II.1.2.6- La chute de tension
Les chutes de tension sont calculées par la formule :
U= b (P1
COS ço + jiL SiflÇo)IB
L S
U: étant la chute de tension en volts
b : étant un coefficient égal à 1 pour les
circuits triphasés et égal à 2 pour les circuits
monophasés.
p 1 : étant la résistivité des conducteurs
en service normal.
L : étant la longueur simple de la canalisation, en
mètres.
S : étant la section des conducteurs en mm2.
Cos p : étant le facteur de puissance, en absence
d'indication précises prendre cos p= 0,8 et sin q9 = 0,6.
ji : étant la réactance linéique d'emploi
en ampères.
La chute de tension relative (en %) est égale à
:
U
U0
L\U= 100
U0 : étant la tension entre phase et neutre en volts.
Les chutes de tension sont néfastes pour les appareils
connectés sur le réseau.
Carte de flux énergétiques et perspectives
d'efficacité dans une fonderie d'aluminium: cas particulier
d'alucam/socatral
Lorsque l'installation alimente des moteurs, il peut
être nécessaire de vérifier que la chute de tension due aux
courants de démarrage de ces moteurs est compatible avec les conditions
de démarrage.
La chute de tension est alors calculée en
remplaçant dans le calcul du courant IB , le courant déduit de la
puissance des moteurs par le courant de démarrage. Il y'a lieu de
s'assurer que la puissance appelée pendant le démarrage des
moteurs n'est pas supérieure à la puissance de la ou les sources
; sinon il y'a lieu de tenir compte de la chute de tension interne de la
source.
Photo II. 1 : Explications sur les
ICC
II.1.2.7- Les harmoniques
Les courants ou tension harmoniques sont des courants ou
tension « parasites » du réseau électrique. Ils sont
dus aux transformateurs d'intensité, aux arcs électriques et
surtout aux redresseurs et convertisseurs statistiques (électronique de
puissance). Ces charges sont appelées charges déformantes. Ils
déforment l'onde de courant ou de tension et provoquent :
- Une augmentation de la valeur efficace du courant ;
- La circulation d'un courant dans le neutre pouvant être
supérieure au courant de phase ;
- La saturation des transformateurs ;
- Des perturbations dans les réseaux à faibles
courants ; - Le déclenchement intempestif des disjoncteurs ;
- Des mesures faussées (courant, tension,
énergie,...)
Solutions :
y' Il faut alimenter les charges perturbantes par des ASI
(Alimentations Statistiques sans Interruption) ;
Carte de flux énergétiques et perspectives
d'efficacité dans une fonderie d'aluminium: cas particulier
d'alucam/socatral
V' Utilisation des filtres anti-harmoniques ;
V' Augmentation des sections des conducteurs ;
surdimensionnement de l'appareillage ; II.1.2.8- Les courants de
court-circuit
Un courant de court-circuit est un courant provoqué par
un défaut d'impédance négligeable entre des points
d'installation présentant normalement une ddp.
On distingue trois niveaux de courant de court-circuit :
- Le courant de court-circuit crête (Icc
crête) correspondant à la valeur extrême de l'onde,
générant des forces électromagnétiques
élevées notamment au niveau des JDB et des courants ou connexion
d'appareillage.
- Le courant de court-circuit efficace (Icc eff)
valeur efficace du courant de défaut qui provoque des
échauffements dans les appareils et les conducteurs et peut porter les
masses des matériels électriques à un potentiel
dangereux.
- Icc minimum : valeur efficace du courant de
défaut s'établissant dans des circuits d'impédance
élevée. Il est nécessaire d'éliminer rapidement ce
type de défaut dit impédant par des moyens appropriés.
|