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L'adaptation des P.M.E à l'économie de transition, cas de l'Algérie( Télécharger le fichier original )par Hakima LAKHDARI Université Paul Valery Montpellier 3 - Master recherche (2) Sciences des Organisations et des Institutions 2005 |
Conclusion partielle
(7) Bouriche R. , 2005. fortement dommageable, d'autant plus que la part occupée par le gaz dans les exportation a tendance à croître. Un programme d'ajustement est mis en oeuvre, de manière tout à fait autonome. Parmi les mesures prises dans ce cadre, il faut mentionner au moins la forte réduction des importations. Celles-ci passent en effet de 10 milliards de dollars au début des années 80 à 7,9 en 1986 puis à 7 en 1987 pour atteindre 6,8 milliards de dollars en 1988. Or une telle réduction concerne essentiellement les biens d'équipement, les matières premières et les senti- produits. Il en résulte une diminution du taux d'investissement, un taux de croissance du produits intérieur brute négatif -1,4% en 1987 et - 2,7% en 1988 ; le taux de chômage croît alors fortement, passant à 17% en 1987, 23% en 1988 et 24,5% en 1989, soit 1,3 millions de chômeurs(8). La dette extérieure du pays commence , quant à elle, à poser sérieusement problème, dans la mesure ou la balance des comptes est soumise à de fortes tensions et que les d'exportations(9): Vers la fin de l'année 1988, le marché des capitaux longs est totalement fermé aux emprunteurs algériens. Alors que la période est caractérisée par une hausse des taux d'intérêts, les crédits destiné à l'Algérie sont essentiellement des crédits dont la période d'échéance ne dépasse pas deux ans ; De 1986 à 1990, la durée moyenne de la dette passe de 7 ans à 3 ans et demi la durée est divisé par deux. Cela s'est traduit par un
gonflement brutal du service de la dette ; ce dernier passe de 35% en 1985 à 76,5% des recettes d'exportations en 1989. Pourtant le recours au rééchelonnement est officiellement écarté, pour des raisons techniques, économiques et sociales, ainsi que d'autonomie de décision du pays. On opte pour la « restructuration de la dette extérieure » ; il convient d'agir sur la structure de la dette : réduire le plus possible les emprunts à court terme et prévilégier le recours à des emprunts à long terme; Les années 90 sont marquées par une chute des importations, lié directement à la baisse des recettes des hydrocarbures et à l'augmentation des service s de la dette extérieure. Le volume des importations est en effets passé de 9,77 milliards de dollars en 1990 à 8,38 milliards en 1992 et à 7,8 milliards en 1993 ; la production intérieure brute a évolué négativement --3% en 1991 et --2,5% en 1993.Une augmentation d'un taux de chômage de 2,7% soit 1,8 millions d'inoccupés. La consommation des ménages a également connu une détérioration. Si l'on ajoute que les recettes d'exportation attendues pour 1994 sont inférieures au service de la dette extérieure, pour un peu plus d'un milliard de dollars, on peut apprécier dans quelle situation de paiement se trouve le pays?. Chapitre II : L'entreprise publique algérienne et les reformes I. Les stratégies de développement industrie Le premier chapitre sur l'évolution de la politique économique algérienne nous a permis de constater une dégradation des paramètres essentiels, il s'agit d'équilibres précaires sur lesquels il est risqué de bâtir une stratégie de développement. C'est pourtant cela qui a été fait en Algérie et le risque est devenu réalité avec l'effondrement du prix international de l'énergie en 1986,dés lors la classe politique au pouvoir s'est trouvée confrontée à la nécessité de réviser ses conceptions et orientations économiques, en donnant une nouvelle volonté aux réformes économiques. Le programme du gouvernement, adopter par le conseil national de transition réuni en session extraordinaire qui a durée une semaine du 12.03.1996 au 20.03.1996(16) , les décisions prisent sont les suivantes : Etablissement d'un diagnostic de la situation présente qui a été marqué par un déficit de l'activité industrielle apparu en 1997 ;
Ainsi la réforme institutionnelle a d'abord porté sur le secteur agricole : industriel et financier. Ces transformations visent explicitement à élever le niveau d'efficacité du secteur public. 2.1. La réforme du secteur agricole Les réformes de 1987, constituent la quatrième phase d'activité de restructuration du secteur agricole depuis l'indépendance. Cette dernière phase de mesures comporte de profondes réformes structurelles en faveur du développement des forces du marché° 2). Les transformation des grandes fermes d'Etat DAS, (domaine agricole socialiste) en exploitations agricoles collectives (EAC) et individuelle (E.A.I) plus petites ( de 80 à 90 ha),elles détiennent des droits d'usufruit à long terme (99 ans), y compris le droit de garder tous les profits nets. 2.2. Les réformes de l'entreprise publique En vertu de la loi n°88-01 du 12 janvier 1988, toutes les entreprises publiques sont devenues autonomes. ( 1 2) Banque Mondiale 1994 Avant la mise en place de l'autonomie, il existait des établissements publics à caractère administratifs (E.P.A) et des établissements publics à caractère industriel et commercial (E.P.I.C.). Les décrets promulgués le 27 avril et le 15 mai 1988 donnent naissance à une troisième catégorie d'opérateurs l'entreprise publique Economique autonome( E.P.E.). « Elles sont des sociétés par action (S.A) ou des sociétés à responsabilité limitée (S.A.R.L.) dont l'Etat détient les actions ou parts sociales >413). Les réformes de l'entreprise publique se sont fixées comme but, de construire de façon progressive un édifice législatif et réglementaire qui aura pour objectif de :
"3) J.0, Article 05 de la loi 88 - 01 « Les entreprises publiques, demeure propriétés de l'Etat, mais en créant des conditions appropriées. Ces entreprises ont mis en situation d'agir comme s'elles faisaient partie du marché»U4). Le schéma de « l'autonomie de l'entreprise » prônait donc un retour à l'efficacité économique, qui se ferait par l'adoption d'un système décentralisé ou les décisions de production, d'investissement, de distribution et de commercialisation ne relèveraient que des seules instances internes à l'entreprise, celles-ci n'auraient à répondre qu'aux seules lois du marché. L'ensemble des lois de l'autonomie permettra aux entreprises publiques d'établir librement leurs relations économiques et commerciales, de choisir leurs partenaires publics, privés algériens ou étrangers, d'organiser leurs circuits de distribution et de maîtriser leur développement ainsi que la gestion de leurs ressources humaines, dans une recherche de rentabilité commerciale et fmancière. Cette autonomie a signifié concrètement le désengagement de l'Etat de la gestion des entreprises et l'implication de nouvelles modalités de contrôle par l'inteimédiaire des fonds de participation dans une première étape puis des holdings publics, lors des deux restructurations successives des entreprises publiques en 1988 et 1992. 2.2.2. Les réformes de 1988, les fonds de participation Ils ont été créés en juin 1988, par décision du conseil des ministres et sur proposition de l'organe central de planification et du ministère des (14) Kornal ,1990 finances. Ce sont des organes de liaison entre l'Etat et les entreprises publiques. Les fonds de participation, sont une E.P.E. particulière, ayant la forme des sociétés publiques, qui venaient d'être dirigées en sociétés anonymes. « Ils sont administrés par un conseil d'administration de cinq à neuf membres, désignés par le gouvernement, pour cinq ans, a leur tour, ces membres élisent le président du conseil »(15). Chaque fonds, en raison de sa vocation multi- sectorielles détenait des actions dans plusieurs E.P.E. appartenant aux branches ayant de forte liaisons entre elles. Ils étaient au nombre de huit. Industries agro-alimentaires et pêche ; Chimie, pétrochimie et pharmacie ; Mines, hydrocarbures et hydraulique ; électronique, télécommunication et informatique ; biens d'équipement ; textile, cuir, chaussures et ameublement ; services BTP, En règle générale, entreprise publique est la propriété de trois fonds de participation au minimum et de quatre au maximum ; Etant donné qu'aucun fond ne saurait détenir la majorité des actions d'une E.P.E., la répartition des actions s'est faite sur la base de( 35% , 25%, 20%) et (30%, 30% ,40%). (15) Khalcche,1993 Chaque fond détient ainsi des participations croisées minoritaires ou dominantes dans plus d'une centaine d'entreprises publiques. Cette précaution devait, d'une part éviter de concentrer les pouvoirs de décision dans les mains d'un seul fond, pour ne pas avoir à constituer une nouvelle tutelle, d'autre part, favoriser l'émulation entre les différents fonds de participation". Ils intervenaient dans l'élaboration et le suivi d'exécution du plan d'entreprise, par ses représentants au sein du conseil d'administration de celle- ci. Ils assuraient au nom de l'Etat la fonction de surveillance stratégique, ils étaient garants du maintien de la valeur globale des capitaux publics, sans pour cela s'immiscer dans le fonctionnement direct des entreprises. Le capital du fond de participation provenait d'un apport de l'Etat (sous forme de capital initial ou sous forme de portefeuille d'actions détenues par l'Etat dans les entreprises), d'une prise de participation sur le patrimoine des entreprises publiques en association avec d'autres fonds et d'une mission d'emprunts obligatoires garantis par l'Etat. Quand les résultats financiers étaient positifs, ils étaient en partie versés au budget de l'Etat, l'autre partie restait au fond qui s'en servait pour augmenter ses fonds propres. Quand les résultats étaient négatifs, L'Etat intervenait financièrement auprès de l'entreprise publique (lorsqu'il s'agissait d'entreprises structurantes). 2.2.3. La restructuration de 1992 : les holdings publics L'ensemble des réformes de 1988 n'a pas été couronné de succès escompté, le mode de gestion bureaucratique a continué à être en vigueur et le maintien des liens hiérarchiques a entravé toutes initiatives des responsables (16) ONS, 1996 directs de l'entreprise. « Le montant des crédits du secteur public auprès des banques algériennes était de l'ordre de 200 milliards de dinars en 1991, soit 50% du budget de l'Etat »(17). Un programme de stabilisation de l'économie établit avec le a été élaboré en 1992, il a introduit une nouvelle restructuration des entreprises publiques, à travers un assainissement financier des entreprises déficitaires et une réorganisation du système de gestion. Pour cela, il a été crée des holdings publics et un conseil National des participations de l'Etat Le 25 septembre 1995, la loi n° 95-25 relative à la gestion des capitaux marchands de l'Etat, a dissout les fonds de participation et confié au holdings publics les missions de gestion et d'administration des capitaux des entreprises publiques. (Propos sur la gestion de la propriété...,1998) Le holding public est une société financière qui possède une part importante du capital de plusieurs entreprises appartenant à des secteurs voisins ou complémentaires. Le capital social est détenu exclusivement ou conjointement par l'Etat et les autres personnes morales de droit public. Pour permettre une efficience dans leurs missions, une souplesse dans l'exercice de leurs tâches, dans un cadre dépourvu de contraintes, l'Etat a investi les holdings publics de tous les attributs de droits de propriétés, mettant ainsi fin à son rôle en tant que gestionnaire direct de l'économie. Les holdings ont ainsi hérité de la totalité des actions des anciens fonds. Il y a plusieurs types de holdings. Lorsque la société holding se contente de contrôler d'autres sociétés, il y a des holding pur ( cas d'une (17) ) Bellumer, 1995 compagnie bancaire),lorsque le holding a une activité industrielle, il s'agit d'un holding dit mixte, " Le holding s'est développé en tant que forme de concentration dans les économies de marché, se caractérisant par la diversification des mises en capital afin de minimiser les aléas de la conjoncture ". Son comportement est caractérisé par une prospection permanente du marché à la recherche de sociétés dynamiques, dont la rentabilité et les perspectives sont bonnes. Son principal critère de sélection est la recherche du capital investi. La constitution des holdings se fait par échanges d'actions en bourse") En vertu de l'article 09 section 02 concernant les missions des holdings publics, le journal officiel du 27 septembre 1995(n° 55), stipule une rentabilité et une fructification du portefeuille d'action, des participations et autres valeurs immobilières, ainsi que l'impulsion du développement des ensembles industriels, commerciaux et financiers des entreprises qu'il contrôle. Ils participent au financement de ces filiales en souscrivant aux augmentations du capital, en leur concertant des emprunts à long terme, et éventuellement en donnant sa garantie aux emprunts contractés par ces sociétés. Le holding public est géré par un directeur placé sous le contrôle de sept membres formant le conseil de surveillance. Ils se réunissent en session ordinaire tous les trois mois. Ils sont désignés pour une durée de six ans". (181. .
(19) Journal officiel, articles 11-14, 1995 Il faut aussi créé un Conseil National des participations de l'Etat (C.N.P.E.), qui constituent la sphère institutionnelle. Il est chargé de la coordination et de l'orientation de l'activité des holdings. Ce conseil est placé sous l'autorité du chef du gouvernement qui assure la presidence(20). 2.2.4. Le développement du secteur privé Quoique le secteur privé ait toujours été présent en Algérie, il a souffert d'une politique discriminatoire d'accès aux crédits intérieurs, aux devises et a été exclu des industries stratégiques du secteur. "Mais paradoxalement, il a bénéficié d'une grande liberté quant à la fixation des prix de ses produits >(21). C'est à partir des années 1980, qu'ont commencé à se multiplier les investissements privés notamment dans le domaine de l'agro-alimentaire. C'étaient des PME qui sont spécialisées dans la transformation des différents produits, à t'elle point que la production global, égal à celui du secteur public. Afin de stimuler la réponse de l'offre et d'offrir une source de concurrence aux entreprises privées, le programme de réforme a inclut une large gamme de mesure pour promouvoir le secteur privé. Tous les contrôles formels à l'accès du secteur privé aux devises et aux crédits internes ont été éliminés. Le code du commerce révisé, assure un traitement égal des entreprises publiques et privées et autorise la création d'une société anonyme privée. La législation est en préparation pour ouvrir le capital des entreprises publiques aux investissements privés (Voir tableau n°01). (.2())
(21) Bookella. 1996
Tableau n°1 : Evolution des entreprises par secteur juridique.
Source : 0 NS. -1994.p 237. L'économie s'est ainsi ouverte à l'investissement étranger. En effet le 26 mars 1990, l'assemblée nationale a adopté la loi sur la monnaie et le crédit qui ouvre l'Algérie aux capitaux étrangers >422). Cette loi permet aux sociétés étrangères de s'installer dans le pays, et aux privés locaux de rentrer en partenariat avec des étrangers. Cependant les investisseurs étrangers hésitent, en général, à s'engager pleinement en Algérie, en partie du fait des incertitudes liées aux perspectives à court terme de l'économie pendant cette phase e transition. Un bon nombre d'entreprises étrangères se sont déjà installées, et des négociations pour des nouvelles installations sont en cours de réalisations. 2.2.5. La réforme du cadre incitatif Les réformes structurelles ont été accompagnées par une révision du cadre incitatif, comprenant les réformes des prix, des impôts et du commerce et la dévaluation de la monnaie(23):
Première Partie diapitre II
En 1989, un nouveau système des prix basés sur des procédures de formation des prix selon des règles économiques et non plus des pratiques administrées, a été introduit. Le programme des réformes prévoyait que des prix seraient rapidement, mais progressivement libérés afin de permettre à l'inflation « réprimée "de s'exprimer, et ainsi retrouver des coûts de production réels sur le marché, tout en mettant en place « un filet social " pour protéger les faibles revenus.
En janvier 1992, une importante réforme fiscale a été mise en oeuvre. Une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été introduite pour simplifier la structure de l'imposition indirecte et des impôts unifiés sur les bénéfices des sociétés et sur le revenu personnel, ont remplacé une série d'impôts cédulaires et de régimes d'imposition spéciaux.
D'importantes réformes du commerce ont concerné l'abolition du monopole de l'Etat sur l'imposition, les licences à l'importation ont été éliminées en 1991, mais pour les produits stratégiques, un système de cahiers des charges à « Le taux de change à été de 4,70 DA pour un dollar en 1986, en 1996 dix après 57 DA pour un dollar ;soit une chute de plus de 1100% ; au cours de ces dernières années le dinar à dévaluer de 250% » (25). « La dévaluation exprime la perte de valeur d'une monnaie nationale par rapport à une autre ou à d'autres monnaies étrangères. Les dévaluation est un acte juridique volontaire par lequel un gouvernement décide la variation de la valeur en baisse de sa monnaie par rapport aux autres monnaies "(26). On attend d'une dévaluation qu'elle encourage les activités d'exportation, qu'elle incite les producteurs nationaux à se lancer dans des activités de substitution aux importations, qu'elle rationalise les importations, qu'elle encourage l'entrée dans le pays de capitaux fortement rémunérés en monnaie nationale. I T En Algérie, elle a pour effet d'aggraver au moins, à court terme le déséquilibre de la balance courante en alourdissant la facture des importations sans accroître les recettes provenant des exportations. "Les situations de transition vers une économie de marché créent normalement pour l'Etat, de graves difficultés, dont il ne sort généralement que par l'inflation >(27). L'inflation est définie comme étant " l'érosion des prix d'achat de l'unité monétaire, de la valeur de celle ci en terme de bien et de service.
2.2.7. La réforme du marché du travail Par le passé, l'Etat s'est investi de la mission d'offrir du travail à tous, ce qui aboutit à un sureffectif, engendrant des surcharges de coûts pénalisantes pour les entreprises publiques. Les réformes structurelles ont aboli l'ancienne politique pour se tourner vers un marché du travail plus moderne,d'ou les principaux réformes ont introduit :
Ce n'est pas simple de quantifier les résultats de ces politiques, mais c'est signifiant l'importance, que le gouvernement a donné durant les dernières années. En effet le développement des PME, un secteur désormais prioritaire et créateur de croissance et de valeur ajoutée, est un des points décisifs en vue de la diversification de l'économie algérienne et du développement économique hors des hydrocarbures. 2.3.2. Le Conseil National de l'Investissement (CNI) Crée avec l'ordonnance 01-03, a le but de promouvoir le développement des investissements. Le CNI propose les stratégies et les priorités pour les investissements, l'adaptation des bénéfices aux investissements en cas de changement des conditions d'opérativité et toutes les mesures nécessaires pour encourager et développer le système d'investissements. Il se prononce sur les conventions stipulées entre l'ANDI et les investisseurs et sur les zones qui doivent bénéficier d'une particulaire régime d'investissements. Toutes les questions qui se réfèrent à l'application de l'ordonnance 01-03 sont de compétence du CNI, qui fixe aussi le montant du budget à disposition du Fond pour l'Appui à l'Investissement. Le CNI, présidée par le chef de gouvernement, est composée des ministres des Finances, du Commerce, de l'Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, de la Coopération, de l'Environnement, de l'Energie et des Mines, des Collectivités Locales, et le ministre chargé de la réforme des Finances. Le secrétariat est assuré par l'ANDI. 2.3.3. La ANDI et le Guichet Unique Décentralisé L'Agence Nationale de Développement des Investissements est un établissement public avec personnalité juridique et autonomie financière. Son siège est à Alger, avec un réseau d'agences locales sur l'entier territoire national. L'ANDI est chargée :
.i`e Après la vérification du début du projet, dans sa phase d'exploitation l'investissement bénéfice de :
successive et d'allongement des délais d'amortissement. Ces dernières conditions sont contenues dans une convention établie entre l'investisseur et l'ANDI. La convention a effet après l'approbation par le CNI et la publication dans le Journal Officiel. 2.5. Les autres régimes (l'avantages et l'ANSEJ L'Etat algérien prévoit d'avantages aussi aux entreprises qui oeuvrent dans les domaines(35) de l'exportation, de l'agriculture, de la pêche et de l'aquaculture Un important soutien et donne aussi à l'emploi des jeunes à travers l'ANSEJ. Le secteur de l'exportation joue de particuliers avantages, en considération de la faible capacité de l'Algérie d'exporter ses produits, surtout industrielles, vers l'extérieur. Les sociétés qui exercent des activités destinées exclusivement à l'exportation bénéficient de : Pour générale des domaines et leur avantages voir iMp:// www.andi.dz/soutienisoulien 41.1111»
constitution de sociétés.
en phase d'exploitation :
Les investisseurs étrangers bénéficient du transfert de profits nets. Ce transfert est autorisé par le contrôle des changes de la Banque d'Algérie. Les seules conditions pour bénéficier de ces dispositions, c'est pour que les investissements soient employés de fonds en devise avec la création d'une société algérienne. L'investisseur étranger peut aussi investir sous forme d'active financière (titres, actions, obligations) avec le statut de non résident. 3. La mise à niveau 3.1. Le programme de Ha mise à niveau : essai de rapprochement L'Algérie qui fait partie des 12 pays tiers méditerranéens vient de parapher l'accord d'association avec l'union européen en date du 19/12/2001, ainsi que son adhésion à l'OMC Tout les pays ayant signé ces accords sont engagés dans des programmes de mise à niveau de leur industrie ( PME,PMI), afin de développer la capacité concurrentielle de leurs entreprises qui semblent évoluer à un rythme très lent. La mise à niveau est devenue une condition nécessaire pour que ces entreprises survivre. Il existe 12 programmes de mise à niveau, elles sont prés de 500 entreprises d'avoir bénéficié de cette opération 3.2. Financement du programme : Le programme d'appui aux PME/PM1, financé conjointement par la Commission européenne et le ministère de la PME et de l'Artisanat.. En plus des programmes de coopération, un programme national de mise à niveau d'un milliard de dinars par an, a été élaboré par le ministère sur une période de six années »(39). Le programme sera confié à l'Agence nationale de développement de la PME, créée en mai dernier et qui est en phase de démarrage. En plus, le programme complémentaire de soutien à la croissance 2005/2009 a doté le secteur de la PME et de l'artisanat d'une enveloppe budgétaire de 4 milliards de dinars, destinée à la réalisation de pépinières d'entreprises, de maisons de l'artisanat et au fonctionnement de l'Agence nationale de développement de la PME. Rappelant que le programme d'appui aux PME s'achève en 2006. Le ministre a annoncé, lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Oran des discussions sont en cours avec l'Union européenne pour l'insertion d'un programme supplémentaire destiné à la modernisation des entreprises. Il est prévu également un nouveau projet de coopération avec les Allemands, destiné aux organisations patronales, considérées comme un partenaire important. Le fonds de garantie à l'investissement est déjà opérationnel depuis mois de juillet 2005. Le démantèlement tarifaire des produits semi-finis et la matière première, est prévu à partir le premier semestre de l'année 2005/2006» (40). (39). Le Ministre de la PME/PMI, M. Mustapha Benhada (40) B. Mokhtaria , journalistemuotidien d'Oran
Le processus de réforme et d'ouverture de l'économie algérienne au marché national et international, a profondément changé le milieu économique et social du pays, l'Algérie apparaît avoir épousée la logique du libre marché et de la concurrence. La croissance de l'économie dans les dernières années, la réduction de la dette et la stabilisation de l'inflation sont aussi les fruits de ce choix. L'introduction d'instruments telle que l'ANDI et l'ANSEJ a représenté un réel encouragement aux investissements et au développement. En 2004, on estime à partir de 1994, une croissance des investissements directs étrangers du 20% environ(43) . Dans la même année la croissance de l'accumulation brut de fonds fixes (ABFF) a été de 6,5% en volume c'est-à-dire 1249 milliards de DA (15 milliards d'euro environ), à front des 1102 milliards de DA en 2002, et le taux d'investissement à approchée le 25% (le même en 2002)(42). Cependant ces encourageantes donnés, qui on parle d'une économie dynamique, l'Algérie reste un pays en phase de transition avec des importants problèmes : une économie vulnérable aux fluctuations des prix du pétrole et des hydrocarbures, une croissance qui n'est pas suffisant pour réduire le chômage et la pauvreté, un déficit fiscal et une expansion du crédit qui représentent de sérieuses menaces pour la stabilité macroéconomique du secteur bancaire (43). (4 I ) Font :DREE.statistiques Algérie 2003
Au-delà de ces problèmes de caractère économique, il faut surtout souligner comme la mise en oeuvre d'importantes réformes tarde : en effet l'Etat continue à monopoliser des secteurs importants, telles que les hydrocarbures, et nombreuses autres privatisations sont encore en discussion ; la réforme des banques et du secteur financier est encore en cours, et on peut prévoir beaucoup de résistances dans le pays. En générale on ne perçoit pas une stratégie cohérente des réformes, qui semblent répondre plus à des contraintes ou à des défis qu'à un vrais changement. Mais, face à ces problèmes, il apparaît évident que la. modernisation de l'Etat est inévitable, incitée par une société dynamique qui est en train de changer profondément, après une décennie de violence.
Chapitre I: STATUT DE LA PME
EN Chapitre II: Les déterminants de la Les PME constituent ainsi un volet sensible dans la nouvelle stratégie économique du développement. La situation actuelle mérite une analyse profonde, car le devenir économique de l'Algérie impose fatalement la performance des PME, seule capable de maintenir un développement durable et une insertion au marché mondiale. Chapitre I : STATUT DE LA PME EN ALGÉRIE En absence d'une définition communément admise de la PME/PMI en Algérie, il est difficile d'apprécier ce secteur en termes d'agrégats économiques. Les principaux contraintes Commençant par la définition des PME pour comprendre ou se situent le problème I Définition des Petites et Moyennes Entreprises(PME) On trouve plusieurs définitions des PME élaborées selon différents contextes. Et si en se référant à la définition de Julien (1987) « La petite entreprise est avant tout une entreprise juridiquement, si non financièrement indépendante, opérant dans des secteurs primaires, manufacturiers ou des services, et dont les fonctions de responsabilités incombent le plus souvent à une personne, sinon à deux, en général seules propriétaires du capital ». Plusieurs auteurs ont bien constaté les limites de la grande taille, surtout en période de crise ou de récession, considérée autrefois, comme élément d'efficacité et de rentabilité. Par ailleurs, l'univers de la petite entreprise se caractérise généralement par une certaine hétérogénéité (44)constitue: d'artisans, managers, activités à haute technologie. 1.1. Définition de la PME du point de vue institutionnel en Algérie Dans cette étude le nombre estimatif d'entreprises et le nombre estimatif de personnes employées, secteur d'activité, etc..,. Ont été produit à partir de la base de données de la caisse nationale d'assurances sociales (CNAS), du ministère de la PME/PMI en Algérie, de l'Office National de Statistiques (ONS) et de 1'EDIL (l'entreprise de développement des industries légères). En Algérie, il n'existe pas une défmition communément admise de la PME, par les organismes de statistiques et de suivie de la PME, puisque les différentes sources capables de fournir des informations sur le secteur ne s'accordent pas. Selon la classification de la CNAS, le nombre d'entreprises et ainsi que le nombre de salariés se répartissent de la manière suivante : Très petite entreprise avec 0 à 09 personnes ; Petites entreprises, employant entre 10 et 20 salariés ; les moyennes entreprises avec 50 et plus salariés. Selon 1'ONS (1998), et dans l'annuaire des entreprises, le nombre d'effectifs de la PME peut atteindre 500 salariés. Cependant le ministère de la PME à Alger, dans ses diffusions sur le tissu industriel (PME), en s'appuyant sur la définition de l'union européenne selon laquelle, le nombre d'employés dans une PME est compris entre 0 et 250 salariés, rend bien l'analyse de la situation de la PME en Algérie très difficile. (44") Julien, 1987 Dans la présente étude, nous qualifions une entreprise de très petite dimension, si elle compte moins de 10 salariés, petite entreprise employant entre 10 et 49 salariés, et entre 50 et 300 employés sont qualifiés des moyennes entreprises. La chose qui a rendu l'analyse difficile, d'une part l'apparition du secteur de la PME, et notamment avec l'avènement des réformes économiques de 1988 engagées sous l'égide du FMI. Par ailleurs, le dynamisme en terme de croissance du nombre d'entreprises en Algérie, a principalement été le fait des entreprises de 0 salarié. Cette progression s'explique aussi par la baisse de l'emploi salarié dans les grandes entreprises et suite au processus de dissolution de ces dernières, qui a commencé avec la mise en oeuvre du programme d'ajustement structurel (PAS) en avril 1994, et par l'augmentation plus forte des très petites entreprises de 0 salariés (indépendants). 1.2. Identité de la Petite et Mayenne Entreprise La PME est caractérisée par une concentration de la gestion et de la décision dans la petite entreprise. Une des définitions de la petite entreprise est justement celle dans laquelle la direction, si non le dirigeant, assume la responsabilité technique et financière, c'est à dire contrôle le développement de celle- ci(45). La petite taille s'accompagne d'une personnalisation de la gestion, c'est-à-dire d'une centralisation de la plupart des décisions chez un seul individu, le " patron", la compréhension des structures et du fonctionnement des petites et moyennes entreprises passe par la connaissance des profils de (45) Marchesnay et Julien., 1987: 57 leurs dirigeants (traits de la personnalité, buts fondamentaux, valeurs, etc ) Pour les entreprises de petite dimension, les décisions peuvent être assimilées à celles des seuls dirigeants ; cela devient bien entendu de moins vrai au fur et à mesure que la taille de l'organisation augmenté"). La PME est alors contrôlée par son dirigeant, ce concept de contrôlabilité, c'est « comme la capacité de garder la maîtrise de la mise en oeuvre et du développement d'un ensemble de ressources. La notion de contrôlabilité se situe au coeur de la définition proposée : Les PME sont définies à partir de cette notion de contrôlabilité qui devient le pivot des différents partis de leur structure organisationnelle. L'intérêt d'une telle définition est qu'elle suggère le risque de perte de contrôlabilité et autorise donc, l'existence de situations contre- natures à la forme PME )(47). Une moindre spécialisation des tâches, le chef d'entreprise assure plusieurs fonctions de direction, et autres, division des tâches et les subordonnées exercent des tâches considérées polyvalentes, plus flexibles au niveau interne de l'entreprise. Les atouts des PME résidant surtout dans le dynamisme de certains responsables, l'esprit d'équipe et l'adaptabilité de l'entreprise confrontée à de nouveaux défis. Elles sont caractérisées aussi, par un nombre réduit de niveaux hiérarchiques, et une polyvalence élevée des personnes. La prise en compte simultanée des diverses dimensions de l'innovation par un individu ou une équipe se trouve ainsi favorisée. De plus, la décision mise en oeuvre du projet, ainsi que la mobilisation et l'organisation des ressources, peuvent se réaliser rapidement à partir de l'engagement du chef d'entreprise.
Torres, 2000 La fonction de décision se fait de la manière suivante : Intuition- Décision- Action. La diffusion plus rapide de l'information entre les membres de
l'entreprise au niveau interne d'une part, et d'autre part, on trouve un
système d'information au niveau externe, qui est simple, dû
essentiellement à la proximité du marché, Par ailleurs,
« la petite entreprise n'a le plus souvent nul besoin d'études de
marché complexes, lourds et souvent dépassées au moment ou
elles sont terminées. C'est ainsi, que la perception du changement sur
le marché traditionnel local ou régional peut être
rapidement saisie par les entrepreneurs attentifs au moindre bruit du
marché 448) Les chefs propriétaires de l'entreprise expriment une certaine aversion au risque du marché, et face à l'incertitude du marché, de ce fait, la petite entreprise réponde en se spécialisant dans des créneaux, stratégies de niche, ... L'entreprise de petite taille possède une faible capacité de financement, les apports de capitaux sont de type familiale, de voisins, et fait moins recours aux capitaux étrangers. II existe plusieurs sources de financement pour les petites entreprises qui fonctionnent depuis longtemps, on sait que ces sources sont limitées pour le démarrage, à cause du risque supérieur et du caractère conservateur du milieu financier (Banques,..) par rapport à ce risque. C'est pourquoi les gouvernements ont développé différentes mesures pour diminuer le risque, en assurant une partie, et en soutenant le développement de firmes de capital de risque, notamment pour les nouvelles firmes à base technologique "capital de départ ». (48) Julien et Marchesnay., 1987. Mais le nouvel entrepreneur, en plus de sa propre mise de fonds, peut trouver des fonds de parents et d'amis qui lui font confiance, on appel cela le capital amical. De toute façon, l'entrepreneur doit s'assurer d'avoir les fonds nécessaires pour démarrer et soutenir les premiers mois de fonctionnement de la firme, avant que les recettes ne rentrent(49). Plusieurs auteurs ont souligné, le problème relatif aux procédures d'attributions lentes et bureaucratiques que les crédits passe sous le nez des vrais entrepreneurs qui auraient pu en tirer le meilleur parti. Le soutien financier direct aux PME peut également prendre la forme davantage fiscale. Vu l'ampleur du marché noir, il semble pourtant que le fardeau fiscal actuel pesant sur les bénéfices, les revenues et les salaires, dissuade de nombreuses entreprises d'opérer dans le cadre de l'économie !égalé") . Plusieurs, études tentent de monter que « les caractéristiques traditionnelles (spécificités) des PME sont sensibles aux modes de financement. L'ouverture du capital soit par capital-risque (Stephan, 1993), soit alors d'une introduction sur le second marché (Belletante et des croches, 1994) tend à réduire les spécificités des PME, voire à les remettre en cause comme cela peut être le cas lors d'un rachat d'une PME par un groupe. Dans une optique restrictive, on considère que le modèle- PME est un modèle d'indépendance financière. Partant de là, toute autre situation est dénaturante. Ainsi, une entreprise de petite taille qui fait appel à une société de capital- risque ou qui émet des actions n'est plus une PME au sens théorique »(51) . Le marché de la PME est souvent locale, et peu de PME exportent sur les marchés étrangers. Plusieurs chercheurs suggèrent que
l'internationalisation puisse constituer une chose, qui implique de profonds changements dan le mode de fonctionnement de la PME ; ils considèrent qu'il existe une contradiction entre l'activité d'exportation et l'identité de la PME. A bien des égards, le contexte de mondialisation semble dénaturant pour la forme des PME. L'exportation provient certainement du fait que les stratégies de globalisation suscitent des modes de gestion à distance des activités, tandis que la forme des PME semble au contraire fondée sur une forte proximité géographique, voire physique de ses activités (rôle prépondérant du dirigeant omniprésent et omnipotent, coordination fondée sur l'ajustement mutuel ou la supervision directe, liens directs et étroits avec les clients et les foumisseurs)(52). Les petites entreprises, qu'elles soient le résultat de créations autonomes ou de la « PMIsation » de groupes industriels, peuvent être caractérisées par leur logique de création correspondant à des degrés divers à l'adaptation aux mutations ou à l'émergence de nouvelles activités. 2. Les différentes activités des PME 2.1. Représentation de la PME en Algérie LES PME ont été marginalisées durant trois décennies, au profit de la grande dimension publique, "Géant aux pieds d'argile», se sont donc des investissements du secteur privé, concentrées dans des niches, créneaux, délaissées par le secteur public étatique et se sont alimentées, d'une part des rentes générées par le monopole et d'autre part par les dysfonctionnements encourus par les entreprises publiques. (52) Ton Dans un contexte bien protégé, la qualité des produits, le mode de gestion de l'entreprise, et la modernité d'équipements de production considérés comme activité secondaire par la petite et moyenne entreprise, et qui note notamment le degré de performance de la petite taille. Cependant, l'ouverture du commerce extérieur et de la concurrence des produits importés peuvent parfois remettre en cause l'industrie tout entière de notre économie, que se soit dans le secteur public ou privé. Ce n'est qu'à partir de 1988, avec l'avènement des réformes économiques en vue d'instauré les mécanismes de l'économie de marché et de la concurrence(53), ainsi que le renforcement de l'industrie privé, dans un cadre réglementaire, marquant alors, le désengagement de l'Etat de la production des biens et services. Les obstacles à une extension rapide du secteur privé se trouvent hors de sa portée, que dans sa capacité financière. Ses limites les plus importantes sont liées dans ses caractéristiques sociologiques. Si on se base sur les données de l'enquête de ONS 1992(54). Les indépendants constituent plus de 60 % de l'ensemble de l'emploi privé industriel et 30 % dans le BTP. La taille moyenne des entreprises employant des salariés révèle les limites du secteur privé. Elle est de 20 salariés dans le BTP et 09 dans l'industrie. Les « grosses » entreprises sont ainsi extrêmement rares. La taille moyenne des entreprises privées est ainsi sans commune mesure avec celle des entreprises du secteur public. Le nombre d'entreprises de plus de 20 salariés ne dépasserait pas le millier dans le BTPH et serait de moins de 800 dans l'industrie.
L'ONS a bien montré que la limite principale au développement du secteur privé se trouve dans les caractéristiques socio - logiques des chefs dirigeants qui ont pour conséquence une très nette préférence pour l'entreprise familiale aussi bien dans les formes juridiques que dans les formes de gestion. Souvent ses entreprises recourent aux capitaux familiaux, ces entreprises ont du mal à s'ouvrir sur l'extérieur et exporter leurs produits. Les mouvements d'entreprises (cessions, fusions, regroupements, etc...) y sont extrêmement rares. Par ailleurs, le faible niveau d'instruction du propriétaire dirigeant constitue aussi un obstacle, pour la modernisation de la gestion et de la stratégie de l'entreprise. « Ce constat illustre les difficultés d'un développement accéléré du secteur privé par son investissement propre ou par acquisition éventuelle d'actions d'entreprises publiques, S'il est ainsi clair que l'Etat devra adopter une politique spécifique pour développer le secteur privé en encourageant notamment les formes juridiques modernes et des institutions financières adéquates, il est non moins clair qu'à moyen terme le secteur privé ne pourra à lui seul entraîner la croissance de l'économie >>(55). En Algérie, Les chefs propriétaires signalent un certain nombre de contraintes qu'ils rencontrent. Les plus importantes sont
Par ailleurs, les chambres de commerce et les associations d'entreprises sont susceptibles de faciliter la transition vers l'économie de marché puisqu'elles sont censées constituer une source d'informations et de services pour les firmes privées. Elles peuvent aussi faire office de groupes de pression, afin que les PME pèsent davantage dans la collectivité et soient à même de défendre leurs intérêts vis-à-vis des pouvoirs publics et des grandes entreprises(57), en assurant un meilleur développement. (57) Forst,1996 2.2.2. Les principales activités des PME Tableau n° 07: Principaux secteurs d'activité investis par la PIVIE/P11/1 en Algérie.
Source : CNAS, 1999 in Ministère de la PME, 2000. Par ailleurs, les données sur les indépendants ou les entreprises de 0 salarié, relatives au secteur d'activité, et selon le sexe du chef d'établissements au 31.12.2000 sont répartis de la manière suivante(voir tab. n° 08) : Tableau (8) : Répartition des indépendants selon le secteur d'activité et le sexe du chef d'établissement au 31.12.2000.
Source : ONS i i Hammouda, 2002 On constate une très forte concentration des entreprises de 0 salariés et plus, dans le secteur du BTP, ce secteur a attiré de très nombreux entrepreneurs privés qui ont montré un dynamisme important dans la conduite des chantiers et le respect des délais quand les gestionnaires des marchés (collectivités locales et organismes publics et l'habitat et de travaux publics) ont honoré dans les délais leurs obligations financières(66). 2.2.3. Répartition spatiale des PME L'analyse de la répartition spatiale des entreprises fait apparaître que près de la moine des entreprises sont concentrées dans les 10 dix principales wilayates du nord, en raison, autrefois de la vision de la politique économique du pays. Cette répartition se présente par wilaya selon le tableau suivant : Tableau n° 09 : Répartition spatiale des PME
Source : Ministère de la PME, Alger, 2000. 2.2.4. Enquête sur le secteur informel Selon l'étude industrie privée (l'ARDESS), en 1968. Le nombre d'entreprises de moins de 05 employés se situe à 896 entreprises(67). Le nombre s'accentue en 1982, pour atteindre 1847 entreprises privées, soit
32,36% du total d'entreprises. D'après l'ONS(68) l'année 1984 est marquée par l'existence d'une partie non négligeable de TPE, près de 60 % d'entreprises privées sont situées dans une tranche d'effectifs de 1 à 4 salariés. Le nombre d'indépendants représente 1,795 entreprises, soit 13,4 % de l'ensemble d'entreprises privées industrielles. Plusieurs facteurs ont contribué à l'amplification des TPE privées en Algérie, parmi ces facteurs ont peut citer : la recherche des coûts faibles ; le recours à l'emploi précaire ou partiel. Le ralentissement dans la progression du salariat dans le secteur privé et l'amplification de ce secteur ont eu pour conséquence l'augmentation du nombre d'indépendants, des salariés occasionnels, d'aides familiaux et des apprentis, exerçant généralement des emplois précaires, appartenant essentiellement au secteur informel )469). Les indépendants échappent le plus souvent au contrôle et aux obligations fiscales et réglementaires. L'annuaire statistique de l'Algérie (1996) révèle l'existence de 14.000 entreprises privées de 0 à 4 salariés en 1990, et de 4.100 employeurs dans la tranche d'effectifs de 5 à 9 salariés. En 1991, ONS fait l'état d'existence de 20.000 employeurs privés (de 0 à 4 salariés), ce chiffre a presque doublé par rapport au précédent, et de 39.000 entreprises privées de 5 à 9 salariés. Il est fort notable que la concentration des entreprises privées s'effectue dans la tranche de 5 à 9 salariés. Cette constatation peut être trompeuse, puisque les propriétaires d'entreprises recourent le plus souvent à l'emploi informel, non déclarés. En 1992, il existe 81.000 employeurs privés, de moins de 5 salariés et de 119.000 entreprises privées dans la tranche de 5 à 9 salariés. Ce qui coïncide avec l'entré en vigueur des accords entre l'Algérie et les institutions
monétaires internationales (FMI et BM). En 1993, les entreprises de moins de 5 salariés ont connu une nette diminution, puisqu'ils étaient 84.000 et 59,000 en 1994. Ainsi, en 1993 et 1994 le nombre d'entreprises de 5 à 9 salariés représente 229.000 et 192.000 entreprises privées respectivement. En 1997, le nombre des TPE a été accru, en terme de création d'emplois et de création d'entreprises, atteignant 94,49 % de l'ensemble de PME de 0 à 10 salariés. Contrairement, aux entreprises de 1 à 5 salariés (7.6%). Par ailleurs, le fichier CNAS du lei semestres 1997(7()), dénombre 141.119 PME de moins de 9 salariés, soit 97,21 % du global PME. Ce qui rejoint les chiffres fournis par la CNAS en 1997, faisant l'état d'existence de 139.576 entreprises de moins de 9 salariés, soit 97 % du global PME. En 1999, la CNAS(71) dénombre 148.725 PME de moins de 9 salariés, soit 93,24% de l'ensemble PME employant 221975 salariés, soit 35% de l'ensemble des salariés de la PME. L'enquête sur le secteur informel en Algérie, réalisée dans le cadre d'un projet de recherche(72), et sur les entreprises non salariés (522 indépendants ont été interrogés). Cette enquête révèle une certaine concentration de ces entreprises dans la tranche d'effectifs entre 1 et 2 personnes (30,18%). Les petites unités de production réalisaient souvent des taux de profit élevés grâce à une gestion aux moindres coûts par le recours à une main d'oeuvre sans statut(73), dans la tranche d'âge varie entre 25 et 35 ans, ce qui encourage les jeunes entrepreneurs, à créer des entreprises, pour leur propre compte (60,95%), afin de mieux préserver l'originalité de la firme,
niais aussi peut être par crainte de ne pouvoir contrôler parfaitement et en toute indépendance sa croissance. Tableau n° 10: Combien de personnes employez-vous dans votre établissement ?
Enquête [ Adair et Bounoua.,2001] Tableau n° 11 Age (en année révolue)
Enquête Adair et Bounoua.,2001] Tableau n° 12: Cet établissement est il votre propriété
Enquête [ Adair et Bounoua.,2001] L'enquête réalisée montre bien que 25,33 % des entrepreneurs concernés ont un niveau d'instruction moyen. Parfois les entreprises de 0 salariés sont les lieux d'accueil d'individus
rejetés par le système économique, cathédrales dans le désert ». Tableau (13) : Niveau d'instruction des indépendants
Enquête [Adair et Bounoua.,20011 L'enquête à bien établi que plus d'un tiers des entreprises enquêtées recours à des activités non -- enregistrées (34.86%). « Le non respect des réglementations va souvent de pair avec la micro taille, rester petit permet de demeurer invisible aux yeux des autorités et autorise la non observation des réglementations qui sont sources de dépenses» (74). 14.10 % de ces entités ne tiennent pas une comptabilité de façon régulière, ce qui conforte bien l'idée selon laquelle, toutes les activités menées à petite échelle font partie du secteur informel. 11 faut noter que ce type d'informalité n'existe que grâce à une certaine permissivité des services fiscaux et des services de la sécurité sociale(75).
Tableau n° 14 : Votre activité est-elle enregistré ?
Enquête [ Adair et Bounoua.,20011 Tableau (15) : Tenez vous d'une comptabilité en classes ?
Enquête [ Adair et Bounoua ,2001l Tableau (16) : Si vous ne payez aucun impôt, quelles sont les raisons ?
Enquête I Adair et Bounoua.,2000 J'ai déjà cité que certains secteurs sont comme prioritaires, particulièrement celui du bâtiment et surtout le secteur agro-alimentaire afin de réduire la dépendance alimentaire dont à trop soufre le pays. 3. Secteur Agro-alimentaire en Algérie En Algérie, l'industrie agro-alimentaire n'est pas récente. Durant la période coloniale, il existait déjà un ensemble d'unités de production réparties à travers le territoire national et localiser dans les régions à vocation agricole. Ces unités étaient en général des établissements de petite taille, rattachés à des firmes françaises et n'étaient viables que dans le cadre de l'économie française au sens strict. Après l'indépendance, l'industrie agro-alimentaire a connu un développement très avancé plus particulièrement durant la décennie 80 ; elle occupe actuellement une place importante dans l'économie nationale et la consommation des populations et assurée par des produits transformés. Cette expansion ne s'est pas accompagnée d'une diversification notable de la ration alimentaire, elle s'explique surtout par le développement rapide des capacités de transformation des produits de large consommation : les céréales, le laits, les huiles et le sucre. «Ces produits de base qui représentent moins de 25% des dépenses budgétaires des ménages, procurent plus de 80% de l'apport énergétique de la ration. »(76) Ces quatre filières de produits de base sont sous le contrôle de l'Etat jusqu'à la veuille des réformes et dispose du monopole des importations et qui accorde des subventions massives à la commercialisation. Le développement agro-industriel a donc obéi à la politique alimentaire menée par l'Etat qui visait deux objectifs essentiels : (76) Bencharif H, 2002.
3.1. Présentation du secteur des IAA La nouvelle nomenclature intègre au sein des IAA (désignée NSA 10) les onze branches d'activité indiquées (voir ANNEXE N° 03) 3.1.1. Le poids relatif des branches L'importance chiffrée des différentes branches constitutives des IAA apparaît à travers les principaux indicateurs économiques usuels : le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée et les emplois. Les branches seront présentées par ordre d'importance. L'industrie des céréales Elle est l'une des plus anciennes industries alimentaires en Algérie et occupe une place de choix dans le secteur par son chiffre d'affaires qui a été évalué entre 7 et 9 milliards de dinars en 1990 soit 35% de l'ensemble des IAA, niais aussi par la densité impressionnante de son réseau de distribution qui compte plus de 1000 dépôts de vente et plus de 2500 unités de transport, sans oublier les habitudes alimentaires de la population algérienne. Cette industrie fonctionne essentiellement avec du blés importés ayant nécessité une enveloppe de l'ordre de 345 millions US$ 1991, d'ou la part de la production nationale destinés à la trituration n'a été que de 12°A.
Avec un chiffre d'affaires de plus de 1,5 milliard de dinars représente 8% de l'ensemble des IAA et un nombre d'emplois de 7,4% du total. Elle se limite au raffinage des huiles brutes importées, ajoutant la fabrication du savon de ménage, savons de toilette, margarine et graisses végétales. Les importations nécessaires à cette branche été de l'ordre de 200 millions US$ en 1996. L'industrie du sucre Elle réalise un chiffre d'affaire de même importance que celui des huiles (1,5 milliard de dinars), mais sa contribution à l'emploi est beaucoup plus faible, de l'ordre de 2,8% de l'ensemble. La capacité de production installé se imite au raffinage du sucre roux importé d'ou la facture d'importation dans les années 90 été de 53 millions US$. Les quatre branches citées (céréale et dérivés, produits laitiers, huiles de graines et sucre) représentent le noyau dure des IAA algériennes elles totalisent 68% du chiffre d'affaires et 45% des emplois du secteur, elles occupent les premiers postes d'importation avec 70% environ de la facture alimentaire totale en 1992. >477) A côté de ces quatre branches, existe d'autres qui sont d'une importance remarquable tel que : la conserverie des fruits et légumes et la fabrication des boissons non alcoolisées (eaux minérales et sodas). 3.2. Les principales contraintes au développement des IAA Les principales faibles et contraintes qui caractérisent aujourd'hui le fonctionnement des industries agro-alimentaires s'expliquent en grande partie par les effets des politiques alimentaires d'autosuffisance antérieures, la fragilité du secteur agricole et la non intégration sectoriel agriculture IAA ; à côté de sa existe d'autres contraintes,les plus importantes peuvent se résumer de la manière suivante : (7n M.Boukella,
3.2.1. Politique d'autosuffisance Sa mise en oeuvre n'été possible que grâce à la rente pétrolière qui a permis à l'Etat de faire face à des dépenses croissantes pour assurer les importations, le soutient des prix, et pour préserver la survie des entreprises agro-alimentaires déficitaires, sans oublié qu'elle été la source de la dépendance alimentaire et de la fragilité du secteur agricole. 3.2.2. Une base agricole fragile La productivité agricole faible malgré tous les efforts fait par l'Algérie pour les produits de base ; n'a pas connu les améliorations exigées par la forte progression de la demande alimentaire. La production agricole et alimentaire n'a pas réussi à suivre le rythme rapide de la croissance démographique. Contrairement à une idée très répondue l'Algérie ne peut être un pays à vocation agricole, pour détruire ce mythe il suffit de rappeler les conditions géo-climatiques : Sur les 238 174 000 hectares de superficie totale, quelques 200.000.000 hectares, 80% sont occupés par le Sahara, «L'agriculture irriguée y est impraticable,du fait d'une pluviométrie de moins de 100 mm d'eau, et l'élevage ne peut y être qu'extensif et aléatoire, réduit à quelques ovins, caprins »(78) . La surface agricole utile (SAU) est de 7,6 millions d'hectares (soit à peine 3% du territoire national) concentré pour l'essentiel dans les plaines et les vallées du Nord. Rapportée au nombre d'habitants, la surface agricole utile est de l'ordre de 0,20 ha en l'an 2000 soit une réduction de 6,2% en quarante ans. Certaine prévision le fixe à 0,16% en l'an 2010. Les potentialités agricoles de l'Algérie sont d'autant moins favorables que les précipitations sont rares, irrégulières et mal réparties dans l'espace : 70% du Nord du pays reçoivent 92% des pluies et 80% de l'apport globale se concentrent sur les bassins du centre et de l'ouest. Il est estimé que seulement 2 milliards d'hectares bénéficient d'une pluviométrie supérieure à 450 mm d'eau par an. Cet handicape n'est nullement compensé par une politique rationnelle de l'eau : la superficie effectivement irriguée n'a progressé depuis l'indépendance qu'au rythme de 4.000 ha par an. Elle n'excède pas aujourd'hui les 200 à 300.000 ha (soit à peine 3% de la SAU totale pour une superficie irrigable de 1,5 milliards dans le nord et 300.000 dans les zones (78) 1v1. Boukella sahariennes). L'aussi, l'Algérie détient le record peu enviable d'être le pays de la zone sud-méditérranéenne qui a le moins développé ses irrigations au cours des trente dernières années. Du reste, les prévisions en la matière annoncent une pénurie généralisée d'eau entre 2010 et 2025, et donc diminution des disponibilités pour l'agriculture. Le problème du statut foncier achève de déstabiliser l'agriculture algérienne : trente années après l'indépendance, les nombreuses réformes structurelles de l'agriculture (autogestion de 1963, décrets d'enrichissement de 1969, révolution agraire de 1972, réaménagement de 1980, restructuration de 1987) décidées à chaque fois pour redynamiser le secteur, ces différentes étapes achèvent par un échec. Le statut des terres agricoles de l'Etat (plus de 2 milliards d'hectares) n'est toujours pas réglé officiellement : la loi de 1987(loi 87-19) a permis aux travailleurs de l'ancien secteur d'Etat de s'organiser en exploitations agricoles collectives (EAC) et en exploitations agricoles individuelles (EAI), d'acquérir les moyens de production disponibles sur les exploitations, d'exploiter à leur profit la terre (qui demeure cependant bien de l'Etat) et d'orienter selon leur stratégie personnelle, la production. Malgré tous ces changements, l'Etat n'a pas réussi à stabiliser le régime foncier et garantir la sécurité des investissements dans le secteur agricole. La conjoncture de tous ces facteurs( aléas climatiques, le problème de la gestion de l'eau et le statut foncier) fait que la production agricole algérienne est globalement faible d'ou une forte dépendance du secteur agro- alimentaire en matières première vis à vis de l'extérieur, beaucoup de questions se posent pour la résolution du problème de la dépendance. 3.2.3. L'intégration agriculture IAA L'industrie agro-alimentaire a été définie comme l'industrie transformant les produits agricoles à des fins alimentaires. Cela suppose qu'elle entretienne des relations privilégiées avec l'agriculture(79). Il est important d'examiné le couple agriculture-IAA au sein de l'économie nationale. Les manuels d'Economie agro-alimentaire admettent, au regard de l'expérience historique des pays industrialisés, que la part relative de l'agriculture a tendance à baisser au cours du processus d'industrialisation. Il en est ainsi du fait que la production en valeur par agriculteur (productivité du travail) est très inférieure à celle des ouvriers dans l'industrie et les services. « La théorie dite des trois secteurs >>(") a mis en exerce ces processus en faisant prévoir l'idée de la baisse continue de l'agriculture dans l'économie au profit de l'industrie, puis des services. Dans le cas de l'Algérie la théorie dite des trois secteurs n'a pas été vérifiée et la relation agriculture industrie est de nature différente, les IAA algériennes sont étroitement liés avec l'agricultures des pays industrialisés qu'avec l'agriculture locale.
Chapitre II: Les déterminants de la mise à niveau Le nouveau contexte, caractérisé par la libéralisation progressive des économies, amène à repenser la logique de fonctionnement et des stratégies des entreprises et leur environnement. La période de transition qui correspond au passage d'une coordination hiérarchique à une coordination par le marché se traduit par l'émergence d'un nouveau cadre concurrentiel. Un tel changement pose beaucoup de question à tous les acteurs et tous les niveaux surtout aux entreprises industrielles qui sont les plus concerné par la mise en place de nouvelles stratégies concurrentielles. Au niveau de l'État, « la libéralisation économique ne doit pas signifier l'abandon de toute activité réglementaire, surtout pour les activités agricoles et alimentaires pour lesquelles l'expérience de nombreux pays à bien montré que la régulation par l'État été beaucoup nécessaire. Parmi les questions relatives au rôle de l'État, il s'agit de s'avoir Comment assurer dans les meilleures conditions possibles le processus de privatisation des entreprises publiques ? Comment maintenir la sécurité alimentaire du pays ? Comment réguler les filières des produits de base dans les limites d'intervention socialement tolérables ? Comment limiter les dépenses en devises? Comment stimuler la production agricole ? Comment apporter un appui scientifique et technique aux acteurs du système agro-alimentaire ? Comment influer sur les comportements des consommateurs ?»(81) (81) Beneharif options méditerranéennes 2002 1. Améliorer l'environnement de l'investissement Il s'agit d'abord de l'amélioration de l'environnement institutionnel de ce secteur, mise en place de nouveaux instruments de propriétés industrielles et de la normalisation, organisation des ports, appui à la politique de privatisation et à la politique de promotion des investissements extérieurs, formation professionnelle, rencontres internationales des entreprises, sans oublier d'aller jusqu'au bout de la logique de la libéralisation économique. Il s'agit de compléter les grands équipements d'infrastructures : autoroutes et voies rapides, aéroports. Dans ce processus la politique de privatisation est très importante; les réformes en Algérie fonctionnent à un iythine très long. Par ailleurs, tout pays qui mène une politique de privatisation émet à travers elle des lois importantes et cohérentes à destination de communauté financière et affaires internationale ; pour encourager l'investissement étranger Concernant les partenaires étrangers, il est nécessaire et important de connaître les nouvelles opportunités, mais aussi les menaces stratégiques nées de la libéralisation du commerce extérieur, la réglementation des marchés des PME les stratégies des fumes étrangères à l'égard des marchés algériens. Au niveau des PME, le processus de libéralisation économique, qui cherche à aligner les systèmes de production des économies en transition sur les formes dominantes au niveau international, rencontre des contraintes multiples qui diminue son importance en productive industrielle par rapport à celle des entreprises des pays industrialisés. 2. Pour dépasser les contraintes que rencontre les différents secteurs au niveau PME est construire un système compétitif qui peut se confronter et affronter la concurrence au niveau du marché mondial. Il convient d'apporter des réponses à certains questions d'ordre micro et macroéconomique qui sont d'une importance particulière : Du point de vue micro-économique
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