CONCLUSION PARTIELLE
Cette première partie a tenté de mettre en
évidence l'incroyable complexité du mécanisme d'action de
la publicité sur le changement d'attitudes des individus. Le choix d'un
individu est affecté par l'interaction subtile de facteurs
socioculturels, socio-démographiques, psychosociologiques...
Elle a présenté ensuite les méthodes de
gestion de la communication publicitaire en retraçant ce qui devrait
être fait pour éviter les effets contraires ou l'absence
d'effets.
Parmi les modèles de communication
évoqués, un a retenu tout particulièrement notre
attention : Celui de hiérarchie des effets qui est un modèle
du type S-R qui prend en compte les variables intervenants à
l'intérieur de la « boîte noire »,
précise les mécanismes internes et s'efforce de décrire
leur évolution dans le temps au fur et à mesure que l'individu
acquiert de l'expérience.
Cette partie a abouti enfin de compte après avoir
développer le concept de publicité et présenter les
modèles de management intégrés, à l'obtention d'un
modèle de communication publicitaire spécifique au cas de la
lutte contre le Sida.
Le modèle spécifique obtenu à l'issue de
l'étude théorique met l'accent sur les variables qui affectent le
comportement de l'individu envers le Sida, et à la suite de l'exposition
à un stimulus publicitaire. L'apprentissage et l'attitude
représentent les variables importantes dans ce modèle, ceci sans
oublier les variables exogènes provenant de l'environnement
socioculturel de l'individu.
Fort de cette analyse, la question de notre travail de
recherche reste d'actualité : La publicité sur
le Sida au Cameroun peut-elle modifier le changement d'attitudes des individus
envers cette dernière ?
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