ANNEXES...............................................................................58
BIBLIOGRAPHIE......................................................................60
ADPIC : Accord sur les Droits de la
Propriété Intellectuelle qui touche au
Commerce.
AGCS : Accord Général sur
le Commerce des Services.
APEX-CI : Association pour la promotion
des Exportations de Côte
D'Ivoire.
CCI-CI : Chambre de Commerce et
d'Industrie de Côte d'Ivoire.
CCIA : Chambre de Commerce International
d'Abidjan.
CEDEAO : Communauté Economique
des Etats d'Afrique de l'Ouest.
CEPICI : Centre de Promotion des
Investissements de Côte d'Ivoire.
CNPI : Centre National du Patronat
Ivoirien.
DCPE : Direction de la Conjoncture et de
la Prévision Economique.
DUS : Droit Unique de Sortie.
FADEX : Fonds d'Appui au
Développement des Exportations.
FAMEX : Fonds d'Amélioration de
l'Environnement des Exportations.
FIPME : Fédération
Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises.
GATT : Accord Général sur
le Commerce et les Tarifs Douaniers.
GECC : Groupement des Exportateurs de
Café et de Cacao.
JAI : Jeune Afrique l'Intelligent.
MEF : Ministère de l'Economie et
des Finances.
OCAB : organisation Centrale des
producteurs/exportateurs d'Ananas et
De Banane.
OMC : Organisation Mondiale du
Commerce.
ONUDI : Organisation des Nations Unies
pour le Développement
Industriel.
PCC : Prélèvement
Communautaire Cedeao.
PPDEA : Projet de Promotion et de
Diversification des Exportations
Agricoles.
PROMEXA : Promotion des Exportations des
produits Agricoles
Non traditionnels.
UEMOA : Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine.
SCIMPEX : Syndicats des
Commerçants Importateurs et Exportateurs.
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Nous ne saurions présenter le contenu de ce
mémoire sans toutefois traduire notre reconnaissance et nos
remerciements à l'endroit de tout ceux et de toutes celles qui ont
contribué d'une manière quelconque au bon déroulement de
ce mémoire et partant de notre formation.
Ces remerciements vont tout d'abord à l'endroit
du tout puissant Seigneur Jésus Christ de
Nazareth, de mon père M.YAO Kouamé et
de ma mère KONAN Aya, de ma grande soeur Mme
Gonzague épouse Yao Céline, de ma tante Mme
koffi épouse Kouadio Affoué et de son fils Koffi
Paul, et de toute la famille pour le soutien sans
cesse renouvelé qu'ils nous ont témoigné durant tout le
long de notre parcours scolaire.
Ensuite, nous disons merci à tout le personnel
de l'Université de Bouaké avec à sa tête :
§ Le professeur KOMENAN Landry
président de l'Université
§ Le Docteur KONE Ismaila directeur de
l'UFR Sciences Economiques et Développement
§ M. YESSOH secrétaire principal
de la section Sciences économiques et
§ Au Docteur ANASSE Augustin Enseignant
à l'UFR Sciences économiques, directeur du DESS et en même
temps notre directeur de mémoire, qui nous a consacré une partie
de son temps bien qu'ayant un emploi du temps beaucoup chargé. Puisse
DIEU tout puissant le lui rendre au centuple.
Enfin, à M.AHOUSSI Dibie
Directeur de la Direction des statistiques et de la prospective du
Ministère du Commerce, nous disons un grand merci pour nous avoir
accepté dans sa dynamique structure.
A la suite nous remercions Dr.CISSE
Hamadou, notre Directeur de stage pour ces encouragements et les
leçons qu'il nous a prodiguées tout le long de notre
mémoire. A Mme KOUAME secrétaire, et à
M.TAGBO Emile nous leur disons merci pour leurs aide et
disponibilité.
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La création de l'Organisation Mondiale du Commerce
(OMC), le 1er Janvier1995, à la suite de huit (8) cycles de
négociations dont le dernier et le plus long est celui d'URUGUAY (1986
-1994), a marqué à plus d'un titre la structure des
échanges commerciaux internationaux.
Elle est l'organe suprême qui régit les relations
commerciales internationales.
Ses principes fondamentaux sont :
· la promotion de la concurrence loyale ;
· la généralisation du principe de la
« nation la plus favorisée » ;
· la transparence dans les politiques commerciales ou
autres mesures.
Ses actions s'articulent autour de trois (3) grands accords
qui sont :
· l'Accord Général sur le Commerce et les
Tarifs Douaniers (GATT) ;
· l'Accord Général sur le Commerce des
Services (AGCS) ;
· l'Accord sur les Droits de la Propriété
Intellectuelle qui touchent au Commerce (ADPIC).
En effet, par l'étendue de son champ d'application qui
prend désormais en compte la quasi-totalité des activités
commerciales, et par ses principes, l'OMC a consacré la globalisation
des marchés.
Cette libéralisation multilatérale des
marchés a pour principaux corollaires l'acuité de la concurrence
et l'exigence de plus en plus aiguë des consommateurs.
Dans un tel contexte, il est évident que la solution
qui s'impose à tous les pays en général et aux pays les
moins avancés en particulier, est la création de conditions
favorables à l'émergence de leur commerce extérieur,
moteur par excellence de leur développement. L'OMC compte aujourd'hui
146 membres dont la Côte d'Ivoire.
La Côte d'Ivoire qui a très vite compris les
enjeux de l'avènement de l'OMC a entrepris un certain nombre
d'actions ; entre autres nous pouvons noter :
· la redynamisation de la Chambre de Commerce et
d'Industrie ;
· la création de l'Association pour la Promotion
des EXportations de Côte d'Ivoire (APEX-CI) en remplacement du Centre de
Commerce International d'Abidjan (CCIA) qui est chargé de faire la
promotion des produits « Made in Côte d'Ivoire » par
le biais du FADEX (Fonds d'Appui au Développement des EXportations) et
du FAMEX (Fonds d'Amélioration de l'Environnement des EXportations).
· la mise en place d'un cadre macroéconomique
propice au déroulement de ses échanges commerciaux avec
l'extérieur à travers la libéralisation unilatérale
de son commerce extérieur d'une part et d'autre part par la ratification
d'un certain nombre d'accords sous-régionaux (UEMOA et CEDEAO) et
internationaux (OMC) ;
Signé à Lagos le 28 MAI 1975, le
traité de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest
a pour but de promouvoir la coopération et le développement dans
tous les domaines de l'activité économique,
particulièrement dans les domaines de l'industrie, des transports, des
télécommunications, de l'énergie, de l'agriculture, des
ressources naturelles, du commerce, des questions monétaire et
financière et dans le domaine des affaires sociales et culturelles. Elle
compte aujourd'hui 15 pays dont la Côte d'Ivoire. La CEDEAO constitue un
important partenaire d'échange de la Côte d'Ivoire.
S'il est vrai que toutes ces structures sus citées
déploient des moyens considérables pour le développement
du commerce extérieur de la Côte d'Ivoire, force est de
reconnaître que le gage d'une promotion efficiente des exportations
ivoiriennes demeure la compétitivité des produits. Or sur ce
point, ce pays a encore beaucoup de défis à relever.
Ce constat nous a amené à
réfléchir sur le thème : Evolution des
échanges commerciaux entre la Côte d'Ivoire et la Cedeao :
Quelles stratégies pour améliorer la balance
commerciale ?
Notre étude présentera d'abord, de façon
succincte et concise, le commerce que la Côte d'Ivoire entretient
avec la Cedeao; ensuite, elle analysera tous les efforts faits pour la
promotion des produits ivoiriens dans les pays de la CEDEAO, enfin elle
essaiera de trouver des mesures correctives et faire des propositions en vue
d'améliorer la balance commerciale de la Côte d'Ivoire.
Pour y arriver, cette introduction générale met
l'accent sur la méthodologie de recherche. Celle-ci s'articulera autour
de deux grands axes :
- Le cadre théorique de la méthodologie (I)
- Le cadre pratique de la méthodologie (II)
I- CADRE THEORIQUE DE LA
METHODOLOGIE
Cette première partie de la
méthodologie comprend d'abord la justification du choix du thème
et la définition des concepts, ensuite la problématique et les
hypothèses et enfin l'objectif et le champ d'étude
1-JUSTIFICATION DU CHOIX DU
THEME
Deux motifs essentiels nous permettent de
justifier le choix de ce thème. Le premier est personnel et le second
est objectif.
1-1 Motifs personnels
Le choix de ce thème est d'abord
lié à la nature même de notre formation qui est la Gestion
et le Management. A ce titre, tous les problèmes de stratégies
économique et commerciale nous intéressent. De même la
problématique de l'amélioration de la balance commerciale est ici
une question de stratégie commerciale dans la mesure où elle
concerne la condition d'existence de l'un des acteurs de la vie
économique, à savoir l'Etat de Côte d'Ivoire
Dans le cadre de notre mémoire de fin de
formation, et en tant que futur Gestionnaire, il nous paraît opportun de
réfléchir sur la politique commerciale initiée par les
autorités du ministère du commerce en mettant l'accent sur
l'importance des stratégies mises en oeuvre.
1-2 Raisons objectives
Le choix de ce thème est lié
à la baisse (en quantité et en valeur) des produits ivoiriens
à l'étranger ces dernières années. Plus
particulièrement dans la Communauté Economique Des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), bien que les autorités locales aient fait
des efforts pour y promouvoir les produits ivoiriens.
Ces efforts se résument aux campagnes de
promotion, aux différentes journées de tel ou tel produit
ivoirien dans la sous région. Malgré ces efforts
déployés par le Ministère du commerce, nous constatons que
la baisse des exportations de certains produits persiste. C'est pourquoi nous
avons jugé utile de faire des recherches sur ce thème pour
déceler les noeuds de ce dysfonctionnement.
De tous ces motifs se dégage une
question fondamentale : Pourquoi malgré les efforts de
promotion et autres journées menées par le Ministère,
certains produits n'arrivent-ils pas à s'imposer sur le marché de
la Communauté Des Etats de l'Afrique de l'Ouest ?
Est-ce parce que les différentes
techniques de commerce international ne sont pas maîtrisées ?
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