A nos vénérables grands
parents :
Laurent MBOTE NGUMBI, Rose MOBANGO, et ABEDI
KAHEMBA.
Nous souhaiterions vous voir encore là à nos
cotés,
Pleins de vigueur et de tendresse,
Assistant à nos prouesses,
Réalisme de vos rêves.
« Si vous avez la bonne stratégie, vous
pouvez commettre un tas d'erreurs tactiques et pourtant
Prospérer.
Si vous avez la mauvaise stratégie, vous pouvez
être un tacticien hors pair et pourtant faire
faillite ».
AL RIES.
A vous sévère Père MUNYUNDO Jean
Rufin
Et tendre Mère TULIA Marcelline,
Prototype de la lutte au sein de la famille.
REMERCIEMENTS
Ce présent travail scientifique, fruit de l'esprit,
serait irréalisable s'il n'eut communion d'effort et de force à
commencer par notre famille du sang et du coeur jusqu'au corps professoral.
Nos remerciements vont premièrement à la
lumière de notre vie, source positive de notre inspiration le
« MFUMU A NLONGO » Simon KIMBANGU KIANGANI, pour son
soutien spirituel permanent.
Par cette occasion nous remercions de tout notre coeur le
Professeur Ordinaire N'KWIMI AKOL Anicet Hénoc qui a entouré
notre recherche de toute sa sollicitude, en dirigeant ce travail avec amour.
Que notre famille trouve ici notre gratitude ; nous
pensons à nos très chers parents : Rufin ABEDI et Marcelline
TULIA qui n'ont cessé de nos appuyer financièrement, moralement
et matériellement ; notre frère Aimé KINGOMBE et son
épouse Bibi ZOLA KINGOMBE ainsi que leur charmante Fille Sev-Laurence
KINGOMBE, nos soeurs : KIKA Guylaine, Tcheusi Louise Marie, LUTUMU
Bibiche sans oublier Michel OLEKO (le neveu)
Notre gratitude va droit aux amis et amies qui de
près de loin n'ont cessé de nous soutenir ; nous pensons
à Honoré KABONGO et Mamy SANZA KABONGO, Julien MUKUNA, Gracia
KANYAMA REHEMA, Ange KAKUSU, Mamousse MASENGU, Justin TSHIHIGWA, Rolly
IZAMABOKO, Clarisse KALETA, Trésor MENDE, Trésor N'SANGI, Olivier
MUKUNA, Dady MAMBWENI, Elvis KUSUMBUKA, Paola Manisha KABEDI, Nancy MUTOTO
ILUNGA, Moses BIMANYU, Germain KUNKU, Giscard DJOKO, Moustapha MATONDO.
Nous pensons également à toutes
« les personnes ressources » pour leur sens de
collaboration ainsi que l'intérêt qu'ils ont portés
à ce travail : le groupe de recherche et d'échanges (GRET)
particulièrement son administrateur financier Michel KASOLA ;
Alain-Claude Christian DJATE YODI (Directeur des programmes de la RADIO OKAPI),
Salomon BIMANSHA KALALA (Directeur des programmes adjoint de DIGITAL CONGO FM),
la radio France Internationale (RFI) par l'entremise de son service de
formations Internationales (TALENT+), les camarades étudiants du TOGO,
Maroc, Tunisie, Paris IV, Groupe ESC Toulouse, Faculté catholique de
Kinshasa,... ainsi que le corps professoral respectif (pour avoir rendu
disponible leur notes de cours, mémoires, et recherches).
Nous ne pourrions terminer sans pour autant remercier Ir
Elvis KHONDE pour s'être sacrifié dans la saisie de ce travail.
Que tous ceux qui nous ont aidés, trouvent ici
l'expression de notre sincère gratitude.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
A l'heure de l'économie du marché où
l'aval commande l'amont, le tout basé sur le principe selon lequel, l'on
ne produit que ce que l'on peut vendre ( 1(*)) ; Le consommateur, centre d'intérêt
et raison d'être des activités productrices, est au jour le jour
mis en référence par l'entrepreneur. Celui - ci veut constater si
oui ou non ses objectifs ont été atteints. D'une part la
satisfaction des besoins de consommateurs et de l'autre l'accroissement de son
chiffre d'affaires.
Tous ces éléments ne peuvent être
possible que si une véritable étude psychologique du consommateur
est effectuée, ceci pour obtenir les détails possibles sur ses
goûts et préférences, sa situation sociale (vouloir et
pouvoir d'achat)... Ainsi que l'étude de l'environnement concurrentiel
(les entreprises productrices d'un produit substituable au sien) ; dans le
but de conduire à la fabrication d'un produit ou service compatible aux
attentes de la cible.
C'est pratiquement dans cette logique que de nos jours,
« La discipline de Philipp KOTLER » est appliquée
dans les sciences, les disciplines connexes ainsi qu'aux entreprises de
production des biens et services en face des exigences du consommateur (qui
peut avoir différentes terminologies selon le contexte).
Les grandes stations de Radio - Télé du monde
ne sont restées passives face à ce Marketing multidimensionnel et
multidirectionnel à travers leurs Directions des programmes et de
programmation. Ici le marketing est l'arme stratégique dans la
concurrence médiatique, le tout se joue sur l'efficacité du
Directeur de programmes et de son équipe.
Ces stations de Radio - Télé n'ont pas
seulement à satisfaire leur objectif lucratif « faire le
chiffre, mais aussi faire l'audience », c'est-à-dire
accroître le nombre d'auditeurs et de téléspectateurs. La
réussite est conditionnée par une bonne qualité des
programmes capables (ou susceptible) d'attirer un grand nombre d'auditeurs.
Par là, apparaît une similitude nette et
claire entre le « consommateur et l'auditeur (ou
téléspectateur) », ainsi qu'entre « le
Directeur de programmes » d'une chaîne de radio
télévision et « le directeur de marketing »
d'une entreprise de production des biens.
La République Démocratique du Congo
bénéficie depuis ces dernières décennies d'une
prolifération des chaînes des Radios et
télévisions ; cette dernière est à la base de
différends qui oppose la République Démocratique du Congo
à la République du Congo suite à l'utilisation abusive de
la bande hertzienne par les stations de Kinshasa. Mais celles - ci n'offrent
pas des programmes attréants et par conséquent ils sont
incompetitifs et incohérents de par son contenu et son contenant.
D'où les Directeurs de programmes doivent faire
montre du dynamisme en usant du marketing stratégique et
opérationnel, l'analyse du comportement de l'
« auditeur » , la méthode de recherche en marketing
, ... bref, LE MARKETING APPLIQUE AU DOMAINE AUDIOVISUEL OU
« MARKETING AUDIOVISUEL ».
C'est ici le socle de notre analyse tout au long de ce
travail ; nous nous efforcerons de répondre aux multiples questions
que voici :
- Pourquoi pensons nous que le marketing est l'ultime voie de
réussite
dans cet Univers audiovisuel prolifique et
concurrentiel ?
- Quelle est la positivité de l'usage de marketing
intégré dans la
programmation Radiophonique ?
- Quelle est la corrélation entre marketing et
programmation
radiophonique ?
- Comment une Radio peut-elle arriver à gérer
cette nouveauté dans
son système et style de travail afin d'arriver
à répondre à la logique
« du changement dans la
continuité »?
- Cette intégration du marketing modifie-t-elle la
méthodologie de
travail de nos stations de radiodiffusion de Kinshasa ?
- Que doit faire un directeur de programmes pour s'imposer
à travers sa
Programmation ?
Telles sont ces quelques interrogations qui trouveront des
réponses dans le corps de ce travail.
0.2. Hypothèse
Vue l'Etat de médiocrité dans lequel vit les
stations de Radiodiffusion en RDC en général et celles de
Kinshasa en particulier, l'inefficacité et l'inefficience de programmes
rendus produit à la non satisfaction de l'auditeur local d'un
coté, et de l'autre l'incompétivité de ces stations face
aux concurrents étrangers.
La non prise en compte de la délicatesse d'une
direction de programmes pour une radio expliquerait au mieux cette
méforme ; ces programmes et programmations ne répondent pas
aux exigences de l'heure ainsi qu'à la mutation que connaît le
sphère audiovisuel, « mutation » qui se veut
à la fois technologique et méthodique.
Observant la réussite combien louable des stations
étranger, basée sur le dynamisme de la direction de programmes
avec comme sous bassement un Feedback permanent avec l'auditeur ainsi qu'une
« veille commerciale » illustrant l'intégration
direct et / ou « inconsciente » des méthodes
MARKETING dans le monde audiovisuel.
Celle-ci s'explique encore mieux quand une direction de
programme effectue une analyse de son auditoire pour une étude
quantitative et qualitative pour déboucher à des corrections dans
son style de travail bien attendu par là, le contenu et le contenant du
programme.
Nous osons croire que c'est la vision que devrait adopter
les Radios Kinoises pour réussir le pari qui se présente devant
eux : celui de convaincre l'auditeur, le fidéliser et d'imposer sa
loi dans la concurrence.
L'intégration du marketing serait une solution
salvatrice pour ces programmes incohérent, c'est dans ce sens que ces
stations de Radio Kinoises réussiraient à coût sur si elles
se réfèrent au style et à la méthodologie de
programmation de grandes station de Radiodiffusion.
0.3. Choix et intérêt du sujet
« L'élite c'est ce qu'une
société a de meilleur et de plus distinguée... Cette
catégorie des personnes qui ont pris conscience de leur place dans la
société et s'efforcent de l'observer le plus objectivement
possible pour réaliser la transcendance des valeurs » (
2(*)). De ce fait,
l'élite intellectuelle que nous sommes, est la personne la mieux
placée pour analyser l'allure des choses et préconiser les
solutions aux interrogations, contraintes d'évolution.(3(*) )
C'est exactement dans ces contextes que nous nous sommes
donnés comme tache au mission dans ce travail scientifique d'analyser,
de diagnostiquer les Radios Kinoises aussi et surtout donner des axes de sortie
de crise et de réussite au moment où nous savons que ces stations
sont rongées par une mauvaise politique de management moins encore celle
des programmes et programmation journalière.
Ainsi pour étaler à grand jour un instrument
de travail pour les Directeurs des programmes des stations de Radios
Kinoises ; Ce travail est à classer dans le cadre de
sensibilisation et de renforcement des capacités de congolais aux
congolais.
0.4. Délimitation spacio - temporelle du
sujet
Suite aux contraintes financières, nous limitons
notre étude sur les radios Kinoises, c'est-à-dire celles
émettant à partir de Kinshasa même s'il se peut que
quelques unes d'entre elles couvrent toute l'étendue de la RDC et ce,
pour une période allant de 2005 à 2008.
Nous avons retenu le repère 2005 suite aux
élections organisées en RDC à cette année,
élections qui ont occasionné les créations des Radios pour
des fins électorales. Pour une meilleure précision de notre champ
d'investigation notre étude se portera plus précisément
sur les Radios commerciales de la ville de kinshasa.
0.5. Méthodes et techniques de
recherche
Les méthodes sont définies comme une marche
rationnelle pour arriver à la démonstration de la
vérité ; c'est un ensemble d'opération intellectuelle
permettant d'analyser et d'expliquer la réalité
étudiée. (4(*)
)
C'est dans cette même ordre d'idée que BOWEYA
MOLEBO renchérit : « La méthode est perçue
également comme un ensemble d'opérations rationnelles pour les
quelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie. (5(*) )
Nous userons de :
1. La méthode fonctionnaliste : elle permettra
d'analyser les conditions de fonctionnement de Radios Télévisions
Congolaises en général et Kinois en particulier et l'influence
que peut apporter le marketing dans leurs programmations en vue
d'améliorer la qualité de service et l'accroissement des
auditeurs et téléspectateurs.
2. L'approche descriptive : elle permettra d'enrichir
notre étude par une procédure de démasquer toutes nos
observations et les péripéties frappantes des
phénomènes enregistrés lors de cette étude.
3. L'approche sociologique : elle portera sur une double
approche à savoir : « l'observation participante et
l'observation passive » (6(*)) revêt l'avantage d'éclaireur sur tous
les phénomènes sociaux que nous sommes invités d'examiner
sur terrain tout au long du travail.
4. La méthode historique : permettra de remonter
aux origines des difficultés des radios télévisions
congolaises et kinoises, aux origines du marketing, à celles de la radio
télévision en général et celles de la programmation
radio- télévisuelle en particulier.
Quand aux techniques, elles sont définies comme
moyen destiné à atteindre un objectif (7(*) ). Dans notre étude nous
nous servirons des techniques suivantes :
1. Documentaire : consultation des ouvrages relatifs au
sujet en vue de l'enrichir ;
2. Sondage d'opinion : Nous mènerons des
enquêtes par des questionnaires et interviews ;
3. La webographie : la consultation des sites Internet et
documents électroniques qui accompagneront la technique documentaire.
0.6 Canevas du travail
Le présent travail s'intitule :
« L'intégration du marketing dans la programmation
radiophonique » comporte deux grandes parties subdivisées en
chapitres, dans l'ensemble nous en avons cinq (5).
La première partie porte sur la création, la
gestion et l'animation quotidienne d'une station de radio. Elle a trois (3)
chapitres : d'abord nous nous attarderons à élucider les
concepts de base (chap. I. Cadre Conceptuel) ; ensuite, nous analyserons
de la gestion au fonctionnement d'un projet radiophonique et enfin le
3è chapitre portera sur les programmes et programmation
radiophonique.
La seconde partie s'intéressera au marketing
intégré et à la programmation ; elle comporte deux
grands chapitres, qui constituent la pivotante de notre thèse, à
savoir :
- Le quatrième chapitre portera sur le marketing
à la radio et enfin le cinquième chapitre sera consacré
sur les radios Kinoises face à l'intégration du marketing.
La fin de ces deux parties constitutives de notre recherche
sera marquée par des conclusions partielles, après quoi s'en
suivra une conclusion générale de notre travail.
Les graphiques, croquis, tableaux, illustrations
éclaireront notre travail afin d'ouvrir le champ de compréhension
de nos lecteurs.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL
L'élucidation des termes d'un travail scientifique
facilite la compréhension et compte énormément dans la
suite des recherches à entreprendre et pour les résultats
à escompter ; Elle est comparable à ce qu'est le
catéchisme dans la foi chrétienne. (8(*))
Dans notre sujet de recherche six termes ont
été retenu : Intégration, Marketing, Programmation
Radiophonique, Audimat optimal, Univers Audiovisuel Concurrentielle, Radio,
après quoi s'en suivra une reformulation plus explicite du sujet.
I.1. Intégration
Du latin « integrare », ce mot signifie
rendre entier, action de faire entier une partie dans tout. En sociologie selon
PARSONS, l'intégration constitue une fonction du système social,
assurant la coordination des diverses fractions de celle-ci pour assurer le bon
fonctionnement de l'ensemble » (9(*))
En psychologie sociale, GRAWITZ nous fait remarquer
« l'intégration » s'exprime par l'ensemble des
interactions entre les membres, provoquant un sentiment d'identification au
groupe et à ses valeurs (10(*))
Le petit Larousse souligne que l'intégration est
l'action d'intégrer quelqu'un ou quelque chose, le fait de
s'intégrer. (11(*))
Tout en poursuivant sa lecture, il nous propose quatre
différents aspects : industriel, économique, physiologique,
mathématique.
a) sur le plan industriel : c'est une opération
qui consiste à assembler les différentes parties d'un
système et à assurer leur compatibilité ainsi que le bon
fonctionnement du système complet;
b) Sur le plan économique :
l'intégration économique est un ensemble de
procédés par les quels deux ou plusieurs Etats créent un
espace économique commun (Elle peut prendre plusieurs formes :
zone de libre- échange, union douanière, marché
commun,...) (12(*)) ;
c) Sur le plan physiologique : c'est une fonction d'un
centre nerveux consistant à recueillir un ensemble d'informations,
à les analyser et à produire une réponse coordonnée
de plusieurs organes ;
d) Sur le plan mathématique, l'intégration est
la recherche de l'intégration d'une fonction ou de la solution d'une
équation différentielle.
Dans le sens courant, comme dans la littérature
sociologique, le terme « intégration » a au moins
deux sens :
1° D'une part, elle désigne un état du
système social. Une société sera
considérée comme intégrée si
elle est caractérisée par un degré élevé
de cohésion sociale.
Certains auteurs sont d'avis que le taux de suicide varie
en raison inverse du degré d'intégration des groupes sociaux
dont fait parties l'individu. A l'intégration on appose donc l'anomie ou
la désorganisation sociale (13(*))
2° D'autre part, l'intégration désigne la
situation d'un individu ou d'un
groupe qui est en interaction avec les autres groupes ou
individus
(sociabilité), qui partage les valeurs et les
normes de la société à la
quelle il appartient. A l'intégration on oppose
donc la marginalité, la
déviance, l'exclusion (14(*)).
L'encyclopédie libre WIKIPEDIA élucide
l'intégration en différentes manières :
- En informatique : elle est une phase d'un projet durant
la quelle on vérifie le produit par des tests
d'intégration ; elle également la conception et la
réalisation d'un système d'information intégré par
la mise en relation (inter façade) des différents logiciels
existants ; (15(*))
- En électronique : le terme intégration
désigne le fait de rassembler dans un même composant plusieurs
composants de base, en général de transistors, actuellement
jusqu'à plusieurs certaines des millions de transistors sont
gravés sur un même micro processeur ;(16(*))
- En psychologie, ce terme désigne le fait que
l'identité tend vers une unité fonctionnelle.
- En pédagogie, l'intégration est une
démarche pédagogique selon la quelle les apprenants mobilisent
des ressources pour résoudre une situation- problème complexe
(pédagogie de l'intégration) ;
- En sociologie, l'intégration est un processus
ethnologique durant lequel une personne initialement étrangère
devient membre (s'intègre) dans une communauté. (17(*))
I.2. Marketing
I.2.1. Qu'est- ce que le
marketing ?
Appelé aussi par le
néologisme mercatique, est une discipline du management qui cherche
à déterminer les offres de biens et services en fonction des
attitudes et la motivation des consommateurs qui favorisent leurs
commercialisation. (18(*))
Le marketing (du mot anglais « market »
ou mécartique selon la traduction donnée par l'académie
Française) fait partie intégrante de la gestion de
l'entreprise. Son importance dans la conduite moderne des affaires
tient à plusieurs facteurs, parmi lesquels on peut citer :
- La relance de commercialisation ;
- La sélectivité de la demande, qui s'oriente
vers des produits de plus en plus fiables ;
- La nécessité pour les entreprises
d'accroître leurs parts face à une concurrence toujours plus
agressive ;
- La difficulté toujours plus grande pour la
cité de construire seule le succès d'un produit. (19(*))
I.2.2 D'ou vient le
marketing ?
Le marketing a été
utilisé aux Etats - unis vers 1910 pour désigner un ensemble de
techniques de gestion et de vente. L'idée d'une adaptation de
l'organisation et de la production des entreprises aux contraintes du
marché était déjà apparue en Allemagne au
XIXè siècle, lorsque des industriels comprisent qu'il importait
avant tout de satisfaire la clientèle, même si ses goûts
semblaient déraisonnables.
De même, en France, la société Pont-
à - Mousson mit en place, en 1877, un service commercial destiné
à faire en sorte que ce soit « Le commerce qui commande
l'industrie, et non l'inverse. » (20(*))
Joseph ORLINKI poursuit :
Dans les années vingt et trente, aux Etats-Unis, on
assiste à l'apparition des premières institutions et des
premières organisations spécialisées dans le marketing.
La National Association of Teachers of Advertising est créée en
1915, suivie en 1930 par L'américain Marketing Society, puis par le
national Association of Marketing Teachers qui regroupe, à partir de
1934 des enseignants et des spécialistes de cette discipline.
Les premiers cours de vente, de distribution et d'analyse
du marché apparaissent à la même époque dans les
universités américaines, de même que les premières
institutions spécialisées dans les études de
marché.
Dans les années soixante, l'american marketing
association décide d'élargir le champ d'action de sa discipline
définit le marketing comme « l'ensemble des activités
dirigeant les flux des biens et des services du producteur ou consommateur et
à l'utilisateur ». (21(*))
Toutes les activités de ventes, de publicité,
de promotion, de distribution et d'étude de marché sont ainsi
rassemblées en une définition. Nous devons souligner un
point : après avoir, en principe, réalisé des
études de marché, il est d'usage de segmenter par types de
clientèles l'approche marketing et d'appliquer à chaque segment
les « règle des 4P » (voir marketing - mix, d'autres
répartition sont possibles) :
- Product/ produit : ou, la modélisation de
l'offre, service ou idée qu'il réponde aux attitudes et
motivations d'un ou de publics ;
- Promotion/ Publicité (communication) : ou les
méthodes pour rendre publics l'existence, l'intérêt et la
disponibilité de l'offre.
- Price/Prix : ou les conditions d'obtention (leurs
niveaux par rapport aux autres offres).
- Place/Distribution : ou les modèles, moyens et
infrastructures de mise à disposition de l'offre. (22(*))
Fig. 1. Marketing et Economie
d'échelle
MARKETING
Offre adaptée
Offre différenciée
Offre motivante
Conquête ou
Fidélisation du
Marché
Source : Thomas VERVISCH
inspiré du « Mercator » extrait de
l'encyclopédie WIKIPEDIA.
Le marketing orienté les ventes mais doit veiller
à ce qu'elles assurent les économies d'échelle ;
Cette économie d'échelle correspond
à la baisse du coût unitaire d'un produit qu'obtient une
entreprise en accroissant la quantité de sa production. On parlera
d'économie d'échelle si chaque bien produit coûte moins
cher à produire lorsque les quantités produites (économie
d'échelle par rapport au coût de revient) augmentent. (23(*))
Fig. 2. Économie
d'échelle
C
Coût moyen de
longue période
C1
0 Q1 Q2
Quantité produite
Source : Encyclopédie
libre (wikipedia). L'accroissement de la production de Q vers
Q2 provoque une baisse du coût
moyen unitaire de C vers C1.
Poursuivant la réflexion de JOSEPH
ORLINSKI, les théoriciens du marketing ont
développé à partir des années vingt, trois grand
approches du marketing bien différenciées (24(*)) :
- la première fut l'approche
fonctionnelle. Elle est centrée sur la
commercialisation : détermination des prix, des marchés, de
la publicité. Du « marketing » Elle est soumise
à la production.
- La seconde fut l'approche institutionnelle, qui
sépare radicalement les fonction marketing et de production.
Consommateur et commerciaux pèsent ici (directement ou indirectement)
sur les décision de l'entreprise et production. Doit tenir compte des
exigences, des habitude ou des intérêts du marché.
- La troisième est le marketing management,
formulé par le théoricien américain Philipp
KOTLER.
Il distingue cinq phases : l'analyse des
opportunités du marché, le développement stratégies
de marketing, la planification des tactiques et leur mise en oeuvre, le
contrôle de l'action globale de marketing.
Le point capital est toujours la recherche du meilleur
équilibre entre le prix, le produit, la communication et la
distribution, pour obtenir à leur combinaison (marketing mix) la plus
opportune. (25(*))
I.2.3. Quelques définitions
...
Petit Larousse définit la Marketing comme
étant l'ensemble des actions coordonnées (étude du
marché, publicité, promotion sur le lieu de vente, stimulation du
personnel de vente, recherche de nouveaux produits, etc.) qui concourent au
développement des ventes d'un produit ou d'un service. (26(*))
Selon Stéphanie GRONDIN : « le
Marketing constitue, en résumé, méthode globale et
systématique de redéfinition, d'accompagnement et de promotion du
produit en fonction d'un souci de progression des ventes » (27(*)).
Nous référant aux deux blocs qui ont permis
l'évolution du Marketing, Joseph ORLINSKI regroupe la
définition du Marketing suivant ces derniers.
· Aux Etats-Unis
« Le Marketing est l'ensemble des activités,
au sein de l'entreprise, qui permettent d'assurer le flux des biens et des
services du producteur au consommateur ou à l'utilisateur »
(Américain Marketing Association)
« Le Marketing - management est l'analyse, la
planification et le contrôle des activités, des stratégies
et des ressources d'une entreprise qui ont une influence directe sur le client
en vue de satisfaire les besoins d'un groupe sélectionné de
façon rentable » (Philipp KOTLER, 1967)
En 2003, Ph.KOTLER la reformule comme
suit :
« Le Marketing - management est le processus de
planification et d'exécution de programmes destinés à
influencer le comportement d'un public cible en créant et en maintenant
des échanges bénéfiques dans le but de satisfaire des
objectifs individuels et/ou organisationnels » (28(*)).
« Le marketing est le mécanisme social par le
quel individus et groupe satisfont leurs besoins et désirs au moyen de
la création et de l'échanges de produits et autres entités
de valeur pour autrui » (Philipp KOTLER, 1984)
En Europe
« Le marketing est l'ensemble dynamique de toutes
les activités commerciales qui, partant de la connaissance du
consommateur, tendent à diriger les produits actuels et nouveau vers
leurs marché ». (ADETEM, France).
« Le marketing est un processus social
orienté vers les satisfactions des besoins et des désirs
d'individus et d'organisations par la création et services
générateurs d'utilité ».
(CAMBIN, Belgique).
« Le marketing est l'ensemble des méthodes et
des moyens dont dispose une organisation pour promouvoir, dans les publics
auxquels elle s'intéresse, des comportements favorables à le
réalisation de ses propres objectifs »
(MERCATOR, France).
Le point de départ du marketing est l'étude
des besoins et des attentes des êtres humains. (29(*)).
Et selon P.KOTLER « le point de départ
d'une stratégie marketing efficace est d'avoir le vraie esprit
marketing » (30(*)).
Historiquement, il évoque trois époques par
les quelles est passé le marketing : le marketing centré sur
le produit, le marketing centré sur la vente et enfin, le marketing
centré sur le client.
Les deux premières époques sont
caractérisées par un management mettant les propres besoins et
désirs de l'organisation au centre des processus stratégiques
(31(*)).
I.2.4. Une définition
possible
Le marketing ne s'occupe pas seulement de l'entreprise et
de sa manière de satisfaire les attentes des consommateurs. Cette vision
serait trop réductrice, (32(*)). On le définit plus
généralement ainsi : « le marketing est un
ensemble d'activités planifiées, organisées et
contrôlées, tendant à satisfaire les besoins disposition
produits et services, et en permettant d'entreprise d'atteindre ses objectifs
propre en assurant la satisfaction des consommateurs » (33(*))
En marketing, un produit se vend s'il rend à une
demande et/on une offre qui pousse le consommateur à acheter.
D'où le travail du marketer et de découvrir le besoin qui se
cache sous chaque produit et de vendre des avantages et non les
caractéristiques (34(*)). Le marketing vise à adapter l'offre (produit
ou service) à la demande du client (consommateur).
Dans cet ordre d'idée l'étude du
marché consiste à comprendre la demande et le besoin des (futurs)
consommateurs. Un élément important doit être pris en
considération, celui de la notion de « le produit »
qui a un sens large en marketing : bien matériel ou
immatériel, objet, service, activité, une personne, une
idée, un endroit, une organisation,... capables de satisfaire un service
ou un besoin.
Du point de vue de l'entreprise, le produit est le moyen
principal et nécessaire à la réalisation de ses
objectifs : sa prospérité.
Du point de vue du consommateur, le produit est le moyen de
répondre à ses besoins. D'où le marketing est la mise en
oeuvre de leurs intérêts communs (35(*)).
I.2.5. La fonction commerciale et le
marketing
Dans toute entreprise, quelque soit son domaine
d'activité, quelque soit sa taille, une partie des activités est
commerciale. Il existe donc une fonction regroupant les opérations
commerciales qui permettent de toucher des clients éventuels, de mieux
connaître leurs besoins et d'adapter les produits et les services
à leurs attentes, à leurs revenus et de vendre en vue de
réaliser un bénéfice.
Lorsque le not apparaît il y a une cinquantaine
d'années, le marketing désignait une manière
rénovée d'effectuer des actes de gestion commercial (36(*))
I.2.6. Le concept marketing et son
évolution
- Le temps où il fallait fabriquer le produit avant de
le vendre est révolu (du moins c'est préférable). Le
marketing moderne est apparu dans les années 1930 aux USA. A cette
époque, il fallait essentiellement gérer la pénurie.
Les consommations, dont le nombre ainsi que leur pouvoir d'achat
commençaient à croître, étaient demandeurs de
produits de première nécessité. L'indice de performance
pour l'entreprise résidant dans sa capacité de fournir un grand
nombre de produits standardisés à moindre coût.
Le taylorisme des années 30 et l'organisation du
travail à la chaîne marquant l'aboutissement de cette
période ;
- Aujourd'hui, rien ne sert de fabriquer un produit si l'on ne
peut le vendre...(le « just for fun », est
réservé aux loisir !!!). Les attentes spécifiques du
client n'étaient pas autant systématiquement ignorées,
mais les entreprises qui s'en souci est, et qui finalement faisaient du
marketing sans le savoir, étaient plus proches de l'artisanat que de
l'industrie.
Ex : Au debut du XXe siècle, à
Billancourt, les 200 clients de Louis Renault venaient choisir leur
modèle de voiture, le cuir des sièges, l'essence des bois du
tableau de bord. Puis, les modèles se sont standardisés et le
client a été « quelque peu oublié ».
La concurrence est très forte sur le marché, le
nombre de fabrications s'est multiplié, les consommateurs, dont le
pouvoir d'achat et le niveau d'éducation ont considérablement
évolué, deviennent exigeants (le client est roi !!! pas
sûr...). La demande prime désormais sur l'offre.
- Désormais, « le producteur propose et le
consommateur dispose ».
Ex : Dans les années 50, la société
LEVER, leader mondial du détergent, souhaite s'implanter en France.
L'entreprise disposait de lessives
particulièrement en avance sur leur temps pour Laver le linge en
machine sans le faire bouillir.
Elle a dû modifier offre à la demande du
marché Françaises.
Des études avaient en effet montré que pour le
messagère Française l'ébullition du linge était une
nécessité et qu'une lessive était d'autant meilleur
qu'elle faisait plus de mousse. C'est ainsi que LEVER
Lança « OMO spécial pour bouillir le
linge ». Ce n'est que par la suite, avec l'évolution des
mentalités, que LEVER se risqua à proposer ses produits les plus
innovants.
Empruntant la définition du marketing selon la
quelle c'est « un mécanisme de société par le
quel individu et groupe satisfont leurs besoins et leurs désir au moyen
de la création et de l'échange de produits et autres
entités de valeurs pour autrui » (37(*)).
Nous pouvons nous dire que le marketing se situe donc entre
deux extrêmes :
- Une vision limitée à la marchande ;
- Une fonction sociale plus large fondée sur
l'échange.
Fig 3. LA DEMANDE MARKETING
Environnement
Economique
Environnement
Réglementaire
Système
D'information
Système
D'organisation
Système de contrôle
Concurrents
Produit
Prix
Clients
Vente
Distrib.
Promotion
Publicité
Publics
Partenaires
Environnement
Social et culturel
Environnement
technologique
Source : Adapté de KOTLER
Ph., DUBOIS B. et MANCEAU D, Marketing Management, Pearson Education,
11e
édition, Passe 2003.
Pareille démarche consiste concrètement
à prendre des décisions qui s'appliquent à plusieurs
variables. La Figure 3 rassemble les choix dont le périmètre n'a
cessé de croître et d'évoluer. Pour comprendre le sens du
schéma, il faut partir du centre, de ces consommateurs, clients
potentiels (prospects) dont il convient de prendre les attentes en
considération, afin qu'ils deviennent les clients réels.
I.2.7. La politique Marketing
Le Marketing Mix
Le premier cycle regroupe les différents moyens qui
s'offrent aux responsables des entreprises pour mener à son terme
l'action commerciale. Il s'agit des variables contrôlables.
La liste des variables en marketing, que nous
représentation dans le premier cycle, n'est pas close. On pourrait
assurément l'étendre en ajoutant par exemple :
- La marque, le conditionnement, les services, les
méthodes de vente, le déstockage et la livraison des produits,
les remises de prix, les actions de marketing direct, les promotions, etc.
On désigne par le terme anglo-saxon marketing
mix le choix, puis le dosage aussi cohérant que possible, que les
gestionnaires effectuent parmi l'ensemble des variables commerciales.
L'habitude a d'ailleurs été prise de regrouper sous quatre
rubriques principales ces moyens d'action.
C'est ainsi qu'à la suite de l'Américain Mac
CARTHY on assimile le marketing mix à la combinaison des 4
éléments, les « 4 P », soit en Anglais.
« product », « price »,
« promotion », « place »
(c'est-à-dire mise en place ou distribution) (38(*)).
KOTLER a, plus précisément,
complété la liste avec autres « P » ayant
pris une importance toute particulière : la
« politique » et les « Public
relations »
Tableau 1 : Les variables d'action Marketing
et « les 4 P »
Product
|
Price
|
Promotion
|
Place
|
Qualité
Caractéristiques
Gamme de produits
Style et marque
Conditionnement
Garanties
Service après vente
|
Tarif
Remises
Rabais
Ristournes
Conditions de paiement
Crédit accordé
Barèmes d'écarts
|
Publicité
Promotion
Relations des ventes
Equipe de vente
Sponsoring
Mécénat
Lobbying
|
Canaux de distribution
Détaillants
Entrepôts et stockage
Mode de livraison
Technique de vente
Marchandising
Marketing direct
|
Source : Extrait du site web
www.numilog.com/package/extraits
pdf/e24770
Cette vision, quelque peu schématique, est
aujourd'hui de passée, même si elle conserve une vertu
pédagogique. On sait que la performance de l'entreprise ne s'explique
pas par la brillante réussite soit d'une campagne de publicité,
soit d'une politique tarifaire, mais repose tout au contraire sur la
cohérence durable d'un mix global : cohérence entre tous les
éléments du mix, cohérence du mix avec l'image de
l'entreprise, avec son savoir - faire, cohérence dans le calendrier de
la mise en application.
I.2.8. Marketing particuliers ou concepts
spécifiques
A côté du « marketing »,
concept général et abstrait souvent proche de la notion de
marketing opérationnel, il existe un grand nombre de concept liés
au marketing : (39(*))
- Ambush marketing
- Marketing direct
- E - marketing
- Marketing électronique
- Marketing international
- Marketing amont
- Marketing de combat
- Marketing des services
- Marketing digital
- Marketing ethnique
- Marketing experimentiel
- Marketing industriel
- Marketing interne
- Marketing local
- Marketing sensoriel
- Marketing sportif
- Marketing relationnel
- Marketing viral
- Marketing de réseau
- Marketing global
- Marketing de l'offre
- Marketing aval
- Marketing d'étude, stratégique, terrain
- Marketing humanitaire
- Marketing mix ou plan de marchéage
- Marketing one - to - one
- Marketing de la distribution
- Marketing orienté client
- Marketing participatif
- Marketing urbain
- Marketing politique
- Marketing international
- Marketing de sympathie
- Buzz (marketing)
- Cyber marketing
- Géo marketing
- Neuro marketing
- Street marketing
- Télé marketing
- Wwwarketing
- Permission marketing
- Publicité et téléphone mobile
- Co - marquage
- Marketing RH
- Web marketing
- Vente multi niveau
I.3. Programmation radio phonique
I.3.1. Programmation
Petit Larousse le définit comme l'action de
programmer (40(*)) le
verbe programmer revêt trois sens :
- Etablir à l'avance une suite d'opération, les
phases d'un projet ;
- En informatique, c'est fournir à un ordinateur les
données et les instructions concernant un problème à
résoudre, une tache à exécuter, etc., en ce qui nous
concerne dans ce travail ;
- C'est prévoir, inscrire une oeuvre, une
émission ou au programme d'un cinéma, d'une chaîne de
radio. (41(*)).
Junior HONLOU dans son mémoire a définit la
programmation comme « une technique de planification : il s'agit
d'ordonner plusieurs émissions dans un tout structuré et
cohérent plus communément
appelé « antenne ». Si, à une
époque, il était possible de programmer uniquement à
partir d'instructions, c'est aujourd'hui un art subtil.
Art de l'équilibre, pour n'est pas dire compromis,
car il résulte à la fois des techniques marketing - proposer aux
publics ce qu'il désir - et de l'invention créatrice - le
captiver par ce qu'il n'attend pas la programmation... est devenue un processus
complexe qui nécessite, afin d'en comprendre les tenants et les
aboutissants, de revenir sur ces origines et son mode de
fonctionnement » (42(*)).
Nous y reviendrons dans les prochains chapitres. Les
émissions « à ordonner » qu'évoque
Junior HONLOU constituent ce qu'on appelle « programmes »
en radio et télé vision. Ces programmes (audio visuels) sont
hétérogènes. Chaque est un prototype. Cette production
« à façon » répond à la demande
spécifique de diffuseurs.
Il existe une palette de programmes à la disposition
des chaînes pour construire leur grille. Ils se classent en deux grandes
catégories : les programmes de flux et les programmes de stock.
a) Les programmes de flux se diffusent une
seule et unique fois. Après leur passage à l'antenne, ses
émissions ne présentent plus d'intérêt : toute
leur valeur a été « consommée » en
première diffusion. Il s'agit des programmes
éphémères.
b) Les programmes de stock ont, quant à eux, une valeur
patrimoniale. A l'issue de leur première diffusion, ils conservent
toujours un intérêt pour les auditeurs (ou
téléspectateurs), donc une valeur économique.
Les programmes peuvent être également
classés par genre. Prenons le cas de la télévision, les
principaux sont : le documentaire, la fiction, l'information, le sport,
les films, les magasines, les jeux, les variétés, les programmes
pour enfants. La liste est d'autant moins limitative que les producteurs
inventent des genres hybrides. Il peut s'agir encor d'un nouveau genre comme la
télé - réalité. De nos jours, la tendance est au
mélange des genres.
Figure n°4 : La diversité des
programmes
Grille de Programmes
Programmes de stock
Programmes de flux
Films inédits
Rediffusion de film
Documentaires
Animations
Fictions
Moyens internes
Producteurs
Inter
Programmes
Jeux
Information
Talk-shows
Télé réalité
Magazines de reportages
Sport
Sport
Magazines et divertissements
Source : Inspiré par
LAURENT FONNET, Programmation d'une chaîne de
télévision, édition DIXIT,
2003.
Les éléments figurants dans le tableau sont
des programmes télévisuels, rien n'empêche qu'une
adaptation radio soit faite.
I.3.2. Radiophonique
Il a trait à la radiophonie qui est un
procédé de transmission des sons utilisant des ondes
électromagnétiques, la Radiocommunication à usage
publique qui comporte des programmes sonores (Radiodiffusion sonore), des
programmes de télévisions, etc.(43(*))
c) La radiodiffusion
Est l'émission de signaux par l'intermédiaire
d'ondes électromagnétiques de fréquences
inférieures à celle des ondes lumineuses (44(*)). La radiodiffusion
définit la transmission des sons : la voix humaines et les signaux
audio par des ondes. Dans un émetteur Radiophonique, les sons sont
transformés en signaux électriques basse fréquence
(signaux de modulation), ils sont super posés à une onde
à haute fréquence (onde porteuse) et, envoyés dans une
antenne qui les transforme en onde électromagnétiques.
Elle a la particularité comme d'autres médias
de permettre une communication asymétrique. C'est-à-dire que les
moyens nécessaires à l'émission et la réception ne
sont pas les mêmes (45(*)). En effet, l'émission depuis le studio
revêt un degré de technicité supérieur à
celui de l'auditeur qui reçoit un programme sur un appareil simple, dont
les réglages sont sommaires (fréquence, volume,
tonalité).
d) Quelques terminologies.
1. Une station de Radio est une installation qui émet
des ondes électromagnétiques à l'aide d'un émetteur
radio et d'une antenne
2. Un porte de Radio ou récepteur radio est un appareil
permettant de recevoir les ondes Radio en extraire la modulation et restituer
les sons sur un haut-parleur ;
3. Un syntoniseur (ou tuner) est un récepteur, sans
amplificateur du signal BF pour haut-parleur, il assure l'accord et la
sélection du signal reçu par l'antenne ou transmis par un
câble, sur une plage de fréquences données,
démodule le signal audio. Il faut impérativement raccorder ses
sorties, à un amplificateur mini de haut-parleurs.
e) Par la petite histoire...
Les innovations scientifiques qui sont à l'origine
de la radiodiffusion sont nombreuses. Ainsi, BRANLY découvre entre 1890
et 1894 les principes de base de la télégraphie sans fil (TSF),
en trouvant le principe de l'antenne, et en montrant que des radioconducteurs
permettent de effets électriques produit à distance. Les premiers
essais de la TSF sont réussies par MARCONI entre 1894 et 1898 (46(*)).
Le 2 juin 1896, MARCONI dépose sont premier brevet
de radioélectricité. En 1899, il réalise la
1ére émission de Radiotélégraphie entre
la France et l'Angleterre. Ce fut là vraiment la naissance de la Radio.
Toute fois, ce premier succès ne fut pas divulgué (47(*))
La première transmission de la voix humaine fut
réalisée par l'inventaire canadien Reginald FESSENDEN le 23
déc.1900. le même inventaire réalisa la première
transmission transatlantique bidirectionnelle puis , le 24 déc.1906. Il
réalise la première émission radio de voix et musique,
soit la premier radio transmission publique.(48(*))
En 1906, DE FORETS inventa la lampe d'iode et fait
à la TSF de rapides progrès. IL est considéré comme
« le père de la radio ». Avec lui En effet, nous
sommes bientôt au stade de la radiodiffusion. Les premiers essais de la
radiodiffusion débutent en 1914 et sont conduits par l'ingénieur
L. RAYMOND BRAILLARD et le professeur Belge Roger GOLDSHMIDT (49(*)).
Entre les deux guerres mondiales, la radio connut un
développent très importants. L'historien Eric HOBSBAWM rapport
qu'aux Etats-Unis, ce média, quasiment inconnu au sortir de la
première guerre mondiale, touchait dix millions de foyers en 1929, plus
de vingt- sept millions en 1939 et plus de quarante en 1950, et il
ajoute : « la radio transforma la vie des pauvres, et surtout
des ménagères, comme rien ne l'avait encore fait.
Désormais, les plus solitaire ne devaient plus jamais être tout
à fait seuls. Ils avaient à leur disposition toute la gamme de
ce qui pouvait se dire, se chanter, se jouer ou s'exprimer autrement par la
voie du son» (50(*))
f) Longueur d'onde ou
fréquence
1. Gamme des ondes longues
La radiodiffusion en base fréquence utilise la gamme
dite des G.0 ou « ondes longues », de 150 à250 KH2
cette gamme, historiquement la première utilisée en
radiodiffusion en Europe, ne comporte plus qu'une demi- douzaine d
`émetteurs. Les plus connus : - La BBC sur 198 KHz depuis
droitwitch
- France Inter sur 162 KHz depuis Allours
- RTL sur 234 KHz
- Europe 1 sur 182 khz
- RMC sur 216 khz depuis Raumaules
2. Gammes des ondes moyennes
La radiodiffusion en moyenne fréquence utilise la
bande dite des Po ,ou « ondes moyennes » ou encore
« ondes hectométriques » de 550 KHz à 1650
KHz, en modulation d'amplitude. Les stations peuvent être étendues
de quelques dizaines à plusieurs milliers de kilomètres selon
leur puissance et la propagation, le couverture est plus importante la nuit.
3. Gamme des ondes courte
La radiodiffusion en haute fréquence permet la
diffusion programmes internationaux, comme Rfi en France ou VOA à
washington. La particularité des ondes courtes et leur facilité
à être réfléchis par les couches ionisées de
la haute atmosphère, d'un continent à l'autre.
Cependant, la faible largeur de bande utilisable, repartie
internationalement ne permet pas une communication de qualité, et son
application se limite à la transmission de la parole sans qualité
musicale. De plus, ce signal souvent reçu très faiblement
à de grandes distances est facilement brouillé par les
perturbations environnementales, ou l'activité radio électrique
naturelle dans l'atmosphère
4. Bande Fm
C'est la bande des ondes ultracourtes, elles
s'étendent de 87.5 à 108 MHz Modulation
Différentes techniques de modulation des ondes sont
utilisée en
Radiodiffusion : - la modulation d'amplitude (AM)
- la modulation de fréquence (FM)
5. Modulation d'amplitude
La modulation d'amplitude fit la plus couramment
utilisée dés les débuts des transmissions radio, elle est
écoutable avec des moyennes réduits (poste à
galène). Elle est obtenue comme son nom l'indique. En modulent
l'amplitude, donc la puissance, du signal porteur avec le signal audio. On fait
varier l'amplitude de l'onde porteuse selon la tension de module recueillie par
le microphone, puis on l'amplifie.
6. Modulation de fréquence
La modulation de fréquence est une technique
utilisée de façon commerciale plus récemment. Elle
consiste à faire varier la fréquence d'une onde porteuse de part
et d'autre d'une fréquence centrale de base. Un récepteur
utilisant ce type de modulation est peu sensible aux parasites qui eux, sont
modulés en amplitude et permet plus facilement la réception de
son à haute fidélité par conséquent les
émissions stéréophoniques. L'amplitude de l'onde porteuse
est constante mais cette fois-ci c'est la fréquence qui varie.
6.1. Evolution
Depuis les années 1990, différentes
techniques de radiodiffusion numériques ont fait leur apparition.
(51(*))
Par exemple :
- Digital radio mondiale (DRM) : système pour la
radiodiffusion numérique en ondes courtes, moyennes et longues. La
technologie de DRM améliore radicalement la portée et la
qualité d'écoute des stations internationales, tout en
garantissant une occupation des fréquences radio simula ire à
celle des stations AM. Par centre, pour l'auditeur nom équipé
d'une radio DR, la modulation est désagréable é
l'écoute.
- Digital Audio broadcasting (DAB) : système de
radiodiffusion numérique pour les ondes ultracourtes.
La technologie DAB nécessite l'occupation de bandes
de fréquences nouvelles (bande III et bande L), elle utilise une
technique de multiplexage permettant de diffuser plusieurs programmes ainsi que
des données à partir d'un seul émetteur.
Il est possible que l'autres technologies,
héritées du monde de l'informatique (par exemple,la diffusion de
flux audio de type de MP3 en temps réel sur IP, reçu à
domicile ou sur baladeur numérique WI-FI) répandront mieux que le
DAB à l'évolution des émission locales vers les
technologies numériques. Le point commun à l'ensemble de ces
technologies reste la liaison sans fil, seul capable d'apporter la
mobilité attendue de la radio.
I.4. Radio
Elle est une abréviation de la radiodiffusion,
radiographie, radiotéléphonie. D'une manière vulgaire
c'est un poste récepteur de radiodiffusion sonore (52(*)).
Dans le contexte de notre recherche scientifique, elle a
trait à une station de radiodiffusion des émissions.
Dans son ouvrage, « produire des programmes pour la
radio » Robert MC leish nous fait remarquer les
caractéristiques de la radio en ces termes :
« A ceux qui ne peuvent lire, elle rend le monde
accessible apportée d'oeil à ceux qui ne peuvent voir, elle
permet de rester en contact. (...) elle a perdu ce respect mêlé
d'admiration qu'elle suscitait dans ces premiers années, devenant au
contraire un moyen de communication très banal... » (53(*))
Dans cette réflexion l'on peut sentir paradoxalement
les caractéristiques de la radio ainsi que son coté positif et
négatif. Néanmoins dans la quatorzième page du même
ouvrage jusqu'à la vingt troisième, R.Mc leish nous les
cite :
- La radio est un formidable stimulateur d'imagination,
- La radio permet d'atteindre des millions de personnes,
- La radio s'adresse à chacun,
- La radio est un média très précaire,
- La radio à la demande,
- La radio comme fond sonore,
- La radio est sélective,
- La radio en marque de place,
- La radio reflète les personnalités des
intervenants,
- La radio est simple d'emploi,
- La radio est peu coûteuse
- La radio est un média accessible aux plus pauvres,
- La radio un outil éducatif
- La radio un vecteur de musique
- La radio peut surprendre
- La radio peut souffrir des interférences.
Sans nous atteler à l'explication de chaque
caractéristique, nous ne pourrions qu'affirmer qu'ils nous serviraient
dans le fond de l'affirmation de notre hypothèse.
I.5. Audimat Optimal
I.5.1. Audimat
Le petit Larousse le considère comme étant un
nom déposé de l'audimètre et automatique. Pour ce faire
deux sens nous sont donnés : premièrement l'audimat est
l'audimètre utilisé par les chaînes de radio et / ou de
télévision et deuxièmement par extension, c'est le taux
d'écoute d'une chaîne de télévision ou de radio
(54(*)) ; de
là on fait allusion à l'audience, à l'audimètre et
à l'audimétrie.
Avant de les expliciter, laissons nous emporté par
différentes analyses et points de vue faits par différents
auteurs sur l'audimat.
· Guy Bedos : « Depuis que toutes les
chaînes se livrent cette bataille pour l'audimat, parler de
l'intelligence à la télévision, c'est comme si l'on
distribuait des guides gastronomiques au sahal ». (55(*))
· Noël MAMERE dans son ouvrage LA DICTATURE DE
L'AUDIMAT : « La télévision de la
connaissance sera bientôt le privilège des riches et l'instrument
privilégié des inégalités » (56(*))
· Pierre Bourdieu (1930-2002) relève deux aspects
de la chose, les 2 facettes de l'audimat ; sa positivité ainsi que
sa négativité : « l'audimat, c'est cette mesure
du taux d'audience dont bénéficient les différentes
chaînes... On a donc une connaissance très précise de ce
qui passe et de ce qui ne passe pas. Cette mesure est devenue le jugement
dernier du journaliste,... L'audimat est actuellement dans tous les
cerveaux. » (57(*)) On peut et on doit lutter contre l'audimat au nom de
la démocratie.
Ça parait presque paradoxal parce que les gens qui
défendent l'audimat prétendent qu'il n'y a rien de plus
démocratique... L'audimat c'est- à- dire d'une
légalité externe et purement commerciale, et la soumission aux
exigences de cet instrument de marketing est l'exact équivalent en
matière de culture de ce qu'est la démagogie orientée par
matière de culture de ce qu'est la démagogie orientée par
les sondages d'opinion en matière de politique... »(58(*))
- l'audimètre c'est un dispositif adapté
à un récepteur de radio ou de télévision et
placé dans un échantillon de foyers pour mesurer l'audience d'une
émission. (59(*))
- L'audimètre : c'est la mesure de l'audience
d'une émission de télévision ou de radio. (60(*))
- L'audience : c'est l'intérêt, l'attention
plus ou moins grand que quelqu'un ou quelque chose suscite auprès du
public ; dans d'autres contexte elle peut signifier le nombre, le
pourcentage de personnes touchées par un media(61(*))
Robert Mc Leish distingue la part et le taux d'audience dans
les études d'audience (62(*))
· La part d'audience est la quantité de temps
consacrée à écouter une station donnée,
exprimée en pourcentage de l'écoute radio total ou
secteur ;
· Le taux d'audience représente le nombre des
personnes qui écoutent effectivement quelque chose sur une station
donnée pendant une période considérée (jour ou
semaine) exprimée en pourcentage de population totale susceptible
d'écouter.
Les deux paramètres sont significatifs. Une station
intervenant dans un environnement hautement concurrentiel peut afficher une
faible part par rapport à l'audience totale ; mais elle arrive
à construire une écoute ne serait- ce que d'un de ses programmes,
en rassemblant plusieurs minorités par exemple, elle jouira d'un taux
d'audience important. Un média de masse s'intéressera toujours au
taux d'audience.
Pour la petite histoire...
La mesure de l'audience des
émissions est une donnée indispensable à la gestion des
chaînes de Radio et de télévision dont une partie de
finance provient de la publicité. C'est aussi une indication pour
définir les programmes et apprécier les goûts du public.
Créée aux USA par NEILSEN Arthur.
Cette invention est à la base de la création
du « Nielsen Ratings » (Echelle de Nielsen) : Un
système développé par Nielsen Media Research pour
déterminer l'audience et la grandeur ainsi que composition des
programmes de télévision. L'échelle de Nielsen est
utilisée dans quarante pays. (63(*))
Le calcul sur l'échelle de Nielsen, aussi
appelé le cume Rating (ou Reach),mesure le nombre de
téléspectateur unique ou par foyer qui a regardé un
programme à un moment défini pendant une semaine. Le
« Cume » est calculé lui- même en divisant le
nombre de téléspectateurs ou de foyers par le total de
l'estimation possible des foyers/ téléspectateurs/auditeur. Ceci
donne un pourcentage des audiences.
Le système a été édité
et modifié à plusieurs reprises depuis son développement
dans les années 1940 par Arthur Nielsen, et a depuis été
la 1ère source de mesure d'audience au monde dans l'industrie
de la télévision. L'échelle de Nielsen est aujourd'hui en
élément déterminant pour l'industrie publicitaire.
L'audimétrie s'est développée en
France à partir de 1981. Les outils et les méthodes se sont
perfectionnés avec l'apparut ion des chaînes privées. Les
mesures se font toujours sur un échantillon représentatif :
Le panel.
Une des plus anciennes méthodes est l'enquête,
par courrier ou par téléphone. Avant même la sollicitation
d'un panel, l'analyse du courrier des auditeurs ou spectateurs était un
moyen de connaître leurs réactions. Elle repose sur les
déclarations des personnes interrogées, alors que les instruments
de mesure (ceux de médiametrie ou ceux de Sofres- Nielsen) fournissent
des indications quantitatives indépendantes de ces
déclarations.
L'audimat des années 1980 reposait sur l'emploi de
l'audimètre, appareil relié au récepteur de TV et qui
enregistre le temps de fonctionnement de télévision et des
chaînes regardées. L'audimètre est également
relié, par ligne téléphonique, à un ordinateur de
l'institut de sondages qui procède rapidement à l'analyse des
données.
Avec le système Nielsen, chaque membre de la
famille et les invités- dispose d'un bouton- poussoir (People meter) qui
permet un calcul individualisé des pratiques et des appréciations
( il est possible de donner une note au programme visionné).
Ce système présente un inconvénient
majeur lié au coût qui limite l'étendu du panel de
téléspectateurs. De plus, on a constaté, que les foyers
choisis dans les panels finissaient par prendre des habitudes d'écoute
les faisant diverger de l'attitude générale du public.
A la fin des années 1980, des sociétés
ont essayé de promouvoir de nouveaux instruments de mesure d'audience
passive ne faisant plus intervenir directement le téléspectateur,
notamment le Motivac, en France, ou le passive Meter, aux Etats-Unis. Ces
instruments sont équipés d'un système de reconnaissance
optique capable de dénombrer les individus présents devant
l'écran.
Mais ce projet a été abandonné en
raison d'un coût trop important. Les résultats quantitatifs
fournis par l'audimétrie sont complétés par des
résultats qualitatifs qui permettent de tester immédiatement la
réaction publique, l'usure d'un programme, l'accueil d'une
nouveauté.
L'audience qui détermine les investissements
publicitaires, est devenue la référence pratiquement unique pour
déterminer la « qualité » d'un programme, de
sorte que la publicité intervient comme un des mécanismes du
processus de production.
I.5.2. Optimal
Le mot se dit de ce qui est le meilleur,
le plus favorable (64(*)).
Il a pour synonyme optimum (mot latin : le meilleur, qui a optimums ou
optima comme pluriel. Petit Larousse le définit comme l'Etat, le
degré de développement de quelque chose jugé le plus
favorable au regard des circonstances données (65(*)).
I.6 Univers audiovisuel
concurrentiel
I.6.1 Univers
Du latin
« Universus », il signifie le monde entier, l'ensemble de
ce qui existe (66(*)).
Dans le sens astronomique, il prend un majuscule. Univers signifie aussi le
monde habité, l'ensemble des hommes, le milieu dans lequel on vit, champ
d'activité (par exemple quelqu'un qui dira : sa famille est dans
son univers), domaine psychologique de quelqu'un. Notre travail tient plus au
sens du champ d'activité, à l'ensemble de ce qui existe.
I.6.2. Concurrentiel
C'est ce qui capable d'entrer en
concurrence ; ce qui est compétitif ou encore le lieu ou joue la
concurrence (67(*)).
- La concurrence est une situation de rivalité
provoquant une compétition entre plusieurs personnes, en particulier
entre commerçants ou industriels qui tentent d'attirer à eux la
clientèle par les meilleures conditions de prix, de qualité,
etc.(68(*)).
En ce qui nous concerne, cette rivalité se joue
entre différentes stations de radiodiffusion. En expression
française lorsqu'on parle de « jusqu'à concurrence de,
ou à concurrence de « cela veut dire : jusqu'à la
somme de. En économie, lorsqu'on évoque » le
régime de libre concurrence » C'est le système
économie qui ne comporte aucune intervention de l'état en vue de
limiter la liberté de l'industrie et du commerce, et qui
considère les coalitions de producteurs comme des délits.
(69(*))
- Les concurrents, (du latin concurere, qui veut dire courir
avec) sont des personnes qui participent à un concours, à une
compétition. C'est aussi personnes, groupes qui entrent en
compétition avec d'autres, en particulier dans le domaine commercial et
industriel.
I.6.3. Audiovisuel
C'est ce qui appartient aux méthodes d'information,
de communication ou d'enseignement utilisant l'image et /ou le son (70(*)). C'est l'ensemble des
méthodes, des techniques utilisant l'image et /ou le son.
L'audiovisuel désigne à la fois le
matériel, les techniques, les méthodes d'information, de
communication ou d'enseignement associant le son et l'image. (71(*))
Le son est une onde produite par la vibration
mécanique d'un support fluide ou solide et propagée grâce
à l'élasticité du milieu environnant sous forme d'ondes
longitudinale. Par extension physiologique, le son désigne le sensation
auditive à la quelle cette vibration est susceptible de donner
naissance. La science qui étudie les sons s'appelle l'acoustique.
(72(*))
Une image est une représentation visuelle voire
mentale de quelque chose (objet, être vivant et / ou concept). Elle peut
être naturelle (ombre, reflet) ou artificielle, visuelle ou non, tangible
ou conceptuel (métaphore), elle peut entretenir un rapport de
ressemblance directe avec son modèle ou au contraire y être
liée par un rapport plus symbolique. (73(*)) Le mot image tire ses origines du latin
« imago », qui désignait les masques mortuaires.
C'est dans cet ordre d'idée qu'Olivier BOUMOIS
dit : « (...) Dans le monde romain, l'imago désignait un
portrait de l'ancêtre en cire, placé dans l'atrium et porté
aux funérailles. Le droit d'images, réservé aux personnes
nobles, leur permettrait d'établir et de conserver leur lignage
(...) » (74(*)).
L'encyclopédie libre WIKIPEDIA renchérit en
ce terme : L'audiovisuel englobe les équipements et les
procédés utilisés à la télévision, au
cinéma, en vidéo et multimédia, il regroupe plusieurs
domaines liés au secteur industriel (fabricants d'équipements de
prise de son et d'images) etc. En domaine institutionnel (autorité de
régularité, gestion et administration de la production, etc.) au
monde de l'éducation (pédagogie par le cinéma et la
télévision, formation, etc.) et à l'univers culturel
(métiers de la création, critique, festivals, etc.) (75(*)).
Petit Larousse conclut : « l'histoire de
l'audiovisuel remonte de invention du phonographe par Edison, en 1877. Il
comprend aujourd'hui les secteurs du téléphone, de la radio, du
cinéma, de la télévision, de la photographie, de la
vidéo et du multimédia. Créateur de nouveaux
métiers, l'audiovisuel est devenu un enjeu économique capital,
tout en démocratisant l'accès à l'information, à la
culture et au divertissement. » (76(*))
I.7. Reformulation explicite du
sujet
Dans le corps de notre travail, nous
allons « rendre entier la technique de planification d'une
émission ou programme d'une station de radiodiffusion en faisant
intervenir l'ensemble des activités planifiées, organisées
et contrôlées, tendant à satisfaire les besoins
d'individus, de groupes, ou d'institutions en mettant à leurs
dispositions produits et services, et en permettant à l'entreprise
d'atteindre ses objectifs propres en assurant la satisfaction des
consommateurs ;
Condition sine qua non d'un taux d'écoute le plus
favorable dans un ensemble des méthodes d'information, de communication
ou d'enseignement utilisant le son et existant en situation de rivalité
provoquant une compétition entre plusieurs personnes qui tentent
d'attirer à eux la clientèle »
CHAPITRE II : CONCEPTION ET GESTION D'UNE STATION
DE
RADIODIFFUSION
Tout travail scientifique a une référence
rédactionnelle. ce chapitre est inspiré de l'ouvrage
« créer, gérer et animer une Radio » de
BROUSSEAU ET SONCIN sous les éditions du Gret. Les lecteurs soucieux
d'en connaître d'avantage pourriaient se référer à
la bibliographie.
II.1. Elaboration du projet et marché
Radiophonique
II.1.1. Projet Radio
La liberté d'imagination et de conception
étant d'en, et garantie par les droits fondamentaux de l'homme ;
tout homme a le droit de concevoir un projet quelconque, projet qui aboutirait
à la matérialisation de ses rêves si un système
d'accompagnement est mise en place.
Un projet de création d'une station de
Radiodiffusion n'est pas comme tous les autres suite à la
délicatesse de cet instrument de communication de masse, comme
Jean-Michel BROSSEAU et Jacques SONCIN le souligne :
« La Radio n'est pas une entreprise quelconque
où l'on se lance au gré de l'humeur (...) » (77(*)). C'est un projet ambitieux
qui nécessite des préalables suffisants pour la simple raison, sa
création implique d'en connaître tous les enjeux, les limites et
les contraintes et d'en maîtriser les contenus.
C'est ainsi que les deux auteurs poursuivent en ce
terme :
« (...) toute personne qui veut créer une
Radio doit se préoccuper de sa couverture géographique, du type
et de la puissance de l'émetteur, de l'auditoire, du programme et du
format de son organe audiovisuel. C'est le format qui confère à
la Radio son image, sa personnalité, c'est lui qui la distingue de ses
semblables.
Pour mieux atteindre ses objectifs, tout projet en la
matière doit être précédé d'une étude
de faisabilité, afin de mieux cibler son auditoire et positionner la
Radio(...) » (78(*)).
Hormis les éléments que doit tenir en compte
un concepteur de projet Radio, l'indispensabilité d'un bâtiment et
des équipements de production et de diffusion se présentent et
que celui - ci doit en disposer, plus loin, il lui sera nécessaire tout
en lui proposant des programmes de qualités, captivants et conformes
à ses besoins (compatibles à ses attentes).
Cet élément pivot d'un projet Radio est
malheureusement occulté, oublié par les promoteurs ne sachant pas
que c'est là où réside. Au-delà de cette logique
commerciale, il est important de ne pas perdre de vue les formalités
administratives auprès des organes de régulation habilités
à octroyer les autorisations d'émettre.
1.1.1. Trouver sa place dans le paysage
médiatique
« Tous les jours, ou presque, une Radio se
crée sur le continent (...) le bouillonnement de Radio en Afrique, du
à la libéralisation des ondes il y a dix ans, bouscule le
paysage (...) » (79(*))
Dans ce contexte de plus en plus concurrentiel, une radio ne
peut s'offrir le luxe de chercher son identité pendant des
années.
Pour ce faire, la recette est d'autant simple, le noeud du
problème se situe lors de son lancement dans l'échiquier
Radiophonique ; Le promoteur du projet doit refixer tous les
détails possibles de la nature de son projet : à savoir le
rayonnement, le statut, le formats, positionnement.
Enfin, ce dernier devra maximiser ses garanties de
réussite tout en définissant avec exactitude, en comparative avec
ses moyens et ses ambitions et surtout son public, la place que devra prendre
sa radio dans le paysage radiophonique existant et concurrentiel.
1.1.1.1. Le couac de la libération des
ondes
Un jour lors d'un entretien avec un directeur des
programmes, celui-ci déclare : « (...) mon ami, connais-
tu l'invention qui met en danger les métiers de la radio
télédiffusion ? (...) c'est la télécommande
(...) l'auditeur non satisfait par le programme lui proposé n'a
qu'appuyer sur un bouton pour passer sur une autre radio ou télé
(...) » (80(*)).
Comme nous pouvons bien le constater, les auditeurs ont
désormais le choix, le libre choix ; c'est d'ailleurs ce que nous
pouvons qualifier du « principal apport d'une situation de
concurrence », quand les programmes ne les concernent pas, ne les
intéressent pas ou simplement ne leur plaisent pas, LA SANCTION
TOMBE : Le passage sur une autre fréquence sans
toute autre forme de procès.
Comme l'avait si bien souligné Robert Mc
LEISH : « Si le programme que veut lui faire entendre sa Radio
ne l'interesse pas, l'auditeur choisit l'inattention, le changement de la
chaîne ou la deconnexion » (81(*)). D'où une radio en gestation ou
installée depuis des années doit savoir « créer
la différence » pour conquérir les auditeurs.
« La concurrence intelligente consiste non pas
à faire les mêmes choses que les autres, mais quelque chose de
différent et si possible mieux. » (82(*)) De ce fait, il est toujours
conseillé à un promoteur de radio de faire un choix très
clairs et de bâtir un projet cohérent, répondant à
plusieurs questions fondamentales : quel est le public de la Radio et ses
attentes ? ; Comment ma radio se positionne-t-elle ? Pour quel
format et quel statut juridique opte-t-elle ?
Le point de chute de ce processus permettra au responsable
d'une radio d'élaborer sans trop de peine une grille des programmes.
1.1.2. Sur quelle zone et pour qui
émettre ?
A. Le territoire d'émission
La zone de couverture constitue le premier critère
de définition d'une radio ; c'est dans cette logique que la
localisation géographique n'aura plus de sens que par les choix
techniques plus précis. Ce qui permettrait à un promoteur de
définir très clairement les couvertures visées :
est-ce nationale, régionale, locale ou « ultra
locale » : (un quartier, une ville, un village) ?
B. Quels types d'émissions pour quel
public ?
Le promoteur d'une radio devra répondre aux trois
(3)
Questions suivantes : « qui est notre
public ? », « que souhaite -t-il
écouter ? » et « sur quoi et comment
pouvons -nous lui répondre ? »
Le travail pour de la radio pour le territoire qu'elle
couvre n'a de sens que si elle se rapporte à la population habitant
cette zone.
Et lorsque le promoteur de radio (concepteur du projet) se
donne cette peine de connaître les derniers, il aura une vision plus
précise l'auditoire. L'essentiel à connaître,
habitudes aussi, en métier radiophonique (83(*)).
C) Le positionnement
a) A quelle préoccupation du public la radio
s'engage-t-elle à répondre ?
Les dirigeants d'une station devront se dire, avec modestie et
réalisme, qu'ils ne pourront ni tout dire, ni satisfaire tout le monde
pour la simple raison q'une Radio n'est universelle. Même sur la petite
portion le territoire quelle couvre.
b) Le positionnement consiste à choisir les
thèmes à aborder à la Radio ainsi que la manière de
les traiter en autres termes l'esprit dans le quel ils seront traitées.
Cette phase, lors de la création de la Radio (le cas de
la Radio MAFISA à Rustemberg, en R S A) ou de la reformulation (comme la
Radio ouèssè, Radio Rurale à 300km de Cotonou, au
bénin) est indispensable en situation de concurrence.
Le positionnement nécessite de nombreuses
séances de travail de l'équipe appelé à travailler
dans la Radio, après concertation et accord unanime, un texte sera
fixé sur papier. Les termes de ce que Brousseau et Socin
considèrent de « profession de foi » doivent
dépasser le simple « s'intéresser à toutes les
composants de la société pour promouvoir la
démocratie ».
La formulation du positionnement présente des
avantages à au moins trois titres, à savoir :
1°) pour l'équipe travaillant dans la radio ;
2°) vis-à-vis du public, à qui il s'agit
d'annoncer la « couleur » ;
C'est en quelque sorte un contrat que la radio propose aux
auditeurs dont elle ne pourra s'éduire ;
3°) Enfin, pour les auditeurs publiques chargés de
réglementer le secteur audiovisuel.
c) La ligne éditoriale :
A tort ou à raison, nombreux sont ceux qui la
confondent au positionnement. C'est une question épineuse de
différenciation ; car de fois les deux terminologies disent la
même chose et à certain cas elles se différent
totalement.
Le service de formation internationale de Radio France
internationale (Rfi), TALENT+ nous fait partager sa leçon
pédagogique :
« la ligne éditoriale est l'ensemble de
grands choix de traitement de l'actualité ; elle n'est pas un
catalogue de prises de positions politiques.
Elle ne fait que refléter l'intérêt
porté à telle ou telle question sur la quelle on mettra accent
(...) elle hiérarchise l'importance donnée à tel ou tel
sujet : Par exemple, toutes les activités du président de
la république doivent aller l'objet d'une couverture
systématique, et constituer une partie importante des principaux
journaux, ou au contraire, faut-il ne retenir que se prises de position ou
activités essentielles compte tenu de l'actualité du pays ?
(cas plus fréquent dans les pays européens), quels sont les
critères du choix ?
Comment s'opère le débat interne à la
rédaction ? Rôle de la conférence de
rédaction : véritable instance de débat ou chambre
d'enregistrement dans décisions de la rédaction en chef ?
(...).
Elle définit le point d'équilibre entre le
traitement des faits, leur analyse, voir leur commentaire, bref entre
information et opinion (...) elle s'appuie sur la place donnée aux
différents genres de l'information (...).
La ligne éditoriale varie selon les public et selon les
medias, dans un medias de service public, la ligne éditoriale se doit
être consensuelle mais aussi de respecter les différentes
sensibilités de la population (...) ne de pend pas du directeur
général de la Radio (...) est en effet une affaire de
journaliste. Elle doit être assumée.
Dans une Radio qui se veut crédible, la ligne
éditoriale devra d'abord être débattue en interne (...) de
même, le fait de se doter d'une charte de journalistes est utile pour
bien marquer leur indépendance (...) » (84(*))
B. la définition du format
Le format est une étiquette finale, synthèse
des étapes précédentes (85(*)). Parce que la recherche de l'identité de la
Radio qu'on a évoquée dans les lignes précédentes
passe finalement par la définition de son format.
C'est ainsi que J.M.BROUSSEAU et SONCIN insiste sur le fait
que les critères de formulation du format peuvent être l'age des
auditeurs visés, leur identité culturelle (car ce sont
eux « la raison d'être » de la Radio) ou tout
simplement les programmes qui leur proposés. En Radiodiffusion, les 3
formats les plus fréquements rencontrés sont les
suivants :
1) Les Radio d'information
Ce sont des Radios thématiques ( un seul
thème principal abordé). Quelles soient « tout
info »24h/24, du type Radio France internationale (RFI) ou France
info, ou du type « news- talk » alternant journaux
d'information et débats, les Radios « d'info »
nécessitent des journalistes nombreux, compétents et dotés
des moyens tels qu'ils puissent chercher l'information sur le terrain ou dans
les systèmes d'information internationaux (agences, journaux,
Internet,etc.)
2) Les Radios Musicales
Les slogans le plus connus des stations musicales sont
« davantage de musique, moins de blabla », « chez
nous la musique ne s'arrête jamais », « la musique de
toutes les générations » ... Dans ces Radios, la
recette est donc simple des disques et encore des disques, qu'il faudra bien
évidemment se procurer.
Le « tout(ou presque)
musical » présente l'avantage de coûts de fonctionnement
réduits suite à un nombre minime des personnels, surtout avec les
logiciels d'automation Radio ou la musique peut entre programmée 24h/24
sans interruption suivant une règle de rotation des fichiers bien
définies.
3) Les Radios
généralistes
Ces Radios ne ciblent pas un public particulier dans leur
zone de diffusion. Au contraire elles cherchent à satisfaire, à
accrocher l'ensemble de ce public (son auditoire) : Les jeunes, les
retraités, les fois, les chefs d'entreprises, les animateurs de musique
traditionnelle, ceux de variétés internationales ... Toutes
différentes couches de population auront tous une ou plusieurs
émissions à leur intention, programmées selon leur
habitudes d'écoute.
C'est pour cela lorsqu'un promoteur de
projet Radio, opte pour » une généraliste »,
il lui est nécessaire d'avoir une équipe aux compétences
aussi variées que leurs émissions : infos, magazines, jeux,
production de programmes musicaux, animation...Et ces formats des Radios sont
généralement des Radios de contenu, que l'on écoute avec
d'avantage d'attention que les musicales (86(*))
e) Opter pour un statut
juridique
Lorsqu' un promoteur de projet radio fait
ce choix des statuts, ce dernier n'est pas neutre par ce que ces statuts sont
ou doivent être en cohérence avec le projet de la Radio même
cela veut dire en rapport avec son public cible, son positionnement, son
format.
L'apport le plus important à retenir est que ces
statuts portent principalement sur le mode de gestion qui préside
à l'intérieur de la structure (87(*)) :
1) Associatif :
Le principe des Radio associatives est que
les auditeurs sont associés aux décisions à travers des
organisations représentatives. Les principes qui prévoient dans
les Radios associatives est que les décisions sont prises par les
auditeurs à travers des organisations représentatives ; une
partie des auditeurs peut également participer à
l'activité de la Radio bénévolement.
Lorsque ces formes sont plus élaborées, ces
Radios peuvent rassembler plusieurs associations à travers un
« forum » qui délègue ses prérogatives
à un conseil d'administrations contrôlant ensuite le travail des
auditeurs.
Ce statut associatif est privilégié par les
promoteurs des Radios dites « communautaires » (nous en
parlerons dans les lignes qui suivent) comme se positionnent au service d'un
groupe a identifié (linguistique, culturel, villageois ...) Les
bénéfices sont réinvestis dans le fonctionnement.
2)
Privé :
La station Radio est la
propriété d'un individu ou d'un groupe d'individus dans le cadre
d'une société anonyme (C.A) ou d'une société action
à responsabilité limitée (Sarl) les orientations sont
prises en conseil d'administration. L'actionnaire majoritaire détient le
pouvoir réel (88(*)).L'objectif est de « faire les
chiffres » c'est-à-dire de tirer un bénéfice de
l'exploitation de la Radio pour le redistribuer aux propriétaires.
f) Obtenir l'autorisation d'émettre, signer et
respecter un cahier
des
charges
Par là on sous attend aussi
l'octrois de fréquence par le promoteur de ce projet Radiophonique. Les
instances de régulations « haut autorité ou conseil
supérieur » ont pour rôle de faire respecter les
engagements pris par les uns et les autres.
Dans le contenu de leurs programme, dans l'étendu de
leur diffusion,dans l'origine de leurs financement, les Radios publics,
communautaires ou commerciales doivent se tenir à un cahier de charges
dont le respect garanti une relative cohésion et qualité du
paysage Radiophonique.
Brousseau et Soncin souligne :
« (...) ces « hautes
autorités » ou « conseil » subissent les
tirs croisés des uns et des autres : à la moindre
réglementations les médias les qualifient de
« liberticides » ; à laisser les Radios
s'exprimer c'est l'état qui les taxes de « laxisme »
...
Par vocation entre le marteau et l'enclume, elles doivent
gérer les extrémistes, les va-t-en guerre et les irresponsables
des 2 camps, qui verraient tous d'un bon oeil leur disparition
(...) » (89(*))
g) Les typologies des Radios
Les typologies peuvent être géographiques,
selon l'échelle d'émission, ou bien organisées
selon les projet et missions spécifiques de différentes
Radios.
a. En terme d'échelle, on distinguera les
Radios :
1) Internationales
Elles ont pour vocation d'émettre pour et sur le
monde entier : RFI, Radio Moscou, British Broadcasting Corporation, Voice
of America, Deutch well,... Elle ont souvent un statut parapublic et
bénéficient de financement et subvention importants des pouvoirs
publics de leurs pays d'origine.
Certains Radios internationales ont un statut privés
et sont spécifiquement centrées sur l'Afrique : Africa
numéro 1 par exemple.
2) Nationales
Dans leurs majorités, les états se sont
dotés d'une chaîne censée couvrir l'ensemble de leur
territoire. C'est pour ce faire qu'on constatera que dans la plupart des pays
africains, les Radios nationales ont des Radios publiques. Cela n'empêche
pas aux Radios privées d'avoir une vocation nationale, en ayant des
réémetteurs dans plusieurs villes.
3) Régionales
Compte tenu de leur immensité et subdivisions
administratives, les pays comme l'Angola, La République
Démocratique du Congo, le Nigeria, ont été obligé
à créer des stations régionales. Il est à noter que
certaines Radios de ce type, notamment dans les pays anglophones, produisent
des émissions pour et avec un public rural.
4) Locales
Le rayon couvert par une Radio rurale peut varier de 20 km
à 150 km (un district, une sous préfecture, une ville et ses
environs immédiats...) on appelle parfois Radio locales rurales si elles
sont installées en province dans les villes secondaires ou elles
émettent à la fois pour un public de citadins et de ruraux de la
région. Dans certains capitales, on trouve aussi les Radios locales qui
émettent seulement sur un ensemble de quartier, en général
des quartiers populaires.
5) Ultra- locales :
Aucun principe n'interdit d'émettre pour un seul
village, ou même pour un quartier d'une grande ville. Certaines grandes
capitales sont purins des Radios de quartiers, souvent pirates (par exemple
parcelles assainies à Dakar au Sénégal).
Tel est le cas dans le camp des réfugiés ou
déplacée de guerres, ou il y a des émetteurs de Radios de
petites puissances, diffusant des informations ciblées pour la
population déplacées ou réfugiées.
b. Sur le plan des missions, on a l'habitude de
distinguer :
1) Les Radios publiques :
Elles ont pour objectif de rendre un service Radiophonique
à l'ensemble ou à une partie de la population du pays. En
Afrique, l'une des perversions de la Radio publique a été de se
transformer en Radio gouvernementale, porte- voix de l'action d'un
régime ou d'un chef de l'état...
Ces Radios ont une chance pour que leur audience grimpe
très vite : lorsqu'elles disposent effectivement de l'autonomie de
gestion et de programmation, lorsque le gouvernement cesse de les
considérer comme « sa » Radio personnelle.
2) Les Radios Commerciales
Elles peuvent avoir des formats très
différents ; Radios généraliste, Radios d'information
ou Radios musicales. Quelles que soient leur mission et la qualité de
leur programmation, elles sont censées de poursuivre l'objectif de
« faire de l'audience » et de « faire du
chiffre » (90(*))
3) Les Radios communautaires :
Elles poursuivent avant tout des objectifs sociaux. Elle
est alors un outil au service de la communauté, un outil d'expression
d'information, d'éducation, elles reposent sur/ en grande partie sur le
bénévolat.
4) Les Radios confessionnelles
Elles ont de dimension très variable, depuis
l'ultra-locale jusqu'à la Radio donc l'audience caracole en tête
de peloton. Leur objectif est de promouvoir leur religion d'obédience,
avec une ouverture plus ou moins grande à d'autres
préoccupations.
5) Les Radios communautaires commerciales
En sens inverse, parce que les Radios commerciales ont bien
du mal à se passer des ressources publicitaires, parce que les
auditeurs ont aussi envi d'émissions distrayants et pas seulement
« Sociales » ou « éducatives »,
certaines grilles des Radios communautaires commencent à ressembler
à celles des Radios commerciales.
6) Les Radios localo-mondiales
Sur le principe, la diffusion par des Radios locales de
programmes extérieurs (qu'elles seraient bien en peine de
réaliser elles-mêmes), est positive. Souvent on rencontre un
sérieux problème de dosage (en quantité) et
d'intégration cohérente dans la grille de ses programmes
extérieurs ; au point que certaines radios locales peuvent
apparaître comme des « faux-nez » des Radios
internationales.
C'est le cas de la Radio MOTO, près de Béni
dans le Nord Kivu, qui grâce à une parabole, retransmet chaque
matin des infos internationales des journaux de RFI aux 85.000 habitants de la
région.
7) Les Radios mondialo-locales
Certaines Radios internationales créent des stations
provinciales dont les programmes sont loin de leur vocations internationales et
les apparentent plus à celui de Radios de proximité :
décrochages des infos locales, en banques locales, publicités
locales... L'exemple de la Radio BBC Radio Lincolnshire nous explique mieux.
8) Radio confessionnalo -
internationales
Ce sont des Radio confessionnelles mais intégrant
dans leurs grilles de pignons programmes extérieurs provenant des
Radios internationales. C'est en quelques sortes un mélange des genres.
Par exemple : Dunya FM ; La Radio de la communauté musulmane
sénégalaise. Toujours, grâce au satellite, retransmet,
entre prêche et appels à la Prière de Muezzin
(fonctionnaire qui annonce du haut d'un miranet les cinq prières
quotidiennes de L'islam (91(*))), les journaux internationaux de la voix de
l'Amérique (VOA « voice of America).
II.1.2. Marché Radiophonique (cerner son public
et ses
attentes)
Par marché Radiophonique, nous faisons allusion aux
acteurs qui y participent, l'auditeur et les concurrents sans pour autant
oublier les paramètres existant et à venir (dans une vision
« vista ») de cet environnement.
Comme nous l'avons si bien souligné dans les lignes
précédentes, il apparaît fondamental avant de se lancer
dans un projet de Radio, de connaître le mieux possible le terrain et
les forces en présence.
En d'autre terme, rassembler un maximum des données
chiffrées sur public à conquérir et sur les autres Radios
déjà implantées sur ce terrain. Une fois que le projet est
« en ondes » c'est-à-dire que la Radio commence
à émettre, les dirigeants d'une jeune Radio continueront à
regarder les résultats d'écoute auprès du public et face
à ses concurrentes.
Les sondages d'écoutes et les études sont le
signe du succès ou de l'échec d'une Radio ; parce qu'en
cernant les réactions et les attentes du public, les dirigeants d'une
station de Radio ont aussi et surtout un moyen d'améliorer leurs
résultats au travers des programmes proposés et style de travail
du personnel et de faire évoluer la grille des programmes.
Les dirigeants de Radio interrogés ont
déclarés qu'ils n'ont pas toujours d'instituts de sondage
spécialisés à portée de la main ou à
portée de budget, mais selon des analyses procédées, ils
ont plusieurs relations avec leur public. Comme nous l'avons dit dans les
lignes précédentes, le promoteur a deux types
d'études : avant la mise en onde (de son projet) et après la
mise en ondes.
I.2.1. Avant la mise en ondes
Le promoteur d'un projet Radio doit :
A. Connaître la population globale
- connaître l'importance de son bassin d'écoute
et connaître quelle est la population arrosée par son (futur)
émetteur ;
B. Affirmer les données Socio-
économiques
- Le directeur de Radio doit s'efforcer de définir
finement la composition de cette population (langues parlées et leur
taux d'utilisation, le taux de scolarisation, les revenus de différents
groupes, etc.) ces éléments permettent à ce porteur du
projet de Radio de cibler avec précision le ou les types du public qu'il
souhaite toucher en priorité.
C. Connaître le rythme de la vie sociale,
culturelle et politique.
- Il sera important de culer les thèmes des programmes
en fonction ces grandes dates et périodes. L'équipe dirigeante de
la Radio aura à mettre en valeur sa connaissance empirique des sujets
sociaux et culturels concerne son public
D. Connaître les habitudes d'écoutes
en matière de Radio de sa
cible
Le Radio est justement le seul média à n'est
accaparer entièrement l'esprit. D'où il existe mille et une
manières de vivre avec sa Radio : le matin, le soir, au moment du
repas, en bruit de fond, seul...
Encore qu'il faille bien différencier
« entendre » et « écouter » chez
l'auditeur cela veut dire qu'il peut y arriver « il entend
n'écoute plus » (92(*)).
· Ecouter consiste à être attentif au sens
d'un message
· Entendre n'implique pas cette action volontaire.
D'où on peut schématiquement
« écouter les informations » et « entendre
de la musique ». Mais il y a des personnes qui prêtent
réellement l'oreille aux paroles des chansons.
Pour obtenir ce type de données, un responsable de
Radio (un promoteur d'un projet de Radio) peut réaliser lui même
quelques entretiens approfondis avec les différents types d'auditeurs.
Ultérieurement, il peut recourir à des enquêteurs ou des
instituts de sondage pour affiner les informations (93(*)).
E. Avoir un esprit d'observation sur les atouts de
la concurrence.
S'il y a bien une donnée nécessaire, pour un
promoteur d'une station de Radio à la préparation de son projet
c'est celle de la concurrence. Les questions qu'il peut se poser
éventuellement : « sur notre zone de diffusion, combien
des stations sont déjà installées ?, le sondage
qu'elles ont pu réaliser sont il disponibles ?, quelles sont les
Radios leaders et quelles semble être la raison de leur
succès ? (...) »
Cette recherche des informations sur les concurrents, les
uns durant n'a qu'un seul but celui de les espionner avant d'intégrer le
marcher existant dont la vision de faire mieux. Et les autres durons que
l'objet d'un tel « espionnage » peut être celui
de « piquer » les meilleurs idées pour les appliquer
à sont propre projet.
En tout nous pouvons dire que la vraie bonne idée
(pour un promoteur de Radio), c'est de faire une « Radio
originale », différente des autres, nouvelle dans son
fond et forme aux oreilles de l'auditeur... Sans perdre vue les attentes des
auditeurs, il est indispensable de faire preuve d'imagination dans la (future)
grille de programme.
I.2.2. Après la mise en
ondes
Après qu'une station de Radio eût
commencée à émettre et à proposer des programmes
à ses auditeurs, les responsables de la Radio doit tenir en compte trois
éléments ci-après :
2.2.1. Les réactions du public
Les responsables doivent se désillusionner du nombre
d'appels lors d'une émission à téléphone ouvert
(avec intervention téléphonique en directe des auditeurs), en
jugeant positivement sur base d' « extrapolation »,
son audience, parce que « beaucoup » d'appels ne
constituent pas une statistique. Le Directeur de Radio doit compléter et
vérifier ses notions objectives par d'observateurs au statut
nécessairement extérieur à la Radio. Par là
où sous entend le rôle des études audiences.
2.2.2. Les études audience et
sondages
Les études statistiques présentent un double
intérêt pour la Radio :
1°) Donner à la Radio un portrait de son auditoire
qui lui permet
D'adopter se grille de programme et ses horaires des
missions, de
mieux lui parler et d'élaborer une
stratégie cohérente de conquête
d'audience.
- Plus le marché sur la quelle la Radio opère
est concurrentiel, plus elle doit cibler un type de public très
précis et donc bien sûr connaître ses attentes et besoins
spécifiques (94(*)).
2o) Fournir aux annonceurs publicitaires un
portrait des auditeurs/
Consommateurs. Par exemple : « La Radio
est plus écoutée par les
Jeunes : mieux vaut y faire passer des messages sur
les Bleus Jeans
que sur les coutumes trois
pièces,... ».
Ainsi le service commercial de la Radio pourra ainsi
conseiller ses annonceurs sur les « Bons » crenaux horaires
pour ses messages publicitaires.
2.2.2.1. Type d'études
d'audience
Il existe deux types d'audience et de sondages : (nous
y reviendrons au chapitre 4 de ce travail) :
1) Des enquêtes sur la composition de l'auditoire et le
taux d'audience aux différentes heures d'émission.
2) Des enquêtes sur les attentes et la demande de
programme des auditeurs.
2.2.2.2. Objectifs de Sondage
Le Sondage consiste à poser des questions identiques
à un échantillon des personnes représentatif de la
population. L'échantillon respectera le pourcentage comme des
frères et des hommes, les âges, origines, métiers,
revenus,... de la région ciblée. En gros, c'est une
réduction la plus fidèle possible d'une population
donnée.
Au terme de l'enquête, on traite les données
brutes pour observateur une image précise de la réalité.
Une impérative se présente alors au responsable de la Radio dans
le processus de sondage car « pour aussi une photographie assez
précise du paysage radiophonique, il faut que toutes les radios d'une
zone fassent l'objet d'un sondage afin de pouvoir les comparer entre elles. On
détermine finalement que la radio x est la plus écoutée,
(...) mais qu'elle n'intéresse pas des personnes très jeunes,
(...) » (95(*)).
II.2. Les ressources humaines
La Radio est un travail d'équipe. C'est pourquoi il
importe de partager ses renseignements avec les autres membres afin que les
auditeurs sentent l'esprit d'équipe et de collaboration qui anime les
personnels (96(*)).
Dans son fonctionnement la Radio
nécessite trois catégories de personnels : les techniciens,
ceux chargés des programmes (journalistes et animateurs) et ceux
chargés de la gestion de l'entreprise Radio. Il est impératif
voir même avantageux à un promoteur d'un projet de Radio de
connaître que ces 3 fonctions sont indispensables.
Dans une Radio de petite taille, chacune sera remplie par
une seule personne, de préférence permanente et salariée.
Des bénévoles pourront enrichir chaque service. Il faudrait
marteler qu'en dehors de cette vision faite, d'un minimal de 3 types de
personnels, un promoteur d'un projet doit mettre en tête que tout est
affaire de moyens et d'ambitions.
A comparer une grande Radio nationale de service public et
ses centaines de personnels, une grosse Radio commerciale et ses dizaines de
personnes et une Radio locale associative, ces 3 Radios ont des objectifs et
conditions de travail différents. Mais les savoir- faire et les
responsabilités restent les même (97(*))
II.2.1. Personnel Technique
BROSSEAU et SONCIN nous font une petite
réflexion : « les hommes et femmes d'antennes »
ont tendance à oublier que la « glisse » doit
beaucoup à l'équipe de techniciens. Par contre, quand un court-
circuit coupe le signal ou qu'un blanc de 2 minutes occupe l'antenne, c'est
toujours de la faute des techniciens (....) ». (98(*))
La réflexion est quelque peu choquante, car ces
hommes sont généralement mal considérés et vus de
mauvais oeils par les journalistes et les animateurs.
L'idéal de cette équipe technique d'une
station Radio sera de fluidifier des journalistes et animateurs et surtout de
veiller à la qualité de son, enfin d'offrir à l'auditeur
un « confort d'écoute ».
2.1.1. Le technicien de
Régie
C'est cet homme ou cette femme qui est
derrière la vitre aux commandes du console (table de mixage,
mélangeur,...) il est impérieux à cette catégorie
de disposer de notions d'électricité et d'électronique
suffisantes pour utiliser les équipements, connaître les
techniques de montage et de l'informatique pour une Radio équipée
en matériel numérique ; et dans la pratique à prendre
connaissance à l'avance du conducteur des émissions, journaux,
animations.
2.1.2. Le technicien de maintenance
Son premier travail c'est d'éviter
les pannes en vérifiant les câblages, en nettoyant les têtes
de lecture des lecteurs, toute en s'assurant de la qualité de
l'animation électrique, en sachant ou trouver les pièces
détachées de rechange. Donc elle représente la figure
indispensable au bon fonctionnement de la Radio.
Le technicien de maintenance doit expliquer à ses
collègues non- techniciens les fonctionnements du système, les
notions fondamentales et élémentaires de dépannages de
matériels pour éviter l'arrêt de vie d'une station de Radio
en cas d'une panne.
2.1.3. L'ingénieur du son
Rarement ingénieur, toujours ingénieux, c'est
lui qui va installer le studio pour éviter les
révérbations ou, au contraire, le son trop plat. (99(*))
II.2.2. Personnel chargé des
programmes
2.2.1 Une organisation, un organigramme
type
Les programmes sont plus visibles qu'une « maison
de la Radio », pour dire mieux « la plus
audible ». Ils sont le reflet, le miroir de la qualité du
contenu d'une Radio. Au sommet de l'organigramme, le Directeur des programmes
chapeaute deux unités, à savoir :
1) La rédaction, avec un rédacteur en chef et
plusieurs journalistes (dans les grandes Radio comme la VOA, on trouve chaque
service avec le rédacteur en chef) ; et
2) L'animation, avec les réalisateurs de
différents magazines et les animateurs.
2.2.2. Journalistes et Animateurs
Ces hommes et femmes ont des qualités communes,
celles d'avoir une « voix Radiophonique », elle constitue
une arme qui puisse aider à faire de la Radio. Bien posée,
plutôt grave, chaud, elle sevra plaine aux auditeurs. Cela ne constitue
pas la suffisance de réussite.
Une bonne articulation de ses mots et phrases, ainsi que la
fluidité de son débit, est fondamentale pour un proposé au
microphone. Un professionnel de l'antenne s'attachera à travailler le
ton qu'ils faut peut employer au microphone, à l'antenne.
2.2.3. Le rédacteur en chef
Il sert également d'interface entre les
journalistes, la direction de la Radio et les autres services (technique,
programme, Administration). Il faut également le rôle de relation
publique. Il anime également les conférence de rédaction
et gère cette rédaction à l'aide de deux outils
indispensable de cette dernière : agenda (cahier de
prévision) et carnet d'adresses.
2.2.4. Le Directeur des programmes
(D.P.)
Ou le responsable de planning « le
coach », « le chef d'orchestre », il est le
responsable du contenu quotidien et de l'évolution de l'antenne. Il a
l'obligation de superviser et de coordonner en performance le travail de trois
les services : technique, animation, rédaction, programmation
musicale, promotion, publicité.
Hormis les choix fondamentaux en ce qui est du format en
matière de programme, le Directeur de programme peut viser et assurer
des responsabilités ; et doit comme tout bon manager apprendre
progressivement à déléguer. Ainsi, Junior DANKLOU dans son
mémoire nous retrace ci-dessous les critères pour définir
un bon manager (100(*)).
1° Sur le plan relationnel
Chaque acteur d'un groupe qui s'insère dans un
projet est supposé de donner du sens au travail et surtout de mettre les
bonnes réponses à bonne place. La façon de manager
dépend beaucoup du caractère du responsable et notamment de son
savoir - faire relationnel, et de la personnalité de l'équipe.
Sur le plan strictement relationnel, certains comportements
contribuent à inspirer confiance et crédibilité :
- Etre constant même si le chef est mauvais mais
constant dans sa médiocrité, ses collaborateurs sauront
« le prendre » ;
- Dire les choses ;
- Tenir ce qui est promis (sanction comme
gratification) ;
- Croire en ce qu'on fait ;
- Etre juste dans les décisions prises, en particulier
vis-à-vis des collaborateurs.
L'application sur le terrain est cependant difficile. Il y
aura toujours une « bonne raison » pour viser un avantage
à court terme et ne pas faire les choses correctement.
2° Les conseils
Il est à noter que la Pédagogie, c'est
répéter, répéter et montrer l'exemple. Des phrases
à bannir :
- On (toujours dire je ou nous) ;
- Que ceux qui ne sont pas content s'en aillent (il n'y a les
meilleurs qui partiront, c'est l'effet ghetto) ;
- J'ai pas eu le temps (j'ai pas pris le temps changent et il
n'y a rien de plus facile à baiser q'une habitude) ;
- Tout le monde le fait (si c'est le mal, c'est pas une
raison) ;
- Je pensais que, je croyais que, normalement, logiquement
(on sait ou on sait pas et si on sait pas on s'informe).
L'ouvrage « management des
organisations » apprend ce contexte de bon manager dans les
caractéristiques de base de son travail :
« (...) si les managers travaillent à ce
rythme accéléré, c'est parce que l'activité
directionnelle ne connaît pas de fin. Les ingénieurs peuvent
contempler le pont qu'ils ont construit en sachant que le projet est
arrivé à son terme ; les programmeurs informatiques peuvent
rendre un système opérationnel et se dire qu'à cet
égard leur tâche est désormais achevée. Au contraire
le rôle du manager implique une activité continue et
rapide » (101(*)).
C'est dans cette logique qu'on se dit que constamment le
manager porte sur ses épaules la responsabilité du succès
ou de l'échec de l'organisation ; d'où il existe peu ou
presque pas de critères qui permettent au chef d'une entreprise de se
dire : « Mon travail est terminé ! »
Dans les lignes précédentes nous avons
parlé de l'activité directionnelle ; il est à noter
que, selon le même ouvrage « Management des
organisations », le travail directionnel a cinq (5)
caractéristiques de base (102(*)) :
1o) Un labeur acharné dans
l'exécution d'une grande diversité des
tâches ;
2o) La propriété donnée aux
activités non routières ;
3o) La communication verbale directe ;
4o) La prise en compte de tous les modes et
réseaux de
Communication ; et
5o) Un mélange de droit et de devoirs.
Voici quelques uns des objectifs qu'un D.P peut viser et
responsabilité qu'il doit assumer :
1o) L'encadrement de l'équipe
d'animateurs
Par le simple fait que c'est le D.P. qui choisit ses
animateurs qui lui servent dans la constitution de sa grille, il doit aussi
s'entretenir avec eux le plus souvent possible. Un D.P. doit aussi savoir
déplacer ses animateurs d'une case à la l'autre de cette grille
et les remplacer rapidement s'ils ne conviennent plus !
2o) La coordination de l'antenne
C'est lui le « Coach », de
l'équipe Radio faisant face à la concurrence des adversaires d'un
côté et les exigences de la cible de l'autre. D'où le D.P.
ne doit pas se contenter des réunions dans une entreprise qui se bat en
permanence contre la montre. C'est dans ce contexte que la note écrire
n'est pas à bannir sous prétexte que l'on travaille en
Radio !
Dans l'idéal, cette note sera quotidienne ! On
y trouvera les prévisions d'invité de la semaine, le spectacle
à « soutenir », un nouvel horaire d'émission,
une nouvelle rotation d'animateurs, etc. En gros, ce que ses animateurs
« doivent » en commun auprès des auditeurs.
Ainsi la dite note sera le moyen par excellence pour le
D.P. d'adresser des consignes quant à la tenue d'antenne. (Par
exemple : titre à supprimer dans la play list, rappel de
l'utilisation d'un sonal,...)
3o) Le maintien de la couleur
musicale
Tout dépend des règles de diffusion plus au
moins strictes que le D.P. impose (103(*)), à son programmateur musical. Par ce faire,
l'un des premiers objectifs du D.P. est de constituer une discothèque
(de nos jours, une base de données musicales riche) et d'en organiser
rigoureusement l'utilisation.
4o) L'initiation des opérations
de promotion
A condition que le D.P. puisse rester attentif à la
qualité de son auditoire par des études, sondages, courriers,
téléphones, ainsi il sera apte pour juger les opportunités
des certaines actions de communication telles que choisir et soutenir des
manifestation sportive, tel artiste, spectacle, tel événement
local ou national (via l'antenne de sa Radio ou par un simple parrainage sur la
terrain de la station). C'est donc un moyen pour lui d'agir sur l'image de
la Radio.
Il peut même organiser des jeux-concours qui peuvent
être proposés par des partenaires extérieurs et qu'il
doit adapter à l'esprit et contraintes de sa Radio.
Pour conclure avec ce point-ci concernant le D.P, Guy
BANVILLE (104(*))
partage avec nous son expérience : « Idéalement,
les Directeurs de programmes doivent aménager l'antenne, mobiliser tous
les membres de l'équipe, les encourager, les Coacher, les critiques et
les corriger. Cela avec vision, créativité, stratégie,
discipline, disponibilité et patience.
(...) La réalité, c'est qu'ils ne sont ni
meilleurs ni pires que tous ceux qui travaillent à la Radio. Certains
ont l'art d'irriter. Leurs victimes ses plaignent du mensonge, du manque
d'objectivité, du manque d'écoute, (...). A ce niveau
stratégique, on pourrait ajouter la dépendance envers les experts
et les consultants, la peur du risque, l'absence de vision,
l'incompréhension des attentes du public, (...) l'art de remettre plus
tard.
D'autres sont dotés d'une bonne habilité de
communication et savent gérer les forces de chacun tout en
créant une synergie d'équipe. La peur ne les freine pas dans
leurs actions et ne rend pas paranoïaques. (...).
Et puis, il y a ceux qui sont tous cela à la fois et
qui sont ou non, explicites quant à leur vulnérabilité et
leurs défaillances. Dénominateur commun, leurs rapports avec les
animateurs sont parfois particuliers (...) (105(*))
Guy BANVILLE poursuit en disant que le fait le donner
beaucoup d'orientions, les D.P. sont victimes de ce qu'il qualifie
d'« obsession du contrôle » :
« (...) Lors d'une convention à Las Vegas, un
grand opérateur Radio déclarait que les directeurs de programmes
étaient devenus « control oriented »
avec les animateurs. J'ajouterais que ce n'est plus une orientation mais
une obsession. Je sais parce que j'en étais atteint. J'ai même
fais installer dans le studio de Rock détente à Montréal
une lumière rouge qui clignotait après 30 secondes d'intervention
à l'antenne et j'ai bien faillir faire de même à Europe 2
(...) les Américain ont influencé la planète Radio avec
leur « More music less-talk. Ils sont à la base de cette
obsession.
Nous avons acquis ce comportement obsessionnel et nous en
avons maintenant atteint les limites. Nous avons développé une
génération d'animatrices et d'animateurs disciplinés
(...). Je crois qu'il est inquiétant de constater la négligence
de D.P. envers le contenu des interventions à l'antenne. D'abord, la
durée est maîtrisée et le contrôle ainsi
appliqué mais est-ce bien suffisant ? (...) ».(106(*))
II.2.3. Personnel responsable de la gestion et du
Management
C'est sans doute au niveau de sa Direction, de son
animation qu'une Radio gagne son succès. Il est fort regrettable que
beaucoup de patrons de Radio déconsidèrent toute cette fonction
dite « Invisible » où l'on organise, comptabilise,
prévoit...
II.2.3.1. Le Directeur
Au sommet de l'organigramme, connu et reconnu à
l'extérieur comme patron d'un media, il a pour mission de penser
globalement au développement de sa station radio, en prenant appui sur
les compétences de toute son équipe.
II.2.3.2. Les responsables de la
comptabilité
Un rôle inestimable pour une entreprise
sérieuse. La comptable est un auxiliaire indispensable du Directeur,
directeur à qui revient toujours les décisions. Grâce
à l'enregistrement quotidien des dépends et de recettes. Les
comptable est régulièrement en mesure de donner un état
(financier) précis de la Radio (107(*)).
II.2.3.3. Le responsable des Messages
payants
Communément appelé « Responsable
Marketing » ou « Responsable commercial » c'est
le chef de Pub, aussi battant sur les contrats d'annonces,... c'est grâce
au responsable marketing (et à son équipe) que la Radio dans son
ensemble peut gagner son indépendance financière (108(*)).
Cette fonction nécessite des qualités autres,
comme avoir le sens de négociation (commerciale & Marketing) et
celui du contact humain.
II.2.3.4. Personnel d'accueil
Dans cette catégorie on trouve : le
standardiste ; l'hôtesse, le secrétaire. Cette
catégorie, est comptée parmi les premières personnes avec
lesquelles le public (monde extérieur) se trouve en contact
direct avec la Radio.
Que l'accueil soit physiquement ou par
téléphone, elles sauront aider les visiteurs ou les auditeurs
à se sentir à l'aise dans la station (109(*)). Cette catégorie
secondera aussi les différents services de la radio, dans leur travail
de secrétariat.
II.2.4. Les bénévoles
Il peut être technicien, journaliste, animateur,
administratif, etc. Il travaille pour ne pas être payé cela veut
dire qu'il rend service à une Radio gratuitement et la Radio peut
l'aider avec de petits frais (de transport par exemple).
Cette catégorie de personnel d'une Radio est plus
fréquente dans des Radios confessionnelles et communautaires.
II.2.5. Recrutement et formation
« La Radio gagnera en efficacité en recrutant
une majorité de personnels formé, et en leur garantissant une
rémunération juste en tenant compte de leurs capacité,
formation et parcours professionnels. Le recrutement des
bénévoles doit également être mené avec des
soins particuliers » (110(*)).
L'aspect formation est indispensable pour une
« Maison de Radio », qu'elle ait à faire affaire
à des bénévoles ou à des jeunes professionnels,
l'apprentissage et recyclage, renforcement des capacités sur
« Les tas » et les compléments de formation restent
fondamentaux.
II.4 Les matériels et équipements
technique
La création d'une Radio nécessite un minimum
sans le quel émettre est impossible. Dans le travail Radiophonique, le
Radiodiffuseur doit offrir le confort d'écoute à l'auditeur mais
ce dernier ne doit pas être confondu avec l'achat de matériel
très sophistiqué.
Le promoteur d'un projet Radio doit jouer à la
rationalité du projet en sa possession et les moyens financiers qu'il
dispose. Dans une émission de Radio, les élément sonores
proviennent de différentes sources : des reportages
enregistrés, des déclarations en direct et des appels
téléphoniques, de la musique sur différents support
(...)
Le technicien d'antenne doit pouvoir enchaînés
ces différents éléments provenant des différentes
sources entre eux ; et les diffuser dans des conditions optimales de
puissance, de rayonnement et de qualité du son.
II.4.1. Bâtiment et site de la
station
Le choix de l'implantation des locaux d'une Radio en Fm ne
peut être fait à la légère. (111(*)) Ainsi les locaux qu'ils
soient loués ou propre à la Radio, les règles universelles
de l'acoustiques préconisent d'éviter les zones ou le bruit
ambiant est très fort. (112(*))
Si le budget le permettra, le bâtiment de Radio doit
être isolé phonétiquement, au cas échéant,
seuls les studios le seront avec un revêtement anti- bruit sur les murs,
planchers en dalle flottante, en plus de cela l'air conditionné, qui
permettra de contrôler la température, l'humidité et limite
ainsi la poussière.
a) L'on devra doter la station d'un groupe
électrogène pour assurer ainsi son autonomie à 100% suite
aux aléas ou absence du courant électrique.
b) Le studio étant le coeur de la Radio. Si le promoteur
de la Radio a des moyens, elle peut en disposer celui de montage ou production
de la manière que celui d'émission (ou d'exploitation,
diffusion).
Le tout dépendra du promoteur d'adapter les choses en
mettant en place un « structure légère » si
le moyen ou l'espace fait défaut.
c) Les bureaux de travaux : pour les services administratifs
et de gestion, pour la rédaction et des animateurs.
d) L'émetteur devra aussi son site, qui nécessite
une cabine de 5 ou 6 m2, bien aérée et installé
sur un endroit élevé permettant le meilleur rayonnement possible.
Le promoteur de la Radio ayant en tête l'image à
devenir de sa station (dès le départ) ; même s'il se
fait que sa Radio démarre petite (en nombre d'heures d'émissions,
en personnel, en richesse et quantité de programme), il faudra faire
évoluer les choses. Les locaux devront suivre cette progression.
II.4.2. L'équipement
Les éléments essentiels de
l'équipement d'une station sont les suivants :
1°) Dans le studio :
- Une horloge (ne jamais l'oublier) ;
- Une lumière rouge qui indique que le studio est en
émission, évidemment à l'extérieur aussi ce qui
indiquera d'entrer dans le studio sans un minimum de discrétion
2°) Le matériel de reportage :
Magnétophone à cassette sony ou
marantz ((*)) magnétophone ou dictaphone numérique (mini
d'une
Carte mémoire), les équipements qui les
accompagnent : micros,
Casques, sacoches, cassettes, bandes ou mini-discs.
3o) Les moyens de transport ou de
déplacement « (...) les possibilité
pour tous ses personnels de se déplacer est
indispensable pour la
Radio qui souhaite être en contact avec son public.
(...) »(113(*))
4o) Le matériel de montage la salle de
montage doit bien distincte d'une
studio de production, qui avec l'avènement du
numérique, est équipé
d'un poste d'ordinateur avec un logiciel de traitement de
son (cool
Edit 2.0 pro, wavelab par exemple) ce qui
éviterait les pertes de
qualité de son constatées avec l'usage d'un
magnéto à bande.
5°) Le téléphone : l'instrument
indispensable en particulier pour une
Radio qui veut dialoguer avec ses ambitieux. Il permet
aussi de
transmettre les reportages de terrain, interviews,...
6°) Les lecteurs de cassettes, mini-disc (MD) et de
compact disc (CD)
pour la diffusion de musique. Il faut prévoit
deux lecteurs de chaque
type pour permettre (enchaînement de 2 morceaux de
musique
enregistré s sur le même support.
7°) Les ordinateurs : dans le studio de diffusion un
pour l'enregistrement
et stockage des données informatiques, un ou 2
pour la diffusion à l'antenne.
Le minimum d'équipement informatique est
incontournable pour assurer le secrétariat et la gestion de la station
avec des logiciels de bureautique et de gestion indispensable à toute
entreprise.
· Le numérique est de nos jours une solution
à l'archivage, et presque la solution miracle, pour les journalistes et
producteurs, qui sont conscients de la nécessité d'archiver leurs
émissions.
8°) Le(s) studio(s) de production : Equipé
comme le studio d'émission, il doit servir à la fois de secours,
en cas de panne du premier par exemple, et pour réaliser et enregistrer
des émissions à diffusion différée, des
éléments tel que sonal, message publicitaire ou
autopromotion,...
9o) La table de mixage (console, mixer,
mélangeur) l'achat d'une numérique serait le mieux dans le but
d'améliorer la qualité du son. Toute fois la capacité doit
être compatible au travail, cette capacité se traduit en termes de
nombre des pistes.
10o) L'émetteur et l'antenne :
· L'émetteur : s'il se trouve dans les locaux
de la station, il recevra le signal Radio par câble directement de la
sortie de la table de mixage.
Au cas contraire c'est-à-dire lorsque le studio de
la Radio et l'émetteur sont situé à 2 point le signal sera
transporté soient par un faisceau (pont hertzien), soit par ligne
spécialisée installée par une entreprise de
télécommunication.
· L'antenne : Elle doit être placée le
plus haut possible, idéalement à au moins 100m au dessus du
niveau moyen de sa zone de couverture. D'où une fixation à un
pylône (haubané uniquement ou auto stable) est conseillé
car il permettra de l'approcher de cette hauteur.
L'AMORTISSEMENT
La notion d'amortissement est
indispensable dans toute entreprise disposant de matériel de production
dans le but d'assurer le développement et la survie de l'entreprise.
Pour une Radio les matériels s'usent et le patron
de l'entreprise devra donc veiller et assurer grâce aux rentrées
financières, leur renouvellement.
III.4.3. L'agencement d'un studio Radio
(114(*))
Les studios de transmission ou d'enregistrement peuvent
consister en une pièce unique contenant l'ensemble des
équipements, y compris un ou plusieurs micros. Un tel aménagement
conçu pour l'utilisation par une seule personne appelé
« Self- op » ( c'est-à-dire qui permet à une
personne seul d'animer tout en réalisant l'émission).
En général, deux pièces sont
combinées ensemble afin d'isoler la partie technique de la zone
d'enregistrement, le lieu rassemblant les appareils et le technicien est
appelé « Règie ». Elle fait face, souvent
à travers une double vitre au « studio » dans
le quel se trouvent l'espace d'enregistrement avec les micros et qui est
utilisé pour les invités.
L'avantage d'un agencement qui isole la régie du
micro permet au technicien de conserver une écoute confortable sur des
hauts parleurs et d'avoir aussi un meilleur rendu de son travail de mixage. Il
communique avec le studio par une système de « Talk-
back » (il s'agit d'un système qui permet de parler à
l'animateur par l'intermédiaire d'un casque, sans que les invités
entendent).
Si la régie fonctionne en « Self-
op ». Dans ce cas les hauts- parleurs sont coupés. Coté
studio, ils sont atténués dès que les micros sont ouverts
pour ne pas enclencher un processus de bouclage qui entraîne la
propagation d'un sifflement aigu que l'on appelle « effet
larsen ». Afin de pouvoir entendre lorsque les hauts parleurs sont
coupés, on utilise des écouteurs plus communément
appelés « casques ».
Source : Mc LEISH, op.cit, P.35.
Source : Mc LEISH, op.cit, P.42.
Fig. n°6: Studio Self-op
Fig. n°5 : Studio piloté par un technicien
Source: BROUSSEAU et al, op.cit, P.118, adapté du guide
de radiodiffuseur
Source: Mc LEISH, op.cit, P.41.
Fig. n°8 : Studio Self-op numérique.
Fig. n°7 : Les matériels de base d'une
Radio
II.5. Le financement, la comptabilité et la
gestion
« Gérer une station,
c'est en assurer la direction dans tous ses aspects » (115(*)) pour ce faire la question
épineuse de finance est essentielle. Il appartient à un directeur
de station de trouver des recettes suffisantes pour pouvoir réaliser les
programmes prévus.
Il doit arriver à comprendre que la gestion de la
Radio ne se résume pas à accumuler des recettes et à
engager des dépenses, mais surtout équilibrer les 2
précédentes, tout en répartissant équitablement le
budget entre la production de programmes, les salaires, les achats de
matériels et à projecteur prévisionnellement le lendemain
de la Radio.
II.5.1. Le capital initial
La constitution d'un capital est nécessaire pour la
création d'une société et l'acquisition d'une des moyens
indispensables au démarrage des activités. Dans certains pays la
constitution d'un capital est une obligation légale pour que l'organe de
régulation octroie une autorisation d'émettre. (C'est le cas au
Bénin avec la HAAC).
II.5.2. Le budget
prévisionnel
Dès qu'un promoteur d'une Radio conçoit un
projet de Radio, le rôle du gestionnaire - comptable est tout à
fait indispensable pour bâtir l'assise financière et
économique à la Radio.
Il est toujours conseillé de jouer à la
prudence en minimisant les recettes ou tout au moins de travailler sur les
hypothèses les moins optimistes enfin d'éviter le
désagrément qui pourrait surgir quelques mois après le
lancement de la Radio.
Chaque action de production de programmes ou de services de
la Radio doit être estimée financièrement, y compris dans
ces détails. Le travail de l'équipe de la Radio, meilleur et
professionnel qu »il soit, n'a de sens que confronté à
la réalité des chiffres.
Cet exercice fondamental de réalisme, c'est le
budget prévisionnel. (116(*)) Le budget prévisionnel énumère
d'un côté les charges (dépenses), de l'autre les produits
(recettes) de la Radio.
Les recettes devront nécessairement être
supérieures ou égales aux charges (tout au moins sur le
long-terme, un défit pouvant être supporté les
premières années, à partir du moment où le capital
initial de la Radio est suffisant pour couvrir les pertes annuelles).
Il ne s'agit pas pour le gestionnaire comptable d'imaginer
les chiffres à inscrire dans les prévisionnels, mais de les
calculer sur base de donnée les plus fiables possibles.
Illustrons par un budget en millions de francs
Congolais correspondant à une Radio de taille moyenne avec une
vingtaine d'employés implantée à Lubumbashi. Pour une
période allant de 2005 à 2007.
Tableau n°3 : Budgets
prévisionnels pour trois (3) ans
2005
Charges Montant
60 Frais personnel 18
61 Frais bureau 3
62 Transport 2,4
65 Frais financier 0,6
Dotation amortissement 2
Total 26
|
Charges Montant
70 Cotisation adhérents 3
72 Subvention 4
74 Publicité 12,9
Fêtes 5
75 Produits divers 1,1
Total
26
|
2006
Charges Montant
60 Frais personnel 30
61 Frais bureau 4
62 Transport 3,6
65 Frais financier 1
Dotation amortissement 2
Total 40,6
|
Charges Montant
70 Cotisation adhérents 4
72 Subvention 5
74 Publicité 25
Fêtes 5
75 Produits divers 1,6
Total
40,6
|
2007
Charges Montant
60 Frais personnel 40
61 Frais bureau 5
62 Transport 6,4
65 Frais financier 1,6
Dotation amortissement 2
Total 55
|
Charges Montant
70 Cotisation adhérents 5
72 Subvention 6
74 Publicité 35,4
Fêtes 7
75 Produits divers 1,6
Total
55
|
Source : Extrait et Adapté
de BROUSSEAU J.M et al, op.cit, P.125.
Interprétation
Ce prévisionnel sur trois ans indique une
montée en charge de l'activité : le budget a plus que
doublé (+111%). Côtés charges, il prévit aussi large
doublement des frais de personnel ( +122%), une augmentation importante de ses
déplacements (+166%) et un accroissement proportionnellement moindre de
la charge administrative (+66%).
Côtés recettes la Radio compte beaucoup, la
première année, sur les cotisations des adhérents sur les
subventions (qui représentent près du quart de son budget).
Deux ans plus tard, en 2007, cotisations et subventions ne
comptent plus que pour un cinquième (11 millions sur 55, soit une
augmentation de 57%) ; des bénéfices retirés de
l'organisation de fêtes et manifestations diverses connaissent une
augmentation de 40% (faible par rapport à l'augmentation
générale du budget).
En revanche, les recettes publicitaires explosent (+174%).
Elles triplent quasiment en trois ans.
A l'image de cette illustration, il est toujours
conseillé à un gestionnaire d'établir un
prévisionnel sur plusieurs années (en général 3
ans), ceci pour une bonne gestion de la Radio, et cela lui permet de dessiner
les montées en charges des recettes et des dépenses, et donc de
maîtriser financièrement le développement de la station.
II.5.3. Comptabilité et
gestion
La comptabilité est une discipline que tout
dirigeant d'une Radio se devra d'imposer et de s'imposer (117(*)). Elle consiste à
inscrire toutes les entrées et sorties quotidiennes d'argent
liées à l'activité de l'entreprise.
Chaque mouvement de fonds vers ou en provenance de
« l'extérieur » (autres entreprises, clients ou
fournisseurs, particuliers, bailleurs, administration) doit être pris en
compte.
II.5.3.1. Enregistrement des
mouvements
La comptabilité doit enregistrer les mouvements au jour
le jour avec documents et pièces comptables suivants :
- les carnets de recettes et dépenses
- le livre de caisse
- le livre de banque
- les journaux ; grands- livres
II.5.3.2. Tirer le bilan de
l'activité
Pour un comptable, les bilans et le compte d'exploitations
permettent de voir ou sont les points faibles de l'entreprise ; et bien
sur de tenter de les corriger le cas échéant. Ces documents sont
obligatoires vis-à-vis des services fiscaux de l'état, pour fixer
éventuellement le montant des impôts.
Ces bilans sont également présenté aux
personnes impliquées dans la vie de l'entreprise : les actionnaires
(propriétaires de la Radio), les membres dans le cas d'une structure
associative et les partenaires (financeurs ou bailleurs).
II.6. La publicité à la
Radio
La publicité est l'ensemble de la communication
à caractère commercial de l'entreprise au travers des masses
médias qui permet d'accroître à plus ou moins long terme
les ventes de l'entreprise (118(*)).
Les annonces de type publicitaire sont la principale source
de revenu des Radios commerciales (119(*)) (cette affirmation de BROUSSEAU et SONCIN
bénéficiera d'analyses approfondies à la dernière
partie de notre travail).
Les recettes publicitaires des Radios associatives sont en
général plus limitées, même si certaines commencent
à avoir une démarche commerciale qu'on qualifierait
d' « agressive » et que le marché de petites
annonces constitue une source de revenus non négligeables. Quelque que
soit son importance dans l'équilibre financier d'une Radio ; la
publicité dans les Radios commerciales comme associatives ou encore
celles du secteur public, ne peut pas être traitée à la
légère.
La publicité requiert des compétences
publicitaires, exige des règles claires et connues de tous, afin
d'éviter les mélanges des genres toujours préjudiciables
à l'image d'une Radio.
II.6.1. Les savoir-faire et les outils
Les actions du service publicitaire gagnera en
efficacité et efficience en élaborant les quelques outils de
bases suivants :
1°) Un plan de passage de la publicité
Dans la grille des programmes, la direction fixera les
heures de passage et la durée des écrans publicitaires. Cela
répond à l'obligation de savoir à quelles heures les
publicités ont plus de chances d'être entendues.
C'est dans cet ordre d'idée que le service de
formation internationale TALENT + de la Radio France internationale
suggère de « Mettre en place un service de l'étude de
l'auditoire. Les études servent à fixer les tarifs
publicitaires, elles servent aussi à évaluer l'efficacité
de la grille de programme dans son ensemble et le succès de telle
émission en particulier. Les études permettent d'affirmer la
grille (...) » (120(*))
2°) Une grille des tarifs
Comparativement aux équipes chargées de
l'antenne qui ont une grille des programmes, les tarifs publicitaires fixent
les coûts des messages par seconde ou par minute. Et ces prix peuvent
être modulés suivant l'heures de passage.
Cela veut dire « Plus élevés
autours des pics d'écoutes, plus faible aux heures creuses. »
(121(*)).
Les commerciaux ne vendent donc pas un spot de 10', 20' ou
30' mais sa diffusion 3,5 ou 10 fois par jour pendant 5,10 ou 15 jours. C'est
le prix de ces diffusions qui sera facturé.
Les Radios commerciales doivent comprendre qu'elles n'ont
pas le monopole dans le marché publicitaire, car, dans ce domaine, la
réalité a tordu le coup à certains à certains
dogmes ; les Radios publiques, privées, associations sont
entrées dans la conquête des publicités.
D'où les commerciaux doivent se montrer plus
efficacités en ciblant leurs prospections au lieu de chercher tous
azimuts des contrats.
3°) Cibler les auditeurs, s'adapter au client
Au fait que le moindre contrat permet d'équilibrer
les comptes de la Radio à la fin du mois ou de l'année, toute
publicité est bonne à prendre.
Malgré cette vision lucrative, un Directeur de Radio
doit jouer à l'extrême prudence car certains
bénéfices immédiats d'un contrat publicitaire peuvent plus
tard avoir des impacts négatifs sur sa Radio. D'où il
doit se poser deux principales questions avant d'accepter un contrat et
éventuellement sa diffusion sur ses antennes :
1°) La première question est d'ordre
éthique. Elle se pose très souvent
au sujet de l'alcool et du tabac.
2°) La deuxième question est purement d'ordre
« Marketing » : « Un
Produit donné correspondant-t-il aux goûts
de notre public ? » pas
toujours sûr. Ceci a besoin au principe selon
lequel la diffusion des
publicités comme des programmes qui leurs
correspondent.
II.6.2. Les différents produits
publicitaires
BROUSSEAU J.M. et SONCIN J. nous font la
leçon : « (...) une politique commerciale intelligente et
innovante oblige tous les acteurs d'une Radio à connaître, et
respecter, la définition de la publicité : la
publicité sous toutes ses formes est un message payé par un
annonceur (...) » (122(*))
Une Radio ne doit jamais modifier sa grille des programmes
ou ses informations sous pressions d'un annonceur.
Les différents formats de publicité sont les
suivants :
1. Petites annonces : l'ensemble des annonces
payantes, qui rendent un grand service aux publics, constitue une ressource
loin d'être négligeable.
2. Publi-reportage : a la couleur du reportage, le
goût du reportage mais c'est de la pub.
3. Emissions sponsorisées : une marque
souhaite associer son nom à financer tout ou partie de la production de
l'émission. En compensation, son nom apparaît plusieurs fois lors
de l'émission, sous forme de spots, ou glissés à l'antenne
par l'animateur.
4. La publicité politique : la
publicité pour des hommes ou formation politique pourrait ne pas se
différencier de celle d'autres produits ou idées.
5. La consommation institutionnelle :
« projet environnement », « journée
nationale contre la pauvreté »,... les différentes
internationales, nationales ou locales ont toutes besoin de communiques sur
leur actions et sollicitent régulièrement les Radios.
II.6.3. Produire des messages
publicitaires
Pour tous les types d'annonceurs
énumérés, la Radio a 2 possibilités :
1. Se faire livrer les messages « Prêt
à diffuser »
2. Réaliser elle-même les messages publicitaires
diffusés sur son antenne.
De ce qui précède, TALENT+ propose quelque
recettes supplémentaires :(123(*))
1. Etablir une politique d'antenne pour la publicité,
entre autre :
- Définir « un style maison » pour
la publicité compatible avec la couleur d'antenne (éviter un
style publicitaire agressif dans lequel on monte le ton et le son).
2. Mettre en place un service commercial et une régie
publicitaire intégré à la Radio que plutôt que de
sous-traiter cette activité à l'extérieur avec une
société privée.
CHAPITRE III : PROGRAMMES ET PROGRAMMATION
RADIOPHONIQUE
III.1. Les programmes
Radiophoniques
La connaissance de son public, ses caractéristiques,
ses goûts, ses attentes constituent la « main Key »
de pouvoir produire des programmes qui vont lui donner satisfaction
Ces programmes, les auditeurs apprendront peu à peu
à les connaître surtout à les Reconnaître, car ils
lui sont offerts et reviennent sur la même fréquence, chaque
jour, à heure fixe, et selon une grille horaire qui est comme un carnet
de rendez- vous Radio.
D'où l'équipe radiophonique devra s'efforcer
de rendre en toute cohérence les différents types émission
( journaux, animation, musique ,débats , feuilleton Radio ... ) ,par la
manière de les traiter et de les présenter au public ( c'est la
« couleur » de la Radio )(124(*))
· La couleur d'une
Radio :
« C'est l'ultime harmonie, l'assurance de
l'auditeur, en quelques secondes de promenade sur la bande FM,
reconnaîtra ` sa ` Station » (125(*)).
Elle est constitue des éléments ci-
après :
- La couleur musicale
- L'habillage
- La voix, le Ton des animateurs
- L'harmonie de la grille.
L'équilibre général de la grille
donnera à la station une i identité propre indispensable à
son succès.
III.1.1. Nombre d'heures de
diffusion
Le Directeur d'une Radio se posera toujours la question
selon la quelle .combien d'heure de diffusion chaque jour et en quelles
langues ?
A la question, la réponse devra être
très directe aux attentes de son auditoire ; cela veut dire
qu'à tout moment de la journée, les auditeurs doivent trouver un
programme sur la longueur d'ondes de la Radio.
Cela constitue même ce qu'on qualifierait d'une des
règles de fidélisation du public, mais des contraintes se
présentent : Les moyens humains, financiers, matériels ne
permettant pas toujours aux radios de produire la qualité en terme de (
Bonnes ) émissions 24h / 24 .
Avant de se lancer, l'équipe dirigeante d'une Radio
devra avoir une vision prévoyante en répondant à plusieurs
interrogatifs :
- Existe- t- il une équipe suffisamment nombreuse et
disponible ?
- y - t- il de solides propositions
d'émissions ?
- La Radio a
- La Radio a- t- elle les moyens financiers de cette
ambition ?
Et part le fait que chaque heure d'émission a un
coût, frais de transport, consommation électrique, salaire, ...
L'équipe dirigeante fixera le nombre d'heure de
diffusion de la Radio : 24h/ 24,18h/24, 10h/24, 15h/24, etc. tout en
conciliant qualité - qualité, la Radio répondra
« au vouloir » de ses auditeurs - cible.
III.1.2. Typologie de différents
programmes
Tous, différents qu'ils soient typologiquement, ont
au moins un point commun : ils sont réalisés dans un soucis
de gestion très précise du temps. Un programme ou une
émission a une durée fixée par la grille (126(*)).
Ainsi, quotidiennement le Directeur des programmes aura
à gérer rigoureusement le temps, et cette gestion est
formalisée par un document papier : Le conducteur .
Le producteur et/ou précisément d'une
émission ou d'un journal parlé doit préparer et remettre
au régisseur le conducteur de l'émission qu'il va animer au
microphone ; et le technicien à son tour suit les indications, en
lançant au bon moment tel disque, tel bobine interview, de virgules
musicale ou les publicité.
Bernard CHENUAUD dégage quatre (4) points du
pourquoi de son utilisation (127(*)) :
- Visualiser l'ensemble de votre émission, juger de son
équilibre, de sa cohérence ;
- Permettre au technicien d'anticiper le déroulement de
l'émission, de se préparer pour un enchaînement
délicat ;
- Responsabiliser le technicien, impliqué dans le
succès de l'émission ;
- Savoir où vous en êtes du déroulement de
l'émission.
Ainsi: « (...) le conducteur est la preuve et la
garantie qu'une émission a été préparée,
qu'on la domine. c'est le rempart indispensable contre l'improvisation,
l'approximation et le manque de maîtrise de
programme »(128(*))
Sans pour autant nous laisser emporté par des
explication détaillée, voici la liste de différents
programmes (les explications données sont celles nous fournies par
Brousseau et Soncin. (129(*)) .
1.2.1. Les débats (table ronde) est l'un des genres
majeur de la Radio. Il
Informe tout en offrant des possibilités
d'expression libre sur
toutes sortes de sujet.
1.2.3. Les feuilletons Radio phoniques : une bonne
histoire à
Rebondissement multiples, des épisodes courts
(de 15 à 30 min.
maximum) qui se terminent tous par
« à suivre ». il faut avoir une
équipe d'auteurs, de comédiens, et un
bon scénariste.
1.2.4. Les dramatiques : les pièces de
théâtre écrite on adaptées par la
Radio. Elles peuvent, bien sur, être des moment
de détente et de
rire.
1.2.5. Les magazines : un magazine, c'est de l'info, mais
aussi proche de
l'actualité que celle des flashs, ou journaux.
Il donne plus de
temps pour traiter un sujet, ce qui lui permet
d'aller d'avoir
d'avantage en profondeur.
1.2.6. Les programmes musicaux : la Radio a besoin de
diffuser de la
musique pour donner satisfaction à ses
auditeur. Car il est
impossible de faire de la Radio sans music et
même la plus
bavarde de stations a recours à des plages
musicales.
Ainsi dans les programmes musicaux ou faisant appelle
à la musique, on trouve :
a) La production :
Cela peut être :
- L'histoire d'une époque à travers ses
musiques, celle d'un genre musical ;
- Un programme autour d'un artiste ;
- Soit la formule populaire du « hit
parade »
b) L'animation :
Une tranche d'animation nécessite qu'un animateur
ait une pile de disques ; et avec les numérisation de
système Radio, ce dernier doit avoir une programmation musicale
pré établie par un programmateur musicale.
· La programmation musicale :
Est un art de la sélection et de
l'enchaînement des musiques et des voix. Elles impliquent un ton et un
style à l'émission, en privilégiant un genre musical.
Bernard CHENUAUD nous donne les cinq (5) paramètres
sur quoi s'appuient les règles de la programmation musicale (130(*)) :
1. Le genre musical: Salsa, Rock, valse, Zouk,
Love-song, Country, Rap, Reggae,...
2. Le Tempo: «Lent»,
«Médium», «Rapide»...
3. Le dynamisme, noté de 1 à 5.
4. L'origine : « Local »,
« Régional », National »,
« International », « Latino »,
« Anglo saxon », « World music ».
5. L'époque ou
temporité : « Les nouveautés »
(moins de 1 mois, entre 1 et 3 mois), « Les recrutements »
(entre 3 et 6 mois, 6 mois à un an, 1 et 2 ans), « Les
standards » (entre 1990 et 1985, 1985 et 1980...), les golds (Tubes
atemporels).
Et tous critères sont mis rapport avec la couleur
d'antenne que souhaite de se donner la station. Ils vont déterminer la
vitesse de « Rotation », c'est-à-dire le nombre de
diffusions du titre par période de 1 heure, 4 heures, 24 heures, 1
semaine, un mois...
Un directeur de Radio ne doit jamais ignorer que sa Radio,
en tant qu'usagers de musique, doit respecter les droits d'auteurs des artistes
dont elle diffuse les oeuvres.
Le cas le plus pratique, qui s'est transformé en
vinaigre est celui de la Radio AFRICA n°1 en 1996, pour n 'avoir pas
réglée les droits sur diffusion des oeuvres musicales, s'est vu
interdite d'antenne au Sénégal.
1.2.7. Les émissions de petites annonces
Les émissions de petites annonces et
communiqué peuvent être une source de revenus non
négligeable pour la station parce qu'ils sont écoutés par
un public nombreux et attentifs.
1.2.8. La publicité
Les annonces publicitaires doivent être clairement
annoncées comme telles. Les écrans publicitaires font partie de
la grille de programme d'une Radio commerciale ou associative. Ils apparaissent
chaque jour aux même heures
1.2.9. L'habillage d'antenne
Pour réaliser un habillage, le meilleur rapport
qualité/prix s'obtiendra plus certainement grâce à la
collaboration d'auteurs, compositeurs et musiciens locaux à qui l'on
aura longuement expliqué la teneur du projet Radiophonique. Ils
tenteront d'en transmettre l'esprit en musiques, bruitages et messages.
De même que le logotype, la police de
caractères et la mise en page sont essentiels à
l'identité, et à la lisibilité d'une publicité
écrite, les différents éléments d'habillage
d'antenne sont indispensables à la fondation et à l'entretien de
l'identité sonore d'une station.
D'autant plus aujourd'hui le « paysage
Radiophonique » devient fortement
« concurrentiel ».Il constitue le contenant des programmes
Radiophoniques.
On distingue :
1.2.9.1. Les Sonals (ou jingles)
Ce sont de courts éléments sonores qui
permettent l'identification de la station (nom et fréquence à
diffuser régulièrement, jusqu'à à une fois toutes
les 15 minutes) ou la transition entre deux parties ou éléments
de programmes.
Ces jingles peuvent être des instrumentaux,
parlés ou chantés ou chantés et doivent être
adaptées au style de la station. Il faut en concevoir de durées
différentes (2 à 10 secondes pour l'identification) et de
contenus créatifs variés (30 secondes).
1.2.9.2. Les indicatifs ou génériques
Ils introduisent (et parfois concluent) une
émission. Ce sont des repères mélodiques, qui identifient
agréablement le contenu particulier d'une émission ; les
plus courts sont souvent les meilleurs.
Un générique spécifique aux
rendez-vous d'information « met en condition » l'auditeur
et lui rappelle l'heure exacte. Une station qui diffuse des journaux concevra
un habillage constitué d'un court générique, d'un tapis
musical (pour les titres), et d'une virgule (mini-sonal d'une à 2
seconde pour des respirations à l'intérieur de
l'édition).
1.2.9.3. L'auto promotion
Les messages d'auto-promo (de forment similaire à
ceux de la publicité) permettent de « vendre »
à l'antenne centaines émissions ou les événements
hors antenne que la station organise ou paniane.
Ainsi pour réaliser une panoplie complète
d'un habillage le Radio à 3 possibilités : la
première est celle évoquée tout au début avec les
compositeurs et musiciens, la seconde est qu'un technicien monteur pourra
« pour pas cher », bricoler deux ou trois tubes pour faire
un jingle... A l'opposé (la 3e), la Radio pourrait s'offrir
les droits d'utilisation de sonals d'un grand réseau américain
ou européen ou maisons de production européenne
spécialisées en habillage Radiophonique telles que :
puissance production, witek média, kortexx production, hot mix medias,
(131(*)) etc..
Une question se pose dès lors : qu'en est - il
de la qualité ? C'est le facteur clé à surveiller et
les diffusions doivent s'assurer que la Radio continue de répondre aux
besoins les plus divers des auditeurs. (132(*))
De là nous soulevons deux questions
capitales :
1) Celle de l'habitude et d'écoute de
différentes tranches d'age et
Différent sexe (comme évoqué dans les
lignes précédentes) il est impératif au
directeur de programme d'avoir des
données nécessaires pour répondre
favorablement aux vouloir de la
cible.
2) Ainsi que celle du public cible et critère de
proximité:
« il est fondamental que vous avez une
idée, la plus précise possible, des caractéristiques de
votre auditoire(age, sexe, catégorie professionnelle, mode de vie...) et
des centres d'intérêt de la « loi de
proximité » avec l'auditeur.
Il s'agit de savoir ce qui s'approche le plus de ses
centres d'intérêt d'un point de vue géographique, temporel,
affectif et socio professionnel. Cette notion est schématisée ci-
dessous sous forme d'une cible. L'auditeur est au centre et plus on
s'éloigne, moins on a de chance de l'intéresser .
C'est selon ce principe que l'on a créé la
« loi du mort
kilométrique ». Un mort au coin de votre rue,
c'est un événement. A dix mille kilomètres, il en faudrait
1000 pour que cela soit un événement. Cela parait sordide mais
c'est ainsi que nous fonctionnons tous. Ce qui nous ressentons comme proche de
nous ». (133(*))
Géographique
Fig.9 - Les critères de la de
proximité
Futur
Lointain
Passé
Lointain
Etranger
Pays
Ville
Quartier
Rue
Présent
Métier
Emploi
Entreprise
AUDITEUR
Futur
Immédiat
Sociaux
Syndicat
Branche
Temporels
Professionnels
Enfant
Argent
Vie et mort
Sexe
Sport
Hobbic
Affectifs
Sources : Rfi Talent +(service de
formation internationale)
www.rfi.fr/ talent plus fr/
articles/073/ article- 447. asp.
1.2.10. Les rendez vous d'information
La Radio est, et resterait longtemps encore, le
média qui permet de diffuser le plus facilement de l'information aux
grand nombre (134(*))
elle est aussi le média de l'instant, ce lui dont l'auditeur attend
qu'il traite de l'actualité la plus récente et
immédiate.
Pour arriver à ces objectifs, les dirigeants
doivent :
- Privilégier l'information de proximité ;
- Faire appel aux pigistes si le nombre de journalistes est
limité ;
- Adapter la grille d'information ;
- Bien choisir ses journalistes et d'abord un rédacteur
en chef (leader, responsable, autonome ou nom).
III.2. De l'idée d'un programme a sa
matérialisation et les différents acteurs du
processus
Directeur de la station ou D.G
Directeur de programmes
Programming staff
- Programmeur musical
Directeur technique
Directeur des infos ou Rédacteurs en chef
Chargé de production
Chargé d'animation
Réalisateur
Techniciens
- OPS
- Moteurs
- Electricien
- Maintenance
Journaliste
Présentateurs des magasines et autres
émissions
Projet d'émission ou émission du papier
Journaux parlés et Infos sur papier
Expertises
Le Programme sous sa forme concrète (audible)
appelé « Prêt à diffuser », pour dire
mieux « Prêt à être consommer » par
l'auditeur au moyen des ondes Radiophoniques
Animateurs
Projet d'animation
PROGRAMMATION MUSICAL (EN CAS DE NECESSITE)
INSTITUT DE SONDAGE ET STATISTIQUE
FEED BACK
AUDITEURS
Moyens techniques
Source : Notre conception après interviews
auprès de différents acteurs et une longue période
d'observation et recherche.
FEED BACK
Fig.10 : Chaîne des
programmes et ses acteurs.
Loin d'être un organigramme reflétant une
quelconque hiérarchisation des fonctions dans une entreprise Radio,
cette figure illustre les différents étapes que connaît un
programme de sa conception jusqu'à sa forme PAD (Prêt à
diffuser) et la longue chaîne des acteurs y afférant.
Nous avons le « Head manager » le
Directeur de la Radio qui dès le départ (éventuellement
avec le Directeur des Programmes) s'est fixé des lignes de conduite de
« Sa » Radio (avec toutes les préalables
évoqués au premier chapitre) ; idées fixées
qui se traduisent en philosophie, ordres, directives du D.P. aux autres
Départements, qui à leur tour jouent « le
relayeur » en répercutant les instructions philosophiques
à leurs subalternes avec une fort effet d'interactivité et
ouverture de débat, d'initiative ainsi que proposition et
suggestion ;
Alors le travail
fournit « Semi-fini » bénéficie de la
vérification du chef direct, celui-ci y apporte ses amandements et
lignes de conduites,
Enfin le « Semi-fini »
bénéficie de l'apport en expertise du service technique (comme on
peut le constater, il dépend directement du « Head
manager » et indirectement du Directeur de programme par de notes
d'instructions et de collaborations pour un travail d'enregistrement
d'émission dans un studio, une transformation en PAD.
Le cycle est un boucle, avec comme intermédiaire un
institut de sondage et de statistique (généralement) pour
l'étude de l'auditoire ; ainsi les données quantitatives et
qualitatives récoltées permettent au « Head
manager » de Réajuster les stratégies en se
référant toujours à ses objectifs pré
établis ; nouvelles stratégiques chez le D.P.
Ainsi de suite, et les programmes sont offerts aux
auditeurs. Ceci n'est qu'un « Draft » car il y a des Radios
qui ont un système plus complexe mais malgré cela « Les
Roots » sont les mêmes et universelles en règles et
principes.
III.3. La grille des programmes et les techniques de
programmation
III.3.1. La grille des programmes
En schématisant, une grille de programme, c'est un
emploi du temps de ce qui passé à l'antenne. C'est-à-dire
un tableau regroupant horaires et jours, avec le programme de chaque
cellule.
Quelles quantités d'information faut-il mettre dans
une cellule, faut-il utiliser des cordes couleurs, faut-il fonctionner par
tranche horaire sur la semaine, qu'est-ce qu'on fait du week end ? Toutes
ces questions doivent trouver une réponses pour que la grille soit
valable, utilisable et correctement justifiée (135(*)).
L'enchaînement méthodique de bonnes
émissions à l'antenne n'est pas suffisant pour une Radio de
gagner la bataille de l'auditoire. Il est fort regrettable, que de nos jours
beaucoup sont des dirigeants, du simple fait d'avoir envoyé un signal
Radio aux auditeurs ; la question qu'ils doivent se poser est, encore plus
d'une fois, celle de savoir s'il y a, à la réception, un public
à l'écoute (...).
Pour ce faire il est de leurs devoirs de savoir si la
« bonne émission » a été
diffusée à la bonne heure. Cela traduit la notion de la
connaissance parfaite de son auditoire (déjà évoqué
dans les points précédents), c'est dans cette même fil
d'idée que BROUSSEAU et SONCIN disent : « La bonne
grille des programmes traduit la compréhension qu'une Radio a de son
public ». (136(*)).
Le point de départ est la connaissance des besoins,
habitudes et disponibilités de leur public, le promoteur ou directeur de
la Radio, peut dire mieux le Directeur des programmes élaborer Une
grille des programmes.
Ainsi le travail sera celui de placer les émissions
dans les cases horaires où elles ont plus de chance de rencontrer leur
public. Et en revanche, ces émissions programmées à une
heure précise doivent s'efforcer à convenir à une
certaines tranche du public.
III.3.1.1. Les techniques de base président
à sa constitution
Pour une meilleure réflexion dans
la constitution de la grille, il parait indispensable à
l'équipe dirigeante et au Directeur des programmes de poser sur leur
table de travail :
1°) Le résumé du projet qui dit dans
quels buts la Radio a été créée ;
2°) Les résultats de différentes
études menées auparavant et les
informations que l'on a pu réunir sur la
population (cible) ainsi ses
habitude d'écoute.
Pendant la répartition des émissions
placées dans la grille aux journalistes et animateurs par le Directeurs
des programmes, une démarche très simple se présente celle
de décider à partir des compétences des émissions
qu'ils pourront réaliser respectivement.
Sans qu'il ne le sache, un risque se présente si pas
à moyen mais à long terme (parce que moins ressenti à
court terme), celui de mettre en place une grille qui soit le reflet de ce que
peut faire l'équipe, et non pas de ce qu'attend ce public.
Il semble donc préférable d'adopter la
demarche inverse et de composer la grille en déterminant les types de
programmes que l'on veut diffuser puis rechercher, selon leurs
compétences, les collaborateurs capables d'en assurer la
réalisation. (137(*)).
Ainsi, les produits fabriqués vont prendre place
dans la grille de programme. Chaque Radio met beaucoup de soins dans la
confection de sa grille. Elle tient compte des heures de l'ouverture de
l'antenne, des habitudes, de vie des auditeurs, des rendez-vous quotidiens avec
des informations.
La concurrence entre les différents programmes de
Radios oblige à des ajustements, à des modifications qui doivent
prendre en compte dominant la Radio.
Tableau n°4 : Brève
illustration :
1°) Des Radios complémentaires.
|
Radio 1
|
Radio 2
|
Radio 3
|
Radio 4
|
H1
|
Informations
|
Culture
|
Feuilleton Radio
|
Animation
|
H2
|
Animation
|
Informations
|
Culture
|
Feuilleton Radio
|
H3
|
Feuilleton
Radio
|
Animation
|
Informations
|
Culture
|
H4
|
Culture
|
Feuilleton Radio
|
Animation
|
Informations
|
2°) Des Radios concurrentes :
|
Radio 1
|
Radio 2
|
Radio 3
|
Radio 4
|
H1
|
Feuilleton Radio
|
Feuilleton Radio
|
Feuilleton Radio
|
Feuilleton Radio
|
H2
|
Informations
|
Informations
|
Informations
|
Informations
|
H3
|
Animation
|
Animation
|
Animation
|
Animation
|
H4
|
Culture
|
Culture
|
Culture
|
Culture
|
3°) Des Radios spécialisées :
|
Radio 1
|
Radio 2
|
Radio 3
|
Radio 4
|
H1
|
Informations
|
Sport
|
Musique
|
Culture
|
H2
|
//
|
//
|
//
|
//
|
H3
|
//
|
//
|
//
|
//
|
H4
|
//
|
//
|
//
|
//
|
Source: ces tableaux
« grille type » sont une adaptation de ELITE, les
techniques de programmation, notes de cours, Université Catholique au
Congo (Ex. FCK), Kinshasa, 2008-2009
Quand on parle de programme, on parle à la
fois : du contenant et du contenu. Autrement dit la grille
abstraite et la grille réelle. C'est ainsi que le Professeur ELITE
aborde le sujet en disant : « Toute décision de
programmer suppose d'une part de déterminer le genre d'émission
et d'autre part de se déterminer sur l'oeuvre à produire.
La première dimension de l'acte intéresse la
grille de programme, en fait la grille abstrait qui consiste en une case
horaire associant deux éléments : - un genre et un horaire
daté.
La deuxième dimension concerne le contenu de la
case, on pense ici aux éléments d'identification (titre, auteur,
concepteur, animateur, artiste, interprète, etc.). « Telle est
la grille réelle ». (138(*)).
Le D.P. doit savoir qu'une grille ne se modifie pas tous le
mois, la laisser inchangée pendant au minimum un an parait comme un
moyen de fidéliser les auditeurs.
Il faudrait pour lui de profiter d'une période de
creux dans l'écoule des auditeurs pour la ramener, la réajuster,
en supprimant certaines émissions soit en les remplaçant par
d'autres ou tout simplement changer leurs horaires de diffusion. Et la nouvelle
grille sera abondamment annoncée sur l'antenne grâce aux messages
d'autopromotion.
III.3.4.2. Les principaux pics
d'écoute
Les enjeux et la maîtrise de ces pics Radiophonique
se présente comme voie de réussite. Dans une journée, la
Radio a ses points forts qui accompagnent évidement les moments
importants de la vie de ses auditeurs.
Ce rythme n'est forcement pas la même pour les
stations : la principale différence est notamment entre les Radios
installées en ville et celles implantée dans les campagnes. On se
lève et se couche plus tôt dans ces dernières ; la
grille de programmes devra le prendre en compte.
Généralement ces pics se présente de
la manière suivante : le premier commence de 05h à 09h
à défaut 10h et le second de 16h-17h à 20h.
Fig 11 : les deux principaux pics
d'écoute
ÉCOUTE
MORNING EVENING-NIGHT
HEURES
(A.M)
(P.M)
Source: Par nous, après
interprétation de BROUSSEAU J.M et al, op.cit, P.70 et
entretien avec Alain Claude Christian DJATE,
Directeur des programmes et de l'animation de
la Radio OKAPI, juillet 2008.
Ces deux pics font objet d'études très
approfondies de l'équipe de programme et programmation en vue de
l'élaboration des programmes pouvant attirer, conserver et
fidéliser les auditeurs.
C'est vraiment un combat de « FAR
WEST », « qui perd, perd et qui gagne, gagne »
donc aucune Radio ne laisse la chance à l'autre, mais vous vous
rappelerez la recette de réussite reste la même.
III.3.1.3. Présentation &
interprétation d'une grille de
Programme
Relativement aux questions que nous nous sommes
posés au début du III.3.2., chaque Radio a son style de
présentation de la grille des programmes, mais les normes standard
demandent à ce que l'on use des codes couleurs pour différencier
les tranches d'heures et les types de différents programmes.
Son interprétation semble être la chose la
plus délicate car chaque DP à ses propres raisons d'avoir
placé l'émission x dans la case horaire H1 et ce,
comparativement aux données relatives de sa Radio en sa possession (si
au moins il use des études qualitatives et quantitatives comme boussole
et écran de bords).
Néanmoins, certains placements d'émissions
peuvent souffrir d'un critique objectif par exemple un D.P qui place une
émission « Parole avec les auditeurs » à 13h
alors que qu'on sait qu'à cette heure le pic d'écoute est
très bas, et qu'il nécessiterait pour lui de la déplacer
soit au 1er pic du matin ou à celui du soir.
Quelques grilles de programmes de radios
étrangères et nationales et conducteurs d'antenne des
émissions sont à retrouver en annexe du présent travail.
III.3.2. La programmation
radiophonique
III.3.2.1. La programmation dans les
médias
Cette notion de programmation a été
partiellement développée dans le premier chapitre du
présent travail. Nous devons retenir que de nos jours, nous ne pouvons
pas considérer la télévision et la Radio comme un art ou
un simple média car elles font appel à des notions complexes et
sciences annexes pour son développement.
En ce qui concerne la notion du
« Média », le Professeur TSOULI FAROUKH NEZHA
distingue cinq grands Médias : La presse, la
télévision, la Radio, l'affichage et le cinéma.
(139(*)).
Suite à cette complexité de ces 2
médias, leurs programmations (télévisuelle et
Radiophonique) prennent tout son sens. Comme nous l'avons souligné au
1er chapitre, si à l'origine la programmation se
résumait à un simple art de la rencontre entre les
émissions et les publics, elle fait, à présent, partie
intégrante de la stratégie des chaînes. (140(*))
Le coeur de l'activité d'une chaîne de
télévision ou de Radio (dans notre cas d'espèce)
réside dans sa capacité pas seulement à
sélectionner mais aussi celle d'assembler des programmes afin de
composer une grille (comme évoqué au point
précédent).
Pour une entreprise de Radio diffusion, la programmation
est le moyen pour rationaliser son activité. Si nous nous y
afférons aux Radios de service public, sans ressources publicitaires
(disons pas plus de 50%), elle est le moyen d'assurer leur vocation de service
public en permettant l'accès du plus large public à leurs
programmes.
En ce qui est des Radios commerciales, elle est le moyen de
rendre les audiences isomorphes à celles visées par les
annonceurs afin de justifier les tarifs des créneaux publicitaires (le
pivot de notre étude spécifique au 5e chapitre). De
là, Junior HONLOU dégage 2 grandes fonction de la programmation
télévisuelle ou Radiophonique (141(*)) :
1. - La création de l'identité d'une
chaîne ; et
2. - Le moyen de financer son activité.
III.3.2.2. Programmation et identité des
chaînes
Toute chaîne de Radio doit pouvoir en permanence
justifier son existence et marquer sa différence par rapport aux
concurrentes. D'où la politique de programmation est l'instrument
fondamental qui doit permettre de forger l'identité de la
chaîne et de fidéliser les auditeurs
Le concept d'identité peut être défini
dans ce contexte comme une stratégie déployée afin de
permettre à chaque chaîne (Radio) d'apparaître unique et
différente, voire la meilleure (142(*)).
Il est pratiquement logique que l'âme d'une
chaîne (de Radiodiffusion) s'exprime à travers sa programmation,
et cette affirmation de son identité est fondamentale pour une
chaîne.
Par là la grille (d'une chaîne), loin
d'être un simple agrégat des produits autonomes, est un ensemble
articulé dans le quel chacune des émissions prend sa valeur
à travers les relations établies avec les autres composantes.
A ce stade, « Programmer » revient donc
à créer un produit dont la somme est supérieure aux
parties qui le compose. La programmation prend alors tout un sens dans sa
vision globaliste, au sens philosophique du terme.
Selon Abbe RAVEN, célèbre programmateur
Américain : « Créer une marque de reconnaissance
pour votre chaîne est déterminant dans l'environnement
d'aujourd'hui et les programmes phares sont à ce titre d'une grande
aide » (143(*)).
La programmation revient donc à un acte technique
qui traduit une politique éditoriale elle-même inscrite dans un
projet d'une entreprise.
Qu'à cela ne tiennent, les choix de programmation
répondent également à des considérations diverses,
variables selon les chaînes : audiences, mission de service public,
contraintes publicitaires, stratégie de différenciation et ou
d'imitation.
III.3.2.3. Programmation et
annonceurs
La programmation Radiophonique poursuit également un
autre but : proposer les meilleurs créneaux annonceurs.
En effet, chaque Radio à travers son D.P, tente
d'élaborer des programmes capables de satisfaire à la fois leur
clientèle et leurs prescripteurs. Il s'agit surtout des annonceurs pour
les Radios commerciales et d'une combinaison subtile entre les annonceurs et
les pouvoirs publics dans le cas des Radios d'Etat.
III.3.2.4. Les contraintes fonctionnelles de la
programmation
Selon Junior HONLOU (144(*)), le programmateur rencontre de nombreuses
contraintes liées au fonctionnement même de l'activité
télévisuelle ou Radiophonique. Ces contraintes qu'il fait face
peuvent être d'ordre financier, éditorial, administratif, et la
confection d'une grille de programme aboutit à la solution de compromis
qui doit offrir de gage d'équilibre et de cohérence.
La plus grande contrainte qui se présente est
financière parce que selon deux directeurs des programmes
interviewés, les patrons de maison de Radio ont tendance à
négliger la position centrale de ce poste pour répondre à
90 ou 100% aux budgets élaborés par ses directeurs ; selon
nos interviewés toujours, c'est peut être parce que les actions
menées par eux ont des effets à moyen et long terme, ils
concluent en ce terme : « Le jour qu'ils comprendraient la
délicatesse de nos attributions, ils changeront la manière de
voir les choses (...) » (145(*))
III.3.2.5. Programmation et
législation
Les stations de Radios doivent respecter un certain nombre
d'obligation imposé par l'Etat par le biais, comme le cas de la RDC, de
la haute autorité des Médias (HAM). L'activité de la Radio
est avant tout régie par un cahier de charge élaboré lors
de sa création.
De plus, la Radio doit déposer la grille des
programmes auprès de la HAM (en cas de modification, faire part à
cette dernière) et le quotas exigé est celui de 50% des
programmes locaux.
III.3.3. Les techniques de
programmation
Pour faire une programmation, il faut connaître les
besoins des publics, définir les objectifs, son identité et
s'offrir les moyens (nécessaires) pour l'atteindre.
Ce qui est vraie est que cette notion de
« Techniques de programmation » marche de pair avec celle
de la « grille des programmes ». D'où le Professeur
ELITE se pose la question selon la quelle « Qu'est-ce qu'une bonne
grille de programme ? », il répond : « La
bonne grille de programme traduit la compréhension qu'une
télé/Radio a de son public.
Le travail d'élaboration d'une grille de programme
devra s'appuyer sur (...) : la prise en compte des objectifs des
études sur les attitudes d'écoute de la population »
(146(*))
Le modèle concurrentiel Américain issu de
l'économie libérale a lancé la programmation
télévisuelle dans une quête vers le marché
publicitaire.
Pour ce faire, pour qu'une Radio ou télé soit
éligible comme support devant véhiculer le message publicitaire,
elles doivent justifier d'une audience importante. Par conséquence,
l'audience constitue le référent central de la conception d'une
grille de programme.
III.3.3.1. Principes de
programmation
La programmation étant un art de la rencontre du
public et des émissions et cette rencontre repose sur un certain nombre
des principes :(147(*))
1. Programmer, c'est connaître son public ;
2. Programmer, c'est procéder par le découpage
de la journée ;
3. Tenir compte de la durée des programmes ;
4. L'observation de la concurrence ;
5. La grille de programme, reflet de l'image de la
chaîne.
Ainsi on peut comprendre que la programmation et la grille
des programmes font bon ménage car cette dernière n'est qu'un
instrument de travail pour un D.P, lui permettant de faire sa
programmation.
III.3.3.2. Trois principes de la construction de la
grille de
programmes
3.4.2.1. Principe d'Horizontalité
La chaine doit permettre au public de connaître le
programme pour le fidéliser au menu qu'elle propose.
3.4.2.2. Principe de verticalité
La chaîne gère la comptabilité des
publics aux programmes qui se suivent afin que les programmes puissent
être un ou écoutés le plus longtemps possibles.
3.4.2.3. Principe de la participation du public
La chaîne doit organiser la participation à sa
vie par le mode d'animation qui doit inciter en permanence au public par
courrier, au téléphone ou dans le cadre d'émission en
direct.
III.3.3.3. Quelques techniques de confection de la
grille
Comme nous l'avons si bien évoqué dans les
lignes précédentes, la programmation Radio
télévisuelle est une discipline qui a prit de l'envole aux
Etats-Unis d'Amérique (USA) et que ces techniques de confections de la
grille et de programmation ont été largement
expérimentées aux USA.
Pour la petite histoire, le programmateur était
obligé de les appliquer pour parvenir à une programmation qui
puisse non seulement répondre aux aspirations du public, mais aussi
instaurer de la cohérence dans la grille de programme en fonction des
règles et des contraintes que suppose la diffusion des programmes.
(148(*))
Nous distinguons (*) :
3.4.3.1. Le stripping
C'est la programmation de la série à la
même heure, 5 jours/semaine. Cela facilite la promotion du programme et
la fidélisation du public.
3.4.3.2. Le Checker boarding
C'est la programmation de cinq séries
différentes par semaine à la même heure. Cette technique a
l'avantage de pallier l'insuffisance des épisodes occasionnés par
le stripping.
3.4.3.3. Le lead in
C'est la diffusion des programmes les plus populaires au
début d'une tranche pour assurer l'audience des programmes suivants.
3.4.3.4. Le Hammocking
C'est l'insertion entre deux programmes à
succès d'un nouveau programme compatible pour faciliter son lancement.
Cette technique peut être dangereuse dans le cas d'un programme
repoussé.
3.4.3.5. Le Tent poling
C'est l'insertion d'une série à succès
entre deux programmes nouveaux afin de les faire bénéficier de
son audience. C'est une stratégie employée lorsqu'une
chaîne manque des programmes pour appliquer le Hammocking.
3.4.3.6. Le stunting
C'est la modification surprise de la
grille-regulière des programmes incluant la programmation de
mini-séries ou de programme régulier, la diffusion continue de
« spécial » sur plusieurs jours (startling), etc.
cette stratégie coûte cher à la chaîne, elle
mobilise les meilleurs ressources en programmes.
3.4.3.7. Le spinoffs
C'est la création d'une série à partir
des personnages secondaires d'une série à succès. La
technique permet d'assurer au programme une audience immédiate.
3.4.3.8. Le cross over
C'est le passage d'une vedette d'une série à
succès dans une série adjacente pour améliorer son
écoute.
3.4.3.9. Le aging the demos
C'est une technique qui consiste à gérer des
courants d'audiences de manière à capter successivement
l'audience enfantine, puis adulte.
A la lumière de cette longue analyse, on peut
comprendre que la programmation consiste à rechercher la meilleure
adéquation entre les produits donnés et les disponibilités
d'un public potentiel à un moment donné ; ce qui laisse
présager un certain nombre de contraintes (149(*)).
Le programmateur n'est pas un ordinateur libre,
livré à sa subjectivité, il doit démonter son
objectivité face à des réalités intangibles .
Conclusion partielle
« De l'idée à
l'acte »... c'est tous ce que nous avons eu à démontrer
dans cette longue et grande première partie de ce travail ;
Commencé par une définition des concepts
de base du présent travail, nous avons brossé succinctement les
enjeux qui entourent un projet de création d'une Radio et les
clés de réussite qui permettraient le succès de celle-ci
une fois présentée à l'auditeur
« audiblement ».
Ce succès se traduit d'un coté :
1°) Par une attirance et fidélisation de
l'auditeur ;
2°) Par une résistance ardue de la Radio face
à ses concurrents.
Et de l'autre, par une prospérité
financière si celle-ci poursuit le lucre.
Ainsi nous avons épinglé « Les
outils-produits » qui serviront à un promoteur de Radio et/ou
à un Directeur des programmes d'atteindre ses objectifs.
CHAPITRE IV : LE MARKETING A LA RADIO
« Le Marketing est permanent chez nous (à
la Radio) (...) la Radio n'est que Marketing (...) » (150(*)). C'est en affirmatif que
nous allons décortiquer et démontrer cette pensée tout au
long de ce chapitre.
IV.1. Fonctionnement des Médias et convergence
Radio-
Marketing
« Une bonne émission, c'est celle
où le lendemain la régie publicitaire appelle en disant que le
standard explose et qu'elle a déjà une liste d'attente
d'annonceurs pour le prochain numéro » (151(*))
Les Médias en général et les Radios en
particulier sont des entreprises dont la santé économique
dépend de la « Clientèle » en l'occurrence du
public, et de sa satisfaction.
L'objectif est la fidélisation de
« Consommateurs », un concept Marketing en hausse dans la
plupart des sociétés. Il s'agit d'en séduire le plus
possible et de retenir ceux qui sont déjà acquis (152(*))
Ils deviennent alors une valeur sûre à partir
de la quelle les médias peuvent capitaliser, élaborer des
stratégies et gagner de l'argent. Pour ce faire plusieurs sont des
instituts d'analyses qui ont mis en évidence les avantages financiers
d'une stratégie défensive de fidélisation par rapport
à une stratégie offensive de conquête du client.
Le retenir couterait jusqu'à cinq fois moins cher
qu'en conquérir un nouveau (153(*)).
D'où Fidéliser « la
clientèle » implique de connaître ses goûts, ses
habitudes et d'être en adéquation, voir en avance, sur les
tendances d'une époque (154(*)).
Francis BALLE aborde ce sujet sous en ce terme :
« On constate aujourd'hui que les médias ont chacun ouvert un
marché, avec une offre et une demande. Les entreprises qui offrent ces
médias se distinguent de moins en moins des autres entreprises, si
singuliers qui soient leurs « Produits ». En ce sens, les
marchés de la communication n'ont pas cessé de se banaliser,
depuis la première utilisation de la rotative jusqu'à nos
jours » (155(*))
Pour ce faire Attirer « La
clientèle » exige que les médias (les Radios en
particulier) élaborent des « Produits » susceptibles
de la captiver tout en intéressant les annonceurs.
Sans distinction aucune, ce fonctionnement s'applique aux
médias publics et privés. Bien que dans le cas d'espèce le
secteur public vive essentiellement de la redevance, il est propulsé
dans la course commune à l'audience par le secteur privé dont le
financement provient de la publicité.
IV.2. Etudes Médias - Etudes
Marketing
Les études marketing doivent permettre d'obtenir des
informations dont la finalité est de réduire le risque de
l'entreprise face à un avenir incertain (156(*)).
Et parmi les différents types d'études, on
distingue principalement les études documentaires, les études
quantitatives et les études qualitatives. Mais pour répondre au
mieux à sa mission, la Radio use de ces deux dernières.
Nous essayerons de résumer succinctement les
méthodes utilisées par différentes agences et Institut de
« Research and consultancy ». Toute fois, toutes, c'est les
réponses aux questions suivantes qui sont la finalité :
« La Radio x (sous étude) a-t-elle réussi à
s'imposer avec une marché aussi concurrentiel que la Radio ?
Comment la Radio évolue-t-elle depuis sa création ? Quelle
est la stratégie Marketing en terme de cible, positionnement et
produit ? Quelle est la tranche d'âge qui suit la Radio à
heure H ? Pourquoi ?..... »
IV.2.1. L'étude qualitative
L'approche qualitative est utilisée lorsqu'on veut
étudier les motivations profondes des individus (auditeurs).
(157(*)) Et ce, dans
le but de mettre à jour les variables qui influencent leurs attitudes et
leurs comportements.
Tableau n° :5
Les Principales techniques utilisées
Exemples d'objectifs
|
Techniques utilisées
|
Recherche des solutions.
Proposition d'idées de Produits nouveaux
|
Groupe de créativité
|
Etude de comportement
Lors de l'achat « écoute » d'un
produit « Programme »
|
Observations qualitatives
|
Choix d'un Slogan
|
Tests qualitatifs
|
Etude de Motivation
|
Entretiens
|
Etude d'attitude
|
Echelles d'attitude
|
Source : Adapté de TSOULI FAROUKH NEZHA, op.cit,
P.25.
Certaines agence et maisons d'Etude Médias et
Marketing, tel est le cas d'IMMAR, utilisent deux méthodes mors de
l'étude qualitative (158(*)) :
- Les focus « Groups » : les
entretiens du groupe, qui consisté à réunir plusieurs
interviewés dans une même salle pour discuter d'une
thématique spécifique ; cette méthode permet de
bénéficier de l'effet de groupe, et ainsi de
générer chez les participants des réactions plus riches
que lors d'entretiens individuels.
- Les entretiens individuels semi-directifs : ils sont
spécialement recommandés dans le cas d'études dont la
cible est constituée d'experts (médecins, chef d'entreprise,
etc.)
IV.2.2. L'étude quantitative
L'approche quantitative est fondée sur l'utilisation
de méthodes statistiques. Elle peut répondre à des
objectifs variés allant de la description à l'explication de
phénomène mesurable. (159(*)).
Cette approche se nourrit de données
chiffrées et fournit des résultats sous forme de tableaux de
valeurs numériques ou de graphiques représentant des relations
mathématiques entre variables quantitatives.
Ces agences de « Research and
consultancy » usent de plus par le mode de recueil de l'information
en face-à-face « Papier/Crayon ». Parmi les
méthodes généralement utilisées dans l'approche
quantitative, on peut citer :
1. Les enquêtes quantitatives ponctuelles, et
2. Les méthodes d'échantillonnage.
Fig. n°12 Les différentes
étapes
Définition des objectifs de l'enquête
Constitution de l'échantillon
Détermination du monde d'administration du
questionnaire
Rédaction du questionnaire
Conduite de l'enquête
Traitement de l'information collectée
Elaboration du rapport de synthèse
Source : Extrait de TSOULI FAROUKH NEZHA, op.cit,
P.26.
L'agence IMMAR considère ces études
médias (Radio & Télé) d'études ad hoc, et
procède par la méthode du « Day after
recall », ((*)) par un
échantillonnage selon la méthode des quotas (sexe, âge,
niveau d'instruction) ou aléatoire (random route) et sa cible c'est les
personnes âgées de 15 ans et plus. (160(*))
Il est à noter que c'est dans l'approche
quantitative qu'on dégage l'audimat d'une Radio x et son positionnement
dans l'environnement Radiophonique.
IV.3. La part de Marché et la mesure de
l'audience
IV.3.1. La part du Marché
(161(*))
L'expression part de marché (PDM) et part d'audience
(PDA) sont synonymes. Il s'agit du part que représente le volume
d'écoute d'un média (chaîne de télé, station
de Radio...) dans le volume d'écoute global. Le PDM d'une
émission se calculera en faisant le rapport suivant : nombre moyen
de spectateurs (ou auditeurs devant/ nombre moyen de spectateurs (ou auditeurs)
devant le média pendant le même moment.
La PDA est importante car elle permet de mettre en reflet
le chiffre d'audience brut. La PDA et l'audience sont deux chiffres
complémentaires qui ne peuvent être séparés. Ainsi,
forte audience à une heure de grande écoute peut se
révéler être une faible PDA et inversement, à une
heure de faible écoute ; une faible audience peut cacher une forte
PDA.
L'autre intérêt de la PDA est la mesure de la
puissance d'un média. Contrairement à l'audience qui est un
chiffre qui varie (selon l'heure, le jour de la semaine, la saison, la
météo...), la PDA qui est un taux qui ne varie pas selon ses
critères car il s'agit d'un rapport.
Par exemple entre 21h et 00h, le nombre d'auditeur sur une
station de Radio donnée baisse mais pas forcément la PDA car le
nombre total d'auditeurs baissera dans le même temps. Par
conséquent, on pourra calculer une PDA sur une journée, une
semaine... et comparer les variations de ces chiffres sur différentes
périodes ou sur différents médias (ou Radios)
IV.3.2. Mesure de l'audience
Bien qu'utilisé dans le langage pour parler de
l'audience, le terme « Audimat » se rapporte à un
instrument de mesure aujourd'hui, dans certains pays occidentaux la France par
exemple, remplacé par un outil (plus précis en résultat)
baptisé « Médiamétrie ».(162(*))
Si l'autre fois, la mesure de l'audience
« Audimat » était calculée par foyer.
Aujourd'hui, Médiamétrie mesure qui dans la famille regarde quoi
et quand et permet aux médias de cibler leur public.
IV.4. Audience et Annonceurs
Cette problématique Audience - Annoncer constitue la
« Main Key » de l'analyse de notre champ d'étude
spécifique : les Radios commerciales Kinoises, qui vivent de
la publicité où la qualité des programmes et programmation
se présente comme voie de réussite ; car « La
qualité » fait monter en flèche l'audience et
l'annonceur s'y refaire par comparaison des Radios existantes pour choisir
celle(s) qui répondra au sa politique de communication média.
C'est ce que GAFFURI ARIANA (*) qualité de
« Tandem audience/annonceurs ».
IV.4.1. Le Tandem audience/annonceurs
(163(*))
Pour la petite histoire, la pub est apparue dans la presse
au début du XIXeS. Emile de GARARDIN, journaliste et homme
politique, en a établi les bases lors du lancement du journal la
presse en 1836, le pub devra financier le journal (plus que le lecteur
lui-même). (164(*))
Et cette formule lui permet de diviser par deux le prix de
vente, augmenter le tirage et le nombre de lecteurs et d'accroître les
recettes publicitaires. Un système qu'on poursuivi les médias.
Comme le résume si bien le sociologue Francis Balle,
La publicité est plus chère si elle touche le
plus grand nombre de personnes. Paradoxament, « Les médias,
s'ils veulent augmenter leurs recettes, doivent séduire le public pour
élargir leur audience, et dont celle de la publicité dont ils
sont le support » (165(*)).
Un point qu'il faudrait tout de même souligner, est
qu'en même temps, la concurrence pour le marché publicitaire
dépend de la confiance qu'ont les annonceurs pour la
notoriété et le prestige d'un support (la presse, la radio ou la
télévision) et ainsi sa capacité à susciter
l'adhésion du public pour un programme donné.
Grâce à la pub et à la volonté
des annonceurs de bien cibler leurs messages, les médias et les
publicitaires ont développé des outils de mesure leur permettant
de connaître leur public et d'adopter leur contenu avec
efficacité.
Ceci nous fait penser à la célèbre
citation : « (...) Les médias et les annonceurs ciblent
leurs « Produits » en fonction de
l'audience » (166(*)).
IV.5. Programmation et Marketing
Si la Radio de l'offre fonctionne de haut en bas, selon un
système pyramidal, le Radio de la demande s'articule sur le
schéma inverse, de la base vers le haut répondant au fameux
principe « L'aval commande l'amont ».
Il ne s'agit plus alors de seulement contenter son public
mais de l'analyser finement afin qu'il accroisse. (167(*))
Par le simple fait que la Radio est devenue une entreprise
de communication tributaire de marché, il s'agit avant tout de
séduire le public, de le fidéliser comme un
« consommateur ». Il est donc nécessaire de
connaître et d'analyser le comportement de l'audience.
A cette fin, on passe cibler : les goûts, les
mondes de vie et les attentes de l'auditeurs. Ceux - ci sont ensuite
rassemblés selon des groupes cibles plus ou moins intéressants
pour les annonceurs. C'est à ce moment que le Marketing entre en jeu.
Le Marketing des Programmes et e la programmation s'est
très longtemps satisfait d'études de nature quantitative,
l'industrie de la télévision et de la Radio a
développé un Marketing réactif reposant sur un arsenal
d'outil quantitatifs précis et sophistiqués qui mesurent avec
précision l'audience des plages et écrans publicitaires et des
programmes.
Et cette estimation de la performance permet entre autres
d'adopter une attitude réactivité : changement de
programmation, réajustement de la géométrie des grilles et
des contenus. (168(*))
Pour aller au-delà des indications données
par des chiffres d'audiences, ceux-ci sont couplés avec des analyses
qualitatives afin de savoir quels genres de personnes écoutent la Radio
à tel moment et d'apprécier les logiques d'enchaînement
des programmes et les parcours des publics.
La Programmation peut ainsi s'appuyer notamment sur des
données d'audience et des études sociologiques, par exemple sur
l'utilisation des temps de loisir, la présence des individus à
leurs domicile ou le temps d'écoute.
Parmi les méthodes qualitatives les groupes
projectifs sont privilégiés. Ces derniers permettent de
connaître l'évolution des opinions et d'explorer de façon
assez profonde les mécanismes de production des opinions ainsi que les
attitudes et les comportements des auditeurs.
Avant de lancer une émission (ou un programme
donné) les stations Radios réalisent évidement les
études de marché et ce qu'on qualifie « Des tests
d'émissions ».
Un échantillon d'auditeurs écoute cette
émission, le brut n'est pas de savoir combien de personnes ont
aimé ou non le programme proposé, mais plutôt de remonter
un certain nombre d'axes, des pistes pour optimiser l'émission. Plus
rarement, on ajoute à cette technique de groupe d'entretient
individuels.
Deux autres types d'études qualitatives sont
également utilisés, les études sémiologiques et
l'approche par socio styles.
Les premières permettent de bien comprendre, sur le
plan esthétique et sur le plan des mécanismes narratifs, la
manière dont est reçu ou compris un programme.
Ainsi la sémiologie étudie, à partir
du programme lui-même de la manière dont il est
réalisé, les effets de sens qu'il produit de façon
implicite et explicite. (169(*))
Il est à noter que cette méthode apporte des
informations précieuses sur les manières dont ce sens est
susceptible d'être décordé.
Enfin, l'approche par socio - styles, dresse une typologie
des publics définie à partir du regroupement de traits de
caractères communs. Cela permet au D.P. de tracer des profils
qualitatifs d'audience qui seraient très proches des modes de vie des
publics et aussi de mieux savoir quels produits leur proposer.
Les programmateurs « D.P. » disposent
aussi d'autres sources de renseignements dont les abonnements aux organismes
d'études de l'audience.
Ceci rejoint la réponse donnée par D.P.
à la question : « Les outils que peut user un D.P. pour
vaincre et s'imposer dans la concurrence », il a
répondu : « Le sondage et le Monitoring »
(170(*)), le Monitoring
est comparable à la veuille commerciale en Marketing.
IV.6. La politique de communication
La communication dépasse la simple information.
Communiquer c'est transmettre les informations dans le but d'obtenir de la part
du destinataire une modification de comportement ou d'attitude (171(*))
D'où le responsable Marketing d'une Radio on un
grand rôle à jouer, leur travail d'espace publicitaire, mais va
plus loin en se transformant (avec toute son équipe) en SIM (service
d'information Marketing) travaillant en synergie avec le D.P. et dans ce cas
ci, réfléchir aux différents canaux à utiliser pour
transmettre sa communication.
Car la Radio entant une entreprise ne peut s'exclure du
mécanisme communicationnel qui peut être grands Médias
et Hors Médias.
Fig n°13. Les moyens de
communication
Formes de communication
Communication hors média
Promotion des ventes
Mercatique directe
Communication Institutionnels
Relations Publiques
Parrainages
Mécénat
Communication média
Source : Extrait de TSOULI FAROUKH NEZHA, op.cit,
P.67.
IV.6.1. Communication Média
C'est la communication par le moyen de la publicité
dans le but de toucher le plus grand nombre de personnes de la cible.
D'où le responsable Marketing peut utiliser des
panneaux publicitaires, affichages de la Radio à travers les villes et
zones couverts par ses ondes, conception des messages d'auto promotions,
« Teasing » pour différentes émissions et
tranches d'animation car il s'agit ici de « faire connaître et
de faire savoir ».
En informant les auditeurs de l'existence d'un nouveau
programme, en faisant connaître à ce dernier le changement de la
grille, en encourageant la fidélité, en créant une
certaine préférence pour un programme x chez l'auditeur, en
stimulant une écoute immédiate de la Radio, en construisant une
image de la Radio,...
Il existe de genre d'émission, du type
« Jeux Radiophonique » qui contribue environnement le
comble pour le responsable de Marketing en connivence avec le D.P. c'est de
pousser l'imagination le plus longue possible enfin de priser l'inspiration
limpide pour l'entreprise RADIO, en usant du marketing sous toutes ses formes
et dimensions.
IV.6.2. Communication Hors
Média
C'est toutes sortes d'actions qui n'utilisent pas le Canal
des médias. Bien menées, (172(*)) elles sont d'une redoutable efficacité. La
Radio, à travers son responsable Marketing, peut utiliser :
a) Les relations publiques :
Dans le but de créer ou d'entretenir des relations
de bonne intelligence, de compréhension et de sympathie avec les groupes
environnant l'entreprise Radio et ceux qui la constituent à partir des
techniques d'information et de communication.
b) Le sponsoring et le Mécénat
Ces deux moyens de communication sont non les moindres pour
« La prospérité » de la Radio. Elle peut se
faire présente par le financement et participation des activités
quelconques (des concepts musicaux, des activités de charité,
etc.), la co-production des oeuvres musicaux.
Si cette politique communicationnelle est bien menée
par le responsable Marketing, son impact sur la cible influencerait
positivement l'audience et le positionnement de la Radio face à ses
concurrents.
CHAPITRE V : LES RADIOS KINOISES FACE A
L'INTEGRATION
DU
MARKETING
V.1. Aperçu historique des entreprises
Radio-TV en RDC
En RDC, le comportement et la nature des Médias ont
évolué, hormis la période coloniale, selon les trois
grands régimes politiques connus. Dans tous les cas, nous observons
trois tendances ci-après :
1) L'affirmation permanente, dans les contextes
constitutionnels, de la garantie des droits et des libertés d'opinion et
d'expression ;
2) La tendance permanente à la confiscation des
médias publics par le pouvoir en place ;
3) Le refus obstiné de toute critique et de tout
débat contradictoire.
- La période coloniale
Cette période est caractérisée par une
information de type coloniale, c'est-à-dire de la méthode, du
colonisateur au colonisé. Pendant la dite période, la
colonisation venait exclusivement des postes Radios conçus
spécialement pour ne capter que les stations de la colonie (173(*))
- La première République (1960 - 1964)
Au terme de l'article 16 de la loi fondamentale
reconnaissait que toute personne pouvait s'exprimer et diffuse librement ses
options par la plume, la parole et l'image ; sauf atteinte aux droits
d'autrui, à la sécurité du territoire et de l'état
et aux bonnes moeurs. Malgré cela, la presse était le monopole de
l'état ; sauf quelques cas d'exception comme l'hebdomadaire
« Présence congolaise » crée en1955 par
NGAFULA MPANDAJILA.
- La deuxième
République (1965-1997)
Cette période a connu deux courants divergents ;
le courant de la dictature et celui de la démocratie des années
90. Pendant le premier courent politique, les medias ont été
soumis à la loi du régime dictatorial : une radio nationale,
une télévision nationale, deux grands quotidiens entrenus par le
pouvoir et généreusement Subventionnés par le MPR partir
ETAT.
AU second courent : La période de
démocratisation initiée en avril 1990 par le feu Maréchal
Mobutu Joseph au Congo Kinshasa (ex zaïre) est à l'origine d'une
floraison des chaînes de radio et de Télévision
privées. L'audiovisuel au vu le monopole de l'office Zaïrois de
Radio diffusion et de Télévision (OZRT) se briser en 1993, date
de l'emission 0du premier signal de Télévision privée de
Kinshasa, L'Antenne A.
Le paysage audiovisuel (en général et radio
phonique en particulier) s'ouvre dés lors à la concurrence,
symbolisée des stations de Radio et Télévision
privées, dont canal Kin I, II (télévision), Radio
Télé Kin Malebo (RTKM) Radio Message de vie et Radio Sango
Malamu (174(*)).
- La période de Transition & d'après
L'adoption de la loi n° 096 /002 juin 2002 manque une
avancée significative dans le secteur des médias congolais. Le
dite loi a été promulguée dans un esprit d'ouverture
politique et du pluralisme.
D'où nous allons assister à ce que l'on
qualifierait de « l'age d'or » de l'audiovisuel congolais
des station de Radio et de Télévision sur toute l'étendue
de la RDC ; Brisant aussi le mythe de la couverture national
détenue par la RTNC seule, car les stations privées
émettant à partir de Kinshasa réussissent le couverture de
la RDC.
Le nombre des stations créées va atteindre le
pic entre 2003et 2006, justifié par l'organisation des élections
au pays ou chaque parti politique au moins tenait avoir un instrument de
communication pour sa campagne électorale. Après cette vague
électorale, quelques stations ont vue le jour comme de petites
boutiques.
Multiplicité ou prolifération de stations de
radio ? à chacun sa réponse. A ce que l'on sache cet
état des choses a engendré de différend entre Kinshasa et
le Congo Brazza parce que quelques une des fréquences Radio et
Télé utilisées par Kinshasa appartiendraient au Congo
Brazzaville. (En annexe la bande FM 87 à 108 MHZ de Radio diffusion tel
qu'utilisée par Kinshasa).
V.2. Etats des lieux des radios de la ville
province de Kinshasa
La ville de Kinshasa compte 37 radio
(hormis la RTNC1 et RTNC- kin appartenant au service publique ; la Radio
Okapi appartenant à la MONUC et à la fondation Hirondelle ;
la RTBF, la BBC, la RFI, AFRICA n°1 qui sont des Radio Internationales) dans
la pratique elle en compte moins parce que quelques unes n'émettent
pas ou plus suite à certaines contraintes.
Comme nous pouvons si bien le remarqué, il ya des
Radio qui ne figurent pas cette liste établie par Ministère (en
annexe) suite à leur création récente ou pas
omission : UNIVER FM, kin FM, RTVS1, CBS, Congo WEB FM, TROPICANA FM,
CANAL FUTUR. Sur ces 37 Radio répertoriés (par rapport à
la liste en annexe) ; 16 sont des Radios commerciale alors qu'en 2005 on
en comptait que nous rappelons que les Radios commerciales constituent notre
champ d'étude spécifique.
La délimitation temporelle de 2005 à 2008
nous permet d'analyser, critiquer, et d'apporter des réponses
pragmatiques à ces Radios commerciales dans leur manière de
programmer à partir d'une intégration de Marketing.
Vous retrouvez en annexe, la cartographie des Radios de la
RDC et celles de Kin tel qu'établit en décembre 2005.
V.3 Diagnostics et solutions pragmatiques
Présenter la situation globale de
ces seize (16) entreprises radiophoniques à caractère commercial
est un travail qui nous a pris beaucoup de temps pour la simple raison que
certains D.P. ne nous ont pas remis leurs grilles de programmes comme
demandé.
Nous rappelons que notre travail synthèse se base
sur l'étude de la programmation radiophonique traduite par celle de
l'outil : grille des programmes. Suite à cet impasse, nous avons
élaboré un plan de travail plus complexe dans sa conception et
mise en pratique mais fructueux dans les resultats attendus, en
détectant le « ce qui ne vas pas » dans ces
Radio.
Ce plan consiste à :
1) Ecouter continuellement, par monitoring, ces Radios 24h/24
enfin d'avoir leurs esprits de programmation ;
2) Etablir un parallélisme entre les principes
Radiophoniques de sa conception à sa gestion ( ainsi que celui de la
programmation tel que présente 2eme au 4e
chapitre) et la situation que présente ces Radios enfin d'y
dégager les imperfections ;
3) Apporter des toilettages à ces imperfections en
intégrant d'abord des techniques de travail des Radios internationales)
et de la Radio OKAPI (la Radio humanitaire de la MONUC) et ensuite mettre en
place des stratégies Marketing dans le système de travail de ces
Radios enfin d'arriver au résultat attendu.
V.3.1. Diagnostic
Nous aurions pu aller droit par l'analyse de leurs
politiques de programmation mais par le fait que le travail d'une maison de
Radio fonctionne en chaîne et que les différentes composantes sont
en interdépendances fonctionnelles, la programmation n'est que fruit de
la santé d'une Radio.
Hormis quatre (4) de ces Radios qui se présentent
comme 100% musicale : JD FM, KIN FM, RTVS1, BRFM ; les restes sont
des commerciales généralistes. Des défaillances
ci-après ont été observées :
1o) Mauvaise planification dès la conception
de la Radio ou les objectifs et les axes de travail sont mal définis.
Comme nous l'avait dit un promoteur de Radio, à la question de
savoir : « que sera la typologie de votre
Radio ? », il répond : « (...)
commençons d'abord par émettre en proposant de la musique en
continue pour le reste, on verra après des mois (...) »
(175(*))
2o) Mauvais recrutement des personnels de la Radio
que ça soit ceux de antenne ou de l'administration.
3o) Oubliant la position centrale de la Direction
de programmes, ces derniers sont choisit sans tenir compte des capacités
et des répondant Radiophoniques.
4o) Mauvaise politique de l'élaboration des
programmes et de la programmation, se basant sur les principes intuitifs de la
Radio des années 50.
5o) Moins de rigueur dans la conception des
contenant : l'habillage Radiophonique.
6o) Mauvais positionnement dans la concurrence, ou
ces Radios présentent presque les mêmes programmes à
l'heure H avec des programmes de la Radio X copies conformes de la rayons Y.
Les auditeurs étant le centre- cible dans le travail
d'une Radio ont répondu à nos questions lors d'une enquête
que nous avons menée.
Résultat des enquêtes
Nos enquêtés sont les habitants de la ville
province de Kinshasa. Notre échantillon a une taille de 200.
a) Tri à plat
Tableau n°6. Répartition de
l'échantillon selon leur sexe
Hommes
|
110
|
55
|
Femmes
|
90
|
45
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Tableau n°7. Répartition de
l'échantillon par tranche d'âge
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
Entre 18 et 23 ans
|
40
|
20
|
Entre 23 et 29 ans
|
50
|
25
|
Entre 29 et 35 ans
|
35
|
17,5
|
35 ans et plus
|
75
|
35,5
|
Total des répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Tableau n°8. Répartition de
l'échantillon selon leur situation sociale
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
Employé
|
55
|
27,5
|
Chômeur
|
60
|
30
|
Artisan
|
22
|
11
|
Commerçant
|
33
|
16,5
|
Elève/Etudiant
|
30
|
15
|
Total des Répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Question : Quel est le moyen que vous utilisez pour vous
informer ?
Tableau n°9. Répartition de
l'échantillon par moyen d'information utilisé
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
Radio
|
84
|
42
|
Télévision
|
27
|
13,5
|
Internet
|
9
|
4,5
|
Journal
|
25
|
12,5
|
Magazine
|
15
|
7,5
|
Radio trottoir
|
40
|
20
|
Total des répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
b) Tri-croisé du tableau 8 et 9.
Tableau n°10. Le moyen d'information
utilisé par chaque classe sociale
Situation sociale
Moyens d'information
|
Employé
|
Chômeur
|
Artisan
|
Commerçant
|
Elève
|
Radio
|
20
|
24
|
10
|
13
|
5
|
Télévision
|
15
|
12
|
8
|
10
|
7
|
Internet
|
5
|
1
|
0
|
1
|
12
|
Journal
|
3
|
2
|
3
|
2
|
3
|
Magazine
|
2
|
8
|
0
|
1
|
1
|
Radio trottoir
|
10
|
13
|
1
|
6
|
2
|
Total
|
55
|
60
|
22
|
33
|
30
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
A partir de ce croisement, il est possible de calculer des
effectifs en ligne et d'obtenir la répartition suivante :
Tableau n°11.
Répartition
Situation sociale
Moyens d'information
|
Employé
|
Chômeur
|
Artisan
|
Commerçant
|
Elève
|
Radio
|
36,3
|
40
|
45,45
|
39,39
|
16,6
|
Télévision
|
27,2
|
20
|
36,36
|
30,3
|
23,3
|
Internet
|
9
|
1,6
|
0
|
3
|
40
|
Journal
|
5,45
|
3,3
|
13,63
|
6
|
10
|
Magazine
|
3,63
|
13,3
|
0
|
9
|
3,3
|
Radio trottoir
|
18,18
|
21,6
|
4,5
|
18
|
6,6
|
Total
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Commentaire : L'interprétation
des poids en ligne ainsi obtenue sera la suivante :
- Sur 55 employés : 20% utilisent la radio, 3%
l'Internet...
- Sur 30 élèves : 12% utilisent Internet
comme moyens de communication...
- Sur 22 artisans : 10% utilisent la radio, 1% usent de
la radio trottoir comme moyen d'information...
Question : Qu'est-ce que vous aimez suivre de plus dans
une radio ?
Tableau n°12. Répartition de
l'échantillon par préférence
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
Musique
|
100
|
50
|
Information
|
20
|
10
|
Animation
|
13
|
6,5
|
Emission
|
52
|
26
|
Publicité
|
15
|
7,5
|
Total des répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Question : De toutes les radios, quelle est celle que
vous suivez de plus ?
Tableau n°13. Habitude
d'écoute.
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
Confessionnelle
|
60
|
30
|
Commerciale
|
82
|
41
|
Communautaire
|
10
|
5
|
Publique
|
8
|
4
|
Humanitaire et Internationale
|
40
|
20
|
Total des répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Commentaire : Vu ce tableau, nous
constatons que 41% de nos enquêtes préfèrent suivre les
radios commerciales, naturellement parce qu'elles jouent de la musique à
une grande vitesse de rotation.
Question : combien de temps écoutez vous la radio
chaque jour ?
Tableau n°14. Durée d'écoute par
jour
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
2 heures
|
53
|
26,5
|
5 heures
|
44
|
22
|
10 heures
|
29
|
14,5
|
20 heures
|
40
|
20
|
Plus de 20 heures
|
34
|
17
|
Total des répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Question : parmi ces radios commerciales la quelle vous
suivez la plus ?
Tableau n°15. La radio commerciale la plus
suivie
Réponses
|
Effectifs
|
Poids en %
|
DIGITAL Congo FM
|
33
|
16,5
|
TOP Congo FM
|
30
|
15
|
RTGA
|
40
|
20
|
RAGA FM
|
22
|
11
|
Autre
|
75
|
37,5
|
Total répondants
|
200
|
100
|
Source : Nos enquêtes menées sur terrain
Commentaire : nous constatons que 16,5% de nos
enquêtes suivent DIGITAL Congo FM, parce que les émissions
sportives les intéressent de plus et la tranche d'animation en lingala
entre 15 heures et 19 heures. 37,5% suivent les autres radios commerciales
parce qu'elles offrent de la musique non stop. 15% suivent Top Congo FM suite
à son débat radiophonique de proximité à
téléphone ouvert, et la qualité de son habillage
radiophonique. 20% s attachent à la RTGA suite à sa
meilleure programmation musicale et son style d'animation
V.3.2. Solutions pragmatiques
Les trois derniers points nous intéressent de plus y
compris les réactions des auditeurs Kinois enquêtés.
N'oubliant pas que ces Radios commerciales ont doubles objectifs :
Faire les chiffres et Faire l'audience
Pour y arriver nous avons adapté le Marketing Mix,
au travers des 4P de KOTLER, en un Mix- Marketing intégré avec 7P
que nous avons baptisé « Les 7P de
MANDANDA »
V.3.2.1. Les 7P de MANDANDA
Selon le professeur Mamou LAHHABI : « le
marketing Mix apparaît comme la stratégie qui lie l'entreprise et
ses marchés. » (176(*))
A ce stade notre « 7P » n'est qu'en
stratégie qui doit être mise en place par une Radio pour
conquérir son marché. Dans les 7 variables contrôlables
nous avons :
1. P comme programme
2. P comme positionnement
3. P comme personnel
4. P comme Public cible
5. P comme Partenariat
6. P comme Planning
7. P comme Promotion
A. Programme
Comme nous l'avons si bien analysé dans le
troisième chapitre, la conception d'un programme (dans son sens
large) : magazine, infos, feuilleton Radiophonique est faite sur base des
attentes de ses auditeurs et par rapport au dynamisme de l'environnement non
seulement Radiophonique mais socio politico économique.
Il y a plusieurs éléments qui interviennent
et qu'un D.P. doit tenir compte dans cette phase conceptuelle :
- Le fonctionnalité du (futur) programme, sa
qualité, sa valeur ajoutée sur les programmes préexistants
sur la grille, la gestion de la « Gamme », sa manque, son
« Emballage », et.
Ne perdons surtout pas des vues que le programme c'est
le produit pour une entreprise Radiophonique.
1. L'identification du programme
C'est tous ce qui constituent « Le
contenant » du programme, c'est-à-dire « L'habillage
Radiophonique » (Cfr chap.3). L'identification englobe : la
marque, le parkaging, le design stylique.
2. Le cycle de vie d'un programme
Le D.P doit s'avoir qu'un programme a une durée de
vie bien déterminée, c'est la raison même du
réajustement et du dynamisme de la grille des programmes et de la
programme.
3. La gestion de la gamme
Cette gamme qui est constituée de l'ensemble des
programmes proposés par la Radio à ses auditeurs. D'où le
D.P doit faire en sorte que chaque programme se voit attribuer au sein de la
gamme une place précise que lui confèrent des objectifs
spécifiques.
4. La gestion d'un nouveau programme
Un nouveau programme, c'est programme qui a donné
lui à une étude amont et une approche nouvelle du Mix. Si elle
est indispensable à la prospérité et même à
la survie de la Radio, « L'innovation-programme » est aussi
une opération difficile qui comporte toujours des risques
d'échec.
C'est pour faire, qu'il convient de suivre, dans le
processus d'innovation, une démarche rigoureuse qui comporte
généralement cinq étapes principales :
- Recherches d'idées d'innovation ;
- Evaluation a priori et sélection des
idées ;
- Développement du projet d'innovation ;
- Validation du projet ;
- Lancement.
B. Positionnement
Ce point a fait l'objet d'une analyse au chap.II (Cfr
Elaboration du projet). Le succès d'une entreprise Radio dépend
en grande partie de son positionnement dans le marché.
Parallèlement, dans son esprit Marketing, KOTLTER
& DUBOIS le définit comme « La conception d'un produit et
de son marketing dans le but de lui donner une place déterminé
dans l'esprit du consommateur » (177(*))
Le positionnement résulte de la place occupée
par les concurrents sur le marché, des attentes des
auditeurs-consommateurs et des principales qualités du
produit-programme.
C. Personnel
Aucun programme ne pourrait atteindre les objectifs lui
assignait s'il y a pas un journaliste, animateur, technicien au bas de la
pyramide pour le rendre et au sommet de celle-ci des cadres de conception, et
de gestion compétents. (Cfr. Chap.II, II.3. les ressources humaines).
D. Public cible
« La raison d'être » de la Radio
est consultée, pour ne pas dire analysée à la conception
d'un programme mais aussi sondé durant toutes la vie du programme enfin
d'y apporter des modifications.
Par là naît la notion marketing
« Gestion de la relation client », en Anglais
« Customer Relationship Management » (CRM) cette notion
consiste à savoir cibler, à attirer et à conserver les
(bons) clients- (auditeurs) et représente un facteur déterminant
du succès de l'entreprise Radio (178(*)).
Construire et développer les relations avec ses
auditeurs est un défi ; pour arriver à un résultat
satisfaisant le CRM doit permettre aux responsables de la Radio de mieux
comprendre les auditeurs pour adapter et personnaliser leurs
produits-programmes.
De là aussi intervient la notion de la
« Valeur et cycle de vie client » ? Cette notion est
l'espérance de revenus qu'une entreprise peut attendre du
développement d'une relation moyen et long terme avec un client
(179(*)).
A ce stade le client c'est l'auditeur des programmes d'une
entreprise Radio.
E. Partenariat
Il peut être de diverses formes : subvention et
aide financière, octroi des programmes Radiophoniques, renforcement des
capacités de ses personnels, etc.
Quand un responsable d'une Radio se sent dans l'impasse
d'atteindre ses objectifs, il signe des contrats de partenariat avec
différents organismes (ONG internationales, pouvoir public, Radio
internationale, Banque de crédit, etc.)
F. Planning
C'est cette politique de planification, d'organisation que
doit mettre en place un D.P pour atteindre ses objectifs, car il est la seule
personne dans une maison de Radio qui anticipe par « Sa
vision » d'une entreprise dans x moins, x années. (Cfr.
Chap.II).
G. Promotion
Nous en avons fait une analyse au chapitre
précédent. Soulignons que l'adaptation de la promotion d'une
Radio revêt une forme particulière et salvatrice dans la guerre de
l'audience. Elle englobe toutes formes de communication.
Ce Mix Marketing que nous avons mis en place pour les
Radios Kinois repose sur trois règles fondamentales :
1. L'inter dépendances des 7P ;
2. La cohérence des 7P ;
3. La rentabilité des 7P.
De là, nous pouvons conclure
que « Les 7P de MANDANDA » dans son plan Marketing
organise 2 niveaux de cohérence entre 2 types d'actions :
· La cohérence interne : chacune des actions
doit être cohérente avec les 6 autres ;
· La cohérence externe : chacune des actions
doit être cohérentes avec les possibilités techniques
financières de la Radio. Il doit aussi être cohérent avec
l'environnement.
V.3.2.2. La démarche
Marketing
C'est le plan de travail du D.P, son écran de bord
résumé dans ce croquis :
Fig. n°14. Diagnostic interne et externe.
Diagnostic externe
Diagnostic interne
- Les contraintes de l'environnement ;
- Les caractéristiques de la demande et
du comportement d'écoute ;
- Un structure de l'émission des
Programmes ;
- L'offre des concurrents
- Les contraintes internes nées de la
Force et de la taille des ressources.
Le diagnostic externe permet de déceler les
opportunités de la Radio et les menaces
Le diagnostic interne permet de connaître les forces et
les faiblesses de l'entreprise (analyse toutes les fonctions de
l'entreprise-Radio).
Objectifs
Possibilité du marché
Synthèse Possibilité de la Radio
Elaboration de programme Marketing :
- 7P de Mandanda
Détermination de la compétence distinctive de la
Radio sur son marché
Contraintes externes Synthèse
Contraintes internes
Spécificité
Action Programme Marketing -
Radio
Contrôle
Source : Adapté de TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.8.
Conclusion partielle
Cette seconde partie était pratiquement le coeur
de notre travail où les hypothèses émises au début
de nos recherches ont été affirmées à moitié
(avant bien sûr la conclusion générale qui s'en
suivre).
Commençant par une intégration du
Marketing à cet outil communication sous ses multiples facettes, nous
avons chuté par une adaptions de 4P de KOTLER en 7P de MANDANDA du
« Mix Marketing intégré ».
Offrant ainsi un outil de travail aux D.P des Radios
commerciale celui doivent joindre de manière compatible leur philosophie
aux réalités de l'environnement audiovisuel du tandem
« Audience/Annonceur » car c'est sur eux que repose le
succès financier de l'entreprise Radio.
Conclusion générale
Nous sommes parvenus au terme de notre étude
intitulée « L'intégration du Marketing dans la
Programmation Radiophonique, Etude sur les Radios Kinoises de 2005 à
2008. »
Pour une analyse efficace, nous avons pu diviser notre
sujet en deux grandes parties subdivisées en chapitres.
La première partie a abordé de
généralités relatives à notre recherche à
savoir la conception et la gestion d'une station de radiodiffusion, les
éléments qui entrent en jeux dans l'élaboration des
programmes et de la programmation radiophonique.
La seconde s'est intéressée au Marketing
intégré dans la programmation, par une adaptation de
stratégie et du Mix-Marketing ; les tout débouchent par des
solutions pragmatiques données aux radios commerciales de Kinshasa
à la suite des difficultés qui les rongent, frein d'un
succès financier.
Au départ de notre recherche, notre ambition
première consistait à savoir si l'intégration de Marketing
dans la programmation radiophonique était possible et si son
application par les radios commerciales constitue une « Success
Key ».
Après collecte et analyse des données nous
sommes parvenus à la conclusion que l'intégration du Marketing
était indispensable voir même impérative pour la vie d'une
station de radiodiffusion particulièrement pour les radios commerciales
car elle permet de répondre positivement aux fonctionnements du tandem
audience/annonceur sans le quel ces radios échoueraient à la
mission leur assignée, à savoir : « Faire le
chiffre et faire l'audience ».
Pour offrir un outil de travail aux Directeurs de
programmes de ces radios commerciales de Kinshasa, nous avons recourus à
une adaptation de 4P du Mix-Marketing en 7P de Mandanda reflétant la
démarche stratégique que doit mettre en place ces responsables
de planning pour gagner la bataille de la concurrence.
Notre savoir en science doit être transmis de
génération en génération pour des
éventuelles modifications sur les erreurs que nous commettons et ajouts
de petites choses que nous omettons car c'est de ça que dépend
l'évolution scientifique.
D'où ce travail, ouvre humaine, ne peut être
exempt de coquilles, toutes les critiques constructives seront les bienvenues,
nous y restons perméables.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage
1. TSOULI FAROUKH NEZHA, les principes fondamentaux du
Marketing, OFPPT-I.S.G.I, Casablanca, 2007.
2. KAMBAYI B., Pour enter dans le XXIe
siècle. Biologique de l'élite à l'aube du IIIe
millénaire, CR eugemonia, Kinshasa, 1996.
3. MASIALA M. et NGOMA N., Rédaction et
présentation d'un travail scientifique, éd. France et paix,
ULPGL, 1993.
4. GRAWITZ M., lexique de sciences sociales,
7e édition, Dalloz, 1999.
5. KOTLER Ph. Et ANDREASEN A., Strategic marketing for non
profit organisations, Ed. Prentice Hall Inc, 6e edition,
2003.
6. KOTLER Ph. Et DUBOIS B., Marketing Management, Ed.
Pearson Education, 11e édition, 2004.
7. KOTLER Ph. DUBOIS B. et MANCEAU D., Marketing
Management, Ed. Pearson Education, 11e édition, Paris,
2003.
8. Mac CARTHY Es, Basic Marketing : a managerial
Approach, RD.Irwin, Inc, Homeword III, 9e éd, 1981.
9. HOBSBAWN E., l'âge des extremes : Histoire du
court XXe siècle, 1914-1991, complexe, 2003.
10. Mc LEISH R., Produire des programmes pour la
radio, GRET, Paris, 2008.
11. BOURDIEU P,. sur la télévision,
1996.
12. OLIVIER B., Au-delà de l'image, seuil,
Paris, 2008.
13. BROUSSEAU J.M., et SONCIN J., créer,
gérer et animer une radio, GRET, Paris, 2001.
14. CHENUAUD B., Technique d'animation radiophonique,
RFI talent+, Paris, janvier 2007.
15. Comité regional Acti-jeunes, « Formation
en animation radiophonique », cahier de Bord,
Laval-Laurentides-Lanaudières, nov. 2000.
16. HELLRIEGEL D., SLOCUM J.M., WOODMAN R.W, Management des
organisations, 5e édition, nouveaux Horizons, Bruxelles,
1992.
17. RISSER H., l'Audimat à mort, seuil,
2004.
18. DAWKINS and REICHELD, costumer retention as a
competitive weapon, Director and Boards, 1990.
19. FRANCIS B., Introduction aux medias, PUF, Paris,
1994.
20. RDC : les médias sur la voie de la
restructuration, Institut panos Paris, Kinshasa, Mars 2004.
II. Notes de cours et travaux
inédits
1. NGOMA N, cours de sociologie et anthropologie, UNIKIN,
inédit, 1994-1995
2. ORLINSKI J., base pour la gestion des entreprises :
Marketing, UTC-DRI, France, note des cours, 2004-2005.
3. Presse canadienne, la radio a 100 ans aujourd'hui, journal
le soleil, 24 décembre 2006.
4. TSHIYOLE et EMBBIMEN, comptabilité des
sociétés, note des cours, G2SCA, UPN, Kinshasa,
2005-2006.
5. ELITE, les techniques de programmations, notes de cours,
Université Catholique au Congo (ex. FCK), Kinshasa, 2008-2009.
6. Conférence Nationale souveraine, rapport de la CNS
sur le secteur de la presse Congolaise, Kin, 1992
III. Thèse, mémoire et travaux de fin
de cycle
1. AMISI M., Influence socio politico économique du
système des Nations-unis « cas du PNUD en RDC »,
TFC, SCA, UPN, 2007.
2. MOLEBO B., Approche de l'exercice de la liberté de
la presse audiovisuelle en RDC « cas de la RTNC de
1998-2001 », TFC, SCA, IPN, 2001.
3. GRONDIN S, Marketing politique et campagnes
présidentielles en France : les en jeux, Master marketing et
communication commerciale, Groupe ESC, Toulouse, 2001-2002.
4. Anouar MAHJOUB, l'apport du professeur Philipp KOTLER au
management public, thèse de doctorant, Larequoi, juin 2005.
5. HONLOU KOMLAN DANKLOU J., le management audiovisuel au
TOGO, Mémoire, conservatoire national des Arts et métiers de
TOGO, Lomé, 2007.
6. GAFFURI A, la Psychologie, un genre médiatique
devenu rentable, Master 2 pro, CELA Université de Paris IV- Sorbonne,
2008.
IV. Dictionnaires
1. Le petit la rousse illustré, 101e
édition, 2007.
V. Webographie
1.
www.aix-mrs.iufm/formations
2.
www.wikipedia.org/wiki/integration
3. www.wikipedia.org/wiki/ marketing
4. www.wikipedia.org/wiki/economies-d'echelle
5. www.wikipedia.org/wiki/ radiodiffusion
6.
www.numilog.org/package/extraits-pdf/e246770
7. ww.w.toupie.org/citations/audimat
8.
www.wikipedia.org/wiki/Nielsen-rating
9.
www.rfi.fr/talentplusfr/articles/066/articles-256.asp.
10.
www.radioville.info/articleslive/categories/programmation-radio
11. www.mediamertrie.fr.
12.
www.immar-intl.fr/méthodes
13. www. 12 manage.com
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
........................................................................................................................i
In
mémoriam...................................................................................................................ii
Dédicace
........................................................................................................................iii
Remerciements
.............................................................................................................iv
0. Introduction Générale
...............................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL
..............................................................................7
I.1. Intégration
...................................................................................................7
I.2. Marketing
.....................................................................................................8
I.3. Programmation
radiophonique...................................................................18
I.4. Radio
..........................................................................................................23
I.5. Audimat optimal
.........................................................................................24
I.6. Univers audiovisuel concurrentiel
..............................................................27
I.7. Reformulation explicite du sujet
................................................................29
CHAPITRE II : CONCEPTION ET GESTION D'UNE STATION
DE RADIODIFFUSION..30
II.1 Elaboration du projet et marché radiophonique
.......................................30
II.2. Les ressources humaines
.........................................................................42
II.3. Les matériels et équipements technique
.................................................49
II.4. Le financement, la comptabilité et la gestion
..........................................56
II.5. La publicité à la radio
...............................................................................59
CHAPITRE III : PROGRAMMES ET PROGRAMMATION
RADIOPHONIQUE .................62
III.1. Les programmes radiophoniques
............................................................62
III.2. De l'idée d'un programme à sa
matérialisation ......................................70
III.3. La grille de programme et les techniques de
programmation ...............71
Conclusion Partielle
......................................................................................................82
CHAPITRE IV : LE MARKETING A LA RADIO
..............................................................84
IV.1. Fonctionnement de médias et convergence
radio-marketing ...............84
IV.2. Etude médias/étude Marketing
................................................................85
IV.3. La part de marché et la mesure de l'audience
........................................88
IV.4. Audience et annonceurs
..........................................................................88
IV.5. La programmation et le Marketing
..........................................................89
IV.6. La communication Marketing
...................................................................91
CHAPITRE V : LES RADIOS KINOISES FACE A
L'INTEGRATION DU MARKETING ....94
V.1. Aperçu historique des entreprises radio-Tv en
RDC ................................94
V.2. Etat des lieux des radios de la ville de Kinshasa
......................................95
V.3. Diagnostics et solution pragmatiques
.......................................................96
Conclusion partielle
...................................................................................................106
Conclusion générale
...................................................................................................107
Bibliographie
..............................................................................................................108
Table des matières
....................................................................................................110
* 1 TSOULI FAROUKH NEZH, Les
principes fondamentaux du Marketing, OFPPT- I.S.G.I., Casablanca, 2007,
P.4.
* 2 KAMBAYI B. Pour entrer
dans le XX1è siècle. Biologique de l'étite à l'aube
du IIIè millénaire, C.R Eugemonia, Kinshasa, 1996,
P.34.
* 3 AMISI M., Influence
Socio Politico Economique du système des Nations dans la marche d'un
pays vers le développement en période post conflit. CAS DU PNUD
EN RDC, TFC, UPN, 2007, P.5.
* 4 MASIALA M et NGOMA N.,
Rédaction et présentation d'un travail scientifique, éd.
France et paix, ULPGL, 1993, p.p.5 et 6.
* 5 BOWEYA MOLEBO, Approche de
l'exercice de la liberté de la presse audiovisuelle en
RDC « Cas de la RTNC de 1998-2001 », TFC,SCA,IPN,2001,
P.3.
* 6 NGOMA N., Cours de
sociologie et anthropologie, UNIKIN, inédit, 1994-1995.
* 7 BOWEYA MOLEBO, idem,
P.4.
* 8 Amisi M. , Op cit,
P.7
* 9
www.aix- mrs. Iufm/ formations
* 10 GRAWITZ M. , Lexique de
science sociale, 7è édition, Dalloz, 1999,P
* 11 Le petit LAROUSSE
illustré, 101è édition, 2007, P.588
* 12 Idem
* 13 WWW. Aix-mrs.iufm.fr/
formation
* 14 Idem
* 15
http://fr
wikipediaorg/wiki/intégration
* 16 Idem
* 17 // fr.
wikipedia.org/wiki/intégration
* 18 // fr.
wikipedia.org/wiki/ Marketing
* 19 ORLINSKI J. Bases pour la
gestion des entreprises : marketing, UTC-DRI, France Notes de cours, 2004,
P.1.
* 20 ORLINSKI J. , op.
cit, P.1
* 21 Idem
* 22 // fr.
Wikipedia.org/wiki/marketing
* 23 // fr.
Wikipedia.org/wiki/economies- d'echelle
* 24 ORLINSKI J., op
cit, P.2
* 25 ORLINSKI J., op.cit,
P.2.
* 26 Petit Larousse
illustré, 101e édition, 2007, P.665.
* 27 GRONDIN S.,
Marketing politique et Compagnes présidentielles en
France : les enjeux, « mastère marketing et
communication commerciale », groupe ESC Toulouse, 2001-2002, P.8.
* 28 KOTLER Ph. et ANDREASEN
A., Stratégic marketing for non profit organisations, Ed.
Prentice Hall Inc, 6e édition, 2003, P.9.
* 29 ORLINSKI P., op.
cit, P.2.
* 30 KOTLER P. & DUBOIS B.,
Marketing management ; Ed. Pearson Education, 11e
éd., 2004, P...
* 31 Anouar Mahjoub,
l'apport du Professeur Philipp KOTLER au management public,
« Thèse doctorant », Larequoi, Juin 2005, P.11.
* 32 ORLINSKI J, op.
cit, P.3.
* 33 Idem
* 34 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op. cit, P.38.
* 35 ORLINSKI J, op. cit, P.3.
* 36
www.numilog.com/package/extraits-pdf/e246770
* 37 KOTLER Ph, DUBOIS B. et
MANCEAU D, Marketing Management, 11e édition Pearson
Education, , 2003.P.9.
* 38 MAC CARTHY Es, Basic
Marketing : a Managerial Approach, RD.Irwin,Inc, Homeword III,
9e éd., 1981,.P.8.
* 39
//fr.wikipedia.org/wiki/marketing
* 40 Petit
Larousse illustré, op. cit, P.869.
* 41 Idem.
* 42 Junior HONLOU KOMLAN
DANKLOU, le Management des Médias audiovisuels au Togo,
Mémoire, Conservatoire national des Arts et métiers de Togo,
Lomé, 2007, P.43.
* 43 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.892.
* 44
Fr.wikipedia.org/wiki/radiodiffusion
* 45
Fr.wikipedia.org/wiki/Radiodiffusion
* 46 BOWEYA MOLEBO,Op cit ,
P.21.
* 47
Fr.wikipedia.org/wiki/Radiodiffusion.
* 48 Presse canadienne, La
radio a 100 ans aujourd'hui, journal le soleil, 24 décembre 2006,
P.13
* 49 BOWEYA MOLEBO, Idem
* 50 HOBSBAWM E., L'age des
extrêmes : Histoire du court XXè Siècle , 1914-
1991, complexe, 2003, p.260
* 51
Fr.wikipedia.org/wiki/radiodiffusion
* 52 Petit Larousse
illustré, op.cit, p.892
* 53 Mc LEISH R. , Produire
des programmes pour la Radio, Gret, Paris, 2008, p.13
* 54 Petit Larousse illustre,
op.cit. , p.122
* 55
www.toupie.org/citations/
Audimat
* 56 Idem
* 57 Bourdieu P. , sur la
télévision, 1996, p.28
* 58 Bourdieu P, op.cit,
p.77
* 59 Petit Larousse
illustré, op.cit, p.122
* 60 Idem
* 61 Ibidem
* 62 Mcleish R, Op. cit, P.15
* 63
Fr.wikipedia.org/wiki/Nielsen-ratings
* 64 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.758.
* 65 Idem.
* 66 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.1092.
* 67 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.277.
* 68 Idem.
* 69 Ibidem.
* 70 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.123.
* 71
fr.wikipedia.org/wiki/Audiovisuel.
*
72fr.wikipedia.org/wiki/son-(Physique).
* 73
fr.wikipedia.org/wiki/image.
* 74 Olivier B., Au-delà
de l'image, seuil, Paris, 2008, P.13.
* 75
fr.wikipedia.org/wiki/audiovisuel.
* 76 Petit Larousse
illustré, op.cit, P.123.
* 77 BROUSSEAU J.M, et SONCIN.
J., créer, Gérer et animer une Radio, GRET, 2003, Paris,
P.9.
* 78 Idem
* 79 Brousseau J.M., et SONCIN
J., op.cit, P.14.
* 80 Extrait de l'entretient
avec Alain Claude Christian DJATE YODI, Directeur des programmes et animation
de la Radio Okapi, Kinshasa, juillet 2008.
* 81 Mc LEISH R, Op.cit,
P.19.
* 82 Brousseau JM et SONCIN J,
Op. cit, P.16.
* 83 BROUSSEAU JM et SONCIN J,
Op. cit, P.17
* 84 La ligne
éditoriale-
www.rfi.fr/
talentplusfr/articles/066/articles-256.wp
* 85 BROUSSEAU J.M et
SONCIN J. , op.cit,P.20.
* 86 BROUSSEAU J.M. et SONCIN
N, op.cit, P.20.
* 87 Ibidem
* 88 TSHIYOLE et EMBIMEN,
comptabilité des sociétés, Notes des cours, G2
SCA, UPN, Kinshasa, 2005-2006, P.5.
* 89 BROUSSEAU J.M. et SONCIN,
op.cit, PP.25-26.
* 90 BROUSSEAU J.M. et SONCIN,
op.cit, p.27.
* 91 Interview faite avec un
musulman, mai 2009.
* 92 CHENUAUD B., Technique
d'animation Radiophonique, RFI Talent+, Paris, janvier 2006, P.22.
* 93 BROSSEAU J.M. et SONCIN
J., op.cit, P.35.
* 94 BROSSEAU J.M. et SONCIN
J . , op.cit, P.38.
* 95 BROUSSEAU J.M. et SONCIN
J., opcit, P.40.
* 96 Comité regional
Acti-jeunes, « Formation en animation Radiophonique »
« cahier de Bord », Laval- laurentides-
lanaudières, Nov.2000, P.8.
* 97 BROUSSEAU J.M. et SONCIN
J. , Op. cit, P.77.
* 98 Ibidem, P.76
* 99 BROUSSEAU J.M. et SONCIN
J., op.cit, P.78.
* 100 Junior - HONLOU KOMlAN
DANKLOU, op.cit, P.16.
* 101 HELLRIEGEL D., SLOCUM J
M, WOODMAN R.W., Management des organisations, 5e
édition, nouveaux Horizons, Bruxelles, 1992, P.7.
* 102 Idem
* 103 BROUSSEAU J.M et SONCIN
J., op.cit, P.81.
* 104 Ancien Directeur de
programmes de Europe 2, CKMF dance Music, Rock détente, city Radio de
Paris et actuellement responsable de la plateforme Web dediée à
l'histoire et aux actualités de la Radio.
* 105 Directeur des
programmes « Drôle de métier... » :
www.radioville.info/articleslive/catégories/programmation-Radio/
* 106 L'obsession du
contrôle :
www.radioville.info/articleslive/catégories/obsession-
du- contrôle
* 107 BROUSSEAU J.M., et
SONCIN J, op.cit, P.86.
* 108 Idem.
* 109 BROUSSEAU J.M, SONCIN,
op.cit, P.86.
* 110 Ibidem, P.92.
* 111 BROUSSEAU JM. et
al. ; op.cit. , p.108
* 112 Ibidem, p.109
* Les marques citées ne sont pas
à titre promotionnel mais illustratif
* 113 BROUSSEAU J.M et SONCIN,
op.cit, P.112-113.
* 114 Mc LEISH R., Op cit, P
.34
* 115 BROUSSEAU J.M et SONCIN
J., op.cit, p.122.
* 116Ibidem, P.124.
* 117 BROUSSEAU J.M., al.,
op.cit, P.127.
* 118 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.88.
* 119 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.136.
* 120 La publicité dans
une Radio de service public-www.rfi.fr/talentplusfr/articles/066/articles
259.asp
* 121 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.138.
* 122 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.141.
* 123
www.rfi.fr/talentplusfr/articles/066/article-259.asp.
* 124 BROUSSEAU J.M., et al
op.cit, P.46.
* 125 Ibidem, P. 60.
* 126 BROUSSEAU J.M., et al.,
op.cit, P.49.
* 127 CHENUAUD B.,
op.cit, P.26.
* 128 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.49.
* 129 Idem, P.P.
49-63.
* 130 CHENUAUD B.,
op.cit, P.13.
* 131 Les noms des Agences de
production cités sont à titre illustratif et non
promortionnel.
* 132 Mc LEISH R.,
op.cit, P.11.
* 133 Public cible et
critère de proximité-
www.rfi.fr/ talent plus fr/
articles/073/ article- 447.asp
* 134 BROUSSEAU J.M. et al.,
op.cit, P.64.
* 135
WWW.creamama.fr/blog
destage/IMG/grille-des-programmes
* 136 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.69.
* 137 BROUSSEAU J.M et al.,
op.cit, P.70.
* 138 ELITE, op.cit.
* 139 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.75.
* 140 HONLOU J., op.cit,
P.74.
* 141Ibidem , P.75
* 142 HONLOU J.,
op.cit, P.76.
* 143 Cité par HONLOU
J., idem, P.77.
* 144 HONLOU J., op.cit,
P.80.
* 145 Interview avec Salomon
BIMANSHA (D.P. Adjoint de DIGITAL CONGO FM) et Alain Claude Christian DJATE
(D.P. de Radio OKAPI) réalisée respectivement le 16 et 17
Août 2009.
* 146 ELITE, op. cit
* 147 Ibidem
* 148 ELITE, op.cit.
(*) Ces différentes techniques sont
télévisuelles, n'empêche qu'un D.P. en fasse une adaptation
Radiophonique.
* 149 HONLOU J.,
op.cit, P.81.
* 150 DJATE ALAIN CLAUDE
CHRISTIAN, D.P. de Radio OKAPI, extrait de l'Interview du 17 Août
2009.
* 151 RISSER H, l'Audimat
à mort, seuil, 2004, P.73.
* 152 GAFFURI A., la
Psychologie, un genre médiatique devenu rentable, «
master 2 pro », CELA- Université de
Paris IV - Sorbonne, 2008, P.14.
* 153 DAWKINS and REICHHELD,
Costumer retention as a competitive weapon, Director and Boards, 1990,
P.9.
* 154 GAFFURRI A.,
op.cit, P.15
* 155 FRANCIS B.,
Introduction aux médias, PUF, Paris 1994, P.90.
* 156 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.23.
* 157 Idem.
* 158
www.immar-intl.fr/méthodes.
* 159 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.25.
* En Français « un jour
après le rappel » c'est un indicateur d'efficacité
(publicitaire) qui consiste à mesurer la mémorisation d'un spot
publicitaire (essentiellement TV), d'un événement ou d'un message
le lendemain de sa diffusion (www.definitions-marketing.com)
* 160
WWW.immar-int/.fr/methodes.
* 161
http://fr.wikipedia.org/wiki/Médiametrie.
* 162
www.mediametrie.fr.
(*) Master 2 pro en Information et communication
spécialisé en journalisme
* 163 GAFFURI A., op.cit,
P.17.
* 164 FRANCIS B., op.cit,
P.168.
* 165 FRANCIS B., op.cit
P.168.
* 166 BALDELLI C., Ancien
Directeur général de France 2, 2002.
* 167 HONLOU J., op.cit,
P.77.
* 168 HONLOU J.,
op.cit, P.78.
* 169 HONLOU J.,
op.cit, P.78.
* 170 Extrait de l'Interview
avec Alain Claude Christian DJATE YODI, Directeur des programmes de la Radio
OKAPI, Kin, le 17 Août 2009
* 171 TSOULI FAROUKH NEZHA,
op.cit, P.63.
* 172 TSOULI FAROUKH
NEZHA ? op.cit, P.85.
* 173 Conférence
Nationale souveraine, rapport de la CNS sur le secteur de la presse Congolaise,
Kin, 1992, P.135.
* 174 Flory NGONGO et Rose
LUKANO extrait de Africent@ le medias et cahier des médias pour la paix,
RDC : les médias sur la voie de la restructuration, Institut
Panos Paris, Mars 2004, Kinshasa, P.P. 17-18.
* 175 Interview
réalisée avec un promoteur de Radio en Février 2009.
* 176 Cité par www. 12
manage.com
* 177 Cité par TSOULI
FAROUKH NEZHA, op.cit, P.49.
* 178
http//fr.wikipedia.org/wiki/question-de-la gestion-clien.
* 179 www.softcomputing.com
|