Dédicace
Au bon Dieu pour sa grâce et sa miséricorde
insondable ;
A mon papa et ma maman pour tous les sacrifices consentis
pour
notre éducation ;
A mon frère SALOMON TAU pour avoir inscrit pour toute
la famille, les traces des pas sur les sables de la science ;
A Patrick TAU, Igore TAU, Olivier TAU, Naomi TAU, Erver
TAU, Rachel TAU, Caleb TAU et Benjamin TAU, tous de la famille Kwemi, pour leur
affection qui a cessé de nous réconforter dans cette
lutte.
Je dédie ce travail
Avant propos
Aucun travail scientifique n'a pu se réaliser sans la
contribution de plusieurs personnes.
De même, notre travail n'aurait pu être
réalisé sans la contribution, de près ou de loin d'un
certain nombre de personnes. C'est ainsi que nous tenons à remercier
très sincèrement, le professeur KINTAMB U MAFUKU Emmanuel Gustave
pour avoir accepter de diriger notre travail en dépit de ses multiples
occupations.
Nous remercions également, le chef des travaux LUWA
KIYAB Daniel, pour avoir accepté de nous encadrer en dépit de ses
multiples taches.
Nous ne finirons jamais cette liste sans pour autant penser
à l'assistant MALATA KAFUNDA Alain pour avoir été au four
et au moulin jusqu'au point de se priver des certains de ses droits, pour vu
que ce travail réussisse. Qu'il trouve ici l'expression de notre
gratitude.
Aussi voudrions- nous remercier tous ceux qui nous sont chers
pour, pour leurs assistance multidimensionnelles, dans notre parcours
académique.
De ce fait, que : Boaz EBOBO, Felly MBUNKWE, MUMBERE BWANA,
Daudet MONDANGE, Pathy LUWAU, KAPAJIKA Boanergues, KANA Junior, KANYINKU Bavon,
et trouvent ici l'expression de ma gratitude
INTRODUCTION GENERALE
O, l, Problématique
Les profondes distorsions de l'économie au cours de la
décennie 90, avec à sa suite les incertitudes économiques
y relatives et la perte de confiance au système financier du pays, ont
été défavorables au développement des
activités économiques et financières, notamment : celles
ayant trait à la mobilisation de l'épargne du public par le
système bancaire. Ces distorsions avaient réduit la
capacité de l'économie congolaise à générer
les excédents de ressources successibles d'être affectées
à des placements financiers.
L'environnement instable qui s'est installé a induit
des mutations importantes dans les comportements patrimoniaux des agents
économiques, Notamment : en rapport avec leurs préférences
patrimoniales. Ainsi la demande d'actifs s'est beaucoup plus orientée
vers les valeurs refuges, notamment : les monnaies étrangères
plutôt que vers les actifs en monnaie nationale POUR AINSI SE
prémunir contre le risque de perte de valeur de leurs richesses. Comme
conséquence, il en a découlé une substituabilité
unidirectionnelle des actifs, laquelle s'est opérée en faveur des
devises.
Le vaste programme de reformes économiques mis en
oeuvre par le Gouvernement Congolais depuis 2001, dont l'une des composantes
principales a été l'obtention puis le maintien de la
stabilité des prix, a permis de ramener l'inflation à des niveaux
acceptables (inférieurs à 30%). En outre, comparativement
à la longue période d'instabilité macro-économique
(décennie 90), la variabilité de l'inflation et du taux de change
a été sensiblement réduite.
Ce regain de stabilité et de certitude relatives du
cadre macroéconomique devrait restaurer la considération au
rendement et influencer favorablement le comportement de l'épargne, en
améliorant sa mobilisation par le système bancaire, et en
favorisant la mutation des préférences des agents en faveur des
actifs en monnaie nationale, porteurs d'intérêt. Cela devrait
aussi induire la résurgence de l'équilibre du patrimoine ; en
d'autres termes, le choix des agents ne devrait pas porter uniquement sur les
devises mais aussi sur les autres actifs, notamment : le billet de
trésorerie. Ce qui éliminerait la substituabilité
unidirectionnelle à dominance de devises. 1
Cependant, on observe un statu quo relatif dans le chef des
comportements des agents économiques. En effet, les
préférences patrimoniales des agents économiques sont
toujours guidées par le risque et portent encore essentiellement sur les
devises étrangères. A cet égard, tout porterait à
penser que le retour de la stabilité relative des prix et du taux de
change n'a pas réussi à influencer substantiellement la structure
du portefeuille des agents économiques.
Cette situation suscite quelques interrogations, à savoir
:
1 quels sont les facteurs déterminants de la demande
d'actifs financiers en République Démocratique du Congo ?
2 quels sont les éléments qui ont entravés
la modification de la structure du portefeuille en faveur des actifs en monnaie
nationale ?
Tenter de répondre à ces questions, tel est
l'objet de notre étude.
0 2 Obje du
ctif sujet
L'objectif poursuivi dans ce travail est de montrer
l'interaction qui existe entre la stabilité macro économique et
la structure du portefeuille des agents économiques.
Notre travail vise donc à révéler les effets
de la crédibilité de la stabilisation sue les mutations de la
structure du portefeuille.
En d'autre terme, cette étude voudrait aussi ressortir
l'élément qui a conduit les agents économiques à
préférer les devises pour détenir leurs richesses pendant
que l'environnement économique est stable.
0.$. Hypothèse du travail
Notre travail est basé sur l'hypothèse que la
relative stabilité macroéconomique favorisée notamment par
la stabilité des prix et du taux de change, n'a pu avoir d'incidences
positives sur la diversité du portefeuille, moins encore sur la
préférence aux titres en monnaie nationale (les billets de
trésorerie).
Nous justifions cette affirmation par le fait que les agents
économiques qui ont longtemps vécu dans un environnement
d'instabilité et d'incertitude économiques, conservent encore se
réflexe de se prémunir contre les éventuels risques de
perte de valeur de leurs richesses, en préférences d'autant plus
des devises étrangères en occurrence le dollar américain,
comme actif de refuge.
0.d. Intérêt du sujet
La République Démocratique du Congo comme tout
pays en développement, cherche des voies et moyens pour accéder
à un développement durable. Dans ce contexte, l'analyse sur la
substituabilité entre les actifs s'avère indispensable,
dès lors qu'une relative stabilité économique semble
acquise. Car, celle-ci pourrait permettre aux dirigeants de se servir des
conclusions et suggestions de cette analyse pour promouvoir
l'épargne.
En effet, la diversification du portefeuille en
général et une préférence marquée pour les
billets de trésorerie, favoriseraient ou contribueraient à la
réussite des politiques monétaires ; notamment celle du
contrôle de la masse monétaire en circulation, et occasionnant
ainsi la relance et le développement économique de la
République Démocratique du Congo.
0.5. Délimitation du sujet
Nous n'avons pas la prétention d'inclure dans notre
travail tous les actifs constituant le portefeuille dans tous les
systèmes financiers du monde.
que des trois actifs ; dont : la monnaie, les devises et les
billets de trésorerie, et cela pour une période allant de
l'année 2003 jusqu'à l'année 2005.
O 6 Canevas du travail
Outre l'introduction générale, notre travail
aura trois chapitres structurés de la manière suivante : le
premier portera sur le cadre conceptuel, le deuxième sur l'analyse
structurale du portefeuille et le troisième traitera de l'analyse
empirique du phénomène.
Au chapitre premier, nous parlerons en premier du patrimoine
d'un agent économique, en suite du portefeuille. En troisième
lieu nous parlerons des différentes variables retenues dans notre
travail et de la structure du portefeuille d'un agent économique en
quatrième lieu. Nous ne finirons pas ce chapitre sans parler de la
stabilité macroéconomique, situation qui a
caractérisée notre économe pendant toute la période
de notre analyse ; de la politique monétaire ; de l'inflation et
déflation ; de la gestion du portefeuille et en fin des Produits
financiers et titres négociables sur les marchés financiers.
Au chapitre deuxième nous parlerons de l'analyse
structurale du portefeuille d'un agent économique, lequel aura deux
grands points ; dont : la vue empirique du phénomène au premier
et l'analyse théorique du phénomène au deuxième.
Le troisième chapitre sera consacré à
l'analyse empirique du
phénomène.
az L'approche thématique
Tout travail scientifique visant aboutir à un
résultat attendu exige l'emploi d'une méthodologie et une
technique de recherche appropriées. La méthodologie est
définie par Madeleine GRAWITZ comme étant « un cheminement
cohérent de la pensée en vue de donner une solution à une
question ». 2
Tout au long du présent travail, nous ferons recours
à la fois à l'approche documentaire qui nous aidera par le
truchement de la revue des littératures, à poser le cadre
conceptuel de ce travail et de recueillir les données chronologiques en
rapport avec les variables retenues dans ce travail pour ainsi déboucher
à la technique statistique de l'économétrique, laquelle
nous aidera par le moyen des tests d'hypothèses, de tester la
véracité des hypothèses de notre travail.
Pour y parvenir nous utiliserons la méthode de
régression par un logiciel économétrique appelé
« Eviews », en se servant des données prises en logarithme
pour que les paramètres nous servent des élasticités.
En effet, pour ce qui est de l'analyse
économétrique, nous collecterons les données sur les
dépôts en devises pour saisir les devises : qui est l'un des nos
trois actifs retenus, et la circulation fiduciaire hors banque, comme
étant la variable qui nous aidera à saisir la monnaie : qui est
notre deuxième actif et enfin, nous collecterons les données sur
les souscriptions aux billets de trésorerie pour saisir notre
troisième actif dont les titres.
Tel que nous aurons à le remarquer, Les pages suivantes
auront pour objet, la définition des différents concepts
utilisés dans de travail.
2 PINTO et GRAWITZ, Méthode de sciences
sociales,ed. dalloz,paris,1986,p318
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL
Dans ce chapitre nous allons parler des concepts de base. Au
cours desquels, nous allons tenter de donner à chaque concept que nous
allons utiliser, une définition au sens de notre travail.
Nous traiterons d'abord du patrimoine d'un agent
économique. En suite, du portefeuille. En troisième lieu nous
parlerons des différentes variables retenues dans ce travail et de la
structure du portefeuille d'un agent économique an quatrième
lieu.
Il sera également question dans ce chapitre, de parler
des concepts de la stabilité macroéconomique : qui est la
situation économique qui a caractérisée notre
environnement macroéconomique pendant le periode choisie pour notre
étude, nous parlerons aussi de la politique monétaire, de
l'inflation et déflation, de la gestion du portefeuille et enfin du
Produits financiers et titres négociables sur les marchés
financiers.
I, I, Le patrimoine d'un agent
économique
Le patrimoine d'un agent économique est la valeur des
l'actifs correspondant au revenu que cet agent économique touchera sa
vie durant.
A chaque moment de sa vie, l'agent économique
freedmanien a une certaine idée de ce que sera son revenu moyen de long
période ou revenu permanent. Il est donc capable en utilisant un taux
d'intérêt représentatif du rendement moyen de son
patrimoine, d'appréhender la valeur de sa richesse totale.
L'approche néo-quantitative applique la théorie
générale de choix à la monnaie, mais d'une autre
façon. En effet, l'équilibre monétaire y est obtenu pour
une modification dans la répartition du patrimoine de l'agent incluant
tous les biens, c'est-à-dire comprenant les biens de capital physique,
financier et monétaire. La monnaie est donc envisagée comme un
bien du patrimoine.
Ainsi, comme tous les biens de capital, la monnaie est
demandée pour le service qu'elle rend du fait de sa liquidité,
comparé aux services rendus par les autres biens. Son montant est
fonction de la structure désirée de patrimoine de l'agent et est
soumis à sa contrainte de richesse. L'analyse de la monnaie dans
l'optique Keynésienne est dominée par l'effet de substitution
avec les autres actifs financier.
1.1.1 Les différents éléments du
patrimoine d'un agent
économique
Le patrimoine d'un agent économique est un ensemble des
valeurs économiques que possède cet individu pendant un periode
donné. La valeur économique dépend de différents
facteurs. En premier lieu, un objet doit avoir une utilité. Il doit
satisfaire, ou être susceptible de satisfaire, un besoin humain. Le
patrimoine peut être ainsi élargi par la découverte de
l'utilité de certains biens, comme ce fut le cas du pétrole au
XIXe siècle. En second lieu, les biens économiques doivent
présenter un caractère de rareté.
Ainsi, l'air que nous respirons n'a normalement pas de valeur
économique alors que l'air conditionné, parce qu'il est plus
rare, en a une. Les biens économiques doivent également
être cessibles, c'est-à-dire qu'ils doivent avoir une valeur
économique susceptible d'être évaluée. Dans la
mesure où à l'heure actuelle, la seule unité de valeur de
référence commune est la monnaie, la valeur des biens sera
exprimée en terme monétaire.
De ce fait, les compétences qui peuvent être
valorisées pourraient aussi appartenir au patrimoine humain. Ainsi le
patrimoine d'un agent économique est comme nous l'avons
déjà dit, un ensemble d'actifs parmi lesquels nous citons : Le
actifs réels et les actifs non physique (les actifs financiers et les
actifs monétaires).
1.2. Le portefeuille d'un agent
économique
Tout comme le patrimoine d'un agent économique est
l'ensemble de toute la richesse de celui-ci, c'est-à-dire tous les
actifs tant physiques, financiers que monétaires tel que
déjà dit ci haut, le portefeuille d'un agent économique
est en quelque sorte un sous ensemble du patrimoine qui n'est composé
que des actifs financiers et monétaires de l'agent économique.
Dans l'optique Keynésienne, une partie des encaisses
désirées pour le motif de transaction dépend du revenu.
Une autre partie dite de spéculation est le résultat d'un
arbitrage entre les encaisses et les actifs financiers. Dans cet esprit, la
monnaie est appréhendée dans le cadre de la théorie du
revenu. C'est une analyse de flux. D'autre part le phénomène
essentiel est la substitution éventuelle entre la monnaie et les autres
actifs financiers. Ainsi la monnaie est-elle considérée comme un
actif qui possède la propriété essentielle d'être
plus liquide et dont le prix et le coût alternatif naisse du manque
à gagner du placement des encaisses sur le marché financier. Le
problème du montant désiré est résolu en appliquant
les règles de détermination de la répartition d'un
portefeuille entre divers actifs financier. 3
3 E. ALPHANDERY, Cours d'analyse
macroéconomique, économica, Paris, 1976, p.208
1.2.1. Quelques types d'actifs du
portefeuille
Un actif est un élément du patrimoine d'un agent
économique. Par actif monétaire ou financier on entend un bien du
patrimoine qui n'a pas la forme de bien physique. Les actifs financiers et
monétaires sont des créances et des dettes négociables ou
non négociables. Il est à noter que les divers types d'actifs
constituent le portefeuille qui en lui-même est un sous ensemble du
patrimoine. Dans le cadre de notre étude, nous avons emprunté la
classification des actifs présentée par E.ALPHANDERY.
4
a) Le moyen de paiements internationaux
Il s'agit essentiellement de l'or et des devises qui sont des
moyens de règlement utilisables à l'extérieur. Les devises
sont des actifs pour les agents intérieurs qui, les possèdent en
portefeuille, et un engagement des agents étrangers qui vont
opérer leur éventuelle transformation en monnaie nationale.
b) La monnaie
Il s'agit des encaisses détenues sous forme fiduciaire
lorsqu'elles sont en billets de banque et sous forme scripturale lorsqu'elles
sont des dépôts à vue dans les banques.
c) Les dépôts non
monétaires
Il s'agit des dépôts non transférables
à vue sous forme de comptes sur livrets et de comptes à terme
auprès du système bancaire, du crédit agricole, des
caisses d'épargnes et des autres organismes financiers ainsi que des
bons sur formules non négociables.
d) Les Bons négociables
Ce sont des bons du trésor en compte courant et des bons
à
moyenterme.
4 E. ALPHANDERY, Op.cit., p107
e) Les obligations
Parmi les diverses possibilités de lever des fonds qui
sont offertes aux entreprises, il y a l'émission des titres d'emprunt
appelés obligation
Une obligation est un titre représentatif d'une
créance. C'est donc une dette. En effet, quand un investisseur
achète une obligation, il prête en réalité une somme
d'argent à l'émetteur de l'obligation et celui-ci contracte une
dette. Par conséquent, l'émetteur de l'obligation est emprunteur
ou débiteur et l'investisseur est prêteur c'est-à-dire
créancier.
Le cours de l'obligation correspond à la valeur d'une
obligation, laquelle valeur l'investisseur prête à
l'émetteur. Et, comme dans la plupart des prêts, lorsque l'on
achète une obligation, l'obligataire verse au créancier des
intérêts pendant toute la durée du prêt. Ensuite, aux
échéances fixées, l'emprunteur rembourse le prêt.
Dans le cas d'une obligation, la valeur globale du capital
emprunté est appelée principal. La durée d'un prêt
s'appelle son échéance Et les intérêts du prêt
payés par l'emprunteur s'appellent le coupon. Les obligations sont aussi
connues sous le nom de titres à revenu fixe ; car, elles rapportent un
revenu régulier au créancier, qui correspond au taux
d'intérêt du prêt. Les obligations sont appelées
titres à revenu fixe pour une autre raison. A la différence des
actions où la rentabilité n'est pas garantie, une entreprise qui
émet une obligation s'engage à rembourser le principal plus les
intérêts.
Le montant des intérêts payés et la
fréquence de paiement des intérêts sont
précisés dans les termes spécifiques du contrat
d'emprunt.
f) Actions et autres titres de participation
Les actions sont des titres de propriété de
l'entreprise. Elles donnent droit à une part des bénéfices
de l'entreprise distribuée sous forme des dividendes. L'action n'est
évidement pas remboursable, mais elle est négociable.
1.2.2. Classification des actifs selon
ALPHANDERY 5
Les différents actifs du portefeuille se classent selon
trois variables qui sont : la liquidité, le rendement et le risque.
C'est-à-dire que les agents économiques préfèrent
détenir leur portefeuille dans un actif quelconque, selon
l'intérêt qu'il accorde à chacun de ces variables :
a) La liquidité
La liquidité est la propriété d'un actif
d'être transformable à plus ou moins bref délai en monnaie
sans perte de valeur. Ainsi la monnaie est l'actif le plus liquide. Suivant ce
critère, ALPHANDERY a rangé les actifs selon le degré de
liquidité décroissante de la façon suivante : les moyens
de paiement internationaux : il s'agit essentiellement de l'or et des devises
qui sont des moyens de paiement utilisés à l'extérieur ;
la monnaie : ce sont des encaisses détenues sous forme fiduciaire
lorsqu'elles sont en billet de banque et sous forme scripturale lorsqu'elles
sont en dépôt en vue dans les banques ; dépôt non
monétaire ; etc.
b) Le rendement
Le rendement escompte d'un titre est toujours incertain. Car
deux phénomène principaux accroissent l'incertitude du gain
attendu : d'abord si l'actif est un titre négociable sur un
marché (action ou obligation par exemple), le prix de ce titre varie :
ce qui modifie le rendement véritable du titre. De plus, la
dépréciation monétaire fait que l'on ne sait jamais avec
exactitude quel sera son rendement réel.
5E. ALPHANDERY, Op.cit., p106
c) Le risque
Par risque d'un actif on entend la modification
éventuelle du gain. Celui-ci peut être mesuré par exemple
par l'écart type de la loi de variable aléatoire gain
(e ).ainsi supposons deux actifs qui ont pour un
individu une même espérance de gain de 5% ; mais l'écart
type est de 1% pour le premier et de 2% pour le deuxième ; le premier
est préféré au second. Car toute chose égale par
ailleurs, un actif est d'autant plus désiré que sa
sécurité soit grande. 6
Toute chose restant égale par ailleurs, Ces trois
variables sont les facteurs économiques qui guident les
préférences des agents économiques par rapport à la
détention de leurs richesses dans tel ou tel autre actif.
1.3. Les différentes variables de
l'étude
Tel que déjà dit plus haut, nous n'allons dans
le cadre de ce travail prendre en compte que trois actifs dont : la circulation
fiduciaire hors banque, les devises, et le billet de trésorerie.
1.3.1 Le billet de trésorerie
En général, les Billets de Trésorerie,
sont des titres de créance négociable émis par les
entreprises ayant accès au marché monétaire. Ce sont des
titres à court terme, au porteur, émis par une entreprise autre
qu'un établissement de crédit, pour se procurer des capitaux.
Le BTR peut être émis à taux fixe ou avoir
un coupon indexé sur une référence variable. Lorsqu'il est
émis à taux fixe les intérêts peuvent être
payés à la fin (post comptés) ou payés d'avance
(IPA).
Un billet de trésorerie est un crédit
interentreprises, c'est-à-dire que les entreprises
(généralement les plus grandes) qui sont en phase de besoin de
trésorerie, vont émettre elles-mêmes des billets de
trésorerie qui vont être achetés par d'autres entreprises
ayant des facilités de trésorerie.
Toutes les entreprises ne peuvent pas émettre des billets
de trésorerie. Elles doivent satisfaire à des conditions de
notation financière très précises
6 E. ALPHANDERY, Op.cit.,1976, p.107-108
établies par des organismes indépendants. Les
notations sont destinées à certifier la santé
financière et la solvabilité de l'entreprise émettrice.
1.3.2 Les dépôts en devises dans le
système bancaire
L'univers économique congolais a longtemps
été caractérisé par l'instabilité des prix
et du taux de change, érodant le pouvoir d'achat des encaisses des
agents en monnaie nationale. Cette situation a favorisé la recrudescence
de l'usage important des devises comme moyen de protection et comme substitut
de la monnaie nationale. Fait qui a accru la dollarisation de
l'économie.
La dollarisation s'analyse comme l'utilisation intensive des
devises étrangères, particulièrement de la devise dans
l'espace économique doté pourtant d'une monnaie nationale. Ces
devises servent à la fois d'unité de compte, de réserve de
valeur et de moyen d'échange.
Longtemps dans la littérature
spécialisée, les termes dollarisation et substitution
monétaire ont été considérés comme
étant des
synonymes. la dollarisation peut
résulter soit des besoins de substitution des devises en monnaie
nationale relativement stable mais quantitativement insuffisante.
Pour appréhender le comportement des agents
économiques relatif la demande des devises, nous avons
considéré les dépôts en devises des agents dans le
système bancaire.
1.3.3. La circulation fiduciaire hors banque
Dans une économie où la monnaie remplit la
fonction d'instrument d'échange, la circulation fiduciaire est
déterminante pour le bon fonctionnement de ces échanges mais
aussi pour le potentiel de croissance d'une économie. En outre, dans les
pays ayant connus des expériences d'instabilité
macroéconomique durable, les préférences des agents
portent plus sur la monnaie fiduciaire que sur la monnaie scripturale.
1.3.4. Le taux de change
Le taux de change est défini comme le prix de la
monnaie étrangère exprimé en monnaie nationale, ou encore
comme le prix de la monnaie nationale exprimé en monnaie
étrangère (devise). La première façon de
définir le taux de change est appelé la cotation à
l'incertain, tandisque la deuxième façon est appelée la
cotation au certain.
Selon le professeur TSHIUNZA MBIYE, le taux de change est la
valeur d'une monnaie par rapport à une est une seule monnaie (devise).
7
Pour LIPSEY et STEINER, le taux de change correspond au prix
auquel sont effectué les achats et les ventes des monnaies et titres
étrangers. Il est égal au montant d'une certaine monnaie qu'il
faut payer pour obtenir une unité d'une autre monnaie. 8
En claire, le taux de change peut être comme le prix de
devise.
1.3.5. Le taux d'intérêt
Le taux d'intérêt est une variable
financière très importante en analyse macroéconomique.
C'est la variable d'ajustement sur les marchés des capitaux à
court moyen et long terme.
Les taux d'intérêts peuvent se classer
jusqu'à cinq groupes. Dans le premier, il s'agit du taux que
l'autorité monétaire applique à ses prêts ou au quel
il escompte les effets escomptables des banques créatrices de monnaie
dénommé taux d'escompte ou taux d'escompte officiel ; Le
deuxième groupe comprend un ou plusieurs taux représentatifs du
marché monétaire à court terme c'est-à-dire le taux
auquel les emprunts à court terme s'effectuent entre les institutions
financières. Ces taux sont normalement dénommés taux du
marché monétaire et taux du bon de trésor ; etc.
7 TSHUINZA MBIYE, Question spéciale de théorie
monétaire, Note de cours, L2 EMI, FASEC-UNIKIN, 99- 2000
8
LIPSEY et STEINER, Analyse économique, ed. Cujos,
Paris, 1995, p.246
Le taux d'intérêt d'un prêt ou d'un emprunt
est le pourcentage, calculé selon des conventions
prédéfinies, et qui mesure sur une période donnée,
le rendement du capital ou le coût pour l'emprunteur. Le taux
d'intérêt est en principe un revenu monétaire des titres
Dans le cade de notre travail, nous avons retenu parmi la
grille des taux offerts par le système bancaire, le taux du billet de
trésorerie. En effet, ce choix est motivé par la nature de notre
travail, dans lequel nous examinons notamment la préférence des
agents pour les actifs autres que la monnaie et les devises. Cette analyse des
effets de variation du taux du billet de trésorerie sur la demande de ce
titre de placement permet également de montrer les possibilités
de développement des marchés des titres en République
Démocratique du Congo dans un contexte der substituabilité des
actifs.
financiers il est considéré dans notre travail
comme étant le prix de billet de trésorerie, mieux, la variable
qui joue un rôle important dans le choix à la détention des
titres. C'est à dire que, comme la quantité demandée d'un
bien diminue à la suite de l'augmentation de son prix dans les
conditions normales, le profit des titres à revenu fixe baisse à
la suite d'une baisse du taux d'intérêt réel. Et qui par
conséquent, démotive les agents économiquement à
détenir leur portefeuille en titres à revenu fixe.
1.3.6. Le taux d'inflation
Le taux d'inflation, désigne généralement
le pourcentage d'augmentation de l'indice des prix à la consommation. Le
taux d'inflation qui mesure la hausse ou baisse du coût de la vie, est
donc l'évolution de la valeur de la monnaie exprimée en terme de
quantité des biens et services que peut acquérir une unité
monétaire.
Le taux d'inflation est considéré dans notre
travail comme étant le coût de la détention de la monnaie.
C'est-à-dire que, comme la quantité demandée d'un bien
diminue à la suite de l'augmentation de son prix dans les conditions
normales, la demande de la monnaie aussi devrait diminuer à la suite de
l'augmentation du taux d'inflation.
1.4. La structure du portefeuille d'un agent
économique
Du latin struere, le concept de structure désigne
l'importance de chaque élément dans la construction d'un ensemble
complexe et bien définie. Il s'agit en fait des proportions dans
lesquelles, chaque partie est représentée dans la composition un
système donné.
Dans le cadre de notre travail, la structure du portefeuille
sera circonscrite dans les proportion dans lesquelles se sont
représentés nos trois actifs retenus, notamment, la souscription
des billet de trésorerie, les devises et enfin la circulation fiduciaire
hors banque, dans la richesses des agents économiques.
1.5 La stabilité
macroéconomique
La stabilité macroéconomique est une situation
économique, caractérisée par une interruption
spontanée ou voulue d'un mouvement de hausse ou de baisse des variables
économiques, principalement celle du niveau général des
prix arrêté à un niveau déterminé et du taux
d'intérêt nominal.
Si les physiciens se conviennent que la stabilité est
une situation que subit un corps, au cours de laquelle aucune force ne s'exerce
sur lui de manière à modifier son état, les
économistes par contre prennent le soin d'établir une
démarcation nette entre la stabilité et la constance ou encore
entre la stabilité et la stationnarité
En effet, en économie, la stabilité d'une
variable désigne que les valeurs que prend la variable fluctuent dans un
intervalle donné, bien défini, souhaitable et relativement
contrôlable.
1.6 La politique monétaire
D'après Jacques et Colette NEME, « la politique
monétaire est l'ensemble des moyens d'action exercés par le
pouvoir public ou par l'autorité monétaire dans le domaine
monétaire et de crédit en vue d'orienter l'économie
à court et moyen terme. »9
9 Cité par BOLALUETE, Cours de politique
monétaire, L2 UNIKIN, p.18
La politique monétaire est une étape
intermédiaire pour la réalisation de la politique
économique générale, dont les objectifs sont la croissance
économique, le plein emploi, la stabilité des prix, et
l'équilibre extérieur. Cependant, elle possède sa
spécificité et ses points d'action privilégiés ;
c'est ce qu'on appelle les objectifs intermédiaires notamment la masse
monétaire, le taux d'intérêt, le taux de change, le
crédit intérieur, etc.
1.7 Inflation et déflation
L'inflation est une augmentation ample et soutenue du niveau
général des prix, mesurée par un indice du coût de
différents biens et services. Une augmentation
répétée des prix érode le pouvoir d'achat de la
monnaie et des autres actifs financiers à revenu fixe, provoquant ainsi
de graves distorsions et incertitudes économiques. La déflation
est le phénomène inverse de l'inflation ; elle se traduit par une
baisse continue du niveau des prix.
Inflation et déflation ont pour effet respectif la
diminution ou l'augmentation du pouvoir d'achat de la monnaie en biens et
services.
1.8 La gestion du portefeuille
On appelle théorie de la gestion du portefeuille les
théories de la demande de monnaie qui mettent en avant le rôle de
celle-ci en tant que réserve de valeur. Dans ce cadre, la monnaie est
l'une des composantes du portefeuille d'actifs financiers. A ce titre et c'est
ce qu'il faut bien comprendre, elle offre une combinaison de risque et de
rendements qui la différencie des autres actifs financiers. En pratique
elle assure un rendement nominal garanti au contraire des actions et
obligations dont le cours peuvent augmenter et diminuer. C'est pour cette
raison que certains économistes suggèrent que les ménages
décident de placer leurs richesses dans leur portefeuille optimal.
10
La monnaie est tout moyen d'échange accepté
à grande échelle en paiement de biens ou de services et en
règlement de dettes. La monnaie sert aussi d'étalon de valeur
pour mesurer le prix relatif de divers biens et services. Le nombre
d'unités de monnaie nécessaires à l'achat d'une
marchandise en constitue le prix. Enfin, la monnaie constitue un instrument de
réserve de valeur : elle peut être stockée,
épargnée, pour être utilisée à une date
ultérieure à son acquisition. Mais l'unité
monétaire choisie pour mesurer la valeur n'est pas
nécessairement, en tout ou partie, un moyen d'échange
utilisé à grande échelle. Par exemple, lors de la
conquête
10 G N. MANKIW,
Macroéconomie,3e ed, De boeck,Paris, p.586
de l'Amérique du Nord, la livre sterling anglaise servait
d'étalon de valeur alors que l'un des moyens d'échange importants
était la devise espagnole.
1.9 Produits financiers et titres négociables
sur les marchés financiers
Ce sont des valeurs mobilières émises par des
personnes morales publiques ou privées ; ces valeurs servent
d'instruments d'échange entre les épargnants et les demandeurs de
fonds.
Durant une très longue période, seuls deux types
de valeurs mobilières ont été utilisés par les
investisseurs : l'action, titre de propriété sur une fraction du
capital de l'entreprise qui l'a émise, et l'obligation, titre
représentatif d'une fraction d'un prêt à
intérêt consenti à une société lors de
l'émission d'un emprunt (l'obligation est un titre de créance).
Ces deux valeurs mobilières demeurent les plus importantes pour les
marchés financiers. Mais elles ne sont plus les seules aujourd'hui.
De nouveaux produits sont apparus depuis le début des
années 1980 avec la création d'organismes de gestion collective
des fonds et avec l'apparition d'innovations financières
développées à partir des actions et des obligations.
Il convient de rappeler que les choix patrimoniaux des agents
économiques en matière de portefeuille, obéissent aux
principes de base qui guident les choix économiques
généraux, tel que présenté par la théorie
microéconomique.
Dans ce cadre, les actifs financiers peuvent se comporter
comme étant des biens substituables, complémentaires ou
indépendants selon les préférences de chaque agent
économique sur les trois facteurs cités ci avant (la
liquidité, le rendement et le risque).
C'est ce qui fera l'objet du deuxième chapitre.
Chapitre : 2 Cadre théorique
de l'analyse du portefeuille d'un
agent économique
Dans ce chapitre qui aura deux grands points, il sera question
dans son premier point, de parler de la vue empirique du
phénomène, et de l'analyse théorique du
phénomène à la deuxième section.
2.1. Vue empirique du
phénomène 2.1.1 La demande de
monnaie
a) l'approche keynésienne
En proposant une nouvelle formulation de la demande
d'encaisses par rapport aux classiques, Keynes a distingué trois motifs
de détention de la monnaie, dont le motif de transaction, le motif de
précaution et enfin le motif de spéculations.
Par rapport au motif de transaction, il est bien
évident que plus la quantité des transactions est importante,
plus les encaisses désirées pour le motif de transaction sont
élevées.
Quant aux encaisses de précaution qui ont pour
fondement la prévention des dépenses futures imprévues,
son volume dépend uniquement du niveau habituel des dépenses.
Mais pour ce qui est des encaisses de spéculation, il
s'agit là, du plus nouveau motif de la demande d'encaisses et Keynes
prétend que les agents économiques peuvent détenir des
encaisses en plus de celles qu'ils désirent pour les motifs de
transaction et de précaution. Keynes les appelle des encaisses de
spéculation et justifie leur existence de la façon suivante.
Lorsque le taux d'intérêt sur le marché
financier est très bas, les agents économiques s'attendent en
général à ce que celui-ci s'élève. Or si ce
taux croit, cela engendre une perte en capital pour les détenteurs des
titres, qui peuvent plus que compasser le taux de rendement du titre de sorte
que la détention de titres peut provoquer une perte et non un gain.
C'est pourquoi Keynes estimait qu'à ce taux
d'intérêt, certains agents économiques pouvaient
préférer détenir des encaisses plutôt que des titres
parce qu'ils ne gagnent rien et ils ne perdent rien non plus.
D'ailleurs lorsque le taux d'intérêt sur le
marché financier augmente, on peut atteindre un taux à partir
duquel les titres deviennent suffisamment rentables pour que les agents
économiques transforment leurs encaisses oisives en titres. Donc plus le
taux d'intérêt est élevé, plus les encaisses de
spéculation détenues par l'ensemble des agents sont faibles.
Keynes estime que le taux d'intérêt limité
à partir duquel chaque agent économique estime les titres
rentables et effectue la transformation monnaie- titre, est différent
selon l'attitude en face du risque et la prévision du futur.
Ce qui fait que la courbe de préférence pour la
liquidité a une forme décroissante continue
représentée comme suit lorsqu'on agrège les comportements
des tous les agents économiques
.
L= préférence pour la liquidité
Interprétation du graphique
Au regard de la lecture du graphique ci-dessus nous remarquons
que la demande de liquidité est une fonction inverse du taux
d'intérêt .c'est à dire que quand le taux
d'intérêt augmente, la demande de liquidité diminue bien
entendu au profit de titres.
b) Demande d'actifs selon Friedman
Milton Friedman a apporté une contribution majeure
à la théorie des choix des actifs par les agents
économiques, notamment par l'élargissement du panier d'actifs.
L'analyse du portefeuille a été intégrée dans un
cadre plus globalisant, c'est-à-dire celui du patrimoine.
Selon M. Friedman, la monnaie est un actif de patrimoine
comme les actifs réels et financiers. La demande de l'actif monnaie est
faite en fonction de la rentabilité comparée de tous les autres
actifs du patrimoine.
Ce raisonnement tient aussi pour les autres catégories
d'actifs du patrimoine. Vu sous cet aspect, la monnaie se présente comme
un substitut des autres biens de patrimoine.
c) L'approche de TOBIN et de BAUMOL
Le modèle de BAUMOL et DE TOBIN analyse les coûts
et avantages de la détention de monnaie. L'avantage en est l'aisance :
la détention de monnaie évite de devoir se rendre à la
banque chaque fois que l'on veut procéder à un achat. Le
coût associé à cette commodité est
l'intérêt auquel on renonce en gardant ses richesses par devers
soi au lieu de le déposer sur un compte d'épargne.
Ce qui fait voir que comme la monnaie est un bien concurrent des
autres actifs du portefeuille.
2.1.2 Conséquence de l'inflation sur la structure
du portefeuille
Les effets spécifiques de L'inflation commencent par
accroître les bénéfices commerciaux, car les salaires et
les autres coûts augmentent moins vite que les prix, ce qui permet plus
d'investissements et de plus gros paiements de dividendes et
d'intérêts. De plus, les dépenses personnelles augmentent
parfois grâce à une anticipation des augmentations futures et,
dans l'immobilier, l'espoir de voir monter les prix peut également
attirer des acheteurs.
cher. Enfin, les dépenses publiques augmentent parce
que de nombreux programmes sont, officiellement ou non, indexés sur
l'inflation pour maintenir la valeur réelle des services publics et des
transferts de ressources. L'État peut également anticiper le
paiement de budgets plus importants avec les recettes fiscales provenant de
revenus gonflés par l'inflation.
Néanmoins, malgré tous ces avantages
temporaires, l'inflation finit par dérégler les activités
économiques normales, surtout si son rythme varie. Les taux
d'intérêt tiennent généralement compte du rythme
d'inflation anticipé qui alourdit les coûts de production,
décourage la consommation et fait baisser la valeur des actions et des
obligations.
La hausse des taux des prêts hypothécaires et
l'envolée des prix de l'immobilier découragent la construction.
L'inflation érode le pouvoir d'achat réel des revenus et des
actifs financiers, ce qui réduit la consommation, surtout si les
consommateurs ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser leur épargne ou
accroître leurs dettes personnelles. L'investissement souffre du
déclin général de l'activité économique et
les profits sont limités dans la mesure où les employés
demandent à ce que l'inflation qui frappe leurs revenus soit
compensée par des mécanismes automatiques de hausse des
salaires.
La plupart des matières premières et des
coûts d'exploitation réagissent très rapidement aux signaux
inflationnistes. Des prix plus élevés finissent par nuire aux
exportations, provoquant des déficits dans le commerce extérieur
et entraînant des problèmes de taux de change. L'inflation est un
élément essentiel dans les booms et récessions des cycles
économiques, qui provoquent des distorsions indésirables dans les
prix et l'emploi, ainsi qu'une incertitude généralisée
quant aux performances futures de l'économie.
Les effets de l'inflation sur chaque individu dépendent
de nombreux facteurs. Les catégories de population dont les revenus sont
relativement fixes, particulièrement dans les catégories de bas
revenus, souffrent de l'inflation, alors que celles dont le revenu est plus
flexible ou négociable peuvent le maintenir, voire l'accroître.
Ceux qui dépendent d'avoirs à valeur nominale fixe, tels que
comptes d'épargne, pensions, assurances ou titres de créance
à long terme, souffrent de l'érosion de la richesse
réelle.
En revanche, ceux dont les avoirs ont une valeur fluctuante,
comme les biens immobiliers, les objets d'art, les matières
premières et les biens permanents, peuvent maintenir ou accroître
la valeur de leur patrimoine. Les salariés du secteur privé
luttent pour introduire des indexations sur le coût de la vie dans
leurs contrats de travail. Les emprunteurs
bénéficient de l'inflation alors que les prêteurs en
souffrent, car les prêts hypothécaires, personnels et commerciaux
ainsi que les emprunts d'État sont remboursés avec de l'argent
déprécié et les taux d'intérêt parviennent
rarement à rattraper les taux d'inflation. Une « psychologie
inflationniste » finit par inspirer toutes les décisions
économiques, publiques ou privées.
2.1.3. La substitution monnaie, devises ou
titres
La substitution da la monnaie par ses substituts proches,
notamment la monnaie étrangère (dans une économie instable
et de surcroît dollarisée), et les titres, est
généralement présente en période de forte inflation
et faible en periode de stabilité.
En période de forte inflation, suite à la
démission de la monnaie nationale face à sa fonction de
réserve de valeur, la substitution consiste en un
phénomène de remplacement de la monnaie nationale par les
devises, principalement dans son rôle de réserve de valeur mais
pratiquement aussi, dans ces fonctions traditionnelles dont :
d'intermédiaire d'échange, l'unité des comptes.
En période de stabilité, elle consiste au
remplacement de la monnaie par les titres, pour répondre au besoin des
agents économiques de réaliser des profits, à la suite de
la demande de monnaie pour motif de spéculation.
La substitution monétaire se caractérise ainsi
par une désaffectation à l'égard de la monnaie nationale
au profit de la devise étrangère en période d'inflation
élevée et variable et au profit des titres porteurs
d'intérêt, en période de stabilité. La substitution
de monnaie aboutit à la marginalisation de la monnaie nationale dont
l'importance relative dans les transactions intérieures se réduit
inexorablement.
En définitive, la détérioration de la
situation économique et financière sur le fond d'inflation aigue
qui accroît le coût de la détention de la monnaie nationale
constitue la cause déterminant de la substitution monétaire.
Par ailleurs, il est à signaler que deux monnaies sont
substituables si l'augmentation du taux d'inflation dans un pays, se traduit
par le renchérissement du coût de détention de la monnaie
nationale et la perte de sa valeur, entraînant ainsi une augmentation de
la demande de la monnaie étrangère et vice-versa.
En d'autre terme, à la suite de l'augmentation du
coût de détention de la monnaie nationale, les agents
économiques s'en débarrassent progressivement et le remplacent
par les devises. Il est aussi à noter que les monnaies constituent des
substituts parfaits.
Signalons également que la monnaie se substitue aux
titres si l'intérêt de détention des titres est plus grand
que celui de détention de la monnaie, sur base de la raison de la
demande de la monnaie pour motif de spéculation.
2.2. Substituabilité des actifs : Analyse
théorique 2.2.1. Théories de base
Il sera ici question de développer les théories
économiques de base se rapportant sur l'aspect microéconomique et
macroéconomiques des différents concepts de base de ce travail.
Pour ce faire nous commencerons d'abord à parler des théories
microéconomiques dans sa première sous section et en suite des
théories macroéconomiques dans la deuxième.
2.2.1.1. L'approche microéconomique
Dans cette sous-section qui sera consacrée aux
théories
microéconomiques, nous traiterons de la théorie
sur le prix et la quantité demandée d'un bien, de la
théorie sur la préférence, la théorie sur la
substituabilité et complémentarité entre deux biens et
enfin nous parlerons de la théorie sur l'élasticité.
a. Le choix rationnel
Dans leur processus de choix et eu égard à la
multiplicité des besoins face à la rareté des ressources
qui caractérisent l'univers économique, les agents
économiques ont toujours poursuivi un objectif ultime, à savoir
l'optimisation de leur satisfaction et notamment la maximisation de la
rentabilité des capitaux placés.
Face à cet objectif « de la maximisation ou de la
satisfaction, les agents économiques sont appelés à
régler leurs comportements en effectuant des allocations efficaces et
efficientes des leurs ressources.
Poursuivant cet objectif, les agents économiques se
voient dans l'obligation d'opérer continuellement le choix entre l'une
ou l'autre des possibilités concurrentes à leur portée.
Toute chose restant égale par ailleurs, un agent
économique porte son choix sur un actif quelconque plutôt que sur
un autre, pour autant que cet actif i lui procure une satisfaction
supérieure.
Parallèlement à un consommateur rationnel qui
porte son choix de consommation sur un bien ou un producteur sur une
procédée de production, au dépend d'un autre qui n'est pas
économiquement intéressante pour lui, les agents
économiques aussi préfèrent détenir leurs richesses
dans des actifs de portefeuille (financier ou monétaire) qui offrent un
avantage comparatif par rapport aux autres.
b. Le prix et la quantité demandée
d'un bien
La variation du prix d'un bien entraîne deux type
d'effets : il y a, d'une part, une modification du taux auquel vous pouvez
échanger un bien contre un autre et, d'autre part une variation du
pouvoir d'achat total que présente votre revenu.
Si par exemple le prix d'un bien x diminue, vous devez
renoncer à une moindre quantité de bien y pour acheter du bien x
la variation du bien x a donc modifiée le taux auquel le marché
vous permet de substituer du bien y au bien x . Le terme d'échange entre
les deux biens que le marché offre au consommateur a été
modifié.
Parallèlement, si le prix du bien x diminue, vous
pouvez acheter davantage de ce bien x pour un même revenu. Car le pouvoir
d'achat que celui-ci représente a donc augmenté. Bien que vous
disposiez de même nombre de dollars, vous pouvez acheter une
quantité supérieure.
c. les préférences des agents
économiques
Les biens économiques sont de deux sortes : ceux qui
ont une utilité directe (les biens de consommation en
général) et ceux qui procure un service productif (les biens
d'investissements) ou un rendement pécuniaire (les titres). Chaque bien
est demandé en fonction de cette utilité directe ou de ce
service
appréciable en termes monétaires il est
substituable à d'autres biens et son prix relatif fait partie de
l'ensemble des prix. Tous les marchés des biens sont
interdépendants. ( 11)
Un bien est préféré à l'autre, si
pour un même besoin, éprouvé par un consommateur, il
procure une utilité comparativement supérieure. Ils sont alors
appelés biens substituables.
La théorie économique renseigne que ; toute
chose restant égale par ailleurs, la quantité demandée
d'un bien baisse quand son prix augmente, et ce bien devient
économiquement moins intéressant par conséquent,
comparativement à l'autre bien qui lui est substituable.
d. La substituabilité entre deux
biens
Deux biens sont des substituts s'ils peuvent tous les deux
satisfaire le même besoin ; ils sont complémentaires s'ils sont
consommés ensembles pour satisfaire un besoin défini. Ce sont des
définitions imprécises mais l'expérience quotidienne peut
nous suggérer quelques exemples valables. Le café et le
thé sont plus souvent des substituts tan dis que le café et le
sucre sont des compléments.
Une définition plus rigoureuse de substitution et de
complémentarité peut être fournie par l'équation de
SLUTSKY selon la quelle q1 et q2 sont des substituts si l'effet de substitution
D21 est positif ils sont complémentaires s'il est négatif.
e. L'élasticité de la demande d'un
bien
En économie, le concept d'élasticité est
celui permettant de mesurer le degré de sensibilité d'une
variable en fonction des variations d'une autre variable. Ce terme a
été inventé par Alfred Marshall et est utilisé
principalement pour mesurer l'élasticité de la demande par
rapport aux prix, au revenu, et l'élasticité croisée de
deux biens.
L'élasticité de la demande par rapport aux prix
permet de savoir si une variation du prix entraîne une variation inverse
de la demande plus ou moins importante. On considère en effet qu'en
situation normale (toute chose restante égale par ailleurs), une hausse
de prix entraîne une diminution de la demande.
11 M. MOURGUE, La monnaie système financier
et théorie monétaire, 3e ed, Paris, Economica,
1993, p379
Si, par exemple, le prix d'un bien augmente de 10 pour cent,
deux cas sont possibles : soit la demande diminue de moins de 10, alors la
demande est relativement inélastique au prix ; soit elle diminue de plus
de 10 pour cent, et elle est alors élastique. Il existe deux cas
extrêmes. Une rigidité de la demande, ce qui peut s'expliquer par
l'absolue nécessité du bien considéré pour les
consommateurs. Une élasticité parfaite, c'est-à-dire
qu'une variation même très petite du prix entraîne la
disparition de toute demande. Il est alors vraisemblable qu'il existe un bien
substituable sur lequel la demande s'est reportée.
La substituabilité de deux biens peut s'analyser plus
précisément en calculant l'élasticité
croisée, c'est-à-dire la variation de la demande d'un bien X par
rapport à celle d'un bien Y. Les biens peuvent alors se
révéler indépendants (le changement de prix de Y n'a
aucune conséquence sur la quantité de bien X demandée),
substituables (une hausse ou une baisse du prix de Y entraîne une
augmentation ou une hausse de la demande de bien X ; ce pourrait par exemple
être le cas des pâtes et du riz), ou encore complémentaires
(une hausse du prix de Y entraîne une baisse de la demande de X. C'est
par exemple le cas de l'essence et des automobiles).
De façon générale, la demande d'un bien
dépend dans une large mesure du nombre des substituts proche que ce bien
possède. Prenons deux biens différents x et y, et supposons que
tout le monde considère ces biens comme des substituts proches. Pour que
chacun des ces biens soit effectivement acheté, il faut que leurs prix
soient identique.
Que deviendrait la demande du bien x si son prix augmente,
mais que le prix de l'autre bien y reste inchangé ? Évidemment,
elle deviendrait nulle ; la demande du bien x est très élastique
car il existe un substitut parfait.
Si un bien a beaucoup des substituts proches, il faut
s'attendre à ce que sa courbe de demande soit très sensible
à la variation de prix, par contre si un bien ne possède pas des
substituts proches, il peut avoir une demande assez inélastique. 12
Dans le domaine de la gestion du portefeuille, on peut selon
le même principe étudier la substituabilité des actifs
financiers et monétaire, comme par exemple celle des titres par rapport
aux l'encaisses. En cas de renchérissement du coût des encaisses.
Dans ce cas précis, on parle alors d'élasticité de
substitution.
12 Hal R. Varian, Microéconomie, p.286
2.2.1.2 L'approche macroéconomique
Dans cette sous-section qui sera consacrée aux
théories macroéconomiques, nous traiterons de motifs de demande
d'encaisses, du choix optimal du portefeuille,
a. Les motifs de la demande
d'encaisses
La demande de monnaie pour motif de transaction qui
représente la détention de la monnaie pour des dépenses
futures qui sont connues avec certitude aussi bien du point de vue de la date
de ces dépenses que celui de leur volume précis, résulte
d'une synchronisation imparfaite des recettes et des dépenses en
supposant implicitement une prévision parfait en ce qui concerne leur
évolution dans le temps.
La demande de monnaie pour motif de précaution est une
détention d'actifs liquides qui vise à pallier l'écart
anticipé entre les futures recettes et les dépenses à
venir, elle résulte de désire de maintenir une probabilité
déterminée de ne pas se trouver à court de fonds. D'ou la
nécessité des ces encaisses de précaution en actif
liquides pour assurer la certitude d'être solvables à tout
moment.
Les motifs personnels qui conduisent à détenir
des actifs liquides, motif de transaction et de précaution,
préférence pour la liquidité souci d'éviter le
risque sont tous familiers qu'il ne pas nécessaire de les discuter en
détail. ( 13)
Il ressort de lignes qui précèdent, que la demande
de monnaie
pour motifs de transaction et aussi pour motif de
précaution, met l'accent beaucoup plus sur la fonction de moyen de
paiement que sur celle de réserve de valeur.
Par contre la demande de monnaie pour motif de
spéculation qui met avant tout l'accent sur la fonction de
réserve de valeur de la monnaie et non sur celle de moyen de paiement,
repose sur la prévision imparfaite des prix futurs des actifs. D'ou la
nécessité de ces encaisses en actifs pouvant apporter un plus
valu.
La demande de monnaie pour motif de transaction et
également pour la plus grande partie la demande d'encaisses de
précaution, s'analysent à l'aide
13 R S. THORN : Théorie
monétaire, Dunod, Paris, p.217
du principe de la minimisation des coûts
c'est-à-dire en employant la théorie des stocks ou la
détention de monnaie à des fin de transaction et de
précaution est considérée comme un stock des moyens de
paiement (M1) ou de réserve temporaire de pouvoir d'achat (M1 ou un
concept plus élargie de la masse monétaire). En
conséquence, le montant optimale de monnaie détenue peut
être déterminé de la même façon que le stock
optimal des biens.
Par contre la demande de monnaie pour le motif de
spéculation résulte du principe de la maximisation de
l'utilité, Ou autrement dit, elle s'appuie sur la théorie du
portefeuille.
Pendant que l'utilité des encaisses de transactions
réside en des économies des coûts de transaction et que
celle des encaisses de précaution en la solvabilité,
l'utilité des encaisses de spéculation découle de la
sécurité de la valeur en capital .cette utilité de la
détention de monnaie se réfère à l'évolution
future des prix d'actifs ou l'évolution des taux
d'intérêt.
Le motif de spéculation correspond selon J. M.
Keynes,au désir de profiter d' une connaissance meilleure que celle du
marché de ce que réserve l' avenir il fonde une demande
spéculative globale de monnaie qui trouve sa justification dans les
désaccords des opinions sur le taux d' intérêt futur ou
dans les comportements des opérateurs face aux risque,
En ce qui concerne ce que l'on appelle l'approche par la
théorie du portefeuille qui explique les encaisses de
spéculation, il semble très vraisemblable que ces
dernières soient détenues plus sous forme de réserve des
valeurs qui rapportent un intérêt que sous forme de monnaie du
type M1 qui ne rapporte rien.
Le stock des actifs non physiques détenus dans le
patrimoine d'un agent économique se repartit entre la monnaie et les
titres si leurs prévisions sur le taux d'intérêt futur
divergent.
Tout comme le patrimoine d'un agent économique est un
ensemble effectif d'éléments que l'on définit en
compréhension comme l'ensemble des toutes les richesses que
possède un agent économique regroupant : les actifs non
financiers, les actifs financiers et monétaire, le portefeuille quant
à lui, est un sous ensemble du patrimoine d'un agent économique
ayant comme éléments, les actifs financiers et
monétaire.
Si le patrimoine d'un agent économique a une structure
qui est fonction d' un certain nombre des phénomènes
socio-économiques, le portefeuille d' un agent économique aussi a
une structure qui s' adapte aux situation économique qui sévit au
sein de l'économie.
Si bien que conduit par le souci de maximiser son
intérêt, l'agent économique a le choix entre détenir
son portefeuille en actifs financiers ou en actif monétaire au regard
des variables économiques.
Par ailleurs, détenir son portefeuille sous forme
d'actif monétaire est certainement très pratique pour les
transactions réelles. Mais cela signifie aussi, ne recevoir aucun revenu
sous forme d'intérêt car la monnaie ne rapporte rien.
Par contre détenir toute ses richesses sous forme de
titres, implique que l'on reçoit de l'intérêt sur toute sa
richesse. Mais aussi qu'il faut en couvrir les peines en terme de coûts
liés à la conversion des titres en monnaie pour effectuer des
transactions.
Ainsi s'impose comme nous l'avons déjà dit ci
avant, l'importance majeure pour les agents économiques de pouvoir faire
leur choix non pas sur quel actif détenir l'ensemble de son
portefeuille, car Il est donc certain qu'il faut détenir à la
fois des titres et la monnaie, mais dans quelle proportion ?
b. Le choix optimal du portefeuille
La décision concernant la composition optimale du
portefeuille s'établit sur la base de deux catégories de
données, il s'agit d'une part des élément objectifs du
choix du portefeuille constitués par le taux d'intérêt de
rendement anticipé et le degré du risque du portefeuille qui
comme peuvent être obtenus par le calculs des probabilité et
d'autre part, des éléments subjectifs représentés
par la fonction d'utilité ou par des courbes d'indifférence qui
décrivent la propension pour le risque de la part de l'individu
concerné. Trois éventualités concernant la propension pour
le risque peuvent être envisagées : une neutralité par
rapport au risque, une préférence pour le risque et une aversion
contre le risque.
Si l'individu n'est pas sensible au risque, il est donc neutre
par rapport au risque. Il n'accorde aucune considération à
l'ecart-type. Le seul élément de sa fonction d'utilité est
alors le taux de rendement anticipé par conséquent, l'individu ne
détiendra pas de monnaie à des fins de spéculation.
Un autre comportement extrême par rapport au risque est
celui de l'individu qui aime le risque et qui accorde une valeur positive au
risque. Par conséquent, l'agent économique choisira le
portefeuille le plus riche en risque et en
et en rendement. Ce portefeuille généralement
n'inclus pas non plus la monnaie. Ce groupe de joueurs détiennent une
grande partie de leur patrimoine, si ce n'est pas la totalité en des
actifs qui peuvent entraîner un gain important en valeur de capital et
qui sont en même temps liés à une probabilité aussi
élevé de perte en valeur de capital.
Par conséquent, les agents économiques qui sont
neutres par rapport au risque et ceux qui ont une préférence pour
le risque, ne détiennent pas en règle générale,
d'encaisses de spéculation parce que ces encaisses servent en
général à réduire le danger d'une
éventualité perte en valeur de capital.
Les encaisses de spéculation se fondent donc sur un
motif de précaution. C'est-à-dire sur le motif d'éviter le
plus possible une perte en valeur de capital.
2.2.5. Le choix optimal entre actifs
monétaire et financiers"
L'agent économique décide de détenir tous
ses actifs sous forme de monnaie ou sous forme de titre sur la base d'une
comparaison entre taux d'intérêt courant et taux
d'intérêt réel.
La comparaison entre ces deux taux constitue
l'élément essentiel qui guide la décision de l'agent
économique par rapport au choix optimal de détention de son
portefeuille.
Si par exemple le taux d'intérêt courant est
inférieur au taux d'intérêt réel, le rendement que
l'agent économique espère retirer de la détention d'un
titre est négatif. Dans ce cas, le spéculateur est convaincu que
le taux d'intérêt courant est trop bas par rapport au taux
réel et que de ce fait, le prix des titres est trop élevé.
Il s'attend donc à une réduction de ce prix et à une perte
en capital, en valeur relative qui est supérieure au taux
d'intérêt des titres. Et dans ce cas, il est incité
à détenir son portefeuille sous forme monétaire.
Si par contre le taux d'intérêt courant est
supérieur au taux d'intérêt réel, le rendement que
l'agent espère retirer de la détention d'un titre est positif. De
ce fait, le spéculateur peut soit considérer que le taux
d'intérêt courant est trop élevé par rapport au taux
d'intérêt réel. Dans ce cas, il anticipe un accroissement
du prix des obligations. Qui fait que la valeur relative du gain en capital
ainsi prévu s'ajoute au taux d'intérêt courant pour
déterminer une valeur positive de rendement. Soit il ne peut estimer que
le taux d'intérêt courant égale au taux
d'intérêt réel, ne
14
www.wikipedia.com
prévoyant donc pas aucune variation des prix des titres,
il compte sur un taux de rendement positif uniquement formé par le taux
d'intérêt courant.
Soit encore il peut considérer que le taux
d'intérêt courant est trop bas par rapport au taux
d'intérêt réel, il prévoit donc une perte en
capital, mais la valeur relative de celle-ci est inférieure au taux
d'intérêt courant. Tout
En outre, Si le taux d'intérêt courant est
égal au taux d'intérêt réel, la perte en capital
prévue du fait d'un taux d'intérêt courant jugé trop
bas, compense le `revenu issu du patrimoine des coupons . De ce fait, le
rendement est nul et les agents détiennent indifféremment des
titres ou la monnaie.
La stabilité macroéconomique relative obtenue
depuis 2001 à travers les différents programmes
économiques notamment le PIR et le PEG devrait induire une mutation des
préférences des agents en faveur des actifs d'épargne en
monnaie nationale plutôt les actifs étrangers. Le chapitre trois
consiste en une vérification empirique de cette mutation de structure de
comportement de détention d'actifs, principalement en ce qui concerne
leur degré de substituabilité.
Chapitre 3. L'analyse empirique du
phénomène
3.1 L'analyse de la stabilité
économique
Comme nous l'avons déjà dit ci avant, la
stabilité économique n'a rien à avoir avec la constance.
Si bien qu'au moment ou les physiciens et les théoriciens des sciences
exactes définissent la stabilité d'un corps comme étant
l'état dans lequel ce corps ne subit aucune influence d'une quelconque
force pouvant modifier son Etat, les économistes par contre, se
conviennent d'établir une nette démarcation entre la
stabilité et la constance.
En effet, en économie le concept de stabilité
désigne la situation d'une variable dont les fluctuations
s'opèrent dans un intervalle des valeurs acceptable et relativement
petit et défini. La stabilité macroéconomique est une
situation caractérisée par la stabilité des prix, de la
viabilité de la situation extérieure et de la stabilité du
système financier.
Il s'agira dans cette partie, de voir le comportement de
l'économie congolaise de 2003 à 2005 par le moyen des indicateurs
des mouvements économiques ou des variables clés du comportement
d'une économie.
Ainsi, les graphiques ci-dessous se rapportant à la
volatilité de l'inflation, à l'évolution du taux
d'intérêt du billet de trésorerie et à l'allure du
taux de change vont nous aider à voir ce comportement.
35
a). la volatilité de l'inflation Graphique
N°1
l'évolution de l'inflation
|
180000000 160000000 140000000 120000000 100000000 80000000 60000000 40000000 20000000 0
|
|
jan v- 03
fév r- 03
ma rs- 03
av r- 03
ma i- 03
jui n- 03
juil- 03
ao ût- 03
se
pt- 03
oct- 03
no v- 03
dé c- 03
jan v- 04
fév r- 04
ma rs- 04
av r- 04
ma i- 04
jui n- 04
juil- 04
ao ût- 04
se pt- 04
oct- 04
no v- 04
dé c- 04
jan v- 05
fév r- 05
ma rs- 05
av r- 05
ma i- 05
jui n- 05
ao ût- 05
juil- 05
se
pt- 05
no v- 05
oct- 05
dé c- 05
I PC 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 1E
1E 2E
2E 2E
2E 2E
2E 2E
2E 2E
2E
le temps
La lecture du graphique N°1 nous fait remarquer que
l'indice de prix à la consommation a fluctué dans un intervalle
de [97536013 ; 170620518] avec un ecartype de « 25124713,4» et un
écart moyen de « 2088128,73» pendant toute la période
de 2003 à 2005.
Graphique N°2
l'évolution de l'inflation
35
30
25
20
Tx Inf(cumulé)
15
10
5
0
le temps
La lecture du graphique N°1 nous fait remarquer que le
taux d'inflation cumulé a fluctué dans un intervalle de [0,8 ;
32,7] avec un ecartype de « 7,85589406 » et un écart moyen de
« 0,59714286 » pendant toute la période de 2003 à
2005.
b). l'évolution du taux d'intérêt du
billet de trésorerie Graphique N°3
l'évoplution du taux
d'intérêt
70
60
50
40
30
20
10
0
-10
-20
-30
txint reel/7
fé vr- 0
m ar s-
d éc- 0
ja n v-
ja n v-
a vr- 0
m ai- 0
jui l- 0
se pt0
oc t- 0
d éc- 0
ja n v-
fé vr0
m ai- 0
jui l- 0
se pt0
oc t- 0
fé vr- 0
m ar s-
a vr- 0
m ai- 0
jui l- 0
se pt- 0
oc t- 0
d éc- 0
jui n- 0
a o ût-
n
o v-
jui n- 0
a o ût-
n
o
v-
jui n- 0
a o ût-
n
o v-
txint reel/7 5
4 2
0 14
11 3
1 3
4 2 -6
3 -0 -4 -7 -8 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -2 15
14 56
51 50
35 14
2418
9 8
3
m ar s-
a vr- 0
temps
Les graphiques N°3 nous montre que le taux
d'intérêt nominal du billet de trésorerie (de 7 jours de
maturité) a fluctué dans un intervalle de [4 ; 65] avec un
ecartype de « 1,869982 » et un écart moyen de «
-0,06142857 »
Graphique N°4
l'évolution du taux d'intérêt
réel
Série1
8 7 6 5 4 3 2 1 0
Série1
|
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1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
|
192021
|
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22232425262728293031
|
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|
3233343536
|
|
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83113211121041
|
|
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0000000000438443222111
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|
le temps
Les graphiques et N°4 nous montre que le taux
d'intérêt réel du billet de trésorerie (de 7 jours
de maturité) a fluctué dans un intervalle [0,209424 ; 7, 5], avec
un ecartype de « 18,6951268
c) l'évolution du taux de change Graphique
N°5
TX Chg
l'évolution du taux de change
600
500
400
300
200
100
0
ja ny- 03
fé yr03
m ar s-
m ai- 03
jui n- 03
se pt03
oc t- 03
dé c- 03
ja ny04
m ar s-
m ai- 04
jui n- 04
se pt04
oc t- 04
dé c- 04
ja ny05
m ar s-
m ai- 05
jui n- 05
se pt05
oc t- 05
dé c- 05
ay r- 03
no y- 03
fé yr04
ay r- 04
no y- 04
fé yr05
ay r- 05
no y- 05
TX Chg 41
41 41
41 41
4243
4238
3737
3737
3838
3838
3839
3941
4243
4444
4749
51 51
4549
4846
4645
43
jui l- 03
ao ût03
jui l- 04
ao ût04
ao ût05
jui l- 05
le temps
Au graphique N°5, nous constatons que le taux de change a
fluctué dans un intervalle de [371,72 ; 510,89] avec un ecartype et un
écart moyen respectivement de « 40,7871 » et « 0,69228571
»
Conclusion partielle
A la lumière de toutes ces interprétations en
rapport avec l'évolution du taux d'inflation, du taux
d'intérêt et du taux de change, des variables économiques
qui aident par ailleurs à savoir si oui ou non l'économie
connaît une période d'équilibre ou de
déséquilibre, nous constatons et concluons que pendant la
période allant de 2003 à 2005, l'économie congolaise a
connu une situation de relative stabilité. Car, les intervalles de
fluctuation ont été relativement petits avec les ecartypes et les
écarts moyens qui avoisinent relativement zéro.
£2 L'analyse structurale du
portefeuille
Du latin struere, le concept de structure désigne les
proportions dans lesquelles, chaque élément se retrouve dans un
ensemble donné. Il s'agit en fait de l'importance relative de chaque
composante dans l'architecture d'un système donné.
Pour le cas de notre travail, la structure du portefeuille
sera circonscrite dans un ensemble bien défini et composé
uniquement des trois éléments dont : les trois actifs que nous
avons considérés dans notre travail ; notamment : la monnaie
nationale ou la circulation fiduciaire hors banque ; les devises ou les
monnaies étrangères et enfin les titres en monnaie nationale ou
le billet de trésorerie.
Le graphique ci-dessous va nous donner la structure ou encore
l'architecture du portefeuille des agents économiques congolais tout au
long de la période 2003 à 2005.
Graphique N°7
la structure du portefeuille
BTR 2%
CFHB 46%
Dép en devis 52%
CFHB Dép en devis BTR
Interprétation du graphique
La lecture du graphique ci- dessus nous renseigne que pendant
toute la période de 2003 à 2005, les dépôts en
devises ont étaient les plus sollicités par les agents
économiques, en concurrence de 52% du portefeuille. Vient en suite la
circulation fiduciaire hors banque avec 46% du portefeuille et enfin les
billets de trésorerie avec seulement 2% du portefeuille. Ce qui prouve
à suffisance que les agents économiques congolais se sont
méfiés des titres en monnaie nationale (billets de
trésorerie) pour détenir leurs richesses.
3.3 L'analyse
économétrique des effets de la
stabilité économique sur la
substituabilité entre les actifs
Le point 3.1 de ce chapitre nous a montré clairement
que pendant toute la période de 2003 à 2005, l'économie
congolaise a bel et bien connu une relative situation de stabilité.
Dans cette partie, il sera question d'analyser par le moyen de
l'outil économétrique, l'impact de cette relative
stabilité sur les préférences des agents
économiques congolais par rapport à la préférence
marquée des billets de trésorerie dans leurs portefeuilles.
3.3.1 Qu'est ce que I
économétrique ?
L'économétrie est un outil à la
disposition de l'économiste qui lui permet d'infirmer ou de confirmer
les théories qu'il construit. D'abord, le théoricien postule des
relations d'association ou de liaison entre les variables économiques ou
entre les phénomènes sociaux. En suite, la méthode
économétrique fournit des estimations sur les valeurs des
coefficients qui permettent notamment : de connaître avec
précision s'il y a liaison entre deux variables notamment : la variable
explicative et la variable expliquée (au moyen de la
significativité des paramètres) ; de connaître
l'intensité de liaison qui existe entre ces deux variables (la valeur de
R2 qui désigne le coefficient de détermination) ; et
de mesurer l'impact de la modification de la valeur d'une variable sur une
autre, que l'on peut formalisé comme suit :
( 23'3(1)
3'3(
.
La méthode économétrique suit un
protocole à quatre étapes dont la spécification du
modèle, l'estimation des paramètres, la validation du
modèle et la prévision.
3.3.2 La spécification du
modèle
Dans les sciences sociales et particulièrement en
sciences économiques, les phénomènes étudiés
concernent le plus souvent des comportements afin de mieux comprendre la nature
et le fonctionnement des systèmes économiques. L'objectif du
modélisateur est dans le cadre de l'économétrie et au
travers d'une mesure statistique, de permettre aux agents économiques
dont les ménages, les entreprises, l'Etat et le reste du monde,
d'intervenir de manière plus efficace, après qu'ils aient eu
connaissance exacte de la manière dont fonctionne l'économie. C'
`est à dire, la manière dont les variables économiques
s'influent mutuellement, les unes sur les autres. 15
3.3.3. Les étapes de la
construction d'un modèle économétrique
La construction d'un modèle économétrique
comporte un certain nombre d'étapes qui sont toutes importantes. En
effet, en cas de faiblesse d'un des maillons de la construction du
modèle, celui-ci peut se trouver invalide. Ces différentes
étapes sont les suivants : la spécification économique, la
spécification mathématique et la spécification
statistique, après avoir choisi les variables qui illustrent mieux le
phénomène.
3.3.3.1. Le choix des variables
Cette étape consiste à choisir les indicateurs
qui vont permettre de saisir nos variables étant donné que
celles-ci ne sont que des phénomènes économiques. C'est
ainsi que nous nous sommes contentés de prendre le volume de la
circulation fiduciaire hors banque pour saisir notre première variable
dont la demande de monnaie nationale, lequel indicateur aura comme prix le taux
d'inflation car celui-ci joue un rôle important dans la
préférence des agents économiques pour la monnaie
nationale.
En deuxième lieu, nous allons considérer le
montant de la souscription au billet de trésorerie pour saisir notre
deuxième variable dont la demande des titres. Lequel aura comme prix le
taux d'intérêt du billet de trésorerie étant
donné que la souscription au billet de trésorerie dépend
à grande partie de son taux d'intérêt.
15 BOUBONAIS, économétrie, ed.5,
2003,p.3
Enfin, nous prendrons les dépôts en devises par
les banques créatrices de monnaie pour saisir la demande des devises.
Lequel aura comme prix le taux de change. Car, comme personne ne l'ignore,
quand le taux de change baisse continuellement, les agents économiques
auront tendance à se débarrasser des devises et au cas contraire
ils vont vouloir les conserver davantage.
3.3.3.2 Spécification économique du
modèle
La spécification économique est une étape
de l'économétrie qui veut à ce que l'on rappelle la
théorie économique qui sous-tend notre étude. De ce fait,
notre étude entend confirmer la théorie microéconomique
selon laquelle : pour deux biens substituables, la variation à la hausse
intervenue dans le prix de l'un des biens fera à ce que la
quantité demandée de l'autre bien augmente et que celle de ce
bien baisse, tel que modélisé ci-après :
? X
? p
? xy
=
x
Pour le cas de notre travail, nous nous attendons à ce
que la demande des titres en monnaie nationale augmente. Car étant
donné la stabilité économique, détenir les titres
est plus rationnel que détenir la monnaie ou les devises.
C'est ainsi que l'on s'attend à ce que le signe des
paramètres soient positifs ce qui signifierait que les actifs sont
substituables.
3.3.3.3 La spécification mathématique du
modèle
La spécification mathématique consiste à
écrire le phénomène sous forme d'une fonction
mathématique. C'est ainsi que. Nos modèles se présenteront
comme suit :
LBTR = C +
?1LTxinf l+ ut (1)
modèle simple
LBTR = C + ?1LTxchg
+ ut (2) modèle simple
LBTR C LTx l LTxchg t
= + ? 1 inf + ? 2 + u (3)
modèle multiple
LBTR la souscripti on au billet de trésorerie en
milliers des CDF pris en arithme
: log LTxinf l : le taux
d'inflation cumulé en %, pris en logarithme (3) modèle
multiple LTxchg le taux de change par unité de US pris en
arithme
: log(3) modèle multiple
3.3.3.4 La spécification statistique
La spécification statistique consiste à poser un
certain nombre d'hypothèses par rapport aux variables du modèle,
pour assainir l'environnement du travail et par là même, prendre
en compte les exigences de la méthode d'estimation que nous allons
utiliser, dont celle de moindre carré ordinaire (M CO) en
français et ordinary least squart (OLS) en anglais. Celle-ci consiste
à minimiser les carrés des erreurs. Ces hypothèses sont
les suivantes :
~ ( 0 ; 2 ) :
E aQui implique la nullité de
centralité c'est-à-dire, on fait l'hypothèse
que les erreurs sont normalement distribuées. cette
hypothèse se formalise comme suit :
H0 : il n'y a pas normalité, des erreurs H1 : il y a
normalité des erreurs
~ E (u i ;u j )
= 0: Qui implique l'absence d'auto corrélation des erreurs
c'est-à-dire, on fait l'hypothèse que les erreurs ne s'influent
pas mutuellement. Cette hypothèse se formalise comme suit :
H0 : il y a absence d'autocorrelation des erreurs H1 : il y a
présence d'autocorrelation des erreurs
~ E(ui;uj)=a : Qui implique
l'homoscédasticité. C'est-à-dire, on fait
2
l'hypothèse que la variance de l'erreur est égale
pour toutes les observations, à travers le temps. Cette hypothèse
se formalise comme suit :
H0 : il y a absence de
l'hétéroscédasticité H1 : il y a présence de
l'hétéroscédasticité
ou qu'elles ne sont pas dépendantes les unes des autres.
Elle se formalise comme suit :
H0 : il y a absence de multi colinéarité des
variables explicatives H1 : il y a présence de multi
colinéarité des variables explicatives
3.3.4 L'estimation des paramètres
Dans cette étape, nous allons estimer les valeurs des
paramètres des modèles spécifiés ci haut, par la
méthode de moindre carré ordinaire,
Modèle N°1
LBTR = 14,23860327 + 0,307379469 *LTxinf
l + [AR(1) = 0,5672904552]
t - statistc
|
(25
|
,
|
49780
|
) (1,559650)
|
(3,847890)
|
16
|
R2 = 0,433 R2 = 0,395 DW =
1,633 F - statistic = 12,10720
Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a
donné le résultat suivant : NR2 = 2,946,
associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse
nulle de 22,91%
Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a
donné le résultat suivant :
NR2 = 0,375, associé à une
probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 53,98%
Validation empirique du modèle
Les résultats obtenus au modèle n°1, nous
montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont
statistiquement différents de zéro, sauf celui associé au
taux d'inflation. Le R2 est de 43% c'est-à-dire que le
pouvoir explicatif de la partie systématique du modèle est faible
et inférieure à la partie aléatoire. Mais Le modèle
est bon dans son ensemble.
Et tous les tests des résidus confirment que les
hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont
respectées, tel que prouvés par les tests d'auto
corrélation et de l'hétéroscedasticité des
erreurs.
16 Ce modèle est la correction du modèle
n°1 spécifié ci avant, lequel comporte une structure
d'autocorrélation des erreurs.
47 Modèle N°2
LBTR
|
= +
1 3, 87870 0,173876
|
* LTxchg
|
+= [ ] AR (1) 0, 5599730577
|
t statistc
- (22,48772
R R
2 2
= =
0,456 0,422
)
DW
(2,00921) (4,240254)
= 1,714 1 3, 4175 1 F statistc
- =
17
Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a
donné le résultat suivant : NR2 = 2,750,
associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse
nulle de 25,27%
Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a
donné le résultat suivant :
NR2 = 0,254 associé à une
probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 61,37%
Validation empirique du modèle
Les résultats obtenus au modèle n°2, nous
montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont
statistiquement différents de zéro, Le R2 est de 45%
c'est-à-dire que le pouvoir explicatif de la partie systématique
du modèle est faible et inférieure à la partie
aléatoire. Le modèle est bon dans son ensemble.
Et tous les tests des résidus confirment que les
hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont
respectées, tel que prouvés par les tests d'auto
corrélation et de l'hétéroscedasticités des
erreurs.
Modèle N°3
LBTR LTxchg LTx l
= + + +
1 3, 25236 0, 163572 * 0,0, 275639 * inf
|
[ ]
AR (1) 0, 544373
=
|
t statistic
- (17,
|
58973) (1,907298)
|
(1,468114)
|
(3,621066)
|
R R DW F statistic
2 2
= = = - =
0,492 0,443 1,646 10,03532
18
17 Ce modèle est la correction du modèle
n°2 spécifié ci avant, lequel comporte une structure
d'autocorrélation des erreurs.
18 Ce modèle est la correction du modèle
n°3 spécifié ci avant, lequel comporte une structure
d'autocorrélation des erreurs.
Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a
donné le résultat suivant : NR2 = 3,480,
associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse
nulle de 17,54%
Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a
donné le résultat suivant :
NR2 = 0,135 associé à une
probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 71,26%
Validation empirique du modèle
Les résultats obtenus au modèle n°2, nous
montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont
statistiquement différents de zéro, sauf celui associé au
taux d'inflation et au taux d'intérêt qui par ailleurs sont les
variables explicatives du modèle Le R2 est de 49% c'est-à-dire
que le pouvoir explicatif de la partie systématique du modèle est
faible et inférieure à la partie aléatoire. Le
modèle est bon dans son ensemble.
Et tous les tests des résidus confirment que les
hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont
respectées, tel que le prouver par les tests d'auto corrélation
et de l'hétéroscedasticités des erreurs.
3.3.5 L'interprétation des outputs
Au regard des outputs obtenus après l'estimation des
paramètres, et à la lumière de la théorie
économétrique sur la validation des modèles, nous
constatons que les modèles 1, 2, et 3 sont non admissibles. Car en
dehors du faite que le pouvoir explicatif que l'on saisit par le
coéfficient de détermination R2 est faible pour tous
les trois modèles. Ce qui prouve que les variables explicatives n'ont
pas été efficaces pour expliquer la variable expliquée.
Dans les modèles corrigés, les paramètres
associés aux variables explicatives ont été non
significatifs ce qui montre qu'il n'y a pas de liaison entre le taux
d'inflation, le taux de change et la souscription aux billets de
trésorerie. C'est-à- dire que, la souscription aux billets de
trésorerie n'a nullement suivit les mouvements du taux d'inflation ou du
taux de change.
Par conséquent, nous disons que nos hypothèses
sont confirmées. Car, malgré la stabilité
économique observée de 2003 à 2005, les agents
économiques se sont méfiés des billets de
trésorerie, du fait que ceux-ci ont musé sur l'effet de
mémoire sur la longue période d'instabilité et
d'incertitude économique vécue avant cette période.
Eu égards à ce qui suit, il saute aux yeux que
les préférences des agents économiques sur le choix
d'actifs ont été guidées beaucoup plus par le risque
plutôt que par le rendement comme on pourrait le penser.
50 Conclusion générale
À l'issue de notre étude sur les effets de la
stabilité économique sur la structure du portefeuille et de la
substituabilité, l'accent a été mis essentiellement sur
l'analyse des effets de cette relative stabilité sur la souscription aux
billets de trésorerie, qui est un actif rentable en période de
stabilité et qui par conséquent ferait l'objet d'un choix
économiquement rationnel en pareille situation, comparativement aux
autres actifs considérés dans ce travail (monnaie nationale et
les devises étrangères).
La stabilité économique dont il est ici question
a été prouvée par la manière dont ont
fluctués ce que nous avons appeler « les indicateurs des mouvements
économiques » c'est-à-dire, les variables qui indiquent la
situation que traverse une économie notamment : la situation de
stabilité et d'instabilité économique. Car tout au long de
la période 2003 à 2005, les fluctuations des ces variables se
sont opérées dans des intervalles relativement petits,
acceptables et relativement souhaitable. Concrètement il y a eu un
écart moyen entre les périodes de « 0,59714286 » pour
le taux d'inflation, de « -0,06142857 » pour le taux
d'intérêt du billet de trésorerie et de « 0,69228571
» pour le taux de change.
Malgré cette situation de stabilité, les
résultats de l'analyse ont montrés que les
préférences des agents économiques ne se sont guerres
portées sur les billets de trésorerie. En effet, pendant toute
cette période, le portefeuille des agents économiques a
présenté une plus grande proportion des devises dans sa
structure, En concurrence de 52%. Ensuite la monnaie nationale de l'ordre de
46%, et les billets de trésorerie de 2% seulement. Ceci montre à
suffisance que la relative stabilité n'a pas eu d'effets positifs
importants sur les préférences des agents économiques en
rapport avec le choix s rationnel pour la détention des richesses.
Ce manque d'effets de la stabilité économique
sur les préférences des agents économiques congolais est
dû essentiellement d'une méfiance des agents économiques
sur les titres nationaux. Cette méfiance est justifiée par
plusieurs raisons entre autres :
-la mémoire des agents économiques sur
l'insolvabilité de la banque d'émission des autres titres
précédemment utilisés notamment le certificat des
dépôts, qui sont restés pour la plus grande partie non
remboursés jusqu'aujourd'hui,
-L'incertitude sur la situation politique du pays. Car
disent-ils : « on ne sait jamais, au Congo tout peut arrivé
à tout moment c'est-à-dire que le régime politique peut
changé à tout moment, et rien ne rassure que les nouveaux
dirigeants du pouvoir vont reconnaître nos créances du fait qu'il
y n'a pas une administration continue et perpétuelle au pays.
-Le délai de réaction d'une politique
«économique mise en place. Car, il doit logiquement se passer un
certain nombre des temps entre le moment oû une politique
économique est mise en place et celui oû ses effets commencent
à apparaître. Ce délai de réaction est dû a u
fait que cette politique doit d'abord être vulgarisée et en suite
les agents économiques doivent prendre le temps de l'étudier et
de l'incorporer dans leurs calculs économiques.
-L'effet de mémoire. Car pour un peuple qui a
vécu pendant près de 30 ans dans un environnement
macroéconomique marqué d'instabilité et d'incertitude, ce
ne sont pas les quelques 5 années de relative stabilité seulement
qui vont l'amener à perdre son réflexe de se prémunir
contre le risque de perte éventuelle de ses richesses.
Compte tenu d'une part de l'importance de l'épargne
intérieure dans une économie, et d'autre part, du souci de
réussite des politiques monétaire tel que nous l'avons
relevé dans ce travail, nous pensons que l'institut d'émission
des billets de trésorerie devra tenir compte de toutes ces raisons aussi
longtemps que cela dépend d'elle.
Ces raisons sont le manque de confiance des agents
économiques dû à l'insolvabilité dont elle a fait
preuve avec les certificats des dépôts et le manque de
vulgarisation totale.
En effet, elle doit se remettre en confiance aux regards des
agents économiques en respectant tous ses engagements même dans
des petites transactions. Elle doit être expéditive dans
l'accomplissement de ses services notamment dans le paiement des
intérêts et du principal, et doit éviter les files
d'attentes qui finalement renvoient généralement les gens
à un autre jour pour être servis.
Elle doit aussi se saisir de cet outil de la vulgarisation car
comment les agents économiques seront-ils au courant d'une telle
occasion de s'offrir des bénéfices si jamais l'information n'est
pas bien véhiculée.
Elle doit enfin attirer les agents économiques avec des
taux d'intérêts relativement élevés et toujours
supérieurs au taux d'inflation.
Annexes
Output pour modèle 1a
Dependent Variable: LBTR Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:10 Sample: 2003:01 2005:12 Included
observations: 36
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
13.68605
|
0.349796 39.12579
|
0.0000
|
LTXINFL
|
0.501 084
|
0.142222 3.523248
|
0.0012
|
R-squared
|
0.267451
|
Mean dependent var
|
14.84441
|
Adjusted R-squared
|
0.245905
|
S.D. dependent var
|
0.825201
|
S.E. of regression
|
0.716594
|
Akaike info criterion
|
2.225337
|
Sum squared resid
|
17.45921
|
Schwarz criterion
|
2.313310
|
Log likelihood
|
-38.05606
|
F-statistic
|
12.41327
|
Durbin-Watson stat
|
0.876421
|
Prob (F-statistic)
|
0.001239
|
Output pour modèle 1b
Dependent Variable: LBTR
Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:10
Sample (adjusted): 2003:02 2005:12
Included observations: 35 after adjusting endpoints Convergence
achieved after 6 iterations
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
14.23860
|
0.558425 25.49780
|
0.0000
|
LTXINFL
|
0.307379
|
0.197082 1.559650
|
0.1287
|
AR (1)
|
0.567290
|
0.147429 3.847890
|
0.0005
|
R-squared
|
0.430751
|
Mean dependent var
|
14.89772
|
Adjusted R-squared
|
0.395173
|
S.D. dependent var
|
0.771789
|
S.E. of regression
|
0.600225
|
Akaike info criterion
|
1.898793
|
Sum squared resid
|
11.52865
|
Schwarz criterion
|
2.032108
|
Log likelihood
|
-30.22888
|
F-statistic
|
12.10720
|
Durbin-Watson stat
|
1.633303
|
Prob (F-statistic)
|
0.000122
|
Inverted AR Roots
|
.57
|
|
|
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
F-statistic 1.378788 0.267388
Probability
Obs*R-squared 2.946347 0.229197
Probability
ARCH Test:
F-statistic 0.357631 0.554034
Probability
Obs*R-squared 0.375783 0.539869 Probability
Output pour modèle 2a
Dependent Variable: LBTR Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:11 Sample: 2003:01 2005:12 Included
observations: 36
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
13.00905
|
0.774918 16.78766
|
0.0000
|
LTXCHG
|
0.291015
|
0.121156 2.401986
|
0.0219
|
R-squared
|
0.145074
|
Mean dependent var
|
14.84441
|
Adjusted R-squared
|
0.119929
|
S.D. dependent var
|
0.825201
|
S.E. of regression
|
0.7741 39
|
Akaike info criterion
|
2.379821
|
Sum squared resid
|
20.37588
|
Schwarz criterion
|
2.467794
|
Log likelihood
|
-40.83678
|
F-statistic
|
5.769534
|
Durbin-Watson stat
|
0.806861
|
Prob (F-statistic)
|
0.021916
|
Output pour modèle 2b
Dependent Variable: LBTR
Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:11
Sample (adjusted): 2003:02 2005:12
Included observations: 35 after adjusting endpoints Convergence
achieved after 5 iterations
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
13.87870
|
0.61 71 68 22.48772
|
0.0000
|
LTXCHG
|
0.173876
|
0.086898 2.000921
|
0.0539
|
AR (1)
|
0.559973
|
0.132061 4.240254
|
0.0002
|
R-squared
|
0.456106
|
Mean dependent var
|
14.89772
|
Adjusted R-squared
|
0.422113
|
S.D. dependent var
|
0.771789
|
S.E. of regression
|
0.586705
|
Akaike info criterion
|
1.853229
|
Sum squared resid
|
11.01514
|
Schwarz criterion
|
1.986544
|
Log likelihood
|
-29.431 50
|
F-statistic
|
13.41 751
|
Durbin-Watson stat
|
1.714231
|
Prob (F-statistic)
|
0.000059
|
Inverted AR Roots
|
.56
|
|
|
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
F-statistic 1.279544 0.292911
Probability
Obs*R-squared 2.750939 0.252721
Probability
ARCH Test:
F-statistic 0.241507 0.626473
Probability
Obs*R-squared 0.254680 0.613799 Probability
Output pour modèle 3a
Dependent Variable: LBTR Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:12 Sample: 2003:01 2005:12 Included
observations: 36
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
12.32522
|
0.71 21 00 17.30828
|
0.0000
|
LTXCHG
|
0.233286
|
0.107966 2.160744
|
0.0381
|
LTXINFL
|
0.453306
|
0.136916 3.31 0833
|
0.0023
|
R-squared
|
0.358246
|
Mean dependent var
|
14.84441
|
Adjusted R-squared
|
0.319352
|
S.D. dependent var
|
0.825201
|
S.E. of regression
|
0.680803
|
Akaike info criterion
|
2.148567
|
Sum squared resid
|
15.29525
|
Schwarz criterion
|
2.280527
|
Log likelihood
|
-35.67421
|
F-statistic
|
9.210778
|
Durbin-Watson stat
|
0.946509
|
Prob (F-statistic)
|
0.000663
|
Output pour modèle 3b
Dependent Variable: LBTR
Method: Least Squares
Date: 01/21/07 Time: 18:12
Sample(adjusted): 2003:02 2005:12
Included observations: 35 after adjusting endpoints Convergence
achieved after 7 iterations
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
13.25236
|
0.753415 17.58973
|
0.0000
|
LTXCHG
|
0.163572
|
0.085761 1.907298
|
0.0658
|
LTXINFL
|
0.275639
|
0.189038 1.458114
|
0.1549
|
AR(1)
|
0.544373
|
0.150335 3.621 066
|
0.0010
|
R-squared
|
0.492684
|
Mean dependent var
|
14.89772
|
Adjusted R-squared
|
0.443589
|
S.D. dependent var
|
0.771789
|
S.E. of regression
|
0.575700
|
Akaike info criterion
|
1.840751
|
Sum squared resid
|
10.27435
|
Schwarz criterion
|
2.018505
|
Log likelihood
|
-28.21 314
|
F-statistic
|
10.03532
|
Durbin-Watson stat
|
1.646734
|
Prob (F-statistic)
|
0.000089
|
Inverted AR Roots
|
.54
|
|
|
Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:
F-statistic 1.601266 0.21 8961
Probability
Obs*R-squared 3.480739 0.175456 Probability
ARCH Test:
F-statistic 0.128201 0.722656
Probability
Obs*R-squared 0.135670 0.712624
Probability
Les données relatives au taux d'inflation taux
de change, taux d'intérêt, circulation fiduciaire hors banque,
dépôts en devises, et souscription au billet de
trésorerie
Période
|
I PC
|
Tx Inf
|
TX Chg
|
Txint7
|
Txint14
|
TxInt/28
|
tx7reel
|
tx14reel
|
tx28reel
|
CFHB
|
DépD
|
BTR
|
janv-03
|
97536013
|
0,8
|
414,29
|
6
|
26
|
26
|
7,5
|
32,5
|
32,5
|
49925654
|
41591338
|
433000
|
févr-03
|
98648594
|
2
|
417,11
|
6
|
26
|
26
|
3
|
13
|
13
|
49982675
|
41812703
|
1163000
|
mars-03
|
100707090
|
4,1
|
417,13
|
6
|
26
|
26
|
1,46341463
|
6,34146341
|
6,34146341
|
51410202
|
391637713
|
2015000
|
avr-03
|
102445075
|
5,9
|
415,98
|
6
|
26
|
26
|
1,01694915
|
4,40677966
|
4,40677966
|
52533703
|
43897112
|
3820000
|
mai-03
|
102916165
|
6,4
|
417,84
|
20
|
22
|
25
|
3,125
|
3,4375
|
3,90625
|
54118902
|
47494322
|
5983000
|
juin-03
|
105153860
|
8,6
|
422,69
|
20
|
22
|
25
|
2,3255814
|
2,55813953
|
2,90697674
|
56906449
|
48403212
|
6138000
|
juil-03
|
108460466
|
12,1
|
431,91
|
15
|
18
|
20
|
1,23966942
|
1,48760331
|
1,65289256
|
54067058
|
56748622
|
8757000
|
août-03
|
110068071
|
13,8
|
423,65
|
15
|
18
|
20
|
1,08695652
|
1,30434783
|
1,44927536
|
57917886
|
56510333
|
2357000
|
sept-03
|
108346388
|
12
|
382,97
|
15
|
18
|
20
|
1,25
|
1,5
|
1,66666667
|
58289008
|
46027755
|
1252000
|
oct-03
|
103327048
|
6,8
|
375,33
|
11
|
13
|
15
|
1,61764706
|
1,91176471
|
2,20588235
|
56038123
|
49538327
|
560000
|
nov-03
|
105345643
|
8,9
|
373,6
|
11
|
13
|
15
|
1,23595506
|
1,46067416
|
1,68539326
|
55383121
|
49995009
|
568000
|
déc-03
|
106414505
|
10
|
371,72
|
4
|
6
|
8
|
0,4
|
0,6
|
0,8
|
63148445
|
48107585
|
1110000
|
janv-04
|
107446341
|
1
|
379,2
|
4
|
6
|
8
|
4
|
6
|
8
|
60941124
|
46403930
|
1410000
|
févr-04
|
110642670
|
4,3
|
380,81
|
4
|
6
|
8
|
0,93023256
|
1,39534884
|
1,86046512
|
64460125
|
56951572
|
2068000
|
mars-04
|
115083390
|
8,2
|
383,63
|
4
|
6
|
8
|
0,48780488
|
0,73170732
|
0,97560976
|
63407730
|
64915988
|
3826000
|
avr-04
|
118038538
|
10,9
|
385,56
|
4
|
6
|
8
|
0,36697248
|
0,55045872
|
0,73394495
|
69585375
|
64658031
|
1206000
|
mai-04
|
118991006
|
11,8
|
386,94
|
4
|
6
|
8
|
0,33898305
|
0,50847458
|
0,6779661
|
69842778
|
65955316
|
806000
|
juin-04
|
122040425
|
14,7
|
388,29
|
4
|
6
|
8
|
0,27210884
|
0,40816327
|
0,54421769
|
75004666
|
68533032
|
2708000
|
juil-04
|
124270086
|
16,8
|
390,33
|
4
|
6
|
8
|
0,23809524
|
0,35714286
|
0,47619048
|
73815861
|
69277810
|
6304000
|
août-04
|
126787026
|
19,1
|
392,43
|
4
|
5
|
6
|
0,20942408
|
0,2617801
|
0,31413613
|
81361553
|
65801735
|
4382500
|
sept-04
|
129842935
|
22
|
411,3
|
7
|
8
|
9
|
0,31818182
|
0,36363636
|
0,40909091
|
87785364
|
69073920
|
3474000
|
oct-04
|
136175711
|
28
|
425,84
|
11
|
13
|
14
|
0,39285714
|
0,46428571
|
0,5
|
84823579
|
81565935
|
2362000
|
nov-04
|
137546978
|
29,3
|
432
|
11
|
13
|
14
|
0,37542662
|
0,44368601
|
0,4778157
|
89362588
|
80683347
|
2472000
|
déc-04
|
140186761
|
32,7
|
443,39
|
11
|
13
|
14
|
0,33639144
|
0,39755352
|
0,42813456
|
101467260
|
91789767
|
6596000
|
janv-05
|
147437292
|
5,2
|
447,27
|
20
|
24
|
29
|
3,84615385
|
4,61538462
|
5,57692308
|
95048066
|
116873579
|
1910000
|
févr-05
|
149025070
|
6,3
|
472,74
|
20
|
24
|
29
|
3,17460317
|
3,80952381
|
4,6031746
|
99536062
|
122467695
|
2712000
|
mars-05
|
152169207
|
8,6
|
495,9
|
65
|
69
|
74
|
7,55813953
|
8,02325581
|
8,60465116
|
102341529
|
134524918
|
10028000
|
avr-05
|
160564383
|
14,5
|
510,89
|
65
|
69
|
74
|
4,48275862
|
4,75862069
|
5,10344828
|
105168384
|
131658298
|
4039500
|
mai-05
|
161635348
|
15,3
|
510,71
|
65
|
69
|
74
|
4,24836601
|
4,50980392
|
4,83660131
|
103965443
|
122697066
|
3383000
|
juin-05
|
161108177
|
14,9
|
449,85
|
50
|
54
|
59
|
3,3557047
|
3,62416107
|
3,95973154
|
109673386
|
112924257
|
8224000
|
juil-05
|
164533767
|
17,4
|
490,64
|
31,8
|
36
|
40
|
1,82758621
|
2,06896552
|
2,29885057
|
108476500
|
124529372
|
5141500
|
août-05
|
163763952
|
16,8
|
485,11
|
41
|
45,99
|
50,99
|
2,43988095
|
2,7375
|
3,03511905
|
106220221
|
113223323
|
3351000
|
sept-05
|
165712738
|
18,2
|
466,33
|
35,8
|
40,75
|
45,75
|
1,96428571
|
2,23901099
|
2,51373626
|
111449909
|
117162931
|
4167000
|
oct-05
|
167729482
|
19,7
|
460,98
|
28,5
|
31,5
|
33,5
|
1,44670051
|
1,59898477
|
1,70050761
|
110750426
|
132049083
|
4127500
|
nov-05
|
168329569
|
20,1
|
455,8
|
28,5
|
31,5
|
33,5
|
1,41791045
|
1,56716418
|
1,66666667
|
106295230
|
135552380
|
5855500
|
déc-05
|
170620518
|
21,7
|
438,52
|
24,8
|
26,75
|
28,75
|
1,140553
|
1,23271889
|
1,32488479
|
119754946
|
123452041
|
8545000
|
Source : condensées statistiques de la banque centrale du
congo.
Le Billet de trésorerie (BTR) exprimé en milliers
des francs congolais
La Circulation fiduciaire hors banque (CFHB) exprimé en
milliers des francs congolais Les Dépôts en devise (DépD)
exprime en francs congolais par unité de dollar américain
61 La structure du portefeuille
portefeuille
|
prop/ BTR
|
prop/CFHB
|
prop/DepD
|
vérification
|
91949992
|
0,47090814
|
54,2965289
|
45,2325629
|
100
|
92958378
|
1,25109756
|
53,768876
|
44,9800264
|
100
|
445062915
|
0,45274498
|
11,5512212
|
87,9960338
|
100
|
100250815
|
3,81044284
|
52,4022702
|
43,7872869
|
100
|
107596224
|
5,56060406
|
50,2981424
|
44,1412535
|
100
|
111447661
|
5,50751801
|
51,0611425
|
43,4313395
|
100
|
119572680
|
7,32357927
|
45,216899
|
47,4595217
|
100
|
116785219
|
2,01823486
|
49,5935072
|
48,3882579
|
100
|
105568763
|
1,18595687
|
55,2142569
|
43,5997862
|
100
|
106136450
|
0,5276227
|
52,7981886
|
46,6741887
|
100
|
105946130
|
0,53612152
|
52,2747938
|
47,1890847
|
100
|
112366030
|
0,98784303
|
56,1988752
|
42,8132817
|
100
|
108755054
|
1,29649147
|
56,035211
|
42,6682975
|
100
|
123479697
|
1,67476925
|
52,2030152
|
46,1222155
|
100
|
132149718
|
2,89520103
|
47,9817369
|
49,1230621
|
100
|
135449406
|
0,89036935
|
51,3737026
|
47,7359281
|
100
|
136604094
|
0,59002624
|
51,1278805
|
48,2820932
|
100
|
146245698
|
1,8516784
|
51,2867503
|
46,8615713
|
100
|
149397671
|
4,21961063
|
49,4089771
|
46,3714123
|
100
|
151545788
|
2,89186526
|
53,6877693
|
43,4203655
|
100
|
160333284
|
2,16673663
|
54,7518031
|
43,0814602
|
100
|
168751514
|
1,39969115
|
50,2653736
|
48,3349352
|
100
|
172517935
|
1,4328945
|
51,7990132
|
46,7680923
|
100
|
199853027
|
3,30042537
|
50,7709398
|
45,9286348
|
100
|
213831645
|
0,89322607
|
44,4499531
|
54,6568208
|
100
|
224715757
|
1,20685796
|
44,2942067
|
54,4989353
|
100
|
246894447
|
4,06165474
|
41,4515313
|
54,486814
|
100
|
240866182
|
1,67707229
|
43,6625778
|
54,66035
|
100
|
230045509
|
1,47057859
|
45,1934243
|
53,3359971
|
100
|
230821643
|
3,56292412
|
47,5143425
|
48,9227334
|
100
|
238147372
|
2,15895727
|
45,5501562
|
52,2908865
|
100
|
222794544
|
1,50407633
|
47,6763116
|
50,8196121
|
100
|
232779840
|
1,79010347
|
47,8778184
|
50,3320782
|
100
|
246927009
|
1,67154659
|
44,8514832
|
53,4769702
|
100
|
247703110
|
2,36391864
|
42,9123518
|
54,7237295
|
100
|
251751987
|
3,39421353
|
47,56862
|
49,0371665
|
100
|
Source : condensées statistiques de la banque centrale du
congo.
Bibliographie
Les ouvrages
1. M. DE MOURGUES, la monnaie, système financier et
théorie monétaire, 3e éd. Economica, Paris, 1993
2. PINTO et GRAWITZ, méthode de sciences sociales,
ed. Dalloz, paris, 1986
3. E. ALPHANDERY, cours d'analyse macroéconomique,
économica, Paris, 1976
4. LIPSEY et STEINER, analyse économique, ed.
Cujos, 1995
5. G. N. MANKIW, macroéconomie, 3e ed,
Deboeck, Paris,
6. H. R. VARIAN, introduction à la
microéconomie, 3e ed, Deboeck, Paris, 1994
7. R. S. THORN : théorie monétaire,
dunod,Paris,
9. BOUBONAIS, économétrie, 5e
ed. Dunod, Paris, 2003
10. F. MISHKIN, Monnaie banque et marchés
financiers, 7e ed Pearson education, 2004
11. A.BEITONE, C. DALLO, J.P. GUIDONI, A. LEGARDEZ,
dictionnaire des sciences économiques, 2e ed Armand
colin, Paris, 1995
12. A. BOURGAIN et V. LELIEVRE, Macroéconomie
équilibre et déséquilibre, Tome3, ed. Bréal,
Paris ,1996
13. M. DE MOURGUES, macroéconomie
monétaire, ed. Economica, Paris, 19
14. G. BRAMOULE et D. AUGEY, économie
monétaire, ed. Dalloz, Paris, 1998 Rapports revues et
articles
1. Banque Centrale du Congo, Condensées
statistiques, 2002, 2003, 2004,2005
2. Banque centrale du Congo, Rapports annuels,
2003,2004
Notes des cours
1. TSHUINZA MBIYE, question spéciale de théorie
monétaire, note de cours, L2 EMI, Fasec-unikin : 99-2000
2. BOLALUETE MBWEBEBO. E, politique monétaire L2
Unikin
3. BOFOYA BOFEKI .B, statistique pour économiste
G2 UNIKIN
4. KINTAMBU MAFUKU. E. G, principes
d'économétrie, L1/économie/ unikin
5. KINTAMBU MAFUKU. E.G, ECONOMETRIE APPROFONDIE,
L2/économie/ unikin
6. MABI MULUMBA, théorie monétaire ,
L1/économie/Unikin
Publications scientifiques
1. MALATA. A, capacité inter temporelle de
mobilisation de l'épargne par le système bancaire de la R.
D.Congo, inédit
2. YEMBA PEPINO, Analyse de la pauvreté dans la
commune de Masina cas du quartier sans fil, Mémoire, 2002
Cite Internet
1. www.wikipedia.com
|