Mémoire DESS-Institut de travail et des etudes
sociales
Mémoire « représentations
des etudiants-futurs animateurs a l'égard de leur future
profession »
Elaboré par : Salem( ben lazher)
OMRANI
Les objectifs de la recherche :
· Sonder les représentations des
étudiants futurs animateurs vis-à-vis de leur cursus.
· Montrer l'importance cruciale des
représentations comme facteur déterminant d'un choix
professionnel.
· Mettre l'accent sur la fonction des
représentations comme élément déterminant de la
conduite de l'étudiant en cours de formation.
· Montrer la relation dialectique entre les
représentations et la construction de l'identité
professionnelle.
· La nécessité d'identifier les
priorités de formation dans le domaine de l'Animation Socioculturelle et
la détermination des critères de ce choix en fonction des
exigences et compétences requise pour l'exercice ce
métier.
Introduction :
Notre intérêt pour la question des
représentations est fondé sur une conviction scientifique
partagée par toute une communauté des scientifiques et toute une
littérature qui vont dans le sens d'affirmer une vérité
qui veut dire que le monde que nous avons devant les yeux, n'est pas le vrai
monde; C'est une représentation qui n'existe que dans son rapport avec
un être qui est l'homme lui même.
La recherche sur les représentations sociales
présente un caractère à la fois fondamentale et
appliqué et fait appel à des méthodologies
différentes: analyse des discours et des documents observation
participante, enquêtes par entretiens et questionnaire etc....) Elle
touche à des sujets et objets divers tels que le domaine de
l'éducation et le domaine du travail.
Notre Choix pour la catégorie des jeunes
étudiants en rapport avec leurs aspirations et attentes
socioprofessionnelles est motivé en premier lieu par une
expérience personnelle d'études universitaires dans le domaine
socioculturel (maîtrise et mastère) et ma connaissance profonde
pour ce milieu, mais aussi alimenté par des études de
troisième cycle en sciences sociales.
Cette étude témoigne un
intérêt et un souci scientifique permanent de notre part pour la
question des représentations et des identitées professionnelles,
conscience des jeunes étudiants d'une manière
générale et des étudiants futurs animateurs et cadres dans
le domaine socioculturel en particulier face au futur travail.
Dans notre présent travail nous avons le souci
d'analyser et de comprendre les idées et images qui déterminent
la genèse d un projet professionnel et l émergence d une
identité 'professionnel parmi les évènements, figure le
choix d'une orientation scolaire ou universitaire pour telle ou telle
filière d'enseignement; Orientation qui préfigure en quelque
sorte le choix d'une profession précise ou qui du moins délimite
les éventualités ultérieures de choix.
Le choix se traduit et se concrétise par une
période de préparation scientifique à l'acquisition d'une
identité socioprofessionnelle et en voie de conséquence
l'obtention d'un rôle professionnel.
Pour ces divers raisons et compte tenu de l'objectif
principal, celui d `étudier les représentations des
étudiants futurs animateurs nous avons opté pour le cadre
d'étude, l'espace ou s'acquirent les savoirs et idées de
références de la profession envisagée :
l'université
Décrire le cadre théorique de notre travail
de recherche et l'objectif assigné à la partie qui va
suivre.
L'intitulé de notre mémoire est :
Identité et représentations des étudiants futurs
animateurs a l'égard de l'animation socioculturelle.
1) Essai de définitions
a) Les représentations
On ne peut envisager de parler des représentations
sociales sans faire référence aux travaux de MOSCOVICI(1961) et
chambard de lawe (1963).
En psychologie, la représentation est tout acte
par lequel l'esprit se rend présent de quelque chose (perception,
idée, image...)
Il n'est pas aisé de définir le concept de
représentation en raison de la complexité des aspects qui les
caractérisent.
Dans les points suivants nous abordons les
spécificités et caractéristiques de la
représentation sociale tout en essayant de proposer quelques
définitions sur cette notion qui a suscité des nombreux travaux
et débats en sciences humaines.
Depuis Moscovici, l'étude des
représentations sociales constitue un espace de recherche qui s'est
élargie depuis des décades .Cette avancée théorique
a permis le développement d'un grand nombre d'études aussi
importantes que diversifiées. Ainsi, certains chercheurs travaillent sur
des monographies descriptives des représentations sociales telles
que:
la culture (KAES, 1968)
le corps et la maladie mentale(JODELET, 1984)
Les déplacements et la mobilité (ABRIC et
MORIN,1987)
Ce dernier temps, l `étude des
représentations sociales s'est avérée prometteuse pour
l'interprétation des grands problèmes sociaux comme le
chômage, l'exclusion, les tendances etc....
La communauté scientifique semble d'accord pour
définir la représentation sociale comme une forme de connaissance
courante , dite de sens commun . Celle - ci est caractérisée
par les particularités suivantes :
· Elle est socialement élaborée et
partagée , elle se constitue à partir de nos
expériences et des informations , savoir , modèles de
pensée reçus et transmis par la tradition , l'éducation et
la communication sociale .
· Elle a une visée pratique d'organisation ,
de maîtrise de l'environnement et d'orientation des attitudes et
communications .
· Elle participe à la construction d'une
réalité commune à un ensemble social ou culturel
donné
Moscovici nous enseigne qu'il peut y avoir plusieurs
représentations d'un seul objet. Ces différences sont en
fonctions de l'appartenance sociale et culturelle du groupe de
référence qui marque profondément l'individu dans la
représentation qu'il se fait d'un objet
déterminé.
Selon Jean Claude Arbic les représentations
possèdent quatre fonctions essentielles: une fonction cognitive, une
fonction d'orientation de l'action, une fonction de justification des pratiques
et une fonction identitaire.
En fait, les représentations constituent une
vision collective sur un même objet. C'est ainsi que les
représentations engendrent des cohésions et en un autre lieu
génèrent des généralisations tendant à
devenir des idées arrêtées images figées
stéréotypées et colportées. Les
représentations ne sont donc pas uniquement le reflet de la simple
relation du sujet à l'objet, mais elles cristallisent les idées,
les normes, les valeurs du groupe social dans lequel elles se
produisent.
Dès lors on considère la
représentation comme construction mentale qui s'effectue dans un espace
social.
Déjà DURKHEIM considérait la
représentation sociale comme une production collective, comme une forme
de pensée sociale.
La représentation revêt une triple
dimension: le sujet pensant, l'objet pensé ( objet de
représentation ) et le contexte social dans lequel s'instaurant les
rapports sujet - objet le sujet joue un rôle actif et reproduit ou
reconstruit les données, les idées dans une sphère
cognitive qui lui est propre, à partir des procédures et
positions données.
Mais s'il est certain que la représentation
dépend de mécanismes cognitifs individuels ( ancrage de
l'information, transformation en opinion et concrétisation dans
l'attitude )certainement, les représentations forment l'essence
même de l identité et de la conscience individuelle
Il est également certain que l'individu
isolé n'existe pas.
L'individu s'inscrit inévitablement dans un
contexte social et culturel qui lui est propre, ce qui permet de qualifier de
sociales et cognitives les représentations. Reste a dire que c'est
à travers des conduites verbales que l'on peut approcher les
représentations.
C'est ce qui justifie le recourt à des techniques
tel que les entretiens et très souvent aux questionnaires.
L'identité et ses rapports avec la pratique
professionnelle
Depuis des
décades, la philosophie, la psychosociologie, l anthropologie
s'attardent à analyser les multiples facettes du concept
d'identité. De nombreuses analyses des enjeux identitaires
associés aux appartenances sexuées, aux appartenances culturelles
ou professionnelles sont venues élargir le débat sur la
problématique de l'appartenance de longtemps au centre de la
réflexion de beaucoup de chercheurs en sciences humaines. Divers
courants d'analyse des identités sont venus élargir les
perspectives sur les phénomènes qui structurent le présent
et le devenir de nos sociétés, au point où il demeure
difficile de contester le fait que les identités et le processus de
formation d'identités sont maintenant au coeur de nos rapports sociaux
(Maheu, 1990).
Pour les fins de
notre analyse, nous devrons en définir précisément les
contours pour éviter de se perdre dans les dédales conceptuels
qu'offre la littérature à ce sujet. Certains postulats seront
bien établis pour saisir la notion d'identité et
particulièrement celle d'identité professionnelle.
L'identité est
un construit psychologique et social qui est indissociablement un rapport au
temps et à l'espace (Camilleri, 1986) s élabore à la base
par des représentations faites sur un sujet ou objet donne. La notion
d'identité professionnelle des animateurs n'échappe pas à
cette règle. Cette dernière est construite d'un rapport à
l'espace, parce que c'est une pratique et une histoire de vie et un rapport au
temps, parce que cette histoire de vie est inscrite dans une conjoncture
particulière, un espace social et culturel précis.
L'identité est à la fois individuelle et sociale et les liens
entre les deux sont constants.
« L'identité est affirmation,
reconnaissance, par lui-même et par d'autres, d'un sujet en même
temps qu'elle met en oeuvre des composantes plus collectives, des rapports
sociaux constitutifs d'autonomie, de pouvoir, de projets communs, de luttes
sociales. » (Maheu, L., Robitaille, M., 1991,p 106)
L'identité est
donc un construit humain basé sur des représentations et des
rapports sociaux - qu'ils soient institutionnels, structurels ou humains -
situés dans le temps et qui met en relief une pratique professionnelle
tant individuelle que sociale. Cette conception de l'identité fait en
sorte d'associer l'identité individuelle et l'identité collective
au sein d'un seul processus.
D'ailleurs, des
auteurs comme Dubar (1991) et Sainsaulieu (1985) engloberont ces deux aspects
sous le concept d'identité sociale. Concept qui demeure ni plus ni moins
que l'articulation ou la synthèse entre une transaction interne
psychologique, à l'individu et une transaction externe,sociale entre les
individus et les institutions avec lesquels ils entrent en interaction.
Ainsi,
l'identité repose sur deux processus identitaires
hétérogènes. Elle repose d'abord sur un acte d'attribution
associé à l'identité pour autrui, «ce que l'on dit
que nous sommes », et ensuite sur un acte d'appartenance lié
à l'identité pour soi, «ce que nous sommes »
(Dubar, 1991). De cette interrelation entre les deux processus provient
l'éternelle incertitude qui fait que l'identité est toujours
à construire et à reconstruire. L'identité se
perçoit alors comme «le résultat stable et provisoire,
individuel et collectif, subjectif et objectif, biographique et structurel, des
divers processus de socialisation qui construisent les individus et
définissent les institutions » (Dubar, 1991, p.113).
L'articulation entre les deux transactions serait le point central du processus
de construction des identités sociales.
Dans le cas qui nous
préoccupe, l institution universitaire représente l espace,
où se joue la construction de l'identité sociale et
professionnelle tout d'abord .l espace de formation est donc un
lieu important de transaction objective pour la construction des
identités pour autrui, puisqu'il représente un espace où
les individus peuvent se sentir reconnus et valorisés et où
peuvent se négocier et se gérer des appartenances identitaires.
Le milieu
universitaire constitue aussi un lieu d'entraînement à la
rationalité et c'est lui qui met en oeuvre divers types de processus
d'accès à l'identité. C'est un lieu de constitution
différentielle des identités individuelles. L'identité
doit donc être associée à ses composantes plus collectives
des rapports interpersonnels liés aux images conceptions faites de ce
domaine, mais aussi à ses dimensions individuelles de reconnaissance du
sujet, et la formation en est la source. Reconnaître ainsi
l'identité permet de clarifier le processus de constitution de logique
d'acteur dans ses dimensions de reconnaissance sociale, de reconnaissance de
soi dans le travail et celles de remise en cause des identités
individuelles par les contraintes sociales. Le milieu de la formation demeure
particulièrement sensible à ces dimensions et il importera d'en
saisir les impacts possibles sur la constitution des
identités.
La mise en relief de
ce double processus, du social et de l'individu, a l'avantage de faire
ressortir la capacité des acteurs à intervenir sur leur propre
milieu d enseignement, mais plus encore de montrer l'influence des
échanges humains sur le développement de cette identité
individuelle. Bref, ce double processus permet de parler d'une remise en cause
des identités par l'expérience sociale des relations humaines et
non pas seulement par les modifications structurelles du milieu de formation
ou de travail par exemple.
« Le concept d'identité désigne
donc à la fois la permanence des moyens sociaux de la reconnaissance et
la capacité pour le sujet de conférer un sens durable à
son action. » (Sainsaulieu, 1985, p.333)
De même, il
sera nécessaire d'utiliser la notion d'identité de manière
à montrer qu'elle est un construit social qui s'inscrit dans des
rapports sociaux situés dans le temps et liés à une
formation scientifique et une pratique professionnelle aussi bien individuelle
que sociale.
L'identité,
pour l'étudiant futur animateur, est un rapport au temps individuel,
constitué de son cursus universitaire et de son histoire de vie. Elle
est aussi un rapport au temps social qui est représenté par la
conjoncture institutionnelle et sociale au sein de laquelle prend forme la
trajectoire professionnelle des animateurs.
L'identité
professionnelle est aussi, chez le futur l'animateur, une construction
individuelle situé au sein même de ses propres
représentations sur sa formation et ses pratiques professionnelles plus
large, le cas échéant.
Il importe aussi de
considérer que cette construction individuelle s'insère dans
l'espace social d'une pratique professionnelle partagée avec d'autres,
ceux qui exercent déjà la profession sur le terrain. Ce faisant,
ce milieu social permet de situer l'identité professionnelle au niveau
de l'institution ou de l'établissement particulier où une
pratique s'actualise.
Enfin, s'il y a bien construction identitaire, il peut
aussi y avoir crise d'identité. Pour plusieurs les rapports sociaux de
communication sont constitutifs du processus de construction de
l'identité, au point où on peut se permettre d'affirmer qu'il y a
crise d'identité quand il y a perte de rapports d'intimité ou de
communication avec les autres (Dubar, 1991).
L'ANIMATION :
L'animation est un concept polémique et
polysémique à la fois. Ce terme fait partie de ces notions
flottantes et ouvertes dont il est difficile de cerner le sens, à
supposer qu'il n'en ait qu'un.
Historiquement et idéologiquement l'animation est
héritière des mouvements d'éducation populaire, ces
mouvement d'idées et d'action, né en au 19éme
siècle, traversée par des courants d'idées modernistes ,
ayant pour souci la démocratisation de la culture et par voie de
conséquence la rendre accessible à tous , afin de former des
citoyens libres , responsables et critiques .
En fait , on attribue plusieurs expressions à
ce champ à vocation théorique et praxélogique à la
fois.
En pays d'Europe occidentale et Afrique du Nord, on
utilise le terme « Animation socioculturelle » seule
officiellement en vigueur. Quand aux pays du nord d'Amérique, on fait
usage de l'expression « développement
communautaire » parfois remplacée par l'expression
« pratiques récréologiques » on utilisera
donc désormais de la fonction d'animateur tout brièvement, pour
designer les professionnels salariés, avec des statuts, des
qualifications et des formations différentes.
Mais la question qui se pose, parquoi peut-on
définir l'animation? à quel paradigme doit-on se
référer dans une telle démarche? Trop souvent,
l `animation est définit comme la simple organisation des
loisir.
Un certain nombre de définitions ont
été apportées par des divers auteurs ayant des profils
scientifiques différents passons-les en revue.
I-CHARPENTREAU, dans un ouvrage
considéré classique dans ce champ, proposée la
définition suivante « L'Animation Socioculturelle
s'inscrit dans le cadre d'une émancipation collective... On est
cependant embarrassé pour la définir clairement à cause de
sa richesse même et de sa diversité . L'Animation socioculturelle
consiste essentiellement à offrir des possibilités de culture sur
le plus large secteur possible de la vie du citoyen , en faisant participer le
plus grand nombre... »(1)
Ceci montre que l'animation a pour objectif essentiel,
toucher tous les public : enfants , jeunes , adultes , troisième
âge, etc... de catégories socioprofessionnelles
différentes, avec pour credo "La culture et le loisir pour tous". Elle
se veut alors une activité populiste.
(1) BESNARD (Pierre), L'animation socioculturelle,
Presses universitaires de France, Paris , 1985, p12
En 1970, le rapporteur de la commission Française
« Animation » du 6ème plan H.thery,
écrivait : « L'Animation implique trois processus
conjoints : un processus de dévoilement créer les conditions
pour que tout groupe ou tout individu se révèle à lui
même, un processus de mise en relation des groupes d'hommes entre eux, ou
avec des oeuvres et des créateurs, ou avec les centres de
décision, soit par la concentration soit par le conflit, un processus de
créativité :par l'interrogation des individus et des
groupes avec leur environnement, expression, initiative et
responsabilité » (1)
Une telle définition montre bien que l'animation
est une activité qui s'exerce ici et maintenant , l'animation comme
praxis signifie qu'elle est une activité dépendante du
passé, mais ouverte à un avenir.
(1) BESNARD (Pierre), L'animation socioculturelle,
opcit, p13.
En 1966, le sociologue I-P Imhof proposait a son tour la
définition suivante : « On désigne par
Animation toute action, dans ou sur certain groupe , une collectivité ou
un milieu, visant à développer la communication et à
structurer la vie sociale, en récourant à des méthodes
semi-directives, c'est une méthode d'intégration et de
participation » (1)
L'auteur ajoutait : « la fonction de
l'animation se définit comme une fonction d'adaptation aux formes
nouvelles de la vie sociale (...) avec les deux aspects complémentaires
de remède aux inadaptations et d'éléments du
développement individuel et collectif »
Les conceptions attribuées à l'animation
par Paul Foulquié mettent l'accent sur le caractère communicateur
de l'animateur , considérer comme "intermédiaire né "
selon la propre expression d `Emmanuel Mounier. LABOURIE essaye de donner
une définition sommaire, pour lui l'Animation est l'ensemble des
(2) « actions gérés par des personnes qui se
rassemblent et qui déterminent elles-mêmes le contenu de cette
action en fonction d'objectifs sociaux et culturels ... dont la
sémantique exprime une intention de dés enclaver la culture en la
reliant aux phénomènes de la vie
collective ».
(1) BESNARD (Pierre), L'animation socioculturelle opcit,
p13 .
(2) BESNARD (Pierre), L'animation socioculturelle opcit,
p13 .
Bien que toute tentative de définition pour
l'Animation ouvre le débat sur une grande polémique sur son sens
et ses enjeux.
C'est une difficulté due à la
complexité et l'ambiguïté qui recouvre ce domaine qui
oscille entre une vision qui voit en lui une pratique purement
théorisé et une autre qui le considère comme praxis pure
et simple.
2) Les facteurs influençant le choix
professionnel :
Chaque jeune est différent des autres. il est un
cas particulier, avec son caractère, ses goûts, ses
capacités.
Il doit choisir son futur métier en tenant compte
de sa personnalité.
Chacun a vécu dans un milieu différent et
spécifique.
Il a eu sa famille, son école, sa région
... autrement dit son milieu environnant que l'on veut ou pas façonne en
tout ou en partie sa vision, ses tendances et ses orientations dans la
vie.
Il y a une multitude des métiers et professions
envisageables par des orientations et des formations. Il s'agit de
découvrir et de choisir une d'eux, celui qui permettra le meilleur
épanouissement et la meilleure réussite . Voilà ce qu'il
faut d'abord déterminer.
a) Facteurs personnels :
Peu d'obstacles sont insurmontables. Les miracles sont
toujours possibles dans tous les domaines, grâce au hasard ou à
force de volonté, ou avec un talent particulier. Ainsi un bachelier en
lettres peut devenir un médecin. Mais il y'a malgré tout des
obstacles: Le principal a été longtemps la différence
sexuée entre homme et femme. Mais les choses ont évolué,
et si l'égalité absolue n'existe pas partout, les exclusives
contre l'un ou l'autre sexe se font plus rares.
Quelques métiers restent exclusivement
réservés à l'un ou à l'autre: sage-femme, mineur de
fond ...Ces métiers-là ne posent pas des
problèmes.
Beaucoup d'autres donnent l'avantage à l'homme ou
à la femme.
Cet obstacle-là existe donc, même s'il
s'amenuise, mais il est prévisible pour tous.
En générale, un jeune à plutôt
tendance à ignorer d'autres éléments dont il faudrait
tenir compte santé, les aptitudes, des caractères, les
qualités et les défauts.
Bien plus que l'état des santé, se sont les
goûts qui poussent à faire un métier plutôt qu'un
autre. Le goût pour l'un ou pour l'autre métier, il faut en tenir
compte, mais non pas décider uniquement en fonction de cela mais en
fonction des capacités requises c'est à dire en fonction du
pouvoir et non juste le vouloir. Plusieurs orientations sont possibles,
séparées par des nuances qui peuvent avoir leur importance pour
l'avenir, comme l'aspect caractériel.
ii) La famille :
Il y'a toujours un moment ou l'enfant sort de
l'emprise de sa famille. Sans chercher à connaître comment cela se
fait. Ce qui importe c'est de retenir cette évidence: celui qui devient
adulte prend lui-même en main, une à une, les rênes de sa
vie.
Malgré cette période normale pendent
laquelle chacun s'est dégagé de sa famille, a conquis son
indépendance, personne ne peut nier qu'il a été
modelé dans son être, malgré lui, par une famille. Chacun
sait ou pas ce que sa famille aura fait de lui. L'apport de toute une
éducation sur lui, sur ses choix, ses préférences en toute
matière ( le terme éducation n'est pas repris ici dans le sens
normatif) sans oublier, le poids des aspirations sociales et professionnelles
projetés par les parents sur l'enfant. La théorie de reproduction
sociale de Bourdieu est forte révélatrice dans ce
sens.
iii) L'école :
Bien réussir dans sa scolarité, est dit-on
de bon augure pour l'avenir professionnel. C `est bien sure souvent le
cas : un élève qui fait preuve d'intelligence et de
volonté aura plus de chance de réussir son cursus universitaire
et aura beaucoup de facilité pour apprendre une profession, Mais le fait
de réussir à l'école n'est pas toujours l'assurance de
bien réussir dans la vie. En effet un tel sujet ou acteur travaillera
bien, aura de la mémoire, s'appliquera à ces études, mais
dans d'autres contextes et situations plus tard il peut échouer. C'est
ce qui nous enseigne la psychologie sociale du moins. D'une manière
générale les qualifications scientifiques attribuées par
l'école déterminent en quelques sortes l'éventail des
choix d'orientation pour un filière universitaire donné, par les
scores requises pour l'admission à telle ou telle faculté ou
institut. Ce qui détermine en fin de compte le choix
professionnel.
d) Les représentations qu'on a des
filières et des professions :
Pour Shopenhawer, le monde que nous avons devant les yeux
n'est pas le vrai monde , c'est une
« représentation » qui n'existe que dans son rapport
avec un être percevant qui est l'homme lui-même. De ce fait, on
peut dire qu'il n'y a pas de vision objective pour les choses. Tout ce qui set
considéré comme vérité ou réalité sur
un sujet ou objet donné n'est que la résultante d'une
représentation. Même si l'on croit connaître un
métier, la réalité ne correspond pas toujours. D'abord
pour une raison bien simple : chacun entretien une relation ou vision
subjective avec un sujet/objet donné. Secondo, pour la raison que toute
chose change et bien sure chaque métier évolue et n'est pas
toujours le même que celui q'un parent, une connaissance ou qu'un
professeur, ont connu dans leur passé, le progrès technique et
sociale a multiplié les activités et les a modifiées
considérablement le progrès a accéléré la
spécialisation et à modifier le rapport
Homme-travail.
La première conséquence de ce changement
général est d'exiger de chaque individu qui veut se lancer dans
un métier plus de formation, plus de connaissances , plus de
technique, plus d'intelligence qu'auparavant.
Au fur et à mesure que les métiers se
spécialisent, l'enseignement qui prépare à ces
métiers du lui aussi se diversifier.
Les branches, les options, les écoles se sont
multipliés. Il faut savoir oÙ aller pour devenir x chose, mais ce
oÙ aller reste déterminer par les représentations
véhiculées sur telle branche, telle institution ou telle
profession. Si on se réfère à une lecture Bourdieusienne
nous pouvons accréditer ce qu'on vient de dire. En fait, selon Bourdieu,
il n'y a pas d'idées pures les productions intellectuelles ou les
représentations qui sont des constructions mentales, sont
l'émanation des structures sociales de leur époque, dicté
par une logique de différenciation et de domination.
Dans une large part de nos occupations, nos orientations
nous ne réfléchissons pas : nous agissons sur la base de la
conception du monde que nous avons apprise, Le sociologue insiste sur le
caractère trompeur de nous réflexions et de nos discours et
insiste sur l'importance de nos "habitus" qui sont la résultante d'un
processus d'intériorisation et de socialisation.
e) Orientation et calcul
individuel :
L'orientation est une entreprise très ambitieuse,
elle ne veut pas seulement aider un jeune à s'intégrer dans la
vie sociale et professionnelle par le choix d'une filière de formation
universitaire ( bien que le terme formation détient toujours une
connotation définie, ce n'est pas qu'une nuance de vocabulaire) elle
veut lui permettre de s'intégrer à la meilleure place possible de
façon à ce que son épanouissement personnel soit le plus
complet possible, C'est pourquoi elle ne s'inquiète plus seulement de
l'entrée dans une filière parlant à ce stade de niveau
universitaire, mais aussi de toute l'étape qui aura
précédé son passé scolaire et familial, ses
capacités requises, ses tendances personnelles, des déterminants
sociaux et géographiques.
Les services de l'orientation scolaire (du moins en
Tunisie ) s'ils jouent encore un rôle plus ou moins clair au niveau de
choix des branches d'instruction classiques au niveau du deuxième
secondaire ( cinquième année secondaire dans l'ancien
régime )
C'est -à-dire à une phase intra-scolaire
leurs rôles restent flou au niveau de l'orientation lors de l'obtention
du bac . En cas de recours au service d'orientation Il ne faut bien sure pas
prendre le diagnostic et le pronostic formulés par un conseiller
d'orientation scolaire pour une certitude absolue, Il y a toujours une marge
d'erreur , comme d'ailleurs dans toute activité humaine .
L'orientation n'offre pas d'intérêt exclusivement pour celui qui
en est le sujet, elle offre un intérêt général et
communautaire. Outre les consultations qui peut donner à chacun, permet
d'étudier l'ensemble de la jeunesse selon les ages, les filières
entrepris, selon les régions, etc...
Pour être vraiment efficace, l'action
d'orientation doit être complète et continue, c'est-à-dire
n'ignorer aucun des problèmes posés par un sujet, ni aucun des
problèmes posés au jeune. Il doit mettre l'accent sur l'aspect
évolutif d'un sujet, c'est-à-dire donner de l'importance et voir
la courbe de son évolution passée, et en pointillé, la
courbe de son avenir prévisible. A cela s'ajoute l'élément
calcul individuel, porté sur les potentiels de réussite et
d'échec des études en fonction de son pouvoir et son vouloir, les
éventualités d'intégration socioprofessionnelles de
diplôme de telle ou telle filière. Les conditions d'études,
etc....
Les sociologues de l'action rationnelle, comme Raymond
Boudon, se focalisent sur les calculs opérés par les individus
pour faire tel ou tel choix compris évidement le choix d'étude et
de profession.
PARTIE PRATIQUE
1) Problématique et
hypothèses :
a) Problématique
On peut admettre que toute formation contribue à
la construction d'une identité socioprofessionnelle, par la transmission
des savoirs et des savoirs faire, des dispositions, des attitudes, des
habitudes ou habitus.
Parler des animateurs socioculturels, c'est faire une
généralisation fondée sur l'existence d'une
activité professionnelle exercée par un ensemble d'individus. Ces
individus ont opté pour un choix de formation qui leur permettra par la
suite d'obtenir un statut socioprofessionnel et d'en exercer un
métier.
L'objectif de notre présent projet de recherche
est de mettre l'accent sur les conditions et les facteurs déterminants
du choix professionnel, l'orientation des jeunes vers une filière de
formation qui est l'animation socioculturelle.
L'enquête se limite à l'étude de la
population des futurs animateurs en cours de formation universitaire, à
l'Institut supérieur de l'Animation pour la jeunesse et la culture de
Birelbey, La seule institution en Tunisie qui délivre une formation
universitaire diplômante en ce domaine.
Ce travail s'inscrit dans un cadre de
référence propre à la psychologie sociale des
représentations, et se veut une recherche à caractère
exploratoire. Nous émettons que l'aspiration à l'exercice
professionnel de l'activité d'animation socio-éducative, si elle
s'élabore au cours des phases décisives d'histoire individuelles,
est surtout suscitée par certaines représentations collectives
.ceux-ci concernent: la peur de chômage, les conditions d'études,
les horizons scientifiques offerts par le filière, les perspectives de
recrutement et d'embauchage professionnelles, l'histoire scolaire,
l'environnement socio-familial des jeunes étudiants
« l'héritage culturel »; bref aux
représentations en rapport avec l'activité envisagée et
ses conditions.
Cette problématique s'appuit sur les travaux
élaborés montrant l'importance des représentations comme
facteurs déterminants dans le choix de l'orientation scolaire /
universitaire, perçue comme une pré-orientation
professionnelle.
La problématique de notre recherche serait alors
comme suit :
Quels sont les motifs du choix professionnels chez les
futurs animateurs socioculturels ?
Et jusqu'à qu'elle mesure peut-on
considérer que les représentations pourraient faciliter ou
entraver le cursus universitaire? et comment peuvent-elles contribuer à
la construction de l'identité socioprofessionnelle?
b) Hypothèses
1) L'aspiration à l'exercice de l'Animation
socio-culturelle ou le « choix » professionnels chez les
étudiants futurs animateurs obeit essentiellement à un ensemble
des représentations pré-conçues et des idées
colportés.
2) L'aspiration a l'exercice de la profession d'animation
socio-culturelle n'est pas indépendante de l'auto-evaluation par les
sujets , de la réussite ou de l'échec socioprofessionnel.
c) Technique et méthode
adoptées :
Le questionnaire et L'entretien :
Le recours à des techniques comme le questionnaire
et l'entretien pour recueillir des informations recherchées ont
été adopté pour des raisons
méthodologiques.
En effet , l'objectif de ce choix d'instrument de
recherche , est de vérifier des hypothèses concernant l'ensemble
d'une population: les étudiants futurs animateurs.
Ceci nécessite l'emploi des techniques permettant
de toucher une bonne partie de population ciblée, soit presque une
centaine d'étudiants: 90 étudiants.
En raison de l'importance relative de l'effectif des
étudiants, on s'est limité à prélever un
échantillon représentatif de cette population.
La technique du l'entretien a donc été
retenue, et afin de compenser le caractère standardisé des
réponses prélevées par le questionnaire, on a du
multiplier les questions et les thèmes pour but de diversifier les
réponses collectées.
2) Présentation et déroulement de
l'enquête :
Pour des mobiles méthodologiques, nous avons pris
en considération un nombre très limité de
variables.
Compte tenu, de la difficulté de multiplier les
outils de recueil de l'information à ce type de recherche porté
sur les représentations d'une population homogène et relativement
représentative (90 sujets), le recours à des techniques comme
l'entretien et le questionnaire, peut se justifier à ce
niveau.
Les motifs d'un choix professionnel bien qu'ils peuvent
être l'objet d'un travail théorique très poussé ,
restent déterminer, grosso modo , par plusieurs facteurs dans le cursus
scolaire, l'origine sociale, les représentations psychosociales à
l'égard des professions aspirées.
Parmi les pistes envisageables dans ce présent
travail et celui qui va nous permettre de caractériser la signification
et les déterminants d'un choix professionnel et d'autre part, de
formuler des hypothèses et proposer une éventuelle explication
des facteurs qui ont concouru à la genèse d'un tel choix, dont
l'étude des représentations vis-à-vis d'un métier
aspiré formant l'axe principal, ceci va nous permettre d'identifier la
vision et la relation que les futurs animateurs entretiennent avec leur
profession aspirée, puisque ces images et idées
représentées, déterminent si non affectent leur conduite
dans l'exercice de ce métier et façonnent en tout ou en partie
leur conscience et identité professionnelle.
La version finale du questionnaire a été
retenue suite à une phase de pré- enquête, afin de saisir
le degré de pertinence des questions posées en rapport avec les
axes de notre recherche et la faisabilité de ce questionnaire par
rapport aux objectifs de la recherche. Cette phase préalable nous
à conduit à faire des entretiens libres avec des étudiants
en cours de formation, des ex-étudiants en phase de recherche d'emploi
et quelques animateurs cadres en poste travaillant à la direction
générale de la jeunesse avec cinq entretien en tout .) une telle
tâche a été facilitée par notre réseau des
relations interpersonnelles. Ces entretiens n'ont pas dépassés la
trentaine en nombre. les questions sont à l'ordre de deux et
s'articulent autour des thèmes suivants :
1) pourquoi les jeunes bacheliers choisissent un tel
domaine ?
2) qu'elles idées avez vous de ce domaine quand
vous avez décidé entreprendre ces études ?
la technique du questionnaire porte en elle- même
des insuffisances et afin de compenser ces limites nous l'avons soutenue par la
technique d'entretien qui nous a servi deux fois (avant et après recours
au questionnaire )
l'usage de technique du questionnaire s'est
définie et se justifie,
en outre, par rapport à une littérature en
psychologie et en sociologie, qui fait du questionnaire l'instrument le plus
utilisé par excellence, dans le champ d'étude sur les
représentations.
l'interprétation des résultats va
s'inspirer d'une littérature appartenant à diverses écoles
sociologiques (Durkheim, Bourdieu, Passeron, Boudon ...) pour ce qui concerne
la passation du questionnaire, ceci s'est déroulée le long d'une
journée, à l'ISAJC BIR EL BEX le 29 Avril 2004, après
obtention d'autorisation administrative. les questionnaires furent passé
en français, compte tenu du niveau universitaire des étudiants
(pas des difficultés à répondre à un questionnaire
en français).
le dépouillement, se fait, en un premier temps,
à main mais, en second temps, la représentation statistique,
s'est effectuée par ordinateur, à l'aide du logiciel
Excel.
On a cherché seulement à avoir la
répartition en pourcentage des réponses obtenues afin de
l'employer comme valeur d'explication et de constatation lors de
vérification des hypothèses.
Des réponses n'ont pas été retenues
fautes de réponses suffisantes, tandis que d'autres questions
«fermées » telles que les questions 9,13,14ou16
.
Ont fait l'objet d'une réponse couplée.
Exemple, dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les
autres gens ont de l'animation comme formation et profession, la réponse
par un même questionné peut-être: idées fausses
dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d,
ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1et 3
Une telle réponse, laisse apparaître deux
tendances dans les représentations, voir un vacillement d'opinion,
porté à l'encontre de ce domaine. Cette nuance explique une fois
pour toute que le nombre d'observations, peut dépasser le 90 (nombre
total de la population enquêtée ) dans certaines réponses
sur quelques questions.
En ce qui regarde l'échantillonnage, il s'agit
d'un échantillon aléatoire, mais qui retient tout de même,
quelques critères de représentativité par rapport à
la population mère
( Effectif total des étudiants de l'ISAJC)
.
En fait, l'échantillon représente un peu
plus de 10% de la population totale.
Compte tenu de la difficulté de toucher un
effectif plus grand, à ce niveau de recherche et surtout en raison des
contraintes de tous genres pour un chercheur seul, on s'est contenté de
cet échantillon.
Nous avons opté pour ce genre
d'échantillonnage aléatoire,
Vue l'impossibilité de retenir les
étudiants dans des classes et suivant des catégorisations
définies, genre niveau ou autres ..
Une telle démarche va à l'encontre
même, de méthodes de recherche adoptées en sciences
humaines. En plus c'est ce cadre institutionnel commun qui marque
l'homogénéité et par là la
représentativité de la population
enquêtée.
La population des sujets enquêtés selon
l'appartenance sexuée est de 54 %pour le genre masculin
(représente plus que 14 % de l'effectif total de garçons ), 45%
pour le genre féminin.
La majeure partie de la population 91 % varie dans l'age
entre 19 et 25 ans, âge qui se considère homogène et
conforme aux catégories des étudiants de 1er et 2 ème
cycle universitaire d'une manière générale. La
répartition des effectifs selon le niveau d'étude en proportion
varie entre 27 % pour la première année, 34% pour la
deuxième année ,20% pour la troisième année ,14%
pour la quatrième année et 2% pour le 3eme cycle. C 'est
ce qui marque d'avantage le degré de représentativité par
rapport à la population mère (872 effectif total des
étudiants de 1er et de 2ème cycle et 45pour les
étudiants en magistère données valables pour
l'année en cours).
Concernant l'origine socioprofessionnelle des
futurs animateurs (professions des parents ), les données
collectées sont fortes révélatrices et en langage des
chiffres sont contrastées 13% des étudiants sont issus des
parents travaillant dans le secteur primaire, 25% dans le secteur secondaire
tandis que la proportion la plus significative celle qui touche 57% de
l'effectif enquêté, dont les parents exerçant dans le
secteur tertiaire.
On fait l'objet d'une repense couplée. Exemple,
dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les autres gens
ont de l'animation comme formation et profession, la réponse par un
même questionné peut-être, idées fausses
dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d,
ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1 et 3.
Suivant une logique d'interprétation probabiliste
conduise à considérer l'existence d'une
représentativité de certaines catégories
socioprofessionnelle dans une institution universitaire donnée, sont
liés aux facteurs sélectifs objectifs et subjectifs à la
fois, qui s'interpénètrent, s'inter influencèrent
Qui peuvent se manifester surtout par le facteur du
milieu (familial, social ...) Si nous examinons les conditions des
développement d'un individu et la formation de ses opinions, valeurs
représentations celles _ci lui sont apprises par son immédiat
environnement et en son généralement le reflet par
corrélation, C est ce qui détermine ses attitudes, ses tendances
favorisantes et défavorisantes pour entreprendre telle formation ou
telle profession (ses choix qui sont des attitudes, en sont
concrétisation de ses représentations). Sans chercher à
nier bien sure, l'élimination socialement différenciée
tout au long du parcours (Selon certaines écoles
sociologiques).
Cette répartition, en trois grandes
catégories sociales nous permet de percevoir que les
« choix » socioprofessionnels se différencie d'une
catégorie à une autre. Comme nous avons dit
précédemment que plus de la moitié, approximativement 60%
de la population enquêtée appartienne à des familles dont
les parents travaillent dans le tertiaire et plus spécifiquement 42%
d'entre eux, agissant dans le domaine éducatif (instituteurs,
professeurs, animateurs et cadres des institutions
socioculturelles)
Ceci peut s'expliquer par la recherche de dynamisme, du
sens de contact et l'aisance, ... qui marquent les profession
caractérisé par son aspect éducatif et social , qui peut
attirer facilement , les individus des telles catégories relativement
plus attirer et familiariser aux métiers socio-éducatifs
.
3) ANALYSE DE L'ENQUETE ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES
En posant explicitement aux étudiants futurs
animateurs des questions de leurs représentations à
l'égard d'un tel domaine, on risque d'avoir des réponses
préconçues « arrêtées/toutes
faites».
Traduisant implicitement ou explicitement un vouloir ou
bien le discours officiel véhiculé par les instances
pédagogiques et administratives, C'est ce qui explique en outre les
réponses sur l'une des questions dans ce présent travail,
où presque la moitié des enquêtés ont
répondu conformément au délai officiellement admis, C'est
à dire quatre ans, comme délai de formation requise pour
l'obtention de diplôme et l'exercice de métier (donne droit au
recrutement par le ministère affèrent) Il s'agit plutôt,
dans cette perspective, de saisir les mécanismes psychosociologiques,
par rapport aux quels les étudiants élaborent des
représentations, en liaison avec leurs attentes et aspirations
socioprofessionnelles.
Nous émettons l'hypothèse principale, que
l'aspiration à l'exercice de l'animation socioculturelle, ou
« le choix » professionnel chez les futurs animateurs
obéit essentiellement à un ensemble des représentations
préconçues et idées colportées.
De prime abord, la première articulation de
l'hypothèse, semble être vérifier scientifiquement, C'est
à dire de point de vue théorique, par essence de la logique
naturelle de représentations. Puisque la représentation est de
quelque façon que l'on en spécifie le sens est perception de
quelque chose. Sans chercher à se réduire à des
Tautologies, mais il reste tout de même nécessaire de rappeler
une fois pour toute, que les représentations forment cet ensemble des
idées et d'opinions que l'on fait d'une chose.
Dés Lors ça va de soi que les
étudiants futurs animateurs ont des idées, conception sur ce
domaine aspiré en tant que étude et profession mais de quel
genre de représentation ? (selon une lecture normative) S'il
s'agit là des représentations erronées, idées
arrêtées qui peuvent affecter leurs image et estime de soi et en
voie de conséquence leurs identité professionnelle en cours
d'avènement ?
Pour vérifier cette hypothèse centrale
doit-on noter d'emblée que les entretiens qui ont
précédé la passation des questionnaires ont
révélé quelques données majeures sur les
idées préconçues par les étudiants à
l'encontre de ce domaine envisagé, les idées s'articulent autour
des opinions communiqués « aux nouveaux arrivants »
par ceux qui ont passé par l'institut , quelque soit des ex
étudiants à la recherche d'emploi ou ceux qui sont
déjà en poste . 40% de la population enquêtée
affirme être influencé par autrui lors de choix du filière
.
Ces représentations telles qu'elles sont
recensées concernant : les conditions d'étude plus ou moins
confortable , par rapport aux autres institutions universitaires (relativement
aux critères contextuels tunisiens) : l'institut se localise au
bord de la mer, en plein coeur d'une foret arborisante, ou se joignent
jusqu'à une date relativement récente foyer - restaurant et
salles de cours, tous à proximité, tous ces
éléments et bien d'autres offrent un milieu attrayant pour les
étudiants, mais le plus important d'après ce que nous avons
noté, consiste dans les horizons professionnels et scientifiques offerts
par le filière, Jusqu'à quelques années avant, les
ressortissants de l'institut jouissent d'un taux d'embauche élevé
sans passer par une durée d'attente longue avant d'avoir le recrutement
par le ministère affèrent (une durée qui va de quelques
mois à une année, actuellement cette période peut aller
jusqu'à trois ans ) avec une presque garantie de recrutement le jour j,
suivant l'ordre de classement.
Autre élément , celui qui s'agit de la
formation polyvalente et « touche à tout » en
sciences humaines et autres techniques appliquées , avec
possibilités de participation à des stages en Tunisie et ailleurs
.
De même pour les perspectives d'admission dans des
études doctorales dans des universités locales ou
étrangères et dans d'autre filière , si l'occasion se
présente de plus de nos jours on voit naître un cycle de hautes
études à l'institut même , réservé aux
éléments ayant des qualifications scientifiques
distinguées,
Les individus enquêtées nos informent
aussi que le taux de réussite élevé ( autour 90%
généralement ) au sein de l'institution peut expliquer entre
autre l'aspiration de quelqu'un d'entreprendre une telle branche
d'étude.
Bien que les résultats du questionnaire, ne
renforcent pas les résultats des entretiens, puisque ce motif vient en
dernier ordre de priorité avec 22% seulement.
D'ailleurs pour pouvoir entreprendre ces études
il faut tout d'abord répondre aux critères de
présélection: il s'agit là d'un score relativement
élevé par rapport à certaines autres filières
classiques seuil requis pour 2003: 97.34 points comme seuil minimum pour
l'admission à cette branche contre 86.13 pour l'anglais , 84.31 pour
l'histoire, 83.36 pour la philosophie 91 pour la psychologie...)
Un tel score est exigé pour tout éventuel
admission pour passer à l'ultime phase de sélection finale et
éliminatoire.
18% des enquêtées ont des moyennes en bac
supérieurs à 12/20 38% d'entre eux ont des moyennes entre 11 et
12.
Tandis que 30% ont des moyennes entre 10 et 11, le reste
4% ont des moyennes proche de 10. ce contraste au niveau des moyennes nous
mène à s'interroger sur les critères objectifs et
mesurables de choix et de rejet des candidats retenus par les
sélectionneurs.
La représentativité élevée de
l'effectif issu en grande majorité du baccalauréat lettres ,
peut s'expliquer par la nature même du filière de l'animation
considéré comme discipline qui se fonde sur les connaissances en
sciences humaines .
Plus commode avec le profit des bacheliers en lettres et
humanités .Cela peut être un critère retenu dans la
sélection des bacheliers , d'autre part cela peut s'expliquer par
l'envie des sujets issus d'autres sections de sciences appliqués ,
d'envisager des cursus et des professions plus conforme avec leurs profils
.
Cela n'empêche de trouver 11% d'entre eux issus de
section sciences expérimentales ,4% section économie ,2% en
section technique , même proportion pour la section math .
Des taux qui restèrent non significatives mais qui
expliquèrent Tout de même
l'hétérogénéité des profils scolaires des
étudiants futurs animateurs conformément aux données
relatives au niveau de l'age (91% d'entre eux ont entre 19 ans et 25
ans :age adéquat avec le niveau moyen d'age des étudiants en
1er et 2ème cycle ) et aux moyennes du
baccalauréat obtenues relativement élevées, ces
étudiants auront pu choisir d'autre branches d'études s'ils
voulaient. Ceci nous même à déduire que ces futurs
animateurs ne choisissent pas une filière d'étude universitaire
à la suite d'études secondaires plus ou moins difficiles et qu `
il ne sont pas des défaillants scolaires venant se
récupérer dans ce domaine d'étude , mais leurs choix se
fait plutôt en fonction de quelques motifs d'un choix professionnel
pré-conçu . en ce qui regarde ces motifs , l'obtention d'un
emploi par l'intermédiaire de ces études , semble être une
priorité de primiére ordre , d'ailleurs 28% des réponses
confirment ceci . L'obtention d'un emploi semble demeurer la finalité la
plus essentielle quelque soit le domaine d'étude envisagé. En
fait le diplôme est presque toujours considéré comme garant
ou comme voie pour obtenir un travail et l'on garde ce raisonnement pragmatique
avec les études et les diplômes d'une manière
générale .
D'ailleurs une des question filtres dans notre
questionnaire (question n°12) sur la signification attribuée au
diplôme préparé, les réponses d'une manière
générale tournent autour de cette finalité
« Passeport pour l'avenir /confère et légitime
l'accès a un emploi / une qualification professionnelle ».
Ensuite vient le prestige qui procure le diplôme et
l'emploi (25% des réponses ) signe de reconnaissance scientifique et
sociale et d'une recherche de légitimation socioprofessionnelle
.
Le troisième motif d'après eux , concerne
la volonté de se cultiver à travers cette branche (23% des
réponses )
Tandis que l'envie de réussir ses études
universitaires vienne en dernier ordre de priorité par 22 % des
réponses obtenues .
Des telles données semblent confirmer
l'hypothèse que l'aspiration à l'exercice de la profession
d'animation n'est pas indépendante des calculs et de l'auto
évaluation par les sujets de la réussite ou de l'échec
socioprofessionnelle(32%) .
Si nous avons à ajouter quelques
éléments de développement sur le deuxième motif
celui du prestige , nous pouvons souligner que le prestige confère
estime de soi et reconnaissance .
Maslow nous enseigne d'après sa
célèbre hiérarchie des besoins que notre comportement est
alimenté par un ensemble des besoins dont le besoin d'estime de soi , se
trouve presque au sommet du pyramide .
L'acteur social, selon Bourdieu ne cherche donc pas que
l'intérêt ( que se concrétise ici et maintenant dans le
diplôme ) il est aussi en quête de prestige et de la
reconnaissance des autres .
Le deuxième motif , laisse apparaître une
nuance avec une autre question , portant sur les représentations ,
images que les autres ont de cette formation et profession , dont 55% des
réponses sont positives affirmant l'image , idée
dévalorisante , fausse si non ignorer (31%) que les autres ont de ce
domaine Notons que les images , valeurs que nous avons des objets /sujets
à besoin de vérification et de validation de la part des autres ,
d'ailleurs 71% d'entre eux ont eu l'accord parental favorable vis-à-vis
de leurs choix .
Cela nous pousse à s'interroger sur les
retombés d'une telle représentation erroné de la part des
autres sur leurs perception de soi et leurs identité professionnelle .
Il est bien claire que le domaine de l'animation relativement à son
avènement récent dans le monde des professions , connaît
encore une crise de connaissance ( de légitimation ) et de
reconnaissance , «qui expliquent sans doute les jugements divers
portés sur les animateurs ,considérés par certains avec
sympathie et par d'autre avec méfiance . » 1 nous rapporte
Royomond Toraille , d'un autre coté 57% des questionnés expriment
leurs insatisfaction à l'égard de leur formation en cours .
1 : Toraille (Roymond),L'animation
pédagogique aujourd'hui ESF,Paris,1990,P61
Des tels résultats valident les constatations
tirées par les entretiens , qui vont dans le sens de confirmer une
idée qui veut dire , qu'un grand nombre des étudiants futurs
animateurs évaluaient le diplôme universitaire non en fonction de
contenu de la formation scientifique , mais par rapport au niveau de sa valeur
scientifique légalement reconnue .
Sauf que la majorité de ses futurs professionnels
de l'animation 69% , presque ¾ d'entre eux semblent garder une certitude
que la profession de l'animation s'apprend et qu'elle n'est pas une profession
à la porté de tous . Ils paraissent être d'accord sur le
fait qu'elle nécessite plusieurs qualifications dont la formation
universitaire avec des durées variables , selon eux qui varient entre
deux ans , 18% des réponses ,quatre ans 40% des réponses plus de
quatre ans 18% des réponses .
La dernière question a été reprise
dans des recherches epidemologique faite en France pour mesurer la
représentation de degré d'estime à l'égard de la
profession exercée chez certaines catégories
socioprofessionnelles .
Pour ce qui concerne les critères de
sélection des animateurs , conçus par les animateurs eux
mêmes , les qualités artistiques apparaissent comme critère
d'une importance majeure 67% des réponses , les qualités
physiques viennent en second lieu avec 27% des réponses facteur don en
troisième lieu par 24% , les qualifications scientifiques en dernier
lieu avec 21% .
On s'aperçoit dés lors que pour eux
l'animation socioculturelles n'est pas définie en termes de savoir mais
plutôt en termes de savoir faire et de savoir être .
Ceci peut nous conduire à ré
alimenté des vieux débats sur les fonctions de l'animation , dans
ce sens nous pouvons retenir la célèbre typologie de
J.Dumazedier ainsi ses fonctions sont : la fonction dirigeante , la
fonction technique et la fonction administrative , mais le débat le plus
essentiel et qui reste toujours ouvert celui de l'essence même de
l'animation conçu tantôt et par les uns comme pratique
théorisée et par d'autres praxis pure et simple , ou dans cette
présente exploration nous pouvons trouver l'écho .
Notre population enquêtée semble
privilégier une conception donnée de l'animation et des
animateurs , celle qui met de l'intérêt sur les animateurs
techniciens et les animateurs formateurs , si nous empruntons cette
terminologie propre à Edouard Limbos . Ces premiers « sont
davantage centrés sur des techniques et spécialités dans
« des supports » comme le cinéma ou l'audiovisuel
, les ateliers artisanaux ,le sport ou les activités physiques
... » 1
Si la temporalité ou la synchronisation de ce
choix d'étude ,de formation ainsi effectué par ses
étudiants démontre que la moitié d'entre eux ont
optés pour ce choix d'étude lors l'obtention du
Limbos (Edoouad) ,La formation des animateurs de groupe
de jeunes , ESF,Paris ,1984,P32
bac une donnée qui peut nous informer sur Le quand
du choix ?
C'est à dire le temps décisif ou la
décision d'entreprendre une telle filière d'étude à
été prise et que même la construction du projet
professionnel c'est faite en parellele avec l'option pour un champs
d'étude pareil , bien par calcul individuel ( 32%)ou bien on se laissant
influencer par autrui (40% ).
C'est ce qui éloigne à notre sens ,
l'idée que ce choix n'est pas effectué d'une manière
aléatoire mais au contraire la construction du Projet s'est basé
sur des calculs et des évaluations ( que nous avons évoquer
précédemment ) même si sa genèse peut être
circonstanciée à des périodes antérieures
.
Dire que la décision de choisir ce champs
d'étude , si elle faite après coup juste après l'obtention
au bac , on se laissant influencer par autrui ne veut pas signifier que le
choix est pris par hasard ( juste 26% affirment ceci ) ou qu'il doit être
préconçu avant , pour parler d'une clarté de vision et
dire que les individus entretiennent avec leur domaine un rapport ambigu et
qu'ils accèdent à ces études d'une manière
aléatoire mais au contraire ils les choisissent dans la perspective
d'obtenir un métier statutairement reconnu et légitime
.D'ailleurs les réponses laissèrent des nuances sur ce point
.
D'ailleurs une des insuffisances qu'on peut reprocher
à ce travail et pour des raisons epistemologiques (indépendante
de la présente recherche ) que c'est difficile faire des extrapolations
à partir de nos résultats même si l'objectif scientifique
sous-jacent demeure ceci .
Nos constations restent relativement valable dans un
temps et un espace donné sauf que nos deux hypothèses et
relativement aux données saisies par l'enquête exploratoire et
développer par quelques éléments d'interprétation
théoriques sont tous les deux affirmées.
Par rapport aux représentations , on a pu tirer
les résultats suivants : que ses étudiants futurs animateurs
déterminent leurs choix professionnels en fonction des idées
reçues sur ce domaine qui concernent essentiellement les conditions
d'études et les perspectives socioprofessionnelles attendues de cette
branche d'étude plus tard .
On a pu constater aussi que les étudiants est
corrélativement aux données liées aux facteurs du choix ,
entretiennent une vision claire quant aux objectifs aspirés par le
domaine professionnel envisagé même s'ils continuent de garder des
conceptions différentes quant au contenu concret et l'essence même
de la profession d'animation .
CONCLUSION
Sans chercher à faire une récapitulation
sommaire ;En guise de conclusion , doit-on rappeler que notre travail
s'est contenté de l'étude des représentation chez une
catégorie d'individus , des étudiants en cours
d'élaboration d'un identité professionnelle on s'est
limité donc d'étudier un fait ici et maintenant sans chercher
à détecter son dynamisme ni son évolution , nous tenons
dans ce sens de rappeler que les représentations sont valables pour
une période donnée des histoires individuelles de ces sujets vis
à vis des aspirations socioprofessionnelles représentées
.
Nous voulons ainsi souligner l'apport des enseignants ,
ceux qui contribuent par le biais de leurs disciplines enseignées
à façonner l'identité socioculturelle en cours de
construction . Ces enseignants avec des profils scientifiques et personnels
différents proches ou éloignées de l'animation qui
répondent avec leurs disciplines enseignées plus ou moins
implicitement ou explicitement aux objectifs scientifiques et institutionnels.
Les enseignants conjointement aux professionnels, véhiculent semblent -
ils leurs propres images et représentations qu'ils font de cette
formation et cette profession , ainsi que la représentation qu'ils ont
de l'animation , de la société et de la culture d'une
manière générale .
Au bout des années d'études et de formation
des représentations disparaissent d'autres apparaissent , des nouvelles
connaissances s'acquièrent , des savoir sont transmis et
enseignés mais la nécessaire question du choix de telle ou telle
matière ou de telle ou telle approche reste au coeur de
l'interrogation ?
Les choix en matière de formation sont ils
justifiés ?
Les savoirs enseignés répondent- ils aux
besoins réel de la profession d'animation ? Les
diplômés et futurs cadres de ce domaine sont ils armés des
compétences requises ( s'ils les sont d'ailleurs ) pour l'exercice de
métier ? La question demeure valable avec tous les autres cursus
universitaires et domaines professionnels existants.
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ANNEXE