EPIGRAPHE
Parole ecclésiaste Fils de David Roi de
Jérusalem.
Vanité de vanité, dit
l'Ecclésiaste, vanité de vanité tout est
vanité.
Quel avantage revient-il à l'homme de toute la
peine
Qu'il se donne sous le soleil ?...
Ecclésiaste 1 : 18
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute
chose sous les cieux.
Un temps pour naître, un temps pour mourir, un
temps pour planter et un temps pour récolter ce qui a été
planté, un temps pour tuer, un temps pour guérir, un temps pour
pleurer, un temps pour rire, un temps pour se lamenter, un temps pour
danser...
Ecclésiaste 3 :1-10
DEDICACE
A mon père MUPENDA MUTENDA MEMA BORAUZIMA
Valérien et à ma mère SAKINA ZABIKE
Godelive.
A ma future épouse IDA WABONGYA Rachel, toi
qui seras la perle de ma vie.
A tous mes frères et soeurs, que ce travail
vous sert d'exemple
KYAMUSOKE BORAUZIMA Emmanuel
REMERCIEMENTS
Nos sincères remerciements et notre gratitude
s'adresse à notre Directeur, Professeur KABUTU BIRIYAGE et à
notre encadreur,CT MUDERWA KAHUYEGE Patience ainsi qu' à l'assistant du
deuxième mandat BITANGI MUKOMBE René, pour leurs conseils
précieux qui nous ont guidé tout au long de la réalisation
de ce travail.
A toute les autorités et le corps enseignant de
l'université ouverte campus de Goma Nord Kivu, pour les efforts fournis
afin de nous dispenser un enseignement de qualité.
Nous tenons à remercier également la famille
de Papa WABONGYA BUPAPA KILELEZI Freddy et son épouse MANGAZA MULAMBA
Léonie mère Double, pour leur soutien moral qu'ils nous ont
apporté pour que nous puissions achever nos études.
Nous témoignons notre profonde gratitude à
tous mes camarades de la promotion, mes compagnons de lutte pour tout l'effort
moral, intellectuel, matériel et financier qu'ils ont mobilisé
pour que nous puissions achever ce cursus d'étude universitaire.
KYAMUSOKE BORAUZIMA Emmanuel
RESUME
« La problématique de la
promiscuité de logement et son impact sur la santé de la
population dans la ville de Goma cas spécifique du quartier
Mapendo » tel est le sujet traité que nous avons traité
dans ce travail.
L'objectif global était d'évaluer
l'état de lieu de condition des logements et son impact sur la
santé de la population dans la ville de Goma particulièrement
celle de quartier Mapendo
Pour réaliser ce travail nous avons fait recours aux
méthodes, descriptive,analytique,historique et statistique, soutenus par
les techniques documentaires, interview,et une observation libre, ainsi que le
questionnaire d'enquête qui était administré à un
échantillon de 364 personnes reparties dans les 11 avenus composant le
quartier Mapendo.
Les questionnaires d'enquête ont servi comme outil
principal de récolte des données.
Les données ont été saisies et analyser
avec le logiciel Epi info, sous logiciel Microsoft Word et excel.
A la fin de l'enquête nous sommes arrivés aux
résultats suivants :
- du point de vu connaissance des enquêtés sur la
promiscuité et ses conséquences sur la santé de la
population,
- la majorité de répondant soit 97% ne
connaissent pas la promiscuité de logement et ses conséquences
sanitaire contre 2,2% qui en connaissent.
Du point de vue facteurs favorisant la
promiscuité de logement,
Nous avons trouvé que :
- le niveau de vie socio économique est un facteur car
la 37,3% de la population n'ont pas d'emploi, 29,2% font des petits commerces
et 21,9% sont cultivateurs contre 11,5%fonctionnaires de l'Etat
- la moyenne de revenu journalier 86,7% de la population de ce
quartier son revenu journalier est de moins d'un dollar 6,8% gagnent 1$, 5,5%
gagne 2$ par jour et 1% qui peut avoir 5$.Tous ceux-ci font que les gens
restent dans les logements non convenable à la santé et qui ne
coûte pas cher
- l'étendu de la parcelle, le nombre des logements dans
une parcelle, la surface d'un logement par rapport à ses occupants ont
été mis en cause comme facteurs favorisant la promiscuité
de logement.
Du point des vu les facteurs mettant en danger la santé
de la population, il nous est montré que :
L'utilisation d'une latrine par plus de 4 familles, l'absence
remarquée des poubelle dans des parcelles et la présence des
acariens dans les logements, ainsi que la prolifération des Maladies
diarrhéiques, des dermatoses et des maladies des mains salles sont des
facteurs montrant que la santé de cette population est en danger.
Eu égard à ce qui précède, ce
travail nous a permis d'approcher et de palper la réalité de
l'état de condition des logements dans le quartier Mapendo en fin nous
affirmons qu'il y a une mauvaise condition des logements et qui a un impact
négatif sur la santé de la population.
INTRODUCTION GENERALE.
CONTEXTE ET
PROBLEMATIQUE
La santé selon l'OMS est définie comme un
état complet du bien être physique, mental et social et non
l'absence de la maladie ou de l'infirmité.1(*)
C'est l'idéal pour lequel nous luttons tous depuis des
années.
Le problème de la santé peut être
influencé par plusieurs facteurs à travers le monde, parmi
lesquels nous pouvons citer :
Une mauvaise condition d'hygiène du milieu, de
l'environnement et de l'habitat, l'insuffisance alimentaire, la survenue de
nouvelles pathologies épidémiques, les catastrophes naturelles,
les guerres et les conflits armés sans oublier le facteur du logement
qui se traduit par la promiscuité et le surnombre des personnes dans une
habitation, soit par des habitations nombreuses sur une étendue d'un
quartier réduit. Ce facteur de promiscuité nous parait non
négligeable par rapport à la santé de la population, et ce
à travers le monde.
En effet la promiscuité de
logement est un facteur silencieux favorisant la contamination et la
transmission des plusieurs pathologies, de suite des contacts très
rapprochés favorisés par la sur occupation d'un logement.2(*)
Notons que l'impact des conditions de logement
sur la santé n'est pas une préoccupation récente,
déjà au début du XXème siècle
à New York, un mouvement s'était formé en vue
d'améliorer les conditions de logement qui étaient à
l'origine des divers problèmes de la santé.
En 1939, le comité sur le
logement et hygiène de l'Association Américaine de la
santé publique publiait la deuxième édition d'un document
préconisant 30 principes de bases pour un logement sain et convenable,
voici quelques unes :
1. le droit au logement est un droit fondamental, vital, et il
conditionne l'accès à d'autres droits.
2. l'Etat est responsable de la mise en oeuvre du droit au
logement de la population au
plan national
3. Tout être humain a droit à un logement sain et
convenable, favorable à la santé
quelque soit sa condition de vie ; physique, mentale,
psychologique et sociale.
4. l'Etat doit créer des services chargés de
recevoir et orienter les ménages en
difficulté des logements.
5. l'hébergement d'urgence des personnes à la
rue est une obligation d'ordre public,
qui incombe à l'autorité en charge du droit
au logement.
Aujourd'hui les chercheurs
considèrent la qualité du logement comme l'un de condition
préalable à la santé3(*)
D'après UN-HABITAT, dans l'ensemble de l'Afrique,
plus de 70% de la population urbaine souffre de problème de logement,
c'est-à-dire ils se trouvent sans logement convenable.
Le nombre des personnes vivant dans des bidonvilles
s'élève actuellement à 1 milliard d'être humain,
pourrait s'accroître à cause de l'exode rural favorisé par
des multiples conflits armées qui se voient partout à travers le
monde. Ces personnes sont pour la plupart mal logées.
Le rapport de l'agence des nations pour la
population publie sur l'accroissement de surpopulation dans les quartiers
défavorisés à l'intérieur des villes,
phénomène de promiscuité de logement qui n'est pas
inévitable.
Or on ne peut pas avoir une
société harmonieuse, si les gens n'ont pas des logements
sûr, déclare ce rapport prévenant l'accroissement de
surpopulation dans des villes, entraînant la promiscuité de
logement et la création des bidonvilles qui seraient une recette pour
d'avantage d'émeutes et des soulèvements sociaux de la
population.
Le rapport se concentre sur l'existence en
parallèle dans des nombreuses villes du monde, des quartiers riches et
bien alimentés en services sanitaires et des bidonvilles privés
des services sanitaires de bases.
Ainsi les villes les plus
inégalitaires, sont celles d'Afrique du Sud, suivies par celles du
Brésil, de la Colombie, d'Argentine, du Chili ; d'Equateur, de
Guatemala, du Mexique ; de la Mozambique ; du Kenya, de la Cote
d'Ivoire4(*) pour ne citer
que ceux là.
En revanche en République
Démocratique du Congo (RDC), cette situation de promiscuité de
logement demeure préoccupante dans le sens que son risque de
dégénérer un problème de santé semble
être ignoré par les autorités politico administratives, et
par la population elle-même.
Ce phénomène se voit partout dans toutes ses
villes en général, mais particulièrement dans la ville de
Goma, où la situation s'observe dans certains quartiers, et avec une
particularité dans le quartier Mapendo où les familles sont
exposées à des problèmes sanitaires de tout genre
causés par la promiscuité de logement.
Ainsi un ménage compte en moyenne six personnes
ou plus ; soit 42% des ménages dans ce quartier composé de 7
personnes ou plus. Par rapport aux capacités d'habitation dans les
logements, dans l'ensemble du pays les ménages disposent en moyenne de
trois pièces à usage d'habitation dans leurs logements.
Le nombre moyen de chambre à coucher est de deux ;
mais 41% de ménages n'ont qu'une chambre à coucher. La
promiscuité dans le logement est aussi importante en milieu rural qu'en
milieu urbain : deux ménages sur cinq habitent dans des logements
à une chambre et deux personnes sur cinq dorment à 4 ou plus par
chambre à coucher.5(*)
En milieu urbain, la proportion des logements
à une chambre s'est accrue entre 1995(36%) et 2001(43%), tandis que
celle des logements à 4 chambres ou plus a baissée, passant de 15
à 10% pendant cette même période.
Ce phénomène touche plus de 68%
de la population congolaise, soit la majorité de la population dans tout
le pays en général et celle de la ville de Goma, dans le quartier
Mapendo en particulier. Elle est due à la fois de la pauvreté des
individus et de faiblesse institutionnelle du pays en matière de
politique de l'urbanisme et habitat
En effet la politique de l'Etat dans le
domaine de l'habitat se caractérise par d'énormes carences
institutionnelles et réglementaires ; ce qui justifie la
fréquence de démorcellement des parcelles et des constructions
anarchiques, favorisée par les autorités de l'urbanisme et de
l'habitat ainsi que des titres fonciers, qui se mettent à distribuer et
à morceler les parcelles sans respecter les normes
D'urbanisation, occasionnant des constructions souvent
anarchiques et en matériaux non durable, et dans des zones parfois non
loties dépourvue des infrastructures sanitaires de base.
Néanmoins, toute cette situation fait que les
habitants de ces quartiers soient victimes des conséquences de
promiscuité de plusieurs ordres, notamment :
Sanitaire par manque des installations sanitaires
appropriés, de latrines, de sources d'eau potable, de système de
drainage des eaux usées ménager, présence et mauvaise
gestion de déchets ménagers,manque des poubelles qui font que les
déchets sont jetés pèle mêle dans des parcelles et
dans tous les sentier du quartier.
En outre, cette population vie dans
l'insécurité due au démorcellement de parcelle et la sur
occupation de logement, qui les exposent à des vols, des incendies de
feux des maisons qui ne cessent pas à se répéter.
Les parents n'ont pas le temps de s'occuper
de l'éducation de leurs enfants, au contraire c'est l'éducation
diffuse qui prime chez les jeunes de ce quartier, due par manque
d'intimité entre les occupants d'un logement car les enfants sont
obligés d'assister parfois à des actes intimes de leurs parents,
les grande filles et grand garçon passent la nuit ensembles au salon,
favorisant ainsi le viol, la prostitution et les actes inhumains.
Par ailleurs, le problème psycho
social est aussi remarqué dans cette population par le fait de la
présence des symptômes de stress, d'anxiété,
d'irritabilité, de dépression et même des conduites
d'agressivité comme les violences de tout genre, le vandalisme,
l'alcoolisme de la jeunesse, la présence des bruits de toute sorte
entraînant la perturbation aigue du sommeil, affectant ainsi
l'état général de l'individu.
Face à cette situation que nous venons de
décrire, et qui semble être ignoré, nous avons
décidé de mener une étude sur la promiscuité de
logement et son impact sur la santé de la population du quartier
Mapendo, en vue d'attirer l'attention des autorités politico
administratives de la place et de sensibiliser la population sur
l'amélioration des conditions de logement dans le dit ce quartier.
Dès lors, quelques questions ont attirés
notre attention, notamment :
1. les autorités en charge de l'urbanisme et de
l'habitat ont-ils des connaissances
suffisantes sur la promiscuité de logement et ses
conséquences sur la santé
publique ?
2 Quelles sont les causes qui favorisent la
promiscuité de logement dans le dit quartier ?
3. Les habitants de ce quartier ont-ils des connaissances
suffisantes sur la
promiscuité de logement et son impact sur la
santé
C'est autour de ces réflexions que se
focalise notre recherche et pour lesquelles nous allons émettre quelques
hypothèses.
0.2. HYPOTHESES DU
TRAVAIL.
Vu l'importance et la nécessité du
problème qui se pose dans ce quartier Mapendo et qui semble devenir un
mal silencieux, pour la santé de sa population, nous avons émis
des hypothèses :
1. Les autorités de la ville de Goma en charge de
l'urbanisme et habitat ne se rendent
pas compte des conséquences sanitaires qui seraient
due à la promiscuité de logement
2. Le démorcellement des parcelles et la construction
anarchique et le niveau socio économique des habitants seraient une de
cause
favorisant la promiscuité de logement
3. les habitants du quartier Mapendo auraient une
connaissance faible en matière
de la promiscuité de logement et son impact sur la
santé
0.3. OBJECTIFS DE
RECHERCHE.
0.3.1. Global :
Nous voulons évaluer l'état de lieux des
conditions de logement dans le quartier Mapendo et leur impact sur la
santé de la population.
0.3.2. Spécifiques :
1. déterminer les principaux problèmes de
santé publique de la population causée par
la promiscuité de logement.
2. Identifier les facteurs favorisant la non application des
normes d'urbanisme et
habitat dans ce quartier.
3. Chercher les principales causes de la promiscuité de
logement dans le quartier
Mapendo.
4. Sensibiliser les autorités d'urbanisme et habitat
ainsi que les habitants de ce quartier
sur les conséquences de promiscuité de
logement.
5. Mettre sur pied un programme de santé sur
l'amélioration des conditions de
logement.
0.4. JUSTIFICATION ET
INTERET DU SUJET :
Notre étude a un double intérêt :
0.4.1. Intérêt Personnel.
Par nos observation sur terrain nous avons
été fortement touché par la sur occupation des personnes
au sein d'un logement familiale dans le quartier Mapendo, c'est ainsi que nous
nous sommes décidé de mener une étude scientifique dans ce
quartier en espérant que les résultats de celle-ci contribueront
à l'amélioration de la situation des conditions de logement, mais
aussi au problème de la santé publique de la population de la
ville de Goma en général et celle du quartier Mapendo en
particulier.
0.4.1. Intérêt Scientifique.
La problématique de la promiscuité de
logement et son impact sur la santé publique est très
nécessaire dans le cadre d'aider les planificateurs de l'urbanisation et
l'expert en santé publique de prendre les mesures appropriées
pour améliorer les conditions de logements dans leurs activités
de construction d'une ville.
En outre, les résultats de cette étude
pourraient aussi être un document de référence pour les
études de ce genre qui seront menées dans les jours à
venir.
0.5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET :
Cette étude porte sur la
Problématique de la Promiscuité de Logement et son Impact sur la
Santé de la Population du Quartier Mapendo, dans la ville de Goma,
Province du Nord Kivu en RDC, Elle s'étend sur une période de
huit mois, allant du 1er janvier au 31 août 2009.
0.6. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE
0.6.1. Méthodes.
Pour récolter les données sur terrain nous avons
utilisé les méthodes et techniques suivantes :
0.6.1.1. Méthode Descriptive :
Elle nous a permis de nous rendre compte et de décrire de manière
successive l'évolution et le développement des logements du
quartier Mapendo, mais aussi de voir les problèmes de santé de
cette population issus de l'état de leurs logements.
0.6.1.2. Méthode Analytique :
Elle nous a permis d'analyser et d'interpréter les
résultats de l'enquête en rapport avec la promiscuité de
logement et son impact sur la santé de la population.
0.6.1.3. Méthode Historique :
Elle nous a aidé de mieux comprendre le passé
de l'habitat et son évolution dans le quartier Mapendo par
l'exploitation des documents et les témoignages des personnes.
0.6.1.4. Méthode Statistique :
Elle nous a aidé à
tirer un échantillon de la population d'étude, une enquête
a été menée à partir de l'échantillon, les
résultats ont été interprètes et une conclusion a
été tirée.
0.6.2. Techniques de recherche
Elles se définissent comme étant un
ensemble d'outils permettant aux chercheurs de rassembler des informations d'un
travail scientifique.
Pour notre étude, nous allons utiliser les
techniques suivantes :
0.6.2.1. L'analyse documentaire :
Celle -ci nous a aidé à fouiller et à
analyser les ouvrages, les rapports, les archives, les documents inédits
ayant une liaison avec notre domaine de recherche.
0.6.2.2. Le questionnaire
d'enquête :
Un questionnaire a été adressé aux
personnes cibles qui sont les chefs de ménages du quartier Mapendo et
les autorités de l'urbanisme et habitat, c'est ce qui nous a permis de
recueillir les informations nécessaires pour notre étude.
0.6.2.3. L'observation directe :
Elle nous a servi également d'un outil essentiel d'une
recherche scientifique, surtout dans sa phase d'enquête, d'autant plus
qu'elle nous a permis d'obtenir et de noter rapidement un grand nombre de fait
recherché.
C'est grâce à elle que nous avons pu observer
l'état et la capacité d'accueil d'un logement par rapport
à ses occupants8.
0.6.2.4. L'interview libre :
Nous a permis d'être en contact avec nos
enquêtés, pour connaître leurs opinions sur la
promiscuité de logement.
0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE
DU TRAVAIL.
Hormis l'introduction générale et la
conclusion, ce travail est subdivisé à quatre chapitres :
· le premier chapitre porte sur la présentation du
milieu d'étude.
· le deuxième chapitre parle de la revue de
littérature et les considérations théoriques sur la
promiscuité et le logement.
· Le troisième chapitre, présente
l'enquête et ses résultats.
· Le quatrième chapitre propose un programme de
santé sur l'amélioration des conditions de logements dans le
quartier Mapendo.
CHAP. I. PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
I.1. PRESENTATION DE LA
VILLE DE GOMA
I.1.1. Historique de la ville
de Goma.
Traditionnellement, le terme Goma est la déformation du
mot « NGOMA » qui signifie en swahili tambour. Ce mot
résulterait en référence du bruit assimilable au son du
tambour provoqué par l'éruption volcanique.
C'est ainsi qu'en mémoire de ce bruit , le premier
village implanté fut surnommé « ngoma »
.selon cette légende l'on a tendance à affirmer qu'après
l'éruption volcanique primitive, ce village aurait disparu et ses
habitants se seraient dispersés et ont érigé trois
nouveaux villages à savoir :
- Mungoma actuel Goma
- Matcha, la cité de Kave
- Muni, le village de Munigi
Vers les années 1.900, Goma a eu des
contacts avec les colonisateurs, en 1906, fut fondé le poste de Goma en
face de celui de Gisenyi et devrait jouer d'abord le rôle d'une
cité militaire puis plus tard, était transformé en office
d'état civil.
Dans les mêmes perspectives vers 1930 son site actuel
correspondait aux camps des travailleurs du chemin de fer d'état (CFE).
Ces camps auraient été initialement établis au bord du lac
Kivu vers l'Est du site.
A l'époque, Goma était le point de
l'aboutissement de réseau du Vici-goma et servait de port pour
transbordement des produits agricoles et matériaux de constructions en
provenance ou en destination de Bukavu
En 1945, Goma fonctionne comme poste d'Etat en
dépendance du territoire de Rutshuru. Apres cette période, ce
poste fut une entité autonome détachée de la juridiction
de Rutshuru, par la suite Goma grandissait rapidement avec une population de
1.000 habitants en 1948.
Il sera déjà identifié comme petit
centre actif capable d'abriter les services d'un parquet de grande instance et
d'autres éléments marquants.6(*)
C'est ainsi que le décret du 8 septembre 1945 donna
à la ville de Goma, le statut du centre extra coutumier avec une
population estimée à 8.600 habitants.
Les années 1950, en revêtement un sens
particulier pour la ville de Goma. en 1951, cette entité a
été élevée à la fois au niveau du territoire
et du chef lieu du district du Nord - Kivu
Le fait de reconnaître le Nord Kivu comme district
trouvait sa raison d'être dans le rôle économique combien
important reconnu à Goma en 1950. A cela il fut ajouter l'arrivée
des colons vers les années 1945 à 1950 dans l'Exe Kivu et
l'extension de l'exploitation minière dans le Nord Kivu.
Mbila Wabenya7(*)
Ces facteurs ont conduit aux mouvements en faveur de la
dislocation administrative entre les deux centres du territoire de Goma et de
Rutshuru.
Le 14 Août 1962, Goma devint le chef lieu de la province
du Nord Kivu, avec comme premier Gouverneur feu MOLEY Bénezet. Mais
suite à la contestation des territoires de Goma et de Rutshuru, les
organes délibérants et exécutifs fonctionnèrent
à Kirotshe puis à Saké ; Denis PALUKU assuma alors
l'intérim du gouverneur à l'absence du titulaire et deviendra
plus trad. gouverneur en 1965.
Le 25 décembre 1966, le nord Kivu est encore redevenu
district quand fut le retour aux anciennes provinces et district avant le
referendum constitutionnel de juin 1967.
le Nord Kivu est élevé au rang de la
région test par ordonnance loi n° 88-031 du juillet 1988 et
après le découpage de la région du Kivu en trois provinces
autonomes.
Son Chef lieu est la ville de Goma est une entité
administrative décentralisée son autorité fonctionne deux
communes et Karisimbi comprenant 18 quartiers au total.
Ces deux communes sont séparées par la
grand-route qui mène Goma vers Saké. La première occupe
la partie sud de la ville ainsi que quelques parties de l'Est et Ouest.
Elle abrite presque la totalité des affaires
politiques et administratives, limité au sud par le lac Kivu, à
l'est par la république Rwandaise, au Nord par la commune de Karisimbi
et à l'ouest par le territoire de Masisi avec comme superficie de 33.245
km2, Katindo gauche, Himbi et Mapendo subdivisés à leurs tour en
24 cellules et 125 avenues.
Tandis que le deuxième, s'étend sur une
superficie de 33.372 km2 de l'aéroport international de Goma ; il
est essentiellement résidentiel avec peu des boutiques et magasin, la
communes compte en son sein 11 quartiers à savoir : Murara, Ndosho,
Virunga ; Bujovu, Mugunga, Kasika, Mabanga nord, Mabanga sud, Majengo,
Katoyi, et Kahembe subdivisé aussi en 39 cellules et 209 avenues.
Ses limites géographiques se situent à la
l'extrémité sud du territoire de Masisi et à l'est par la
République Rwandaise.
Autre cette subdivision administrative, l'article 5 de
l'ordonnance n° 89-127 du 22 mai 1989 fixant le nombre, la
dénomination des communes de la ville de Goma ainsi que leurs
quartiers.
I.1.2 Aspect administratifs et
politiques.
Ils sont décrits pour des raisons d'information aux
lecteurs dans le cadre d'organisation de notre milieu d'étude. Toute
fois nous allons montrer l'influence de quelques aspects politiques sur la
promiscuité de logement.
Au terme de l'article 5 de l'ordonnance n°89-127 du 1989
fixant le nombre, la limitation des communes de la ville de Goma ainsi que
leurs quartiers,
En rappel, la ville de Goma comporte deux communes
à savoir :
La commune de Karisimbi et celle de Goma dont chacune d'elle
sont subdivisées en quartier,
L'existence de 18 quartiers entre dans le cadre de
résolution de l'épineux problème de surpopulation de
certains quartiers
Ainsi le cadre de base à leurs administrer et assurer
la sécurité des personnes et des leurs bien.
C'est pourquoi l'autorité et l'exécutif du Nord
Kivu ont signé en date du 11 novembre 1998, arrêté n°
01/085/CAB/GP-NK/98 portant formation des faits dans la ville de Goma. Cet
arrêté a sanctionné le découpage des quartiers de la
manière suivante :
- le quartier Katoyi a été scindé en deux
quartiers dont KASIKA et Katoyi
- le quartier Mabanga, scindé en deux quartiers dont
Mabanga nord et Mabanga sud
- le quartier Mikeno, aussi scindé en deux
parties : Mikeno et celui de Mapendo
- en fin le quartier Katindo scindé en deux Katindo et
Himbi.
En date du 12 novembre 1998, le gouvernement a signé
l'arrêté n° 01/037/CAB/GP-NK/98 portant création d'un
nouveau quartier dans la ville de Goma et particulièrement dans la
commune de Karisimbi, celui de Bujovu.cette entité englobe les cellules
de byahi et tyazo qui relevaient respectivement des quartiers Majengo et
Virunga.
Dans le même cadre l'article 6 du dit
arrêté fixe les limites des différents quartiers au sein de
la ville de Goma.
Toute fois, ces avenues existaient avant le lotissement de
deux quartiers à savoir le Lac Vert et Mugunga.aussitot que le plan sera
matérialisé ces quartiers auront plusieurs avenues et
cellules.
Par ailleurs depuis sa création la ville de Goma a
été dirigée par les différentes
personnalités qui se sont succédées de la manière
suivante :
1. KANGA GUIZANGAMANA de 1989-1991,
2. Migale Mwene Malibu en 1991 pendant quelque mois
seulement
3. Athanase Kahanya Kimuha Tassi de 1991à 1993
4. Matshako Mamba Sebi de 1996-1998
5. Kisuba Shebaeni de 1996-1998
6. Fr Xavier Nzabara Matsesa de 1998-2005
7. Polydore Wundi Kwavwira du 18/07/2005-08/8/2008
8. RACHID à nos jours.
S'agissant de l'aspect politique, beaucoup des partis
politiques sont toujours à pied d'oeuvres dans la ville de Goma pour se
séparer aux prochaines élections municipales prévues d'ici
fin 2009.
I.1.3 Relief :
Le relief de la ville de Goma est accidenté suite aux
catastrophes naturelles volcaniques répétées qu'à
connu cette ville vers les années 1800, 1997, et 2002 couvrant toute ou
en moitié de la ville de laves volcaniques faisant disparaître son
hydrographie le lac Kivu qui a aussi connu un découpage vers Saké
en 1997.
I.1.4. Hydrographie :
La ville de Goma est baignée dans la partie sud par
le lac Kivu.elle n'est pas traversée par aucune autre rivière ni
cours d'eau.
I.1.5. Végétation
et sol :
La végétation de Goma est
caractérisée par une savane herbeuse, celle-ci pousse sur des
étendues rocheuses volcaniques sablonneuses favorisant ainsi une
meilleure production agricole à partir des jardins des cultures
maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et
autres.8(*)
I.1.6.Aspect
démographique :
Toute fois les tribus autochtones de la province du Nord
Kivu, sont représentées dans la ville de Goma, à
savoir :
- les Hude, originaires du territoire de Masisi
- les Hutu, originaires des territoires de Rutshuru et
Masisi
- les Nande originaires du territoire des Lubero et Beni
- les Tutsi, originaires des territoire de Rutshuru et
Masisi
- les Nyanga, originaires du territoire de Walikale
- les Tembo, originaires des territoires de Walikale et
Masisi
- les Kano, originaires de territoire de Walikale.
Les tribus en provenance du reste du territoire national y
vivent
Aussi également paisiblement ainsi que les
étrangers africains, européens, asiatiques, américains et
océaniques. Il est à noter que la diversité des tribus
dans la ville de Goma avec des cultures différentes a un impact
négatif sur la promiscuité de logement et ses conséquences
sur la santé publique de la population.
I.1.2.PRESENTATION DU
QUARTIER MAPENDO
I.2.1.Données
Socioculturelles
A. Composition
Ethniques :
Le quartier Mapendo a une population dense et
cosmopolite, les ethnies dominantes sont les suivantes :
· Shi
· Hutu
· Tutsi
· Hunde
· Havu
· Nyanga
B. Langues et
Religions :
Dans le quartier Mapendo, comme dans toute la ville de
Goma les gens ont des dialectes différents selon les Ethnies, mais la
langue la plus prédominante et la plus rependue est le Swahili.
Multiples religions sont pratiquées
mais ci-dessous, majoritaires sont notamment : catholiques, protestantes,
kimbanguistes, musulmanes auxquelles s'ajoute les églises qui naissent
au jour le jour.
C. Données
Economique :
La population de cette entité
vit du petit commerce des denrées alimentaires, les femmes font des
trafics par véhicules de Goma vers les marchés
périphériques tel que de Kituku, Sake, Minova, de Masisi, de
Rutshuru, et d'autres traversent la frontière vers le Rwanda voisin,
à la recherche toujours des denrées alimentaires.
Les hommes à part certains qui ont
d'occupations rémunératrices, la majorité s'adonnent
à la débrouillardise conjoncturelle.
I.2.2. Situation
Géographique :
Le quartier Mapendo se trouve dans la commune de Goma
et il est limité par :
- au nord par le quartier Kahembe
- Au sud par le quartier le Volcan
- A l'est par le quartier Mikeno
- A l'ouest par la République Rwandaise.
Le quartier Mapendo est subdivisé par
deux cellules à savoir :
- la cellule de Rumangabo et celle de Mapendo, qui de leurs
tours sont subdivisées par des avenus qui sont :
*cellule Rumangabo
- avenu Rumangabo
- avenu Lubumbashi
- avenu Ruzizi
- avenue Kisangani
- avenue Sekusikamo
* cellule Mapendo
- avenue Minova
- avenue Idjwi
- avenue Mwangaza
- avenue Apendaki
- avenue Bweremana
- avenue Girambo
Au total le quartier Mapendo compte deux cellules et onze
avenus
I.2.3. Organisation
administrative :
L'organisation administrative du quartier fonctionne de la
manière suivante :
Le bureau du quartier travail conformément aux ordres
hiérarchique, au sommet du bureau se trouve un chef du quartier,
assisté par deux assistants l'un chargé de l'administration
l'autre chargé des affaires sociales, un secrétaire et enfin un
huissier.9(*)
ORGANIGRAMME DU QUARTIER
MAPENDO
Chef de quartier
Adjoint chargé des affaires sociales
Adjoin chargé de l'administration
Récensseur
Huissier
Sécretaire
b. Organisation des
activités :
Départ son organigramme, les activités
sont assurées par une grande collaboration avec les entités
communale et une participation de toutes les instances du quartier.
Le chef des dix maisons (les nyumba kumi)
fournissent leurs rapports aux chefs d'avenus, qui à leurs tours les
transmettent aux chefs des cellules qui vont les soumettre directement aux
autorités du quartier.
Le bureau du quartier organise chaque samedi une
assemblée générale, avec tous les chefs d'avenu et en fin
le bureau du quartier présente son rapport hebdomadaire au chef.
Le bourgmestre qui les examine avec son équipe enfin de
l'envoyer après amendement à la mairie de Goma.
c. Organisation Sociale :
Le quartier Mapendo comprend plusieurs ménages
composés d'au moins 7 personnes ou plus, le bureau de quartier a entre
autre la mission de veiller à la sécurité, et à
l'harmonie de ses habitants, surtout pendant la période des incendies de
feux des maisons de logement.
Ce quartier est parmi les plus peuplé de la ville de
Goma avec une population d'environ 43.530 habitant.
Cette population vit dans des logements très
surpeuplés avec des maisons construites en matériaux non durable
non durable qui entraîne toujours des incendies de feux des maisons en
répétition et qui laisse les familles en des situations de
vulnérabilité.10(*)
I.2.4.Probleme de Santé :
L'outre les maladies des mains salles telles que les
gastroentérites,les parasitoses, ainsi que le paludisme,la rougeole et
la malnutrition mettent en danger la santé de cette population.
En plus s'ajoute le problème de
l'hygiène par manque des toilettes, les poubelles, présence des
dermatoses comme la gale, puces chiques et les tics car il y a toujours manque
d'eau, sans oublier la pendemie du SIDA qui accable la population de cette
entité et surtout les jeunes qui sont dans la plus part des
oeuvrés et se livrent beaucoup à ses droguer et à la
prostitution1011(*).
CHAP.II. REVUE DE LA
LITTERATURE ET CONSIDERATIONS
THEORIQUE
SUR PROMISCUITE DE LOGEMENT
I.2.1.
Introduction :
Le terme logement désigne l'abri qui
sert à protéger l'homme c'est le milieu dans lequel il est
implanté. Tout ce qui l'entoure ; le logement contribue à la
santé de la famille et de l'individu.
L'hygiène de logement et de l'habitant a
pour but de maintenir et de promouvoir le bien être physique, mental, et
social des habitant ; le logement est un des moyens permettant à
l'homme de subvenir à la plupart de ses besoins tant primaire que
secondaire ; mais plusieurs facteurs interviennent dans la production d'un
logement approprié.
L'absence d'un ou des plusieurs d'entre eux ne permet pas
d'avoir un logement confortable.
Ainsi il est la conjonction de l'habitant, du foyer, de
l'environnement immédiat et du voisinage, le rôle de la
santé puplique est de fournir les circonstances pour lesquelles les gens
peuvent être en bonne santé.
Un logement favorable à la bonne
santé est un logement qui assure les circonstances nécessaire et
suffisante à la santé physique, mentale et sociale à la
sécurité, à l'hygiène, au confort et
l'intimité.
L'habitat convenable à la santé
n'est cependant pas qu'une simple construction :
Il est plus que le lieu résidentiel d'un ménage
qui acuminerait tous les critères et toutes les normes constructives.
Toutes les connaissances mobilisées au fils du siècle, des
constructions de logements et d'aménagement de leurs environnements
proches.
La déclaration de l'habitat Istanbul
(1996) définit les caractéristiques d'un logement
convenable ; qui sont quasiment conformes a ce qui devrait être un
logement favorable à la santé.11(*)
« vivre dans un logement convenable ce n'est pas
simplement avoir un toit au-dessus de la tête » un logement
convenable doit aussi offrir une intimité et une sécurité
satisfaisante et permettre de jouir de la sécurité
d'occupation,il doit être suffisamment grand,lumineux,chauffé et
bien aéré, être physiquement accessible ,présenter
une structure stable et durable être équipé des
infrastructure des bases, telle que l'abduction, l'assainissement,un
système de collecte des déchets,se situé dans un
environnement de qualité,convenable sur le plan
écologique ,et sanitaire, et enfin être à une distance
raisonnable du lieu de travail et de service de base ; le tout pour un
prix abordable.
I.2.2.Situation de logement
dans le Monde
Selon le rapport WHO-EURO 2004 ; a
montré qu'un logement non convenable pouvait avoir des effets direct et
indirect sur la santé physique et mentale de ses occupants,
malgré que le bien être mental est plus difficile à
conceptualiser par rapport au bien être physique et fait appel à
des notions complexes ou s'entremêlent les dimensions sociales,
culturelles et individuelles.
Le risque pour la santé, est une expression
désignant la probabilité d'un événement sanitaire
défavorable ou un facteur qui augmente cette probabilité.
Pour protéger les gens et les aider à ses
protéger eux -même ; les gouvernements doivent pouvoir
évaluer les risques et choisir les interventions les plus rentables et
les plus abordables financièrement permettant d'éviter leur
survenue.
Le caractère vital du droit au logement a conduit
à sa reconnaissance législative comme « droit
fondamental » mais quelle est aujourd'hui la portée de cette
reconnaissance pour le citoyen qui reste non logé ou mal
logé ?
Un droit fondamental est un droit qui s'impose qui crée
des obligations pour la collectivité, se loger est un besoin
élémentaire dont la satisfaction relève d'une
nécessité vitale qui justifies reconnaissance en tant qu'un
droit ; mais c'est également un élément qui
conditionne l'accès à d'autres droit fondamentaux.
C'est le cas de la santé :
l'insalubrité , la présence de peintures au plomb
dégradées, l'exergue, la promiscuité sont des facteurs qui
mettent gravement en danger la santé physique, mais aussi psychique des
occupants d'un logement.12(*)
Le droit à l'éducation est également mis
en cause lorsque la sur occupation du logement familial, ou les changements
continuels de lieu d'hébergement ne permettent pas à l'enfant de
disposer des conditions favorables au suivi d'un cursus scolaire ; il est
indéniable que le logement joue un rôle aggravant
considérable, qui mériterait d'être
évalué.
Le logement conditionne évidement le
droit à la vie familial et à son intimité, son absence
contraint aujourd'hui des familles à vivre de façon
éclatée dans des lieux d'hébergement distinct, elle ne
peut qu'engendrer ou aggraver des crises familiales, les logement est une
condition de l'exercice de la citoyenneté, il est la base à
partir de la quelle la personne se voit reconnaître une appartenance
à la collectivité et peut développer une vie sociale.
Dans le monde la communauté européenne s'est
à ce jour limitée à une reconnaissance du droit à
une aide sociale et à une aide au logement destiner à assurer une
existence digne à tous ceux qui n'en disposent pas, et à ceux
qui ne disposent pas des ressources suffisante Article 34 de la charte du droit
fondamentaux adoptée par le conseil Européen de Nice en
décembre 2000.
En fin au niveau mondial, il convient de
mentionner l'article 11 du pacte sur le droit économique, sociaux et
culturels de 1966 « les états parties au présent pacte
reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisante
pour elle-même sa famille y compris une nourriture, un vêtement et
un logement convenable à la santé et qu'à une
amélioration constante de ses conditions d'existences.
I.2.3.Conséquences
de la promiscuité de logement liée à la santé
Publique Plus de trois
millions d'enfant de moins de cinq ans meurent chaque année des causes
d'affections liées à l'environnement, la promiscuité des
logements compte ainsi parmi les facteurs le plus souvent à l'origine
des décès d'enfant dont le nombre dépasse 10 million par
an et influe énormément aussi sur la santé et les bien
être des mères.
La pollution atmosphérique et la pollution de l'air
à l'intérieur des habitations des logement, la contamination de
l'eau, absence de système d'assainissement, les substances toxiques, les
vecteurs de la maladies, les rayonnement ultraviolet et la dégradation
de l'écosystème, sont autant des facteurs de risque
environnementaux pour les enfants et la plupart du temps pour leurs
mères.13(*)
Ainsi on estime que chaque année 1.6
million d'enfants meurent de diarrhée due principalement à la
mauvaise qualité de l'eau et manque d'assainissement, la pollution de
l'aire à l'intérieur des logements due à l'usage encore
très rependu de biocombustibles qui tue près d'un million
d'enfant chaque année, la plupart du temps à la suite d'une
infection respiratoire aigue.
Les mères qui préparent les repas ou se tiennent
près de foyer après avoir accoucher,sont plus exposées au
risques de la maladie respiratoires chronique.
Le paludisme, de son coté favorisé
par une me gestion et une mauvaise conservation
de l'eau, la précarité de logement, la
déforestation et l'appauvrissement de la biodiversité, fait
chaque année d'après les estimations, plus d'un million de
victime de moins de cinq ans principalement en Afrique. Près de 300.000
d'enfants meurent chaque année des traumatismes physiques accidentels
qui peuvent être lies aux danger de l'environnement domestique ou
communautaire ; 60 000 enfants meurent des noyades, 40.000 dans un
incendie, 16.000 d'une chute, 16.000 d'une intoxication
50.000 dans un accident de la route et plus de 100.000
d'autres traumatismes accidentel des domicile14(*)
Plus de 4 millions de personnes meurent chaque
année d'infection respiratoire aigues, les quelles constituent la
principale cause de décès chez les enfants de moins
De 5ans et on été en 1999, responsable de 7,2%
du nombre total de décès tous ages confondus. Dans 99% de cas ces
enfants vivent dans les pays en développement et dans des logements en
promiscuité.15(*)
Des symptômes de stress,
d'anxiété, d'irritabilité, de dépressions et
même des conduites agressives (violences, vandalismes),
l'altération des facultés d'attention à l'école
chez les enfants peut être associer à des mauvaises condition des
logements. Il est également admis aujourd'hui que certaines conditions
des logements peuvent aggraver les pathologies psychiatriques persistantes.
Le sommeil est essentiel à la vie humaine mais il peut
être sévèrement perturbé par des brouit, les
perturbations aigues du sommeil affectent l'état général
de l'individu et avec une alternance propre à chacun affectent aussi les
performances qualitative et quantitatives ; plus de 10% des adultes
européen souffrent des troubles chroniques du sommeil nécessitent
un traitement et au moins 10% supplémentaire ont des problèmes du
sommeils ou des troubles occasionnels la nuit.
Aujourd'hui plus d'un milliard des personnes n'ont pas
d'accès à un approvisionnement d'eau de qualité et 2.4
milliard ne bénéficient pas des conditions des sommeils correct
suite à la promiscuité dans les logements.16(*)
L'individu n'a aucune prise de décision sur certain des
ses risques, telle les flambées épidémiques, en revanche
il peut en aggraver ou en atténuer d'autres comme les tabagismes ou
autres pratiques qui nuisent à la santé.
L'obligation de réduire les risques autant
que possible pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la
fois aux individus à l'ensemble de la population et aux
gouvernements.17(*)
Selon l'Organisation Mondiale de Santé (OMS), les
conditions de vie comme les logements et le travail ont d'avantage d'impacte
sur la santé que les services de santé.
En France, même après avoir fournis
toutes une liste des menaces potentielles pour la santé dans les
logements (bruit extérieur, amiante, humidité, et présence
des acariens...) plus des trois quart des habitants ne pansent pas que leurs
santé est aujourd'hui menacé dans leurs foyer, cette
sérénité est majoritaire toute catégories
socioprofessionnelle confondue.
Selon Norman King et Jo Anne Simrd, il n'existe que peu des
données sur l'ampleur du problème des logements dans la
région Montréalaise ; des logements à Montréal
seraient mal entretenus ou des piété état.
En janvier 2000 La berge et Al pressentaient des chiffres sur
les variations géographiques et annuelle de l'asthme au Québec,
leur établi qu'il y a 102.551 visites à l'urgence pour l'asthme
en 1996, elle indique également que les visites en urgences et les
hospitalisations due à l'asthme augmentent dans les territoire avec un
niveau sociaux économique défavorisé.
Des études américaines appuient cette tendance
et démontrent également que les enfants des quartiers
défavorisent sont plus à risque pour développer de
l'asthme ; les chercheurs identifient les conditions des logements avec
promiscuité comme un des facteurs qui expliqueraient ce
phénomène.
Il n'est pas surprenant dans ces conditions de constater que
dans biens de villes africaines les entreprises et les logements ne subsistent
que grâce à leur propre arrachement et d'observer la quasi
inexistante des services publics en dehors des quartiers favorisés.
Les état africaines sont les principaux
propriétaires et occupants des terres urbaines, comme à Addis
Abeba, il est claire que le coût en terme de bien être sont
élevés pour les entreprises comme pour les logements.18(*)
Une prolifération de bidonvilles et d'installation
peri-urbaine en résulte (la promiscuité, l'insalubrité et
illégale) abritant la moitié ou le trois quart de la population
de la plus part des villes africaines.
Les enfants résidents dans les bidonvilles de Nairobi,
par exemple, sont soumis à des risques extraordinairement plus
élevés que ceux de leurs paires vivant ailleurs dans les
même villes ou dans les zones rurales.
Au Ghana, les réponses aux questionnaires sur les
indicateurs clé de bien être de 2003 a suggéré la
considération non seulement de l'organisation ou de l'utilisation de
services de santé, mais aussi d'autres risques qui sont qui sont peut
être en jeu tels que la médiocrité de l'assainissement ou
l'insécurité alimentaire.
L'accès à la littérature nous a permis
d'identifier les problèmes relatifs à la promiscuité des
logements et son impact sur la santé publique, nous avons voulu
appréhender comment les autres auteurs l'ont abordé travers le
monde.
Par cette occasion notre attention est restée
marquée par le niveau des connaissances du risque sanitaire attribuable
à la promiscuité des logements dans le milieu urbain
comparativement aux populations des pays industrialisés, les risques
sanitaire seraient resté jusqu'alors plus faiblement perçus dans
les pays en développement.
II.2. CONSIDERATION
THEORIQUE SUR LA PROMISCUITE DE LOGEMENT
II.2.1.
Généralité sur le logement
La plupart de la population
spécialement dans les zones tempérées même dans les
société industrialisées et surtout dans les régions
urbaines passent la plus part de temps à l'intérieur des maisons
comme les maisons de logement, les bureaux, les écoles les industries
et dans les centres de soins, ce la explique que l'exposition aux conditions
et aux dangers liés à un habitants non convenable a des
conséquences importantes sur la santé publique tant physique,
mentale que social.19(*)
Un logement non convenable à la santé qui ne
rempli pas les conditions requises pour un logement est à l'origine des
beaucoup des maladies dont souffre beaucoup de population à travers le
monde, la nature de logement a des répercutions sur la santé, des
bon logements de qualités protége ses habitants alors des
logements de mauvais qualités est à l'origine de mauvaise
santé de ses occupants.20(*)
II.2.2.definition des
concepts
1. Promiscuité
La promiscuité désigne la
proximité physique d'être vivants dabs leurs environnement ;
elle peut être facteurs de et des épidémies.
La notion de promiscuité désigne aujourd'hui la
grande proximité physique entre les différents individus d'une
même population ou des population différente, animal dans un
élevage, ou humaine
La promiscuité humaine est une notion
pour la partie relative car , le sentiment de vivre en promiscuité
dépend aussi de facteurs psychosociaux individuels et collectifs ainsi
que de facteurs économiques et environnementaux, la promiscuité
pour l'homme a une connotation négatives et est pris comme un
mélange confus et désordonnée.
La promiscuité sexuelle désigne
un comportement sexuel caractérisé par le fait d'avoir des
relations avec plusieurs partenaires, avec ou sans protection contraceptive, en
contradiction avec les normes traditionnelles de chasteté.
La promiscuité sexuelle est facteur de diffusion de
maladies sexuellement transmissibles.
1. la promiscuité et la
santé publique :
Lorsqu'elle est contrainte et durable comme
dans des prisons, dans les bidonvilles, dans des quartiers et un appartement
surpeuplé ; la promiscuité est un puissant facteur de
maladies, de stress et souvent d'agressivité.
L'individu contrait par la présence de sa famille, des
ses collègues et ou des voisins et devient moins libre de ses
mouvements, de sa sexualité et de ses dires.
Il est souvent soumis à une condition de vie non
favorable et à l'impossibilité de s'isoler pour des actes
intimes.
En terme d'épidémiologie et
d'eco-epidemiologie, la promiscuité physique est réputée
comme un facteur de risque en terme de diffusion des maladies parasitaires,
d'épidémie ou de pende mie ; mais il semble cependant qu'une
certaine proximité des individus soit un facteur également
important en termes de mise à jour adaptative de l'immunité
naturelle individuelle face aux microbes qui circulent et
évoluent.21(*)
2. logement
Le terme logement ne se limite plus au simple
concept de l'habitat ou abri qui sert à protéger l'homme contre
les intempéries et qui lui permet de garder en lieu sur ses biens et
jouir de l'intimité22(*)
La conception de largement s'est élargie de telle sorte
que celui-ci comprend outre cet abri, le lieu dans lequel il est
implanté ; tout ce qui l'entoure le logement doit contribuer au
bien être social de la famille et de l'individu. Enfin de promouvoir la
santé physique, mentale et sociale de l'homme, il est essentiel que le
logement remplisse certaines conditions qui le rendent salubre
3. Ménage
On attend par ménage, l'ensemble des
personnes habitant un même logement qu'elles aient ou non de liens de
parenté et qui ont leur repas ensemble.
Mais, il est admis également qu'une seule personne peut
constituer un ménage. Ainsi, on trouver plusieurs typologie de
ménage entre autre les ménages familiaux composés des gens
ayant de liens de parenté entre eux et les ménages non familiaux
c'est-à-dire composés des gens n'ayant aucun lien de
parenté entre eux.
5. Maison
Il sera utilisé la notion de la maison comme
étant toute unité de construction sur l'un espace
délimité en longueur, en largeur en hauteur, utilisant une
certaine quantité de matériaux capables de rendre le milieu
vivable.
Une maison peut avoir plusieurs logements qui sont
habités par des ménages différents, ce qui constitue une
unité de voisinage.
Le voisinage permet aux ménages de pratiquer entre eux
l'échange et l'entre aide dans la recherche des solutions de leurs
problèmes quotidiens.23(*)
6. Ville
La notion d'une ville fait l'objet de diverses
réflexions sur les plan social, culturel et économique, chaque
groupe d'auteurs, dépendamment de la discipline scientifique, produit
une définition du concept de la ville, qu'il s'agissent de l'historien,
du sociologue ;philosophe ou de l'économiste urbain.
Le sociologue conçoit la ville comme une
société complexe de fort volume dont la base géographique
restreinte donne lieu à une forte densité.
C'est un espèce géographique dans lequel la
culture et le mode de vie ne sont pas les même qu'en milieu rural.
Quand aux philosophes ils considèrent la ville comme
un milieu géographique et social composé d'un ensemble de
constructions, dont les habitants travaillent, pur la plus part aux secteurs,
commerce, industrie et à l'administration.
L'historien quant à eux croient que la ville est la
transformation de la cité antique à travers l'histoire ; au
cours de son processus de développement, elle multiplie se fonction
s'étend dans les espaces environnemental et subit des transformations
spatiales pour constituer en métropole ou en mégapole.
Les urbanistes conçoivent la ville comme un
agent économique spécifique capable de décision.
Elle est un bloc des facteurs productifs, une source
d'externalité, un centre de formation et des distributions des valeurs
à la fois.
Pour la suite de notre recherche nous retenons la
définition présentant la ville comme une agglomération
urbaine, occupant une position administrative importante. Elle renferme une
multitude de maisons très rapprochées dotée
d'infrastructures et d'équipements sociaux.
7. Urbanisation
L'urbanisation est un processus de transformation
dune population rurale en une population urbaine, en un changement de mode de
vie, un changement démographique et spatial ayant des impacts sur la
vie de société en général du point de vue culturel,
politique, social et économique.24(*)
Elle est censée suivre le processus d'industrialisation
qui exige un minimum d'agglomération urbaine pour satisfaire ses besoins
en main d'oeuvre.
8. santé
La santé est définie par l'OMS comme un
état complet du bien être physique, mental et social et ne
consiste pas seulement en une absence de maladies ou d'infirmités.
II.1.2.La qualité d'un
bon logement
La maison constitue le centre de la famille , la
nature de logement a des répercussions sur la santé, des maisons
de bonne qualités protègent la santé, un bon logement est
caractérisé par :
a. Un bon emplacement
L'emplacement d'une maison est très important
du point de vue la santé, une maison saine doit remplir des
critères suivants :
- être proche d'une source d'eau saine
- être située au moins à 20metres de tout
endroit choisi comme dépôt d'ordures
- être située à un endroit où l'eau
de pluie et les eaux usées s'écoulent correctement et où
il ne se forme pas de marais 18
b. avoir un volume nécessaire selon le nombre
d'occupants
Une maison propre doit être non
surpeuplée pour éviter le phénomène de
promiscuité, pour assurer de l'intimité nécessaire aux
membres de la famille, une maison d'habitation bien construite doit
prévoir un nombre de pièces suffisantes pour permettre à
ses occupants :
- de s'isoler les uns des autres
- de ne pas être dérangés par des facteurs
extérieurs
- une séparation entre les pièces où
couchent les adolescents et des adultes de sexes différents, les parents
et les enfants.25(*)
c. une bonne aération et
éclairage
Aération :
L'aération dans un logement a pour but principal
d'éviter que des substances dangereuses soient dans l'air et puissent
nuire à la santé, soit immédiatement, soit en s'accumulat
Elle réduit aussi au minimum la teneur de l'air en
substance qui pourra provoquer des réactions physiologiques
désagréables.
Dans les régions tempérées, une bonne
aération doit renouveler l'air à raison de 0,030m3 par minute et
par occupant.
Il faut faire entrer de l'air frais de
préférence en ouvrant une porte ou une fenêtre, ouvrir
plusieurs fenêtres est encore plus efficace, car on peut ainsi
établir le courant d'air
Eclairage
Consiste à fournir à l'individu une
lumière suffisante en quantité et en qualité pour lui
permette d'exercer son activité. Ce la dépend des nombreux
éléments variables.
Un bon éclairage est essentiel à un
environnement sain dans la mesure du possible, chaque intérieur doit
bénéficier d'une lumière naturelle suffisante, grâce
à des fenêtres, et d'une source de la lumière
artificielle.
La lumière naturelle est celle du soleil, offre le
meilleur de l'éclairage et la maison doit avoir assez des fenêtres
pour bien éclairée pendant le jour
La lumière artificielle ; sert la nuit, pour
l'éclairage d'une pièce ou pour exécuter certains travaux,
comme coudre lire, écrire ou étudier.
Les lampes à huile et les bougies qu'on utilise pour
l'éclairage font beaucoup de fumée et peuvent être la cause
d'incendie, à moins d'être placées convenablement et
surveillées attentivement
L'électricité représente une source
très propre de lumière artificielle et ne provoque que rarement
des incendies sauf encas des installations défectueuse.
D. une protection nécessaire :
sécurité de sol, toit et des murs
Une maison d'habitation doit avoir une structure
solide avec des méthodes et des matériaux propres à
prévenir tout effondrement.
Protection contre les incendies et tous autres accidents
domestiques y compris les chutes.
Une maison doit être construite de façon qu'il
protége ses occupants contre la chaleur, le froid, le bruits et
l'humidité.26(*)
Pour la température, un bon logement est celui dans
lequel l'individu éprouve un sentiment de confort, des normes ont
été établi dans divers pays industrialisés ;
elle recommandent pour l'hiver une température ambiante de 18°C
à 22°C avec une humidité relative de 30à 60% un
mouvement d'air inférieur à 0,20metre/seconde.
Pour le bruit, l'intensité du fond sonore dans un
logement doit être inférieur à 40-50décibels.
E. protection contre la pluie, le vent les insectes et
les animaux
La maison d'habitation doit être couverte
pour protéger les occupants et les biens matériels contre les
pluies, le toit en tôles et tuiles est préférable plus que
la paille ou les shirtings qui n'assurent pas d'une solidité admirable,
mais les tôles comme celles qui sont fabriqués en amiantes ciment
sont aujourd'hui interdite à raison de leurs toxicité.
Les insectes sont élimines en bouchant les trous et les
fenêtres dans les murs qui pourront être les lieux de
dissémination les niches des ces insectes
La construction du plafond constitue aussi une meilleure
protection contre les insectes, dans la mesure du possible il faut presser les
grillages aux fenêtres et aux portes pour empêcher les insectes
d'entrer.
f. tenir la maison propre et en ordre
Selon les type de logement, les méthodes
employées pour le nettoyage et les entretenir sont différentes
d'un endroit à l'autre, il existe tout de même de nombreuses
règle valable
-nettoyer souvent la maison balayer le sol.
- tenir le mur propre, les blanchir à chaux ou un
produit analogue
- boucher les trous et les fenêtres qui permettraient
aux insectes ou aux rongeurs d'entrer pour dissimuler ou nicher
- si possible sur relever le lit au dessus du sol et
aérée régulièrement la literie sur un corde ou sur
étendage au soleil ce qui tue les bactéries et constitue un moyen
de désinfection
-veiller à ce que les abord de la maison soient propres
et libres de tous détritus.
-interdire l'accès de la maison aux animaux
g. approvisionnement en eau potable
L'emploi d'une eau mal propre ou polluée est
la cause de nombreuses maladies pour être bien portant il faut disposer
d'eau pure pour :
- boire
- préparer et faire cuire les aliments
- se laver
- faire la lessive
La provenance d'eau utilisée dans la communauté
est d'une grande importance, car elle détermine le degré de
pureté d'une eau. Si l'eau dans la communauté est malpropre elle
sera la source des maladies diarrhéiques et d'autres maladies pouvant
être propagées par l'eau.27(*)
CHAPITRE III : ENQUETE ET
SES RESULTATS
III.1.Ojectif de
l'enquête :
L'objectif global de notre enquête est d'évaluer
l'état de lieu des conditions de logements dans le quartier Mapendo et
leur impact sur la santé de la population.
III.2.Deroulement de
l'Enquête :
Sous la facilitation des chefs d'avenus que nous avons
sensibilisé et formé sur les objectifs de l'enquête, nous
nous sommes basés sur :
-les principes de bases à considérer pour un
enquêteur
- les différentes étapes de base à suivre
pendant l'enquête.
- les attitudes de l'enquêteur devant
l'enquêté ainsi que la méthode de communication pendant
l'enquête, tout en exploitant les questionnaires en vue de le rendre plus
compréhensible.
III.3. Méthodologie de
l'Enquête :
Notre étude est descriptive avec des données
qualitative et quantitatives, pour récolter les données sur
terrain nous avons élaboré un questionnaire qui nous comprenait
plus des questions fermées qu'ouvertes que nous avons soumis à
nos enquêtés.
Pour ceux qui ne savaient pas lire et écrire nous
avons traduit ce questionnaire en langue locale « le
Swahili » pour plus de compréhension.
III.3.1. Population
d'Etude :
Notre population étude avait un effectif de 7000
chefs de ménages et les autorités en charge de l'urbanisme et
habitat sélectionner dans les 11 avenues qui forment le quartier
Mapendo, tous confondu hommes et femmes.28(*)
Le choix du milieu étude a été
motivé par l'importance de la sur occupation de logement de la
population dans le quartier Mapendo par rapport aux 17 autres quartiers de la
ville de Goma, et nous estimons que notre échantillon est
représentatif de la population d'étude et que le résultat
de notre enquête dans ce quartier seront exploités pour toute la
ville de Goma.
III.3.2. Taille de
l'Echantillon :
Pour trouver la taille de l'échantillon, nous avons
utilisé la formule de FISCHER.
N = Z².p.q
d²
Ainsi N = taille de l'échantillon quand = 10
Z = constante due à une marge d'erreur (z=
1.96)
P = prévalence attendue (0,5)
q = reste en différence de ce qui est d'un
déduit de p (1- p)
d = marge d'erreur que nous décidons de
choisir
n = (1,26)².0.5.0.5 = 3.8416.0.25 =
0.6904 = 384
(0.005)² 0.0025 0.0025
Notre population d'étude étant inférieur
à 10.000, la taille de l'échantillon a été reprise
comme suit :
Nf = 384 = 384 = 384
= 384 = 364,03035 364. Donc nf = 364
1+ n 1+384 1+0.005485+1
1.0548571
N 7000
III.3.3. Administration du
questionnaire :
Nous avons administré le questionnaire aux
enquêtés qui sont les chefs de ménages du quartier Mapendo
et aux autorités chargés de l'urbanisme et habitant du quartier
Mapendo sans aucune influence, dans les onze avenus qui compose cette
entité administrative.
En effet nf étant de 364 divisé par les onze
avenu et les autorités de l'urbanisme et habitat y compris, nous avons
un effectif de 32 chefs des ménages enquêtés par avenu et 5
autorités de l'urbanisme et habitat ainsi que celle de titre foncier qui
avaient fait l'objet de notre enquête.29(*)
III.3.4.Saisie et Traitement
des Données :
Les données ont été saisies,
traitées et analysées avec le logiciel Epi info statistique, sous
le logiciel Microsoft Word et excel.
La rédaction du document final a été
faite à l'ordinateur sur un total de 364 questionnaires disponibles.
Après les avoir administrés, les 364 questionnaires ont
été retrouvés soit un taux des répondant de 100%
dont les résultats sont donnés sous forme des tableaux et qui
sont relatifs à la considération éthique.
III.5. Considération
Ethique :
Les autorités académiques de
l'Université Ouverte Campus de Goma Nord Kivu, nous ont donné une
attestation de recherche que nous avons présenté aux
autorités du quartier Mapendo et celle de l'urbanisme et habitat, et qui
nous ont donné l'accord de faire cette étude dans leur
entité administrative.
Le consentement libre et éclairé, a
été obtenu au près des enquêtés, avant le
début de l'enquête, ils ont été rassurés de
la confidentialité et l'anonymat des données
récoltées.
III.4.ANALYSE DES
DONNEES
III.4.1. Présentation
des résultats
Nos résultats sont divisés en deux
parties :
- les résultats issus du questionnaire d'enquête
et,
- les résultats issus de la grille d'observation
directe
Les résultats en rapport
avec le questionnaire :
A.1. Variable relatives à l'identification des
enquêtés :
Tableau n° 1. Répartition des
répondants selon leur âge
Tranches d'age
|
fréquence
|
Pourcentage
|
18 à 20 ans
|
12
|
3,2
|
21 à 25 ans
|
34
|
9,3
|
26 à 30 ans
|
53
|
14 ,5
|
31 à 35 ans
|
156
|
26,3
|
36 à 40 ans
|
96
|
19,7
|
41 à 45 ans
|
59
|
16,2
|
46 à 50 ans
|
22
|
6
|
50 ans et plus
|
16
|
4,3
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que la majorité des nos
enquêtés sont dans une tranche d'âge comprise entre 31
à 35 ans soit 26,3%, alors que 19,7% se trouvent dans la tranche
l'âge entre 36 à 40 ans, 16,2% ont un age entre 41 à 45 ans
contre 3,2%de moins de 20 ans, 9,3% moins de 25 ans, 6% moins de 50 ans enfin
4,3% sont âgés de plus 50 ans et plus.
Tableau n°2 Répartition des
enquêtés selon le sexe
sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
masculin
|
198
|
54,3
|
Féminin
|
166
|
45,7
|
total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Au vu de ce résultat 54,3% des nos enquêtes sont
de sexe masculin contre 45, le sexe féminin.
Tableau n° 3. Répartition des
enquêtes selon l'état civil
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Marié
|
315
|
86,6
|
Célibataire
|
10
|
2,8
|
Divorcé(e)
|
33
|
9
|
Veuf (ve)
|
6
|
1,6
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 86,6% de nos
enquêtés sont mariés, contre 9%des divorcés et 2,8%
des célibataires, 1,6% des veuves.
Tableau n° 4 : Répartition des
répondants selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Primaire
|
90
|
24,7
|
Secondaire
|
242
|
66,6
|
Universitaire
|
32
|
8,7
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
On constate à partir de ce tableau
que 66,6% de nos enquêtés ont un niveau secondaire, 24,7%
représente le niveau primaire contre 8,7% qui ont un niveau
universitaire.
Tableau n°5. Répartition des
enquêtés selon la profession
Profession.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Cultivateurs
|
80
|
21,9
|
Fonctionnaire d'état
|
42
|
11,5
|
Commerçants
|
106
|
29,2
|
Débrouillards
|
136
|
37,3
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
37,3% représente les débrouillards alors que
29,2% des nos enquêtés font des petits commerces, 21,9% sont des
cultivateurs alors que 11,5% sont des fonctionnaires de l'Etat.
A.2.Variable par rapport au nombre des personnes dans
un logement ainsi que le nombres de chambres à coucher.
Tableau n°6. Résultat de la question
relative au nombre des personnes dans une famille.
Nombre de personnes
|
fréquence
|
Pourcentage
|
1 à 2 personnes
|
0
|
0
|
3à 4 personnes
|
0
|
0
|
5 à 6 personnes
|
26
|
7,3
|
7 à 8 personnes
|
120
|
32,9
|
9 personnes et plus
|
218
|
59,8
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Ce tableau nous montre que 59,8% sont des familles
composées de plus de 9 personnes, 32,9% sont composées de
8à 7 personnes alors que 7,3% des familles compte entre 5 à et
6personnes.
Tableau n°7 Résultat de la question
relative au nombre de chambres à coucher
Nombre des chambres à coucher
|
fréquence
|
Pourcentage
|
1 chambre
|
223
|
61,2
|
2chambres
|
126
|
34,6
|
3 chambres
|
15
|
4,2
|
4 chambres et plus
|
0
|
0
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 61,2% des nos
enquêtés ont une chambre à coucher, alors que 34,6%
disposent 2chambres à coucher, seulement 4,2% disposent 3 chambres
à coucher.
Tableau n° 8. Résultat de la question
relative au nombre de personnes par chambre à coucher
Nombre de personnes par chambre à
coucher.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
2à 3 personnes
|
8
|
2,3
|
4 à 5 personnes
|
114
|
31,3
|
6 à 7 personnes
|
242
|
66,4
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 66,4% des nos
enquêtés dorment à 7 personnes dans une chambre à
coucher, 31,3 passent la nuit à 5 personnes contre 2,3% qui sont entre
2à 3 personnes
Tableau n° 9. Résultat de la question
relative à la présence ou non des personnes qui passent la nuit
au salon.
Présence des personnes qui passent la nuit au
salon
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
352
|
96,7
|
Non
|
12
|
3,3
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquête
Au vu de ce tableau, nous remarquons que 96,7 des
enquêtés ont confirmé qu'il y a des personnes qui passent
la nuit au salon contre 3,3% qui ont dit non.
Tableau n° 10. Résultat de la question
relative à la connaissance ou non de nos enquêtes sur la
promiscuité de logement.
connaissances
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
8
|
2,2
|
No
|
356
|
97,8
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 97,8% des nos
enquêtés ne connaissent pas la promiscuité de logement,
contre 2,2% qui ont une connaissance sur la promiscuité de logement.
Tableau n°11. Résultat à la
question relative à la connaissance ou nos des nos enquêtés
sur l'impact de la promiscuité sur la santé de la
population.
Connaissance de son impact sur la santé de la
population
|
fréquence
|
pourcentage
|
Oui
|
8
|
2,2
|
non
|
356
|
97,8
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
A partir de ce tableau nous remarquons que 97,8% des nos
enquêtés ne connaissent pas l'impact de la promiscuité de
logement sur leur santé, contre 2,2% qui une connaissance sur les
conséquences de la promiscuité sur la santé de la
population.
A .4. Variable par rapport à l'étendu du
parcelle, et le nombre de maisons se trouvant dans une parcelle.
Tableau n° 11. Résultat de la question
relative à la superficie de la parcelle
La surface d'une parcelle
|
fréquence
|
Pourcentage
|
5 à 6 m²
|
283
|
77,7
|
7 à 8 m²
|
77
|
21,3
|
9 à 10m²
|
4
|
1
|
11 m² et plus
|
0
|
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Les résultats de ce tableau montrent que 77,7% de
parcelles ont une surface entre 5 à 6 m², 21,3% ont une surface de
8 m² et 1% représente les parcelles ayant une surface de
10m².ce qui montre l'exécuite et le rapprochement d'une maison
à une autre.
Tableau n° 12. Résultat de la question par
rapport au nombre de logements qu'occupe une parcelle
Nombre de logement
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Un logement
|
0
|
0
|
Deux logements
|
5
|
1,3
|
Trois logements
|
86
|
23,7
|
Quatre logements et plus
|
273
|
75
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes.
De ce tableau nous remarquons que 75% des parcelles compte
quatre logements et plus, contre 23,7% qui ont trois logements, et 1,3% compte
deux logements.
Tableau n° 13. Résultat de la question
relative à la présence des acariens dans les
logements
acariens
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Poux
|
56
|
15,3
|
Chiques
|
91
|
25
|
Tics
|
106
|
29
|
Punaises du lit
|
111
|
30,7
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Ce tableau nous montre qu'il y a la présence des
acariens dans le logement 30,7% des nos enquêtés parlent des
punaises du lit, 29% parlent des tics, et 40,3% parlent des chiques et
poux.
Tableau n° 14. Résultats de la question
relative à la moyenne de revenu journalière
Moyenne de revenu journalière
|
fréquence
|
Pourcentage
|
10$
|
0
|
0
|
5$
|
4
|
1
|
2$
|
20
|
5,5
|
1$
|
25
|
6,8
|
Moins d'1$
|
315
|
86,7
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 86,7% des nos
enquêtés ont un revenu journalier de moins d'un dollar, 6,8%
gagnent un dollars, 5,5% ont une moyenne journalière de 2$ et 1% des nos
enquêtés ont 5$ par jour.
A.6. Variable par rapport à la connaissance de
la population sur l'hygiène et assainissement dans le
logement.
Tableau n° 16. Résultat de la question
relative aux sources d'eau de boissons
Sources d'eau
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Rivière
|
0
|
0
|
Puits
|
0
|
0
|
Pluie
|
35
|
9,6
|
Robinet
|
64
|
17,6
|
Lac
|
265
|
72,8
|
total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 72,8% des nos
enquêté, utilisent l'eau du lac pour la consommation, 17,6% l'eau
de robinet contre 9,6% qui utilisent l'eau de pluie.
Tableau n° 17. Résultat de la question
relative à la présence des déchets dans les
parcelles.
Présence des déchets
|
fréquences
|
Pourcentage
|
Oui
|
360
|
1,1
|
Non
|
4
|
98,9
|
total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Les résultats de ce tableau montrent que 98,9% des nos
enquêtés reconnaissent la présence des déchets dans
les parcelles, contre 1,1%.qui utilisent les poubelles
Tableau n° 18. Résultat de la question
relative au moyen d'élimination des déchets.
Moyen utilisé
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Compostage
|
64
|
17,5
|
Incinération
|
256
|
70,5
|
Enfouissement
|
4
|
1,1
|
Décharge contrôlée
|
40
|
10,9
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
De ce tableau nous remarquons que, 70,5% des nos
enquêtés font l'incinération comme moyen
d'élimination des déchets,17,5% utilisent la méthode de
compostage,10,9% font le décharge contrôlé,contre 1,1 qui
utilisent l'enfouissent .
Tableau n° 19. Résultats de la question
relative à la présence des poubelles dans des
parcelles
Présence des poubelles
|
Fréquences
|
pourcentage
|
Oui
|
44
|
12,1
|
Non
|
320
|
87,9
|
Totale
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 87,9% des nos
enquêtés ne possèdent pas des poubelles, contre 12,1% qui
ont des poubelles dans leurs parcelles mais non entretenues.
Tableau n° 20. Résultat relative à
la connaissance ou non par nos enquêtés sur l'hygiène
corporelle
Connaissances sur l'hygiène
corporelle
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
300
|
82,5
|
Non
|
64
|
17,5
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Au vu de ces résultats nous constatons que 82,5% des
enquêtes n'ont pas une connaissent sur l'hygiène corporelle,
contre 17,5% qui ont des connaissances sur l'hygiène du corps.
A. Les résultats par rapport à la
grille d'observation.
B.1.Observation n° 1.dimension et surface des
logement
Tableau n° 21. Résultat de la question
relative aux logements par rapport à la surface principale
Surface de logement m²
|
fréquence
|
Pourcentage
|
5 à 7 m²
|
235
|
64,5
|
8 à 10 m²
|
117
|
32,3
|
11 à 15 m²
|
12
|
3,2
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes.
Il ressort de ce tableau que 64,5% des nos
enquêtés ont des logements avec un surface comprise entre 5
à 7 m², et 32,3% représentent les logements qui ont une
surface entre 8 à 10 m², alors que celle qui est entre 11 à
15 m² ne représentent que 3,2% de nos enquêtés.
Tableau n° 21. Résultat de la question
relative à la distance entre deux maisons.
Distance entre deux maisons
|
effectifs
|
Fréquence
|
1 à 2 m
|
274
|
75,4
|
3 à 4 m
|
45
|
12,3
|
5 à 6 m
|
35
|
9,6
|
7 à 8 m
|
10
|
2,7
|
9 à 10 m
|
0
|
0
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Il ressort de ces résultats que 75,4% des maisons sont
séparées par une distance de 1 à 2m, 12,3% des maisons
sont séparées par une distance de 3 à 4 m, 9,6 des maisons
sont séparées par une distance de 5 à 6m contre 2,7% des
maison sont séparées par une distance de 7 à 8 m.
Observation n°2 présences de ventilation
et de l'éclairage dans les logements
Tableau n° 23. Résultat à la
question relative à la ventilation et l'éclairage au sein des
logements.
Ventilation et éclairage
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
67
|
18,4
|
Non
|
297
|
81,6
|
Total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes.
81,4 % des nos enquêtés ont répondu non
sur la ventilation et l'éclairage dans leurs logement contre 18,4% qui
ont répondu oui
B.2.Observation n°3 : matériaux des
constructions des logements
Tableau n°24
Résultat de la question relative au logement
selon la nature des toitures
Nature des toitures
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Tôles
|
314
|
86,4
|
Tuiles
|
4
|
1
|
Shirtings
|
46
|
12,6
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
89,4% des logements ont des toitures en tôles, 12,6%
en ont en shirtings et 1% de toitures sont en tuiles.
Tableau n°25. Résultat de la question
relative au logement selon les matériaux des murs
Matériaux des murs
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Briques
|
15
|
4,1
|
Boue
|
8
|
2,1
|
Planches
|
296
|
81,6
|
Tôles
|
32
|
8,6
|
Shirtings
|
13
|
3,5
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes.
Le résultas de ce tableau montre que 81,6% des
logements ont des murs en planches, 3,5% sont en shirtings, 4,1% en briques,
8,6% en tôles et 2,1% en boue
Observation n° 4 hygiènes dans le logement
et la gestion des déchets et des excréments.
Tableau n°26. Résultat de la question
relative à la présence ou non des latrines dans les
ménages
Présence de latrine
|
Fréquence
|
pourcentage
|
Oui
|
62
|
17,1
|
Non
|
302
|
82,9
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes.
Les résultats de ce tableau montrent que 82,9% des
logements n'ont pas des latrines, contre 17,1% qui des latrines.
Tableau n° 27.Resultat à la question
relative aux logements selon les types de latrines
Types de latrine
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Latrine à simple fosse
|
360
|
98,9
|
Latrine à fossé ventilé
|
4
|
2,1
|
Latrine à chasse eau
|
0
|
0
|
Latrine à siège
|
0
|
0
|
total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Ce tableau nous montre que 98,9% des nos
enquêtés ont des latrines à simple fosse contre 2,1% qui
ont des latrines ventilée.
Tableau n° 27.Résultat de la question
relative aux matériaux de pavement
Matériaux de pavement
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Ciment
|
91
|
25
|
Terre
|
73
|
20,1
|
Moellon
|
200
|
54,9
|
total
|
364
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Il ressort de ces résultats que 54,9% des logements
ont un pavement en moellon, 25% ont le pavement en ciment et 20,1% sont en
terre.
Observation n° 5 protections et hygiène
des latrine
Tableau n°28. Résultat de la question
relative aux logements selon l'hygiène et la protection des latrines
Hygiène et protection des latrines
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Les latrine en bon état
|
9
|
14,5
|
Les latrines en mauvais état
|
53
|
85,5
|
total
|
62
|
100
|
Sources : nos enquêtes.
Il ressort de ce résultat que sur 62
latrine retrouvée dans le quartier Mapendo, 85,5% sont en mauvais
état contre 14,5 qui sont en bon état.
Tableau n° 29. Résultat de la question
relative à l'utilisation des latrines par nombre de
familles.
Nombre des familles par latrine
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Une famille
|
0
|
0
|
Deux familles
|
0
|
0
|
Trois familles
|
0
|
0
|
Quatre familles et plus
|
364
|
100
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes.
Quatre famille et plus dans ce quartier utilisent une latrine
soit 100%.
Tableau n°30. Résultat à la
question relative au logement à la séparation de la
cuisine.
Cuisine séparée du logement
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
14
|
3,9
|
Non
|
350
|
96,1
|
Total
|
364
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 96,1% de logement sont
combinés avec la cuisine, contre 3,9% de logements qui sont
séparés avec la cuisine
III.5. INTERPRETATION DES
RESULTATS
III.5.1. Discutions des
résultats
A l'issue de notre enquête
menée auprès des chefs des ménages du quartier Mapendo et
les autorités de l'urbanisme et habitat, sur la problématique de
la promiscuité de logement et son impact sur la santé de la
population, les principaux résultats dégagés sont les
suivants :
a) par rapport au niveau des connaissances des
enquêtés sur la promiscuité de logement et son impact sur
la santé de la population.
La majorité des répondants soit 97,8% ne
connaissent pas la promiscuité de logement et ses conséquences
sanitaires, contre 2,2% qui en connaissent.
b) du point de vue les causes favorisant la promiscuité
de logement :
- par rapport à la question relative au nombre de
personnes dans un logement, il est montré que 59,8% sont des familles
qui ont 9 personnes et plus 32,9% des familles ont 8 personnes contre 7,3 des
familles sont composées des 6 personnes.
- par rapport à la question de nombre des chambres
à coucher, qu'occupe un logement, les résultats montrent
que :
61.2% des logement on une chambre à coucher, 34,6% ont
deux chambres à coucher et 4,2 % ont trois chambres.
- par rapport à la question des nombre de personnes qui
occupent une chambre à coucher, il est montré que :
66,4% des personnes passent la nuit à 5 à 6
personnes, 31,3 restent au de 3 à 4 personnes dans une chambre à
coucher.
2,3%dorment en 1 à 2 personnes
- par rapport à la question relative à la
présence des personnes qui passent la nuit au salon ; 96,7% des
enquêtés ont répondu qu'il y a toujours la
présence des personnes qui passent la nuit au salon contre 3,3 qui ont
répondu non.
- par rapport à la question relative à la
surface de l'étendu du parcelle, les résultats montrent
que :
77,7% des parcelles mesurent 10m², et 21,3%sont des
parcelles de 15m² contre 1% des parcelles qui ont 20m²
- par rapport à la question relative au nombre de
logement, retrouvés dans une parcelle 75% des parcelles est
occupées par plus des 4 logements, 23,7% des parcelles compte 3logement
contre 1,3%, qui est occupé par deux logement.
- par rapport à la question relative à la
surface principale d'un logement il nous est montré que 64,5% de
logements mesurent 5à 7m² ; 32,3% mesurent 8 à
10m² ; et 3,2% ont une surface de 11 à 15 m².
- par rapport à la question relative à la
distance entre deux maisons, les résultats montrent que, 75,4% des
parcelles ont une distance de 1 à 2 m ; 12,3% ont une distance de 3
à 4 m, contre 9,6% qui se séparent de 6 m et 2,7 % sont
séparées de 8m.
c) du point de vue le niveau sociaux économique comme
facteurs favorisant la promiscuité de logement, les résultats
des nos enquêtes ont montrés ce qui suit :
Par rapport à la question relative à la
profession des nos enquêtés :
-37,3% des habitants de ce quartier n'ont d'emploi il font les
débrouillards 29,2% font les petit commerces 21,9% sont cultivateurs,
contre 11,5% qui sont fonctionnaire de l'Etat.
- par rapport à la question relative à la
moyenne de revenue journalier les résultats de l'enquête ont
montré que :
- 86,7% de la population gagnent moins d'un dollars par jour,
6,8% gagnent 1$ par jour 5,5% vivent avec 2$ contre 1% de la population
enquêté qui gagne 5$ par jour.
d) du point de vue l'hygiène comme facteur mettant en
danger la santé de la population :
Par rapport à la question relative à la
présence des maladies dues au manque d'hygiène
30,7% des punaises de lit ont été
retrouvé ; 29% des tics dans les logements 25% des chics et 15,3%
des poux dans la population.
- par rapport à la question relative à la
présence de latrine dans les logements, 82,9% des logements n'ont pas
des latrines contre 17,7%qui ont des latrines.
Par rapport au nombre de familles utilisant une latrine, il
nous est montré que plus des trois familles utilisent une latrine soit
100%.
Par rapport à la question relative à la
présence des déchets dans les parcelles, les résultats ont
montrés que 98,9% des parcelles ont affichées la présence
des déchets contre 1,7%.
Par rapport à la présence des poubelles dans la
parcelle, il montre que 87,9% des parcelles n'ont pas des poubelles contre
12,1% qui en ont.
CHAP : IV PROGRAMME
DE SANTE SUR L' AMELIORATION
DES
CONDITIONS DE LOGEMENT DANS
LE
QUARTIER MAPENDO
IV.1. NECESSITE DU
PROGRAMME
Le quartier Mapendo, rayon d'action de notre programme connaît
d'énormes problèmes de mauvaise condition de logement ayant comme
conséquences la promiscuité, la sur occupation des habitants au
sein d'un logement, le manque d'infrastructure sanitaire de base, et d'une
crise institutionnelle des autorités de l'urbanisme et habitat de la
place. Tous ceux-ci ont impact négatif sur la population vivant dans ce
quartier.
Le quartier Mapendo traverse des difficultés
d'énormes difficultés sanitaire et celles de conditions de
logements, les raisons liées à cet état des choses sont
notamment :
le niveau des connaissances insiffusance de cette population
et celle des autorités de l'urbanisme et habitat en matière de la
promiscuité de logement et son impact sanitaire. partant de cet
état de choses, nous estimons qu'il est indispensable d'organiser un
programme de santé pour la construction des latrines et des poubelles
à l'intention des habitants du quartier Mapendo, pour leurs permettre
d'avoir les latrines et les poubelles suffisantes, qui les épargnerons
à des problèmes sanitaires de bas
IV..2.LES GRANDES LIGNES DU
PROGRAMME
Tableau n°31. Les grandes lignes du programme de
santé
DOMAINE
|
OBJECTIF
|
PROJET
|
MILIEU
|
INDICATEUR
|
Construction des installations sanitaires
|
Offrir à la population de quartier Mapendo des
installations sanitaires hygiéniques et suffisantes
|
Construction des -installations sanitaires dans tous les
avenus du quartier Mapendo,
-sensibiliser les autorités du quartier pour le suivi
la protection des latrines.
|
Quartier Mapendo dans la ville de Goma
|
-Les 11 avenus du quartier Mapendo sera dotés de
installation sanitaire
- chaque famille aura une latrine individuel càd une
latrine par famille
- 364 chefs des ménages seront formés pour
l'utilisation, le suivi et la protection des installations sanitaires
|
Construction et installation des poubelles publiques et par
famille
|
-avoir un quartier sans déchets et immondices
- protéger la population contre les maladies dues
à un environnement mal sain.
|
- créer une entreprise des fabricants de poubelles
publiques et domestique.
- créer une association des ramasseurs des
déchets.
|
Quartier Mapendo
Ville de GOMA
|
- Chaque famille sera dotée une poubelle
- Présence des poubelles publiques dans les sentier de
chaque avenu du quartier
- Absences des déchets et immondices dans les
domiciles
- Absence des maladies due aux déchets
|
Approvisionement en eau potable
|
Porter satisfaction au problème d'eau potable dans tous
les avenus du quartier Mapendo.
|
-approvisionner chaque famille en eau potable,
-former les chefs des ménages sur la gestion et la
désinfection de l'eau
|
Quartier mapendo
|
-11avenus approvisionner en eau potable
-364 chefs des ménages seront formés sur la
gestion et la désinfection de l'eau
|
IV.3.LES OPORTUNITES
D'EXECUITION DU PROGRAMME
En fin que ce programme soit exécuté, nous
avons besoin des ressources humaines et matériels avant de commencer la
construction des latrines et des poubelles ainsi l'activité d'abduction
d'eau potable
Quand aux ressources matérielles certains outils seront
à disponibiliser par la population bénéficières de
ce programme
Ainsi nous aurons besoin des Ingenuer, des logisticiens des
chauffeurs, menuisiers, des maçons et des aides maçon outre les
ressources humaines, nous aurons besoin de tous les matériels
nécessaires pour la construction d'une latrine, de poubelles et
d'abduction en eau.
IV.4. LES DIFFERENTS
ACTEURS DU PROGRAMME
L'importance de programme exige l'implication des
différents acteurs dans les différents niveaux.
IV.4.1. La division provinciale de l'urbanisme et
habitat :
En collaboration avec les autorités du quartier, cette
division va disponibiliser des techniciens et des experts en urbanisme et
habitat qui vont planifier sur les normes et les critères de
construction et d'abduction en eau.
IV.4.2. La commune de GOMA :
Va assurer le plaidoyer aux bailleurs des fond pour financer
les différents projet,qui seront mis en oeuvre pour la
réalisation de ce programme, en plus de ce là la commune
s'occupera de suivi et évaluation des activités.
IV.4.3.La communauté du quartier
Mapendo.
La population bénéficière des
activités de ce programme doit participer dans l'exécution et la
bonne marche des activités de ce programme, par un engagement manifeste
dans la réalisation de ce programme.
IV.5. LES
HYPOTHES RISQUES ET FLEXIBILITE DU PROGRAMME
Pour que la promiscuité de logement et son impact sur
la santé de la population puissent entrer en relation conséquente
avec l'amélioration des conditions de logements, les exigences suivantes
doivent être respecté et exécutées
- la volonté des autorités politico
administratives pour l'exécution correcte des normes institutionnelle de
l'urbanisme et de l'habitat
- l'état doit prendre en charge le droit et les
conditions de logement de la population
- l'adoption par les concernés des attitudes et des
comportements conséquent selon le niveau d'information reçue sur
la promiscuité des logements et ses conséquences sur la
santé.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de cette étude de
la problématique de la promiscuité de logement et son impact sur
la santé de la population dans la ville de Goma cas spécifique de
quartier Mapendo, il était question d'évaluer l'état et
les conditions des logements de la population vivant dans cette entité
administrative de la villa de Goma, d'établir un rapport les
conséquences sanitaire qui peuvent mettre en danger la santé de
cette population
Pour y parvenir nous nous sommes posés les questions
suivantes :
Les autorités en charge de l'urbanisme et habitats
ont-ils des connaissances suffisantes sur la promiscuité de logement et
ses conséquences sur la santé de la population.
Quelles sont les causes qui favoriseraient la
promiscuité de logement dans le quartier Mapendo
Les habitant de ce quartier ont-ils des connaissances
suffisantes sur la promiscuité de logement et son impact sur la
santé ?
Les niveaux sociaux économiques des habitants de ce
quartier ne serait-il pas l'une des causes favorisant la promiscuité de
logement ?
Pour vérifier nos hypothèses et arriver aux
résultats de cette étude nous
Avons collecté les données en utilisant la
technique par questionnaire d'échantillon, l'échantillon
était de 364 personnes.
Les données étaient traitées à
la formule de FISCHER, après
Dépouillement, analyse traitement des données et
interprétation volontaire des résultats, nous sommes aboutis aux
conclusions suivantes. :
du point de vu connaissance des enquêtés sur la
promiscuité et ses conséquences sur la santé de la
population, conformément au tableau n° 10
la majorité de répondant soit 97% ne connaissent
pas la promiscuité de logement et ses conséquences sanitaire
contre 2,2% qui en connaissent.
Du point de vue facteurs favorisant la
promiscuité de logement,
nous avons trouvé que :
le niveau de vie socio économique est un facteur car la
37,3% de la population n'ont pas d'emploi, 29,2% font des petits commerces et
21,9% sont cultivateurs contre 11,5%fonctionnaires de l'Etat
la moyenne de revenu journalier, car 86,7% de la population
de ce quartier son revenu journalier est de moins d'un dollar,6,8% gagnent1$
5,5% gagne 2$ par jour et 1% qui peut avoir 5$.Tous ceux-ci font que les gens
restent dans les logements qui ne coûte pas cher
l'étendu de la parcelle, le nombre des logements dans
une parcelle, la surface d'un logement par rapport à ses occupants ont
été mis en cause comme facteurs favorisant la promiscuité
de logement.
Du point des vu les facteurs mettant en danger la santé
de la population, il nous est montré que :
L'utilisation d'une latrine par plus de 4 familles, l'absence
remarquée des poubelle dans des
Parcelles et la présence des acariens dans les
logements, ainsi que la prolifération
des Maladies diarrhéiques, des dermatoses et des
maladies des mains salles sont
des facteurs montrant que la santé de cette population
est en danger.
Eu égard à ce qui précède, ce
travail nous a permis d'approcher et de palper la réalité de
l'état de condition des logements dans le quartier Mapendo en fin nous
affirmons qu'il y a une mauvaise condition des logements et qui a un impact
négatif sur la santé de la population.
Il est certain que le fait de n'avoir enquêté que
sur 364 personnes répartissant dans les 11 avenus qui forment le
quartier, ne nous permet pas d'affirmer que nos résultats
représentent une généralité sans exception.
Nous ne prétendons pas avoir tout cerner dans ce
travail mais nous ouvrons une brèche aux autres chercheurs
de nous compléter sur tel ou tel autre point que nous n'avons pas pu
approfondi.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES :
01.. LANOI: Dictionnaire de Médecine,Flamarion
7ème éd,Paris 2001 p320
02. NORMAN KING et JO Anne Smird : Condition des
logements et santé publique dans les régions
métropolitaines, 2006,p 8
03.THERMIL E. : Analyse de situation de l'habitat en
Haïti,2000 p 45
04.HUGUES C CLAUDE PIERRE G, protection de la santé
hygiène et environement 14ème ed 1999,p156.
05. BOUTTE J. la lutte contre les logements
insalubre, un mouvement communal, ed kluwer,1994, p77.
06. FRONCY, PICK et REEL, Guide de l'assainissement
individuel, Genève 1995, p 7
07. ZAMSTEENG.S. la santé des Français dans
leur logement,2000 p 18
08. OMS. Santé et logement, 1999, p 35
II. MONOGRAPHIE COURS ET
WEBOGRAPHIE
01. MBILA WABENYA, connaissance, attitude et pratique de
jeunes femmes de la ville de Goma sur la planification familiale,
Mémoire inédit santé publique/ UO Goma 2007-2008, p
13-23
02. JEAN BOSCO, évaluation de l'état de
l'hygiène dans l'agglomération rurale de KIZIGURO ,
Mémoire inédit Santé publique/UO Goma février 2009
p45.
03. KALEGAMIRE J. problématique de
l'amélioration de l'habitat dans le territoiree de KABARE, province du
Sud Kivu , TFC inédit deco/UO
Goma 2007-2008 p52
04. http/www.memore on line.com
05. http//www.etat de logement dans le monde.org
06. FUETA P. cours d'informatique et traitement des
données 2ème licence santé publique inedit/UO
Goma 2009 p 32.
07.KAYUNGURA G. cours de methode de recherche scientifique
1ère licence santé publique inedit /UO Goma 2008
III. RAPPORT
01. UN-Habitant, Rapport des Nations Unies pour l'étude
de logement dans le monde,
2007 ; Pg 25-2
02. UNICEF, Rapport sur l'état de logement en RDC,
2001 ; Pg 15
03. UNICEF, Rapport sur la santé et
l'environnement,2006 ; Pg 34
04. Quartier Mapendo, Rapport des activités exercice
2008 ; Pg 18
05. WHO-EURO, Population report, Génève
2002 ; Pg 13
06. ONU-Habitant; Troisième session de forum mondial
sur le logement,
Vancouver Canada, 2006; Pg
52
07. ANONYME ; Rapport sur le développement humain,
ampleur de déficit en logement,
2006 ; Pg22
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ii
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
iv
RESUME
v
INTRODUCTION GENERALE.
1
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL.
5
0.3. OBJECTIFS DE RECHERCHE.
5
0.4. JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET :
6
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU
SUJET :
6
0.6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
7
0.7.SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL.
8
CHAP. I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
9
I.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA
9
I.1.1. Historique de la ville de Goma.
9
I.1.2 Aspect administratifs et politiques.
11
I.1.3 Relief :
12
I.1.4. Hydrographie :
13
I.1.5. Végétation et sol :
13
I.1.6.Aspect démographique :
13
I.1.2.PRESENTATION DU QUARTIER MAPENDO
14
I.2.1.Données Socioculturelles
14
A. Composition Ethniques :
14
B. Langues et Religions :
14
C. Données Economique :
14
I.2.2. Situation Géographique :
15
I.2.3. Organisation administrative :
15
ORGANIGRAMME DU QUARTIER MAPENDO
16
CHAP.II. REVUE DE LA LITTERATURE ET
CONSIDERATIONS
18
THEORIQUE SUR PROMISCUITE DE LOGEMENT
18
I.2.1. Introduction :
18
I.2.2.Situation de logement dans le Monde
19
I.2.3.Conséquences de la promiscuité
de logement liée à la santé Publique
20
II.2. CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA PROMISCUITE DE
LOGEMENT
24
II.2.1. Généralité sur le
logement
24
II.2.2.definition des concepts
24
1. Promiscuité
24
1. la promiscuité et la santé
publique :
25
2. logement
25
3. Ménage
26
5. Maison
26
6. Ville
26
7. Urbanisation
27
8. santé
27
II.1.2.La qualité d'un bon logement
28
CHAPITRE III : ENQUETE ET SES RESULTATS
31
III.1.Ojectif de l'enquête :
31
III.2.Deroulement de l'Enquête :
31
III.3. Méthodologie de
l'Enquête :
31
III.3.1. Population d'Etude :
32
III.3.2. Taille de l'Echantillon :
32
III.3.3. Administration du questionnaire :
33
III.3.4.Saisie et Traitement des
Données :
33
III.5. Considération Ethique :
33
III.4.ANALYSE DES DONNEES
33
III.4.1. Présentation des
résultats
33
Les résultats en rapport avec le
questionnaire :
34
III.5. INTERPRETATION DES RESULTATS
47
III.5.1. Discutions des résultats
47
CHAP : IV PROGRAMME DE SANTE SUR L'
AMELIORATION
50
DES CONDITIONS DE LOGEMENT DANS
50
LE QUARTIER MAPENDO
50
IV.1. NECESSITE DU PROGRAMME
50
IV..2.LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME
51
IV.3.LES OPORTUNITES D'EXECUITION DU PROGRAMME
53
IV.4. LES DIFFERENTS ACTEURS DU PROGRAMME
53
IV.5. LES HYPOTHES RISQUES ET FLEXIBILITE DU
PROGRAMME
54
CONCLUSION GENERALE
55
BIBLIOGRAPHIE
57
I. OUVRAGES :
57
II. MONOGRAPHIE COURS ET WEBOGRAPHIE
57
TABLE DES MATIERES
59
ANNEXE
61
QUESTIONNAIRE ET GILLE D'OBSERVATION
62
DISCOUR LORS DE LA DEFENSE
- Monsieur le président du Jury
- Messieurs les membres du Jury
- Distingués Invités,
- Auguste Assemblé, Camarades étudiants,
Bonjour
- Grande est notre joie de vous présenter les
résultats de notre recherche qui a porté sur
« LA PROBLEMATIQUE DE LA PROMISCUITE DE
LOGEMENT ET SON IMPACT SUR LA POPULATION DU QUARTIER MAPENDO DANS LA VILLE DE
GOMA »
Le problème abordé dans notre travail de
recherche se résume dans les questions suivantes :
1. les autorités en charge de l'urbanisme et de
l'habitant ont-ils des connaissances suffisantes sur la promiscuité de
logement et ses conséquences sur la santé publique ?
2. quelles sont les causes qui favorisent la
promiscuité de logement dans ledit quartier ?
3. les habitants de ce quartier ont -ils des connaissances
suffisantes sur la promiscuité de logement et son impact sur la
santé ?
Vu l'importance et la nécessité du
problème qui se pose dans ce quartier mapendo et qui semble devenir un
mal silencieux, pour la santé de sa population, nous avons émis
des hypothèses :
1. les autorités de la ville de Goma en charge de
l'urbanisme et de l'habitat ne se rendent pas compte des conséquences
sanitaires qui seraient due à la promiscuité de logement.
2. les demorcellement des parcelles, les constructions
anarchique et le niveau socio économique des habitants de ce quartier
seraient un des causes
3. les habitants du quartier Mapendo auraient une connaissance
faible en matière de la promiscuité de logement et son impact sur
la population.
Pour récolter les données et mener à
bien notre travail nous avons fait recours aux méthodes techniques de
recherche suivante :
- La Méthode descriptive, elle nous a permis de nous
rendre compte et de décrire de manière successive
l'évolution et le développement du quartier Mapendo mais aussi de
voir le problème de santé de cette population issue de
l'état de leurs états de logements.
- La Méthode analytique, nous a permis d'analyser et
d'interpréter les résultats de l'enquête en rapport avec la
promiscuité de logement et son impact sur la santé
- La Méthode historique nous a aidé de mieux
comprendre le passé et l'évolution de l'habitat du quartier
Mapendo. En fin la méthode statistique nous a aider à tirer un
échantillon de la population d'étude, une enquête a
été menée à partir de l'échantillon, les
résultats ont été interprétés et
présenter sous forme des tableau et une conclusion été
tirée.
Pour mieux utiliser ces méthodes nous nous sommes
servis des outils qui nous ont permis de rassembler un certain nombre
d'information sur notre sujet, ainsi pour notre étude nous avions
utilisé les techniques suivantes :
Analyse documentaire celle-ci nous a aider
à fouiller et à analyser les ouvrages, les rapports, les
documents inédit ayant une liaison avec notre domaine de recherche.
Le questionnaire d'enquête qui a été
adressé aux personnes cibles qui sont les chefs de ménages du
quartier mapendo et les autorités de l'urbanisme et habitat qui nous a
permis de recueillir les informations nécessaires pour notre
étude.
Une observation directe et un interview libre ont permis
d'obtenir et de noter rapidement un grand nombre de fait rechercher et nous ont
mis en contact avec nos enquêtés pour connaître leurs
opinions sur la promiscuité de logement.
- Monsieur le président du Jury
- Messieurs les membres du Jury
- Distingués Invités,
- Auguste Assemblé, Camarades
étudiants
A l'issue de notre enquête menée auprès
des chefs des ménages du quartier Mapendo et les autorités de
l'urbanisme et habitat, sur la problématique de la promiscuité de
logement et son impact sur la santé de la population, les principaux
résultats dégagés sont les suivants :
a) par rapport au niveau des connaissances des
enquêtés sur la promiscuité de logement et son impact sur
la santé de la population.
La majorité des répondants soit 97,8% ne
connaissent pas la promiscuité de logement et ses conséquences
sanitaires, contre 2,2% qui en connaissent.
b) du point de vue les causes favorisant la promiscuité
de logement :
- par rapport à la question relative au nombre de
personnes dans un logement, il est montré que 59,8% sont des familles
qui ont 9 personnes et plus 32,9% des familles ont 8 personnes contre 7,3 des
familles sont composées des 6 personnes.
- par rapport à la question de nombre des chambres
à coucher, qu'occupe un logement, les résultats montrent
que :
61.2% des logement on une chambre à coucher, 34,6% ont
deux chambres à coucher et 4,2 % ont trois chambres.
- par rapport à la question des nombre de personnes qui
occupent une chambre à coucher, il est montré que :
66,4% des personnes passent la nuit à 5 à 6
personnes, 31,3 restent au de 3 à 4 personnes dans une chambre à
coucher.
2,3%dorment en 1 à 2 personnes
- par rapport à la question relative à la
présence des personnes qui passent la nuit au salon ; 96,7% des
enquêtés ont répondu qu'il y a toujours la
présence des personnes qui passent la nuit au salon contre 3,3 qui ont
répondu non.
- par rapport à la question relative à la
surface de l'étendu du parcelle, les résultats montrent
que :
77,7% des parcelles mesurent 10m², et 21,3%sont des
parcelles de 15m² contre 1% des parcelles qui ont 20m²
- par rapport à la question relative au nombre de
logement, retrouvés dans une parcelle 75% des parcelles est
occupées par plus des 4 logements, 23,7% des parcelles compte 3logement
contre 1,3%, qui est occupé par deux logement.
- par rapport à la question relative à la
surface principale d'un logement il nous est montré que 64,5% de
logements mesurent 5à 7m² ; 32,3% mesurent 8 à
10m² ; et 3,2% ont une surface de 11 à 15 m².
- par rapport à la question relative à la
distance entre deux maisons, les résultats montrent que, 75,4% des
parcelles ont une distance de 1 à 2 m ; 12,3% ont une distance de 3
à 4 m, contre 9,6% qui se séparent de 6 m et 2,7 % sont
séparées de 8m.
c) du point de vue le niveau sociaux économique comme
facteurs favorisant la promiscuité de logement, les résultats
des nos enquêtes ont montrés ce qui suit :
Par rapport à la question relative à la
profession des nos enquêtés :
-37,3% des habitants de ce quartier n'ont d'emploi il font les
débrouillards 29,2% font les petit commerces 21,9% sont cultivateurs,
contre 11,5% qui sont fonctionnaire de l'Etat.
- par rapport à la question relative à la
moyenne de revenue journalier les résultats de l'enquête ont
montré que :
- 86,7% de la population gagnent moins d'un dollars par jour,
6,8% gagnent 1$ par jour 5,5% vivent avec 2$ contre 1% de la population
enquêté qui gagne 5$ par jour.
d) du point de vue l'hygiène comme facteur mettant en
danger la santé de la population :
Par rapport à la question relative à la
présence des maladies dues au manque d'hygiène
30,7% des punaises de lit ont été
retrouvé ; 29% des tics dans les logements 25% des chics et 15,3%
des poux dans la population.
- par rapport à la question relative à la
présence de latrine dans les logements, 82,9% des logements n'ont pas
des latrines contre 17,7%qui ont des latrines.
Par rapport au nombre de familles utilisant une latrine, il
nous est montré que plus des trois familles utilisent une latrine soit
100%.
Par rapport à la question relative à la
présence des déchets dans les parcelles, les résultats ont
montrés que 98,9% des parcelles ont affichées la présence
des déchets contre 1,7%.
Par rapport à la présence des poubelles dans la
parcelle, il montre que 87,9% des parcelles n'ont pas des poubelles contre
12,1% qui en ont.
Eu égard à ce qui
précède, ce travail nous a permis d'approcher et de palper la
réalité de l'état de condition des logements dans le
quartier Mapendo en fin nous affirmons qu'il y a une mauvaise condition des
logements et qui a un impact négatif sur la santé de la
population
Il est certain que le fait de n'avoir
enquêté que sur 364 personnes répartissant dans les 11
avenus qui forment le quartier, ne nous permet pas d'affirmer que nos
résultats représentent une généralité sans
exception.
Nous ne prétendons pas avoir tout cerner dans ce
travail mais nous ouvrons une brèche aux autres chercheurs de nous
compléter sur tel ou tel autre point que nous n'avons pas pu
approfondi.
Je dis et je vous remerci.
KYAMUSOKE
BORAUZIMA
TUTOR at school of nursing and
Midwifery Byumba.
RE: Explanation a bout my absence at the service
for two days
Sir,
I wish to explain to you about my absence in the service for
two days, which is Thursday 1st and Friday 2nd October
2009
Just to let you know that my absence was to a piece of
information received, concerning the illness of one of my relatives.
Has the matter of fact, I was obliged to go reason why I was
not present at the service for these two days
I beg your pardon and I wish you a success in your
activities.
Your faithfully.
KYAMUSOKE Bora Emmanuel
C.I.
- Director of BSNM
- Academic Affairs
- Human Resource Manager.
* 1 Dictionnaire de
médicine 7e édiction; Paris 2001
* 2 NORMAN KING: condition de
logement et santé publique dans les regions metropolitaines
* 3 Emmanuel: Analyse de la
situation de l'habitat en Haîti,2000, p. 45
* 4 HUGES: protection de la
santé, hygiene et environnement 1999; p. 156
* 5 UNICEF: Rapport sur
l'état de l'habitat en RDC, 2006; p. 34
* 6 Mbila Wabenya, connaissance,
attitude et pratique des jeunes femmes de la ville de Goma sur la panification
familiale. Mémoire inédite/U.O 2007-2008 ; Pg 12
* 7 MBILA WA BENYA, Op.cit. p.23
* 8 Opcit
* 9 Quartier Mapendo: Rapport
annuel, exercice 2008
* 10 Opcit
* 11 Jean Marie, lutte contre
le logement insalubre, un movement communal 1994; Pg 77
* 12 FRONCY, Guide de
l'assainissement individual, Genève 1195, Pg 7
* 13 OMS santé et
logement 1989, Pg 35
* 14
http/www.etatdelogementdanslemonde.org
* 15
http/www.memoireonline.com
* 16 UN-HABITAT, Rapport des
Nations Unies pour l'étude de logement dans le monde
* 17 UNICEF, Rapport sur la
santé et l'environnement, 2006 ; Pg 34
* 18 WHO-EURO, Population
report, Genève 2002 ; Pg13
* 19 ONU HABITAT,
Troisième session de forum mondial sur le logement 2006, Pg 52
* 20 ANONYME, Rapport sur le
développement humain, ampleur de déficit en logement,
2006,Pg22
* 21 Jean Bosco :
Evaluation de l'état de l'hygiène dans l'agglomération
rural de KIZIGURO, Mémoire inédite UO/2009
* 22 ZAMSTEENG, santé
des Français dans leurs logement, 2000, p. 18
* 23 Joseph KALEGAMIRE,
Problématique de l'amélioration de l'habitat dans le territoire
de Kabare, TFC UO/2007-2008
* 24 Opcit
* 25 Opcit
* 26 Opcit
* 27 Opcit
* 28 KAYUNGURURA Godefroid,
cours de méthode de recherche scientifique, l1 UO/2008
* 29 PAUL FUETA, cours
d'informatique et traitement des données, L2 UO, Pg 32
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