Jury
|
MINISTERE
ECOLE
En
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
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ÉJÇÒæ
DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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NATIONALE SUPERIEURE AGRONOMIQUE EL- HARRACH
-ALGER-
Mémoire
vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur
d'Etat en Agronomie
Département : Génie rural
Spécialité : Hydraulique agricole Option
:
THEME
|
|
Suivi des irrigations dans une exploitation agricole de
la Mitidja ouest (Commune de Mouzaia)
|
Président
Promoteur
Examinateurs
Présenté par : Soutenu le :
17/09/2009.
Melle NAMANE Lidia
:
: M. HARTANI T.
: M. CHABACA MN.
: Mme. CHEKIRED FZ. Mme AOMARI O.
Promotion : 2008 - 2009
|
Dédicace
A mes chers parents, en témoignage de ma
fidèle affection et de ma reconnaissance pour votre amour, vos
sacrifices et vos encouragements que dieu vous accorde une longue
vie.
A mon frère Ahcene, et mes soeurs Lylia et
Ryma, en reconnaissance de leurs encouragements, de leur aide et de leurs
patience au cours de mes longues années d'étude
;
A ma grand-mère
A tous mes oncles, mes tantes et cousins sans
exception, surtout da Mohamed pour son encouragement et sa
présence.
A mes amies, Loundja, Farida, Yasmine, Amel,
Saidia, Djidji, Hadda, Daouya ,Rachida, Lamia, Samira ,Ouahiba et Hayet pour
leurs aides et encouragements.
A mes collègues de l'INA Promotion 2004
surtout ceux de la spécialité Hydraulique.
A mes collègues de SIRMA en particulier
Alhadj, Moh, Djaafar, Maya et bien sur Samira.
A toutes mes copines du RUB 4
A toute personne qui a contribué à la
réussite de ce
travail de prés ou de loin.
« Je vous dédie ce travail
»
Remerciement
Nous tenons avant tout à remercier DIEU le
miséricordieux, le tout puissant,
car sans son aide et sa
bienveillance, rien de cela n'aura pu être possible.
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs
remerciements au Dr. Mohamed Nacer Chabaca, pour son
encadrement, sa disponibilité, ses encouragements, son investissement
dans le suivi de cette étude, et ses qualités humaines et
professionnelles. Je tiens à remercier Pr. Tarik Hartani
(enseignant au département de Génie rural), qui m'a
honoré en acceptant de présider ce jury. Mme Chekired
Fatma. Z (enseignante en génie rural) qui a accepté de
faire partie du jury et donner son appréciation sur ce travail. Et pour
leurs conseils précieux qui ont permis de concrétiser ce travail.
Mme Aomari Ouardiya de l'INSID qui a accepté de faire
partie du jury et donner son appréciation sur ce travail.
Je remercie également tout le personnel du
Département de Génie rural, particulièrement le corps
enseignant du département, qu'il trouve ici l'expression de ma profonde
reconnaissance pour les efforts déployés constamment afin de
réussir nos études. Que M. Mouhouche trouve mes
respects et mes remerciements pour le temps précieux qu'il nous a
accordé afin de nous faire des cours sur le logiciel CROPWAT.
Un grand merci à M. Imache pour ses
aides et encouragements, M. Benkrid pour sa présence
sur le terrain et ses précieux conseils et M. Ben
Ouarab du Ministère de l'agriculture pour les informations
qu'il nous a fourni.
Ma reconnaissance va plus particulièrement aux
agriculteurs de Mouzaia qui n'ont jamais cessé de m'aider sur terrain
pour leur patience et leur accueil au cours des enquêtes, Je remercie
plus particulièrement M. Belhadef, M. Laadjal ,
M. Ouchéne, M. Mohamed et M.
Mhamed.
Que tout le personnel de projet SIRMA trouve ici
ma sincère gratitude pour l'occasion qu'ils nous ont offerte pour
découvrir le terrain et ses secrets.
Le plus grand merci à mes parents, frère et
soeurs, bien sur ma famille, ami(es) et camarades.
Merci à vous tous
Page Introduction générale 01
Première partie : Bibliographie
Chapitre I : Présentation de la zone
d'étude 03
1- Relief de la Mitidja 03
2- Climat de la Mitidja 06
3- Pédologie de la Mitidja ouest 08
4- Réseau hydrographique et ouvrages
d'alimentation pour l'agriculture dans la plaine 09
5- Répartition des sols par mode d'irrigation et
type de culture . 11
6- Occupation des sols par cultures appliquées
11
Chapitre II : Généralités
I- Irrigation à la raie
I-1- Définitions de l'irrigation à la raie
13
I-2- La forme de la raie 14
I-3-Mode d'irrigation à la raie 14
I-4- Les paramètres fondamentaux de l'irrigation
à la raie 16
I-5- Avantages et inconvénients 17
II- Efficience de l'irrigation 18
II-1- Définition . 18
II-2- Efficience de l'irrigation gravitaire
18
II-2-1- Efficience de conduction Ec 18
II-2-2- Efficacité de l'application de l'eau ou
efficience d'irrigation Ea 18
II-3- Efficacité technique d'utilisation de l'eau
. 19
II-4- Efficience économique de l'utilisation
d'eau 19
II-5- Efficience agronomique 19
III-Agrumes 20
III-1 -Besoins des agrumes 20
III-2- Conduite d'un verger d'agrume adulte
21
IV- Pommiers 22
IV-1- Calendrier pour la culture de pommier
(proposé par l'ITAF) 22
IV-2- Densité de plantation 23
Deuxième partie : Matériels et
Méthodes
Chapitre III : Présentation de la parcelle
d'étude 24
1-Présentation de la parcelle 26
2- Caractéristiques du sol de la parcelle
26
3- Dimensions du réseau d'irrigation des pommiers
28
4-Dimensionnement du réseau d'irrigation pour les
agrumes 29
Chapitre IV : Matériels et méthodes
1- Matériels d'étude 30
2- Méthode de travail 32
2-1- Calcul du rendement pour l'oranger (campagne
2008/2009) 32
2-2- Calcul de l'efficience agronomique des agrumes
campagne 2008/2009 33
2-3- Suivi des irrigations dans la parcelle de pommier
(campagne 2009) 34
2-3-1- détermination du stock d'eau avant
irrigation 34
2-3-2- Volume brut apporté à la parcelle
35
2-3-3- Volume net apporté à la parcelle
35
2-3-4- Efficience du réseau d'irrigation
gravitaire . 37
2-3-5- Efficience d'application 37
2-3-6- Rendement du pommier pour la campagne 2009 .
37
3ème partie : Résultats et
discussions
Chapitre V : Résultats et discussions
1-Irrigation et rendement des agrumes campagne 2008/2009
38
1-1- Le calendrier d'irrigation appliqué par
l'agriculteur pour agrume
(2008/2009) . 38
1-2- Calcul du rendement 40
2- Efficience agronomique 41
3- Suivi des irrigations campagne 2009 42
3-1- Suivi des irrigations de la parcelle du pommier
42
3-1-1- Stock d'eau 24h avant le commencement des
irrigations . 42
3-1-2- Stock d'eau 24 h après irrigation
43
3-1-3- Volume net 43
3-1-4- Volume brut 44
3-1-5- Efficience de conduction 45
3-1-6- Efficience d'application
45
3-1-7- Temps d'avancement 45
3-1-8- Calcul du rendement de la parcelle de pommier
campagne 2009 . 47
3-1-9- Efficience agronomique 47
3-2- Suivi des irrigations de la parcelle d'agrumes
49
3-2-1- Stock d'eau 24h avant la première
irrigation des agrumes2009 49
3-2-2- Calendrier d'irrigation des agrumes 2009
49
3-2-3- Temps d'avancement dans une raie lors d'une
irrigation 49
4- Discussion 50
Conclusion générale 53
Références bibliographiques .
54
LISTE DES ABREVIATIONS
ANRH : Agence nationale des ressources
hydrauliques
Da : Densité apparente
Dn : Dose nette
EAC : Exploitation agricole collective
Ea : Efficience d'application
Ec : Efficience de conduction
EA : Efficience agronomique
GTG : Goutte à goutte
h : heure
ha : hectare
INA : Institut national agronomique
ITAF : Institut technique de l'arboriculture
fruitière
l : litre
m : mètre
mm : millimètre
m3 : mètre cube
OCDE : Organisation de coopération et de
développement économique
Ph : Poids humide
Ps : Poids sec
PVC : Chlorure de Polyvinyle Rdt :
Rendement
RFU : Réserve facilement utilisable
RU : Réserve utile
s : Seconde
T : Tonne
LISTE DES TABLEAUX
Page
Tableau 1 :I3CX3IMGITC'EQQ15I1=1stEtiRQ G'$
KP I13( CC$ IQ)«««««««HH 06 Tableau
2 : 7IP S15IEtXrINGI C'EQQ15I
IIE1««««««««««««««
07 Tableau 3 : HXP IGIt15
GITC'EQQ15I1=««««««««««««««««H
07 Tableau 4 : 9 IQt
GI1C'EQQ15I1=««««««««««««««««««H
07 Tableau 5 : IQsRCEtERQ GI
C'EQQ15I1KEM««««««««««««««««H
07
Tableau 6 : Moyennes des paramètres
utilisés pour le calcul de la RU et RFU
du sol de la
Mitidja-RXIstH%«««««««««««««««««««««H
08
Tableau 7 : 3115\IQtEtiRQ GIIC'( $
&TD««««««««««««««««
25
Tableau 8 : Calendrier des travaux
réalisés sur agrumes (campagne 2008/2009) 33
Tableau 9 : &ECIQGriIr GIs trEvEXx
115ECE15VI3Xr SRP P TIrIFIFEP SEIQIE=« 34
Tableau 10 :i&ECFXC GXEItRFNG'IEX GEQs
CIDRC«««««««««««««H
36 Tableau 11 :[9 RCXP I1 bLXts II QItMESSRT315M1ICE SEEFICCI
GlEgIXP Is FEP SEIQI
ECEECEEM«««««««««««««««««««««««««H
««HH 40 Tableau 12 179 RCXP I ESSRlt15 à 1KE
(EgIXP Is IEEEITEMI««««««««
40
Tableau 13 : ' IQsit15s ESSEUIQtIs KXP IGIMGI CE
SEEFICCI GX SRP P iIU«««« 42
Tableau 14 : 7IP Ss G'EvEQFIP IQt GEQs XQI
rEiI ««««««««««««H
45
Tableau 15 : SCX1I1 P RyIQQIISRXr CIMI P RisI(P ECI,
ENUC, P EF,AXIQ)««««H 46
LISTE DES FIGURES
Page
Figure 1 : situation géographique de la
Mitidja ......................................... 04 Figure 2
: Précipitations annuelles de la Mitidja-ouest (1967/2007)
06
Figure 3 : localisation de la commune de Mouzaia par
rapport à la nappe de la
Mitidja 10
Figure 4 : systèmes
d'irrigation par culture (%)......................................... 11
Figure 5 : répartition des sols par
cultures................................................ 12 Figure 6
: Le déroulement d'une irrigation à la
raie.................................... 15 Figure 7 :
Situation et limite de
l'exploitation........................................... 24
Figure 8 : Présentation de la parcelle
d'étude.......................................... 27
Figure 9 : Présentation du réseau
d'irrigation de l'ha du pommier................ 28
Figure 10 : Profil d'une séguia dans la
parcelle de pommiers 29
Figure 11 : Présentation de
réseau d'irrigation et profil d'une raie (agrumes,
campagne 2009) . 29
Figure 12
: Débit mètre et ses
annexes................................................... 30 Figure
13 : Echantillonnage pour le calcul du rendement (agrumes
2008).......... 32
Figure 14 : Nombre et durée d'irrigation
pour agrumes campagne 2008/2009 38
Figure 15 : Volumes
apportés pour agrumes (2 008/2 009)............................. 39
Figure 16 : Calendrier des irrigations d'un ha
de pommier campagne 2009...... 44
Figure 17 : Conduction de l'eau dans une raie
....................................... 45
Figure 18 : Courbe d'avancement dans une
raie........................................ 46
Figure 19 :
Durée des 4 premières irrigations des
agrumes.......................... 49
LISTE DES ANNEXES
Page Annexe 1 : Analyse
granulométrique de la parcelle de pommier........................ 57
Annexe 2 : Analyse granulométrique de la parcelle
d'agrume ........................... 57 Annexe3 : Calendrier
d'irrigation des agrumes (campagne 2008/2009) ................ 58
Annexe 4 : Calcul du rendement des agrumes campagne 2008/2009
.................. 58 Annexe 5: La pluie de la commune de
Mouzaia (station de Mouzaia (1980-2007)... 60 Annexe 6: Stock
d'eau 24 h avant irrigation (campagne du pommier 2009)........... 61
Annexe 7 : Stock d'eau 24 h après irrigation (campagne
du pommier 2009).......... 61 Annexe 8: Calendrier
d'irrigation de pommiers campagne 2009........................ 62
Annexe 9 : Pluies de la station de Mouzaia
(1988/2007)................................. 63 Annexe 10 :
Calcul du poids moyen des pommes (campagne 2009).................... 64
Annexe 11 : Nombre de cageot pour la cueillette des pommes
(campagne 2009)...... 64 Annexe12 : Poids moyen des cageots de
pommes (campagne 2009).................... 65
Annexe 13 : Stock d'eau 24 h avant irrigation
des agrumes 2009....................... 66
Annexe 14 : Calendrier d'irrigation pour agrumes
2009.................................. 66
1
L'accroissement de la population mondiale et la
raréfaction des ressources hydriques imposent une utilisation
rationnelle de ces dernières d'autant plus que l'effet du changement
climatique est de plus en plus perceptible. L'agriculture irriguée
contribue pour plus d'un tiers à l'alimentation de la population
mondiale. Elle continuera nécessairement à jouer un rôle
déterminant pour longtemps.
En Algérie, la faiblesse des précipitations et leur
distribution aléatoire se traduisent souvent par une situation de
déficit hydrique présente pratiquement durant tout le cycle des
cultures,
le recours à l'irrigation s'avère une solution
indispensable.
Avec l'irrigation, l'agriculteur dispose d'un puissant levier
pour accroître et régulariser la production de ses cultures,
à condition de pouvoir maîtriser son irrigation, afin de
satisfaire les objectifs techniques (rendements) et économiques (au cout
optimal) visés.
Dans la plupart des cas, les évaluations des
systèmes d'irrigation sont effectuées à partir de
l'efficience d'application (Ea) sur un ou quelques apports. L'uniformité
d'application est un facteur essentiel de cette efficience et les conditions de
mise en oeuvre des différents systèmes irrigués
conditionnent directement les valeurs obtenues.
L'irrigation gravitaire permet en effet au fil des
siècles le développement d'un paysage arboré sur des sols
naturellement secs, ainsi que la réalimentation des nappes par
l'irrigation conféra également des conditions propices au
développement de cette végétation, par la proximité
de la nappe et l'abondante présence d'eau offerte aux plantes, tout
particulièrement en période estivale où l'eau se fait
naturellement plus rare.
Cette irrigation qui est la plus répandue dans le monde
(80% des surfaces irriguées sont irrigués en gravitaire), et la
moins efficace (efficacité de 60% à 70%).
Cette efficience de l'irrigation dépend des pratiques
de l'irrigant, ce dernier organise la gestion de l'eau sur son exploitation en
s'appuyant sur une stratégie de conduite de l'irrigation pour ses
cultures. Il va pour cela intégrer les contraintes auxquelles il est
confronté, en particulier l'offre en eau (tour d'eau, accès
`à différentes ressources), le prix de l'eau, la maind'oeuvre et
ses objectifs de production. Il en résulte une demande en eau qui ne
peut se déduire directement des besoins en eau des cultures.
La mise en oeuvre de ce programme ou calendrier
prévisionnel de l'irrigation se fait en tenant compte d'un certains
nombre d'aléas dus aux conditions climatiques.
L'agriculteur adapte son programme en cours de campagne, c'est la
conduite tactique du pilotage de l'irrigation.
Afin de connaitre la façon dont l'irrigant de notre
pays irrigue, et le rendement de cette irrigation, il y a lieu d'entreprendre
des études concernant les aspects qui méritent d'rtre mieux
connus, l'étude est faite dans une exploitation agricole dans la Mitidja
ouest.
C'est dans ce contexte que s'inscrit notre travail, qui porte
sur l'irrigation à la raie, son application, son efficience, et enfin
son rendement. Plusieurs paramètres peuvent servir efficacement dans le
suivi des irrigations, comme la durée des irrigations, le temps qui
sépare deux irrigations, l'efficience d'application et l'efficience
agronomique.
Nos objectifs à travers cette étude sont donc :
- Compléter un travail déjà
effectué sur la mrme parcelle d'études dans le but de connaitre
les volumes d'eau apporté par l'irrigation durant toute la campagne
ainsi que les rendements apportés pas ces quantités d'eau.
- Faire un suivi des irrigations pour la campagne en cours sur
pommier et agrume dans le but de connaitre :
> Le volume d'eau apporté à chaque irrigation
par l'agriculteur;
> Les paramètres sur les quels sont fondés le
choix de la période d'irrigation ; > La qualité de l'arrosage
à partir de l'efficience d'application ;
> Le rendement de ces irrigations (en tonne) ;
> Le degré de satisfaction des besoins en eau des
cultures.
Cette étude peut être présentée dans 8
chapitres, le premier chapitre est une présentation de la zone
d'étude pour connaitre toute ses caractéristiques.
Le deuxième, troisième, quatrième, des
généralités sue le système d'irrigation gravitaire
son efficience, ainsi que des généralités sur les deux
cultures d'études.
Le cinquième chapitre est une présentation de la
parcelle afin de connaitre sa localisation et ses caractéristiques.
Dans le sixième chapitre, on trouve tous les
matériels et méthodes utilisés afin de faire ce
travail.
Pour donner valeur a notre étude on a obtenu des
résultats qu'on va présenter dan le chapitre 7, et enfin pour
évaluer les stratégies adoptées par l'agriculteur, on a
nommé un dernier chapitre discussions générales.
PARTIE 1
BIBLIOGRAPHIE
Présentation de la zone
d'étude
CHAPITRE I
3
La plaine de la Mitidja a fait l'objet de plusieurs études
et projets d'amélioration (développement) et ce gr] ce au grand
rôle qu'elle joue sur le plan économique et agricole.
Cette place qu'occupe cette région est due à :
- La fertilité de son sol
- Sa situation stratégique : sa proximité de la
capitale, son accessibilité, et la facilité de transport de la
marchandise grk~ce au réseau routier qui l'entoure.
- Son climat favorable avec une précipitation moyenne de
600 mm.
- La diversité des cultures appliquées
(arboriculture, cultures maraîchères)
1- Relief de la Mitidja
Avec une superficie totale de 1400 km2 et une
superficie agricole de 120.000 ha à 130.000 ha, la plaine de la Mitidja
englobe les wilayates d'Alger, Blida, partiellement celles de Tipaza et
Boumerdes.
Cette plaine est une dépression longue d'environ 100 km
sur 15 à 20 km de large resserrée entre l'Atlas blidéen au
sud, et le sahel au Nord, elle est largement ouverte sur la mer, sur une
trentaine de kilomètres.
Dans sa partie ouest, les collines du sahel entrent au contact
du massif montagneux de chenoua (905 m ) et rejoignent, au plateau de fadjana,
les premières hauteurs de l'Atlas (djebel thebarrarine au sud, 853
m).
La plaine de la Mitidja descend en pente douce du sud au nord, de
l'Atlas vers les collines. Cinquante mètres seulement entre
Ahmeur-el-Ain et le fond du lac halloula.
De l'extrémité ouest d'Alger, sur 70 km , la plaine
ne communique avec la mer que par l'intermédiaire de l'oued nador et 40
km plus loin par le mazafran.
Comme la présente la carte ci dessous on peut
définir quelques éléments délimitant la plaine de
la Mitidja partant du Sud vers le Nord.
Figure 1 : situation géographique de la
Mitidja
Source : Programme d'aménagement
côtier (PAC), 2006
L'Atlas blidéen, culmine à 1 600 m, avec des
pentes très fortes (supérieures à 30%) qui sont sujettes
à une érosion intense, là où la couverture
végétale fait défaut. Le Piémont de l'Atlas, avec
une altitude qui varie entre 200 et 600 mètres, présente des
conditions favorables pour un développement agricole. Le sahel et la
baie d'Alger.
On peut distinguer deux Mitidja :
- La Mitidja de l'Est ou basse Mitidja en direction de la
Kabylie.
- La Mitidja de l'ouest ou haute Mitidja, en direction de
l'Ouarsenis. C'est la zone qui fait l'objet de notre étude en se
concentrant sur la tranche 1 de cette dernière.
Avec une superficie globale de 9250 ha et une superficie
équipée de 8600 ha, une superficie
irriguée de 7927 ha,
la tranche 1 de la Mitidja Ouest se situe entre oued chiffa à l`Est,
oued
5
bouroumi à l'ouest, le piémont de l'atlas
blidéen au Sud et oued djer au Nord. Cette tranche englobe la wilaya de
Tipaza (Htatba) et celle de Blida qui inclue les communes suivantes chiffa et
mouzaia dans laquelle se déroule notre travail.
Cette commune se trouve à 70 km au sud-ouest de la
capitale avec une superficie agricole de 6824 ha l'équivalent de 70% de
la surface agricole de la tranche 1 répartie entre le piémont et
la plaine d'où la fertilité de ses sols .
6
2- Climat de la Mitidja
Le climat est méditerranéen avec une influence
continentale (le sirocco en été), des hivers pluvieux et doux, et
des étés chauds et secs.
2-1- Pluviométrie
La répartition des pluies durant les années 1967
à 2007 est présentée dans la figure 2.
Figure 2 : Précipitations annuelles de la
Mitidja-ouest (1967/2007).
Source : Station météorologique de
Ahmer El Ain et l'ANRH (Blida).
A partir de ce graphe, on dit que les précipitations
sont en baisse, en comparant la moyenne des pluies de 10 ans de 1997 à
2007 où la moyenne est de 540 mm à celle de 1967 à 1977
où la moyenne des pluies est de 790 mm.
La pluie indiquée par la station de Ahmer El Ain en 2008
est présenté dans le tableau 1. Tableau 1 :
Pluies de l'année 2008 (station d'Ahmer El Ain)
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Total
|
Pluies (mm)
|
34.2
|
15.0
|
49.6
|
20.8
|
60.7
|
9.2
|
11.0
|
0.0
|
16.5
|
131.4
|
180.6
|
111.4
|
640.4
|
Source : Station météorologique de
Ahmer El Ain et l'ANRH (Blida) 2008
2-2- Température
Les températures jouent un grand rôle dans la
détermination de la période de l'irrigation tout a fait comme les
précipitations, les paramètres climatiques de l'année 2008
de la station d'Ahmer El Ain sont présentées dans les tableaux
suivants :
Tableau 2 : Températures de
l'année 2008
T°C
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Max
|
14.8
|
12.6
|
19.2
|
21.0
|
19.8
|
28.3
|
31
|
29.2
|
33.0
|
28.2
|
19.0
|
14.5
|
Min
|
8.5
|
7.5
|
7.7
|
13.0
|
14.0
|
18.0
|
25.5
|
24
|
15
|
15
|
11
|
7.3
|
Moy
|
12.1
|
13.1
|
13.8
|
16.2
|
17.6
|
23.0
|
27.9
|
26.6
|
23.0
|
21.1
|
14.5
|
11.4
|
Source : ANRH 2008 Les températures les
plus élevées se trouvent durant les mois de juillet et aout.
2-3- Humidité
Tableau 3 : Humidité de l'année
2008
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Hum %
|
14.8
|
12.6
|
19.2
|
21.0
|
19.8
|
28.3
|
31
|
29.2
|
33.0
|
28.2
|
19.0
|
14.5
|
Source : ANRH 2008
Les mois les plus humides sont : juillet, aout, septembre,
octobre
2-4- Vent
Tableau 4 : Vent de l'année 2008
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
vent (m/s)
|
1.5
|
2.0
|
3.4
|
3.0
|
3.1
|
3.2
|
2.8
|
2.7
|
3.30
|
2.3
|
2.9
|
2.6
|
Source : ANRH 2008
La vitesse du vent dans la Mitidja ouest a atteint les 3.3 m/s
durant le mois de septembre 2-5- Insolation
Tableau 5 : Insolation de l'année 2008
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Inso
|
6.8
|
6.6
|
6.8
|
8.9
|
6.1
|
10.2
|
11.3
|
9.7
|
8.0
|
6.6
|
5.9
|
2.6
|
Source : ANRH 2008
8
L'insolation la plus forte durant toute l'année est celle
du mois juillet et du mois de juin.
3- Pédologie de la Mitidja ouest tranche 1
:
Les analyses de sol concernent des échantillons
prélevés sur 15 sites indiqués en figure 4 et 5
profondeurs listées dans le tableau 6, soit un nombre total de 75
échantillons (Imache, 2008). Une analyse granulométrique a
été réalisée dans les laboratoires de l'agence
nationale des ressources hydrauliques (ANRH). Tous les échantillons
analysés font état d'une texture argilo-limoneuse du sol de la
Mitidja-ouest. Les valeurs moyennes des prélèvements pour chaque
horizon ont servi pour déterminer la RU et la RFU moyennes.
Tableau 6 : Moyennes des paramètres
utilisés pour le calcul de la RU et RFU du sol de
la
Mitidja-ouest.
Source : Messaitfa (2007) in Imache
2008
4- Réseau hydrographique et ouvrages
d'alimentation pour l'agriculture dans la plaine
4-1-Réseau hydrographique :
Comme on l'a vu déjà, la tranche I de la Mitidja
ouest se situe entre les différents oueds qui sont : oued Chiffa, oued
Bouroumi et enfin oued Djer. Son réseau hydrographique est
constitué donc de plusieurs oueds (trois grands oueds et d'autres d'une
moindre importance dans le bassin versant de l'oued chiffa : oued khoucha, oued
bouchouaou, oued el-had, oued bou-Aroua). Ces différents oueds se
jettent dans le barrage de Bouroumi qui est l'ouvrage d'alimentation en eau en
ce qui concerne l'irrigation de cette tranche de périmètre.
4-2- Ouvrage d'alimentation en eau pour l'agriculture
:
On distingue deux types d'ouvrage d'alimentation :
- Alimentation par les eaux de surface collectées au
niveau des barrages ou des retenues collinaires.
- Alimentation par les eaux souterraines par
l'intermédiaire des forages et des puits.
a) les barrages :
En ce qui concerne la tranche I de la Mitidja ouest le seul
barrage qui est destiné à son irrigation est celui de
bouroumi qui a une capacité de
rétention de 188 106 m3 (selon l'agence nationale
des barrages) ; ce barrage se localise dans la wilaya de Blida à 8 km
à l'Est du village de boumadfaa , il est implanté dans le
défilé rocheux qui traverse l'oued bouroumi avant de joindre la
plaine de la Mitidja . L'alimentation de ce barrage se fait à partir de
l'oued djer, oued chiffa, oued harbil en plus d'oued principal qui est celui de
bouroumi.
Quota alloué par le barrage bouroumi pour la
Mitidja ouest : (selon les circulaires interministériels
portant sur les campagnes d'irrigation 2005, 2006 et 2 007)
· Campagne 2005(1 avril au
31 décembre) : 15 millions de m3 d'eau
délivrés par le barrage de Bouroumi au profit de l'irrigation de
la tranche I du périmètre de la Mitidja ouest
· Campagne 2006 : 16 millions
de m3 d'eau délivrés
· Campagne 2007 : 12
millions de m3 d'eau délivrés
10
b) Forages et puits (les eaux souterraines)
:
Comme le présente la carte ci-dessous on peut dire que la
commune de Mouzaia se trouve sur la nappe de la Mitidja ce qui permet aux
agriculteurs d'irriguer leurs parcelles à partir des puits et des
forages en raison de la faiblesse des eaux de surface.
N
Figure 3 : localisation de la commune de Mouzaia
par rapport à la nappe de la Mitidja. Source :
www.gecos.dz
b-1) Caractéristiques de la nappe de la Mitidja
:
L'alimentation de la nappe de la Mitidja se fait à
partir des eaux de surface (nappe libre) ou par les sources de l'Atlas
Blidéen et du sahel. L'écoulement de ces eaux souterraines se
fait en général du Sud vers le Nord.
Qualité des eaux de la nappe
:
Cette nappe est affectée par différents types de
pollutions à savoir :
· Pollution par les nitrates
· Pollution par les métaux lourds qui
résultent des déchets de la zone industrielle d'oued smar,
Rouiba, Ham iz et l'aéroport d'Alger.
· Pollution par les eaux salées
(mélange de l'eau des puits avec celle de
l'eau de mer)
b-2-Etat de la nappe :
En raison du manque d'eau et de la mauvaise qualité de
service de l'eau de surface, les agriculteurs ont pour la plupart opté
pour l'utilisation des eaux souterraines. Cette forme d'exploitation a pour
conséquence le rabattement de la nappe et sa probable disparition
à terme.
5-
11
Répartition des sols par mode d'irrigation et type
de culture
Figure 4: systèmes d'irrigation par
cultures (%) (Source : enquêtes Sirma 2006)
Le mode d'irrigation dominant pour l'arboriculture c'est
l'irrigation par séguia avec 65% et ensuite le localisé (35%)
(Figure 4).
Pour le maraichage le système d'irrigation qui domine
c'est celui de la séguia (48%) et le localisé (42%), si on parle
de maraichage plein champ on trouve l'aspersion avec 10% (figure 4). Cette
dominance de l'irrigation par séguia peut rtre due à la
facilité et à l'économie de son installation.
6- Occupation des sols par cultures
appliquées
Selon les résultats des enquêtes
menées en 2006, la culture la plus répandue dans cette zone est
l'agrume avec 38% de la surface cultivée (figure 5). On a retenu cette
culture et celle du pommier pour notre travail dans le but de suivre la
pratique d'irrigation et de proposer éventuellement quelques
améliorations.
Avant d'évaluer ces systèmes d'irrigation il faut
bien connaitre le système d'irrigation
gravitaire, les besoins en
eau, et en éléments fertilisants, la taille et tout ce qui
concerne les
itinéraires techniques de ces deux cultures. Ce qui va
être développé dans le chapitre suivant.
arboriculture
17%
rotation
blé/maraichage
11%
maraichage
6% vigne
1%
céréales
27%
agrume
38%
Figure 5 : Répartition des sols par
cultures. (Source : enquêtes Sirma 2006)
Généralités
CHAPITRE II
13
- Irrigation à la raie
I-1- Définitions de l'irrigation à la raie
L'arrosage à la raie consiste à amener l'eau
à la plante par une série plus ou moins dense de petits
fossés à ciel ouvert à pente faible mais
régulière (Tiercelin 2006). L'écartement et la largeur des
raies dépendent principalement de leurs formes, de la nature du sol, de
la pente et du type de culture. En sol perméable, l'eau
pénètre rapidement en profondeur et la diffusion latérale
est faible, si bien que l'écartement doit rtre réduit (entre 50
cm à 1,5 m) ; en sols plus fins, l'écartement se situe
généralement entre 1 et 2 m. La longueur de sillon habituellement
comprise entre 100 et 200 m , est d'autant plus faible que le sol est
perméable (de 50 m en sableux à 500 m en sol argileux). Les
pentes les plus favorables à ce type de distribution se situe entre 1
à 3% au de là les risques d'érosion imposent une
réduction de la longueur des sillons, et il en va de même pour les
pentes trop peu prononcées (0,5%) en raison de la faible vitesse
d'écoulement qui accentue les différences d'apport d'une
extrémité à l'autre des sillons. (Mermoud et Musy
,2007).
Irrigation à la raie en
arboriculture
L'eau est amenée par gravité sur un terrain
n'accusant pas plus de 1% de déclivité. En amont, on disposera
d'une retenue d'eau (barrage, réservoir) destinée à
stocker les eaux en période de pluie ou d'une autre source
d'alimentation (puits). Les sillons ou rigoles qui amènent l'eau seront
établis de part et d'autre de rangées d'arbres. La distribution
à lieu à l'aide de vanne ou de clapet. (Kroll, 1996). Lorsque
l'arrosage à la raie est employé en arboriculture ou en
viticulture, on est amené à utiliser des dispositions
particulières : des rigoles tracées parallèlement aux
lignes d'arbre ou en zigzag pour une meilleure uniformité de l'arrosage,
permettant à l'eau de l'irrigation de s'infiltrer en profondeur au
bénéfice des racines. L'écartement des rigoles est
fonction de la perméabilité du terrain et leur pente est de
l'ordre de 0,50 et 1% .les rigoles sont profondes d'environ 0,20 m et leur
longueur peut dépasser 200m.les débits introduit dans les rigoles
varient entre 0,50 et 5 l/s, les arbres sont placés soit entre les
rigoles soit dans la concavité des zigzags.
14
I-2- La forme de la raie : Selon Khilifar in
Khaoula (2002), les plus connues sont: Raies plates :
Se présentent par :
Raies de formes rectangulaires : Largeur de 0,5 à 0,6 m et
profondeur de 0,2 à 0,25 m ; Raies de formes trapézoïdales :
Largeur de 0,5 à 0,6 m et profondeur 0,04 à 0,05 m.
Raies en forme de « V » ou triangulaire :
Largeur de 0,25 à 0,30 m et profondeur de 0,2 à 0,5 m.
I-3-Mode d'irrigation à la raie :
La distribution de l'eau se fait dans chaque raie avec les
mêmes débits, le déplacement de cette eau se fait comme le
présente la figure 6:
Selon ChabOEa (2007), les phases de déplacement de l'eau
sont
-Phase d'avancement : la durée entre l'instant ou
l'eau commence à s'écouler (t =0) et le moment où elle
atteint l'extrémité avale de la raie ;
TL = TI - t0
-Phase d'entretien : la durée entre l'instant
où l'avancement est terminé et celui où on coupe
l'alimentation ;
Te = tco - tL
-Phase d'épuisement ou de déplétion :
la durée entre l'arrit de l'alimentation jusqu'à l'instant
où l'eau commence à disparaitre dans la raie ;
TE= tro-tco
-La récession : correspond à la
durée finale, pendant laquelle l'eau disparait complètement dans
la raie.
Ti= trl #177; tro
TL : Temps d'avancement
Tl : Temps où l'eau atteint l'extrémité
avale de la raie
t0 : Temps de commencement de `irrigation
Te : Temps d'entretien
tco : temps où on coupe l'alimentation en eau
tL : Temps où l'avancement est terminé
TE : Temps d'épuisement
Tro : Temps où l'eau commence à
disparaître
Ti : Temps de récession
Trl : Temps de la disparition total de l'eau dans la raie
L'eau est déversée en tr~te de la raie
L'eau s'avance dans la raie et s'infiltre
l'eau arrive en bout de raie On poursuit l'irrigation pour
humidifier la profondeur exploitée par les racines
Une partie de l'eau s'écoule en colature
|
En téte de raie on a humidifié la profondeur
souhaitée mais pas en bout de raie donc on poursuit l'arrosage
|
|
|
La dose est suffisante au bout de raie, on arrete l'arrosage
une partie de l'eau s'est infiltrée en profondeur au-dela
de la zone racinaire
Une autre partie a été évacuée en
colature.
|
Figure 6 : Le déroulement d'une
irrigation à la raie Source : Cemagref (2003)
16
Volume brut : dose globale apportée en
tête de la raie
Volume net : dose brute diminuée des
pertes en colature et en percolation La qualité d'une irrigation est
caractérisée par :
???????????? ??????
Le rendement=
???????????? ????????
I-4- Les paramètres fondamentaux de l'irrigation
à la raie
La qualité de l'irrigation (rendement), dépend de
deux paramètres fondamentaux : le débit en tr~te de raie et le
temps d'irrigation.
Temps d'irrigation : c'est la somme de deux temps : avancement et
entretien
Conditions sur l'alimentation en eau
Un débit régulier : cela
permet de limiter la surveillance et d'éviter de modifier les
réglages en cours d'arrosage, les moyens pour vérifier la
régularité des débits.
Conditions liées à la parcelle
Une longueur de raie compatible avec
l'infiltration
On a intérêt à avoir des raies
suffisamment longues si on veut faciliter les opérations culturales et
diminuer les temps de main-d'oeuvre. Néanmoins il ne faut pas tomber
dans l'excès inverse car des raies trop longues interdisent de conduire
des irrigations dans des bonnes conditions, même si elles sont bien
planées.
Une pente régulière :
La régularité s'apprécie correctement
à l'oeil cependant un relevé topographique est nécessaire
pour connaitre la valeur de la pente, plus les raies sont longues, meilleure
doit être la qualité de planage.
L'écartement des raies
La nature de la culture détermine l'écartement
entre raies.
I-5- Avantages et inconvénients
I-5-1- Avantages
- Applicable aux différents terrains et aux
différentes cultures ;
- Technique ne nécessitant pas beaucoup de moyens et
matériels ;
- La terre reste sèche entre les sillons, ce qui facilite
les travaux ;
- L'eau n'atteint pas les tiges des plantes, ce qui évite
les maladies des plantes ; - Frais réduits
d'aménagement du sol ;
- Insensibilité au vent ;
- Besoins en énergie faibles.
I-5-2- Inconvénients
- Les besoins en main d'oeuvre peuvent rtre importants ;
- Pertes d'eau très importantes ;
- Rendement hydraulique global est faible par apport aux autres
systèmes d'irrigation ; - Grand volume d'eau apporté à la
parcelle ;
- Pertes par infiltration considérables ;
- Rendement hydraulique global est faible par rapport aux autres
systèmes d'irrigation.
18
II- Efficience de l'irrigation
Il est indispensable de connaitre avec beaucoup d'exactitudes,
l'importance des pertes et gaspillages d'eau enregistrés dans les
districts d'irrigation ;
II-1- Définition
L'efficience est définie par le rapport des volumes
d'eau effectivement utilisés par les plantes aux volumes
délivrés en tr~te de réseau (Mermoud et al., 2007). La
notion d'efficience d'un réseau d'irrigation exprime la qualité
de la gestion de la ressource hydrique. Des pertes en eau peuvent en effet se
produire tant au niveau de la distribution à la parcelle que dans le
réseau d'amenée.
II-2- Efficience de l'irrigation gravitaire
L'efficience est d'autant plus faible que les sols sont
perméables, avec des valeurs indicatives se situant
généralement entre 40% sols sableux, 60 à 70% sols
argileux (Keller et Meculloch, 1962 in Agustin Merea, 1965).
Selon (Agustin Merea, 1965) pour traiter ce sujet, on groupe les
pertes de la façon suivante : Ec : Pertes par conduction
Ea : Pertes par application
II-2-1- Efficience de conduction Ec
Cette efficience indique le pourcentage d'eau perdu le long de la
conduite du transport d'eau de la source d'eau jusqu'à la tr~te de la
parcelle.
II-2-2- Efficacité de l'application de l'eau ou
efficience d'irrigation Ea
C'est la relation qui existe entre le volume ou la lame d'eau
emmagasinée dans le profil du sol qui explore les racines, et le volume
d'eau appliqué à la parcelle.
L'efficience d'application dépend de :
a- Variables caractéristiques de système
- débit par raie
- longueur des raies
- pente longitudinale
- précision du nivellement
19
- caractéristiques d'infiltration du sol b- Variables de
gestion
- Temps d'irrigation
II-3- Efficacité technique d'utilisation de
l'eau
D'après OCDE, 2001, cette efficacité est
présentée par le poids de la production agricole en tonnes par
unité de volume d'eau irrigation consommée (volume d'eau en
méga litre, dérivée pour l'irrigation).
II-4- Efficience économique de l'utilisation
d'eau
Pour toutes les cultures irriguées, cette efficience
est la valeur monétaire de la production agricole par unité de
volume d'eau d'irrigation consommée (volume d'eau en méga litre,
dérivé pour l'irrigation).
II-5- Efficience agronomique (le rendement est
l'utilisation des sources naturelles) Le rendement des cultures reste
un critère stratégique à considérer dans le
système ou l'eau est une source rare.
L'efficience agronomique (EA) est définie par le rapport
du volume d'eau consommé par la culture et le rendement.
III- Agrumes
Avec 38% d'occupation de la superficie totale de la Mitidja
ouest, l'agrume, originaire de sud-est asiatique, appartient à la classe
de Citreae de la famille des rutacées, est le plus répandu dans
la région. Il comprend plusieurs espèces dont la plus connue est
l'oranger (Citrus sinensis), la culture de notre suivi.
III-1-Besoins des agrumes
III-1-2-Exigences climatiques
Températures
Les Citrus peuvent bien se produire sous toute une gamme de
température allant de 13 à 39°C. Le seuil de
température maximale se situe à 50-52°C tandis que celui de
minimum dépend de l'espèce, il est de -9 à #177; 10°C
pour les orangers. (Pierre Nyabyenda, 2006)
-Pluviométrie
Selon l'ITAF 2002, les besoins en eau d'un verger d'agrumes
adultes couvrant environ 70% de la surface consommée, par hectare et par
an est de 7100 m3 d'eau en moyenne à Blida. Dans cette
région l'apport d'eau complémentaire s'avère
nécessaire si l'on veut atteindre une bonne production.
-Humidité de milieu
Elle n'a pas une forte influence sur le comportement des agrumes
eux-mêmes. Elle a par contre des incidences sensibles sur le
développement de certains parasites : Cochenilles.
- Vent
Il peut provoquer avec sa violence des dégâts
mécaniques très importants, il accroit les besoins en eau, en
augmentant très sensiblement l'évaporation potentielle du
milieu.
III-1-3- Exigences sur le sol
Il faut éviter les sols trop lourds ou très
limoneux. Dans ces types de sol, les orangers présentent des fruits
petits, à épiderme grossier, moins juteux et moins sucrés
qu'en sols sableux. Le pH idéal serait entre 5,5 et 7,5.
21
III-1-4-Fertilisation
Sert à récupérer les quantités
d'éléments nutritifs exportées par les agrumes lors de la
taille et de la récolte.
Selon Poles (2008), l'engrais est donné à l'arbre 3
fois au cours de l'année ;
- En mars, après la taille apporter la moitié de la
dose de l'azote.
- En mai, apporter un quart de la quantité d'azote.
- Fin aout ou en septembre, apporter le dernier quart de l'azote,
ainsi que l'acide phosphorique et le potassium.
III-2- Conduite d'un verger d'agrume adulte
- Travail du sol
-Eliminer la végétation
concurrente du verger par des sarclages répétés
-Réduire l'évaporation au niveau du sol en y
créant et en y maintenant une structure grumeleuse (couche superficielle
formée de mottes pour faciliter la circulation de l'eau et l'air)
Irrigation gravitaire pour des plantations
adultes
Cuvettes simples
A partir de la quatrième année de plantation,
les cuvettes sont agrandies régulièrement jusqu'à
atteindre 3,5 m à 4 m de coté. Le bourrelet extérieur de
la cuvette doit toujours se situer entre 50 et 80 cm au-delà de l'aplomb
de frondaison. L'eau est ici conduite par des séguias depuis la partie
la plus haute de la parcelle vers sa partie la plus basse. (Raymond Loussert,
1987)
IV- Pommiers
IV-1- Calendrier repère pour la culture du pommier
(pour atteindre les normes)
Selon l'ITAF 2002, le calendrier repère pour la culture du
pommier durant l'année se présente comme suit :
Octobre : Apport de la fumure phospho
potassique, semis des engrais verts, et exécution de la dernière
irrigation.
Novembre : Début de la taille d'hiver.
Décembre : Poursuite de la taille d'hiver
et les traitements d'hiver (tavelure-lichens)
Janvier : Poursuite de la taille d'hiver et
premier apport d'engrais azoté.
Février : Fin de la taille
d'hiver, travail du sol, enfouissement des engrais verts
après apport d'azote, désherbage chimique du pied des arbres et
traitement tavelure et oïdium.
Mars : Dernier délais pour enfouissement
des engrais verts, travail du sol, désherbage, et traitements tavelure
et oïdium.
Avril : Traitement tavelure, oïdium,
pucerons ; travail du sol, préparation de l'irrigation et
réalisation de la première si besoin.
Mai : Traitement contre puceron, carpocapse et
oïdium, surveiller l'évolution du fruit pour éclaircissage,
second apport d'engrais azoté, travail du sol et irrigation.
Juin : Poursuite des traitements selon les
parasites, travail du sol, désherbage, irrigations.
Juillet : Traitement contre selon les parasites,
travail du sol, troisième apport d'engrais azotés, et
irrigations.
Aout : Poursuite des traitements selon parasites
mais en tenant compte des dates de récoltes (selon les
variétés),
23
Septembre : Poursuite des traitements
Dans notre cas la variété du pommier est Anna dont
son fruit est de maturité précoce, la cueillette se fait mi
juillet.
IV-2- Densité de plantation
La plantation faite à raison de 800 à 1000 arbres
/ ha avec des arbres plantés à 4 m entre les rangs et 2.5 m sur
le rang est la plus adaptée à notre arboriculture.
IV-3- Irrigation des pommiers par billons
L'eau s'écoule dans des raies ou billons tracés
entre les arbres, la pente peut atteindre 2% mais en prévoyant des raies
d'une profondeur suffisante et en faisant attention à ne pas
détruire une partie du système radiculaire.
MA TERIELS ET METHODES
PARTIE 2
Présentation de la parcelle
d'étude
CHAPITRE III
24
La parcelle ou s'effectue notre étude est issue de
l'éclatement de l'EAC10 qui a une superficie de 17.25 ha dont 16.80 ha
de SAU, elle fait partie de l'ex DAS Taib Ezghaimi qui a une superficie totale
de 303.49 ha, et une surface agricole utile de 295.89 ha répartit sur 11
EAC . L'EAC 10 se situe au Nord du domaine, limitée par l'EAC 1 à
l'est et au sud, par l'EAC 11 à l'Ouest, et domaine Boudjamaa Yakhlef au
nord.
Ces 17.25 ha sont acquis en 1988 par 5 attributaires.
L'assolement cette année là comprenait 02.25 ha d'agrumes
variété Thomson et 15 ha de pois fourrager. Ces attributaires ont
bénéficié d'un tracteur Chenillards 45 cv FIAT , un camion
GAK 1972, un cover crops 10x20 et une herse (11 dents). Après
l'éclatement de l'EAC, les 17.25 ha sont répartit sur 3 groupes
(figure 7).
Figure 7: Situation et limite de l'exploitation
objet de l'étude
(a) : Périmètre irrigué de la Mitidja
ouest
(b) : Parcelle expérimentale
Chacun des 3 groupes a bénéficié d'une
superficie différente des autres, la division est faite selon le type de
cultures et leurs rendements. Cette année chaque parcelle est
caractérisée comme le présente le tableau 1.
Tableau 7: Présentation de l'EAC 10
Superficie (ha)
|
Effectif
|
Type de
culture
|
Système d'irrigation
|
Ressource en eau
|
Machine et
construction
|
Etat
|
Barrage
|
Forage
|
5
|
1
|
4ha
d'agrumes
1ha de
pommier
|
5ha équipés par du localisé mais
irrigués en gravitaire
|
|
+
|
Tracteur pneumatique Cover crops (8 X 16) Bassin de 100
m3
|
Attrib utaire
|
3
|
1
|
Jeunes plantation d'agrume intercalaire pommier
|
gravitaire
|
|
+
|
|
Locata ire
|
9.25
|
3
|
2.25 ha
d'agrume
5ha de
prunier
1ha de
pécher
1ha terre nue
|
gravitaire
|
+
|
|
Tracteur Chenillard Cover crops (10 X20)
|
Attrib utaire
|
?= 17.25
|
5
|
|
|
|
|
|
|
+ : Utilisation de la ressource en eau
La répartition a été faite selon le type de
culture et leurs rendements, et le nombre d'attributaire et ce n'est pas selon
la superficie.
26
1-Présentation de la parcelle
Notre parcelle d'étude qui est présentée par
le groupe 1, englobe 5 ha entre agrumes et rosacées (4 ha d'oranger
variété Thomson et portugaise, 1 ha de pommier).
Elle est gérée par un seul agriculteur
âgé de 56 ans, de niveau secondaire, formation en
comptabilité agricole, il utilise une main d'oeuvre saisonnière
en période de taille (3 ouvriers), d'irrigation (1ouvrier) et de
récolte (5 pour les agrumes et 3 pour les pommiers).
La présence d'un forage de 92 m de profondeur, un
bassin d'un volume de 100 m3, un réservoir d'eau, et une
station de tr~te de réseau d'irrigation goutte à goutte permet
l'irrigation. Ainsi, 4 ha d'agrumes ont été plantés en
1989 et 1990 (2 ha chaque année). La plantation a été
faite avec une densité de 6*6 m (727 plants de Thomson et 326 de
portugaise) soit un total de 1053 plants. La parcelle de pommiers
plantée en 2003, couvre 1 ha réparti en deux parties : l'une avec
0.39 ha (389 plants et une densité de plantation de 2.5/3m), l'autre
avec 0.61 ha (486 plants et une densité de plantation de 3 /4 m) (figure
8).
2- Caractéristiques du sol de la
parcelle
Selon les analyses granulométriques effectuées, les
5 ha sont caractérisés par une texture argilo-limoneuse (annexes
1 et 2).
27
CHAPITRE III :105(6(17$7I21 ' ( / $ P$5&(/ / ( '
I(78' (
Densité de plantation
Figure 8 : Occupation G1-RMEW1-lO1-IOTpME1-
1-tWystèm1-101WDRQ
28
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
3- Dimensions du réseau d'irrigation des
pommiers
Cette parcelle est équipée d'un réseau
d'irrigation localisé, mais l'irrigation se fait en gravitaire
(irrigation à la raie) à partir de l'eau de forage à
l'aide d'une conduite en pvc d'une longueur de 168 m, chaque rangée de
pommier est irriguée par deux raies parallèles, ce qui nous donne
18 séguias pour les 0.39 ha et 60 séguias pour les 0.61 ha, la
longueur diffère d'une séguia à une autre.
Le réseau est dimensionné comme la présente
la figure 9.
50 cm
1.90 m
90 cm
Figure 9 : Présentation du réseau
d'irrigation concernant le pommier. Mitidja ouest 2009
29
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA PARCELLE D'ETUDE
3- 1- Profil d'une séguia
-10
-12
-14
-16
-2
-4
-6
-8
0
10 20 30 40 50 60
Distance (cm)
Figure 10 : Profil d'une séguia dans la
parcelle de pommiers. Mitidja ouest 2009 Ce profil est avant le commencement
des irrigations.
4-Dimensionnement du réseau d'irrigation pour les
agrumes
Le déplacement de l'eau se fait du sud vers le nord,
l'écart entre deux séguia est d'1m , entre
le croisement et
l'arbre 2 m . Le transport de l'eau depuis le forage se fait gr1ce à une
conduite
de pvc d'une longueur de 162 m. l'eau arrive à la tr~te de
la parcelle avec un débit de 7,44 l/s.
Figure 11 : Présentation de réseau
d'irrigation et profil d'une raie (agrumes, campagne 2009)
Matériels et
Méthodes
CHAPITRE IV
30
Le suivi des irrigations et la détermination de
certains indicateurs de performance qui font l'objet de cette étude ont
été réalisés en utilisant certains matériels
et méthodes d'étude présentés ci-dessus.
1- Matériels d'étude
Notre matériel d'études est
représenté par la parcelle des agrumes et celle des pommiers ;
une balance, un débitmètre, une tarière, étuve,
chronomètre.
1-1- Balance ACS-30 :
Il s'agit d'une balance électronique qui peut mesurer un
poids maximum de 30 kg. 1-2- Débitmètre ultra-sonique et
ses accessoires
2
3
5
1
6
9
Figure 12 : Débit mètre et ses
annexes Source : Habitouche, 2008
7
8
41
C'est un appareil qui sert à mesurer le débit des
liquides de différentes viscosités et dans différentes
conduites (diamètre maximum 1m).
31
Les composantes du débitmètre sont :
1- Appareil convertisseur "Minisonic P" Accessoires
2- Câble de connexion tête sonde
3- Chargeur et ckble d'alimentation
4- Câble de connexion tête PC
5- Mètre de mesure en ruban
6- Câble de liaison aux sondes de 2,5 m (terminaison en
Y)
7- Tube de gel
8- Pied à coulisse
9- La sonde
L'obtention du débit de notre forage ou conduite est
conditionné par la collecte de certaines informations qui sont :
· Les matériaux de construction de la conduite ;
· La circonférence de la conduite ;
· L'épaisseur des parois de la conduite.
1-3- Tarière :
La tarière est utilisée pour le
prélèvement des échantillons du sol à
différentes profondeurs (jusqu'à 1 m de profondeur), pour le
suivi des teneurs en eau du sol.
1-4- Etuve
C'est un appareil qui se règle à
différentes températures, utilisé pour le
desséchement de plusieurs matières, dans notre cas, la
matière est le sol.
1-5- Balance de précision
Appareil de pesée, utilisé dans notre travail pour
la pesée des échantillons du sol
2- Méthode de travail
La première partie de notre travail consiste à
compléter un travail effectué sur la même parcelle
d'agrumes l'année précédente.
2-1- Calcul du rendement pour l'oranger (campagne
2008/2009)
Ce calcul a été fait à partir d'un
échantillonnage au hasard des arbres selon le schéma suivant
Figure 13: Echantillonnage pour le calcul du
rendement d'agrumes. Mitidja ouest 2008
Pour le calcul du rendement, un échantillon de 10
arbres a été pris. Pour chaque arbre on a compté le nombre
de fruits lors de la récolte puis on a mesuré le poids de 6
fruits pour avoir le poids moyen.
Rendement = [poids moyen des fruits x (nombre moyen des fruits
par arbre) x nombre d'arbres] /superficie. (1)
|
|
33
On ne peut jamais mettre l'irrigation comme un seul facteur
qui influence le rendement, pour cela avant de parler des irrigations, on
présente les différents travaux effectués durant la
campagne. (Tableau 8)
Tableau 8 : Calendrier des travaux
réalisés sur agrumes (campagne 2008/2009)
15/02 au 28/02..................................... Taille
17/02 au 03/03..................................... Epandage de
fumier 21/02 au 03/03..................................... Ramassage des
branches 10/04................................................ Disquage
12/04................................................ Traitement
contre araignées 31/05................................................
Disquage 01/06................................................ Le tracé
du réseau d'irrigation
10/07................................................ Disquage
11/07................................................ Traitement contre puceron
13/07................................................ Epandage d'engrais
sulfano 16/07................................................ Le tracé
du réseau d'irrigation
2- 2- Calcul de l'efficience agronomique pour la
campagne 2008/2009
La détermination de l'efficience agronomique se fait en
introduisant deux paramètres : le rendement et la quantité d'eau
consommée par la culture durant toute la campagne. L'efficience
agronomique peut r~tre calculée en utilisant les formules suivantes :
EA Volume d'eau consommé par la culture / le rendement
......................... (2) Volume d'eau :
Volume = débit X nombre d'irrigations X temps
d'irrigation........................ (3)
2-3- Suivi des irrigations dans la parcelle de pommier
(campagne 2009)
L'irrigation est parmi les itinéraires les plus
importants pour l'agriculture, les itinéraires suivis par l'agriculteur
pour la campagne 2009 sur pommiers sont présentés dans le tableau
9. Tableau 9 : Calendrier des travaux réalisés
sur pommiers (campagne 2009)
La taille
|
02/03/09 au 11/03/2009
|
L'ultracide tutia 1 l/600l
|
décembre
|
3 fois l'entracore
|
Janvier, février, mars
|
Kalnit mg 1.5 l/1000 l
|
Avant la floraison
|
Kazir mancozab (chaque 15 jour ou 20 jours) 1 kg / 1000 l
|
La fructification
|
Punch (contre puceron et chenille) 100 cl X 3
|
S'il y'a apparition des pucerons
|
EC 40 (2 bouteilles/ 1000 l) mélangé avec FlINT
50 WG 50 g X 3
|
S'il y'a apparition des pucerons
|
Hydrovert (augmenté le calibre du fruit)
|
7 jours après l'EC 40
|
|
Avant le démarrage des irrigations, on a initié le
travail en déterminant le stock d'eau.
2-3-1- détermination du stock d'eau avant
irrigation
Selon Audoy et al, (2007), la mesure de la teneur en
eau massique consiste à prélever un échantillon à
la tarière, et à déterminer son poids humide et sec, ce
dernier est obtenu par séchage à l'étuve à
105°C, pondant 24 h jusqu'à un poids constant.
La teneur en eau, est exprimée d'habitude comme le
rapport sans dimension de la masse d'eau à la masse de sol sec. Ce
rapport est habituellement multiplié par 100 et présenté
en pourcentage massique ou volumique.
ó= (Ph #177; Ps / Ps) x
100............................................................. (4)
ó : Teneur en eau massique
Ph : poids humide
Ps : poids sec
35
Pour exprimer l'humidité par rapport au volume du sol en
place, teneur en eau volumique ó, on doit alors faire intervenir la
densité sèche (ds).
óv= ds x
ó.................................................. (5)
óv : Teneur en eau volumique
ds : Densité sèche
2-3-2- Volume brut apporté à la
parcelle
La détermination de la dose brute se fait en connaissant
le débit du forage, et celui en tête de parcelle et la
durée d'irrigation.
2-3-2-1- Détermination du
débit
Le débit est déterminé à l'aide du
débitmètre.
2-3-2-2- Détermination du temps
d'irrigation
Le temps d'irrigation, est déterminé en
chronométrant le temps entre le début d'une irrigation et sa fin
pour une superficie déterminée.
2-3-3- Volume net apporté à la
parcelle
La dose nette est déterminée en diminuant les
pertes en percolation de la dose brute, ou en calculant la dose
infiltrée dans le sol.
2-3-3-1- Volume infiltré
Le volume infiltré est la quantité d'eau qui
est réellement apportée à la parcelle lors d'une
irrigation, elle peut rtre calculée en faisant la différence
entre le stock d'eau déterminé 24 h avant irrigation et celui
déterminé 24 h après irrigation.
2-3-3-2- Stock d'eau 24 h avant et après
irrigation
La détermination du stock se fait selon les étapes
suivantes :
· Prélever des échantillons du sol à
différentes profondeurs (35 cm, 70 cm , 1 m) à l'aide d'une
tarière ;
· Peser les échantillons à l'aide d'une
balance de précision, avant passage à l'étuve ;
· Mettre les échantillons dans une étuve
réglée à 105°C pendant 24h ;
· Peser les échantillons à l'aide d'une
balance de précision après leurs passages à
l'étuve.
36
CHAPITRE IV : PRESEMATERIELS ET METHODES
Les différents calculs à faire sont
présentés sur le tableau suivant :
Tableau 10 : Calcul du stock d'eau dans le
sol
|
Poids
|
Poids
|
Humide
|
|
Densité
|
óv
|
Stock
|
|
Profondeur
|
humide (g)
|
sec(g)
|
- sec(g)
|
óp (%)
|
apparente
|
(g/cm3)
|
d'eau
|
Stock d'eau
|
|
(1)
|
(2)
|
(1-2)
|
|
|
|
(mm)
|
(m3/ha)
|
|
Densité apparente
Les techniques sont réalisées par cylindre :
Densité apparente (sec) = poids du sol
sec (g) /volume du cylindre (cm3)............... (6)
Densité apparente (humide) = poids du
sol humide (g) /volume du cylindre (cm3)...... (7)
Stock d'eau :
Le stock d'eau se calcule à partir des formules 10 et
11
* premier horizon (0 à 35 cm)
S= èv1 * dz
..................................................................................
(8) * les autres horizons
S= ((èv1
+èv2) (dz/2)
...................................................................... (9) Avec
:
O : teneur en eau volumique
S : Stock d'eau.
Z1 : profondeur initiale en cm.
Z2 : profondeur finale en cm.
dz = Z2 #177; Z1
37
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
2-3-4- Efficience du réseau d'irrigation
gravitaire
L'efficience du réseau à pour but de
déterminer les pertes en eau lors du transport d'eau depuis le forage
jusqu'à la tête de la parcelle, grâce à des mesures
effectuées sur le débit à la sortie du forage et celui en
tr~te de la parcelle à l'aide d'un débitmètre.
2-3-5- Efficience d'application
Nous indique sur le rendement de l'irrigation, elle est
calculée par la formule suivante Ea (%) = (volume net / volume brut) x 1
00................................................ (1 0)
2-3-6- Rendement du pommier pour la campagne
2009
Le calcul de ce rendement est différent de celui des
agrumes, vu que pour les agrumes on fait une récolte, tandis que pour
les pommiers on fait une cueillette, donc le calcul du rendement se fait selon
les étapes suivantes :
· Avoir le nombre de cageots à chaque cueillette
· Mesure du poids de quelques cageots
· Calculer le poids moyen des cageots
Rendement Nombre de cageots x poids moyen des
cageots/superficie.....................(1 1) Et à la fin il faut avoir
le rendement à l'hectare.
RESUL TA TS ET DISCUSSION
PARTIE 3
Résultats et discussions
CHAPITRE V
38
En suivant la méthodologie du travail citée dans le
chapitre précédent, on a obtenu des résultats qui seront
présentés dans cette partie.
1-Irrigation et rendement des agrumes
1-1- Calendrier des irrigations pour les
agrumes
La conduite d'irrigation est faite par l'agriculteur et
l'irrigant, en se basant sur certains indicateurs comme le climat et le sol. Le
calendrier suivi par l'agriculteur est présenté dans l'annexe 3.
07 irrigations ont été effectuées durant cette campagne,
leurs durées sont présentées dans la figure 14. Pour le
calcul des volumes, les données utilisées et les résultats
obtenus sont les suivants :
Débit à la sortie du forage 7,44 l/s
Débit à la tête de la parcelle 6,89 l/s
Le volume apporté pour la campagne 2008 pour les 4 ha
d'agrumes est de 14008,2 m3. Pour 1ha le volume apporté est
de 14008,2 / 4 = 3502,05m3 / ha l'équivalent de 350.082
mm.
100
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7
Numéro des irrigations
Figure 14 : Nombre et durée d'irrigation
pour agrumes campagne 2008/2009
La durée des irrigations varie d'une irrigation à
une autre, et elle augmente en s'approchant de l'été, La
3ème et la 4ème irrigation sont les plus
longues, elles se trouvent successivement dans le mois de juillet et le mois
d'aout.
Les intervalles entre deux irrigations diminuent en s'approchant
de l'été, les intervalles sont de :
Entre la 1ère irrigation (du 03/06 au 10/06) et
la 2ème irrigation (du 22/06 au 24/06) : 11 jours
Entre la 2ème irrigation (du 22/06 au 24/06) et
la 3ème irrigation (du 17/07 au 30/07) : 22 jours Entre la
3ème irrigation (du 17/07 au 30/07) et la
4ème irrigation (du 04/08 au 16/08) : 4 jours Entre la
4ème irrigation (du 04/08 au 16/08) et la
5ème irrigation (du 23/08 au 03/09) : 6 jours Entre la
5ème irrigation (du 23/08 au 03/09) et la
6ème irrigation (du 09/09 au 17/09) : 5 jours Entre la
6ème irrigation (du 09/09 au 17/09) et la
7ème irrigation (du 05/10 au 08/09) : 18 jours
Ces durées des irrigations correspondent à des
volumes qui sont présentés dans la figure suivante.
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Numéro d'irrigation
Volume apperté à la sortie du forage
Volume apporté à la tête de la parcelle
Volume net
Figure 15 : Volumes apportés pour les
agrumes pendant la campagne 2008/2009
A chaque irrigation il y'a une perte d'eau considérable
dans les conduites de conduction de l'eau ainsi que dans la
conduction d'eau à la parcelle. Les volumes apportés sont
calculés pour les 4 ha, pour les calculs de l'efficience agronomique on
introduit des volumes apportés à 1 ha. (Tableau 12). Le volume
brut apporté pour 1 ha d'agrume durant la campagne 2008/2009 est de
3502,05 m3.
Les volumes apportés durant toute la campagne sont
présentés dans le tableau 11
40
Tableau 11: Volumes bruts et nets
apportés à la parcelle d'agrumes campagne 2008/2009
Nombre d'irrigations
|
Jours d'irrigation
|
Durée (heure)
|
Débit forage (l/s)
|
Volume
à la sortir du forage
m3
|
Débit
tête de la parcelle (l/s)
|
Volume à la
tête de la
parcelle m3
|
Volume net
Ea =
60%
|
7
|
63 Jours
|
525h 50min
|
7,4
|
14008,2
|
6,89
|
13042,77
|
7825,66
|
Tableau 12 : Volume apporté à
l'hectare pour les agrumes pendant la campagne 2008/2009
Volume apporté par le forage ( m3)
|
Volume à la tête de la parcelle ( m3)
|
Volume net (m3)
|
3502,05
|
3260,69
|
1956,415
|
1-2- Calcul du rendement
Le rendement des agrumes campagne 200 8/2009 pour les 4 ha a
été fait selon la formule 1, pour plus de détailles voir
annexe 4.
Les productions obtenus sont de :
29790.279 kg 30 tonnes pour la variété Thomson
;
10419.123 kg 10 tonnes pour la variété
Portugaise,
La production des 4 ha est de 40,20 tonnes ce qui nous donne un
rendement de
10,05 tonnes/ha
Cette valeur est 3 fois inférieure à la norme de
l'ITAF qui est de 30 tonnes/ha
L'augmentation du pourcentage de chute est due à la
présence du vent, aussi le nombre et le
poids des fruits change d'un
plant à un autre et d'une variété à une autre.
41
2- Efficience agronomique
Cette efficience est calculée pour savoir la
quantité d'eau consommé par un kg de fruits produit par la
plante, ce calcul selon la formule 2 est fait par rapport à trois
volumes : apportés du forage, à la tête de la parcelle, net
et enfin par rapport au volume net apporté par irrigation et pluie.
2-1- Volume brut à la sortie de forage :
Volume =3502.05 m3 = 3502050 l Rendement = 10050 kg
EA = 348.46 l/kg
2-2-Volume brut à la tête de la raie
Volume = 3260690 l
EA = 324.44 l/kg
2-3- Volume net (irrigation):
Volume net = 1956415 l
EA = 194, 66 l/kg
2-4- Volume net (irrigation + pluie)
2-4-1- Le volume net apporté par les
pluies
Cette dose est calculée à partir de la moyenne des
pluies des 15 ans, faute de données climatiques de la station de
Mouzaia. (annexe 5).
Moyenne de pluie = ? des pluies / nombre d'années
d'observation
La pluie moyenne = 7594,8 / 15 = 506.32 mm
La pluie moyenne = 506,32 mm
2-4-2- La pluie efficace
C'est la pluie qui est vraiment apportée pour la plante,
on la calcule comme suit : La pluie moyenne X 0.80 = 405.056 mm
La pluie efficace = 405,056 mm
2-4-3- Le volume net (pluie + irrigation) Le
volume net = 600,71 mm
2-4-4- Efficience agronomique
L'efficience agronomique dans le cas des agrumes pour
l'année d'expérimentation a été calculée
selon la formule citée précédemment (cf. Matériel
et méthodes) et a conduit à une valeur de 597,72 l/kg. Cette
valeur est près de trois fois supérieure à celle obtenue
en utilisant la norme de l'ITAF qui est de 200 l/kg.
3- Suivi des irrigations campagne 2009
Ce suivi se fait sur deux cultures (agrumes et pommier), dans
cette partie on présente le calendrier d'irrigation ainsi que
l'efficience de ces irrigations.
3-1- Suivi des irrigations de la parcelle de
pommier
La parcelle du pommier est équipée d'un
réseau d'irrigation localisé, mais l'irrigation se fait à
la raie.
3-1-1- Stock d'eau 24h avant le commencement des
irrigations
Ce calcul a été fait pour connaitre le
stock d'eau dans le sol avant que l'agriculteur commence à
irriguer, il est déterminé comme on l'a présenté
dans les méthodes de travail, Pour effectuer ce calcul on utilisé
quelques résultats concernant la densité apparente à
différentes profondeurs dans le sol (tableau 13).
Tableau 13 : Densités apparentes
humides da la parcelle du pommier.
Profondeur
|
Densité apparente humide (g/cm3)
|
15 cm
|
1.45
|
30 cm
|
1.65
|
75 cm
|
1.79
|
100 cm
|
1.82
|
Source : Boussaha (2008)
43
Stock d'eau initial (24h avant irrigation) = 3346.8
m3/ha (annexe 06)
L'échantillonnage a été fait 2 jours
après la pluie le 1er mai et le stock d'eau avant irrigation
est de 3 346.8 m3/ha
3-1-2- Stock d'eau 24 h après
irrigation
Stock d'eau 24 h après irrigation = 385 1.2
m3/ha (annexe 07)
L'irrigation a apporté une quantité d'eau en
plus au stock d'eau existant déjà dans le sol, et le nouveau
stock d'eau du sol est de 3851.2 m3/ha l'équivalent de 385.12
mm . La différence de stock d'eau nous donne ce qu'on appelle la dose
nette.
3-1-3- Volume net
Le volume net ? stock d'eau 24h avant irrigation - ? stock d'eau
24h après irrigation = 385 1.2 #177; 3346.8 = 504.4
m3/ha
Le volume net apporté par la première irrigation
est de 504.4 m3/ha, l'équivalent de 50.4 mm
3-1-4- Volume brut
C'est la quantité d'eau apportée à la
parcelle, calculée par rapport au débit du forage ou au
débit à la tête de la raie.
Chaque irrigation dure 3 jours pour l'ha. Elle se fait comme suit
:
Pour les 0.61 ha l'irrigation se fait - de 5h 30 min à 20
h (1er jours)
- de 5h30 min à 10 h (2ème jour)
Pour les 0.39 ha l'irrigation se fait - de 10h30 min à 19
h (2ème jour)
- de 5h30 min à 9 h (3ème jour)
Chaque irrigation se fait en 31 h.
Avant de calculer la dose brute, on a mesuré le
débit du forage et celui à la tête de la raie à
l'aide d'un débitmètre, les résultats obtenus sont :
Débit du forage est de 8.01 l/s et celui à la
tête de la parcelle est de 7.44 l/s
Le nombre d'irrigation est de 6, le calendrier est
présenté dans la figure 15 et les détails sont
donnés en annexe 8.
1000
400
900
800
700
600
500
300
200
100
0
Numéro de l'irrigation
Volume brut apporté du forage (m3)
Volume brut à la tête de la parcelle
(m3)
Volume net (m3)
Figure 16 : Volumes apportés pour les
agrumes pendant la campagne 2008/2009
A chaque irrigation, le même volume de 893.39 m3
est apporté avec un volume de 830.3 1 m3 arrivant à la tête
de la parcelle. Le volume brut total apporté du forage est de 893.3 9 X
6
Le volume brut total apporté par le forage = 5360.34 m3
Le volume brut total apporté à la tête de la
parcelle est de 830.31 X 6
Le volume brut total apporté à la tête de la
parcelle = 4981.34 m3
Les intervalles entre deux irrigations sont de :
Entre la 1ère irrigation (du 04/05 au 06/05)
et la 2ème irrigation (du 19/05 au 21/05) : 13 jours Entre la
2ème irrigation (du 19/05 au 21/05) et la
3ème irrigation (du 01/06 au 03/06) : 10 jours Entre la
3ème irrigation (du 01/06 au 303/06) et la
4ème irrigation (du 13/06 au 15/06) : 7 jours Entre la
4ème irrigation (du 13/06 au 15/06) et la
5ème irrigation (du 25/06 au 27/06) : 10 jours Entre la
5ème irrigation (du 25/06 au 27/06) et la
6ème irrigation (du 06/07 au 08/07) : 10 jours
Pour connaître l'efficacité de ces irrigations on
calcule les indicateurs de performance de l'irrigation.
45
3-1-5- Efficience de conduction
La conduite de l'eau du forage à la tr~te de la
parcelle (la raie) se fait par une conduite de Pvc. Les débits
mesurés à la sortie du forage et à la tête de la
parcelle sont successivement 8.01 l/s et 7.44 l/s l'équivalent d'une
efficience de 93%.
7% de volume apporté du forage est perdu lors de transport
d'eau dans la conduite.
3-1-6- Efficience d'application
Pour calculer l'efficience d'application on a utilisé la
formule 10, le résultat obtenu est de Ea = 60.74 %
Ces pertes sont dues à l'infiltration profonde ainsi
qu'à la diminution du débit en allant de l'amont par l'aval, ce
phénomène est expliqué à l'aide du temps
d'avancement dans une raie qui est présenté dans la figure 18.
Temps d'avancement dans une raie
Caractéristiques de la raie : La
longueur : 155 m
La largeur : 0.5 m
La hauteur (profondeur) : 0.15 m Débit à la
tête de la raie : 7.44 l/s
|
|
3-1-7-Mesure de l'avancement de l'eau Figure 17
: Conduction de l'eau dans une raie
La mesure se fait dans la raie en notant le temps de passage du
front au niveau des jalons
espacés de 32 m au maximum au moyen d'un
chronomètre (Cemagref, 1985). Le tableau 15 indique les grandeurs
mesurées.
Tableau 14 : Temps d'avancement dans la raie.
Mitidja ouest 2009
Distance(m)
|
22,5
|
47,5
|
72,5
|
97,5
|
122,5
|
155
|
Temps (min)
|
5,24
|
10,34
|
16,72
|
29,73
|
42,03
|
63,73
|
Schéma de la raie
32,5
22,5 25 25 25 25
Distance en
40
70
60
50
30
20
10
0
0 50 100 150 200
Distance (m)
Figure 18 : Courbe d'avancement dans une raie.
Mitidja ouest 2009
La fermeture de la raie se fait par diguette, entre 3 et 4 arbres
s'il n y'a pas de pente, si c'est le contraire la fermeture par diguett e se
fait entre une à deux arbres
Pour avoir le volume total consommé par la culture, on
somme le volume apporté par irrigation et celui apporté par
pluie.
Le volume net total (irrigation + pluie)
Le pommier est un arbre qui se caractérise par une
période d'arrit végétatif, ce qui veut dire qu'elle ne
bénéficie pas des pluies des mois de : Janvier, février,
septembre, octobre, novembre et décembre.
La moyenne des pluies est calculée à partir d'une
série de pluies de 1988 à 2007 (annexe 9).
Tableau 15 : pluies moyennes pour les 4 mois
(mars, avril, mai, juin)
Mois
|
mars
|
avril
|
mai
|
juin
|
P (mm)
|
46.94
|
54.48
|
39.6
|
3.03
|
La quantité d'eau apportée par les pluies est de
144.05 mm , La pluie efficace est présentée par 80% de la pluie.
La pluie efficace est de 115.24 mm
Le volume net (pluie + irrigation) est de 417.834 mm, les besoins
en eau à Mouzaia sont de 4564 m3/ha.
Ces volumes calculés vont conduire à calculer le
rendement .
47
3-1-8- Calcul du rendement de la parcelle du pommier
campagne 2009
La cueillette des pommes est faite par un privé qui a
acheté les pommiers sur pieds Le calcul de rendements se fait selon la
formule suivante :
Nombre de cageots pour l'ensemble des cueillettes X poids
moyen des cageots / surface
Cette cueillette ne se fait que si la pomme atteindra un certain
poids. Dans notre cas, la cueillette est faite lorsque les pommes ont atteint
des poids est présenté dans l'annexe 10.
Le poids moyen de la pomme durant cette cueillette est de 0.130
kg.
3-1-8-1 Nombre de cageots
Le nombre total de cageots pour l'ensemble des cueillettes est de
1247 cageots. (Annexe 11)
3-1-8-2 Poids moyen des cageots de pommes
Le poids moyen des pommes misent dans un cageot et de 14.15 kg.
(Annexe 12)
3-1-8-3- Calcul du rendement
L'agriculteur a laissé 4 lignes de pommier sans les vendre
l'équivalent de 66 arbres, et comme on a une densité de
plantation de 2.5 X 3 donc la superficie est de
2.5 X 3 X 66 = 495 m2 = 0.0495 ha. Le calcul du
rendement a été fait sur (1ha #177; 0.0495ha) soit sur 0.95 ha.
Il vient :
Le rendement = 14.15 X 1247 / 0.95 soit 18.57 t qui reste
inférieur à la norme établie par l'ITAF égale
à 30 t/ha.
3-1-9- Efficience agronomique
Cette efficience peut être calculée par rapport
à quatre (4) volumes (volume brut à la sortie du forage, volume
brut apporté à la tr~te de la parcelle, volume net apporté
par l'irrigation à la parcelle, et en fin par rapport au volume net
apporté par la pluie et l'irrigation.
Cette efficience est calculée selon la formule 2.
3-1-9-1- Volume brut à la sortie du
forage
EA = 5363460 / 18570 EA = 288.82 l/kg
3-1-9-2- Volume brut à la tête de la
parcelle
EA = 4981800 / 18570 EA = 268.27 l/kg
3-1-9-3- Volume net apporté par l'irrigation
EA = 3025980 / 18570
EA = 162.94 l/kg
3-1-9-4- Volume net apporté par irrigation et
pluies
EA = 4178340 / 18570
EA = 225 l/kg
Si on parle en terme de la norme du rendement et des besoins en
eau des pommiers à
Mouzaia, l'efficience agronomique est de 4564000 / 30000.
L'efficience agronomique est de 152,1 l/kg. Pour produire 1 kg de pommes, il
faut 152,1 l
49
3-2- Suivi des irrigations de la parcelle
d'agrumes
/ ls rlECX3npluPIs sont iTXLSés
dnpMésillainELMIIIRQUIFlIispHPIis lnIIIIIIIIRn se111N1Q gravitaire, en
utilisant un croisement des séguias dans les deux sens.
3-2-1- Stock d'eau 24h avant irrigation
Le stock d'eau avant la 1ère
irrigation est de 2855.85 m3/ha lnpTX1LYffilt k11111.585 PP (annexe
13)
3-2-2- Calendrier d'irrigation des agrumes campagne
2009
/ HFE01drier des irrig111RgsplaNSEURnaIIIFultEMMst S11s1Q#11ans
lnpel 1 14 et comporte 4 irrigations décrites en figure 19.
140
120
100
80
40
60
20
0
Irrigation 1 Irrigation 2 Irrigation 3 Irrigation 4
Figure 19 : Durée des 4 premières
irrigations des agrumes durant la campagne 2008/2009
3-2-3- Temps d'avancement dans une raie Longueur
de raie : 222 m
71PSs dnIrIILYés de11n11XillnELYal dERMIie : 63 min
Remplissage de la 1ère cuvette : 4 min
La fermeture de la raie : 135 min
50
4-Discussion
Selon les résultats obtenus, on remarque que
l'agriculteur se base dans la réalisation de son calendrier d'irrigation
sur des facteurs en relation avec la nature (Le climat), il augmente ou diminue
la durée d'irrigation ainsi que la fréquence d'irrigation selon
la température.
Dans le calendrier d'irrigation effectuée sur agrumes
2009, l'irrigation la plus longue c'est la 3ème et la
4ème avec 95 heures d'irrigation, et une fréquence de
4 jours et une fréquence de 5 jours entre la 4ème et
5ème, ça s'explique par l'augmentation de la
température en fin juillet et début aout.
Sur un volume d'eau total apporté aux agrumes 2008,
près de 47% sont perdus. Ces pertes ont été
constatées au cours de la conduction de l'eau du
forage jusqu'à la tr~te de la parcelle avec une perte de 7% et
lors de la circulation de l'eau dans la raie
avec une perte d'eau de 40%. En termes de volume, la perte
évaluée au bout de 7 irrigations est de 6583 8.634
m3.
Ce volume apporté du forage pour les 4 ha d'agrumes
durant la campagne 2008/2009 qui est de 14008.2 m3 a apporté
un rendement de 40.20 t (rendement calculé par notre méthode et
le même avec celui calculé par l'agriculteur).
Comme la plante n'a bénéficié que de 53%
de ce volume, on dit que la consommation de 7825.66 m3 par les 4 ha
a donné un rendement de 40.20 ha, qui présente une efficience
agronomique de 194.66 l/kg.
Si on ajoute à cette dose nette la pluie efficace, la
consommation de la culture est de
6000.71 m3/ha qui est l'équivalent des
besoins en eau des agrumes dans la wilaya de Mouzaia. Donc l'apport d'eau par
irrigation et pluies arrive à satisfaire les besoins en eau des agrumes.
Pour produire 10.05 ha d'agrumes (orange) la culture a consommée 6000.71
m3 / ha, or que les 6000 m3/ha produisent 30 t/ha
d'agrumes (selon l'ITAF ), ce qui implique que pour produire un kg d'agrume
il nous faut une quantité d'eau de 200 l et
dans notre cas pour produire 1 kg d'agrume on a apporté une
quantité d'eau de 597.72 l c'est plus que le triple de la norme, et avec
cette quantité on peut produire 30 tonnes d'agrumes en plus.
On ne peut pas dire que l'insuffisance de ce rendement est due
à l'irrigation puisque l'agriculteur a apporté à la
culture ses besoins en eau, mais le vrai facteur c'est bien le manque d'engrais
et l'alimentation de la culture, ajoutant à ça la concurrence en
eau et autres éléments entre quelques lignes d'agrumes proches
des brises vents et les arbres de ces derniers.
En ce qui concerne le suivi des irrigations de pommiers et
agrumes campagne 2009. La première remarque est que le débit du
forage a augmenté par rapport à l'année
précédente de 7,44 l/s à 8,01 l/s, ce qui peut être
expliquée par une meilleure performance du système de pompage.
Pour l'irrigation, l'agriculteur a commencé ses
irrigations quand le stock d'eau dans le sol été de 334.68 mm,
cette irrigation a été faite après un passage d'une pluie.
Le calendrier d'irrigation effectué par l'agriculteur est le mrme pour
toute les 6 irrigations, mrme la fréquence d'irrigation ne varie pas
trop entre les irrigations. On peut expliquer ça par :
L'entretien de l'ha du pommier ne se fait pas par
l'attributaire, mais par un privé qui a acheté le rendement sur
pied, la chose qui intéresse le privé c'est bien le rendement Et
les gains qui va avoir.
Concernant l'efficience de ce système d'irrigation on a
:
- Une efficience de conduction de l'eau du forage à la
trte de la raie qui est de 93%, les 7% qui sont perdu sont à cause des
fuites d'eau dans la conduite.
Une efficience d'application durant la circulation
de l'eau dans la raie de 60.75%. Les 39% de pertes sont dues
à l'infiltration en profondeur (au dessous de la partie racinaire) et
à l'évaporation. Cette efficience d'application est dans les
normes. Si on tient compte de l'efficience d'application de système
d'irrigation de pommier obtenue l'année précédente sur la
mrme parcelle et qui était de 57%, on peut affirmer qu'il y a une
amélioration. Cela peut expliquer par le changement de sens de
l'irrigation qui limiterait les pertes. Durant ses 6 irrigations, le volume
apporté du forage est de 5360.34 m3, 46% de volume total est
perdu, l'équivalent de 2467.19 m3/ha. Ces 53 60.34
m3 ont produit 18.57 t, mais l'apport net est 3025.98
m3/ha. Ceci signifie que pour produire un kg de pommes, la culture a
consommé 162.94 l.
En considérant la pluie efficace, le volume net
consommé par la culture est de 4 178.340 or que les besoins en eau des
pommiers dans la région sont de 4564 m3/ha. Le volume
apporté cette année à la culture du pommier est
élevée par rapport à celle de l'année
précédente qui était de 3720.26 m3 /ha.
Cependant, le rendement a chuté de 20 à 18.57 t principalement en
raison des maladies comme la tavelure sur les fruits mais surtout par manque
d'engrais.
52
Si on compare le rendement obtenu des pommiers de la campagne
2009, qui est de 18,57 tonne à la norme qui est de 30 tonnes, on dit
qu'il y'a une différence de 11,43 tonnes.
Ce ci s'explique par le fait que le verger de pommier est un
jeune verger planté en 2003 (âgé de 6ans), il n'est pas en
pleine production, ajoutant à ça la taille appliquée par
l'agriculteur qui conditionne le rendement.
Concernant les agrumes de la campagne 2009, on n'a pas pu
observer toutes les irrigations, car elles ne sont pas terminées. Notre
but était de présenter les 4 premières irrigations et de
montrer que le calendrier d'irrigation de cette année ne diffère
pas de celui de l'année précédente et que l'agriculteur se
base sur les indicateurs climatiques pour adapter la durée d'irrigation
ou sa fréquence.
Le volume apporté par l'irrigation durant cette campagne
va contribuer à un rendement qui va avoir une chute considérable
par rapport au rendement de l'année précédente, ça
est du à une grande chute des fruits le mois de juin et qui n'a pas pour
cause le manque d'eau mais une maladie qui a attaqué la parcelle des
agrumes.
53
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail de fin d'étude a
consisté à analyser la problématique de l'irrigation
gravitaire dans une parcelle de la Mitidja ouest. Il avait pour but de
connaitre les calendriers d'irrigations appliqués par l'agriculteur et
les paramètres sur les quels sont fondés les choix de la
durée et la fréquence d'irrigation, ainsi que l'efficience de ces
irrigations, leurs rendements agronomiques et le degré de satisfaction
des besoins en eau des cultures par les apports artificiels en eau.
L'étude expérimentale fait apparaître que
quelque soit le volume apporté pour la culture, presque 50% de ce volume
est perdu globalement, ces pertes sont produites au cours de l'OEheminement
de l'eau dans les conduites entre la sortie du forage et la
tr~te de la parcelle ainsi que les pertes au cours de la circulation
de l'eau dans les raies.
En plus de ces pertes, les volumes d'eau apportés pour la
culture donnent des rendements (efficience agronomique) loin de la norme ce qui
est un véritable frein pour l'économie et pour la
société. Il faut donc augmenter la productivité de l'eau
dans les systèmes irrigués. Techniquement, cela signifie
réduire les pertes d'eau. En d'autres termes, augmenter le rendement
agronomique des exploitations agricoles. Cependant, l'irrigation se distingue
d'autres aspects de la politique agricole en ce que l'eau n'est pas une source
propre à ce secteur. C'est une ressource unitaire et mobile, que tous
les secteurs de l'économie peuvent utiliser et à des fins
diverses. De ce fait, les politiques et programmes d'irrigation ne peuvent pas
ignorer le rôle de l'eau dans les autres secteurs.
Toute politique de gestion de l'eau doit
reconnaître qu'il s'agit d'un bien économique
valorisable dans des usages concurrentiels.
Afin d'augmenter l'efficacité de système
d'irrigation, il faut que l'agriculteur soit accompagné au cours du
cycle cultural et en particulier pendant les stades critiques. Enfin,
l'irrigation ne peut rtre le seul facteur de production, il y a d'autres
éléments qui entrent en compte tels que les quantités des
éléments nutritifs dans le sol ainsi que leurs besoins
réels en azote, phosphore, etc...................
REFERENCES
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Webographie
www.gecos.dz
www.eau-sirma.net/
56
57
Annexe 1 : Analyse granulométrique de la
parcelle de pommier
Horizon (cm)
|
0-15
|
15-30
|
30-75
|
75-100cm
|
Argile%
|
41.75
|
39.76
|
42.50
|
38.87
|
Limon fin%
|
21.67
|
22.08
|
22.75
|
23.15
|
Limon grossier%
|
17.25
|
18.35
|
18.60
|
19.63
|
Sable fin%
|
7.01
|
6.44
|
6.41
|
6.45
|
Sable grossier%
|
12.32
|
13.37
|
9.74
|
11.9
|
Source :(INA département du sol ,2008 IN
Boussaha, 2008) Annexe 2 : Analyse granulométrique de
la parcelle d'agrume
Horizon (cm)
|
0-15
|
15-30
|
30-75
|
75-100cm
|
Argile%
|
39.5
|
39.76
|
39.88
|
40.5
|
Limon fin%
|
20.17
|
21.5
|
21.63
|
22.46
|
Limon gros sier%
|
17.40
|
16.8
|
16.44
|
17.07
|
Sable fin%
|
5.60
|
6.13
|
6.45
|
7.00
|
Sable
gros sier%
|
17.33
|
15.81
|
15.6
|
12.79
|
Source :(INA département du sol ,2008 IN
Boussaha 2008.
58
Annexe3 : &DIDOCrIR CMEI atERO CEs agrumes
(campagne 2008/2009)
N°
CPII ItiRO
|
Jours
C'irriI DIRO
|
Durée (heur)
|
Débit (l/s) Sortie du forage
|
Volume
m3
(apporté
du forage)
|
Débit (l/s)
tête de
la parcelle
|
Volume m3 (apporté à la tête da
la parcelle)
|
Dose
nette
(m3) (Ea=60%)
|
1ère irrigation
|
03/06/08
|
63h41m
|
7.4
|
1696.52
|
6.89
|
1579.60
|
947.76
|
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
10/06/08
|
|
|
|
|
|
|
2ème
|
22/06/08
|
88h16m
|
7.4
|
2351.42
|
6.89
|
2189.36
|
1313.61
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
24/06/08
|
|
|
|
|
|
|
3 ème
|
17/07/08
|
95h33m
|
7.4
|
2542.34
|
6.89
|
2367.12
|
1420.27
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
30/07/08
|
|
|
|
|
|
|
4ème
|
04/08/08
|
95h20
|
7.4
|
2545.45
|
6.89
|
2370.02
|
1422.01
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
16/08/08
|
|
|
|
|
|
|
5 ème
|
23/08/08
|
92h
|
7.4
|
2450.88
|
6.89
|
2281.96
|
1369.17
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
03/09/08
|
|
|
|
|
|
|
6ème
|
09/09/08
|
72h33
|
7.4
|
1932.73
|
6.89
|
1799.53
|
1079.71
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
17/09/08
|
|
|
|
|
|
|
7ème
|
05/10/08
|
18h21
|
7.4
|
488.844
|
6.89
|
455.15
|
273.09
|
irrigation
|
au
|
|
|
|
|
|
|
|
08/10/08
|
|
|
|
|
|
|
E
|
63 Jours
|
525h50
|
7.4
|
14008.2
|
6.89
|
13042.77
|
7825.66
|
irrigations
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 4 : Calcul du rendement agrumes campagne
2008/2009
Variété
|
Arbre
|
Nombre de fruit
|
Nombre de
chute
|
% de
chute
|
Poids des
Oranges (kg)
|
|
1
|
245
|
2
|
0.80
|
P1
|
0.145
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.145
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.265
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.080
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.175
|
|
2
|
311
|
2
|
0.63
|
P1
|
0.125
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.125
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.120
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.180
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.205
|
|
3
|
140
|
1
|
0.70
|
P1
|
0.200
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.145
|
59
|
|
|
|
|
P3
|
0.185
|
P4
|
0.170
|
P5
|
0.160
|
|
4
|
204
|
15
|
6.84
|
P1
|
0.140
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.126
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.200
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.165
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.150
|
|
5
|
166
|
19
|
10.27
|
P1
|
0.275
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.125
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.145
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.205
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.295
|
|
6
|
347
|
20
|
5.44
|
P1
|
0.260
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.100
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.175
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.200
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.260
|
|
Poids moyen
|
0.174
|
|
Nombre moyen de fuit/arbre
|
23 5.5
|
|
Pourcentage de chute
|
4,00
|
|
7
|
347
|
6
|
1.72
|
P1
|
0.165
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.140
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.05
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.185
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.188
|
|
8
|
40
|
1
|
2.43
|
P1
|
0.120
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.135
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.160
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.120
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.150
|
|
9
|
434
|
0
|
0
|
P1
|
0.175
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.130
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.085
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.175
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.160
|
|
10
|
37
|
0
|
0
|
P1
|
0.235
|
|
|
|
|
|
P2
|
0.105
|
|
|
|
|
|
P3
|
0.100
|
|
|
|
|
|
P4
|
0.180
|
|
|
|
|
|
P5
|
0.235
|
|
Poids moyen
|
0.149
|
|
Nombre moyen de fruit/arbre
|
2 14.5
|
|
Pourcentage de chute
|
0,80
|
60
Annexe 5: La pluie de la commune de Mouzaia
(station de Mouzaia (1980-2007)
Année
|
Pluie de la station de Mouzaia
|
1980
|
/
|
1981
|
/
|
1982
|
/
|
1983
|
/
|
1984
|
/
|
1985
|
/
|
1986
|
/
|
1987
|
/
|
1988
|
488
|
1989
|
352,2
|
1990
|
484,4
|
1991
|
/
|
1992
|
/
|
1993
|
317
|
1994
|
679,5
|
1995
|
681
|
1996
|
/
|
1997
|
427,5
|
1998
|
454,6
|
1999
|
416,1
|
2000
|
555,6
|
2001
|
393,5
|
2002
|
622,5
|
2003
|
/
|
2004
|
523
|
2005
|
612,1
|
2006
|
587,8
|
2007
|
/
|
/ : Pas d'observations
Annexe 6: Stock d'eau 24 h avant irrigation
(campagne du pommier 2009)
Profondeur (cm)
|
Poids humide
|
Poids sec
|
Humide - sec
|
óp (%)
|
Densité apparente
|
óv (g/cm3)
|
Stock d'eau
|
Stock d'eau
|
|
|
|
|
|
|
|
(mm)
|
(m3/ha)
|
35
|
265
|
223
|
42
|
18.83
|
1.65
|
31.06
|
108.71
|
1087.1
|
75
|
238
|
198
|
40
|
20.20
|
1.79
|
36.15
|
134.42
|
1344.2
|
100
|
124
|
103
|
21
|
20.38
|
1.82
|
37.09
|
91.55
|
915.5
|
|
? II C
|
|
3346.8
|
Annexe 7 : Stock d'eau 24 h après
irrigation (campagne du pommier 2009)
Profondeur (cm)
|
Poids humide
|
Poids sec
|
Humide - sec
|
óp (%)
|
Densité apparente
|
óv (g/cm3)
|
Stock d'eau
|
Stock d'eau
|
|
|
|
|
|
|
|
(mm)
|
(m3/ha)
|
35
|
210
|
170
|
40
|
23.52
|
1.65
|
38.80
|
135.8
|
1358
|
75
|
130
|
107
|
23
|
21.49
|
1.79
|
38.46
|
154.2
|
1542
|
100
|
168
|
139
|
29
|
20.68
|
1.82
|
37.96
|
95.15
|
951.2
|
|
?
|
|
3851.2
|
62
Annexe 8: Calendrier d'irrigation de pommiers
campagne 2009
N° d'irrigation
|
Jours d'irrigation
|
Durée (heur)
|
Débit (l/s) Sortie du forage
|
Volume m3
(apporté du forage)
|
Débit (l/s)
tête de
la parcelle
|
Volume m3 (apporté à la tête da la
parcelle)
|
1ère irrigation
|
04/05au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
|
06/05
|
|
|
|
|
|
2ème
|
19/05 au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
irrigation
|
2 1/05
|
|
|
|
|
|
3ème
|
01/06 au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
irrigation
|
03/06
|
|
|
|
|
|
4ème
|
13/06 au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
irrigation
|
15/06
|
|
|
|
|
|
5ème
|
25/06 au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
irrigation
|
27/06
|
|
|
|
|
|
6ème
|
06/01 au
|
31h
|
8.01
|
893.91
|
7.44
|
830.30
|
irrigation
|
08/0 1
|
|
|
|
|
|
? 6
|
18 Jours
|
31h
|
8.01
|
5363.46
|
7.44
|
4981.8
|
irrigations
|
|
|
|
|
|
|
63
Annexe 9 : Pluies de la station de Mouzaia
(1988/2007)
|
sept
|
oct
|
nov
|
dec
|
janv
|
fev
|
mars
|
avril
|
mai
|
juin
|
juil
|
aout
|
Code station : 021132
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nom station : MOUZAIA SP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X : 500.3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Y : 351.2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Z : 150
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1988
|
0
|
0
|
26,4
|
176,6
|
40,9
|
9,6
|
99,1
|
89
|
32,8
|
13,6
|
0
|
0
|
1989
|
29,2
|
7,5
|
49,5
|
21,5
|
64,2
|
0
|
53,7
|
40,5
|
54,2
|
5,2
|
26,7
|
0
|
1990
|
4,6
|
25
|
64,6
|
93,6
|
55,2
|
65,5
|
106,8
|
22,5
|
43,3
|
0
|
0
|
3,3
|
1991
|
35,4
|
80,5
|
36,5
|
13,5
|
171,8
|
-999
|
-999
|
-999
|
-999
|
-999
|
16,5
|
-999
|
1992
|
2
|
49,1
|
87,4
|
57,9
|
18,9
|
76,6
|
8
|
59
|
43
|
0
|
-999
|
13,5
|
1993
|
22,2
|
32
|
50,7
|
31,6
|
103,5
|
12
|
1
|
55
|
9
|
0
|
0
|
0
|
1994
|
93
|
85
|
30,5
|
74
|
198
|
39,5
|
123,5
|
12,5
|
0
|
2,5
|
0
|
21
|
1995
|
59
|
63,3
|
46
|
41,5
|
59,5
|
145,8
|
24
|
205,3
|
27,7
|
3,5
|
4,7
|
0,7
|
1996
|
38,5
|
48,2
|
4,5
|
25,7
|
28,4
|
44,7
|
10,5
|
103,5
|
10,1
|
-999
|
0,5
|
20,9
|
1997
|
17,8
|
29
|
105,1
|
65
|
15,7
|
54,4
|
28,2
|
48
|
61,7
|
2,6
|
0
|
0
|
1998
|
25,5
|
34,7
|
92,5
|
68,6
|
92,8
|
87,5
|
33,5
|
5,5
|
2
|
8
|
0
|
4
|
1999
|
19
|
6,8
|
95
|
167,4
|
12
|
2,3
|
20,6
|
36,3
|
55,7
|
1
|
0
|
0
|
2000
|
7,3
|
46,4
|
119,8
|
23,7
|
128,2
|
39,2
|
0
|
148,8
|
42,2
|
0
|
0
|
0
|
2001
|
31,7
|
32,4
|
73,3
|
50,5
|
50
|
29,2
|
49,6
|
24,6
|
29,7
|
0
|
4,7
|
17,8
|
2002
|
12,8
|
31,7
|
123,5
|
43,8
|
142,5
|
143,5
|
9,8
|
83
|
31,9
|
0
|
0
|
0
|
2003
|
2,9
|
25
|
83
|
106,1
|
58,7
|
45,5
|
60,9
|
51,9
|
103,7
|
6,3
|
2,2
|
-999
|
2004
|
5,4
|
34,3
|
88,4
|
93,7
|
81,2
|
122
|
62,5
|
34,1
|
1,4
|
0
|
0
|
0
|
2005
|
10,9
|
50,5
|
74,2
|
118,5
|
126,6
|
71
|
18,4
|
23
|
118,8
|
0
|
0
|
0,2
|
2006
|
94,5
|
3,7
|
47,4
|
173
|
6,2
|
49,6
|
119,6
|
59,2
|
29,6
|
2,5
|
2
|
0,5
|
2007
|
38,1
|
89,5
|
92
|
58,3
|
20,8
|
11,5
|
62,3
|
17,5
|
55,6
|
9,4
|
3,8
|
|
64
Annexe 10 : Calcul du poids moyen des pommes
(campagne 2009)
Pomme
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Poids (kg)
|
0.160
|
0.165
|
0.100
|
0.075
|
0.100
|
0.135
|
0.185
|
0.140
|
0.127
|
0.115
|
Poids moyen (kg)
|
0.130
|
Annexe11 : Nombre de cageot pour la cueillette
des pommes (campagne 2009)
Voyage
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
?
16
|
Nombre de
cageot
|
60
|
60
|
56
|
82
|
82
|
85
|
85
|
84
|
84
|
84
|
83
|
83
|
83
|
83
|
83
|
70
|
?
1247
|
65
Annexe12 : Poids moyen des cageots de pommes
(campagne 2009)
N° du cageot
|
Poids (cageot + pommes) (kg) (1)
|
Poids du cageot (kg)
(2)
|
Poids des pommes
(kg) (1-2)
|
1
|
|
15.325
|
2
|
|
13.325
|
2
|
|
13.070
|
2
|
|
11.070
|
3
|
|
14.080
|
2
|
|
12.080
|
4
|
|
13.010
|
2
|
|
11.010
|
5
|
|
18.63
|
2
|
|
16.63
|
6
|
|
15.29
|
2
|
|
13.29
|
7
|
|
16.20
|
2
|
|
14.20
|
8
|
|
14.82
|
2
|
|
12.82
|
9
|
|
17.30
|
2
|
|
15.30
|
10
|
|
15.56
|
2
|
|
13.56
|
11
|
|
18.40
|
2
|
|
16.40
|
12
|
|
18.15
|
2
|
|
16.15
|
13
|
|
17.00
|
2
|
|
15.00
|
14
|
|
16.65
|
2
|
|
14.65
|
15
|
|
18.80
|
2
|
|
16.80
|
?
|
15
|
? 242.285
|
?
|
30
|
? = 212.285
|
|
|
|
Moyenne = 14.15
|
66
Annexe 13 : 6tRFk C'FIX E4 h MQt iIIIIIIiRQ Ces
IILX es =
Profondeur (cm)
|
Poids humide
|
Poids sec
|
Humide - sec
|
óp (%)
|
Densité apparente
|
óv (g/cm3)
|
Stock CIEaX
|
Stock CIEaX
|
|
|
|
|
|
|
|
(mm)
|
(m3/ha)
|
35
|
304
|
261
|
43
|
16.47
|
1.65
|
27.17
|
95.095
|
950.95
|
75
|
118
|
101
|
17
|
16.83
|
1.79
|
30.12
|
114.58
|
1145.8
|
100
|
125
|
107
|
18
|
16.82
|
1.82
|
30.61
|
75.91
|
759.1
|
|
17 II C
|
|
2855.85
|
Annexe 14 1 }SzEOQCrEr C'ELMIIIRQ SRXr aIIX Is I009
N° CMILITIIRQ
|
Durée (heur)
|
Débit (l/s) Sortie du forage
|
Volume
m3
(apporté
du forage)
|
Débit (l/s)
tête de
la parcelle
|
Volume m3 (apporté à la tête da
la parcelle)
|
1ère irrigation
|
72h
|
8.01
|
2076.192
|
7.44
|
1928.448
|
2ème irrigation
|
72h
|
8.01
|
2076.192
|
7.44
|
1928.448
|
3 ème
irrigation
|
120h
|
8.01
|
3460.320
|
7.44
|
3214.080
|
4ème
irrigation
|
88h
|
8.01
|
2537.568
|
7.44
|
2356.992
|
Résumé
En Algérie, le manque de précipitations se traduit
souvent par une situation de déficit hydrique le long du cycle de la
culture. Le recours à l'irrigation s'avère une solution
indispensable.
80% de la surface agricole de l'Algérie est
irriguée en gravitaire (à la raie). Le but de notre travail est
de suivre des irrigations dans une exploitation agricole pour connaître
la dose apportée par l'irrigation, son efficience, son rendement, le
degré de satisfaction des besoins en eau de la culture.
Selon les résultats obtenus, il y a une perte importante
de l'eau au cours de son acheminement dans les raies et les conduites de
transport de l'eau. Et ces grands volumes d'eau utilisés donnent des
rendements insatisfaisants.
Mots-clés :
Mitidja ouest, suivi des irrigations, irrigation à la
raie, calendrier d'irrigation, efficience, rendements.
Summary
In Algeria, the lack of precipitation is often translated by a
situation of deficit in water along the cycle of the culture. The appeal to the
irrigation turns out an indispensable solution.
80 % of the agricultural surface of Algeria is irrigated in
gravitating. The purpose of our work is to follow irrigations in a farm to know
the dose brought by the irrigation, its efficiency, its return, the degree of
satisfaction of the water requirements of the plant.
According to the obtained results, there is an important loss of
the water during the routing in the lines and the driving of transport of the
water. And these big used volumes of water give unsatisfactory return.
Keywords
Western Mitidja, follow-up of irrigation, irrigation in
gravitating, calendar of irrigation, efficiency, return.
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