CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de cette étude de
la problématique de la promiscuité de logement et son impact sur
la santé de la population dans la ville de Goma cas spécifique de
quartier Mapendo, il était question d'évaluer l'état et
les conditions des logements de la population vivant dans cette entité
administrative de la villa de Goma, d'établir un rapport les
conséquences sanitaire qui peuvent mettre en danger la santé de
cette population
Pour y parvenir nous nous sommes posés les questions
suivantes :
Les autorités en charge de l'urbanisme et habitats
ont-ils des connaissances suffisantes sur la promiscuité de logement et
ses conséquences sur la santé de la population.
Quelles sont les causes qui favoriseraient la
promiscuité de logement dans le quartier Mapendo
Les habitant de ce quartier ont-ils des connaissances
suffisantes sur la promiscuité de logement et son impact sur la
santé ?
Les niveaux sociaux économiques des habitants de ce
quartier ne serait-il pas l'une des causes favorisant la promiscuité de
logement ?
Pour vérifier nos hypothèses et arriver aux
résultats de cette étude nous
Avons collecté les données en utilisant la
technique par questionnaire d'échantillon, l'échantillon
était de 364 personnes.
Les données étaient traitées à
la formule de FISCHER, après
Dépouillement, analyse traitement des données et
interprétation volontaire des résultats, nous sommes aboutis aux
conclusions suivantes. :
du point de vu connaissance des enquêtés sur la
promiscuité et ses conséquences sur la santé de la
population, conformément au tableau n° 10
la majorité de répondant soit 97% ne connaissent
pas la promiscuité de logement et ses conséquences sanitaire
contre 2,2% qui en connaissent.
Du point de vue facteurs favorisant la
promiscuité de logement,
nous avons trouvé que :
le niveau de vie socio économique est un facteur car la
37,3% de la population n'ont pas d'emploi, 29,2% font des petits commerces et
21,9% sont cultivateurs contre 11,5%fonctionnaires de l'Etat
la moyenne de revenu journalier, car 86,7% de la population
de ce quartier son revenu journalier est de moins d'un dollar,6,8% gagnent1$
5,5% gagne 2$ par jour et 1% qui peut avoir 5$.Tous ceux-ci font que les gens
restent dans les logements qui ne coûte pas cher
l'étendu de la parcelle, le nombre des logements dans
une parcelle, la surface d'un logement par rapport à ses occupants ont
été mis en cause comme facteurs favorisant la promiscuité
de logement.
Du point des vu les facteurs mettant en danger la santé
de la population, il nous est montré que :
L'utilisation d'une latrine par plus de 4 familles, l'absence
remarquée des poubelle dans des
Parcelles et la présence des acariens dans les
logements, ainsi que la prolifération
des Maladies diarrhéiques, des dermatoses et des
maladies des mains salles sont
des facteurs montrant que la santé de cette population
est en danger.
Eu égard à ce qui précède, ce
travail nous a permis d'approcher et de palper la réalité de
l'état de condition des logements dans le quartier Mapendo en fin nous
affirmons qu'il y a une mauvaise condition des logements et qui a un impact
négatif sur la santé de la population.
Il est certain que le fait de n'avoir enquêté que
sur 364 personnes répartissant dans les 11 avenus qui forment le
quartier, ne nous permet pas d'affirmer que nos résultats
représentent une généralité sans exception.
Nous ne prétendons pas avoir tout cerner dans ce
travail mais nous ouvrons une brèche aux autres chercheurs
de nous compléter sur tel ou tel autre point que nous n'avons pas pu
approfondi.
|