de
Kinshasa.
Il assure la manutention au port fluvial de Kinshasa.
6. Le Département des Ressources
Humaines.
En plus de la qualité du matériel
d'exploitation, la meilleure utilisation des agents dans une entreprise permet
à cette dernière d'en tirer profit de leur formation, c'est la
raison d'être du Département des Ressources Humaines.
Pour cela, des nombreuses écoles
professionnelles forment et perfectionnent le personnel de l'Office National
des Transports, en plus des stages effectués à
l'étranger.
7. Le Département des Services
Généraux.
C'est le département du social. Il s'occupe du
logement des agents et cadres de l'Office, du Génie Civil, de
l'imprimerie, des hôpitaux, de la Régie des Travaux, de
l'exploitation agricole et forestière.
8. Le Département Financier.
Il tient la comptabilité de l'Office, gère les
fonds propres de l'Office et les prêts extérieurs consentis
à l' ONATRA, de même qu'il élabore les budgets et prix de
revient des prestations. Chacun des départements opérationnels
dispose d'un Directeur Administratif et Financier mais le responsable du
département financier, en tant que financier de la maison, gère
toutes les finances de l' ONATRA.
9. Le Département de l'Organisation et Etudes
Générales.
Ce département s'occupe de toutes les études et
processus du développement de toutes les entités existantes.
Il assure le suivi du trafic, de même qu'il gère
l'outil informatique de l'Office.
10. Le Département de Contrôle
Général.
Il a comme missions la redynamisation de la fonction
contrôle afin d'assurer « la maîtrise totale des
paramètres de gestion ».
2.3.3 ORGANIGRAMME DE
L'ONATRA
2.3.4. Apport dans l'économie
nationale
L'ONATRA joue un rôle très important
dans l'économie Congolaise par la configuration géophysique de
ses différents réseaux, qui s'étendent de l'embouchure du
fleuve Congo jusqu'à l'intérieur du Territoire National. Il est
aussi un pont entre notre pays et certains pays voisins.
Nous citerons à titre illustratif :
- l'approvisionnement de centres urbains par la descente de
ses
unités fluviales et ferroviaires;
- l'intégration socio-économique par le
désenclavement du
territoire et le développement du milieu rural;
- le soutien de l'industrie par la mobilité des
ressources;
- l'appui à la reconstruction nationale.
2.3.5. Les activités de l'
ONATRA
Le géant des Transports
« ONATRA » est une entreprise multi - sectorielle qui est
constituée en une chaîne de services multimodaux. Ainsi, celle-ci
est composée d'une gamme de services et de produits que l'ONATRA offre
à tous ses usagers, notamment :
- le Transport ferroviaire;
- le Transport fluvial;
- la Manutention et l'entreposage des marchandises aux
ports;
- la construction, le carénage et la réparation
des unités flottantes;
- la production de gaz industriels (acétylène
et oxygène);
- le génie civil, la décoration
intérieure et les travaux d'imprimerie.
Pour ce faire, il met à la disposition de sa
clientèle son expérience et sa compétence dans tous ces
domaines pour son entière satisfaction.
CHAPITRE III : LA POLITIQUE DE RECRUTEMENT ET
DE PROMOTION DU PERSONNEL
A
L'ONATRA
Selon la convention collective
de l' ONATRA, titre III ; régie par les disposition du chapitre IV
du titre XVI du code du travail annexé à l'ordonnance - loi
n°67/310 du 09 août 1967 par celles de la convention collective
interprofessionnelle nationale du travail telle que révisée
à ce jour, le recrutement du personnel dans une entreprise, s'effectue
généralement sur base des présomptions, sur les
connaissances acquises, sur l'expertise et sur la capacité d'apprendre
et d'exercer un métier ou une fonction quelconque.
SECTION 1 : LE RECRUTEMENT
3.1.1.
Considérations Générales
Le
recrutement à l'ONATRA consiste à une sélection des
candidats pour faire face aux besoins présents et futurs en personnel.
Il permet à l'ONATRA de remplacer les départs en retraite, d'y
apporter un sang neuf lorsque l'âge moyen de la main d'oeuvre augmente et
de compenser régulièrement les efforts de la mobilité du
facteur humain. Le recrutement implique donc une décision et un choix
fait consciemment parmi un certain nombre de possibilités pour atteindre
un but.
Les conditions générales
d'embauche sont définies par l'article 19 des statuts cités
ci-dessus. Au terme de cette disposition, en cas de vacance de l'emploi
l'ONATRA accorde priorité, à niveau égal d'études,
de qualification et d'expérience professionnelle et pour autant que
les candidats répondent aux critères d'engagement en vigueur
dans l'entreprise, la priorité à l'engagement est accordée
aux candidats nationaux, conformément à l'ordonnance loi n°
075/304 du 26 novembre 1967. (29)
-----------------------------------------------
(29) Convention Collective de l'ONATRA juin 2004 à nos
jours,
Titre III
3.1.2. Démarches
préalables
Certaines obligations et
démarches s'imposent avant d'effectuer la gestion du personnel.
· La définition des publications publiques et la
conception des messages ;
· La gestion des moyens de communication : journal
d'entreprise, affichage,
3.1.2.1 Démarches Administratives
En vertu de l'article 1er de
l'arrêté n° 69/0023 du 10 août 1969 fixant les
modalités de déclaration d'ouverture et de fermeture
d'établissement, toute entreprise qui se propose d'occuper les
travailleurs doit se déclarer à l'Inspection de Travail et au
Service National de l'Emploi dans les formes et conditions
déterminées par l'arrêté susmentionné.
Cette déclaration est
obligatoire même pour les entreprises ouvertes avant la date du 10
août 1969, c'est pourquoi le Responsable du Personnel doit
préalablement à toute obligation d'assurer que l'entreprise a
été déclarée conformément à
l'arrêté précité.
3.1.2.2 Démarches Techniques
L'objectif de toute entreprise est de
produire des biens et/ou des services répondant à la demande
sociale et ce en combinant le capital, les matières premières et
le travail. Ce dernier facteur est le moteur de deux autres et doit
mériter une attention particulière.
C'est pourquoi, il faut
déterminer la quantité et la qualité des travailleurs
nécessaires pour atteindre les objectifs de l'entreprise.
Pour ce faire, l'entreprise doit :
définir clairement les objectifs à atteindre
(qualité - quantité - temps) décrire les fonctions
essentielles à exercer (structures) décrire pour chaque fonction
et à chaque stade :
* les taches à exécuter
* les relations horizontales, ou verticales
* les résultats à atteindre
3.1.2.3. Marché d'emploi
Il existe toujours les offres et des
demandes d'emplois qui traînent quelque part sans se rencontrer. L'Etat
a la responsabilité de détecter les offres et les demandes
d'emplois et de prendre toutes les mesures adéquates pour les
satisfaire. C'est-à-dire organiser le marché d'emploi.
C'est la raison de la création
par l'Etat Congolais de Service National de l'Emploi (SENEM) ayant pour mission
essentielle l'organisation du marché de l'emploi (art. 170 du code du
travail). (30)
a. Les offres et les demandes d'emplois proviennent des
entreprises et des chômeurs.
b. Elles se rencontrent dans le marché de l'emploi.
Apres confrontation et négociation qui devaient normalement s'effectuer
au niveau de SENEM, quelques offres et demandes sont satisfaites.
c. Les offres et les demandes non satisfaites rentrent dans
le circuit.
d. La rupture des contrats de travail crée de
nouvelles offres et demandes d'emplois qui rentrent dans le circuit.
L'entreprise doit adresser ses offres
d'emplois au SENEM conformément aux dispositions de l'AD n° 71/0051 du
20 avril 1971 relatif au placement des travailleurs. (31)
Malgré cette obligation, beaucoup d'entreprise
cherchent des candidats soit par la presse, soit par les relations
interprofessionnelles, soit par des panneaux exposés devant les lieux de
travail ou suite aux demandes spontanées.
30) Décret - loi n° 081 du 02 juillet 2002
portant création
de SENEM
31) Note de service n° PDG/EB/13048/88- NM. SENEM du 20
Décembre 2002
3.1.3. Les étapes du
recrutement à l' ONATRA
A l'ONATRA, il n'y a qu'un seul service
qui est chargé des recrutements, c'est le Service des Ressources
Humaines. Puisque le recrutement ne peut se faire au hasard, les Ressources
Humaines centralisent tous les besoins des Services en formation, recyclage ou
recrutement. Apres avoir étudié l'opportunité de ces
besoins avec les différents services, le service des Ressources Humaines
analyse la faisabilité fonctionnelle et financière du
recrutement.
Un recrutement passe nécessairement par les
étapes suivantes :
a) Analyse des postes.
L'analyse porte sur :
· Le but : à quoi va servir le poste,
quelles sont ses relations avec les autres postes;
· Les taches : quelles sont les attributions
dévolues à ce poste;
· Machines ou outils de travail;
· Conditions de travail (salaire...).
C'est à ce niveau qu'on détermine la
dénomination du poste, la position dans l'organigramme, du lieu de
travail etc....
A l'ONATRA, il est inutile de
s'attarder à cette phase parce que l'analyse des postes avait
été déjà faite ; à moins qu'il faille y
apporter des modifications.
b) Définition du profil.
En ce qui concerne la définition du profil, l'
ONATRA respecte aussi les trois grandes caractéristiques à
savoir :
· Caractéristiques indispensables : il s'agit
de celles sans lesquelles l'individu ne peut occuper le poste. Exemple :
le niveau d'étude, nationalité, âge...
· Caractéristiques essentielles : se rapporte
plus au domaine de formation. Exemple : besoin d'un grutier.
· Caractéristiques souhaitées : ne
constitue pas une exigence mais rend aisée l'accomplissement de la
tache. Exemple : connaissance d'une langue, préférence
à un sexe.
Généralement, sauf
modification a apporter, le profil de chaque poste est déjà
déterminé à l'ONATRA, il suffit de se
référer à la documentation existante, à moins qu'il
s'agisse d'un nouveau poste à créer.
La Convention Collective de l'ONATRA, en ses articles 11 et
12, fixe comme suit les critères d'embauche.
Les conditions d'engagement
Les conditions d'engagement au sein de l'ONATRA sont
définies dans l'article 11 de la Convention
Collective qui stipule ceci :
1. Tout candidat à l'engagement doit satisfaire aux
conditions d'admission suivantes :
a) Jouir de ses droits civiques ;
b) Etre de bonne moralité ;
c) Etre âgé minimum de 16 ans accomplis et ne
pas dépassé l'âge de 45 ans à la date d'admission
sauf dérogation éventuelle de la Direction
Générale ;
d) Etre physiquement apte à l'emploi
postulé ;
e) Etre porteur d'un diplôme agrée par l'Etat,
d'un certificat ou d'un brevet requis pour l'exercice de l'emploi et avoir
réussi à l'épreuve d'admission ;
f) Etre classé en ordre utile aux épreuves
d'engagement ;
Les conditions reprises aux points e) et f) ne sont pas
requises pour les candidats aux emplois de manoeuvre.
g) Avant l'engagement, le candidat devra présenter les
documents qui lui seront demandés par l'Entreprise.
Toutefois, la fausse déclaration lors de la
présentation des documents scolaires, dans l'intention frauduleuse
d'introduire l'Employeur en erreur, sera sanctionnée par la
résiliation immédiate et sans préavis du contrat.
h) L'Entreprise remet au travailleur, pour prendre
connaissance au moment de l'engagement, un exemplaire de la Convention
Collective, conformément aux dispositions de l'article 281 du code de
travail.
2. Tout engagement est contracté par écrit. Tout
contrat de travail doit faire référence aux dispositions de
l'article 212 du code du travail.
A l'engagement, l'agent est situé à
l'échelon de l'emploi de sa catégorie.
Les niveaux de diplôme ou qualification requis à
l'engagement ainsi que les grades correspondants sont repris à l'annexe
I de la présente Convention Collective.
Conformément à l'article
12 de la Convention Collective de l'ONATRA stipule ce qui
suit :
En cas de vacance d'emploi, à niveau égal
d'études, de qualification et d'expérience professionnelle et
pour autant que les candidats répondent aux critères d'engagement
en vigueur dans l' Entreprise, la priorité à l'engagement est
accordée aux candidats nationaux, conformément à
l'ordonnance - loi n° 075/304 du 26 novembre 1976.
Cette priorité est accordée selon la
préséance ci-après :
1) Aux travailleurs dont les contrats ont été
résiliés par suite d'une suppression d'emploi pour raisons
économiques, conformément aux dispositions
légales ;
2) Aux enfants des agents décédés,
pensionnés ou en service, ainsi qu'aux veuves des agents
décédés.
c) Offre d'emploi
Après la détermination des critères
d'embauche et suivant qu'il s'agit d'un recrutement interne ou externe, l'
ONATRA prépare l'annonce d'offre d'emploi. Lorsqu'il s'agit d'un
recrutement interne, certains critères liés au dossier de
l'agent interviennent tel que grade offert et grade minimum du postulant,
limite territoriale pour déterminer la localité concernée
ou s'agit de l'ensemble de l'ONATRA.
Après avoir tout mis au point, l'annonce est
diffusée ou affichée.
d) Sélection (formalités
d'engagement)
Procédure de sélection
1. D'abord procède à l'examen des lettres de
demande d'emploi et des Curriculum vitae.
2. Convocation des candidats par des moyens appropriés
(boite postale ou remise à domicile). Prévoir un délai
convenable (le lieu, la date, l'heure et le service voire la personne
responsable de la sélection).
3. Préparation des formulaires, locaux,
matériels.
4. Examen psycho - technique : a pour but de
déterminer les aptitudes à l'exercice des fonctions
déterminées.
5. Examen professionnel peut porter sur les connaissances
générales nécessaires à faciliter l'exercice des
fonctions envisagées et les connaissances techniques
spécifiques. Ces dernières sont contrôlées soit
oralement, soit par écrit, soit sur terrain (pratique).
6. Un autre stade de sélection consiste à
interviewer les candidats, son but est de contrôler :
- la facilité d'expression
- la logique des idées
- l'aptitude au commandement
- les réactions socio - affectives etc
7. Examen médical : on ne peut engager un
travailleur sans qu'il soit reconnu médicalement apte au poste auquel il
est appelé à travailler et exemple de maladie contagieuse
(article 1ér de l'AD n° 28/75 du 30 octobre 1975). On peut utiliser les
résultats de chaque examen de façon soit éliminatoire
soit cumulative.
C'est à ce niveau que les choses se bousculent
parce que chacun veut coûte que coûte se retrouver sur la liste
finale. Ceci implique, de la part des candidats, la mise en oeuvre de
différentes stratégies allant du trafic d'influence à la
séduction.
Nous comprenons dès lors comment les
délibérations risquent de ne pas être objectives suite aux
stratégies agressives utilisées par les candidats.
Après avoir arrêté
la liste, la décision d'engagement est prise soit par la Direction des
Ressources Humaines soit par une Commission à laquelle celui-ci doit
participer.
Après ces démarches, les
candidats retenus sont mis à la disposition du service du Personnel pour
la signature du contrat.
SECTION
2 : LA PROMOTION
3.2.1. Considérations
Générales
Ce système permet
d'éclaircir l'Office sur les compétences professionnelles ainsi
que sur l'intégrité et le sens civique et social de l'agent dans
l'emploi qu'il occupe au cours de l'exercice.
La promotion en grades au sein de
l'administration publique, conformément à l'article 66 du statut
du 17 juillet 1973, ne devait se faire que dans les limites des cadres
organiques. Les candidats à la promotion devaient remplir un certain
nombre des critères parmi lesquels : avoir accompli trois ans
d'ancienneté au moins dans le grade immédiatement
inférieur au grade de promotion, avoir obtenu au moins
l'appréciation « Bon » lors des trois
dernières cotations, avoir participé avec succès et
être classé en ordre utile à un concours organisé
pour le passage d'une catégorie à une autre.
De toutes ces considérations,
il ressort qu'il y a trois facteurs clés qui entrent en ligne de compte
pour qu'un agent de carrière des services publics de l'Etat,
particulièrement de l' ONATRA, aspire à une promotion, nous
avons :
- Le concours ;
- La cotation (l'application);
- L'ancienneté (l'expérience).
3.2.2. Sortes de Promotion
Selon l'article
40 de la Convention Collective de l'ONATRA qui donne les sortes de
promotion.
3.2.2.1. Définition
a) La promotion est verticale lorsqu'elle résulte de la
nomination d'un agent à un grade immédiatement
supérieur au sien;
a) La promotion horizontale est accordée aux personnes
exerçant des emplois définis par le régime de la
carrière plane dont les dispositions constituent une annexe à la
présente Convention Collective.
3.2.2.2. Types de Promotion
a) Promotion à la
qualification
Lorsqu' un poste est définitivement vacant,
l'affectation à ce
poste se fait :
1) Par voie d'affectation pour les agents S2 à
MS;
2) Par voie de commissionnement en ce qui concerne les
postes
allant de F3 à A1;
3) En ce qui concerne les postes de Direction, les
promotions
sont réglées par des dispositions
particulières.
L'affectation d'un travailleur relevant de la
classification générale des emplois dans un poste de
maîtrise est subordonnée à un cycle de formation de niveau
correspondant au poste à pourvoir, soit, si ce dernier n'est pas
prévu dans les programmes de formation, à la réussite d'un
examen professionnel et d'aptitude à l'encadrement correspondant au
niveau de la Fonction dont les modalités sont déterminées
par la Direction Générale, après consultation de la
Délégation Syndicale.
Il en est de même pour le passage d'un poste de
Maîtrise à celui de Cadre ainsi qu'à la catégorie de
Direction.
b) Règles de
Commissionnement
* Le commissionnement est l'affectation d'un travailleur
à un poste définitivement vacant d'un grade supérieur au
sien du service en vue de vérifier si l'intéressé
possède les aptitudes requises pour occuper ledit poste et par
conséquent la promotion ultérieure est justifiée.
* Seules les affectations aux grades F3 à A1 donnent
lieu au commissionnement.
* Le travailleur commissionné bénéficie
d'un délai de 6 mois pour faire preuve de ses aptitudes. A l'expiration
de ce délai, le commissionnement peut être retiré
à tout moment pour motifs valables si
l'intéressé ne donne pas satisfaction.
Il est dans ce cas, affecté à son
ancien grade ou à un autre correspondant à son grade personnel.
En aucun cas l'essai ne peut être poursuivi au délai de 12 mois
dans le poste occupé à la cotation est inférieure
à « BON »;
* Si l'essai est satisfaisant, l'agent est confirmé
à son nouveau grade après un an dans le cas où la cotation
est au minimum « BON».
* L'agent qui est affecté à cet emploi
bénéficie pendant la durée du commissionnement d'une
prime de commissionnement égale à la différence entre le
salaire de base ainsi que les avantages sociaux correspondant à la
nouvelle fonction et ceux attachées à son grade personnel.
* L'interruption de l'exercice de la fonction d'une
durée supérieure à DEUX MOIS reporte la promotion au
nouveau grade d'une durée équivalente à cette
interruption, sauf si l'interruption est due à la formation.
Une formation syndicale d'une durée
maximum de TROIS MOIS n'interrompe pas le commissionnement.
* Pour les agents qui ont terminé avec
satisfaction une formation donnée par l'Office en rapport avec la
fonction exercée, la durée du commissionnement est de 6 mois pour
les agents cotés au minimum BON.
c) Promotion au Rendement
Pour le personnel régi par la classification
générale des emplois, l'avancement en grade dans une même
classe se fait en fonction de la cotation et de l'ancienneté du
travail.
Celui-ci est promu au grade immédiatement
supérieur au sein d'une même classe après avoir accompli
dans son grade :
· deux année de services s'il a obtenu au cours de
la dernière année la cotation ELITE;
· trois année de services s'il a obtenu au cours
de la dernière année la cotation TRES BON;
· quatre année de services s'il a obtenu au de la
dernière année la cotation BON.
L'octroi d'une promotion au rendement donne lieu
à une majoration de salaire égale à la différence
entre le salaire de base de l'agent et celui du grade auquel il est promu. La
promotion au rendement a lieu le premier janvier de chaque année.
Le personnel de cadre et maîtrise autre que celui
du grade C, bénéficie d'une augmentation d'échelon de 5 %
du traitement barémique dans les mêmes conditions que celles
prévues ci-dessus :
· Pour le personnel de Cadre et de Maîtrise autre
que celui du grade C, les augmentations sont calculées en fonction du
grade de l'agent et de sa cotation au prorata du nombre de mois prestés
durant l'année écoulée.
Elles interviennent à la date du
1èr janvier de chaque année.
· Le personnel de maîtrise C1 est promu dans les
mêmes conditions que le personnel d'exécution tandis que le
personnel titulaire de grade MS, F1, E1 et C0, bénéficie d'une
augmentation salariale dans les mêmes conditions que les mêmes
agents des grades allant de B à A1.
d) Promotion à Titre
Personnel
1. En cours de carrière
Indépendamment des promotions
résultant des augmentations annuelles et des promotions par voie de
commissionnement, certaines promotions sont accordées à des
agents qui sont particulièrement méritants ou qui ne sont plus
susceptibles d'être promus par voie de commissionnement.
2. En fin de carrière
Un grade de sortie immédiatement
supérieur au grade personnel peut être accordé aux agents
qui sont en fin carrière et qui ont rempli les conditions
suivantes :
- avoir accompli 3 ans dans leur dernier grade;
- avoir été coté bon les 3
dernières années;
- n'avoir pas encouru une sanction disciplinaire les 3
dernières années.
3.2.2.3. Autres Promotions
3.2.3 : Commissionnements mixtes de
promotion
Au regard de l'article 41 de la Convention
Collective de l'ONATRA qui donne les types de commissionnement, nous
avons :
3.2.3.1. Commissionnement mixte de promotion pour
personnel d'exécution, de
maîtrise et de cadre
Les promotions du personnel
d'exécution, de maîtrise et de cadre relèvent de la
compétence d'une commission de promotion. Les propositions de promotion
sont introduites par les services utilisateurs par voie hiérarchique.
Elles sont composées de :
a) * au niveau du
Département
- Président : le Directeur du Département
ou son délégué ;
- Membres : le Directeur Administratif et Financier,
le Responsable du Personnel, le
Directeur
utilisateur de
l'intéressé, deux délégués
syndicaux nationaux, un
secrétaire - rapporteur
choisi par le Président.
b) * au niveau des zones
- Président : le Chef de zone ou son
Délégué ;
- Membres : le Responsable du Personnel, le
Responsable du
service utilisateur, le
délégué syndical principal
local.
c) * au niveau des agences
- Président : le Chef d'agence ;
- Membres : le Chef d'agence Adjoint, le
délégué syndical
principal local.
Au début de chaque trimestre, le
Président convoque la commission pour l'examen des propositions des
promotions.
Après examen, ladite
commission arrête et soumet à la décision de
l'Administrateur Délégué Général par voie
hiérarchique ses propositions de nomination.
Le Règlement d'Ordre
Intérieur fixera les modalités de fonctionnement de cette
commission et son contenu fera abstraction de toute allocation d'un jeton de
présence.
3.2.3.2 Commissionnement central mixte de
promotion
Elle a la compétence d'examiner
les différentes propositions de promotion de l'ensemble du personnel de
Direction de l'Office, propositions introduites par voie hiérarchique
par les services utilisateurs.
Cette commission est composée :
Département des Ressources Humaines qui assumera la
Présidence;
Départements intéressés ou leurs
délégués revêtus au moins du grade de Direction;
Directeur du Personnel;
Délégué Syndicaux mandatés
représentants des Départements intéressés.
Elle est convoquée chaque trimestre par son
Président et ses délibérations sont transmises au Conseil
d'Administration via le Comité de Gestion.
Le secrétariat sera assuré par un
représentant de la Cellule de Relations Professionnelles.
Un Règlement d'Ordre Intérieur fixera les
modalités de fonctionnement de cette commission et son contenu fera
abstraction de toute allocation d'un jeton de présence.
3.2.4. Intérim
L'intérim est l'affectation d'un Agent
à un poste temporairement vacant. L'article 42
de la Convention Collective stipule ceci concernant l'intérim :
L'affectation à titre intérimaire
d'un Agent à un poste définitivement vacant et celle de deux
Agents à un même poste temporairement vacant sont interdites.
a) L'Agent désigné pour occuper
temporairement un emploi
supérieur à celui qu'il exerce doit
être préalablement notifié.
Il bénéficie dans ce cas d'une prime
d'intérim au prorata des
jours prestés pour autant que la durée
d'intérim soit égale
ou supérieure à UN MOIS.
b) Le montant de cette prime est égal à la
différence entre la
rémunération attachée au grade du
poste dont on a assumé
l'intérim et celle de son grade personnel.
L'intérim ne peut
dépasser SIX MOIS consécutifs dans la même poste, sauf si
le titulaire de celui-ci est absent pour des raisons de formation stage,
maladie ou de force majeure.
Passé ce délai (six
mois) le travailleur est considéré comme commissionné
à la date de son affectation dans le poste.
3.2.5 Cas particuliers des agents
surnuméraires
Les cas de ces Agents sont examinés
périodiquement par une commission Mixte (Employeur Syndicale) afin de
déterminer leurs possibilités de reclassement. Selon
l'article 13 de la Convention Collective de
l'entreprise sous étude.
CHAPITRE IV : L'APPORT MANAGERIAL SUR LE
RECRUTEMENT ET LA
PROMOTION A
L'ONATRA
Avant de parler de l'apport
managérial, il serait souhaitable que nous fassions allusion au
management proprement dit.
SECTION 1 : LE MANAGEMENT
4.1.1 HISTORIQUE
`' Le management est une science
récente, mais il s'est inspiré cependant des cultures et des
comportements de certains peuples anciens, comme les égyptiens et les
chinois ainsi que de l'apport de la bible. `' (32)
* L'apport Egyptien
Les grands travaux de construction qui
étaient effectués par les égyptiens entre l'an 2000 avant
Jésus-Christ exigeaient plus ou moins deux millions de blocs pour cent
mille hommes pendant 20 ans. Alors que de telles pratiques ne pouvaient que
provenir d'une application du management puisqu'elles demandaient de la
planification, de l'organisation, de la coordination, de la communication, de
la motivation, de la délégation du pouvoir et du contrôle,
fonctions qui relèvent du management.
* L'apport Chinois
Les chinois ont développé un
esprit de commandement et de personnalité. Cela veut dire que le chef ne
doit pas être loin de ceux qui exécutent des ordres et ont mis en
application des principes tel qu'il faut compter sur ses propres efforts. Ils
développèrent la fonction de planification, de l'organisation, de
communication, de contrôle.
-----------------------------------------------
(32) MAMBA NJILA PANDA, Le management
approfondi, cours
inédit,
1ère Licence Management,
CEPROMAD/MATADI,
2007-2008
* L'apport de la bible
Le livre d'Exode dans son
18ème chapitre, du 13ème au
26ème verset, nous montre l'esprit managérial qu'avait
le beau-père de Moïse : Jethro demandant à Moïse
de répartir les tâches à ses collaborateurs pour que lui
reste dans la supervision et le contrôle de l' exécution des
travaux.
4.1.2 LE MANAGEMENT : SCIENCE, ART
et
PHILOSOPHIE.
4.1.2.1 LE MANAGEMENT COMME
SCIENCE
En tant que science, le management
utilise des outils élaborés par les autres disciplines. Le
management comme science consiste à étudier la manière
d'accroître l'efficacité et l'efficience des organisations
à partir des analyses sur les manières d'exécuter les
tâches, de se comporter des travailleurs et les stratégies
à mettre en place pour les amener à réaliser le meilleur
d'eux-mêmes.
Le management vise à
atteindre les objectifs préalablement définis par la combinaison
rationnelle des ressources disponibles (6M), à savoir :
- M comme moyen
humain,
- M comme
matière,
- M comme
méthode,
- M comme
machine,
- M comme
monnaie,
- M comme
marché.
Il est appliqué dans toutes les activités
de l'homme.
4.1.2.2 LE MANAGEMENT COMME
ART (33)
En tant qu'art, le management se
réfère aux talents innés de chacun, il s'agit des dons
providentiels. Nous mettrons un accent particulier sur le savoir-faire dans les
affaires.
4.1.2.3 LE MANAGEMENT COMME
PHILOSOPHIE (34)
Le management comme philosophie
consiste à créer une atmosphère d'entente et de
sécurité pour permettre d'atteindre les objectifs de
l'entreprise, c'est-à-dire que la responsabilité d'un manager est
d'abord sociale et communautaire, d'une manière verticale et
horizontale.
4.1.3 LES ECOLES DE
MANAGEMENT
4.1.3.1 ECOLE CLASSIQUE
(35)
Dans cette école, deux
grandes approches se dégagent à savoir : Scientifique et
Administrative.
4.1.3.1.1 L'approche
scientifique
F. TAYLOR (1856-1915)
Sa pensée est centrée sur l'individu
au travail. Il s'agit pour lui d'augmenter le plus possible son rendement ou
sa productivité en agissant sur trois paramètres (facteurs) qui
sont : l'outillage, le temps et la gestion.
-----------------------------------------------
(33) SIKU TABU, M, Ethique
et Déontologie professionnelle,
Cours inédit,
2ème Licence UNIC/MATADI,
2004-2005.
(34) MUTOMBO MUSAU, J,
Questions spéciales de management,
Cours
inédit, 2ème Licence UNIC/
MATADI,
2004-2005
(35) ALI MAKOMBO, P, Le
Management face à la politique sociale
d'une Entreprise publique.
Cas de
l'ONATRA, mémoire
UNIC/MATADI,
année
académique 2004-2005.
Il a développé le système de
rémunération par pièce en s'appuyant sur cinq
propositions :
1. Les tâches sont décomposées en
éléments constitutifs
(principe de spécialisation).
2. Chaque point est analysé afin de trouver la
meilleure
Méthode d'exploitation (Principe de rationalisation du
travail).
3. Les éléments de chacune des tâches sont
soumis à des
normes de rendement.
4. Les travailleurs sont choisis et entraînés
d'une façon
Scientifique.
5. La rémunération est
déterminée en fonction du rendement
(principe de rémunération).
Il s'appuie sur le principe de spécialisation,
c'est-à-dire « chaque homme a sa meilleure
place ».
* Henry GANTT (1861-1919)
Sa philosophie est telle que les différences les
plus marquantes entre les meilleurs systèmes actuels et les anciens
résident dans la programmation des tâches et de la
rémunération en fonction de la performance des travailleurs. Il
insiste sur l'importance de l'habitude de l'activité laborieuse.
* F. GILBRETH (1868) et son
épouse LILIAN (1878-1972)
Ils ont inventé les `' Therblig `' qui sont des
procédés de l'observation du travail par la description des
mouvements des travailleurs.
Ils se sont appuyés sur les principes
suivants :
1. Déterminer la meilleure façon d'accomplir un
travail
particulier.
2. Choisir les employés les mieux qualifiés pour
faire ce
travail.
3. Fournir aux ouvriers les ressources utiles pour
effectuer leur
tâche plus rapidement.
4. Rémunérer les travailleurs d'une
façon équitable en utilisant
la technique du travail à la pièce.
5. Séparer la planification du travail en
lui-même.
* EMERSON (1853-1931)
Sa principale préoccupation fut d'éliminer
le gaspillage afin d'améliorer la rentabilité. Il est
l'initiateur du système de `' management by objectives `' et des
principes des douze règles d'efficience.
Ces règles sont :
1. L'objectif bien défini.
2. Le bon sens.
3. Le conseil des gens compétents.
4. La discipline.
5. La manière d'agir juste.
6. L'honnêteté.
7. Les rapports exacts immédiats et infaillibles
de chaque
action.
8. L'ordre dans chaque action.
9. Les modèles et les normes.
10. Le modèle global.
11. Les instructions de travail normal.
12. Le prix lié au rendement.
4.1.3.1.2 L'Approche
administrative
L'approche administrative
opte principa- lement pour une théorie de gestion systématique
qui englobe toute l'administration d'une organisation.
* Henry FAYOL (1841-1925)
Il est le fondateur de l'approche de la gestion
systématique dont les principales fonctions sont :
- Prévoir;
- Organiser;
- Commander;
- Coordonner;
- Contrôler.
Il a déterminé les six fonctions
organisationnelles : les activités techniques, commerciales,
financières, administratives, de sécurité, de
comptabilité et la bureaucratie.
Il décrit les principes de gestion
suivants :
1. Division du travail.
2. L'autorité et la responsabilité.
3. La discipline.
4. L'unité et la permanence de commandement.
5. L'unité de direction.
6. La subordination de l'intérêt
particulier à l'intérêt général.
7. La rémunération.
8. La centralisation.
9. La hiérarchie.
10. L'ordre.
11. La stabilité du personnel.
12. L'union du personnel.
* MAX WEBER
Il conçut le principe de base de la structure
bureaucratique dont les principales caractéristiques sont :
- Les responsabilités sont attribuées sans
ambiguïté;
- Les relations et l'utilisation de l'autorité
doivent être imper-
sonnelles;
- La responsabilité hiérarchique est
à la base de toute
coordination des fonctions;
- Le choix d'un travailleur pour un poste se fait par le
biais
d'un processus impersonnel (Tests);
- Les décisions sont prises rationnellement;
- Les employés doivent avoir un plan de
carrière qui pourra
être utilisé lors des promotions faites au
prorata du mérite et
de l'ancienneté;
- Les membres sont payés par un salaire fixe, en
monnaie;
- L'employé n'est ni propriétaire des
moyens de l'organisation,
ni propriétaire de son poste;
- L'employé est soumis à une discipline
stricte dans son
travail.
Pour WEBER, la nature spécifique de la
bureaucratie se caractérise par la déshumanisation, l'exclusion
de l'amour, de la haine et de tous les éléments irrationnels et
émotionnels de nature à troubler l'ordre. C'est la valeur de la
bureaucratie qui représente `' l'efficience type `'.
4.1.3.2 ECOLE
NEO-CLASSIQUE
* DRUCKER (1909)
Il est un des plus éminents de l'école
néo-classique en organisation. Il note que les structures actuelles des
organisations doivent répondre à des problèmes
nouveaux.
Ces nouvelles approches doivent tenir compte des enseignements
du passé :
- Une mauvaise structure est la garantie des
résultats nuls;
- La structure vient après la
définition des activités;
- La structure fait suite à la
stratégie;
- Il n'existe pas d'organisation parfaite.
4.1.3.3 ECOLE DES RELATIONS
HUMAINES (36)
Cette école accorde plus
d'importance à l'attitude des individus et des groupes et, par
conséquent, à l'application des techniques des relations humaines
pour accroître la satisfaction des individus et hausser le taux de
productivité. Elle fait essentiellement appel aux théories
psychologiques des organisations.
Les tenants de cette école sont : ELTON MAYO,
DOUGLAS MC GREGOR et L. CHRIS ARGYRIS.
-----------------------------------------------
(36) SIKU TABU, M,
Fonctions d'organisation, cours inédit,
1ère
Licence UNIC/MATADI, 2003-2004.
* ELTON MAYO (1880-1949)
Par ses recherches, il prouve clairement que le
comportement humain est étroitement lié à l'augmentation
du taux de productivité. Il soutient que l'approche rationnelle
décrite par les auteurs classiques et le système de motivation
basé sur la rémunération ne sont pas les seuls moyens
d'améliorer la productivité d'une usine.
Les relations entre les travailleurs jouent un rôle
notoire dans le domaine de la motivation.
* DOUGLAS MC GREGOR (1906-1964)
Ses deux théories reposent sur la manière
dont un supérieur perçoit ses subalternes :
- Pour la théorie X, l'homme est un être
paresseux, irresponsable, qu'on est obligé de contraindre à
travailler, de diriger et de contrôler durement.
- Pour la théorie Y, l'homme aime le travail si on le
fait participer directement à la conception.
En d'autres termes, la théorie X prône une
contrainte sur les travailleurs tandis que la théorie Y favorise la
collaboration au sein de l'entreprise.
* CHRIS ARGYRIS (1923)
Il a lancé l'idée du mariage `' parfait `'
entre individu et organisation en prenant en compte trois aspects :
- Le développement de l'individu vers la
maturité personnelle et
psychologique;
- La mesure de compétence interindividuelle dont il
sait faire
preuve dans les situations concrètes au travail;
- La nature de l'organisation dans laquelle il travaille.
4.1.4 LES MISSIONS DU
MANAGEMENT
Le Management a deux missions qui
sont :
La mission fondamentale et
la mission spécifique.
4.1.4.1 La mission fondamentale
Toute organisation
évolue dans un environnement interne et externe. Face à cet
environnement, elle a une mission à remplir. La mission fondamentale du
Management est de définir et de mettre en place des stratégies
d'action, c'est-à-dire la mise en oeuvre des moyens techniques,
financiers, humains, des produits et des services dont il dispose pour
atteindre ses objectifs.
L'ensemble de ces techniques, principes et méthodes de
Management permet de transformer ces ressources en
richesse.
4.1.4.2 La mission
spécifique
Outre sa mission
fondamentale de définir les stratégies d'action, des missions
plus spécifiques attendent le Manager. Il s'agit de diverses fonctions
formant un tout intégré : planifier, organiser,
contrôler et diriger.
- La planification consiste à prévoir les
résultats à obtenir. Ce
qui veut dire chercher à connaître l'avenir et
le préparer. Savoir
ce que l'on veut faire. Quoi ? Quand ? Et
comment le faire ?
- L'organisation consiste à prévoir la
structure et les moyens à
utiliser qui permettront l'exécution des actions.
- Le contrôle, c'est la comparaison des
résultats obtenus avec les
résultats prévus.
- La direction permet de contrôler les trois
opérations précédentes
pour aboutir aux performances souhaitées. Un
Manager doit
demeurer crédible dans tout ce qu'il fait. Il doit
bien jouer son
rôle et communiquer la confiance à ses
subordonnés. Ceux-ci
doivent se sentir sécurisés par l'action
qu'il mène et doit
répondre avec précision aux questions que ces
derniers se
posent à ce sujet.
Il ne doit pas se montrer inexpert et incapable.
4.1.5 Importance de
Management.
Toute organisation se bâtit autour
d'une diversité d'opinions et poursuit des objectifs bien précis.
Aussi chaque membre de cette organisation a des points faibles, tout comme des
points forts. Le Management accepte les gens tels qu'ils sont et s'efforce de
combiner efficacité et
efficience, et pourquoi pas
rationalité et
productivité.
Le Management est aussi important
chaque fois que les activités de plusieurs personnes au sein d'une
organisation, doivent être coordonnées en vue d'atteindre les
objectifs voulus. Il fournit à une entreprise soit de production des
biens ou de service, des voies et moyens pour se développer en apportant
de nouvelles techniques, une meilleure qualité de travail et un meilleur
niveau de vie pour les travailleurs.
SECTION 2 : L'APPLICATION DES PRINCIPES DU
MANAGEMENT DANS LA POLITIQUE
DE
RECRUTEMENT ET DE PROMOTION AU
SEIN
DE L'ONATRA
Le management est un
terme qui globalement renferme plusieurs activités notamment :
l'étude, le contrôle, le changement, la planification, la
motivation, la délégation, la gestion des conflits, etc......
Il faut aussi signaler le fait que le management a un champs
d'application qui est l'entreprise. Cette dernière doit à tout
moment recourir au management pour sa bonne gestion.
Le management est indispensable dans la
mise en place d'une bonne politique de recrutement et de promotion à
l'ONATRA. Cette science apporte à cette entreprise des voies et moyens
pour atteindre ses objectifs. Grâce au management, l'ONATRA atteindra
aussi :
- Une meilleure qualité de travail;
- Un meilleur niveau de vie des
travailleurs;
- Un développement harmonieux.
En effet, pour arriver à des
résultats meilleurs, l'ONATRA doit mettre en application les cinq
principes de base de l'encadrement en management à savoir :
prévoir, organiser, coordonner, commander et contrôler.
1. Prévoir : doit
être une activité qui consiste à définir dans
ses grandes lignes, les choses qui sont à faire et la
méthode
à suivre pour les faire dans le but d'accomplir les
objectifs
de l'ONATRA.
2. Organiser : doit être
une activité qui consiste à établir la
structure d'autorité formelle. Cette structure
décompose
l'ONATRA en sous-unités, effectue la division du
travail
entre ses composantes et assure la coordination
nécessaire
à l'atteinte de l'objectif de l'ensemble.
3. Diriger : doit être
à l'ONATRA, une activité permanente qui
consiste à prendre des décisions, à les
transformer en ordre
et en instructions générales et
spécifiques, et à servir de
leader à l'organisation.
4. Coordonner : doit être
à l'ONATRA, une activité
d'importance essentielle qui consiste à assurer la
liaison
entre les différents services.
5. Contrôler : doit
être à l'ONATRA, une activité qui consiste à
faire le point pour déterminer si les plans sont
respectés.
Ainsi, le management reste important pour
l'ONATRA dans la mesure où il est un remède aux maux qui peuvent
le ronger. Cette entreprise ne peut jamais s'en passer pour sa politique de
recrutement et de promotion.
Comme déjà dit ci-haut, le
management est une science qui a pour mission d'amener les hommes à
faire mieux. En effet, avec le management, l'entreprise arrive à
trouver des solutions à tous ses problèmes.
Présentement, l'ONATRA a des
problèmes qu'il doit résoudre. Parmi ces problèmes,
figure celui de la mise en place d'une bonne politique de recrutement et de
promotion acceptable et digne, capable de garder un très bon climat
social au sein de l'entreprise. Pour y parvenir, l'ONATRA doit appliquer les
principes de management.
4.2.1 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE PREVISION DANS LA
POLITIQUE DE
RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA.
Pour une bonne politique de
recrutement et de promotion, l'ONATRA ne doit plus travailler sans un plan de
travail pour être efficace. Son plan de recrutement et de promotion doit
impliquer une programmation, une prévision, une planification en tenant
compte des moyens qu'il dispose et des incertitudes de l'avenir.
Ceci se justifie dans la mesure
où travailler sans plan amène à des résultats
parfois surprenant ou désolant. L'ONATRA doit éviter le hasard
qui fait perdre beaucoup d'argents inutilement.
D'où, la prévision de l'ONATRA sur sa politique
de recrutement et de promotion doit tourner sur :
4.2.1.1 Les objectifs de l'ONATRA
L'ONATRA a des objectifs pour
lesquels il a été créé. Ainsi, ses
prévisions de recrutement tiendront compte de ses objectifs pour ne pas
faire autre chose et mettre le recrutement au premier plan et aboutir à
un résultat non attendu. Le recrutement doit se faire sur base des
critères objectifs et rationnels. Les dirigeants de l'ONATRA doivent
éviter la politique de tribalisme, clanisme, clientélisme et
régionalisme.
4.2.1.2 L'instauration
de la paix dans l'entreprise
Une meilleure production est
un gage pour l'instauration de la paix dans l'entreprise. Sans la paix,
l'ONATRA ne peut produire.
La paix étant un gage
pour la production, elle doit être instaurée dans le pays pour
mieux faire appel à la clientèle. L'ONATRA rentable, ne pourra
qu'avoir des travailleurs dévoués et bien motivés. Pour
que les travailleurs de l'ONATRA soient dévoués et bien
motivés il faudrait qu'ils ne soient pas lésés par une
mauvaise politique de promotion. Que la promotion des agents soit bien
planifiée et bien programmée. Que le système de `'
parachutage `' soit aboli ou réduit à des cas extrêmes.
4.2.2 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE L'ORGANISATION DANS LA
POLITIQUE
DE RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA.
Le principe managérial de
l'organisation doit être appliqué par l'ONATRA dans sa politique
de recrutement et de promotion. L'organisation de recrutement et de promotion
fera en sorte que les agents travaillent pour la bonne marche et la survie de
l'ONATRA.
Elle doit être
structurée sur :
4.2.2.1 L'étendue de
l'autorité
L'ONATRA doit avoir des
organigrammes spécifiant les tâches de chaque service et de chaque
agent. L'on doit savoir qui fait quoi et qui donne des ordres.
L'autorité doit être
reconnue et respectée pour la bonne marche de l'entreprise. Son pouvoir
doit être délimité et bien éclairci par les textes
légaux. Il ne faudrait pas que lors de recrutement n'importe qui donne
des ordres au profit d'un tel candidat ou un tel autre.
4.2.2.2 L'utilisation du
personnel
L'ONATRA doit utiliser
rationnellement son personnel. Chaque travailleur doit être mis à
sa place et ne doit pas confondre les biens de l'ONATRA à ses propres
biens suite à une démotivation due au manque de promotion.
En plus, l'utilisation rationnelle
du personnel suppose aussi une bonne politique de promotion.
4.2.3 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE COMMANDEMENT DANS LA
POLITIQUE
DE RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA.
A l'ONATRA, le commandement doit
s'y exercer parce qu'il y a des personnes, une autorité, le pouvoir de
décision. Commander comme ces dirigeants de l'ONATRA doivent le savoir,
est le fait de diriger les autres, d'obtenir d'eux qu'un voeux devienne une
réalité grâce à leur apport.
En effet, nul n'ignore que l'ONATRA
est dans un environnement socio-économique malsain. Ainsi, pour que
cette entreprise sorte d'une politique de recrutement et de promotion tant
décriée et insupportable, il est impérieux que :
4.2.3.1 Le rendement
dans l'entreprise
La paix étant un gage
pour la production, elle doit être instaurée dans l'entreprise
pour mieux faire appel à la clientèle. L'ONATRA rentable, ne
pourra qu'avoir des travailleurs dévoués et bien motivés.
Le bon rendement de l'ONATRA permettra à la participation de tous
à l'exercice du pouvoir dans la mesure où une bonne politique de
recrutement et de promotion sera mise en place.
4.2.3.2 La bonne
gouvernance de l'ONATRA
Un bon rendement à
l'ONATRA conduira facilement à la bonne gouvernance. Cette
dernière doit supposer la participation de tous les agents à
l'exercice du pouvoir ainsi que la répartition équitable de la
production.
L'exclusion des uns au
profit des autres reste une porte ouverte aux conflits. Les dirigeants de
l'ONATRA doivent mettre en place une politique de recrutement et de formation
commune pour amener tous les travailleurs à prendre conscience du
devenir de leur entreprise et donner le meilleur d'eux-mêmes. Ces
travailleurs doivent se mobiliser et assumer pleinement leurs
responsabilités citoyennes pour mettre fin à une mauvaise
politique de recrutement et de promotion.
La bonne gouvernance
à l'ONATRA amènera aussi la paix entre travailleurs et rendra
moindre les conflits.
Le commandement qui
convient dans cette entreprise est celui démocratique. Dans ce genre de
commandement, le chef reconnaît la capacité de ses subalternes et
les associe à la prise des décisions. Un bon commandement
tiendra aussi compte de l'état psychologique de la personne à
commander.
4.2.4 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE LA COORDINATION DANS LA
POLITIQUE
DE RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA.
Les dirigeants de l'ONATRA doivent
mener des opérations qui permettent l'achèvement de tous les
travaux.
La coordination à l'ONATRA
doit impliquer une harmonie parfaite des activités dans les
différents services.
Il ne faudrait pas que lors de recrutement ou de promotion les
dirigeants de l'ONATRA travaillent en ordre dispersé. Qu'il ne faille
pas que tout le monde donne des ordres à sa manière.
4.2.5 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE CONTROLE DANS LA
POLITIQUE DE
RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA.
La politique de recrutement et de
promotion de l'ONATRA doit être contrôlée et suivie par ses
autorités. Ce contrôle doit consister à vérifier
l'exécution des programmes adoptés et l'exécution des
ordres donnés. Souvent les dirigeants de l'ONATRA pratique
« la politique tribo-ethnique » pour les candidats
au recrutement. Très souvent, c'est la complaisance et les candidats
valables ne sont pas retenus. Il s'ensuit toute une série de recrutement
pour combler soit peu le manque de compétence. C'est pourquoi le
recrutement et la promotion doivent être contrôlés.
CONCLUSION GENERALE
Au regard de l'objet de notre travail
qui a porté sur la problématique du recrutement et de la
promotion au sein d'une entreprise publique précisément
l'ONATRA, nous avons émis nos hypothèses selon les quelles
à l'ONATRA, le Comité de gestion applique une politique de
recrutement et de promotion de routine et que la politique de recrutement et de
promotion n'est pas managériale parce qu'elle n'est ni
prévisionnelle, ni contrôlée, ni coordonnée, etc
......
Si nous nous sommes
intéressés, à ce problème, c'est parce qu'un agent
dans un service public de l'Etat n'est pas appelé à demeurer
stationnaire du recrutement à la fin de sa carrière. Il est
appelé à évoluer et jouir des avantages sociaux pour la
garantie de son avenir ; et pourquoi, pas être un jour à la
tête de service. Car l'homme a toujours des ambitions ; et un homme
sans ambition n'est pas un homme.
Pour vérifier nos
hypothèses, nous avons fait recourt à la méthode
systémique qui est axée sur la notion de
système.
Après analyse par la
méthode précitée, appuyée par les techniques
documentaires, d'observations participantes et libres aussi d'interview, nous
sommes arrivées aux résultats selon lesquels l'ONATRA a connu
plusieurs difficultés pour la réalisation de sa gestion en
matière du personnel d'autant plus que tout était
centralisé à la Direction Générale.
Nous avons aussi ressorti les
problèmes liées à l'ethnicité, au
clientélisme et népotisme comme obstacle à une gestion
rationnelle du personnel à l'ONATRA.
Au terme de cette étude, il
sied de préciser que à l'ONATRA, la cotation telle que
prévue par la convention collective pouvait être un instrument
important d'évaluation de la performance des agents cela pour maintenir
et protéger la capacité technique et effective de service
utilisateur, pour promouvoir et distribuer les gratifications et
récompenses.
Car tout agent aspire toujours à
franchir plusieurs étapes au cours de sa carrière. Il estime
passer d'un grade supérieur ou encore d'une catégorie moins
élevée à celle avancée.
Ces différents changements
amélioreraient ipso facto sa situation pécuniaire en
renforçant ses fonctions, sa rémunération et son prestige.
Cependant, l'ONATRA remplit une fonction négative dans le sens que ses
agents ne sont pas convenablement promus durant les 5 dernières
années. Une situation qui provoque la désolation dans l'Office
influe négativement sur la production.
Aussi, la situation structurelle
actuelle de l'ONATRA n'est pas stable avec des fonctions et postes
taillés sur mesure. En vue de trouver des solutions à tous les
problèmes évoqués au cours de ce travail, nous
préconisons ce qui suit :
Décentraliser dans l'évaluation, la cotation et
le recrutement et la promotion pour améliorer la gestion du personnel de
l'ONATRA ;
Améliorer les conditions de ses travailleurs, assurer
leur sécurité, accordant des primes à ceux qui
excellent, promouvoir les agents méritant aux grades supérieurs
s'ils remplissent les conditions.
On doit insister sur la motivation tant
matérielle que psychologique. Bien plus, l'effort de conscientisation
doit être fourni pour responsabiliser chaque agent à son travail
pour qu'il y ait une bonne évaluation.
L'ONATRA devrait savoir, enfin que le
recrutement du personnel dans une entreprise, dans un service public
s'effectue généralement sur base des connaissances acquises, de
l'expertise de la capacité d'apprendre et d'exercer un métier ou
une fonction quelconque.
Une bonne gestion constitue un facteur
d'encouragement moral du personnel et l'amélioration continuelle de son
rendement. Somme toute par cette étude, nous n'avons pas l'estime
d'avoir épuisé toute la problématique de recrutement et de
promotion au sein de l' ONATRA. Il existe bien d'autres aspects qui
méritent de stimuler, d'éveiller de nouvelles études.
Nous pensons qu'une étude
pourrait encore être menée sur les conditions sociales du
personnel de l'ONATRA, pour voir les relations entre les
rémunérations et les charges familiales afin d'envisager un
rendement meilleur aux travailleurs.
Enfin, cette étude en tant
qu'oeuvre humaine ne manque pas de faiblesses mais sa critique constructive
nous sera d'un outil appréciable dans nos futures recherches.
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2. Convention collective de l'ONATRA du 01 Janvier
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3. Décret-loi n°081 du 02 Juillet 2002
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5. Note de service n° PDG/EB/13048/88-NM SENEM du
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6. Revue ONATRA message, édition mensuelle,
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7.
www.wikipedia-org : Agence
Nationale du Développement
des carrières du Personnel.
8.
www.wikipedia-org : Gestion
des Ressources Humaines.
9.
www.wikipedia.org :
méthode de recherche scientifique
T A B L E D E S M A T I E R E S
1
2
3
5
5
7
9
9
10
11
11
11
12
12
13
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16
17
17
17
18
18
18
19
19
19
Pages
EPIGRAPHE
............................................................................
DEDICACE
..............................................................................
AVANT-PROPOS
......................................................................
O. INTRODUCTION
GENERALE................................................
0.1 PROBLEMATIQUE
...........................................................
0.2 HYPOTHESE ..
................................................................
0.3
METHODOLOGIE.............................................................
0.3.1 Méthode
................................................................
0.3.2 Techniques de
recherche.........................................
0.4 CHOIX ET INTERET DU
SUJET.........................................
0.4.1 Choix du sujet
.......................................................
0.4.2 Intérêt du sujet
......................................................
0.5 DELIMITATION DU TRAVAIL
............................................
0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL
..............................................
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE.............
SECTION 1 : DEFINITIONS DES
CONCEPTS.......................
1.1 RESSOURCES
HUMAINES....................................
1.2 GESTION
.............................................................
1.3 RECRUTEMENT
....................................................
1.3.1 Notion
.........................................................
1.3.2 Les étapes du recrutement
...........................
a) La définition du
poste ..............................
b) Définition du profil
du candidat.................
c) Identification des sources
de
recrutement
............................................
d) Mise en place des moyens de
recrutement
............................................
e) Campagne de recrutement
........................
f) La sélection des
candidatures ...................
g) Décision d'embauche
..............................
h) l'intégration du nouvel
arrivant ...............
20
20
20
20
20
21
22
22
23
26
26
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30
31
31
31
32
34
34
35
35
35
36
1.3.3 Sortes de recrutement
..............................
1.3.3.1 Le recrutement
interne...................
1.3.3.2 Le recrutement
externe ..................
1.4 PROMOTION (avancement en
grade)......................
1.4.1 Définition
.................................................
1.4.2 Promotion dans
l'Administration.................
1.5 ENTREPRISE
.....................................................
1.5.1 Définitions
...............................................
1.5.2 Entreprise publique et
Administration
publique
.................................................
1.5.3 Typologie et classification
.........................
1.5.3.1 Classification par
activité ...............
1.5.3.2 Classification par
secteur économi-
que
(déterminé par leur activité
principale
.....................................
1.5.3.3 Classification par
taille et impact
économique .................................
1.5.3.4 Classification par
branche et
secteur
d'activité ..........................
1.5.3.5 Classification par
statut juridique..
1.5.3.6 Autre classification
transversale.....
SECTION 2 : GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES.....
2.1 LA GESTION DU
PERSONNEL..............................
2.2 LA GESTION AU SENS LARGE
.............................
2.3 LA COMMUNICATION, L'INFORMATION ET
LES CONDITIONS DE
TRAVAIL.............................
2.4 ROLES DES RESSOURCES HUMAINES DANS
L'ADMINISTRATION
GENERALE...........................
2.5 RESSOURCES HUMAINES ET
MANAGEMENT......
CHAPITRE II : CONSIDERATIONS GENERALES SUR
L'ONATRA
......................................................
SECTION 1 :
HISTORIQUE...............................................
SECTION 2 : CADRE
JURIDIQUE......................................
SECTION 3 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
......
2.3.1 Objectifs
sociaux.........................................
2.3.2 Organisation structurelle
............................
39
40
40
41
41
41
42
42
42
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44
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49
49
49
50
51
52
52
52
52
53
54
55
2.3.3 Organigramme de
l'ONATRA ...................
2.3.4 Apport dans l'économie
nationale ............
2.3.5 Les activités de
l'ONATRA .......................
CHAPITRE III : LA POLITIQUE DE RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION DU PERSONNEL A
L'ONATRA ...
SECTION 1 : LE
RECRUTEMENT.......................................
3.1.1 CONSIDERATIONS
GENERALES................
3.1.2 DEMARCHES
PREALABLES......................
3.1.2.1 Démarches
Administratives..........
3.1.2.2 Démarches
techniques.................
3.1.2.3 Marché
d'emploi..........................
3.1.3 LES ETAPES DU RECRUTEMENT A
L'ONATRA...............................................
SECTION 2 : LA
PROMOTION............................................
3.2.1 CONSIDERATIONS
GENERALES................
3.2.2 SORTES DE
PROMOTION..........................
3.2.2.1
Définition.....................................
3.2.2.2 Types de
promotion......................
a) Promotion
à la qualification........
b) Règles
de Commissionnement.....
c) Promotion au
rendement ...........
d) Promotion
à titre personnel.........
3.2.2.3 Autres
Promotions........................
3.2.3 COMMISSIONNEMENTS MIXTES DE
PROMOTION.............................................
3.2.3.1 Commissionnement mixte de
Promotion pour personnel
d'exécution, de maîtrise et
de cadre........................................
3.2.3.2 Commissionnement
central mixte
de
Promotion...............................
3.2.4
INTERIM..................................................
3.2.5 CAS PARTICULIERS DES AGENTS
SURNUMERAIRES....................................
56
56
56
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58
58
58
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68
69
69
CHAPITRE IV : L'APPORT MANAGERIAL SUR LE
RECRUTEMENT ET LA PROMOTION A
L'ONATRA
......................................................
SECTION 1 : LE
MANAGEMENT.........................................
4.1.1
HISTORIQUE............................................
4.1.2 LE MANGEMENT : SCIENCE,
ART OU
PHILOSOPHIE..............
4.1.2.1 Le Management comme
science........
4.1.2.2 Le Management comme
art..............
4.1.2.3 Le Management comme
philosophie.
4.1.3 LES ECOLES DE
MANGEMENT ................
4.1.3.1 Ecole
classique...............................
4.1.3.1.1
L'approche scientifique......
4.1.3.1.2
L'approche administrative..
4.1.3.2 Ecole
Néo-classique.........................
4.1.3.3 Ecole des relations
humaines...........
4.1.4 LES MISSIONS DU
MANAGEMENT............
4.1.4.1 La mission
fondamentale.................
4.1.4.2 La mission
spécifique......................
4.1.5 IMPORTANCE DE
MANAGEMENT..............
SECTION 2 : L'APPLICATION DES PRINCIPES DU
MANAGEMENT DANS LA
POLITIQUE DE
RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION AU SEIN
DE
L'ONATRA................................................
4.2.1 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE PREVISION DANS LA
POLITIQUE DE
RECRUTEMENT ET DE PROMOTION A
L'ONATRA.................................................
4.2.1.1 Les objectifs de
l'ONATRA................
4.2.1.2 L'instauration de la
paix dans
l'entreprise.....................................
4.2.2 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
DE L'ORGANISATION DANS LA
POLITIQUE
DE RECRUTEMENT ET DE
PROMOTION A
L'ONATRA..................................................
4.2.2.1 L'étendue de
l'autorité.....................
4.2.1.2 L'utilisation du
personnel................
69
70
70
71
72
75
77
4.2.3 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
MANAGERIAL DE COMMANDEMENT
DANS LA POLITIQUE DE
RECRUTEMENT
ET DE PROMOTION A
L'ONATRA...............
4.2.3.1 Le rendement dans l'entreprise........
4.2.3.2 La bonne gouvernance de l'ONATRA.
4.2.4 L'APPLICATION DU PRINCIPE
MANAGERIAL
MANAGERIAL DE COORDINATION
DANS LA
POLITIQUE DE RECRUTEMENT
..................
CONCLUSION
GENERALE.........................................................
BIBLIOGRAPHIE
......................................................................
TABLE DES
MATIERES............................................................
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