RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF
CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work -
Fatherland
UNIVERSITÉ DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE
I
Ecole Normale Supérieure Higher Teacher's
Training School
DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE DEPARTMENT OF
PHYSICS
La théorie de la gravité quantique de
BOHM
Dans l'approximation linéaire du champ
MÉMOIRE
Présenté
en vue de l'obtention du
Diplôme de Professeur de
L'enseignement secondaire deuxième grade
(DI.P.E.S II)
1ffI
Lucien MANDENG MANDENG
Elève - professeur en 5ème
année physique
P.C.E.G / Maître es sciences
Matricule : 02Y497
Option : Mécanique Matricule :
02Q076
Jury
Président : Professeur Timoléon
Crépin KOFANE, Labo de Mécanique,
Université de Yaoundé I Rapporteur :
Docteur Jean - Marie MBOUNGA, E.N.S de Yaoundé,
Université de Yaoundé I Examinateur : Docteur
Edmond GNOKAM, E.N.S de Yaoundé, Université de
Yaoundé I
Année académique 2006 - 2007
Dédicace
Ce mémoire est dédié à toute ma
famille en partant des lointains ancêtres aux descendants à venir,
particulièrement à la mémoire de feu mon frère
MANDENG Clément Hervé.
Remerciements
Mes remerciements s'adressent à tous ceux qui de
près ou de loin m'ont soutenu, encouragé, contribué (et
continuent à le faire) à mon évolution scolaire, ainsi
qu'à la réalisation de ce mémoire : Je tiens à leur
témoigner ici mon éternelle reconnaissance à ce moment,
où se « s'achève » un long périple de 5 ans
passés en formation l'E.N.S de Yaoundé. Périple n'ayant
pas été des plus faciles, avec tous les
désagréments, écueils, difficultés de toutes sortes
mais qui heureusement grâce à la justice Divine finit ici avec la
réalisation de ce travail. Tout ce que je souhaite , c'est que ce beau
monde continue dans cette voie en soutenant les générations
à venir dans cette voie de la valorisation de la pensée qui place
l'Homme égal d'une Entité Supérieure, car comme le dit si
couramment l'un de mes proches « On peut tout refuser à l'Homme
,mais certainement pas le chemin qui le mène vers la connaissance »
; Du monde auquel s'adresse ses remerciements , je pense
particulièrement :
-A la justice Divine, qui permet que je sois
encore animé dans ce plan de la réalité objective de
l'espace -- temps quadridimensionnelle correspondant à la source de
matière qu'est la planète Terre.
- - A ma famille (frères et soeurs proches ou lointains),
qui m'a toujours soutenu et a toujours cru en moi et participe grandement
à l'organisation concernant à la présentation de ce
travail
- A mon grand -- mère maternel pour ses
bénédictions.
- - A mon père M. MANDENG
Emmanuel, et à ma mère Mme MANDENG Marie -
Claire, je témoigne ici le profond attachement que
j'éprouve pour eux, compte tenu des sacrifices qu'ils ont dû
concéder sur leur bien -- etre matériel et spirituel afin que je
puisse arriver jusqu'ici.
- A mon encadreur M. MBOUNGA Jean -- Marie,
dont le savoir, les encouragements, la disponibilité, les critiques, les
remarques judicieuses ont contribué à l'achèvement de ce
travail et à ma formation à l'E.N.S de Yaoundé.
- A Monsieur le Pr. Timoléon Crépin
KOFANE, pour l'aide qu'il a eu à m'apporter quant aux
difficultés que j'ai rencontrées dans le calcul tensoriel, aussi
au Dr. BOUETOU pour ses judicieux conseils quant à la
démarche à entreprendre dans la quête d'informations sur
l'article utilisé.
- A mes Professeurs à l'E.N.S : Dr.
OWONO, Dr. GNOKAM, Dr.
BEGUIDE, Dr. MUKAM, Dr.
FOUPOUAGNIGNI, les Professeurs de Chimie...
-A ma soeur Ngo MANDENG Sylvie, pour son
soutien continuel, et pour m'avoir aidé à éditer ce
travail.
-A la famille TOUKO pour tout ce qu'elle a fait
pour moi. Je remercie particulièrement M. POUGOUE TOUKO
pour son assistance technique à la présentation de ce travail.
- A Mlle Dora ANDEME, pour avoir bien voulu
consacrer de son précieux temps à la relecture de ce travail et
à l'organisation de la présentation de ce travail.
- A M. BAYIHA
- A mes professeurs de Collège et Lycée qui ont
cru en moi : M. Prosper BAYEBECK, M. Philippe
MAEMBLE, M. Thomas KANGA, M. Ruben
BIKOÏ, M. Joachim DJOMGANG, M.
BABE bref à tous ceux qui ont eu la bienveillance de
partager leur connaissance avec moi.
- - A tous mes camarades d'études et amis , je pense
à : NKOT BALEGUEL François , William
LANG , Jacques Christian KOTTA, Laurent
FOTSE, Rémy TAKOGUE , Fredy
FEZEU, bref à tous mes camarades promotionnaires depuis l'
école maternelle Groupe 1 ,2ème section d'Abong --
Mbang (1990 -- 1991) à la 5ème année physique
E.N.S (06 -- 07 )
- A ceux dont les aides particulières en documentation
m'ont facilité la tache dans mes études jusqu'ici , je pense
à : M. Joachim DJOMGANG ( Précis de chimie Paul
Arnaud) , M. POUGOUE TOUKO (Mécanique , Fondements et
applications J.P Perez) , M. Gabriel MINYEMECK (
Relativité restreinte , Electromagnétisme , et cours divers ...)
, M. Désiré (Electrotechnique , cours divers...)
, M. Jacques DJON ( Documents en mathématiques ...)
.
- A mes encadreurs de stages pratiques (3ème et
5ème année) pour avoir partager avec moi leur
expérience professionnelle en matière d'enseignement : M.
Michel DONFOUET, Mme Cécile TSAMO.
- - Aux mathématiciens J.B
PATENOU et son collègue pour m'avoir aidé à
surmonter les difficultés concernant le formalisme mathématique
assez ardu utilisé dans ce travail. Je pense également aux
étudiants en mathématiques Patrick et Placide
pour leur soutien logistique aidant dans la présentation de ce
travail sans oublier Mlle NIETCHA Merline (étudiante en
informatique) pour avoir bien voulu prendre de son temps pour la
réalisation des différentes courbes apparaissant dans ce
travail.
- A mon amie Sandrine HUET pour ses
encouragements et son soutien moral.
En somme je remercie ainsi, tous ceux et celles dont les noms ne
figurent certainement pas ici mais qui n'en sont pas moins pour quelque chose
dans mon évolution et dans la réalisation de ce travail.
Une fois de plus, merci a tous.
Avant - Propos
Il y a près de deux ans que j'ai eu à
réaliser un travail (Projet de mémoire [5]) sur « Le
déterminisme en physique », un sujet qui débattait sur les
fondements conceptuels du duel entre les théories déterministes
et les théories indéterministes (probabilistes) en physique [6].
J'avais voulu dans le cadre ce travail là, toucher du doigt les points
clé de la divergence entre ces deux méthodes de la
prévision en physique, principalement, ceux qui rendaient incompatibles
la théorie de la mécanique quantique d'avec les théories
classiques telles que la relativité générale. Puisque les
pensées de la grande synthèse unitaire concourent actuellement
à vouloir établir un pont entre ces deux enfants terribles des
physiciens du début du 20ème siècle et
d'après ce que j'ai pu lire [3 -- 16], le sujet principal de la physique
fondamental tourne autour de cet improbable pont conduisant vers
l'unité. Aussi c'est dans un souci de continuer dans cette lancée
que, j'ai voulu inscrire mon travail de fin formation à l'ENS de
Yaoundé. Pour cela j'ai dl chercher à formuler mon sujet
moimême, ce qui certainement vous le pensez aurait été une
prétention de ma part ; toujours est -- il que quand mon encadreur, m'a
présenté la revue « Physica scripta 2003. Vol. 68) afin que
je choisisse un sujet qui m'intéresserait, étant tombé sur
un article traitant non seulement d'un des phénomènes physiques
fondamentaux (gravitation) rentrant en ligne de compte de la continuité
de mon travail antérieur, et utilisant un formalisme qui m'a
véritablement émerveillé (calcul tensoriel) un an
auparavant, je n'ai pas hésité un seul instant à choisir
ce sujet surtout que j'avais déjà eu sous la main des notes
concernant la théorie de BOHM.
Dites vous que la gravitation est avant tout un
phénomène à priori décrit classiquement , la
première fois par le premier physicien à être
érigé à un haut piédestal , corrigé et
généralisé par celui qui osa se juché sur les
épaules du premier. Comme j'ai eu à le montrer dans mon
précédent travail et comme il est actuellement clamé en
physique : celle -- ci se divise en deux, d'une théorie de l'infiniment
petit (mécanique quantique) incompatible dans ses axiomes avec celle de
l'infiniment grand (Relativité générale). Très loin
est donc le reve du physicien de 1905 qui croyait en une synthèse
unitaire des théories de la physique. Pourtant le reve n'est tout de
meme pas mort avec lui, puisque nous l'avons déjà dit, il se
situe au coeur meme des problèmes de la physique fondamentale actuelle.
C'est donc dans une tentative de la grande synthèse que s'inscrit la
gravité quantique : théorie susceptible d'établir un pont
entre le monde quantique (probabiliste) et celui de l'infiniment grand ou
règnent en maîtres les phénomènes gravitationnels
(déterministes). Il est à noter comme nous le verrons tout au
long de ce travail qu'il n'existe pas
actuellement de théorie à proprement parler de
la gravitation quantique. Seules sont développées des approches
qui sont plus ou moins satisfaisantes mais pas totalement convaincantes au sens
où elles s'érigeraient en véritable théorie. C'est
donc comme cela que l'approche de David BOHM de la gravité quantique
sera présenté dans le cadre de l'approximation linéaire du
champ, comme une approche qui doit faire ses preuves face aux tests
expérimentaux vérifiables afin de passer du statut d'approche
à celui de théorie véritable, celle là que sont si
impatients (les théoriciens de la physique) de découvrir. Ce que
nous ferons dans cet ouvrage, c'est reprendre les investigations des physiciens
Fatimah et Ali SHOJAI, concernant la théorie de BOHM de la
gravité quantique, en retrouvant les intermédiaires du formalisme
et les fondements de cette théorie dans leurs détails [1].
Il est donc clair qu'au terme de ce travail nous devrions
donner notre idée, appréciation de cette approche de BOHM, en
faisant référence aux possibilités de
développements conceptuels qu'elle offre, si possible apporter notre
modeste contribution à l'approche en particulier, et au problème
de l'établissement de la théorie de la gravité quantique
en général.
Par Lucien MANDENG le 24 Septembre 2008
Table des Matières
Dédicace 2
Remerciements 3
Avant -- propos 5
Table des matières 7
Résumé .. 9
Abstract 10
Constantes et abréviations 11
Chapitre I : INTRODUCTION ET GENERALITES 12
I.1 THEORIE DE NEWTON DE LA
GRAVITATION.........................................................12 I.1.1
Loi d'attraction gravitationnelle
...............................................................13 I.1.2 Lois
Newtoniennes de la dynamique ..............................
............................14
I.2 THEORIE METRIQUE DE LA
GRAVITATION........................................................ 14
I. 2.1 Espace -- temps einsteinien 16
I.2.2 Formalisme Lagrangien dans le cas d'un champ classique ...
17
I.3 ELEMENTS DE LA THEORIE D'EINSTEIN DE LA GRAVITATION OU
RELATIVITE
GENERALE................................................................................................18
I.3.1 Equations d'EINSTEIN de la
gravitation....................................................18
I.4 QUELQUES NOTIONS SUR LA THEORIE
LINEARISEE DE LA RELATIVITE GENERALE..20 I.4.1 Champ gravitationnel à
l'approximation linéaire.........................................20
I.4.2 Equations d'EINSTEIN linéarisées
....................................................... 21
I.5 NOTIONS SUR LA GRAVITE QUANTIQUE DE
BOHM..............................................22 I.5.1
Généralités
....................................................................................22
I.5.2 Mécanique Bohmienne
......................................................................22 I.5.3
Gravité quantique de BOHM
........................................................................23
I.6 CONCLUSION DU CHAPITRE
I...........................................................................26
Chapitre II : LA THEORIE DE LA GRAVITE QUANTIQUE DE BOHM
DANS L'APPROXIMATION LINEAIRE DU CHAMP GRAVITATIONNEL ..27
II.1 CAS DE L'APPROXIMATION NEWTONIENNE
~~~~~~~~~~~~~~~~~.. 30
II.2 METRIQUE STATIQUE ET A SYMETRIE SPHERIQUE
...............35
II.2.1 Solution aux équations d'EINSTEIN
du vide ............. .............................35
II.2.2 Cas de la Théorie de la gravité quantique de
BOHM dans l'approximation linéaire du champ 36
II.3 CONCLUSION DU CHAPITRE
II~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.39
Chapitre III : APPLICATIONS DES THEORIES 40
- RELATIVITÉ GENERALE
- GRAVITE QUANTIQUE DE BOHM
III.1 LA DEVIATION DE LA
LUMIERE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..40 III.1.1 Théorie de la
relativité générale~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.40 III.1.2
Théorie de la gravité quantique de BOHM dans
l'approximation linéaire du champ 43
III.2 MIRAGES
GRAVITATIONNELS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.45 III.2.1 Théorie de la
relativité générale ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..45 III.2.2
Théorie de la gravité quantique de BOHM dans
l'approximation linéaire du champ....46
III.3 DÉCALAGE SPECTRAL DES FREQUENCES
46
III.3.1 Théorie de la relativité
générale~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 46
III.3.2 Théorie de la gravité quantique de BOHM
dans l'approximation linéaire du champ 48
III.4 CONCLUSION DU CHAPITRE III
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...49
CONCLUSION GENERALE 50
ANNEXE DES EQUATIONS 51
LEXIQUE 61
NOTICE 63
BIBLIOGRAPHIE 66
Résumé
Dans ce mémoire, il est question d'appliquer la
théorie de la gravité quantique de BOHM A l'approximation du
champ linéaire gravitationnel [1].
Il s'agit du développement de l'article de Fatimah
SHOJAI et Ali SHOJAI tous deux du département de physique à
l'Université de TEHERAN, paru dans la revue scientifique « Physica
Scripta Vol.68, 207-212, 2003 » comme article numéro 1. Ce sujet
est intéressant dans la mesure où il est situé au coeur
des débats, recherches en physique théorique [2 -- 16]. Cela dit,
l'unification des deux théories inconciliables que sont la
mécanique quantique et la relativité générale dans
le cadre des phénomènes gravitationnels peut trouver ici un fil
conducteur intéressant, nécessaire pour son établissement.
La théorie sera alors appliquée A quelques problèmes
spécifiques comme l'approximation newtonienne et la solution statique,
et A symétrie sphérique ;
Quelques effets observables (en cosmologie, astrophysique) de la
théorie seront alors étudiés, il s'agit de :
n La déviation de la lumière.
n Mirage gravitationnel.
n Le décalage spectral des fréquences.
Abstract
In this work, it is question to apply the Bohmian Quantum Gravity
in the linear field approximation [1].
In fact, it is a development of the paper of Fatimah SHOJAI and
Ali SHOJAI both of
physic's department of TEHERAN University appeared in the year
2003 in the scientific review of
«Physica Scripta Vol.68, 207 -- 212
«like first paper». This research subject is very important in the
case that, it is currently placed in the hearth of debates of
the physics basis [2 -- 16]. Then, the unification of the two opposed theories
which are the quantic mechanic and the general relativity in the case of
gravitational phenomenas can find here one conductor file necessary for its
establishment. The theory will be applied to some specifics problems like the
Newtonian limit and the static, symmetrical and spherical solution;
Some observable effects are investigated (in cosmology,
astrophysics), they are:
· The light deflection
· The gravitational mirage.
· Spectral variation of frequencies.
Constantes et Abréviations
1. Constante gravitationnelle de NEWTON:
2. Grandeurs à l'échelle de
PLANCK
3. solution SSS : Solution statique, et
à symétrie sphérique.
4. Célérité de la lumière dans le
vide :
5. Constante de couplage gravitationnelle dans la théorie
de la relativité générale :
6. Constante cosmologique :
7. Constante de la théorie de gravité quantique de
BOHM donnant un caractère évanescent à
la
fonction d'onde : dans le cas relativiste
8. Caractéristiques du Soleil : ;
9. Caractéristiques de la terre : MT
= 6x 1024 kg rPolaire = 635?
10. Rayon de SCHWARZSCHILD :
CHAPITRE I Introduction et
Généralités
Il convient de noter que le cadre dans lequel se
développe notre mémoire est la gravitation1. La force
de gravitation est l'une des quatre forces fondamentales de la physique.
NEWTON2 l'introduit en
1687 pour interpréter le mouvement des planètes,
le mouvement de la lune et le mouvement des corps dans le voisinage de la
terre, cette interprétation est connue sous le nom de la «
Mécanique de NEWTON ». Malgré le formidable
succès de cette dernière, EINSTEIN3 a
rebondi sur le sujet en 1916 dans le cadre de la relativité
générale4 A cause du rôle décisif
joué par la gravitation en astrophysique5. Bien que les deux
interprétations des phénomènes gravitationnels continuent
de rencontrer du succès (particulièrement la relativité
générale), il a paru nécessaire d'introduire une approche
quantique de la gravitation .Puisque nous savons que les principaux outils que
possèdent le physicien sont la mécanique quantique, celle de
NEWTON, les relativités restreintes et
générales d'Albert EINSTEIN ..., tous pour
décrire la réalité physique. La question qui se pose est
la suivante : « Si la mécanique Newtonienne, la relativité
générale ont pu chacune donner une interprétation de la
gravité pourquoi n'en serait --il pas de même de la
mécanique quantique ? » (Bien que celle-ci soit incompatible avec
les deux premières). Et surtout que l'on a constaté avec la
relativité générale que la description effective des trous
noirs devrait être faite par une théorie quantique de la
gravitation. C'est donc une approche quantique de la gravité
établie par David BOHM que nous utiliserons ici dans
l'approximation linéaire du champ gravitationnel6 pour cela
il faudrait faire certains rappels nécessaires A cette investigation [1
-- 2].
I.1 THEORIE DE NEWTON DE LA GRAVITATION7
Pour des raisons de simplifications, nous utiliserons les
éléments du calcul tensoriel8 pour établir les
relations mathématiques décrivant les phénomènes
physiques correspondant A notre étude (cela est valable également
pour la suite).
1 Voir Lexique
2 Voir Lexique
3 Voir Lexique
4 Voir Lexique
5 Voir Lexique
6 Voir Lexique
7 Du paragraphe I.1 au paragraphe I.4, les relations
proviennent majoritairement de la référence [2]
Traditionnellement, on présente la gravitation (dans la
théorie de NEWTON), en soulignant la ressemblance entre
la force de gravitation et la force électrostatique entre deux
particules chargées [3].
I.1.1 Loi d'attraction gravitationnelle
La loi d'attraction gravitationnelle, publiée par
NEWTON en 1987 dans les « Principia
i i
stipule que la force exercée sur une particule par une
particule est donnée par [2] :
(I.1) Où est la masse grave passive de la particule et
où est le champ gravitationnel de
la particule .On a qui est donnée par :
où est la masse grave active de la particule b,
G9 étant la constante de
couplage
gravitationnel (Constante de NEWTON). Le champ
gravitationnel, on le sait dérive d'un potentiel scalaire : le potentiel
de NEWTON qui s'écrit pour le corps :
(I.3) L'énergie d'interaction de nature potentielle pour
la particule est
(I.4)
8 Voir lexique.
9 Voir constantes et abréviations.
dans l'approximation linéaire du champ
I.1.2 Lois Newtoniennes de la dynamique
La dynamique est l'étude des mouvements des corps en
relation avec les causes, appelées forces qui
les produisent [3].
C'est par rapport à la classe privilégiée
des observateurs inertiels de l'espace -- temps galiléen que les lois
Newtoniennes de la dynamique sont formulées :
(a) La premi~re loi stipule qu'une particule soumise
à aucune force est en mouvement de translation uniforme pour un
observateur inertiel10. C'est le principe d'inertie qui
caractérise justement les observateurs inertiels. Une autre façon
de le dire est que sa ligne d'univers est une droite dans l'espace-temps
galiléen.
(b) La deuxième loi est la loi fondamentale de la
dynamique pour une particule de masse inerte m soumise
à un champ de forces extérieures :
(I.5)
(c) La troisiqme loi est celle de l'action et de la
réaction dans un systdme de particules ponctuelles en interaction .Si un
corps q exerce une force sur un corps p alors
la force
exercée par le corps p sur le corps
q est telle que :
= - (I.6)
I.2 THEORIE METRIQUE DE LA GRAVITATION
La théorie de NEWTON de la gravitation
présente des difficultés conceptuelles comme celle de l'action
à distance. Ce qui veut qu'une variation du champ gravitationnel est
transmise instantanément dans tout l'espace -- temps
galiléen11.
Depuis 1905, l'espace -- temps galiléen est
rejeté à la lumière de la relativité restreinte car
l'équation fondamentale de la dynamique et la loi d'attraction
gravitationnelle sont invariantes sous une transformation de
GALILEE. Il faut donc une théorie relativiste de la
gravitation.
10 Voir lexique
11 Voir lexique
dans l'approximation linéaire du champ
Ladite théorie relativiste de la gravitation est
construite dans l'espace - temps de MINKOWSKI12 ;
On définit par , ì = les coordonnées minkowskiennes d'un
événement M (c'est aussi sa ligne
d'univers).
La théorie relativiste de la dynamique est formulée
pour un observateur inertiel. Soit un champ de
Quadri - forces extérieures , celles - ci dérivent
d'un potentiel Ö . Alors la loi relativiste
de la dynamique s'écrit
F ? ( x ? ( s
(I.7)
où est la quadri - vitesse, s
est le temps propre et la ligne d'univers de la particule La
quadri - accélération est orthogonale à
:
(I.8) Pour assurer la compatibilité, on admet la
condition algébrique suivante :
(I.9)
La quadri - quantité de mouvement : F
(I.10)
Comme
|
dérive du potentiel Ö (car ) on sait par ailleurs
que
|
|
|
|
; le théorème de Gauss pour le champ de
composantes est :
|
12 Voir lexique
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Il en ressort l'équation de poisson :
(I.12) Où G est la constante
de NEWTON, est la masse grave volumique.
II. 2.1 Espace - temps
einsteinien13
La géométrie de l'espace-temps minkowskien est tout
à fait satisfaisante pour décrire la réalité
physique tant que les effets gravitationnels ne sont pas pris en compte. Le
fait qu'il
faille nécessairement décrire globalement les
phénomènes physiques dans l'univers implique que nous devons
considérer les effets de la gravitation sur ceux-ci .Pour cela nous
admettons que ces effets résultent uniquement de la structure
géométrique l'espace-temps minkowskien, pour adopter
l'espace-temps Einsteinien dont la géométrie est Lorentzienne
caractérisée par une métrique14
g de signature15 et de la connexion
riemannienne16 associe à la métrique
g. L'espace-temps einsteinien décrit un
véritable champ de gravitation si le tenseur de
RIEMANN17 est non nul, donc si l'espace-temps est
courbe et non localement plat .Le principe de covariance stipule qu'il n'existe
pas de systèmes privilégiés de coordonnées, alors
les champs physiques sont des champs de tenseurs et les lois physiques
s'écrivent de façon tensorielle dans n'importe quel
système de coordonnées, éventuellement limites à
ceux de la matrice Jacobienne de déterminant positif nécessitant
que l'espace-temps soit orientable. Donc pour un champ tenseur
T on a :
(I.14)
13 Voir lexique
14 Voir lexique
15 Voir lexique
16 Voir lexique
17 Voir lexique
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
I.2.2 Formalisme Lagrangien dans le cas d'un champ
classique
Dans l'espace-temps minkowskien, les champs classiques (scalaire,
électromagnétique,...) ont des équations de champ quoi
dérivent d'un Lagrangien. En notant contenant de
façon générique et ses
dérivées , on sait que est un scalaire. Dans l'espace -- temps
einsteinien, d'après le principe d'équivalence
d'EINSTEIN, on remplace par et alYIM
par dans l'expression du Lagrangien noté qui reste donc un
scalaire. L'action
associée au Lagrangien L est
l'intégrale de la densité lagrangienne L = dans
un domaine
Ù de l'espace -- temps Einsteinien :
(I.15)
sM ??est indépendante du
choix du système de coordonnées .La variation de
sm par rapport à
??
donne les équations de champs :
(I.16) La variation de l'action de par rapport à ou par
rapport à définit le tenseur
énergie -- impulsion
symétrique :
(I.17)
|
(I.18)
|
(I.19)
|
(I.20)
|
(I.21)
|
(I.22)
|
(I.23)
|
(I.17)
|
|
|
|
|
|
|
|
n'est possible qu'à l'approximation quasi-classique
où
|
|
dans la limite .
|
suivant que l'on fait apparaître ou dans la densité
Lagrangienne en faisant attention au
signe puisque . On peut donc voir ici que
l'espace -- temps Einsteinien
étantdonné, les champs classiques peuvent titres
quantifiés, comme nous le verrons dans la suite de
notre travail.
Dans le cas d'un champ scalaire, la description quantique d'une
seule particule par une onde
dans l'approximation linéaire du champ
La phase de l'onde est gouvernée par une
équation18 que nous verrons dans la suite.
I.3. ELEMENTS DE LA THEORIE D'EINSTEIN DE LA GRAVITATION
OU RELATIVITE GENERALE
I.3.1 Equations d'EINSTEIN de la gravitation
On admet que l'espace -- temps est une variété
différentiable munie d'une métrique Lorentzienne g, la
gravitation étant une manifestation de la structure
géométrique de l'espace -- temps.
Les idées suivantes conduisent aux équations
d'EINSTEIN de la gravitation :
a) les équations de la gravitation devront être
tensorielles. On peut les écrire dans n'importe quel système de
coordonnées ; c'est le principe de covariance déjà
invoqué. Pour déterminer les composantes de la métrique,
il faut une source de même
nature tensorielle .Le tenseur énergie - impulsion
qui contient la densité de masse ñ
semble tout indiqué (également respectivement
le principe de covariance
).
b) ,Il est rEOonnIIle MLgIr qN lAffpquaVINQ
VIR Mamp gravMIonnel soiHJ des équations aux dérivées
partielles du second ordre de façon à généraliser
les équations de POISSON de la théorie
de NEWTON de la gravitation ( ).
On doit donc trouver un tenseur géométrique deux
fois covariant dépendant
uniquement de et de ses dérivées jusqu'au second
ordre qui satisfasse .
On a :
(I.18)
et qui sont les deux tenseurs possibles.
18 Voir lexique
dans l'approximation linéaire du champ
Les équations d'EINSTEIN de la
gravitation sont :
(I.19)
c
où ÷ est la constante couplage gravitationnel de
dimension ; Ë est la constante
cosmologique de dimension .
Ces équations non linéaires relient la
géométrie de l'espace - temps et la distribution
énergétique de la matière,
déterminent les composantes de la métrique dans un certain
système de coordonnées ( ). Elles
nécessitent des conditions aux limites : en dehors de la
matière , les solutions sont celles du vide ;
pour
la métrique Minkowskienne alors l'espace - temps
Minkowskien est une solution
particuliJqre du vide lorsque Ë = 0 .
Donc hors du champ cosmologique
p
(I.20)
La valeur de ÷ est fixée :
(I.21) On constate généralement que la
théorie d'EINSTEIN de la gravitation n'est plus valable
à
des distances de l'ordre de , pour des masses de l'ordre de
, pour des temps
de l'ordre , pour des énergies d'interaction de l'ordre
de
(Qui sont tous respectivement la distance, masse, temps,
énergie de PLANCK)19 puisqu'il faudrait une
théorie quantique de la gravitation pour décrire ces domaines. Ce
qui fera l'objet du paragraphe sur la théorie de BOHM
de la gravitation.
19 Voir constantes et abréviations
dans l'approximation linéaire du champ g ? ?
? h avec
I.4. LA THEORIE LINEARISEE DE LA RELATIVITE GENERALE
h
I.4.1 Champ gravitationnel à l'approximation
linéaire
Dans le paragraphe précédent , il a
été clair qu'il fallait déterminer simultanément la
métrique et le tenseur énergie - impulsion pour résoudre
les équations d'EINSTEIN
puisque nous avons la loi de conservation covariante ? ?T
.La méthode a décrit un milieu
matériel auto - gravitant spatialement borné
dont l'espace - temps Einsteinien est asymptotiquement Minkowskien .La
méthode a permis de trouver l'approximation Newtonienne de la
théorie d'EINSTEIN. Ce qui implique que selon
NEWTON les forces de gravitation sont du même ordre de
grandeur que les autres forces agissant sur le milieu.
Toutefois, il existe des situations physiques où les
forces de gravitation sont beaucoup plus faibles que les autres forces dues aux
tensions dans le milieu ; alors les équations du mouvement du milieu
matériel ne sont pas affectées par le champ gravitationnel
engendré par celui - ci .Elles se réduisent aux équations
de MINKOWSKI du mouvement définies par en
coordonnées Minkowskiennes.
En tenant compte des équations d'Albert
EINSTEIN, la métrique engendrée sera une perturbation
linéaire en G de la métrique
Minkowskienne. Il existe alors une classe de coordonnées
privilégiées appelées « quasi - Minkowskiennes
», telles que les composantes de la
métrique diffèrent peu de la métrique
Minkowskienne. Nous posons :
(I.22)
où sont considérées comme les potentiels
gravitationnels dans un espace - temps
Minkowskien dans lequel satisfait . Les constituent les
composantes pour un
type de transformation de POINCARE.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
I.4.2 Equations d'EINSTEIN linéarisées
Avec l'expression linéarisée du tenseur de
RICCI et de la relation les
équations d'EINSTEIN
linéarisées s'écrivent :
(I.23) Choisissons une jauge qu'on appellera la
jauge harmonique :
(I.24)
condition . Une
Or
transformation de jauge supplémentaire permet aux
fonctions de satisfaire l'équation :
Ce qui implique que donc les équations
d'EINSTEIN linéarisées et
simplifiées sont équivalentes au système
:
(I.26)
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
I.5 NOTIONS SUR LA GRAVITE QUANTIQUE DE BOHM
I.5.1 Généralités [1, 4]
Nous insistons sur le fait qu'il n'existe actuellement aucune
théorie quantique de la gravitation dans le sens où on l'entend
c'est -- à -- dire une théorie quantique des champs de jauge. La
théorie de la gravité quantique est simplement une plage ouverte
à toute théorie ou éventuellement toutes les
théories susceptibles d'unifier ou de réunir ensemble notre
théorie de l'infiniment petit : « la mécanique
quantique » et notre théorie de l'infiniment grand :
« la relativité générale
» .Il s'agit donc pour la théorie de la gravité quantique de
réconcilier ces deux visions qui sont à priori incompatibles.
Nous avons signalé précédemment20
que pour les domaines de l'ordre de grandeurs des quantités de
PLANCK, il fallait une théorie quantique de la
gravitation.
Nous n'allons pas débattre ici sur les fondements
philosophiques de la nécessité de
« quantiser » le champ gravitationnel afin
d'obtenir une théorie universelle de la gravité quantique qui
pour « certains » relève des divagations abstraites du
théoricien de la physique sans aucune utilité pratique
immédiate. Toutes ces questions métaphysiques sortent du cadre de
ce travail.
Touj ours est -- il, que comme nous le disions tantôt,
bien qu'il n'existat pas de
« véritable » théorie quantique de la
gravité, quelques approches font l'objet
d'âpres
investigations. Les plus importantes sont : la théorie
des supercordes, la gravité quantique canonique (ou formalisme canonique
ou encore formalisme de WDW21), l'approche de
NARLIKAR et PADMANABHAN sur la quantisation
du degré de liberté formel de la métrique de l'espace --
temps22 , la gravitation quantique à boucles, la
gravité quantique de BOHM une nouvelle approche reliant
la mécanique quantique et la géométrie de l'espace --
temps. Bien évidemment nous nous intéressons uniquement à
la gravité quantique de BOHM.
I.5.2 Mécanique bohmienne
Selon David BOHM, la description du mouvement
d'un système de n particules définies
ensemble par la fonction d'onde ø dudit système avec sa
configuration
sont les positions de ces particules .La fonction d'onde, qui
évolue
20 Paragraphe I.3.1°)
21 Voir bibliographie [1]
22 Voir bibliographie [1]
dat564approximatioCAéEIreBSu chCEm S
k
selon l'équation non stationnaire de
SCHRÖDINGER :
(I.27)
(où est le Hamiltonien du système)
représente le mouvement des particules qui évoluent dans la plus
simple des manières possibles selon l'équation
différentielle ordinaire de premier ordre :
(I.28)
Où le second membre23 est
régénéré par la fonction d'onde. En
considérant la simplicité et la symétrie de l'espace --
temps, on détermine alors la forme , donnant ainsi la définition
des équations24 de la mécanique de BOHM
:
(I.29) et l'équation (I.27) où le Hamiltonien
usuel contient comme paramètres les masses
des particules aussi bien que la fonction énergie
potentielle V du système .Les équations
(I.27) et (I.29) forment une spécification de la théorie sans
besoin d'autres axiomes.
I.5.3 Gravité quantique de BOHM
La transition de la mécanique quantique à celle de
BOHM est très simple sinon triviale : On incorpore
simplement l'actuelle configuration dans la théorie comme variable de
base et on stipule qu'elle évolue dans un cadre naturel
suggéré par la symétrie et par l'équation de
SCHRÖDINGER. Le champ de vitesse est en fait,
relié à la probabilité quantique courante
par :
23 C'est - à - dire le champ de vecteur
vitesse sur la configuration de l'espace
24 Voir Bibliographie [4].
at564EESERIVEORCAPEILIBSKAICEP S
suggérant, quand
|
satisfait l'équation de continuité avec , que
les
|
prédictions empiriques de la mécanique de
BOHM , pour les positions et ultimement en fait , pour
d'autres « observables » , agrée avec celles de la
mécanique quantique.
Pour comprendre comment la théorie de la gravité
quantique de BOHM fonctionne,
A h
revenons à l'équation de
SCHRÖDINGER (I.27) ; en exprimant par on
obtient :
(I.31) Si on décompose25 la fonction d'onde
en sa norme et sa phase :
(I.32)
ici R est la norme de obtient le
système :
|
,remplaçons (I.32) dans (I.31), on
|
|
h
V
|
|
(I.33)
|
|
|
|
|
On posera pour la suite comme étant le potentiel quantique
de BOHM. La
?
première équation de (I.33) est l'équation
de continuité provenant du fait qu'on adopte que la
m
relation classique donne la trajectoire de la particule :
(I.34)
25 Voir paragraphe I.2.4°).
dans l'approximation linéaire du champ
La deuxième équation de (I.33) est
l'équation d' HAMILTON -- JACOBI modifiée.
Prenons le gradient de cette dernière on aura :
(I.35) Or d'après (I.34) on aura :
(I.36)
On obtient ainsi l'équation du mouvement de
NEWTON. Ainsi l'interprétation de BOHM
s'énonce comme suit :
«Pour quantiser n'importe quel syst~me classique, on
ajoute un potentiel quantique à l'équation classique
de HAMILTON -- JACOBI ; le potentiel quantique est
donnée en terme de la densité d'un ensemble hypothétique
du syst~me (R2) et alors on doit ajouter
l'équation de continuité pour avoir un systqme d'équations
adéquats. »
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
I.6 CONCLUSION DU CHAPITRE I
Bien que rencontrant des succès, la théorie
quantique de BOHM de la gravitation se heurte également
à des difficultés .La plus importante est le fait qu'elle ignore
complètement la
covariance générale26.
Etant muni de tous ces rappels nécessaires pour la
suite, nous nous engageons à appliquer la théorie de la
gravité quantique de BOHM dans l'approximation
linéaire du champ gravitationnel, comme nous avons eu à le faire
pour les autres théories de la gravitation27.
26 Alors que c'est l'un des piliers fondamentaux des
théories métriques de la gravitation (La relativité
générale d'EINSTEIN en occurrence, et certaines autres approches
quantiques de la gravitation.
27 Théories de NEWTON et celle d'El NSTEl N
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
CHAPITRE II La théorie de la gravité
quantique de BOHM dans
l'approximation linéaire du champ
gravitationnel [1]
Dans ce cadre, la métrique de l'espace -- temps est
développée dans l'espace -- temps plat de
MINKOWSKI28.
On ne considère que les termes linéaires en . La
densité de LAGRANGE29 pour un
champ gravitationnel linéaire s'écrit :
(II.1)
Ici sont les composantes respectivement covariantes et
contravariantes du champ
classique gravitationnel. Pour simplifier, selon la relation
(I.24), introduisons comme suit :
(II.2)
Ce qui signifie d'après (I.24), que la jauge harmonique
s'écrira :
?
(II.3)
Définissons le moment canonique 30; on sait que
dans le formalisme classique du
Lagrangien on a au regard de (I.17) on aura :
28 Comme d'après la relation (I.22).
29 Celle dont on a parlée dans le paragraphe
I.2.2°).
30 Communément appelé impulsion ou
quantité de mouvement.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(II.4)
Or l'énergie potentielle est donnée par :
(II.5)
Et la densité du Hamiltonien :
(II.6)
La transition A la théorie quantique peut être
réalisée par le principe de correspondance suivant le
schéma de quantisation canonique31 de DIRAC
:
(II.7)
Or l'équation d'évolution de
SHCRÖDINGER est :
(II.8)
Où est la fonctionnelle d'onde. L'interprétation
de BOHM de cette équation d'onde peut être
réalisée en prenant comme A la relation (I.32) ; ce qui
mène A la deuxième équation de (I.33), , on a la
correspondance :
(II.9)
31
Dans le principe de correspondance on utilise
généralement ó or suivant le schéma de quantisation
de DIRAC on utilise ä.
dans l'approximation linéaire du champ
Et ici V a la valeur de la relation
(II.5). Ce conduit à la relation suivante :
|
|
|
|
|
(II.10)
|
|
? )
|
|
Et la première équation de (I.33) qui est celle de
continuité32 on obtient :
(II.11)
avec Q' le potentiel quantique de
BOHM :
|
|
|
(II.12)
|
|
|
|
Les trajectoires de BOHM s'obtiennent à
partir de la relation (I.34) :
|
|
|
01W _ OS
?
|
|
(II.13)
|
|
|
|
|
|
Bien évidemment l'invariance générale de
la transformation des coordonnées du champ gravitationnel
linéaire est garantie par la jauge harmonique (II.3). L'équation
de champ peut etre dérivée en prenant la variation de
l'équation d'HAMILTON -- JACOBI modifiée (II.10)
selon
et on aboutit à la relation suivante :
(II.14)
32 Selon (II.8) , ce qui permet d'écrire
que
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
II.1 CAS DE L'APPROXIMATION NEWTONIENNE
Dans le cas où l'on applique ces résultats à
l'approximation newtonienne, on aura la métrique donnée par :
(II.15)
Où est le potentiel gravitationnel de
NEWTON. Le champ est donné par
; ; (II.16)
et nous avons les identités :
. (II.17)
On a :
(II.18)
Cette dernière équation est l'équation d'
HAMILTON - JACOBI modifiée sous forme
simplifiée33. Et on a l'équation de continuité
qui simplifiée de la meme façon que l'équation
précédente comme suit :
(II.19)
Ainsi le potentiel quantique s'écrira donc :
(II.20)
Pour ce qui est des équations des trajectoires de
BOHM on obtient :
33 Ici on fait partir les indices des tenseurs, on
reste avec les simples grandeurs scalaires usuelles.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(II.21)
Dans l'approximation newtonienne, le potentiel gravitationnel
est constant dans le temps donc 0 # f(t) ao = 0 , ceci
à cause de la j auge harmonique : aPoi,= 0
pour la relation (II.21),cela implique que :
(II.22)
C'est le cas où le potentiel quantique est du même
ordre de grandeur que le potentiel classique, ainsi ce potentiel34
est non négligeable.
(II.22) dans (II.18) . On se souvient que l'on a pris
en (I.32) or on sait qu'en mécanique quantique la fonction
d'onde non
stationnaire s'écrit , en se référant
à cela on peut poser : ceci parce
1 que dans le domaine Newtonien, les grandeurs physiques ne
doivent pas dépendre du temps
(puisqu'ici on considère des cas
stationnaires pour l'approximation Newtonienne). Pour ce
la
l'équation de continuité (II.19) est donc identiquement
satisfaite si on considère (II.22) et le fait
que De même comme en (II.14) on peut obtenir
l'équation du champ :
(II.18) au regard de (II.22) devient : or
Nous obtenons l'équation de champ, de l'approximation
Newtonienne provenant de la théorie de BOHM :
(II.23)
Ici nous avons juste considéré le champ
linéaire de la gravité quantique de BOHM, en
ignorant celui créé par source de matière. D'après
l'idée de BOHM de la gravitation quantique on
34 Il s'agit du potentiel quantique.
dans l'approximation linéaire du champ
doit donc introduire ce terme35, l'équation de
POISSON s'écrira dans l'approximation Newtonienne de la
manière suivante :
(II.24)
Dans ce cadre de l'approximation Newtonienne de la
gravité quantique de BOHM, déterminons
l'expression du potentiel quantique ; Pour cela choisissons
R la norme du paquet d'onde autour de la solution
classique de l'équation du champ gravitationnel :
(II.25)
où et sont respectivement un paramètre d'extinction
et le champ quantique ; On a la
fonction d'onde ; Le terme R est
équivalent à celui de la fonction
d'onde d'un oscillateur harmonique quantique, sauf qu'ici la
variable est le champ gravitationnel, ? ?
au lieu de la position comme dans
le cas de l'oscillateur.
D'après BOHM le champ total est
0 donné par :
(II.26)
où est le potentiel gravitationnel classique solution de
l'équation de POISSON, on a
en remplaçant
dans l'expression de R on a :
(II.27)
Bien sûr la constante « » rassure sur le fait que
l'on n'ait pas une fonction d'onde dont
la norme tend vers l'infini à
mesure que le champ tend vers l'infini.
35 On doit ajouter le terme classique de la source de
matière .
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Si on omet Q dans l'équation
(II.24), satisfera celle -- ci. Si on remplace cette expression
de R dans celle de Q
:
(II.28)
Ici on considère que . On sait que l'équation de
champ dans la théorie de BOHM est :
(II.29)
Prenons le cas où on a comme source de matière, un
point matériel alors on peut écrire
(II.30)
Alors pour résoudre (II.29) on se sert de (II.26). On doit
avoir :
(II.31)
Où M, r sont respectivement la
masse de la source de matière et la distance entre elle et le point
où le champ dérivant de Oc est
créé. L'équation (II.29) s'écrit :
|
(II.32)
|
En explicitant le Laplacien on aura :
|
|
|
En coordonnées sphériques36 :
(II.33)
36 Dans un système de coordonnées
sphériques correspondant à une base orthonormée.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Pour résoudre (II.33) utilisons la méthode de
séparation des variables et on obtient le système suivant :
(II.34)
En considérant une source de matière à
symétrie sphérique et statique seule la première
équation de (II.34) nous intéresse :
Cette équation (II.35) est une équation de la
forme de celles de BESSEL de première
espèce37. Ici
d2U dU
on aura , a= 2 et b = ot2 . La
solution sera donc :
(II.36)
La solution est donc :
(II.37)
OA Ces constantes ont la même unité que le champ
gravitationnel
classique. La solution sera alors :
(II.38)
Certains points de cette solution sont intéressants :
37 Qui est de la forme :
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
ü Par exemple aux grandes distances
r de la source de matière, le comportement
asymptotique des fonctions sphériques de BESSEL :
(II.39)
On constate bien que la solution quantique est inversement
proportionnelle à r aux grandes distances de
la source.
ü Si la masse de la source de matière est
négligeable ( --> 0 ), on a , ainsi on a une
pure solution quantique dans laquelle on a une petite source de
gravité .Cela signifie que les fluctuations quantiques de la
gravité peuvent produire une gravité observable.
Il doit etre noté que l'approximation du champ faible est
seulement applicable aux grandes distances .Ainsi cette solution ne donne
aucune information concernant les cas des singularités et horizons
gravitationnels.
ü A cause de la nature oscillatoire des fonctions
sphériques de BESSEL, le potentiel gravitationnel est
aussi oscillatoire .Ainsi nous avons un ensemble de points stables et
périodiques, où le potentiel est minimum et une particule -- test
peut etre au repos à d'autres positions38. Il doit etre
noté que, si nous choisissons un fin paquet d'ondes39, la
fréquence des oscillations est très grande.
II.2 METRIQUE STATIQUE ET A SYMETRIE SPHERIQUE
II.2.1 Solution aux équations d'EINSTEIN du
vide40
Elle est caractérisée par un paramètre
m, elle s'écrit :
(II.40)
38 Ceci est aussi vrai pour le cas .
39 dans l'équation (II.27).
40 Métrique statique de SCHWARZSCHILD.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAKEPp
[
ce qui correspond au tenseur métrique41 : dans
un
r r
système de coordonnees ?
?(x° ,r,0 , 0) définies
pour (avec rS étant le rayon de
SCHWARZSCHILD , dont la valeur est ; cette
métrique de SCHWARZSCHILD
c2
décrit l'espace -- temps extérieur de tout corps
massif statique et à symétrie sphérique. Le domaine de
validité est avec la condition .
II.2.2 Cas de la Théorie de la gravité
quantique de BOHM dans l'approximation linéaire du champ
Les relations (II.10) et (II.11) deviendront :
(II.41)
Et
|
? ? ?
?x???
? c ·
( p )
x
|
(II.42)
|
L'équation de continuité qui est la deuxième
équation s'écrit ainsi parce que nous avons mentionnés ;
déjà que les grandeurs physiques telle que la norme de la
fonction d'onde ne
dépendent pas du temps. Les trajectoires de
BOHM peuvent être obtenues par la relation (II.13) ?
?ainsi que la condition de jauge.
En dérivant la première équation des deux
par on obtient :
(II.43)
Comme dans le cas de l'approximation Newtonienne, on prend :
(II.44)
41 Car
.
dans l'approximation linéaire du champ
avec donc en remplagant (II.44) dans (II.27) on obtient :
(II.45)
En remplaçant R dans
l'expression42 de Q' :
(II.46)
Introduisons (II.46) dans l'équation de champ (II.43)
précédente :
(II.47)
La condition de jauge est ; On a vu que , on
peut prendre la solution classique43 ; On retrouve
(car on doit ajouter la solution
classique) :
(II.48)
Pour obtenir la solution de cette équation, on
procède comme précédemment44 ; On retrouve une
équation de BESSEL de première espèce. La
solution de l'équation (II.48) est la même
en que de la relation (II.37) ; On aura : or et
xmat
N ce qui conduit à :
42 L'expression (II.12) de Q'.
43
44 Comme dans le cas de l'approximation Newtonienne.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(II.49)
Avec ; On a vu que45 d'où le système
suivant :
(II.50)
2 ?Soit hp. =
dia+r s+ 1 q,
7-s+0
q,dx71 s+0 q
,-7- s +0 d 3 et r 2 r ?
r 2 ? 2 2 r 2 r 2
Ainsi la métrique de la théorie de la
gravité quantique de BOHM dans
l'approximation du champ linéaire :
Soit
(II.51)
(II.52)
45 Voir relation (II.2).
.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
II.3 CONCLUSION DU CHAPITRE 2
Nous venons ainsi de présenter la théorie de la
gravité quantique de BOHM dans l'approximation
linéaire du champ gravitationnel, on a pu déterminer la
métrique correspondante qui s'écrit comme celle de la
théorie classique plus un terme représentant les corrections
quantiques. Il s'avère donc que la théorie de BOHM
dans ce cadre généralise les résultats obtenus
dans le cas classique en décrivant avec plus de précision la
réalité (elle fait intervenir des fluctuations quantiques autour
de la métrique classique, des fluctuations qui ont été
négligées dans cette dernière). A l'aide de puissant outil
qu'est la métrique de BOHM, nous appliquerons la théorie dans le
cas de certains phénomènes observables (déviation de la
lumière par un corps massif, statique et à symétrie
sphérique, le mirage gravitationnel et enfin le décalage spectral
des fréquences...), histoire de montrer que l'on peut (à l'instar
de la relativité générale) obtenir des résultats
réalistes à l'aide de celle -- ci.
dans l'approximation linéaire du champ
CHAPITRE III Applications des théories
:
- relativité générale
- gravite quantique de BOHM
Après tout ce périple, il est nécessaire
de nous attarder sur des résultats observables de la solution statique
et à symétrie sphérique dans le cadre des
différentes théories de gravitation dont nous avons
parlées. La théorie de NEWTON de la gravitation
étant généralisée par celle
d'EINSTEIN nous nous limiterons à cette dernière
pour le cas classique de la gravitation.
III.1 LA DEVIATION DE LA LUMIERE
III.1.1 Théorie de la relativité
générale
Quand on étudie un mouvement qui n'est pas lent en
particulier la lumière, il faut renoncer à un
développement en de la métrique .Toutes les composantes de la
métrique doivent être
connues au même ordre, en fait en puissance de
G . On a la providence que l'approximation
linéaire en G, la métrique post --
newtonienne donne la métrique désirée :
avec , (III.1)
Où ã=1 dans la
théorie de la relativité générale. La
déviation (voir fig. 1 page suivante) des rayons lumineux par un corps
massif statique et à symétrie sphérique relève de
l'étude des géodésiques46 du genre
lumière de cette métrique linéarisée.
46 Lexique.
dans l'approximation linéaire du champ
Soit la géodésique du genre lumière de
vecteur -- dérivée pour un paramètre affine
ë. L'équation de la
géodésique s'écrit sous la forme simplifiée :
(III.2)
Nous considérons une perturbation de la trajectoire de
l'espace -- temps
minkowskien dont le vecteur de propagation a pour composantes (1,
1, 0, 0). Le vecteur de
propagation est une perturbation sous la forme . La perturbation
satisfait
donc l'équation :
(III.3)
Déplacement apparent
A
Observateur
Figure 1 (prise dans la référence [1])
Cette relation (III.3) s'intègre comme ceci :
(III.4)
Avec la condition que ; la déviation
Ä pour une trajectoire d'impact
x2=b
est égale à äk2
à ë=8. Donc :
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(III.5)
On peut tracer avec valeur adimensionnée de ( =
) comme sur
la courbe suivante pour le cas du Soleil ( = 2x
1 Omkg , c = 3x 1 08m
· sH
)
Courbe 1 (tracée dans MATLAB)
On remarque la déviation de la lumière au
alentour d'une masse statique, et à symétrie sphérique
(exemple cas du Soleil), est inversement proportionnelle au paramètre
d'impact de cette masse. On assiste donc à une décroissance de la
déviation au fur et mesure qu'on s'éloigne de la masse. On note
donc que la valeur maximale de la déviation est obtenue
lorsque la lumière frôle pratiquement la masse, comme on le voit
sur la figure suivante :
Figure 2 (Voir bibliographie [16])
dans l'approximation linéaire du champ
? ? ? ? ?
Les rayons lumineux sont fortement déviés au
voisinage de la masse.
On constate donc que pour b rayon du
Soleil, on trouve [2] (résultat vérifié
par
EDDINGTON dès 1919 lors d'une
éclipse totale du Soleil). Dans le cas newtonien on a .
III.1.2 Théorie de la gravité quantique de
BOHM dans l'approximation linéaire du champ
Comme dans le cadre de la théorie
précédente, on suppose qu'un rayon lumineux approche un corps
massif à symétrie sphérique et statique à partir de
l'infini le long de la direction du paramètre affine ë
(dans le même plan que le précédent
(x1,x2)) avec pour
paramètre d'impact b. L'équation de la
géodésique (III.2) est également valable ici et toujours
est le vecteur de
propagation. Donc on a : ; on est ici dans les mêmes
conditions que dans le
1
paragraphe précédent :
(III.6)
or . Pour simplifier, nous considérons
seulement47 le terme
a00 comme contribution de
Öq : or on a vu que quand
ici quand , et l=0 :
(III.7)
Si on remplace (III.7) dans (III.6) :
47 Si on veut une métrique qui ne dépend
pas des angles sphériques à l'infini, seuls les coefficients de
sont non
nuls. Les comportements de et sont similaires, ainsi nous
considérons le premier (en considérant le second
ne change pas l'interprétation physique.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(III.8)
Bien sûr le premier terme est le terme classique de la
déviation classique, le second représente celui des corrections
quantiques. Nous représentons également sur la
courbe 2 suivante :
Courbe 2 (Tracée dans MATLAB)
On a tracé ici sur un même graphique, le cas
classique précédant et la déviation selon la
théorie de la gravité quantique de BOHM. On
constate que la prédiction quantique de BOHM, indique que la
déviation de la lumière oscille autour du résultat
classique (à cause de sa dépendance à b à l'aide de
fonctions sinus et cosinus). Lorsque le paramètre d'impact est
pratiquement égal (en rapport 1) au rayon de la masse, la
déviation est maximale et diffère très peu du
résultat classique (effet quantique pratiquement négligeable).
Mais plus, on s'éloigne de la masse (b de plus en plus grand), plus les
effets quantiques deviennent significatifs face à la déviation
classique jusqu'à ce qu'ils soient presque observables aussi important
que la déviation classique. On observe alors des oscillations de la
déviation de BOHM autour de celle
d'EINSTEIN. On peut donc dire ici que la déviation de
BOHM généralise celle
d'EINSTEIN en rendant compatible la prédiction de la
relativité générale à celle de la mécanique
quantique.
dans l'approximation linéaire du champ
III.2 MIRAGES GRAVITATIONNELS
III.2.1 Théorie de la relativité
générale
Le phénomène précédent conduit
à la possibilité des mirages gravitationnels. Il y a
l ? d
? 1 ? ? 1 ? ? 0 ?
formation de deux images :
Ä1
Ä2
l d
? Figure 3 Mirage gravitationnel
? ?
l
0 ?
voir [2]
Pour chaque trajectoire 1 et 2 de la lumière, nous notons
Ä1 et Ä2 les
angles de déviations. A cette approximation, la géométrie
dans le plan des rayons lumineux donne :
(III.9 a)
Et
(III.9.b)
Vu l'expression de la déviation
Ä(c) , nous avons à
résoudre l'équation suivante pour trouver
â prenons : , on aboutit à
l'équation suivante :
dans l'approximation linéaire du champ
(III.10)
Posons les solutions seront données par :
(III.11)
et sont les deux valeurs représentant le mirage
gravitationnel.
III.2.2 Théorie de la gravité quantique de
BOHM dans l'approximation linéaire du champ
Si nous reprenons l'expression
|
|
, on obtient l'équation du mirage
|
|
gravitationnel, décrit par la théorie de la
gravitation Bohmienne dans l'approximation du champ linéaire :
(III.12)
Cette équation peut être résolue
numériquement, bien sûr dans un cas concret dans lequel les
constantes .
III.3 DÉCALAGE SPECTRAL DES FREQUENCES
III.3.1 Théorie de la relativité
générale
Considérons du décalage vers le rouge des raies
spectrales d'un atome en position re , de
quadri -- vitesse et un observateur statique en ro de
quadri -- vitesse .
D'après la formule de l'effet DOPPLER
générale, nous avons :
|
|
|
est le
|
|
|
vecteur de propagation de la lumière. Il satisfait
l'équation des géodésiques du genre lumière pour un
paramètre affine A , que nous écrivons sous la forme
simplifiée :
dans l'approximation linéaire du champ
(III.13)
Puisque la métrique n'est pas fonction de
x° nous avons , qui n'est rien
d'autre que où î
désigne le vecteur de KILLING orienté dans le
temps . La formule se
simplifie, nous avons dans un champ gravi tationnel fort,
statique et à symétrie sphérique :
|
|
(III.14)
|
|
|
Car
|
|
|
|
; La relation (III.14) représente donc le décalage
spectral
|
|
|
|
des fréquences dans le cadre de la relativité
générale.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
III.3.2 Théorie de la gravité quantique de
BOHM dans l'approximation linéaire du champ En tenant compte des
résultats obtenus dans cas précédent on applique la
théorie de
BOHM. Du champ linéaire : donc la
relation traduisant le
décalage spectral pour le cas de la théorie de
BOHM dans l'approximation du champ linéaire
s'écrit :
0 = 0 =
(III.15)
2 /4: 1 rs
+0,7(0)
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
III.4 CONCLUSION DU CHAPITRE 3
Nous constatons donc qu'il est bel et bien possible
d'effectuer des observations réelles, prévues par la
gravité quantique de David BOHM dans l'approximation
linéaire du champ , ceci , pour certaines expériences qui ont
servies de tests à la relativité générale. Le
formalisme de la théorie quantique de la gravitation Bohmienne a
été appliqué au cas de la solution SSS. Il est
observé que la solution est constituée du résultat
classique (relevant de la relativité générale) plus
quelques corrections quantiques (pour un paquet d'onde gaussien) autour dudit
résultat. Dans le cas de la déviation de la lumière par un
corps massif, statique et à symétrie sphérique la
théorie de BOHM module quelques fluctuations
oscillatoires (dues à la nature des fonctions de
BESSEL). Compte tenu de la remarque que nous avons faite sur
la solution SSS, nous l'avons appliquée48 à des
problèmes simples comme celui du mirage gravitationnel (dans lequel on
aboutit à une équation dont la solution peut être obtenue
numériquement pour un problème concret) et celui du
décalage spectral des fréquences. On en conclut que les
prédictions de la gravité quantique de BOHM dans
l'approximation du champ linéaire pourraient englober celle
d'EINSTEIN. On peut également noter que la
théorie a été validée49 par une
simulation numérique sur le phénomène des forces des
marées. Pour un développement futur, on doit étendre la
théorie aux termes non linéaires du champ
gravitationnel50.
48 Ceci est notre propre calcul, il n'apparaît
pas sur l'article utilisée, voir bibliographie [1], on a tenu compte des
résultats obtenus par la théorie (la métrique) pour
postuler ces applications. Nous aurions voulu appliquer également la
théorie pour le phénomène de l'avance du
périhélie de MERCURE , le problème qui s'est posé
est que la théorie classique utilise les termes non linéaires du
champ , nous laissons donc ce cas et les autres phénomènes
gravitationnels (explication de l'effondrement des trous noirs , observateur en
chute libre dans la métrique , trou de ver , Big Bang flèche
temporelle , ondes gravitationnelles et gravitions bref toute l'astrophysique ,
cosmologie et mécanique céleste) pour un développement
ultérieur puisqu'ils englobent un vaste champ de recherche fondamentales
en physique.
49 Il s'agit de la simulation apparue dans l'article
utilisé, voir bibliographie [1].
50 Qui sait ? Peut -- être verrait t -- on apparaître
des solitons du type pulses ou enveloppes relevant de l'utilisation d'une
équation de SCHRÖDINGER non linéaire.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Conclusion Générale
En définitive, dans ce mémoire, il était
question de présenter la théorie de la gravité quantique
de BOHM dans l'approximation linéaire du champ, tout en
la comparant à l'actuelle théorie classique de la gravitation.
Cette comparaison a été faite en faisant l'approximation
newtonienne de chacune de ces théories, et en les appliquant chacune au
cas de la solution SSS. Pour conforter la théorie de
BOHM, la solution SSS a été utilisée pour
décrire le phénomène de la déviation de la
lumière (auquel nous avons ajouté les applications du mirage
gravitationnel et du décalage spectral des fréquences ceci en
fonction de la solution SSS). On a vu que des observations concrètes
pouvaient être possibles, ce qui est un succès de la
théorie de BOHM. Compte tenu de tout ceci, nous pensons
que cette théorie devrait être prise au sérieux en tant
qu'approche de la gravité quantique au même titre que les autres
[1, 4]. Toutefois, avant d'acquérir le statut de véritable
théorie de gravitation quantique, certains points encore obscurs devront
être résolus. Nous pensons qu'il faille davantage la formaliser,
l'étendre aux termes non linéaires du champ. Nous devront alors
l'utiliser pour avoir une véritable explication des
phénomènes gravitationnels et de l'Univers dans son ensemble
(comme toute bonne théorie de la gravitation quantique, c'est à
ce titre que les autres approches prétendent). La théorie de la
gravitation quantique de BOHM en unifiant les quatre (04)
interactions fondamentales réalise ainsi le rêve des
théoriciens de la physique comme Albert EINSTEIN
(théorie unitaire déterministe) tout en constituant un vaste
champ fertile de la recherche fondamentale qu'il faut explorer par des
expériences concrètes et surtout par celle de la
pensée.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Annexe des équations I- Chapitre 1
1. Obtention de l'équation (I.12)
(I.12)
2. Obtention de l'équation (I.23)
or
Donc on aura :
(I.23)
3. Obtention de l'équation (I.33)
? ? ?
R ? exp i at
?
e ? ?2 2 ? ? VR e
R
?
ih
t
2
1
aS i ? 2 i S i S ?
?
? ? R e
( )
?
? ?
m
h
? 2
R ? V e i ? ?
? ? ?
R S 2m 2m h
? ? ? ?? ? ?
i ? ? ? ? ? ? ? ?
?
On effectue touts les simplifications possibles, notamment on
simplifie par
? ?
e i R
? e 2 R e ? ? ?
?
?
? ? ? ? R S e ? VR e i
? ? ? ? ?
R S e dans les deux
? ?? ?? ? ? ? 2
membres de cette relation on obtient :
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
S
;
? ?Ras m2
m
? S ? hi2 ? VR S
Rm(
R m
m m
Si on divise cette dernière relation par
R on obtient :
Regroupons à gauche les termes imaginaires et à
droite les autres :
Pour que cette dernière relation soit solvable, il faut
que ses deux membres soient identiquement nulles :
Multiplions la première équation de ce
système par 2R :
aS 2
m
SV =o L ? ? ? ?
S V ? t m
at
2
(I.33)
S
+ ? ? ?
RV
S S ?
P:
S
R
t
4. Obtention de l'équation (I.36)
· m or v d e
f (t) ?
|
dt
? ?
?
m
|
m V
|
|
+
|
|
?2 ?
m V(v")+VV v ? ? ?
V Q or 0
?
dt 2
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
On donc :
(I.34)
II- Chapitre 2
?
1. Obtention de l'équation (II.5)
La densité du Hami ltoni en en fonction de celle du
Lagrangien : ? ?
or d'après (II.3),
[
O fivaR.Ogv =
2 fiviiv
tellA.
1 [ u
· # v
00
P tel
(II.5)
12. Obtention de l'équation (II.8)
? ? ? ?
d'après (II.5)
De (II.6) on a:
?
L'équation s'écrit alors :
(II.8)
3. Obtention de l'équation (II.10)
3 dans l'approximation linéaire du champ
x ' ' ? ? ? ?
? ??
? ? x ' '
? ? x '
? ?
S S
? 1' = 1 f d3 xv
o' ,,(xi)v
ev'(xi 2
4. Obtention de l'équation (II.13) On
sait d'après (II.4)
<=> Thy
(II.13)
5. Obtention de l'équation (II.14)
Or
S
? 0
? a
at ? ?
? ?
x ??
? ??
De même ?
|
|
pression=d (cx nditioi de
jauge)
|
? ?
?
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
? 60 ? ?
|
V
|
|
6
? ?
f d3x
' [0 i ' iv ' .j cr]
2 iew p J
P (50Pv
d Dansle premier membre on fait :
6Q
3
? ? ?? ?
On doit faire
, est symétrique de signature
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
? q
si l' ?
? ' d3 x'V''2 Op
2 ? + 0
(II.14)
6. Obtention de l'équation (I1.18)
(II.18)
7. Obtention de l'équation (II.19)
Rx 6
?
?
ax
S ? ? ? ?
+4 8 [R2 8 S
.1cPx'
at 80(xx 80(.0
? x
= 0
?
8. Obtention de l'équation II.21
|
(II.19)
|
qti srira
e Bx H M (11'
13) s'écrit. Op. _ d 31
äö x' 2 ?
2:
? 4 ? d x ?
RCe qui conduit à
?ä '
? ?
?
(II.21)
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
9. Obtention de l'équation (II.23)
(II.23)
10. Obtention de l'équation (II.28)
R 80(x)2 2 ?R
?80180 ?
2
? ?
Q'= R - 1 80 d3x x
a Q 0c )R}en R fér3tint
pa( ?
) R
? 1
?
? Q= 2ah2[1- 04
?
(II.28)
?cY
11. Obtention de l'équation (II.29)
2
V20= -4A-G +
a2 2
8(0-0
? 2 80 ?
?
(II.29)
(II.32)
(II.34)
aB (sin Y +
Théorie de la gravité quantique de BOHM
Par MANDENG .M. Lucien (E.N.S 06 #177;07)
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
12. Obtention de l'équation (II.31)
14. Obtention de l'équation (II.32)
1 [0c 2 0,7q = --4A-1
Ma( X) --ia2 2 (q
--0c ) V20c #177;
V2q,7 ? ? ? ? ? ?
2 2
? d " ?II r 31 sin V2 ? --
?2 2 r 2 ? ?V2 2 ?
16. Obtention de l'équation (II.33)
d 1 U ? ?
r 2 1,.2 sinr
ao
1+ s a 1.2sin° a°aO
q)#177; 1 a rUsY ?
r2 sin O ar arsin
(II.33)
15. Obtention du système (II.34)
? ? 0 0
? ? ? ?U(r)Y(9 ) ( d
(r2n
Uj+ U a isine2sin +
U n ay) r r2sint9 ?
at9L ? 1 ? ?
e ) r sin B app app
16. Obtention de l'équation (II.43) ? ? ? ? ?
(II.31)
57
dans l'approximation linéaire du champ
(II.43)
17. Obtention de l'équation (II.46)
? ?v ( ) v
(oF - 8 " )
(II.46)
18. Obtention de l'équation (II.47)
a r 2a a 2 2
?
11 a
?
R
8 80
?
? ? ?
? ? ? ?
( q
1 ?
4 19. Obtention de l'équation (II.48)
? ? ?
? ?? ?
??
? 2 ?
or donc
III- Chapitre 3
1. Obtention de l'équation (III.3)
&ha
?k
|
? (k0 ? ?
2 8k a, 1 a
(Ike, + dl
|
&ha
|
o
|
|
|
O
|
Nous négligeons dans ce
deuxième membre les termes en
ä :
of, 4 2
(III.3)
dans l'approximation linéaire du champ
2. Obtention de l'équation (III.5)
? ?
1d t a d2rs
)+ya (rrs
)1
2 -- ab r b r i
or
(III.5)
3. Obtention de l'équation (III.6)
hoo 20 2 hii =
20(c) + 22b
|
= S + 3 ? ?
2 ? = il ?2 22
ay (2hoo)ka ka d ?
|
; de même quand x2=y=b
à
(III.6)
y=oo ;
4. Obtention de l'équation (III.8)
+ .)
a s
? a
|
?
?
? ?
2 ?
? ) ?
0
? ?
?
?
|
= uoo r ? ?
sn ? ? ?+ ah "3
+ ?
|
|
|
? 2
|
A ?
|
? (
|
1 !I
(
|
A ?
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
(III.8)
5. Obtention de l'équation (III.10)
(III.10)
6. Obtention de l'équation (III.12)
(III.12)
GaLs l'aSSrR[iPatiRL liLéaire Gu AhaPS
Lexique
Approximation linéaire du champ
gravitationnel : elle consiste à
ignorer les termes d'ordre supérieur à un dans le
développement en G (Constante de NEWTON) de
l'expression du champ gravitationnel.
Astrophysique : partie de l'astronomie
(science qui étudie la position, les mouvements et la constitution des
corps célestes) qui étudie la constitution, les
propriétés physiques et l'évolution des astres et des
divers milieux qui les composent).
Calcul tensoriel : partie des
mathématiques qui traite de l'algèbre des tenseurs, des
opérations sur les tenseurs....
Composante covariante d'un tenseur : Composante
d'un tenseur avec des indices en position basse : par exemple.
Composante contravariante d'un tenseur :
Composante d'un tenseur avec des indices en position haute.
Connexion riemannienne : il s'agit
d'une
connexion linéaire sur une variété
différentiable í, sans torsion qui conserve le
produit scalaire défini par la métrique riemannienne, elle est
noté :
;
Cosmologie : branche de l'astronomie qui
étudie la structure et l'évolution de l'Univers dans son
ensemble.
Espace - temps : c'est la réunion de tous
les évènements possibles, un évènement étant
ce qui peut survenir en un lieu et à un instant .C'est donc un ensemble
de points dont les coordonnées de localisation sont au « nombre de
4 »(il peut en exister d'autres selon les nouvelles théories de la
gravitation) :la première est celle du temps et les trois autres sont
celles de l'espace physique ordinaire.
Espace - temps einsteinien : C'est une
géométrie lorentzienne caractérisée par la
métrique lorentzienne
gm, et muni de la
connexion riemannienne associée à g. Il
est courbe car il est décrit à l'aide d'une
géométrie non euclidienne.
Espace - temps galiléen : espace - temps
de géométrie euclidienne.
Espace - temps minkowskien : espace affine
à 4 dimensions dont l'espace vectoriel réel associé est
muni d'un produit scalaire lorentzien ; cela signifie qu'il existe une base
de l'espace vectoriel telle que
,
Cette base constitue une tétrade lorentzienne. Cet
espace - temps est plan car défini à l'aide d'une
géométrie euclidienne.
Géodésique : c'est la ligne
d'Univers la plus courte joignant deux points sur une surface.
Géométrie Riemannienne : c'est une
géométrie non euclidienne donc courbe, différentielle,
muni de la connexion riemannienne.
Gravitation : phénomène
physique par lequel deux corps matériels s'attirent avec une force
proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnelle au
carré de leur distance (D'après NEWTON).
Gravité : force de gravitation
exercée par un astre sur un corps quelconque (NEWTON).
Gravité quantique : La gravité
quantique est la branche de la physique théorique tentant
d'unifier la mécanique quantique et la relativité
générale ;
Relativité générale :
actuelle théorie
classique et déterministe de la gravitation
(Théorie de l'infiniment grand) , fondée par EINSTEIN en 1916 ,
et dont la théorie de NEWTON de la gravitation n'est qu'une
approximation pour des champs gravitationnels faibles.
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Le champ d'action de la relativité générale
part des systèmes d'étoiles, en passant par les
galaxies jusqu'à l'Univers pris dans son ensemble.
Masse grave : masse traduisant la
propriété qu'elle a d'attirer d'autres masses ou d'être
attirer par d'autres masses. Suivant le cas, on parlera respectivement de masse
grave active ou de masse grave passive.
Masse inerte : masse traduisant la
propriété qu'elle a de résister à sa mise en
mouvement par des forces. En fait la masse inerte et la masse grave pour un
même corps matériel sont égales d'après le principe
de
l'équivalence.
Métrique : c'est un champ de tenseur
g deux fois covariant, symétrique et non
dégénéré.
avec et .
Métrique de SCHWARZSCHILD :
métrique permettant de décrire le champ gravitationnel autour
d'une masse sphérique et statique (ie qui n'est pas en
rotation). Cette masse peut être une étoile, une planète ou
un trou noir de SCHWARZSCHILD.
Métrique lorentzienne : C'est une
métrique décrite pour l'espace - temps einsteinien ou espace -
temps lorentzien. Elle est notée
de signature .
Métrique minkowskienne : on
définit
comme la métrique décrite dans l'espace - temps
minkowskien et dont la signature est
ou .
Observateur : possède une horloge pour
mesurer le temps d'un évènement et une règle
graduée dans son voisinage immédiat pour mesurer la localisation
spatiale dudit évènement. Si deux évènements
peuvent être reliés par l'intermédiaire de cette
règle alors ils sont dits simultanés pour cet observateur.
Observateur inertiel : c'est un observateur
dont la ligne d'Univers est une droite de l'espace - temps galiléen non
incluse dans l'espace. Il conserve une direction d'espace fixe au cours du
temps.
Signature d'une métrique : Ensemble
ordonné des signes des composantes de la diagonale
( 2 1) / 2
principale d'une métrique.
Symboles de CHRISTOFFELL : Ils sont de
première espèce et de deuxième
espèce on a les relations
g .arka =Ficji et
, Iki= k
,
Tenseur : être mathématique
(géométrique) Représentant une grandeur physique
intervenant dans des lois qui doivent avoir
Une forme à caractère universel c'est - à
- dire que cette forme ne doit pas dépendre du système de
coordonnées (critère tensoriel). Dans un système de
coordonnées à 3 dimensions, le tenseur est défini par un
nombre entier n, on lui associe alors une matrice
à 3n composantes, qu'on identifie généralement
sous forme indicée selon leur position dans la matrice du tenseur
considéré.
Tenseur anti - symétrique : un tenseur
est ainsi appelé lorsque : .
Tenseur de RIEMANN : c'est le tenseur de
courbure pour la connexion riemannienne. Il possède des
propriétés d'antisymétrie en tant que tenseur de courbure
: = --R110 , et
d'autres propriétés de symétries :
.Ce tenseur
vérifie également la première
identité de BIANCHI : ainsi que la
deuxième : . Il
permet de calculer la commutation des dérivées
covariantes : . Ce
tenseur a composantes
indépendantes.
Tenseur de RICCI : il est obtenu en
effectuant
une contraction d'indices sur le tenseur de
RIEMANN . Il est symétrique et
possède n(n+1)/2 composantes indépendantes.
Tenseur symétrique : un tenseur est ainsi dit lorsque
:
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Notice [16(4)]
1. Approches candidates à la gravitation quantique
Un certain nombre de propositions ont ete avancees pour aborder le
problème :
· La première tentative de guérir
la non-renormalisabilite de la gravitation a ete de rajouter
l'ingredient de la supersymetrie afin de relier le comportement du
graviton à celui des autres particules de spin plus petit et
adoucir ainsi les divergences de la theorie. Le resultat porte le nom de
theorie de supergravite. Malheureusement, malgre un comportement en
effet meilleur les divergences restent et ces theories ne sont donc pas bien
definies quantiquement.
· La theorie des cordes ou bien, plus precisement
dans sa version supersymetrique, la theorie des supercordes est
une tentative non seulement de description quantique de la gravite mais
egalement des autres interactions fondamentales presentes dans le
modèle standard de la physique des particules. Les differents
modèles de la theorie des cordes sont parfaitement definis d'un point de
vue quantique et de façon remarquable admettent les theories de
supergravite comme theories effectives à basse energie. En ce
sens les theories de cordes fournissent une description microscopique, on parle
aussi de completion ultraviolette, aux theories de supergravite. C'est
la branche de ce domaine la plus active par le nombre des chercheurs et des
publications. Une partie des chercheurs travaillant sur la gravitation
quantique à boucles critiquent neanmoins la theorie des cordes dont
la place qui lui est accordee est selon eux hegemonique et empêche le
developpement normal de theories alternatives en l'absence de confirmations
experimentales.
· La gravitation quantique à boucles
introduite par Lee Smolin et Carlo Rovelli sur la base du
formalisme d'Ashtekar s'attache à presenter une formulation
quantique de la gravite explicitement independante d'une eventuelle metrique de
fond (contrairement à la description actuelle de la theorie des cordes
même si elle inclut egalement la symetrie de reparametrisation
comme sous ensemble de ses symetries) ce qui est un effort naturel
conforme à l'esprit de la relativite generale. Contrairement à la
theorie des cordes, la gravitation quantique à boucle ne se donne pas
comme but de decrire egalement les autres interactions fondamentales. Elle ne
se veut donc pas une theorie du tout. La viabilite de ce projet est
contestee par une partie de la communaute des chercheurs en theorie des cordes
(voir Lubos Motl à ce sujet).
· Alain Connes a recemment propose l'utilisation
de sa geometrie non commutative pour reconstruire le modèle
standard par reduction dimensionnelle de la relativite generale
sur une variete non-commutative dans l'esprit de la theorie de
Kaluza-Klein cherchant à reproduire l'electromagnetisme par
reduction dimensionnelle de la relativite generale sur un cercle. Cependant son
analyse se base sur une description classique du modèle standard et la
quantification de son modèle n'est pas encore developpee ce n'est donc
pas encore à proprement parler une description quantique de la
gravite.
· La theorie des twisteurs de Roger
Penrose introduite dans les annees 70 a introduit un nouveau formalisme
permettant l'etude des solutions des equations de la relativite generale
et à ce titre aurait pu
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
offrir un meilleur point de départ pour la
quantification de celle-ci. Mais les efforts dans ce sens n'ont pas abouti et
le projet de quantification par cette voie a été abandonné
aujourd'hui. Par contre le formalisme de twisteur reste utile dans le cadre de
la relativité et a même retrouvé un regain
d'intérêt récemment dans le cadre de l'étude de
la théorie de Yang-Mills via la théorie des cordes
(travaux de Witten sur ce dernier point).
· Théorie de la gravité
quantique de David BOHM incluant le potentiel quantique et récemment
testé
sur les résultats de la relativité
générale. Elle apporte des termes correctifs sur la
déviation de la lumière par un corps massif á
symétrie sphérique, résultat obtenue par simulation
numérique (Déviation déjá calculée á
l'aide de la relativité générale) et donne une image
corrective des lignes des forces des marées. La théorie de BOHM
est déterministe, ne respecte pas le principe de covariance
générale mais inclut également une vision métrique
de la gravitation, á l'aide la fonction d'onde du système. Je
pense qu'avec la métrique obtenue dans le cadre de cette théorie,
l'on peut prévoir également des phénomènes comme
l'effondrement gravitationnel d'une étoile, les mirages gravitationnels,
les ondes gravitationnels.... Physica Scripta 2003,
Vol.68,207-212, Bohmian quantum gravity in the linear field approximation de
Fatimah SHOJAI et Ali SHOJAI )
|
2. Unification des interactions
Les physiciens ont recensé quatre interactions
fondamentales dans la nature. Il n'est pas impossible que d'autres interactions
existent sans que les moyens expérimentaux dont nous disposons
aujourd'hui ne nous permettent de les mettre en évidence. En tout
état de cause, qu'il y ait 4, 10 ou 20 interactions fondamentales,
aucune indication dans la nature ne nous renseigne sur les raisons pour
lesquelles il y en aurait 4, 10 ou 20 ! Quelque soit le véritable nombre
d'interactions, leur multiplicité est inexplicable et la contingence de
ce nombre soulève de graves difficultés d'ordre
épistémologique et philosophique. Finalement, il est tout
á fait légitime de se demander pourquoi la nature compte quatre
interactions fondamentales et non 3 ou 5. Pourquoi n'en existe-t-il pas une
seule ? Les physiciens aiment la simplicité qu'ils ont presque
élevée en principe universel. Or quatre interactions, cela fait
désordre et compliqué, alors que le principe de simplicité
nous ferait plutôt pencher vers une interaction unique, synthèse
parfaite de toutes celles observées á ce jour. Cette recherche de
la simplicité a permis de débroussailler, avec un grand
succès, la multitude des particules (les hadrons). Alors pourquoi ne pas
tenter la même aventure avec les interactions ?
Pour unifier les interactions, deux approches sont possibles :
1. Une approche synthétique : les interactions seraient
des manifestations différentes d'un même phénomène
plus global qui pourrait être décrit par un seul cadre
théorique á très haute énergie,
2. Une approche "historique" : les interactions étaient
unifiées au moment du "big bang" et elles se
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
seraient différenciées au fil du temps, un peu
à la manière des cellules d'un embryon.
La beauté de la chose réside dans le fait, qu'au
fond, ces deux approches sont équivalentes. En effet, augmenter
l'énergie mise en jeu dans les interactions revient à se
rapprocher des conditions qui prévalaient lors du Big Bang. Augmenter
l'énergie est donc équivalent à remonter le cours de
l'histoire de l'univers. S'il existe effectivement une interaction unique
à très haute énergie, synthèse des interactions
observées à notre niveau d'énergie, alors cela signifie
que cette interaction était celle qui existait au moment du Big Bang.
Certains faits expérimentaux tendent à laisser
soupçonner l'existence d'une telle synthèse à très
haute énergie. Notamment, les expériences ont montré que
les valeurs des constantes de couplage des diverses interactions se modifient
avec l'augmentation de l'énergie et semblent, en première
approximation, converger vers une valeur unique (à l'exception de la
gravitation, toutefois).
3. La théorie de BOHM
(Mécanique quantique de
BOHM)
Elle est déterministe, tandis que la mécanique
quantique standard admet une interprétation non déterministe. A
la différence d'un potentiel de la physique classique, le potentiel
quantique de BOHM ne diminue pas nécessairement avec la
distance spatiale. De plus la manière dont il détermine la
trajectoire d'un système quantique peut dépendre de façon
immédiate de facteurs éloignés dans l'espace. Il s'agit
donc d'un nouveau type d'interaction, caractéristique du domaine
quantique : une interaction à distance qui contrairement aux autres
interactions, ne respecte pas la vitesse finie de la lumière comme
vitesse limite. Elle conduit aux mêmes résultats que la
mécanique quantique standard mais inclut comme EINSTEIN
des variables cachées non locales. L'opposition entre la
mécanique quantique standard et la mécanique quantique de
BOHM est un exemple paradigmatique de la thèse
philosophique de la sous -- détermination de la théorie par
l'expérience. Trois points permettent néanmoins de fonder une
critique à l'adresse de la théorie de BOHM : La
mécanique quantique est la déclinaison d'une théorie
quantique plus large qui inclut la théorie des champs quantiques. La
théorie de BOHM peut -- elle être étendue à la
théorie des champs quantiques ? Peut -- elle en reproduire toutes les
prédictions expérimentales ?
- Est -- il cohérent d'accorder à la position
le statut de propriété privilégiée, la valeur
numérique définie de la position étant la variable
cachée ? Toutes les autres propriétés n'acquièrent,
d'après la théorie de BOHM, comme d'après la
mécanique quantique standard, une valeur numérique définie
que lors du processus de la mesure.
- L'hypothèse d'un potentiel quantique étant,
semble t -- il une hypothèse ad hoc, supposer qu'un tel potentiel existe
repose sur l'argument de reproduire les prédictions de la
mécanique quantique standard. Source voir bibliographie
[11].
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Bibliographic
[1] Bohmian Quantum Gravity in the Linear Field
Approximation Ali SHOJAI and Fatimah SHOJAI, Physica scripta .Vol.
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physique théorique) Paris VI, Paris VII, Paris IX, E.N.S,
X
Bernard LINET, 2004 - 2005,
linet@phys.univ-tours.fr
[3] Mécanique, Fondements et applications
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[4] Physics meets philosophy at the PLANCK scale,
contemporary theories in quantum gravity
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CAMBRIDGE University Press, 2001 Printed in U.S.A.
[5] Le déterminisme en physique
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[6] La physique du Hasard de Blaise Pascal à
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[7] La décohérence, espoir du calcul
quantique Article d'Harold Ollivier et Philippe Pajot, La recherche
Septembre 2004, N°378, Pages 34 - 37.
[8] « A la une, Dépasser EINSTEIN » :
L'héritage infernal Science et vie, Avril 2005, Pages 50 -
55.
[9] « A la une, Le monde existe - t - il vraiment ?
»
1. Aux limites de la matiAre, la réalité n'est
plus une certitude.
2. Et si tout n'était qu'information ?
dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
Science et vie, Octobre 2005, (1) Pages 70 - 77 et (2) Pages 78 -
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[10] La gravité est - elle illusion ?
Article de Juan Maldacena, Pour la science, Janvier 2006,
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[11] Un problème de physique : interpréter
ou expérimenter ? Article de Nicolas Gisin et Valerio Scarani ,
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[12] Les univers cachés
1. Des cordes pour unir les forces de la
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2. « Notre univers serait une brane parmi
d'autres »
Interview de Pierre Binétry, cosmologiste, Ciel et
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3. Le rêve : la théorie qui résout
tout
Par Stéphane Fay , Ciel et espace , Mai 2006 , Pages 46 -
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[13] L'Univers, un monstre informatique
Article de Seth Llyod et Y. Jack Ng, Pour la science, Novembre
2004, N°325, Pages 31 - 37.
[14] Einstein et la théorie unitaire : 40 ans
perdus ?
Article de C. Goldstein et Jim Ritter, Pour la science,
Décembre 2004, N°326.
[16] L'évolution des idées en
physique
Albert EINSTEIN, Léopold INFELD, traduit par Maurice
SOLOVINE, Champs (Flammarion), 1982
[16] Liens des pages web visitées :
1.
http://jac_leon.club.fr/gravitation/article-francais/f-38.html
2.
http://jac_leon.club.fr/gravitation/article-francais/f-39.html
3.
http://jac_leon.club.fr/gravitation/article-francais/f-310.html
4.
fr.wikipedia.org/wiki/Gravité_quantique
5.
fr.wikipedia.org/wiki/Gravitation_quantique_à_boucles
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http://www.peiresc.org/2004/Cosmologie.htm
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www.cieletespace.com/cat/quiseralenouveleinsteinversunenouvelletheorie
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dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp
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www.linternaute.com/science/espace/dossiers/06/theorie-du-tout/7.shtml
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www.lpt.ens.fr/~gervais/activites/node35.html
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www.webastro.net/forum/showthread.php?t=2282
12.
http://www.mad-jarova.org/francais/gal13.htm
13.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_(trou_noir)
14.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_gravitationnelle
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http://dept-info.labri.fr/~gavoille/divers.html
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http://www.cpt.univ-mrs.fr/~coque/book/node221.html
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18.
http://perso.orange.fr/michel.hubin/celebres/chap_cel4.htm
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http://www.outre-vie.com/vieapresvie/chercheurs/bohm.htm
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http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Elwin
Bruno Christoffel
21.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om%C3%A9trie
diff%C3%A9rentielle
22.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om%C3%A9trie_riemannienne
23.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om%C3%A9trie_non_euclidienne
Version reconstituée, adaptée pour la
mise en ligne le 24 Septembre 2008
Edité par Lucien M.MANDENG
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Tel. Fixe: (+237) 22 31 45 89 Cell. : (+237) 94 47 25
24
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B.P: 30815 Biyem - assi YAOUNDE CAMEROUN
Toute remarque ou suggestion serait la
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