NOM et PRENOM : MEIMOUN Mélanie. LA CLASSE : RCM1.
PROMOTION : 50.
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2007/2008.
PRESIDENT DE JURY : M. Jean Pierre THEPAULT. MAITRE DE MEMOIRE
: M. Michel CHANCONIE. DATE DE LA SOUTENANCE : 17 SEPTEMBRE 2008.
MEMOIRE. En vue d'obtenir le titre R.N.CP de
responsable commercial en vente et en mercatique.
LE CONSEIL EN « AUDIT SOCIAL ».
Icsv 40, rue des Jeuneurs. 75002. PARIS.
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET
METIERS. Icsv.
LES REMERCIEMENTS.
En préambule à ce mémoire, je souhaitais
adresser ici tous mes remerciements aux personnes qui m'ont apporté leur
aide et qui ont ainsi contribué à l'élaboration de ce
mémoire.
Tout d'abord à monsieur Michel CHANCONIE, maître
de ce mémoire, pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu
me consacrer et sans qui ce mémoire n'aurait jamais vu le jour. A
monsieur Jean Pierre THEPAULT, pour sa générosité et la
grande patience dont il a su faire preuve cette année.
J'exprime ma gratitude à tous les consultants et
internautes rencontrés (physiquement ou virtuellement) lors des
recherches effectuées et qui ont accepté de répondre
à mes questions avec gentillesse.
Je n'oublie pas mes parents pour leur contribution, leur
soutien et leur patience. Mais aussi, une pensée toute
particulière à l'unique monsieur Tony GUEDJ pour son imagination
et sa créativité.
Enfin, j'adresse mes plus sincères remerciements
à tous mes proches et amis, qui m'ont toujours soutenue et
encouragée au cours de la réalisation de ce mémoire. Je
pense particulièrement à mesdemoiselles Véronique
ADONAÏ et DELMAS (citées par ordre chronologique) et monsieur Kamel
BELHAM ITI qui ont été très présents durant cette
année inoubliable...
L E S O M M A I R E
LES
REMERCIEMENTS..................................................................2
LESOMMAIRE.............................................................................3
L
'INTRODUCTION.........................................................................4
1. LA
PRESENTATION..............................................................6
2. L'ANALYSE DU MARCHE DU
CONSEIL...................................7
3. L'APPROCHE STRATEGIQUE DE
L'ENTREPRISE.....................19
4. L'ANALYSE DU MARCHE DE
L'ENTREPRISE..........................24
5. LA FICHE DE
PROBLEMATIQUE...........................................33
6. LA REVUE DE
LITTERATURE...............................................34
7. LES HYPOTHESES DE
TRAVAIL...........................................37
8. LA
METHODOLOGIE...........................................................38
9. LES
ETUDES......................................................................40
10. LES RECOMMANDATIONS ET LE PLAN
D'ACTIONS................55
11. LA
CONCLUSION................................................................66 LA
BIBLIOGRAPHIE.............................................................
......68
LES
ANNEXES............................................................................71
LA TABLE DES
MATIERES..........................................................104
L'INTRODUCTION.
Nous, Mélanie MEIMOUN, avons souhaité
étudier l'univers du conseil suite à un cours donné
à l'ICSV du CNAM à Paris. Après plus de dix années
d'activité en tant que négociatrice dans l'immobilier puis dans
les mutuelles pour entreprises, nous cherchions une autre direction
professionnelle. Nos qualités relationnelles et notre goût pour le
management nous ont orientés vers la profession de consultante. Ayant
parfois pris le rôle de médiateur en entreprise, pour
résoudre des conflits internes ou pour l'amélioration des
conditions de travail d'un service, c'est naturellement que nous nous sommes
recentré sur la spécialisation de l'audit de climat social.
L'élargissement des marchés, les
évolutions technologiques et l'accroissement de la pression
concurrentielle sont autant d'évènements auxquels sont
confrontées les entreprises qui ont le souci de rester dans la course de
la performance. Elles sont soumises aux lois du marché et doivent
respecter les droits des salariés. Dans cette optique, l'entreprise
conseil devient un outil pour améliorer le fonctionnement des
sociétés, pour faciliter leurs relations internes ou externes et
devient ainsi, un véritable instrument de progrès.
En première partie, notre étude a pour ambition
de permettre de mieux connaître et comprendre l'univers du conseil. Nous
verrons que l'offre s'est adaptée à la demande et a dû
faire face aux évolutions technologiques et culturelles. Avec le constat
d'une véritable course à la productivité,
côté entreprise ; contre une recherche du bien-être, pour le
salarié.
Créer une activité de conseil en tant que
consultant indépendant spécialisé dans l'audit de climat
social est la base de la seconde partie de notre étude. Nous nous
attacherons à découvrir quelles en sont les activités et
notre cible ;
quel est son marché, son environnement et surtout nous
mettrons en évidence ses atouts et ses points faibles.
Pour anticiper la création de cette activité, c'est
en troisième partie que nous poserons notre question de
problématique.
Nous savons qu'une mauvaise gestion des intervenants
(partenaires, clients, concurrents, personnel) peut altérer le climat
social, la rentabilité d'une entreprise et provoquer une perte
d'efficacité. Nous savons que la tendance générale est de
privilégier la qualité des produits ou services et
d'éviter la dégradation des conditions de travail des
salariés, en replaçant le capital humain au centre des
mécanismes de la compétitivité. L'aide des professionnels
du conseil n'est pas négligeable dans ces évolutions.
Notre quatrième partie met ainsi en lumière nos
hypothèses de travail sur la création d'une activité de
conseil, base de nos études qualitatives et quantitatives. Notre analyse
des résultats nous permettra par la suite de valider ou d'infirmer
celles-ci et d'en déduire recommandations et plan d'action.
Confrontée à un marché de plus en plus
concurrentiel, à un environnement complexe et à une
accélération soutenue des nouvelles technologies, l'entreprise
doit faire face. Une des réponses à ces difficultés est
l'appel aux entreprises de conseil.
1.1 L'étymologie et la définition du mot
conseil.
Du latin « consilium » ; à l'origine avec le
sens «de lieu où l'on délibère», « projet,
dessein réfléchi ». Le nom a gardé les principaux
sens du latin, dont l'idée commune est celle de la
délibération et de la réflexion.
De nos jours, le conseil va à la rencontre d'une
demande ou d'une offre. Processus1 qui a pour but d'aider, de
mobiliser les ressources pour que la société soit en mesure de
faire face aux problèmes et à sa demande de changement. Les
sociétés de conseils ont toujours tenté de résoudre
les problèmes et vendu des solutions pour répondre à la
demande d'amélioration des performances de l'entreprise.
1.2 Les fondements historiques et l'évolution du
conseil.
La profession de conseillé2 a toujours
existé. D'abord spécialisée dans le domaine religieux
(XVIIe siècle), la fonction s'est ensuite diversifiée
(exemple : conseillé du roi, conseillé militaire et aujourd'hui,
consultant).
L'émergence du conseil trouve son origine dans les
transformations sociales. F.W. Taylor en est l'un des pionniers avec son
organisation scientifique du travail (nouvelles technologies et capital
humain).
Dans les années 19803, huit
sociétés internationales, appelées les « Big Eight
», se partageaient le marché. Suite aux fusions dans les
années 1990, ces entreprises ne sont plus que cinq, les « Big Five
» et acquièrent dorénavant un caractère
pluridisciplinaire (management, fiscalité, juridique). Depuis, le
marché s'est atomisé avec quelques vingt six mille
sociétés.
Notre étude définira les forces en
présence, leurs rôles et leurs objectifs. Nous
appréhenderons aussi la clientèle, ses besoins et ses
motivations. Enfin, l'observation des environnements nous donnera une
perception contemporaine des métiers du conseil et nous aidera à
en définir les nouvelles tendances.
1 Source : les annexes n°8 et 9. Pages 78 et
79.
2 Source : Le conseil. Le livre du consultant et du
client. Edition d'organisation. J. SIMONET, J.P BOUCHEZ, J. PELADE, P. GILBERT.
2003.
3 Source :
http://www.journaldunet.com et
www.etnoka.fr
Comme nous le savons déjà, l'exigence de
résultat pousse à la nécessité permanente
d'évaluer les performances tant au niveau individuel que collectif. La
recherche d'équilibre et de cohérence entre les choix
stratégiques des entreprises constitue le défi des organisations
de conseil.
2.1 L'étude de l'offre.
Cette profession très réglementée, est
largement trustée par cinq grands groupes internationaux, les « Big
Four4 », qui sont les cinq géants de l'audit, de
l'expertise comptable et du conseil, à savoir les sociétés
PricewaterhouseCoopers, Ernst et Young, K PMG et Deloitte Touche Tohmatsu.
Elles identifient, organisent et mettent en oeuvre des
changements. Elles ont pour vocation d'aider les entreprises à mieux
comprendre et anticiper les évolutions de leur environnement et à
faire les bons choix pour améliorer leur développement.
La croissance du marché a été timide en
2004. Mais l'année 2005 marque un retour à l'optimisme. Cette
reprise semble se poursuivre en 2006. L'ensemble du marché5
est estimé à plus de 4,5 milliards d'euros et emploi 26 000
personnes.
6
4 Source : l'annexe n°13. Page 83.
5 Source : étude de marché 2005, 2006 de
SYNTEC. Conseil en management.
6 Source : étude réalisée par
SYNTEC. Conseil en management. 2004.
Ces cabinets se livrent à une course
effrénée aux parts de marché, en France comme dans le
reste du monde. Cantonnés à l'origine dans les métiers du
chiffre (expertise comptable et audit), leurs activités interviennent
aujourd'hui dans le domaine du conseil.
2.1.1 La typologie et les acteurs.
Une des premières raisons pour lesquels une entreprise
a recours à un consultant est qu'elle n'a pas les moyens financiers et
humains pour le faire elle-même. Elle n'a pas des spécialistes
dans tous ces domaines. Au niveau financier, les cabinets peuvent proposer un
tarif moins élevé que celui qu'un service intérieur aux
missions occasionnelles coûterait à l'entreprise.
7
Nous allons dresser une liste des activités des cabinets
de conseil, puis cerner les principaux acteurs de ces différentes
activités.
2.1 .1 .1 L'audit financier et l'expertise comptable.
* L'audit financier, 16 % du marché8 et
comptable9 s'intéresse10 aux actions ayant une
incidence sur la préservation du patrimoine, les saisies, les
traitements comptables et l'information financière publiée. Le
rôle du conseiller est d'analyser, contrôler et organiser les
comptes annuels de ses clients pour se prononcer sur la fiabilité, la
régularité et la sincérité de l'information
comptable et financière produite par l'entreprise.
7 Source : étude réalisée par
SYNTEC. Conseil en management. 2004.
8 Source : l'analyse du marché. Le conseil en
France. XERFI. L. MELOT. 07/2003.
9 Source : l'annexe n°1. Page 71.
10 Source : Raymond VATIER, Audit de la gestion
sociale Edition d'organisation 1989 (p 169).
La profession regroupe des métiers11 tels que
les experts comptables et les commissaires aux comptes.
* Les acteurs internationaux12 sont par exemple les
sociétés Pricewaterhousecoopers, Andersen Worldwilde, Ernst &
Young, KPMG et Deloitte Touche Tohmatsu.
2.1.1.2 Le conseil en management.
* Le conseil en management, 35 % du
marché13, englobe14 une partie des professionnels
intervenant dans le domaine du « conseil pour affaires et la gestion
».
L'activité12 regroupe le conseil et
l'assistance aux entreprises (organisation, planification, management,
contrôle, stratégie, information, coaching, formation, gestion,
relations publiques et communication).
Suite à ses recherches, le conseiller élabore un
diagnostic15 pour que le chef d'entreprise ait une vue globale lui
permettant d'entreprendre les actions appropriées. Le diagnostic
comprend trois parties :
- la construction des compétences (recrutement et
formation),
- l'organisation des compétences (mobilité,
organisation et dynamique des postes), - la mise en mouvement des
compétences (dialogue social et rémunération).
Après deux ans difficiles, le marché
européen du conseil en management16 confirme sa reprise avec
une croissance de 14 % en 2005.
* Les acteurs internationaux sont entre autre les
sociétés17 Accenture, IBM Global Services, Ernest
& Young, Deloitte Consulting et Mac Kinsey.
2.1.1.3 Le conseil en système informatique.
* L'évolution18 des technologies de
l'information et de la communication confronte ces sociétés
à de nouveaux risques. En plus des risques habituels rencontrés
dans toute mission de conseil, les risques informatiques (9% du
marché)13 contribuent à l'augmentation de la
vulnérabilité des systèmes (exemples : le risque de bug de
l'an 2000 ou le passage à la monnaie unique).
11 Source : l'annexe n°2. Page 72.
12 Source :
www.cefi.org.
13 Source : l'analyse du marché. Le conseil en
France. XERFI. L. MELOT. 07/2003.
14 Source l'annexe n°6. Page 76.
15 Source : l'annexe n°10. Page 80.
16 Source : Le journal du net. Le conseil en
management confirme sa reprise en Europe. Analyse avec Jean-Luc Placet,
président de Syntec conseil en management. 17/10/2006.
17 Source : l'annexe n°7. Page 77.
18 Source : l'annexe n°5. Page 75.
Tout en cernant les besoins informatiques d'un client, les
spécialistes du conseil (ingénieurs, experts comptables,
informaticiens) le guident face aux évolutions technologiques
extrêmement rapides qui caractérisent le secteur.
* Les acteurs internationaux12 sont aussi les
entreprises KPMG, Accenture, IBM Global Services et Ernst & Young.
2.1.1.4 Le conseil juridique.
* Malgré un environnement parfois troublé
(exemple : la guerre en Irak) le conseil juridique reste un segment
porteur19. Le conseil et l'assistance juridique, 26 % du
marché, touchent20 désormais des domaines
variés, tels que la fiscalité, la transmission, le droit des
sociétés, le droit social et sont principalement
représentés par les avocats d'affaires. (fusions et acquisitions,
l'épargne salariale, les problèmes liés aux 35 heures,
etc.).
* Les acteurs21 sont par exemple les entreprises
Pricewaterhousecoopers, Andersen Worldwilde, KPMG, Accenture, Ernest &
Young et Mazars.
L'entreprise de conseil maîtrise des savoirs, des
outils, des compétences que son client ne possède pas. Elle
fournit un service objectif et indépendant qui formule des avis, des
recommandations et contribue à la mise en oeuvre des solutions.
2.1.2 Le rôle du conseiller, sa mission et ses
objectifs.
* Le rôle des entreprises conseil est l'anticipation des
risques, l'innovation dans les processus et les outils pour accompagner les
entreprises dans leurs stratégies de développement.
* La mission principale du consultant est le conseil, l'aide
à la décision. Il dissipera les hésitations de
l'entreprise et fournira les informations nécessaires pour qu'elle
prenne les bonnes décisions. Il s'agira de lui apporter une aide
efficace pour orienter la réflexion. Il devra donc :
- contribuer à la définition de la stratégie
(analyse les objectifs),
- participer à l'élaboration de la politique de
l'entreprise,
- mesurer les performances de l'entreprise pour lui permettre de
connaître ses forces et faiblesses internes ou externes,
- apporter une analyse pertinente sur l'entreprise.
19 Source : l'annexe n°3. Page 73.
20Source : l'annexe n°4. Page 74. 21 Source :
www.cefi.org.
* Leur objectif est de fournir à leurs clients
analyses, perspectives d'actions nouvelles et des techniques de management et
d'organisation durable. Mais aussi de mettre en place un processus de
contrôle pour identifier les risques et essayer de les minimiser voir de
les supprimer. L'information diffusée par l'entreprise conseil doit
être claire, pertinence et doit révéler du bon sens.
L'atteinte des objectifs fixés par l'entreprise passe
avant tout par la gestion et la maîtrise des risques (à savoir les
aléas22 susceptibles d'avoir des conséquences
négatives ou graves) et l'impact qu'ils peuvent avoir sur
l'entreprise.
Ces risques peuvent être dus à l'environnement,
au fonctionnement de l'organisation ou à l'activité de
l'entreprise (le risque social, commercial, politique, financier, informatique,
ou encore juridique).
L'identification des risques permet d'atteindre 3 objectifs :
- inventorier, évaluer, et classer les risques de
l'organisation, - informer pour adapter les activités,
- élaborer une politique de risque (protection ou
prévention).
Compte tenu de la bonne santé du secteur et des
perspectives de croissance, la concurrence s'est sensiblement renforcée
sur le marché du conseil.
2.1.3 L'approche de la concurrence.
Les opérateurs de ce secteur doivent faire face à
la présence de nouveaux intervenants tels que :
- le département spécialisé des banques qui
propose désormais une approche stratégique à leurs
clients,
- les spécialistes de l'informatique (SSII, constructeurs)
développent une activité de conseil,
- les organismes publics et parapublics (chambre de commerce et
d'industrie ou des métiers, sociétés de recherche),
- la multiplication des partenariats en vue d'élargir les
domaines de compétences et d'interventions des entreprises de
conseil,
- le e-conseil.
Ils doivent aussi prendre en compte les nombreux rachats et
multiples fusions des entreprises concurrentes.
22 Source : l'enquête « Management des
risques ». Revue Audit, n°144. Michel Fautrat.
Mais pourquoi une entreprise n'utiliserait-elle pas ses
propres ressources pour faire face à ses problèmes ? N'est-elle
pas à même, par la connaissance de son parcours, de son histoire,
de ses coutumes, autrement dit de sa culture, de remonter à la cause de
ses difficultés ? Qui sont ces sociétés qui font appel
à l'entreprise de conseil et pourquoi ont-elles besoin d'une aide
externe ?
2.2 L'étude de la demande.
Comme nous le savons, le marché est très
fortement lié à la demande. Celle-ci peut aller du dirigeant
d'une PME à nos politiques, en passant par les plus grandes entreprises
internationales.
Il s'agit donc de l'ensemble des acteurs23 qui ont
un besoin d'être accompagnés dans leurs transformations depuis les
grandes lignes stratégiques jusqu'à la mise en oeuvre
opérationnelle.
La demande pour le conseil en France est à dominante
privée (quelques grands industriels très consommateurs en conseil
comme Danone, Saint-Gobain, Lafarge, BNP, Bouygues, l'Oréal, Peugeot ou
Sodexho).
Même si la composante émanant du secteur public
(international, national, régional) et parapublic représente une
part importante de cette demande et connaît une croissance importante.
Une étude statistique24 montre qu'une
entreprise sur deux a recours au conseil et que se sont surtout les organismes
financiers (près de 62 %), suivis de l'industrie (48 %) qui ont le plus
recours au conseil. Le manque de compétences25 de
l'entreprise dans certains domaines est source de dysfonctionnements (finances,
technique commerciale, management, etc.). Souvent le manque de formation
initiale, d'expérience, de connaissances techniques, l'absence d'outils
de pilotage, compromettent son évolution.
2.2.1 Les besoins et les attentes de la demande.
Le besoin de conseil s'explique par différents facteurs
tels que l'augmentation et la complexité croissante des informations
à traiter, les changements rapides des procédures et des
méthodes de travail et par un niveau requis d'expertises et de
connaissances de plus en plus élevé.
Ce conseil est nécessaire pour la maîtrise des
interactions avec l'environnement (adaptation aux contraintes techniques,
analyse de la structure concurrentielle) et pour le développement d'une
cohésion interne (organisation du travail, circulation de l'information,
prise de décision).
23 Source :
www.etnoka.fr.
24 Source : Ipsos.
25 Source : Mémoire. Le conseil en
TPE. Oboulo.com
Les demandes d'intervention émanant des entreprises
peuvent être classées en trois grandes familles26 :
- le conseil stratégique : l'entreprise demande
à un consultant d'intervenir pour découvrir la source d'un
problème (inclus un diagnostic, l'élaboration de solutions et
éventuellement la mise en oeuvre et le suivi des solutions
adoptées),
- le conseil méthodologique : lorsque le problème
est identifié par l'entreprise, le consultant est appelé pour le
résoudre.
- le conseil de services : il s'agit ici d'un achat de services
de spécialiste que l'entreprise ne peut s'offrir à plein
temps.
Les motifs de recours aux entreprise de conseil sont, par exemple
:
- supprimer une difficulté ponctuelle ou remédier
à une situation qui se dégrade, - une préoccupation, une
prévision,
- une ambition, se développer ou créer.
Toute époque est porteuse de nouvelles exigences de
modernisation ou de nouveaux problèmes à résoudre pour les
entreprises. En termes de conseil, l'entreprise attend une aide pour
résoudre un problème. Les missions sont donc en partie
dédiées à l'anticipation et à l'accompagnement du
changement27.
2.2.2 L'impact du conseil sur la demande.
L'impact de la complexité se traduit par des besoins de
compétences, d'aide à la décision, de formation et de
compréhension de l'environnement.
L'obstacle28 principal à la croissance de
n'importe quelle entreprise est la difficulté d'obtenir des
données précises et de l'information au temps opportun. Il est
donc admis que la productivité d'une entreprise passe par la mise en
place d'un système d'information cohérent.
Le conseil n'agit pas en réduisant la
complexité, mais bien en adaptant l'organisation à un niveau de
complexité lui permettant de dégager des avantages concurrentiels
nouveaux. L'intervention du conseiller est sollicitée pour
réduire l'incertitude, limiter les défaillances des relations de
l'entreprise dans son environnement, conduire l'organisation vers une meilleure
maîtrise du risque et lui permettre de mieux saisir les
opportunités.
26 Source : Du bon usage des consultants. Personnel.
Xavier Baron. décembre 1989.
27 Source : l'annexe n°1. Page 71.
28 Source :
Devenir.fr. Gilles Forestier.
09/05/2002.
2.2.3 L'évolution sociologique et comportementale
des individus.
Autrefois perçue comme une intrusion, tels des
contrôleurs, les consultants sont aujourd'hui intégrés au
coeur des processus de décision et représentent des partenaires
précieux qui agissent en médiateurs entre les différents
acteurs de l'entreprise, mais aussi en «agitateurs de
conscience».6
Pour eux, il s'agit de susciter les besoins, car
l'organisation qui n'en exprime pas plonge dans une inertie stérile et
ne peut pas évoluer, anticiper les besoins, gérer l'avenir et
donc réagir au plus vite.
Pour le client, il s'agit de résoudre un problème,
de le clarifier et d'améliorer sa situation.
2.3 L'environnement du marché du conseil.
29Dans un contexte économique en
perpétuelle évolution, où la complexité croissante
des systèmes d'information et l'évolution permanente des
technologies accélèrent les cycles de vie des entreprises,
celles-ci doivent faire face à des enjeux majeurs, gage de leur
leadership futur.
Dans ce sens, la nécessité de connaître son
environnement paraît primordial.
2.3.1 L'environnement économique.
En 2006, 61,6 milliards d'Euros30 ont
été générés par les entreprises conseil : en
Europe (+14 %), avec plus de 47 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le
secteur audit et conseils regroupe près de 95 000 entreprises. Le
secteur31 de la banque et des assurances (29 % de l'activité
de la profession), contribue largement à l'activité.
31
29 Source : le rapport FEACO. Bruxelles 2005 (chiffres
au 31/12/2004).
30 Source : Congrès annuel de la FEACO à
Budapest - Bertrand Villeret. 7 Janvier 2007.
31 Source : étude réalisée par
SYNTEC. Conseil en management. 2005 / 2006.
L'évolution de ce marché peut avoir plusieurs
causes, telles que l'environnement économique qui se modifie, la
disparition des frontières qui ont fait et feront que le marché
du conseil va continuer à se globaliser, pour devenir totalement
mondial.
A la suite des différents scandales financiers qu'ont
connus les États-Unis et l'Europe (l'affaire Enron en 2001,
Vivendi-Universal en 2002, Parmalat en 2003), la nécessité de la
mise en place de normes et de procédures de contrôle interne
s'impose de plus en plus.
2.3.2 L'environnement juridique.
La croissance de l'environnement d'affaires des entreprises, leur
impose d'avoir des initiatives de contrôle.
* Les lois : depuis un siècle, les consultants sont
présents sur la scène économique et sociale malgré
le flou de leur rôle et de leur identité professionnelle. En
France, nous avons eu successivement :
- en août 2003, la loi de Sécurité
Financière (LSF),
- en mars 2005 était promulgué le
règlement du comité de la réglementation bancaire et
financière (séparation stricte des contrôles permanents et
des contrôles périodiques).
- Les nouveaux codes NAF sont entrés en vigueur depuis
le 01/01/2008. Le code NAF 741G n'existe plus. Les établissements sont
reclassés dans la nouvelle nomenclature sous le code suivant :
7022Z.
* Les normes : nous constatons la
prolifération32 de normes utilisées provenant des
organismes de normalisation internationaux, soutenues par le secteur
privé ou associatif. Les normes ISO 14000 impliquent l'environnement
interne et externe des entreprises.
* La fédération : créée en 1960,
la FEACO33 (Fédération Européenne des
Associations de Conseils en Management) est un organisme professionnel
indépendant à but non lucratif, qui a pour mission de
représenter et de promouvoir la profession de conseil en management en
Europe.
Après cette analyse du marché du conseil et pour en
avoir une vision plus précise mais surtout plus concise, nous allons en
faire une synthèse.
32 Source :
www.ssi.gouv.fr/fr/confiance/ebiospresentation.html.
33 Source :
www.journaldunet.com.
2.4 La synthèse.
La matrice SWOT34 [de l'anglais Strengths (forces),
Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats
(menaces)], créée par la Harvard Business School, est un outil de
stratégie d'entreprise permettant de déterminer les options
stratégiques envisageables.
Ainsi, notre analyse des opportunités et des menaces
des métiers du conseil nous permettra de conclure sur notre étude
du marché et nous aidera à faire une approche des futures
tendances.
2.4.1 Les menaces.
Le conseil est parfois l'objet de controverses en raison des
enjeux liés à tout processus de changement au sein des
organisations. Certaines de leurs interventions peuvent produire des effets
pervers en accroissant les dysfonctionnements au sein des entreprises.
Le conseil travaille surtout pour les grands groupes
mondialisés et très performants. Il est difficile de travailler
avec les petites et moyennes entreprises qui n'ont pas l'habitude de faire
appel à des consultants extérieurs. En effet, si l'intervention
de conseil est aujourd'hui considérée comme une
nécessité et une opportunité, certains d'entre eux, du
fait notamment de leur politique tarifaire, continuent à le percevoir
comme un luxe. Le marché du conseil subit donc un frein culturel,
structurel et conjoncturel, lié au budget de ses structures.
Nous constatons aussi différents pièges à
éviter :
- l'effet de mode : un petit cabinet spécialisé
peut parfois être plus adapté et moins coûteux,
- la confusion des genres : lorsque l'entreprise fait appel
aux ressources externes, il est parfois trop tard. Tous les problèmes ne
pourront être résolus et cela prendra parfois du temps,
- la caution et l'alibi : l'entreprise qui a investit dans des
projets non aboutis car, connaissant les conclusions du rapport elle se rend
compte alors des bouleversements et des réactions hostiles que cela
pourra générer. Elle fera alors traîner les choses.
Cependant, le rôle positif de la fonction de conseil
auprès des entreprises semble aujourd'hui acquis si l'on en juge par
l'évolution rapide de la demande au cours des dernières
années.
34 Source : la matrice S.W.O.T, ou appelée
M.O.F.F en français (Menaces, Opportunités, Forces et Faiblesses)
a été crée par quatre professeurs à la Harvard
Business School (Learned, Christensen, Andrews et Guth ) en 1969.
2.4.2 Les opportunités.
Métier d'innovation, le conseil dispose du savoir-faire et
des méthodes pour impulser le changement et créer les
évolutions nécessaires.
Le développement du e-business provoque de nouvelles
associations entre les cabinets de conseil en stratégie et les
sociétés de service, qui réunissent leurs
compétences.
De plus, les grands cabinets privilégient aujourd'hui
le développement d'une couverture des cinq continents afin d'accompagner
l'internationalisation35 de leurs clients et ainsi proposer une
offre globale. L'objectif étant à la fois de répondre
à tous les besoins de leurs clients et de poursuivre une logique de
rentabilité.
Mais cette suprématie des « Big Four » ne va
pas pour autant faire disparaître les cabinets d'envergure nationale
voire même régionale, car ces derniers ne répondent pas
à la même demande, n'offrent pas le même service et n'ont
pas les mêmes clients36.
|
Les menaces
|
|
Les opportunités
|
·
|
Dépendance de la conjoncture économique.
|
·
|
Pas de barrières à l'entrée du
marché.
|
·
|
La peur du changement.
|
·
|
L'évolution des comportements et
|
·
|
La concurrence des grands groupes
|
|
de la vision du conseil.
|
|
puissants.
|
·
|
Les compétences et le savoir faire.
|
·
|
Le manque de moyens financiers des petites et moyennes
entreprises.
|
·
|
Les petits cabinets sont plus spécialisés, mieux
adaptés et moins
|
·
|
La pluridisciplinarité de la
|
|
couteux.
|
|
concurrence pour répondre à tous types de
besoins.
|
·
|
L'innovation et le développement de nouveaux concepts
et
|
·
|
La politique de tarifs élevés.
|
|
technologies.
|
Le marché du conseil est :
- Croissant : depuis 2005.
- Concentré : 80 % des entreprises du conseil se trouvent
sur Paris et la petite couronne.
- Atomisé : 88 % des structures n'ont qu'un
salarié.
- Hétérogène : grande diversité
d'activité.
Ce marché, du fait de la mondialisation, va continuer
à se développer. Nous allons donc essayer de mettre en
évidence ses différentes perspectives d'évolution.
35 Source :
www.etnoka.fr/static/page/infosconseils/magazine/secteur/conseil/intro.
36 Source : Cahiers français, n°210. Le
contrôle de Gestion. Sépari. Dunod D. Michel.
2.4.3 Les tendances.
Ce marché, très dépendant de la
conjoncture économique, ne va-t-il pas connaître une
période sombre suite au ralentissement de l'économie
américaine qui s'annonce ? D'autre part, les grands cabinets de conseil
n'auraient-ils pas plutôt intérêt à se
développer dans les zones géographiques à fort potentiel
de croissance, telles que la Chine, l'Amérique Latine ou l'Inde, centres
de nouveaux marchés potentiels ?
Le conseil est engagé en profondeur dans les entreprises
qui s'impliquent sur les marchés émergeants tels que :
- l'organisation des transports, la réduction des
émissions de gaz à effet de serre,
- l'organisation de la logistique de proximité et le
développement du e-commerce, - les organisations à mettre en
oeuvre en relation avec de nouveaux concepts, tels que le comportement citoyen
ou le développement durable.
La dimension sociale constitue le troisième pilier du
développement durable conjointement avec les piliers environnemental et
économique. Ainsi, l'entreprise n'est plus évaluée sur la
base des seuls critères financiers classiques mais aussi sur un ensemble
d'actions sociales et sociétales.
Dans cette perspective, les cabinets de conseil accompagnent
les entreprises en vue de mettre en place des politiques de ressources humaines
respectueuses du salarié (promotion de l'égalité des
chances, de la formation, de la santé et de la sécurité au
travail, de la diversité...), privilégiant des relations
fondées sur l'écoute, le dialogue, la participation et la
transparence. De telles mesures sont peut être les clés d'un
progrès partagé et d'un enrichissement mutuel entre l'entreprise
et l'ensemble de ses parties prenantes.
La stratégie d'entreprise consiste à faire des
choix qui engagent l'entreprise dans le long terme, afin de dégager un
profit durable.
3.1 La présentation de l'entreprise à
créer et son concept.
L'objectif est de créer une activité de conseil en
management en tant que consultant indépendant, spécialisé
dans l'audit de climat social.
3.1.1 L'étymologie et la définition de l'audit de
climat social.
Du simple point de vu du vocabulaire, nous observons que le
terme « audit» trouve sa définition dans les mots audit qui,
fidèle à sa racine latine (audio, au dire : écouter),
montre la réelle signification d'écoute de la fonction.
Naturellement employé pour tout ce qui constitue une analyse et une
opinion sur une situation.
L'audit social a émergé progressivement en se
différentiant de l'audit général et financier par le
domaine étudié et les réactions suscitées. Nous
définirons l'audit social comme une démarche objective
indépendante d'observations, d'analyses, d'évaluations et de
recommandations reposant sur une méthodologie et utilisant des
techniques permettant d'identifier les points forts, les problèmes
induits par l'emploi du personnel sous forme de coût et de risque.
3.1.2 L'historique de l'audit de climat social.
Les premières tentatives de formalisation dans le
domaine social remontent aux années 1940 aux Etats-Unis. Elles
s'attachaient à mesurer les conséquences économiques de
certaines opérations de gestion du personnel et impliquait que ces
évaluations soient réalisées par des agents
extérieurs à l'entreprise.
Ces derniers appartenant au gouvernement ou à des
agences privées. Ce n'est qu'à la fin des années 1950 que
les grandes entreprises ont commencé à évaluer
systématiquement leur activité de personnel, en les
considérant cependant a différents niveaux et avec des
méthodes très variées.
Un peu plus tard, c'est surtout dans les grandes entreprises
que l'audit fût mené de façon systématique,
essentiellement sur les fonctions qui avaient le plus de rapport avec les
coûts (salaires, négociations collectives, analyse et
classification collectives de postes).
Les métiers du conseil ont connu un
développement exceptionnel depuis le début du 20ème
siècle, à travers plusieurs phases d'expérimentation et
d'industrialisation des différentes familles de conseils.
Et de rappeler qu'en 1970 il n'y avait que 3 000
ingénieurs conseil, alors qu'aujourd'hui il existe au moins 130 000
professionnels.
Pour répondre aux problématiques
spécifiques de ses clients, l'entreprise conseil a
développé des pôles de compétences pour assister les
entreprises dans l'optimisation de leur gestion courante.
3.1 .3 L'activité de l'entreprise.
* Les grands domaines visés par l'audit social sont : -
les effectifs et les ressources humaines,
- le climat social,
- la performance sociale,
- les coûts sociaux,
- l'aide à la décision.
* L'objectif de l'audit de climat social est de faire une
photographie de la situation interne de l'entreprise. Mesurer le climat social
est un moyen de connaître la motivation des collaborateurs et de mieux
comprendre certains disfonctionnements. C'est aussi37 :
- anticiper les difficultés sociales,
- motiver et fidéliser la compétence humaine au
service de la performance économique par des diagnostics de
compétences et des formations, par une bonne communication interne,
- évaluer les impacts du «risque social» (le
coût, le devenir de l'entreprise...),
- améliorer l'image et la notoriété de
l'entreprise.
-
L'audit est donc un outil pour aider le pouvoir
décisionnel de l'entreprise :
· en fournissant des constats, des analyses objectives, des
recommandations et des commentaires utiles,
· en faisant apparaître des risques de
différentes natures tels que :
· le non-respect des textes,
· l'inadéquation de la politique sociale aux
attentes du personnel,
· l'inadéquation aux besoins des ressources
humaines,
· l'envahissement des préoccupations sociales.
37 Source : Les spécificités de l'audit
social. Arnault CHERREY Maya GOEPFERT, Stéphane POUX. 2001.
Un audit social a en commun avec tout audit de chercher
à améliorer l'efficacité de l'entreprise auditée.
Il s'agira donc de mettre en exergue les problèmes existants ainsi que
leurs ramifications tant actuelles que futures ainsi que leurs impacts sur
l'activité de l'entreprise.
L'intérêt de l'audit sera de fournir un regard
neuf et a priori objectif sur une situation donnée, néanmoins eu
égard à la complexité des informations l'audit social va
requérir une participation active de l'entreprise auditée.
* Les méthodes38 :
- Examen de la documentation (intranet, les normes du travail
: salaires et heures de travail, les fiches de poste, l'organigramme, notes de
service, journal d'entreprise, comptes rendus : syndicats, entretiens annuel,
réunions des dirigeants, journal d'entreprise, le bilan social).
- Inspection sur le lieu de travail (vue d'ensemble des
installations de production et des normes relatives à la santé et
la sécurité des travailleurs ; observation des conditions de
travail et de l'environnement).
- Interviews (discussions avec les différentes parties
: travailleurs et cadres dirigeants. Elles donnent une vue d'ensemble
détaillée et fiable sur les conditions de travail).
* Les outils39 : ces dernières
années, l'accès à l'information est plus rapide et moins
coûteux ; et de par la nécessité de naviguer sur des
marchés de plus en plus concurrentiels, le nombre des outils de
management a explosé.
- L'alliance stratégique est un accord entre deux
entreprises ou indépendants. Ils s'engagent mutuellement à
consacrer des ressources pour atteindre des objectifs communs. Grâce
à cet outil, nous pouvons améliorer notre position
concurrentielle, accéder à un nouveau marché ou partager
les risques et réduire les temps et les coûts sur un projet.
- Le C.R.M (Custumer Relationship Management) ou gestion de la
relation client est un ensemble de méthodes et de techniques (collecter
et gérer de grandes quantités de données sur les clients)
visant à comprendre les attentes des différents groupes de
clients, notamment pour réagir rapidement aux changements. Cette
technologie motive les équipes et à un impact fort sur la
satisfaction et la fidélisation des clients.
- Un programme de qualité totale visant le zéro
défaut, la réactivité et la responsabilisation afin de se
rapprocher des standards de performance exigés par les clients. Cette
démarche vise la satisfaction des deux parties et la rentabilité.
Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre les besoins actuels et
futurs des clients et de concevoir des services répondant à ces
attentes.
38 Source :
www.2idheo-management.com
39 Source : Les outils du management. Darrell RIGBY
et Paul DE LEUSSE. Vuibert. 114 pages. Septembre 2007.
Mais tous les outils ont leurs limites et rien ne remplace
l'expérience, le savoir- faire et le travail.
* La stratégie :
Elaborer la stratégie c'est choisir les domaines
d'activité dans lesquels le consultant entend être présent
et allouer des ressources de façon à s'y maintenir et s'y
développer. La stratégie doit reposer sur un avantage
concurrentiel.
Notre stratégie est de focaliser nos efforts et
ressources sur un segment de marché. Nous optons pour une
stratégie de concentration ciblée sur un marché de
niche.
- Notre service : l'audit de climat social.
- Notre clientèle type : les dirigeants des PMI, PME et
micros entreprises.
- les consultants ou cabinets de consultants ne pratiquant pas
ce type d'audit et ayant besoin de nos services durant une mission
temporaire.
- Notre zone géographique : l' Ile-de- France.
|
Les avantages.
|
|
Les inconvénients.
|
·
|
Une gestion plus simple.
|
·
|
Une fragilité face aux
|
·
|
Une image de spécialiste.
|
|
évolutions du marché.
|
·
|
Le développement de l'expérience et un
|
·
|
L'incertitude du travail et donc de revenu.
|
|
savoir-faire pointu.
|
·
|
La charge administrative.
|
|
3.2 La cible.
Les segmentations du marché entreprises s'effectuent
habituellement sur trois critères : l'activité, la taille ou le
chiffre d'affaires, la zone géographique.
A la question « comment identifier sa cible commerciale
? » monsieur Rémi VILLIERS-MORIAME de la société
EUROLAND CONSULTING à Paris nous a répondu :
« En fonction de ses propres savoir faire, de la
concurrence et des besoins identifiés. »
Et monsieur Michel CHANCONIE :
« C'est un atout pour la prospection de départ. Le
secteur choisi ne doit l'être que pour 2 raisons : ça vous
plaît et c'est porteur ».
Afin de rentabiliser ce projet, il est nécessaire de
toucher une large population telle que les micros-entreprises (T.P.E), les
petites et moyennes industries (PMI / PME) et entreprises sur l'Ile-de-France.
Compte-tenu de la personnalisation de l'offre, la cible peut être assez
importante.
* Notre cible géographique : l'ile de France.
Démarrant seule l'activité, notre prospection ne peut se faire
par de longues distances.
Les avantages : Beaucoup d'entreprises potentielles. Hausse
croissante de la demande. Nombreux types de partenariats possibles.
- Les inconvénients : Beaucoup de concurrence. Difficile
d'assoir sa réputation.
* Les secteurs d'activité : tous, mais nous allons
privilégier les secteurs de l'industrie et plus particulièrement
celui de l'automobile et ce, pour plusieurs raisons40 :*
- la hausse particulièrement forte du stress au travail
dans ce secteur, - la hausse du taux de suicide.
L'automobile représente 10 % des emplois et
près de 20 % de la valeur ajoutée de l'industrie
française. Au delà de sa composante industrielle, ce secteur dans
son ensemble concerne près de 2,5 millions d'emplois. L'automobile est
ainsi en France un secteur stratégique.
* Le type : Les PMI, PME et micro-entreprises.
Les noms.
|
Le nombre de salariés.
|
Le chiffre d'affaires.
|
Les moyennes entreprises.
|
< 250.
|
< ou = 50 millions d'€.
|
Les petites entreprises.
|
< 50.
|
< ou = 10 millions d'€.
|
Les micros entreprises.
|
< 10.
|
< ou =2 millions d'€.
|
|
Nous n'avons pas les ressources nécessaires pour
atteindre les entreprises de grande envergure.
40 Source : l'annexe n°15. Page 91.
* Le marché européen : après deux ans
difficiles, le marché européen du conseil en management confirme
sa reprise avec une croissance de 14 % en 2005. A 61,6 milliards d'euros pour
un effectif total de 565 000 personnes41.
L'évolution du chiffre d'affaires42 de 2002
à 2005.
* Le marché français43 : Le conseil en
management est un secteur important par son poids économique, avec :
- un chiffre d'affaires total estimé en 2003 à 4,4
milliards d'euros,
- ses 27 000 consultants en 200644,
- plus d'une dizaine de milliers de missions par an et autant de
prescripteurs.
* Les barrières : ce marché a été
défini comme vaste, jeune, mouvant et très
hétérogène. Aucune barrière à
l'entrée. Aucun diplôme n'est exigé et les investissements
matériels sont négligeables.
Cette profession à l'obligation de moyens, donc de
résultats.
Le conseil est très dynamique dans la banque et la
téléphonie. On voit également le retour du e-business
depuis un an. Ajoutez à cela quelques grands industriels très
consommateurs en conseil comme Danone, Air Liquide, Saint-Gobain, Lafarge, BNP
ou Sodexho.
41 Source : Le journal du net. Le conseil en
management confirme sa reprise en Europe. Analyse avec Jean-Luc Placet,
président de Syntec conseil en management. 17/10/2006.
42 Source : l'étude de la FEACO. 2006.
43 Source : Le guide des cabinets de conseil en
management. Jean Baptiste HUGOT. Les éditions du management.
6ème édition. 500 pages. 2003.
44 Source : La recherche de l'information en
entreprise. Balmisse G. Lavoisier. 2007.
4.1 La demande et ses besoins.
Les exigences de la demande diffèrent selon le secteur,
la taille de l'entreprise, l'environnement, etc.
Sur quels principaux critères choisissez-vous un
Qu'attendez-vous d'un consultant ? consultant45 ?
«Nous attendons du consultant un oeil externe. Il doit
interpeller le dirigeant sur les situations qui lui paraissent critiques par
rapport aux besoins de l'entreprise. Il doit nous donner les outils de la
réflexion plutôt que de réfléchir à notre
place».
Quelles sont vos principales motivations pour recourir à
un cabinet conseil ou à un consultant46 ?
45 Source : une enquête conduite par
l'Association Consultants-I le-de-France Avec le concours de l'OPQCM et de la
Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Novembre 2006.
46 Source : Rappel de la source n°41.
« Un chef d'entreprise fait appel à un consultant
En fonction des domaines qu'il maîtrise le moins. J'ai recours à
un consultant spécialisé en marketing. J'ai fait du marketing
mais pas suffisamment pour avoir forcément les bonnes idées.
Selon les domaines, on est plus ou moins à l'aise donc il faut
confronter ses idées à un spécialiste» Un dirigeant
de PME, ancien directeur commercial.
La typologie des clients peut varier. Le recours au conseil
augmente avec le niveau de formation des dirigeants. Il varie également
en fonction du type de formation : 58 % pour les ingénieurs ; 88 % pour
les diplômés des écoles de commerce.
"En France, le conseil travaille surtout pour les grands
groupes mondialisés. Il est difficile de travailler avec les PME qui
n'ont pas l'habitude de faire appel à des consultants extérieurs"
Note Jean Luc Placet. Le marché du conseil subit donc un frein culturel,
mais aussi structurel et conjoncturel lié à la trésorerie
et aux budgets des PME.
* Les grands groupes internationaux sont très
consommateurs des entreprises de conseil et ce quelle que soit la
spécialisation.
Le taux de recours au conseil augmente avec la taille de
l'entreprise47.
Avez-vous déjà fait appel à un consultant
en tant que dirigeant de PME ?
* Les TPE. (47000 TPE et professions libérales). Elles
sont48 très dépendantes de la conjoncture et ont
dû faire face à un contexte économique peu favorable
(évolution de la consommation modeste en 2006). Toutefois la
création d'entreprises reste dynamique alors que le secteur doit faire
face au vieillissement des dirigeants et à la problématique de la
reprise et de la transmission (fiscale, patrimoniale, financière,
économique).
47 Source : l'étude annuelle 2005/2006
menée par Syntec Conseil en Management et la FEACO.
Fédération Européenne des Associations de consultants.
48 Source : KPMG.
* Les entreprises à forte croissance sur de nouvelles
technologies ou sur de nouveaux concepts de services, se développent.
* Le secteur non marchand : les associations, fondations,
coopératives, mutuelles et offices publics, partout en France. Face aux
exigences de plus en plus forte des associations de rendre des comptes, il faut
proposer aux associations des solutions adaptées pour optimiser leur
transparence.
* Le secteur du commerce et de l'artisanat. La France
comptait fin 2006, 1037 réseaux actifs de franchise que ce soit dans les
activités liées au commerce ou au service, sur l'ensemble de son
territoire. On constate que les réseaux ne cessent de croître
annuellement en créant, en moyenne, près de 8 magasins,
générant ainsi des créations d'emplois37.
Une étude48 analyse les réponses de
86 entreprises de conseil, ainsi que celles de 35 petites structures membres de
l'UFARCO (l'union française des associations régionales de
consultants) :
- les secteurs ayant recours au conseil sont la banque et
l'assurance suivies par l'industrie, les télécoms et de
l'énergie.
- Le secteur public n'a, pour sa part, recours au conseil
qu'à hauteur de 8 %. - Les majors dominent le marché à
hauteur de 55 % pour le conseil.
On voit également le retour du e-business depuis un
an. Ajoutez à cela quelques grands industriels très consommateurs
en conseil comme Danone, Air Liquide, Saint-Gobain, Lafarge, BNP ou Sodexho.
* Le conseil par rapport aux domaines d'intervention : 41 %
pour les ressources humaines et le recrutement, 33 % pour le marketing, le
commercial et la communication.
Selon vous, dans quel domaine le recours au conseil peut
apporter une réelle valeur ajoutée50 ?
49 Source : étude annuelle 2005/2006
menée par Syntec Conseil en Management et la FEACO.
Fédération Européenne des Associations de consultants.
50 Source : une enquête conduite par
l'Association Consultants-Ile-de-France Avec le concours de l'OPQCM et de la
Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Novembre 2006.
* Le secteur des transports, de l'automobile. les PMI PME
TPE
Avez-vous déjà fait appel à un consultant
en tant que dirigeant de PME51 ?
Beaucoup d'entreprises n'ont jamais recourt aux
sociétés de conseil52. Et lorsqu'elles le font, elles
se limitent souvent à un petit nombre de partenaires pour lesquels
l'expérience passée et le bouche-à-oreille l'emporte sur
tout autre critère de sélection.
Les métiers du conseil viennent du concept de «
méconnaissance ».
* Le conseil par rapport au secteur d'activité : la
corrélation est significative. 59 % des entreprises du secteur de
l'industrie ont déjà eu recours au conseil, contre 100 % dans le
secteur financier.
* Le conseil par rapport à la taille des entreprises :
même constat. 89 % des entreprises de 250 à 500 salariés
interrogées déclarent avoir eu recours au conseil, contre 57 %
dans les PME de moins de 20 salariés.
* Le conseil par rapport à la motivation : 74 % des
consultants interrogés recourent à un consultant pour être
accompagnés dans un domaine peu maîtrisé et 48 % pour
l'aide à la réflexion.
51 Source : une enquête conduite par
l'Association Consultants-Ile-de-France Avec le concours de l'OPQCM et de la
Chambre de commerce et d'industrie de Paris Novembre 2006 Chambre de commerce
et d'industrie et l'Office professionnel et qualification des conseils en
management.
52 Source : Le guide des cabinets de conseil en
management. Jean Baptiste HUGOT. Les éditions du management.
6ème édition. 500 pages. 2003.
* Le conseil par rapport au budget : 90 % de dirigeants
interrogés se déclarent prêts à consacrer un budget
pour une prestation de conseil mais, de l'ordre de 10 000 € dans 49 % des
cas, de 20 000 € pour 30 %.
L'année 2005 est marquée par une
réconciliation de l'offre et de la demande : la demande est sensiblement
supérieure à l'offre, qui a atteint un niveau de maturité
et de stabilité (offre plus lisible parce que mieux ciblée).
Cette reprise de la demande semble se poursuivre en 2006 et porte en elle des
perspectives optimistes, reposant sur des fondamentaux durables.
4.2 L'offre.
La marche des affaires s'accélère et ses effets
(une concurrence mondiale, l'apparition de nouvelles technologies,
l'évolution de la réglementation et les pressions qu'exercent les
consommateurs et les salariés) sont une source intarissable de
défis pour les cadres dirigeants des grandes entreprises. Ces derniers
doivent être en mesure de pressentir les difficultés et de les
surmonter tout en tirant parti des occasions et en gérant les risques
à l'échelle mondiale.
L'entreprise conseil est tel un médiateur
d'information53. Une profession qui a su s'adapter progressivement
aux besoins changeant des organisations. Son rôle, aujourd'hui bien
au-delà du contrôle, est de donner une opinion professionnelle et
indépendante sur la situation et la gestion d'une entreprise,
d'anticiper les évolutions de marché, de sécuriser les
investissements, d'accompagner la volonté de développement,
d'apporter des gains de productivité, de revoir une politique sociale et
préparer l'avenir.
Le conseil en management peut être décomposé
en plusieurs branches d'activités, à savoir :
- le conseil en stratégie,
- le conseil en gestion des ressources humaines,
- le conseil en marketing,
- le conseil en gestion du changement,
- le conseil en organisation, etc.
Ces évolutions réclament pour les consultants, le
développement des compétences de plus en plus étendues.
53 Source : Balmisse G. « La recherche
d'information en entreprise. ». Lavoisier. 2007.
4.3 L'approche de la concurrence54.
La cartographie des sociétés de conseil :
|
CA (millions €)
|
En nombre
|
En parts de marché
|
Les Majors
|
> 151
|
2 %
|
44 %
|
Les Grands
|
> 56
|
4 %
|
18 %
|
Les Moyens+
|
> 14
|
15 %
|
22 %
|
Les Moyens
|
> 3
|
35 %
|
13 %
|
Les Petits
|
Entre 0 et 3
|
44 %
|
3 %
|
|
Difficile d'appréhender nos très nombreux
concurrents (petits cabinets et consultants indépendants), tant au
niveau de leur pérennité, que de leur professionnalisme.
Cependant, nous savons que 90 % du marché est représenté
par des sociétés de plus de trente consultants.
La structure des entreprises du secteur est composée
pour l'essentiel de très petites entreprises : la taille moyenne des
entreprises y est de 3 salariés et la moitié des entreprises
n'ont aucun salarié.
Plus précisément, les cabinets de moins de 20
consultants ont été évalués à 300 en 2003,
pour un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros.
Un quart des personnes travaillant dans le secteur ne sont
pas salariées. Les professions libérales sont nombreuses dans ces
activités (comptabilité, services juridiques, ...).
De plus les très nombreux consultants indépendants
sont été estimés à 1500 en 2003, pour un chiffre
d'affaires dépassant les 200 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires est réalisé pour 44 % par
des entreprises de moins de dix salariés et pour 22 % par des
entreprises de plus de 50 salariés.
Ainsi, par notre analyse55 interne qui va suivre,
nous allons identifier les forces et les faiblesses de notre
activité.
54 Source : l'annexe n°12. Page 82.
4.4 La synthèse.
Le diagnostic conduit à découvrir et structurer
les problèmes qui appellent des réponses stratégiques.
L'objectif est de repérer les menaces et les opportunités que
recèle l'environnement et de les mettre en relation avec les forces et
les faiblesses de l'entreprise.
4.4.1 Les forces internes.
Un petit cabinet spécialisé peut être plus
adapté et moins coûteux. Les coûts pour un consultant
indépendant sont donc faibles à la création et à la
gestion. L'acquisition permanente de nouvelles connaissances est l'essence
même de la vocation du consultant : mieux accompagner dans la mise en
oeuvre des évolutions, dans l'adaptation des connaissances et des
méthodes de travail. Le relationnel est la colonne vertébrale de
ce métier de par la prospection, le contact clients, les partenariats,
etc. Enfin, l'indépendance permet un gain de temps certain.
4.4.2 Les forces externes.
Nous constatons une présence adaptée de
l'indépendant. En effet, c'est l'avantage d'être mobile, en plus
des coûts réduits. De plus, l'utilisation d'outils performants est
essentielle. La communication en ligne est de ce fait inévitable.
4.4.3 Les faiblesses.
La couverture du secteur reste le plus grand danger. En effet,
un indépendant ne peut couvrir un large territoire
géographique.
La politique de différenciation reste fragile. Il est
difficile de se différencier de ses concurrents. L'entreprise lambda non
experte en matière de conseil aura du mal à faire son choix dans
ce marché oligopolistique.
La guerre des prix est bien présente. Les grandes
entreprises exercent une pression sur les prix depuis plusieurs années
et réduise ainsi les budgets. De plus, le cadre ou dirigeant engage sa
responsabilité s'il fait appel à un consultant
indépendant. Par contre, il est certain d'avoir un consultant
sénior. Alors qu'il dégage sa responsabilité s'il fait
appel à un cabinet conseil. Par contre, il y a de grandes chances pour
que des consultants juniors soient mis à sa disposition.
55 Source : la matrice S.W.O.T, ou appelée
M.O.F.F en français (Menaces, Opportunités, Forces et Faiblesses)
a été crée par quatre professeurs à la Harvard
Business School (Learned, Christensen, Andrews et Guth ) en 1969.
La non implication des PMI PME pour le conseil en management
est u frein à son développement. Le manque de culture conseil,
les peurs et le coût du conseil pour une petite structure sont d'autres
freins à ne pas négliger.
L'exigence accrue des clients en termes de résultat et
d'accompagnement opérationnel associée à nos faibles
connaissances actuelles pour la création d'entreprise, notre manque de
références et d'expérience nous portent préjudice
et limitent notre réussite.
|
Les faiblesses.
|
|
Les forces.
|
·
|
Le démarrage de l'activité est
|
·
|
Des frais de structures réduits.
|
|
difficile.
|
·
|
Notre spécialisation.
|
·
|
La couverture du secteur.
|
·
|
Notre mobilité.
|
·
|
La différenciation.
|
·
|
Les outils performants.
|
·
|
Notre manque d'expérience.
|
·
|
Les tarifs compétitifs.
|
·
|
Aucun fichier client.
|
·
|
L'autonomie.
|
·
|
Le petit budget.
|
|
|
·
|
L'exigence accrue des clients.
|
|
|
|
Quelles sont les conséquences aujourd'hui pour une
entreprise d'une mauvaise gestion de son personnel ? Cette étude nous
amène à mettre en avant une problématique qui sera
traité ultérieurement.
Nous avons constaté que le marché est
très concurrentiel mais peu spécialisé ; que les grandes
entreprises dominent le marché par leur puissance économique mais
aussi grâce à leur couverture du marché.
Cependant, nous savons aussi qu'il n'existe pas de
barrière à l'entrée et que certaines branches de
l'activité de conseil ne sont pas encore complètement
exploitées.
L'activité de consultant indépendant
présente de grands avantages tels que les couts réduits, la
mobilité et des tarifs compétitifs. Cependant, face à la
concurrence intense, se faire connaître est un réel défi et
nous amène donc à la fiche de problématique suivante.
5.1 Le sujet.
La création d'une activité de conseil ; consultant
indépendant spécialisé dans l'audit de climat social.
5.2 Le problème.
Aujourd'hui, l'un des soucis majeurs est le facteur stress au
travail (la compétitivité, la pression sociale et
hiérarchique, la hausse des impératifs de production ou de
résultats, etc.). Les conséquences pour l'entreprise de non prise
en charge de ce «risque social» seront dans tous les cas très
onéreuses car ces facteurs d'origine humaine sont susceptibles
d'affecter le fonctionnement de l'entreprise.
L'entreprise se trouve ainsi confrontée aux risques
sans précédent : climat social dégradé,
communication interne inadaptée, altération de la
rentabilité et de la production, perte d'efficacité.
Pour sensibiliser l'entreprise de type PMI PME à ces
risques, il faut penser aux différents moyens de valoriser et de
promouvoir ce métier.
5.3 La question de problématique.
Quels sont les actions mercatiques pertinentes qui doivent
être mises en oeuvre pour la création d'une activité de
conseil spécialisée dans l'audit de climat social ?
5.4 Les hypothèses.
· La création d'un site Internet.
· Une stratégie mercatique : la prospection par le
mailing.
· Une stratégie de partenariat.
Pour nous aider à répondre à notre
question de problématique, nous allons confronter l'opinion de divers
auteurs s'étant exprimés sur le sujet de l'audit social.
Avant de s'intéresser à cette niche que
représente le secteur de l'audit de climat social en France, il est
légitime de se demander quel est le poids de ce segment en France ? Il
est bien difficile de répondre à cette question puisqu'il
paraît incertain de définir la spécialité de
certains consultants et ce, de manière officielle.
Aussi, nous tentons de clarifier un peu le concept de pilotage
social en nous référant à certains auteurs.
Pour Jean Pierre CITEAU (1997), « la gestion des ressources
humaines », le système de pilotage social consiste à :
- Concevoir, alimenter et maintenir un système
d'information permettant le suivi de l'activité et de la performance des
ressources humaines, ainsi que l'information des partenaires sociaux et
économiques de l'entreprise ;
- Analyser les facteurs qui peuvent affecter la mobilisation
des ressources humaines sur une période donnée afin de
prévoir des mesures correctrices à court et moyen terme. Son
objectif est de contribuer à la gestion des ressources dans
l'appréciation de leur performance.
Pour Bernard MARTORY et Daniel CROZET (2001), avec leur
ouvrage « la gestion des ressources humaines. Le pilotage social et
performances » consiste à assumer une vision volontariste dans
laquelle la fonction sociale n'est pas une activité administrative
d'assistance mais une fonction à part entière au service des
stratégies de l'entreprise. Nous pouvons déduire de cette
définition que le pilotage social s'inscrit dans une vision
stratégique du management des ressources humaines.
Afin d'intégrer cette vision stratégique, le
pilotage social repose sur des outils diversifiés. D'après
l'ouvrage « Les outils du management » de Rigby DARRELL et Paul DE L
EUSSE, le nombre des outils de management a explosé depuis une vingtaine
d'années. D'alliances stratégiques en méthodes de
management, la gamme des concepts et des méthodes a continué
à s'enrichir. Les entreprises doivent repérer les outils
performants et pertinents pour leur entreprise.
Et tous qui convergent vers le même objectif : la
performance du management des ressources humaines. Parmi ces outils, il y a
l'audit social. Il constitue un outil de pilotage indispensable au management
stratégique et opérationnel des ressources humaines.
Différents auteurs ont mis en évidence ses apports.
Dans son « Dictionnaire des Ressources Humaines »
(2001), Jean Marie PERETTI définit ce dernier comme un examen
professionnel afin d'exprimer une opinion sur les différents aspects de
la contribution des ressources humaines aux objectifs d'une organisation et
d'émettre des recommandations d'amélioration de la qualité
de la gestion des ressources humaines.
D'après un article du 14 avril 2006 du journal
L'expansion, le stress en milieu professionnel touche près d'un
Français sur deux. Soit 44 % exactement, dont 18 % gravement atteints.
Les conséquences pour les entreprises ne sont pas négligeables :
la baisse de la productivité, la hausse des coûts et donc perte de
la rentabilité ; la lutte contre ce fléau devient
impérative.
« L'anti bible du marketing et du management » de
Paul MIL L ER nous parle de mimétisme concurrentiel. En effet, les modes
stratégiques se succèdent les unes aux autres. Pourtant, le
contexte change et les stratégies ne sont plus adaptées au
contexte et les entreprises doivent les faire évoluer. Différents
auteurs, tels que Pierre LOUART et Christel BEAUCOURT avec « Logiques
d'audit et rationalités sous-jacentes » (2005) ont mis l'accent sur
le caractère dynamique et évolutif de l'audit social. Autre que
le « faire mieux » ou le « faire autrement », l'audit
social se doit logiquement de chercher à « faire autre chose
».
Certains outils de l'audit social supposent de la part de
l'auditeur des qualités comportementales telles que la capacité
d'écoute, de reformulation. D'autres font appel à ses
capacités d'analyse ou de synthèse. Mais on oublie souvent, comme
le rappelle Christian RABATE dans son ouvrage « Managez tous vos projets
» que l'essentiel n'est-il pas la capitalisation d'expérience ?
Le métier de consultant indépendant,
d'après « le conseil en management » de Patrick GILBERT et
Antoine LANCESTRE doit être défini comme quelqu'un
d'impliqué dans une situation, un problème dont seule l'analyse
pluridimensionnelle permet d'éclairer le sens du comportement et donc
d'arrêter les actions à engager. Il existe, dans toute
intervention, une pluralité d'acteurs liés entre eux. Il est donc
important de former des consultants en spécialistes dans un domaine de
management par l'affirmation d'une spécificité.
Une enquête réalisée par la Chambre de
Commerce et d'Industrie de Paris en mai 2003 recense la diversité des
outils et méthodes utilisées par les cabinets de conseil en
management. Cette étude nous apprend qu'en matière de moyens les
plus souvent utilisés par les cabinets dans les grands domaines du
management sont, entre autre et dans le désordre l'Internet, le
mailing.
Et le livre « Le conseil : le livre du consultant et du
client » de Jean SIMONET, Jean Pierre BOUCHEZ, Joël VELADE et
Patrick GILBERT (2003) approche de plus prêt le client du conseil et
nous livre les moyens disponibles pour nous aider
à bien choisir un cabinet de conseil et nous aide ainsi
à déceler les méthodes efficaces pour atteindre le
prospect.
A titre d'exemple de partenariat, nous avons souhaité
approcher certains consultants comme ceux du Premier cabinet de conseil en
stratégie d'origine européenne, Roland BERGER Strategy
Consultants, sont aussi actifs dans le domaine de la recherche et en
management. De nombreuses études portent le nom de sa
société. En fondant le « Roland BERGER Academic Network
» en 1998, réseau de 15 professeurs d'universités de premier
plan, la société s'est engagée de façon active dans
le partage de connaissances théorique et pratique. La compagnie
sponsorise également de nombreuses chaires d'université et publie
« Roland BERGER Strategy Consultants. Academic Network »
(édition Springer) et « Passer à un management
européen » (édition Gabler).
Nous connaissons aussi le mailing postal qui a
été le premier outil de marketing direct. Il
véhicule une image très qualitative et sa durée de vie est
plus longue que les autres média. C'est aussi un outil qui
complète efficacement les campagnes fax ou email.
Le livre « Le kit de survie du créateur
d'entreprise », de Diane REVILLARD se demande pourquoi faire un mailing ?
Pour vendre un nouveau produit ou service, fidéliser des clients ou
relancer des prospects, faire parler de soi, etc. Mais à des gens
très ciblés. C'est pour cela qu'on appelle ça du marketing
direct : directement vers des gens potentiellement intéressées.
Mais attention, dans marketing direct, il y a aussi « direct à la
poubelle », selon les lois bien connues du classement vertical !
Les échanges entre les hommes se sont
particulièrement développés et
accélérés. En créant un site internet, nous
choisissons d'aller à la rencontre des autres.
Enfin, la création de site web est une étape
importante. En effet, l'Internet est un outil puissant de communication. Un
site web permet une communication sans frontières et en continu. Avoir
un site Internet permet d'obtenir une vitrine de notre activité. Il est
accessible partout dans le monde et à chaque moment.
Il permet une communication interactive.
D'après SANCY (son livre ; « Créer et
installer son site web personnel ») l'Internet est le seul support de
communication de masse permettant de diffuser à la fois du texte, des
photos, de l'audio et des vidéos. Cette capacité en fait un
support particulièrement riche, vivant et dynamique.
Après avoir pris en considération les propos des
divers auteurs et pour nous aider à répondre à notre
question de problématique, nous pouvons émettre trois
hypothèses de travail, que nous confirmerons ou infirmerons à
l'issue de nos enquêtes.
Nos trois hypothèses de travail sont les suivantes :
7.1 La première hypothèse : la
création d'un site Internet.
Être présent sur la toile est devenu un
véritable enjeu pour les entreprises. Le web procure une vitrine, de la
visibilité, mais pas seulement. En effet, l'Internet est aussi un espace
où se rencontrent l'offre et la demande pour échanger, s'informer
et conclure des affaires. Il est donc logique que les professionnels
l'investissent.
7.2 La seconde hypothèse : une stratégie mercatique
: la prospection par le mailing.
Développer la notoriété de son entreprise et
ses contacts, adapter sa tactique d'approche au prospect, sont aujourd'hui
parmi les problématiques majeures.
Le mailing est un outil très efficace pour cibler des
prospects sur une zone de chalandise précise. Economique et massif,
c'est un média qui fait découvrir une entreprise
instantanément.
7.3 La troisième hypothèse : Une stratégie
de partenariat.
Le point de départ et la condition préalable
à tout partenariat semble être le partage de valeurs communes. Le
soutien apporté à un organisme, une association, une
fédération, ou à un projet doit impérativement
s'inscrire en cohérence avec la stratégie et avec les objectifs
des deux parties et correspondre aux valeurs qu'elles souhaitent promouvoir.
L'engagement réciproque des partenaires et les obligations respectives
permettent de trouver et d'atteindre d'autres professionnels qu'ils veulent
contacter, à travers les références de personnes qu'ils
connaissent et en qui ils ont confiance.
Afin de répondre à notre question de
problématique, nous devons valider ou non nos trois hypothèses de
travail, qui seront dès lors nos éléments de
réponses. L'analyse de chacune d'entre elles s'exécutera selon
une méthodologie précise.
Avant de s'impliquer dans les différentes études,
nous devons définir au préalable chaque étude devant
être réalisée.
8.1 Les définitions56.
Il est important de distinguer les différentes
études, principalement démarquées par deux outils
d'analyses tels que la qualité et la quantité, en donnant la
définition de chacune.
8.1.1 La définition de l'étude quantitative.
C'est la collecte d'informations permettant de décrire,
en les quantifiant, les attitudes, les opinions et les comportements d'une
population ou d'un échantillon représentatif de cette
population.
8.1.2 La définition de l'étude qualitative.
L'étude destinée à recueillir des
éléments qualitatifs non chiffrables réalisée le
plus souvent par des entretiens collectifs ou individuels menés
auprès d'échantillons réduits. Elle vise
généralement à comprendre en profondeur des attitudes ou
comportements.
8.2 L'objectif et les enjeux des études.
L'objectif de nos enquêtes est de mieux connaître
et comprendre le métier de consultant indépendant afin de pouvoir
définir quels sont les meilleurs outils mercatiques pour un consultant
indépendant désirant créer son activité.
Il s'agit de vérifier d'une part la fréquence
d'utilisation, l'utilité mais aussi l'efficacité de chacun des
outils choisis dans nos trois hypothèses de travail.
Enfin, nous souhaitons connaître la faisabilité de
chacun pour le lancement d'une activité de consultant
indépendant. De ce fait, nous devons comprendre s'il
est intéressant ou non d'utiliser ces outils d'un point de vu
économique et mercatique.
56 Source :
www.definitions-marketing.com.
8.3 Le choix des études.
Nous devons garder à l'esprit que notre principal
objectif est la confirmation ou non de nos trois hypothèses de travail.
Chaque étude doit nous éclairer sur les actions pertinentes des
consultants déjà en activité ; en effet, ceux-ci ont
déjà l'expérience d'un consultant confirmé.
8.3.1 Une approche quantitative.
Nous choisissons d'aborder une approche quantitative ;
Même s'il apparaît indispensable d'insérer quelques
éléments qualitatifs, indispensables à l'évaluation
de certains de nos critères.
Dans un souci de rapidité et d'efficience, nous
choisissons de diffuser notre questionnaire par l'Internet, aux
adhérents de fédérations de consultants, aux syndicats de
conseil, aux réseaux de consultants et aux présidents
d'associations de consultants qui ont d'ailleurs souhaité diffuser notre
questionnaire. La taille de notre échantillon s'élève donc
a 160 consultants.
Les questionnaires, d'un part, nous permettront de
répondre à la question « combien ? ». Et ce, afin de
savoir à qui nous avons à faire, de connaître quels sont
les outils actuels et leur fréquence d'utilisation. Nous obtenons ainsi
tant la fiabilité et l'objectivité statistique que la
précision de certaines réponses qui nous aideront a infirmer ou
non nos hypothèses de travail.
Les quelques éléments qualitatifs, d'autre part,
sont les questions ouvertes ajoutées à notre questionnaire. Ils
permettront aux consultant de s'exprimer plus librement, de compléter
peut-être notre questionnaire et mettront en exergue les habitudes des
consultants.
8.3.2 Une approche qualitative.
Par la suite, l'option des entretiens en face à face
avec un petit nombre de responsables de service, de dirigeants et
créateurs d'entreprise a été retenue. Cette méthode
nécessite notre intervention sur le terrain afin d'enregistrer le plus
fidèlement possible les réponses des personnes
interrogées. La qualité de la relation
enquêteur/enquêté est fonction de la stimulation de la
personne interrogée et du climat de l'entretien. Six professionnels ont
souhaités se plier à cet entretien.
Ces entretiens nous aideront à répondre à
la question « comment ? » ; l'objectif étant de visualiser
comment atteindre notre cible et quelles sont, parmi nos hypothèses de
travail, les outils efficients.
Après avoir récolté les différentes
réponses à nos questions, nous en analyserons les
résultats qui en ressortent.
L'objectif de notre étude est de répondre
à notre question de problématique en confirmant ou non nos
hypothèses de réponse. C'est pourquoi il est important que notre
enquête éclaire davantage sur les comportements et actions des
consultants.
9.1 L'analyse des études quantitatives57.
Nous avons dépouillé nos questionnaires sur
Microsoft Excel. Pour une lecture plus facile et agréable, nous avons
reclassé nos réponses dans un ordre différent. L'objectif
étant d'analyser nos éléments de réponses, nous
avons, pour certaines réponses, fait une analyse synthétique et
pour d'autres, nous avons dressé des graphiques représentatifs
comme suivent :
1. Quel est votre profession ?
2. Votre nombre d'années d'expérience ? 3. Quel est
votre statut ?
57 Source : l'annexe n°17. Page 95.
* Nous avons obtenu 160 réponses à notre
étude quantitative diffusée par l'Internet de manière
aléatoire aux adhérents de fédérations de
consultants, aux syndicats de conseil, aux réseaux de consultants et
présidents d'associations de consultants, qui ont, par la suite,
souhaités diffuser notre questionnaire (en échange d'une copie de
notre mémoire...).
Un panel hétérogène de consultants
indépendants, salariés, dirigeants d'entreprise et
présidents de fédération.
6. Avez-vous (ou votre entreprise) une stratégie
mercatique ?
Si oui, laquelle ?
* 75 % de nos interviewés ont (eux ou leur entreprise) une
stratégie mercatique. Nos 75 % de consultants la formalise à 80 %
par :
- une politique de produit et
- une politique de communication et
- une stratégie de développement.
7. Connaissez-vous les stratégies de la concurrence ?
8. Faites-vous (ou votre entreprise) de la veille
concurrentielle ?
Si oui, comment est elle formalisée ?
* Les réponses aux questions N°7 et 8 paraissent
dans un premier temps contradictoires. Cependant, il apparaît que dans le
« petit monde du conseil », beaucoup de consultants se connaissent,
notament les membres d'une même fédération, les consultants
ayant une même certification et ceux travaillant en partenariats avec
d'autres cabinets ou consultants.
Ainsi, sans effectuer une réelle veille
consurrentielle, sans même forcément payer les études
concurrentielles, les côtés relationnel et partenarial de ce
métier entretiennent une veille intuitive et régulière de
ses concurrents. De plus, la globalisation et l'internationnalisation de
l'information par l'Internet facilite aujourd'hui les recherches.
9. Quels sont vos cibles et le type d'entreprises vous
sollicitent ?
* Nous notons évidemment l'importance de la demande des
entreprises de province, même si celle-ci ne fait pas encore partie de
notre cible actuelle. Cependant, la demande parisienne reste très
forte.
Ainsi, nous constatons, que 95 % des entreprises potentielles
sont non seulement les plus sollicités sur ce marché
concurrentiel mais aussi les plus demandeuses.
A noter également que notre cible première,
à savoir les entreprises de moins de 100 salariés,
représente 70 % du marché.
10. Quels sont les avantages et les inconvénients d'un
consultant indépendant par rapport à un cabinet conseil ?
LES AVANTAGES
|
LES INCONVENIENTS
|
- L'investissement personnel,
|
- Une faible disponibilité (congés
|
- les libertés et choix (clients,
actions et paroles),
|
ou d'arrêt maladie), - l'isolement, la solitude,
|
- la flexibilité et la réactivité,
|
- le grand nombre de démarches
|
- la confiance,
|
commerciales,
|
- le peu de frais de structure,
|
- une faible croissance,
|
- son réseau,
|
- le manque de ressources
|
- la possibilité de faire du sur
mesure,
|
financières,
- le problème d'image et les
|
- la proximité.
|
faibles possibilités de communication.
|
|
* L'essentiel à retenir est donc qu'un consultant
indépendant à moins de contraintes et de coûts, qu'il a son
indépendance et toute liberté par rapport à un cabinet ;
mais le revers est donc qu'il est isolé et sans ressource, avec de
faibles marges de manoeuvre et possibilité de croissance.
11. Comment l'entreprise sélectionne son cabinet de
conseil/son consultant ?
* Il est plutôt rassurant de constater que le consultant
est choisi en fonction de ses compétences, de son savoir-faire et de son
offre.
Le relationnel est une partie importante du métier de
consultant. En effet, pour 40 % des entreprises la sélection d'un
consultant se fait par le réseau et les recommandations.
Enfin, si nous mettons en évidence nos trois
hypothèses de travail, à savoir : - les partenariats,
- l'Internet,
- et les propositions et appels d'offre (faites par mailings),
nous constatons que l'ensemble de nos hypothèses de
travail ne rassemble que 15 % des atouts pour être
sélectionné par une entreprise potentielle.
12. Quels outils utilisez-vous pour développer votre
portefeuille clients ?
Et quels sont les types de partenariats que vous utilisez ?
Avec une société de conseil, avec des structures
disposant d'une offre complémentaire, avec la chambre professionnelle,
avec d'autres consultants indépendants ou petites structures, avec des
collègues, avec les réseaux de consultants.
13. Quels axes souhaiteriez-vous développer ?
- la prospection,
- le bouche à oreille,
- le réseau de connaissance,
- l 'Internet
- les partenaires.
14. Existe t-il des nouveaux outils pour atteindre les
dirigeants d'entreprises ? - Les associations locales, de consultants,
d'anciens élèves / entreprises, - les réseaux, les
relations publiques,
- sur l'Internet : la télé des entrepreneurs,
les sites tels que linked ou viadeo (activité en ligne, réseau
social pour trouver des clients, fournisseurs, partenaires, les principaux
renseignements commerciaux, le recrutement ou en cours de recrutement).
* Pour plus de lisibilité, nous avons mis en surbrillance
rouge nos hypothèses de travail. Celles-ci représentent 25 % des
réponses les plus citées.
A noter que, mise à par les mailings, ce sont ces axes
principalement que les consultants souhaitent appuyer et développer dans
leur stratégie mercatique.
Nous constatons que les partenariats, le bouche à oreilles
et le réseau personnel, représentent à aux seuls 60 % des
outils utilisés.
Enfin, ils sont très peu nombreux à nous avoir
cités spontanément de nouveaux outils mercatiques.
15. Avez-vous un site Internet ?
16. Si oui, qu'en pensez-vous ? L'analyse des réponses
fut complexe car elle associe plusieurs facteurs.
* Les consultants ont à ce sujet un discours assez
commun. Le discours est à l'unissons quand à l'importance de
créer son propre site Internet. En effet, l'Internet est aujourd'hui un
outil indispensable car utilisé par tous !
Un site Internet pour un consultant est telle une vitrine, une
carte de visite, un instrument de communication pour l'information et la
confiance du prospect ; Véritable diffuseur d'informations, non pas sur
le métier du conseil, mais sur le consultant (ou le cabinet de conseil)
lui-même ; Le prospect, lorsqu'il a pris connaissance du site, est
curieux de l'activité même du consultant, de ses
expériences passées, des ses contacts, ses partenaires, ses
références, ses certifications, etc. ; Garantie d'une
stabilité et du sérieux et de la fiabilité du
professionnel.
Beaucoup moins comme un outil d'aide à la vente.
L'Internet montre donc un côté obsolète en tant qu'outil
d'aide à la vente. L'Internet montre en ce sens des limites face
à ce marché actuel.
Ils sont nombreux a avoir observé les sites de la
concurrence et même si les consultants distinguent le fond et la forme de
leur site, tous paient de « revoir, reformer, refonte, faire
évoluer, améliorer, mettre à jour » leur site.
Les évolutions rapides de la demande, la
complexité croissante des missions, le manque de temps des consultants
et leur spécialisation sont autant de facteurs qui poussent les
consultants a être plus minutieux et mettre à jour
régulièrement leur site pour le rendre toujours plus
adapté a la demande.
17. Chaque année, sur le volume total de vos clients, quel
pourcentage de clients (supplémentaires) vous apporte les outils
suivants :
* 95 % des interviewés jugent que l'outil mailing leur
apporte moins de 10 % de client supplémentaires.
Et pour 65 % des interviewés, le partenariat apporte entre
10 % et 50 % de clients supplémentaires.
Enfin, d'après 40 % de personnes interrogée,
l'Internet apporterait moins de 10 % de clients en plus chaque année.
18. D'après vous, quels sont les inconvénients, les
avantages et les coûts des outils suivants :
|
Les avantages.
|
Les inconvénients.
|
Les coûts.
|
|
Le taux de couverture important ; méthodes efficaces si
bien ciblées et personnalisées, gains de
notoriété.
|
Outil impersonnel, inadaptés, trop utilisé,
noyés dans la masse. Jetés dans 99 % des cas, ne correspondent
pas à une relation
personnalisée. Un faible taux de retour.
|
Variables. Du temps et le coût de l'abonnement
|
|
Ils sont apporteurs d'affaires ; crédibilise, des
résultants durables à long terme. L'alliance de la
compétence et de la
sécurité pour les
clients qui ont des problématiques de + en + complexes.
|
Prend du temps si on souhaite approfondir, complexe, les
indépendants n'aiment rendre des comptes qu'a leur clients.
|
Variables.
Quelques centaines d'euros et du
temps (plusieurs jours par mois). Parfois le coût de la
commission.
|
|
Une vitrine 24/24.
Réactif, améliore la visibilité, l'image et
la notoriété internationale ; rassure le prospect, renseigne de
manière générale.
|
Vitrine indispensable. Simple carte de visite et support
complémentaire. Il faut un contenu véritablement original. Perte
de temps dans les mises à jour régulières et le
référencement.
Résultat non garanti.
|
Variables. Du temps. Un coût (quelques milliers d'euros
pour la création, puis quelques centaines d'euros par mois pour la
maintenance).
|
* Nous ne pouvons donc analyser les coûts. En effet,
ceux-ci, qu'ils soient financiers ou temporels, varient
énormément en fonction du projet.
Nous avons là rassemblé les avantages et
inconvénients de nos trois hypothèses. Et ces réponses
nous seront d'une importance primordiale pour l'analyse de nos
hypothèses de travail et nos recommandations.
19. D'après vous, quels sont les freins pour une
entreprise d'effectuer un audit du climat social ?
Autres citations :
- « C'est comme ça depuis toujours !
- A quoi ça sert ? si c'est gratuit,
éventuellement.
- Les difficultés politiques.
- La difficulté pour l'entreprise de transformer l'audit
en actions efficaces. »
* Pour ces consultants interrogés, il apparaît
nettement que les difficultés de trouver un consultant et le coût
d'un audit social ne sont pas un frein. Ces mêmes questions ayant
été posées à des dirigeants et créateurs
d'entreprise, il nous semble essentiel de compléter cette analyse lors
de la prochaine étude.
Au total, 40 % des consultants interrogés pensent que
l'audit de climat social ne fait pas partie des priorités des
entreprises (les salariés ne sont pas une de leur première
préoccupation, ils n'ont pas le temps et ils n'ont aucun besoin).
Et encore 40 % des consultants pensent que les entreprises n'ont
pas confiance ou ne connaissent pas cette spécialité du
conseil.
En effet, l'audit de climat social est une
spécialité du conseil qui surfe sur la vague sociétale et
environnementale de nos économies actuelles. Mais qui seule prend
rationnellement en compte le développement et la « situation »
du capital humain et son influence sur la croissance l'entreprise.
20. Etes-vous membre d'un organisme professionnel ou avez-vous
une certification ?
* Les consultants ont à 90 % opté pour ce
partenariat. Ils ont choisi d'avoir une certification ou de faire parti d'un
réseau de consultants. Gage pour eux de contacts et d'affinités,
de relation de confiance, de professionnalisme, de crédibilité
tout en gardant leur propre culture d'entreprise et leur
indépendance.
Et pour le client, un intérêt certain par le
respect de certaines chartres de qualité, mais aussi pour le respect de
la déontologie, les références et le professionnalisme de
ses membres.
Toujours dans l'optique de répondre à notre
question de problématique, nous avons effectué une
synthèse de notre étude.
9.1.1 La synthèse de notre étude
quantitative.
Nos réponses aux questionnaires quantitatifs
récoltées traitent de nos trois hypothèses de travail.
Pour chacune d'entre elles, nous allons faire une synthèse des
réponses pour permettre leur validation ou non.
9.1 .1 .1 La création d'un site Internet.
Nous constatons un paradoxe de par son côté
indispensable et son inutilité commerciale et ce, en amont ou en aval
d'une mission.
En effet, un site Internet pour un consultant se
révèle être plus efficace qu'une carte de vitrine, garant
d'une certaine image qui se veut rassurante pour le prospect.
Bien sûr, un site prend du temps à créer
et à mettre à jour, il a aussi un coût ; et ils sont
nombreux à penser qu'un site n'apporte pas d'affaires au consultant.
Mais il crédibilise son créateur et sécurise les
clients.
Nous validons donc cette hypothèse de
travail.
9.1.1.2 Une stratégie de partenariat.
Nous avons constaté que 90 % de nos consultants effectuent
des partenariats par divers moyens mis à leur disposition.
Ils sont aussi plus de 65 % à penser que les partenariats
sont un outil pour développer leur portefeuille client.
En effet, n'oublions pas que les chances, pour un consultant
indépendant, d'être contacté spontanément par un
prospect, sont infimes.
Nous validons donc cette hypothèse de
travail.
9.1.1.3 La prospection par le mailing.
Les commentaires de nos consultants sur cet outil sont
partagés.
Certes le mailing est un outil à très faible
coût, certes il peu couvrir un territoire important dans un temps
très réduit, mais est aussi impersonnel. Et dans un métier
aussi relationnel, cela peu paraître contradictoire. De plus, il se
retrouve souvent noyé dans la masse de publicités que
reçoivent les entreprises.
Cependant, nos interrogés nous précisent qu'un
mail bien ciblé et envoyé au bon moment, à la bonne
personne et suivi en aval, peut s'avérer efficace. Il faut donc au
préalable avoir prospecté le terrain d'une manière
très précise et enclenché un suivi. Ce qui ne
répond plus à leurs observations premières d'un faible
coût, d'une large couverture terrain en un temps réduit.
Enfin, la très grande majorité des consultants,
soit 95 %, pensent que cet outils apporte moins de 10 % de clients en plus par
an.
Ainsi, nous pensons abandonner cette hypothèse, mais
émettons encore une réserve à ce sujet. L'étude
qualitative effectuée avec les professionnels d'entreprises nous aidera
à approfondir la question.
L'objectif de notre étude qualitative est de
répondre à notre question de problématique en confirmant
ou non nos hypothèses de réponse. C'est pourquoi il est important
que notre étude éclaire davantage sur les comportements et
actions des professionnels.
9.2 L'analyse de l'étude qualitative58.
Nous avons interrogé six personnes. Le panel est
composé d'un responsable de service en entreprise, de trois dirigeants
et de deux créateurs d'entreprise. Il y a 17 % d'hommes et 83 % de
femmes, qui ont entre 20 et 34 ans à 50 % et 55 ans et plus.
Les personnes interrogées ont l'expérience et les
compétences nécessaires pour répondre à cette
entrevue. Le temps des entretiens a varié entre 35 et 75 minutes.
L'analyse de ces entretiens mettra en valeur le point de vue de
professionnels, prospects potentiels de notre future activité.
En effet, nous souhaitons avoir une perception de leurs
attitudes. Dans ces entretiens, nous avons laissés une certaine
liberté aux interrogés afin d'apprendre et de pouvoir analyser le
verbatim.
Après avoir récolté les réponses
à nos questions durant les différentes entrevues, nous allons
analyser les résultats qui en ressortent.
53 % des interrogés pourraient faire appel à un
cabinet de conseil extérieur ou un consultant indépendant :
- soit en adressant à une fédération («
type SYNTEC, gage de professionnalisme et de sérieux »),
- soit par recommandation (« pour être certain du
niveau de professionnalisme de la personne »).
Et ce, grâce:
- à leur réseau personnel pour 37 % d'entre eux,
pour ne pas avoir de
mauvaise surprise et avoir un certain niveau professionnel et
humain,
- au bouche à oreille pour 15 %, qui permet d'obtenir des
conseils de
personnes de confiance ayant déjà
l'expérience,
- à l'Internet pour 12 % des réponses, pour le
grand nombre d'informations, - aux salons professionnels à 32 %, (et
autres comme les écoles, les facultés,
les mailings, la publicité à 4 %) pour le
sérieux de ces évènements.
Nos interlocuteurs émettent pourtant certains freins
par rapport à l'Internet ; en effet, l'étendue des
possibilités et les difficultés pour trouver et cerner un
consultant indépendant parmi des milliers semble rendre la mission
presque impossible. Ajoutons à cela, les longs temps de recherche et de
comparatif. Enfin, sur quels critères se baser par une recherche
à distance ? Les compétences annoncées ? La
réputation ? L'esthétique du site ?
58 Source : l'annexe n°18. Page 100.
84 % de nos professionnels ont déjà
été démarché par un cabinet de conseil ou un
consultant, soit :
- par courrier à 21 %,
- par mail à 71 %, mais seulement 16 % d'entre eux les
conserve. Pour les 84 % qui les jettent, les raisons sont simples ; La masse de
publicité déjà reçu, l'impersonnalité de la
démarche (« peu convainquant »), la non connaissance de leurs
besoins du moment et des initiateurs de ces pages (« sont-ils
compétents ? sérieux ? ») ;
- par téléphone à 8 %, mais les
interrogés trouvent cette démarche tout aussi impersonnelle ;
Mais jamais par un consultant s'étant
déplacé au bureau.
Sans nous éloigner de nos hypothèses, nous avons
effectué une synthèse de notre étude.
9.2.1 La synthèse de nos entretiens
qualitatifs.
Les réponses récoltées lors de nos
entretiens traitent précisément de chacune de nos
hypothèses, qu'il s'agisse de l'Internet, du partenariat, de la
prospection par des mailings.
Nous retenons qu'une personne sur deux peut faire appel à
une aide extérieure en matière de conseil et ce, grâce au
partenariat ou à l'Internet.
Pour l'Internet et les mailings cependant, de nombreuses
réserves sont émises.
- Il est reproché à l'Internet la difficulté
de trouver une information sérieuse dans la masse ;
- Quant aux mailings, seuls ceux qui sont bien ciblés,
personnalisés et arrivent au moment opportun pourraient être
efficace. D'ailleurs, ils ne sont presque jamais conservés.
Nous validons les hypothèses de travail suivantes
: - la stratégie de partenariat,
- la création d'un site Internet.
Nous ne validons pas l'hypothèse de la prospection
par mailings.
9.3 La synthèse générale.
La réalisation de nos différentes enquêtes
nous à aider à nous forger une vision globale sur la perception
du marché du conseil, l'offre et la demande, d'une part, puis sur les
outils mercatiques utilisés dans ce secteur et plus
particulièrement ceux suggérés dans nos hypothèses
de travail.
Il est essentiel de bien connaître son marché,
d'avoir de bonnes qualifications et une expérience concrète du
terrain, un réseau personnel développé et de pouvoir
être recommandé. Base de la profession de consultant
exercée en indépendant.
En effet, avant de penser à créer ou
développer une activité de conseil, avoir sa propre
expérience professionnelle au préalable semble indispensable.
Viennent ensuite d'autres outils mercatiques
préalablement cités. Certains, comme les partenariats ou le site
Internet sont été reconnus comme les outils d'un nouveau
siècle et encore aujourd'hui indispensables pour tous. Ils
répondent non seulement à un besoin, mais aussi à la
demande.
Au fils des années et avec le développement des
nouvelles technologies, le mailing est, quant à lui, devenu totalement
inadapté.
Ces résultats couplés à nos
hypothèses ont permis, dans un premier temps, de confirmer ou d'infirmer
celles-ci.
Par la suite nous dégagerons les idées
pertinentes à partir desquelles nous pourrons construire notre plan
d'actions, celui-ci répondant à notre question de
problématique.
10 LES RECOMMANDATIONS.
Rappelons tout d'abord notre question de problématique.
Quels sont les actions mercatiques pertinentes qui doivent
être mises en oeuvre pour la création d'une activité de
conseil spécialisée dans l'audit de climat social ?
Suite aux différentes analyses menées
grâce aux études quantitatives et qualitatives, nous sommes en
mesure de proposer certaines recommandations en corrélation avec nos
hypothèses de travail préalables.
10.1 La stratégie mercatique.
Nous entendons par stratégie mercatique la
méthodologie utilisée par l'entreprise pour percevoir les besoins
des consommateurs, créer un produit ou un service en adéquation
avec ces besoins et le vendre de façon à satisfaire ces besoins.
Cette méthodologie facilite ainsi la prise de décision en
matière commerciale.
Pour le lancement d'une activité de conseil, nous
recommandons de suivre des axes stratégiques en cohérence avec
notre objectif premier, à savoir une stratégie de communication
basée sur :
- la création d'un site Internet. Dans un premier, il
sera la carte de visite de notre activité. Mais par la suite, en y
développant d'autres services internes pour l'entreprise cliente, il
deviendra un atout supplémentaire à notre activité,
véritable axe de développement et de fidélisation de la
clientèle.
- la création de partenariats. Considéré
aujourd'hui comme un véritable facteur de réussite pour le
consultant indépendant, le partenariat devra, en plus d'être
développé, être vraiment innovant et toucher ainsi une plus
large cible et provoquer, peut-être, un « buzz ». (Le terme
buzz est un terme anglophone signifiant bourdonnement. Le buzz est une
technique du marketing viral visant à créer une rumeur ou une
forte agitation médiatique. C'est donc tout simplement pour faire du
« bruit », pour faire parler les consommateurs d'un produit ou d'un
service).
10.1.1 Notre positionnement.
Notre marché : le conseil en management. Notre service :
l'audit de climat social.
Notre spécialité : gérer le stress en
entreprise. Notre position concurrentielle : spécialiste.
Nos atouts :
- Notre site Internet, qui devra être bien
référence, mis à jour régulièrement et
innovant.
- Notre expérience en la matière est, à ce
jour, incomplète. Cependant, nous justifions de différentes
expériences professionnelles essentielles :
- la relation clientèle,
- la négociation commerciale,
- la gestion administrative,
- le management d'une petite équipe,
- et la gestion de conflits,
- notre âge. Nous avons 32 ans. Dans ce métier il
s'agit d'un atout. En effet, nous connaissons bien la catégorie des
personnes dans cette tranche d'âge reconnue comme étant difficiles
à gérer pour une entreprise.
Notre zone géographique : l'Ile-de-France.
10.1.2 Notre cible.
Notre secteur d'activité : tous, mais principalement
l'automobile.
Les très petites entreprises, les moyennes industries
et entreprises sont un axe privilégié pour les consultants
indépendants. En effet, les grands groupes dominent le marché,
mais leur cible est différente.
Dans toutes les entreprises, des stratégies et
politiques commerciales sont mises en oeuvre pour respecter le plan de
marchéage. Le plan de marchéage à pour objectif de
déterminer au mieux tous les points de la politique commerciale. Ceci
prend en compte la promotion, les produits, la publicité, les prix, sans
oublier la distribution.
10.2 Le plan de marchéage.
Le plan de marchéage désigne l'ensemble des
décisions relatives aux politiques de produit, de prix, de distribution
et de communication des produits ou services d'une entreprise ou d'une
marque.
Nous avons validé deux de nos hypothèses de
travail, nous permettant de répondre à notre question de
problématique et ainsi, faire nos recommandations en ce sens.
Notre objectif étant de développer une
activité de conseil nouvellement créée, nous allons
maintenant faire les recommandations opérationnelles consistant à
agir sur différentes variables mercatiques que sont le produit, le prix,
la distribution et la promotion.
10.2.1 La politique produit.
Les métiers du conseil viennent du concept de «
méconnaissance ».
Les consultants ne vendent pas seulement un service, mais
également et surtout leurs connaissances, leurs compétences, leur
expertise, leur regard extérieur, etc. Le produit n'est donc pas
seulement le service qu'ils commercialisent mais leurs propres
compétences.
L'actualité59 nous le dit, les suicides de
salariés qui défraient la chronique depuis quelques années
incitent à faire du sujet une priorité. Des suicides ont ainsi
endeuillé le technocentre de Renault, à Guyancourt (Yvelines),
depuis l'automne 2006 ; A Mulhouse (Haut-Rhin), chez Peugeot en 2007 et 2008.
Le secteur automobile n'est pas le seul concerné. Des entreprises aussi
diverses qu'EDF, France Télécom, La Poste, Sodexho, ED ou HSBC
ont également été confrontées à des suicides
de salariés.
Des études ont démontré que dans un quart
des entreprises60, personne ne se préoccupe de la
prévention du stress. « Dans près des deux tiers des
entreprises, aucune démarche n'a été effectuée pour
évaluer le niveau de stress des salariés ».
Au vue de ces facteurs, de notre spécialisation et de
notre secteur d'activité, nous axerons notre stratégie sur une
politique produit d'audit de climat social spécialisé dans la
prévention et la gestion du stress en entreprise.
59 Source : les annexes 15 et 16. Pages 91 et 93.
60 Source : Carole DUMORTIER, responsable de
l'enquête réalisée en janvier 2008 par Stimulus et
l'organisme de formation Comundi.
Ainsi, notre objectif sera :
- de convaincre que les directions des ressources humaines
gagneraient à se renforcer en sciences humaines, en intégrant
notamment des profils d'experts en sociologie pour anticiper les
problèmes,
- de mener des actions sur le plan organisationnel et le
management,
- d'établir des plans de formation pour les
salariés, les managers, les
directions des ressources humaines. En effet, celles-ci
disposent des
moyens pour les mettre en oeuvre.
- De convaincre les entreprises de se doter d'outils
d'accompagnement et d'écoute, tels des numéros verts, des coachs
ou des consultations de psychologues sur site, etc.
Nous développerons un service personnalisé pour
:
· Evaluer l'entreprise sur :
- le stress des individus,
- les facteurs de stress professionnels et leur impact.
Et par la suite, faire des recommandations en matière de
prévention et de stratégies de réponses aux
problèmes identifiés.
· Conseiller l'entreprise :
- sur les échanges conduits au sein de groupes de
travail, - pour comprendre la situation en profondeur.
Et faire des préconisations d'actions à mettre en
oeuvre.
· Former les salariés :
- en tenant compte des objectifs et en respectant l'organisation
de l'entreprise,
- à la gestion des conflits ou à la
détection précoce des agressions, Et faire une évaluation
et un suivi adapté aux besoins.
· Accompagner les individus :
- par du coaching ou du soutien psychologique,
- par l'accompagnement individuel et personnalisé.
· Renforcer la résistance au stress des
salariés : - par des programmes de développement personnel, - par
la relaxation.
10.2.2 La politique de prix.
Le facteur prix est une des variables de la mercatique. Bien que
ce facteur puisse varier énormément, il est essentiel de prendre
en compte les réalités du marché.
Le tarif moyen journalier par
consultant61 :
|
Nombre de réponses :
|
Moins de 200 €
|
3
|
De 200 à 500 €
|
9
|
De 500 à 800 €
|
26
|
De 800 à 1000 €
|
12
|
De 1000 à 1500 €
|
32
|
De 1500 à 2500 €
|
17
|
Plus de 5000 €
|
0
|
Rémunération au forfait (fixe ou variable)
|
1
|
Ainsi, 32 % des cabinets ont un tarif compris entre 1000 et 1500
€ et 26 % annoncent un tarif de 500 à 800 €.
Côté prix, Syntec souligne que le tarif moyen
facturé par jour est de 1250 euros, ce qui signifie que la moitié
du secteur pratique des prix inférieurs à ce chiffre. Ces
chiffres sont donc à relativiser car les tarifs sont
véritablement une moyenne et varient fortement selon le type de
prestation.
En revanche, au cours de nos différentes études
auprès des consultants, pour de la prestation de services, la
facturation journalière tourne plutôt autour de 600 à 900
euros.
Nous choisissons donc 800 euros comme base tarifaire pour une
journée de mission. Ainsi, en partant de cette hypothèse de
travail, quel sera le nombre de jours de mission pour que notre activité
soit rentable ? Nous tenterons de répondre à cette question dans
notre partie intitulée « le budget prévisionnel ».
61 Source : les résultats de l'enquête de
la chambre de commerce et d'industrie de paris. Sociétés de
conseil. État des lieux mai 2003.
10.2.3 La politique de distribution.
Le canal, circuit ou réseau de distribution est le chemin
parcouru par un produit ou service pour atteindre le consommateur
final62.
La politique de distribution doit être choisie en
fonction du produit ou service, de la clientèle visée, de l'image
de l'entreprise et de ses ressources. Définir notre service c'est bien,
mais ce n'est pas suffisant. Il faut le rendre accessible. C'est le rôle
de la distribution.
Nous rappelons que notre secteur géographique est
l'Ile-de-France.
Nous adopterons une stratégie de prospection intensive,
indispensable au démarrage de l'activité. L'essentiel sera de
développer notre réseau et rencontrer les prescripteurs par :
- notre site Internet vitrine,
- notre réseau personnel,
- la prospection directe,
- le bouche à oreille,
- les salons professionnels,
- et les annuaires professionnels.
10.2.4 La politique de promotion.
Aujourd'hui, nous avons le choix entre de multiples canaux de
communication. La publicité, le télémarketing, la presse,
les annuaires professionnels, les prescripteurs, les salons professionnels et
les conférences, le mailing, l'Internet, le bouche à oreille, le
blog entreprise, la prospection, le partenariat, le réseau personnel.
Une stratégie de promotion doit être définit
en fonction de l'information et de l'image de marque que l'on veut donner au
service ou à l'entreprise.
A court terme, nous pouvons nous inscrire sur des sites
spécialisés, tel que VIADEO, afin d'être visible par le
plus grand nombre, générer du trafic sur notre site, entrer en
relation avec d'autres consultants et entreprises curieux ou
intéressés par notre spécialisation.
A long terme, nous souhaitons travailler avec ou pour la
presse spécialisée. Deux techniques pour diffuser l'information
sur notre spécialisation, notre entreprise et ainsi se faire
connaître, voir reconnaître par la profession.
62 Source : Le marketing : Etudes et
stratégies. Yves CH I ROUZE. Collection Ellipses. 2ème
édition. 2007.
10.2.4.1 La création d'un site Internet.
Notre choix s'est de prime abord porté sur la
création d'un site Internet, représentant ainsi la vitrine de
notre activité. Nous savons que 64 % des cabinets de conseil ont un site
de présentation63.
Avec notre site, nous souhaitons être bien
référencé pour :
- nous présenter, notre identité et notre
culture,
- décrire notre histoire, nos activités, nos
ambitions,
- de nous construire une image valorisante ;
et ce, pour :
- attirer l'attention,
- susciter l'intérêt des prospects, des clients, de
la profession, etc. - inciter à agir.
Pour ce faire, nous avons voulons :
- à court terme : nous conférer une image,
- à long terme : accroître le volume de notre
clientèle.
Notre objectif est de créer un site Internet non
marchand, en commun avec d'autres consultants indépendants, chacun ayant
une spécialité différente. De ce fait, nous pourrons :
- réduire les coûts,
- multiplier les contacts,
- partager le fichier client,
- développer le portefeuille client et la confiance des
prospects,
L'objectif étant de générer du trafic,
susciter la confiance qu'ils soient déjà clients ou non et de
provoquer un « buzz » mercatique.
En quoi notre site sera-t-il différent ? Nous
souhaitons personnaliser certaines pages du site Internet et ce, pour chaque
entreprise auditée. Créer un service avec un accès
sécurisé pour observer en temps réel notre travail de
consultant. Nous voulons mettre en avant une nouvelle façon d'exploiter
cet outil en le personnalisant.
63 Source : la chambre de commerce et d'industrie de
paris ; Sociétés de conseil, État des lieux mai 2003.
Résultats de l'enquête.
Ce nouveau concept (que nous pouvons appeler I.L.I.A,
Intelligence Live Internet Audit), outil d'interaction en temps réel via
l'Internet, sera accompagné :
- d'un blog d'entreprise, lui aussi interactif entre, le client
et les consultants,
mais aussi avec les prospects et le visiteur lambda,
- d'un catalogue produit,
- de pages d'actualité et des liens pertinents,
- des mises à jour régulières visibles par
des éditos,
- des liens et bannières,
- d'un web magasine,
- de partenaires.
10.2.4.2 Les partenariats.
A court terme, notre stratégie devra être
axée de prime abord par des partenariats avec des consultants
professionnels, performants et de confiance ayant une autre
spécialité que la notre.
Puis suivront les partenariats avec, par exemple :
- les écoles : les grandes écoles, telle que
l'INSEC qui a plusieurs Master en management ;
- les psychologues et sociologues, tel que monsieur Robert
CASTEL, Philosophe et Sociologue ; il effectue d'ailleurs des
conférences dans les grandes écoles ;
- les formateurs et les coachs, tel que monsieur Michel CHANCONIE
;
- certaines associations et entreprises, telles que l'association
francophone de management de projet.
Les liens avec ces partenaires ont pour objectifs communs de
développer notre réseau et de développer notre
notoriété.
A moyen terme, nous devrons obtenir une certification et/ou
adhérer à une fédération de consultants dans le but
de sécuriser le prospect, de développer notre réseau et le
nombre de nos contacts. Nous parlons ici de moyen terme car il est
nécessaire d'avoir plus ou moins cinq années d'expérience
dans les métiers du conseil pour l'obtenir.
A long terme, notre objectif sera de développer notre
portefeuille clients. 10.3 La synthèse de notre plan de
marchéage.
Nos recommandations mercatiques s'accompagnent d'actions
à mener sur les quatre axes du plan de marchéage. D'une part par
la création d'un produit novateur au prix adapté et adaptable
à chaque client et d'autre part, pour une diffusion et une communication
efficace.
La réussite de ce plan d'actions aura une influence
certaine sur le bon démarrage et le développement de
l'activité de conseil en ile de France.
10.4 Le plan d'actions.
Le plan d'actions prévoit la création et le
développement de notre plan de marchéage
précédemment détaillé sur une
échéance de trois ans.
Dans une première partie, nous planifierons le lancement
de l'activité, puis dans une seconde, nous tenterons de prévoir
son développement.
10.4.1 L'agenda des actions.
|
LE PREMIER SEMESTRE 2009.
|
LES ACTIONS A MENER.
|
|
|
|
|
|
|
La politique produit et prix.
|
L'étude des coûts.
|
|
|
|
|
|
|
Définir très précisément le service
et son prix.
|
|
|
|
|
|
|
Etude à réaliser sur nos prospects.
|
|
|
|
|
|
|
L'analyse des études.
|
|
|
|
|
|
|
La politique de distribution et de
communication.
|
L'étude de la concurrence sur notre secteur.
|
|
|
|
|
|
|
L'inscription sur les sites professionnels et la recherche de
contact avec la presse spécialisée.
|
|
|
|
|
|
|
La création de notre site Internet.
|
|
|
|
|
|
|
La recherche de partenaires sérieux.
|
|
|
|
|
|
|
De part notre agenda d'actions, nous distinguons bien les quatre
variables du plan mercatique.
Nous planifions l'ouverture de notre site Internet à la
fin du sixième mois de préparation, temps minimum
nécessaire pour trouver quelques partenaires productifs et
sérieux.
Nous ne tenons volontairement pas compte des coûts des
locaux dans l'agenda, compte tenu de la possibilité, dans un premier
temps, d'exercer son activité à domicile.
Après avoir planifié les actions à mener
pour le lancement de notre activité, nous allons nous projeter
ci-après sur les trois prochaines années.
10.4.2 Le plan général des actions sur trois
ans.
La carte de transformation64 ci-dessous, a pour
objectif de nous permettre d'avoir une vision globale, rapide et
cohérente l'organisation des différents services pour la
création de l'activité de conseil. Elle nous permet de nous
projeter à moyen terme et de définir les étapes
cohérentes pour atteindre notre cible.
Nous constatons ici, que les grandes actions à mener
sur les trois prochaines années sont les actions de communication avec
la recherche et le développement des partenaires, mais aussi la
création, la mise à jour et le développement d'un site
Internet.
Nous envisageons une analyse de la situation et
d'éventuelles actions de correction à la fin de la seconde
année.
64 Source : la matrice créée par deux
consultants, Pierre ALARD et Pierre-Arnaud GUGGEMOS. Cours à l'I.C.S.V.
Paris. 2008.
Après cette étude par poste sur trois
années, nous allons effectuer un budget prévisionnel.
10.5 Le budget prévisionnel.
Après avoir défini les actions à mener
pour la création et le développement d'une activité de
conseil, nous allons maintenant calculer le chiffre d'affaires
prévisionnel de notre activité, ainsi que les dépenses
directement liées à la mise en place de notre plan d'actions.
Pour rappel, nous choisissons la base tarifaire de 800 euros
hors taxes, pour une journée de mission. Ainsi, quel sera le nombre de
jours de mission pour que notre activité soit rentable ?
Nous partons de l'hypothèse que nous ne nous versons pas
de salaire les deux premières années de travail.
LES CHARGES FIXES, la 1ère
année.
|
LES MONTANTS.
|
|
|
Les fournitures.
|
|
|
200€
|
Les études
|
|
16
|
000€
|
Le site (le catalogue produit+ «IL IA»)
|
500+2300+5400€
|
= 8
|
200€
|
Les mises à jour.
|
|
|
500€
|
Le téléphone portable.
|
|
1
|
200€
|
L'ordinateur portable + les logiciels.
|
|
2
|
500€
|
Les frais de déplacements.
|
|
1
|
320€
|
Les assurances.
|
|
|
760€
|
Les cotisations obligatoires. (les
assurances et responsabilité civile, les cotisations
syndicales, les impôts...)
|
|
4
|
000€
|
LES TOTAUX.
|
|
34
|
680€
|
Ainsi, pour rentabiliser cette activité la première
année, nous devons effectuer un minimum quarante quatre journées
de mission. Ce chiffre nous paraît irréalisable !
En effet, d'après nos études, le nombre annuel
de missions, tout comme les tarifs, n'a cessé de baisser ces quatre
dernières années. Certains petits cabinets ont vu leur nombre de
jours de missions baisser par deux.
LA CONCLUSION.
Le monde se voit aujourd'hui confronté à des
problèmes qui entraînent des modifications de comportement de tous
les acteurs concernés : individus, gouvernements et entreprises.
Soumises à la pression des médias, des consommateurs et des
actionnaires, les entreprises commencent à s'orienter vers un
comportement plus responsable, plus éthique, un comportement qui
constitue un outil de marketing puissant. Elles commencent à prendre en
compte la dimension humaine dans leur stratégie.
L'audit social diffère de l'audit classique parce qu'il
s'opère dans un environnement différent : les hommes et leurs
activités. Les actions décidées prendront en compte les
réticences et les blocages, mais aussi les capacités et les
potentialités susceptibles d'être développées. Il
appréhende globalement l'homme et son environnement immédiat, les
modes d'organisation, de fonctionnement et la culture interne.
Le stress professionnel est une réalité de plus
en plus inquiétante ; ses conséquences néfastes, tant sur
la santé physique et mentale des individus, que sur la performance des
entreprises sont de mieux en mieux établies.
Dans son rapport de 2002, l'Agence européenne pour la
sécurité et la santé au travail indique que le stress au
travail affecte 28 % des individus, c'est-à-dire 41 millions de
travailleurs européens. Plusieurs publications du bureau international
du travail confirment que le stress entraîne une augmentation de
l'absentéisme dû à la maladie. Ainsi, les travaux
réalisés dans les états membres de l'Union
Européenne et dans d'autres pays révèlent qu'entre 50 et
60 % de l'ensemble des journées de travail perdues sont liées
plus ou moins directement au stress.
La santé des salariés devient un sujet
préoccupant sur le plan humain, social et également sur le plan
économique. Confrontées à cette nouvelle
réalité les
entreprises, doivent trouver des solutions organisationnelles et
individuelles pour lutter contre ce problème majeur.
Mais pour reprendre une formule célèbre, « la
responsabilité sociale de l'entreprise est une chose trop
sérieuse pour être laissée aux entreprises ».
L'audit est un outil efficace pour aboutir à un
diagnostic fiable dont la valeur ajoutée se mesurera avec la mise en
application des recommandations qui auront été
préconisées par le consultant auditeur.
Nous savons que le segment de marché que
représente l'audit de climat social constitue un réel
investissement, mais aussi un véritable potentiel pour un consultant
indépendant.
Nos différentes recherches et études nous ont
confortés dans l'idée que la création de ce type de
service séduit les partenaires, les entreprises et les salariés.
Par ailleurs, développer un site Internet pour un consultant semble
être un véritable atout. Actuellement utilisé seulement en
tant que vitrine de l'activité semble être une perte de valeur
ajoutée ; Cet outil, déjà une véritable
fenêtre sur le monde, pourrait permettre de créer une nouvelle
façon de créer et développer les relations
professionnelles avec tous les acteurs du marché et les internautes
susceptibles de le devenir.
Les partenariats sont une valeur sure pour le consultant. Ils
permettent le développer son réseau, la confiance des
intervenants et à long terme, le chiffre d'affaires.
Mais l'essentiel pour cette profession, nous l'avons vu, c'est
le relationnel. Qu'il soit par le bouche-à-oreilles, les
recommandations, son propre réseau, etc. cet te compétence est
vitale pour un consultant.
Ainsi, après notre analyse, nous arrivons à la
conclusion que notre projet ne peut être concrétisé. En
effet, il nous paraît difficile de rentabiliser cette activité.
« Cessons d'avoir précisément tort et
commençons à avoir vaguement raison » aurait dit J.M.
Keynes.
LA BIBLIOGRAPHIE.
Les livres.
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». Lavoisier. 2007. - Baron X. « Du bon usage des consultants ».
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- Bouchez J.P. Simonet J. Pelade J. Gilbert P. « Le conseil
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- Bouquin H. « Comptabilité de gestion ».
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- CHERREY A., GOEPFERT M., POUX S. « Les
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- Michel D. « Le contrôle de Gestion ». Cahiers
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- Vatier R. « Audit de la gestion sociale ». Edition
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- Melot L. « Analyse du marché. Perspectives
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- Syntec. Etudes de marché 2004, 2005, 2006. Conseil en
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www.kpmgconsulting.fr
XERFI.
www.xerfi.fr
LE JOURNAL DU NET
www.journaldunet.com
CEFI
www.cefi.org
ETNOKA
www.etnoka.fr
DEVENIR
www.devenir.fr
GOUVERNEMENT
ERNST & YOUNG
www.ey.com
DELOITTE.
www.deloitte.fr
PWC
www.pwc.com
Les sites Internet consultés en 2008.
AN DERSEN CONSULTING.
http://www.journaldunet.com
DEVENIR.
www.devenir.fr
K.P.M.G.
www.kpmgconsulting.fr
XERFI.
www.2idheo-management.com
LE JOURNAL DU NET
www.journaldunet.com
GOUVERNEMENT
www.gouv.fr
IPSOS
www.ipsos.fr
Les revues.
- Fautrat M. Enquête : Management des risques. Revue Audit
n°144.
- Info presse de la direction de la communication corporate.
Paris, le 29.11.2007. - La profession comptable n°290. Données pour
l'exercice 2005-2006. mars 2007.
Autres.
-Analyse avec Jean-Luc Placet, président de Syntec conseil
en management. 17/10/2006.
- Mémoire : Le conseil en TPE.
- Rapport FEACO. Bruxelles 2005. Chiffres au 31/12/2004.
- Villeret B. Congrès annuel de la FEACO à
Budapest. 07/01/2001.
- ALARD P. et GUGGEMOS P.A. Cours à l'I.C.S.V. Matrice de
transformation. Paris. 2008.
- Mémoire. Le conseil en
TPE. Oboulo.com.
LES ANNEXES.
Annexe n°1.
Avec une croissance de 2,3% en 2006, les activités
comptables65 enregistreront leur moins bonne performance depuis
1997. Le ralentissement de l'activité économique, les tensions
sur les prix des prestations et la fin des missions spéciales de type an
2000, 35 heures et euro seront partie prenante de ce ralentissement.
En dépit du ralentissement de la croissance
observé ces dernières années, le chiffre d'affaires de la
profession affiche une progression de près de 35% entre 1995 et 2002.
65 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». XERFI. 07/2003. P 62.
Annexe n°3.
Le chiffre d'affaires des cabinets d'avocats66 a
progressé de plus de 145 % entre 1992 et 2002. Les « Big Five
» ont également enregistré une croissance soutenue (+159
%).
66 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». X ERFI. 07/2003. P 64.
Annexe n°5.
Le chiffre d'affaires du conseil informatique67
reculera de 5 % en 2003. Les opérateurs spécialisés
souffriront à la fois de la baisse du nombre de missions et de vives
tension sur les tarifs de facturation. Le conseil en informatique a largement
profité au cours des dernières années de la montée
en puissance de l'informatique dans la vie des entreprises. Entre 1995 et 2002,
leur chiffre d'affaires a ainsi plus doublé.
67 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». XERFI. 07/2003. P 61.
Annexe n°7.
En dépit de deux années de baisse de leur
activité68, le chiffre d'affaires des cabinets de notre
échantillon aura progressé de plus de 110 % sur la période
1997 à 2003.
68 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». XERFI. 07/2003. p 55.
Annexe n°8.
69
69 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». XERFI. 07/2003. p 171.
Annexe n°9.
70
70 Source : Melot L. « Analyse du marché.
Perspectives 2003. Forces en présence ». XERFI. 07/2003. p 271.
Annexe n°10.
71
71 Source :
www.merlane.com.
Annexe n°11 : Par Stephan, le Jeudi 26 avril 2007
La performance et l'innovation des solutions d'e-recrutement
de StepStone à nouveau récompensées !
KPMG, spécialiste en audit et conseil en management,
vient de se voir décerner en Grande-Bretagne le Prix Onrec 2007 pour "la
meilleure pratique du e- recrutement en entreprise". Ce Prix récompense
KPMG pour son approche innovante de la gestion du recrutement de ses candidats
avec la solution i-GRasp de StepStone.
Comme chaque année, le Prix Onrec est
présenté par
Onrec.com, le magazine britannique
dédié au marché du recrutement. Ce Prix récompense
l'innovation technologique et les meilleures pratiques de l'e-recrutement en
entreprise. L'innovation à l'honneur
KPMG a remporté ce prix pour son approche innovante de
recrutement de ses candidats. La société, qui fait confiance
depuis plusieurs années à l'expertise de StepStone a
étendu les fonctionnalités d'i-GRasp. Ainsi K PMG gère
désormais en ligne l'ensemble du processus d'embauche de la publication
de l'offre d'emploi, à la prise de rendez-vous jusqu'à
l'arrivée du candidat dans l'entreprise.
Les nouvelles fonctionnalités d'i-GRasp permettent
à K PMG de proposer aux candidats la possibilité de choisir leur
créneau pour passer un entretien, de consulter leur proposition
d'embauche, de l'accepter et choisir leur date d'arrivée dans la
société, tout cela tout simplement à partir du site
Internet de KPMG.
Depuis le lancement de ces nouvelles fonctionnalités en
2005, KPMG a reçu 150000 candidatures et a réalisé 14000
recrutements en Grande-Bretagne. Aujourd'hui, il y a près de 800 postes
à pourvoir avec actuellement 345 postes publiés en ligne sur le
site Internet
www.kpmg.co.uk dans la rubrique
«Carrières» et 403 sur l'Intranet de KPMG.
"Chez KPMG nous avons une marque employeur de qualité,
qu'il est important de pouvoir véhiculer auprès de nos futurs
collaborateurs" commente Caroline Purdie, Responsable du projet Ressources
Humaines chez KPMG. "StepStone nous permet justement d'offrir à nos
candidats un service professionnel de qualité, c'est pourquoi nous
sommes particulièrement heureux de recevoir cette récompense"
poursuit-elle.
"Avec notre gamme de solutions et de services de e-recrutement
StepStone, nous proposons à nos clients des solutions qui
répondent parfaitement à leurs besoins et qui s'adaptent
très bien aux spécificités de chaque organisation"
commente Eric Gellé, Directeur du Développement France de
StepStone Solutions. "Nous sommes fiers de voir que nos clients sont
récompensés pour l'utilisation de nos solutions. C'est d'ailleurs
l'une des raisons pour lesquelles le Gartner nous a reconnu comme étant
le seul européen classé leader des solutions de e- recrutement
l'année dernière" conclut-il.
Les solutions de StepStone sont aujourd'hui disponibles en 10
langues dans 14 pays et sont utilisées par plus de 680 entreprises.
Annexe n°12 : 72
72 Source : Bloomberg, Hemscott et Grant Thornton USA.
Agnès de Ribet. Directrice de la Communication. Benjamin Lernould.
Chargé de Communication Senior.
Annexe n°13 73: Les Big four à la loupe.
ELLES ETAIENT HUIT IL Y A UNE DIZAINE D'ANNEES. ELLES NE SONT
PLUS QUE QUATRE AUJOURD'HUI. LES FIRMES D'AUDIT ET DE CONSEIL ONT PRESQUE
AUTANT DE POINTS COMMUNS QUE DE DIFFERENCES. QUI SONT-ELLES VRAIMENT ET COMMENT
FONCTIONNENT-ELLES? PRESENTATION...
Deloitte: une question d'équilibre
Avec trois métiers de base (audit, conseil/advisory,
tax) représentant chacun environ un tiers de son activité,
Deloitte Luxembourg prône avant tout l'équilibre dans ses
activités et un partage optimisé des ressources. «Nous
remarquons souvent que, pour un type de mission, nous devons aller chercher des
compétences dans les deux autres métiers, explique Maurice Lam,
managing partner de la firme au Grand-Duché. Derrière une mission
`TVA' se greffe souvent un projet `process technology', par exemple».
Le tout, évidemment, dans le respect des règles
d'indépendance imposant aux firmes de ne pas servir un même client
en audit et en conseil. «Nous n'allons évidemment pas proposer des
services incompatibles aux clients, mais nous pouvons rendre un meilleur
service en nous appuyant sur de multiples compétences. Pour faire un
très bon audit, les compétences du département advisory
peuvent être très précieuses».
Comme chez les autres Big Four, un comité d'acceptation
se charge de toute façon de faire le tri entre les clients qu'il est
possible de servir ou pas. «En matière de conseil, j'ose affirmer
que Deloitte est le seul prestataire vraiment global parmi les Big Four,
indique M. Lam, ce qui nous donne un réel avantage et qui explique aussi
pourquoi la branche représente un tiers de notre
activité».
Cet équilibre dans les activités, Maurice Lam
entend également le reproduire au travers de la culture d'entreprise
développée au sein de la firme. «Nous nous appuyons sur des
relations étroites entre collègues, avec un engagement fort des
uns vis-à-vis des autres, et par conséquent, aussi,
vis-à-vis de nos clients», résume-t-il. D'où la
volonté de tout faire pour rendre plus agréable la vie des
employés. «C'est une profession qui leur demande beaucoup
d'eux-mêmes et nous essayons de leur faciliter la vie au travail. Nous
avons notamment développé, depuis le début de
l'année, un important service de conciergerie. L'idée est
d'être chaque jour un peu mieux que la veille. Mais on sait aussi
très bien que ce sont des efforts qui s'apprécient sur le moyen
terme».
Dans un contexte économique favorable au Luxembourg,
les services conseil/advisory et tax sont ceux qui sont actuellement les plus
porteurs et demandeurs de ressources.
73 Source : BUSINESS magasine. « Les big four
à la loupe ». Gaudron Jean-Michel. 14.12.2007.
«Mais en cas de ralentissement conjoncturel, la partie
advisory pourrait souffrir. D'où l'importance de la flexibilité
dans l'organisation», explique M. Lam, conscient d'être,
aujourd'hui, moins dépendant vis-à-vis d'un secteur qu'il y a une
dizaine d'années. «Nous arriverions à mieux gérer un
choc».
Au Luxembourg, la concurrence entre Big Four est
«saine», selon lui, mais les choses seraient encore mieux dans un
contexte plus large. «Tout le monde se porterait mieux si nous
étions six. Ce qui s'est passé en 2002 a été un peu
malheureux». Pour autant, il ne faut pas se fier aux apparences.
«Dans les activités advisory ou tax, on ne paie plus de Big Four.
La concurrence est plus large avec d'autres prestataires
spécialisés. C'est moins le cas en audit», constate-t-il.
Ernst & Young: la croissance dans la flexibilité
Cinq ans déjà... C'est en juillet 2002 qu'eut
lieu, au Luxembourg (comme dans bon nombre d'autres pays, d'ailleurs),
l'intégration des équipes de feu Arthur Andersen, réseau
démantelé suite à l'affaire Enron. Une
réorganisation également réalisée dans un contexte
stratégique particulier au niveau d'Ernst & Young Global,
désormais concentré sur ses activités «coeur de
métier» (audit, fiscalité, conseil et support pour les
opérations de transactions et de fusions-acquisitions). Exit les
activités de domiciliation, d'outsourcing de ressources, de formation ou
de mise en place et développement de systèmes informatiques.
«Notre croissance à nous, c'est de croire à
ces métiers `core' et non pas à des activités connexes,
plus artificielles, indique M. Schadeck, CEO d'Ernst & Young. Nous ne
vendons pas de produits mais des solutions. Du reste, la mise à
disposition de ressources ou la domiciliation ne sont pas des activités
à haute valeur ajoutée. Il est plus difficile de motiver des
jeunes à se lancer dans ces branches-là».
Parmi les spécificités mises en avant, Raymond
Schadeck insiste sur l'aspect «géométrie variable» des
équipes. «Nous faisons pleinement jouer l'effet de la matrice,
c'est-à-dire le binôme industries-compétences les
équipes étant ajustées en fonction des besoins
spécifiques du mandat. Même pour une mission d'audit, nous avons
besoin de compétences risques, technologies, fiscalité,
environnement, stratégie, législation».
Comme pour les autres réseaux internationaux, E&Y
au Luxembourg peut s'appuyer sur les compétences venues d'autres pays.
Ce fut notamment le cas lors des premières réflexions
menées par l'Etat luxembourgeois en matière de partenariats
public-privé, pour lesquelles la firme a importé
l'expérience de ses voisins allemands en la matière. Il en va de
même, actuellement, avec tous les développements concernant les
fonds islamiques.
La firme vise tout aussi bien les grandes multinationales -
avec l'appui du réseau - que les PME du marché local, sachant que
les missions d'intervention sortent généralement très
rapidement du seul contexte luxembourgeois.
«Idéalement, nous souhaitons être
présents dès la création d'une start-up et pouvoir
l'accompagner dans toutes les étapes de son développement,
jusqu'à la cotation en Bourse, voire au-delà, explique M.
Schadeck. Evidemment, tous les clients nous intéressent, quelle que soit
leur taille, mais toujours avec l'idée de créer un lien de longue
durée. Dans un métier de services, plus on connaît son
partenaire, mieux on travaille avec lui».
Soucieux de ne pas se laisser entraîner par une
croissance débridée («qui risque d'être
dangereuse»), Raymond Schadeck insiste sur le bien-être de ses
employés et le développement de leurs compétences en
interne, reflétés par la politique «People first».
«Nous avons introduit le concept de E&Y University, pour donner une
formation minimale à chacun de nos employés dans d'autres
compétences que leur formation initiale. Les gens ici travaillent dur,
mais nous voulons qu'ils soient motivés à travailler
dur».
KPMG prend son temps
Ira ou n'ira pas? KPMG Luxembourg réfléchit,
depuis quelques mois, à l'opportunité de rejoindre KPMG Europe,
la nouvelle structure commune aux entités anglaise, allemande et suisse,
initiée en octobre dernier. Certes, la segmentation en lines of
business, définie au niveau mondial, serait la même. «Ce qui
pourrait changer, en revanche, c'est notre marge de manoeuvre au niveau local,
du fait que notre centre de décision ne serait plus forcément ici
pour tout, reconnaît John Li, managing director de KPMG au Luxembourg.
Cela ne serait pas sans impact, évidemment». Pour l'heure, wait and
see, donc, rien ne pressant vraiment.
Pendant ce temps-là, au Luxembourg, KPMG surfe sur une
grosse vague de croissance. Avec plus de 33% de mieux en douze mois, la
société figure parmi les plus performantes du groupe. S'appuyant
sur une base de clients multinationaux (déjà présents ou
en voie d'implantation) apportés par le réseau ou gagnés
localement, elle mise également sur les PME et les institutions
publiques pour asseoir sa présence au Grand-Duché. «Nous
avons une approche proactive vers les sociétés locales, en
même temps que nous maintenons des relations permanentes auprès
des instances gouvernementales», résume M. Li.
Elargir sa clientèle, oui, mais pas à tout prix,
certains services, comme le conseil fiscal ou les activités de
structuration, étant moins adaptés aux clients de plus petite
taille. «En revanche, nous souhaitons davantage accompagner les PME
luxembourgeoises qui grandissent et qui ont une ambition d'expansion dans la
Grande Région. Nous les aidons à développer des outils de
gestion, tableaux de bord pour le suivi de leur situation financière, et
les conseillons dans leur stratégie de croissance et dans la
structuration du groupe».
Comme pour les autres, les standards internationaux de KPMG
imposent également à la firme des procédures très
strictes d'acceptation de nouveaux clients. Réputation, taille et
potentiel sont minutieusement analysés avant toute prise de
décision.
Dans ce contexte, l'avenir semble dégagé pour
KPMG Luxembourg, en dépit des conséquences non encore vraiment
mesurées de la crise des subprimes. «D'une certaine façon,
c'est une bonne chose qu'il y ait une petite crise de temps en temps, estime M.
Li. Cela permet de rester vigilant et ne pas s'endormir sur ses lauriers. Ceci
dit, le Luxembourg, avec ses activités de niche, ne suit pas toujours
les mêmes cycles économiques qu'ailleurs. Nous ne devrions pas
subir la crise de la même manière que certains autres grands
centres financiers».
Près de 250 nouveaux employés devraient
rejoindre la firme l'année prochaine, dans un contexte salarial qui
change. La migration traditionnelle d'employés vers le secteur bancaire,
notamment, semble commencer à s'inverser. «Des cadres issus de
banques sont intéressés à nous rejoindre, confirme M. Li.
La tendance actuelle est celle d'un alignement de nos salaires qui s'alignent
avec ceux du secteur bancaire. Ils sont même sans doute supérieurs
pour certaines fonctions spécifiques».
PricewaterhouseCoopers: effet d'échelle
Avec près de 1.600 employés,
Pricewater-houseCoopers Luxembourg fait partie du club des 15 principaux
employeurs du pays. Un effet de taille qui joue évidemment sur le
développement de la firme, aussi bien en termes de business que d'image.
Un élément essentiel quand les plans de recrutement
prévoient près de 500 embauches sur l'année. «Nous
avons changé notre approche depuis quelques années, indique
Didier Mouget, managing partner de PwC au Luxembourg. Avant, lors des campagnes
de recrutement, nous vendions la firme. Maintenant, compte tenu de
l'éloignement, il faut à la fois vendre le Luxembourg et la
firme».
Sur le terrain, PwC fonctionne sur la base d'une gestion
très centralisée. A la différence de ce qui peut se faire
ailleurs, les différents métiers ne sont pas gérés
dans des sociétés distinctes. La firme mise beaucoup sur les
activités de développement, avec l'appui d'un important
département R& D. «Nous gérons, par exemple, une cellule
de recherche sur la gestion d'actifs pour le marché européen, qui
travaille aussi bien pour la Commission que pour les grands promoteurs. C'est
également depuis Luxembourg que nous coordonnons l'industrie des fonds
d'investissement de la firme internationale», indique M. Mouget.
Le secteur financier constitue évidemment le gros de la
clientèle de PwC au Luxembourg, puisque près de 70% du chiffre
d'affaires est réalisé auprès des banques et surtout des
fonds d'investissement, généralement adossés à de
grands groupes internationaux... Le reste se répartit entre les
sociétés commerciales, le secteur public et les PME
luxembourgeoises et de la Grande Région, une des cibles
privilégiées de la firme. «Stratégiquement, ce
secteur des PME locales est très important pour nous, explique M.
Mouget.
Nous sommes nous-mêmes une firme luxembourgeoise. A ce
titre, nous travaillons également avec les autorités sur toutes
les opportunités de développement économique du pays, pas
seulement dans le secteur financier». Indifférent à la
taille et, à un degré moindre, à la rentabilité de
ses clients potentiels, PwC ne tolère en revanche aucun
débordement dès qu'il s'agit de la réputation et de
l'intégrité de sa clientèle. «Il nous arrive de dire
`Non' si nous avons le moindre doute».
Leader par la taille, la firme revendique également un
rôle de pionnier dans de nombreux autres domaines, dont les ressources
humaines. «Nous avons été les premiers à mettre en
place un système de rémunération flexible `à la
carte' ou bien à introduire le principe des voitures de
société pour les jeunes employés. Cela fait deux ou trois
ans déjà que nous travaillons sur le concept de bien-être
de nos employés».
Dans ce contexte, les perspectives sont largement positives.
Même dans les scénarii prévisionnels les plus pessimistes,
PwC Luxembourg projette, sur cinq ans, une croissance du chiffre d'affaires.
«Et dans le scénario optimiste, nous restons sur des
prévisions en ligne avec la croissance passée des quatre
dernières années (environ 20% par an, ndlr.). Notre principal
souci sera alors de gérer cette croissance».
Annexe n°1474 :
En juillet 2002, Nicole Notat créait l'agence Vigeo et
avec elle, un nouveau métier. aujourd'hui, Vigeo est leader
européen de la notation extra-financière.
- Sa première activité : mesurer les performances
des entreprises en matière de
développement durable et de responsabilité sociale
pour le compte de
gestionnaires d'actifs.
- La seconde : réaliser des audits en
responsabilité sociale auprès des entreprises et des
organisations. 100 missions depuis la création de cette activité,
dont 46 en 2006... l'accélération est incontestable.
O En quoi consiste un audit social ? Quelles entreprises y
recourent et dans quelles circonstances ?
L'audit en responsabilité sociale répond
à une sollicitation de l'entreprise. C'est donc elle qui définit
le périmètre qu'elle souhaite voir auditer : le groupe, une
filiale, juste une branche ou même une business unit. Elle choisit
également le ou les domaines qu'elle désire voir évaluer
parmi les six domaines de la responsabilité sociale : droits humains,
ressources humaines, environnement, comportements sur les marchés,
gouvernance d'entreprise et engagement sociétal. L'audit lui-même
s'étend sur une période de 2 à 4 mois. Nous
étudions les documents internes de l'entreprise et interviewons ses
responsables ainsi que certaines parties prenantes : représentants des
salariés, associations de riverains, ONG, collectivités
territoriales...
O Pour juger de la qualité des ressources humaines d'une
entreprise, qu'examinez- vous ?
Vigeo évalue la gestion des ressources humaines au
regard de l'amélioration continue des relations sociales (dont la
promotion du dialogue social), la valorisation des emplois et des
compétences, la qualité des conditions de travail, santé,
sécurité, et les systèmes de rémunération.
Quant à la non discrimination, elle est également mesurée,
mais au titre du respect et de la promotion des droits humains, tout comme les
formes de travail proscrites et la liberté syndicale.
OComment évalue-t-on cela de façon juste et non
arbitraire ?
Notre méthodologie s'appuie sur un
référentiel d'objectifs opposables à l'entreprise et
intégrant les attentes des parties prenantes énoncées par
les organisations et les normes internationales.
O Mais comment mesurez-vous les critères d'ordre
qualitatif ?
En segmentant le chemin d'analyse de façon rigoureuse et
garantissant la traçabilité des informations recueillies et
l'égalité de traitement des entreprises. Et
74 Source : Interview de Nicole Notat. Flore Fauconnier. JDN
Management. le 14/11/2007.
en nous attachant à recueillir des données
tangibles attestant de la pertinence des politiques affichées autant que
la cohérence de leur déploiement. (exemple de critères :
conventions, ressources humaines, droits humains, environnement, comportements
sur les marchés, gouvernance d'entreprise et engagement
sociétal).
Chaque critère se décline en principes d'action.
Par exemple, pour mesurer la promotion de l'employabilité, Il faut
apprécier comment l'entreprise anticipe ses besoins en emplois et
compétences, comment l'entreprise adapte les compétences de ses
salariés aux évolutions de son activité, de quelle
façon l'entreprise promeut l'amélioration progressive des
qualifications, si l'entreprise assure une concertation avec les
salariés sur ces sujets, si elle assure un suivi individualisé et
si elle établit ses critères d'évaluation en toute
transparence.
Nous devons mesurer :
- la stratégie affichée par l'entreprise,
- la mise en oeuvre de ces politiques, (cette
appréciation va au-delà de la simple application de la
législation, elle prend en compte la promotion des objectifs de
responsabilité sociale),
- les objectifs recherchés.
O Qui fait appel à l'audit social et dans quelles
circonstances ?
D'abord les entreprises qui ont pris conscience de la
nécessité d'intégrer des objectifs de développement
durable et qui cherchent, par un audit externe indépendant, à
identifier leurs points forts et leurs marges de progrès.
C'est bien connu : pour progresser il faut mesurer. Il s'agit,
par exemple, de celles qui, historiquement, sont marquées par une
culture sociale forte, comme les entreprises mutualistes, ou des entreprises
privées ayant un engagement ancien vis-à-vis de leurs
salariés, qui y sont naturellement sensibles. D'autres entreprises y ont
recours davantage par nécessité, au nom des risques qu'elles
perçoivent faute d'engagement.
D'ailleurs, toutes ont un intérêt à
identifier les risques de responsabilité sociale auxquels elles sont
exposées. Risques de réputation, notamment vis-à-vis des
consommateurs (boycott s...), risques juridiques (dommages et
intérêts), risques de moindre attractivité sur le
marché du travail ou sur le marché des capitaux (en
n'étant pas sélectionnées par les fonds ISR par
exemple)...
Les entreprises souhaitent avant tout savoir où elles
en sont en termes de risques et de marges de progrès à accomplir.
L'audit permet de faire un état des lieux et constitue pour elles un
outil de pilotage stratégique, qui les met en capacité de mettre
en place des mesures correctrices ou bien d'avoir conscience de leurs points
forts.
O Comptez-vous des PME parmi vos clients ?
Très peu, mais nous dispensons des formations aux
dirigeants de PME. dans le cadre d'un partenariat avec la Caisse nationale des
Caisses d'Epargne. Par ailleurs, depuis le mois d'octobre,
Qualité-France Association décerne le repère
Lucie aux PME pour leur engagement dans le développement
durable.
· Quelle est votre
perception de l'évolution de la RSE (Responsabilité sociale des
entreprises) en France, sur les questions liées aux ressources humaines
?
Au niveau de la prise en compte et de la valorisation des
objectifs RH par l'entreprise, on constate une évolution positive
réelle.
D'ailleurs, selon le classement sectoriel que nous avons
établi fin octobre pour La Tribune, la France est en tête
en Europe : plus de la moitié des groupes du CAC 40 sont dans le top 3
européen de ce classement pour ce qui concerne les engagements sociaux
dans leur politique de ressources humaines. Mais être en tête ne
signifie pas que chacune d'elle affiche une performance totale.
O Qu'est-ce qui poussent les entreprises à se lancer
dans une démarche de RSE ? Les investisseurs, les consommateurs, les
salariés, le marché de l'emploi qui se tend ?
Tout à la fois. Beaucoup de dirigeants
perçoivent que l'indifférence à ces enjeux peut avoir sur
l'entreprise des conséquences loin d'être marginales. Je fais le
pari que ceux qui ne s'y intéressent pas aujourd'hui ne vont pas tarder
à s'y intéresser de près.
O Le fait que l'Etat se prenne d'intérêt pour le
développement durable peut-il faire bouger les choses ?
Absolument. Parmi les conclusions du Grenelle de
l'environnement, certaines concernent les entreprises. D'une part dans le
domaine de la recherche et développement, de l'innovation produit, des
matériaux, des process de développement.., mais aussi dans
l'incitation à ce que les conseils d'administration et les
assemblées générales se saisissent des enjeux de
développement durable. Enjeux qui ne vont plus pouvoir longtemps rester
en périphérie des stratégies des entreprises.
Annexe n°1575 :
Stress : les médecins du travail tirent la sonnette
d'alarme.
Le stress chronique subi par certains salariés
est souvent sous-estimé par les employeurs, qui connaissent souvent mal
le sujet et disposent de peu de moyens pour l'appréhender.
C'est une première en France. Le 5 septembre dernier,
la Sécurité sociale a reconnu qu'un ouvrier, mort d'une crise
cardiaque en janvier dernier dans l'usine de pneumatiques Continental, avait
été victime d'un stress chronique causé par son travail.
Une décision qui pourrait faire évoluer les entreprises sur le
sujet. « Pour l'instant, les entreprises minimisent les risques
psycho-sociaux, car ils n'ont pas de retombées directes sur leurs
finances. En reconnaissant le stress comme maladie professionnelle, leurs
cotisations à la branche accidents du travail et maladies
professionnelles risquent de sensiblement augmenter. Elles vont alors se rendre
compte des coûts directs de cette pathologie et être plus
vigilantes sur les conditions de travail », juge Olivier Galamand,
médecin du travail chez IBM. Pour ce professionnel de la santé du
travail, il ne fait pas de doute que le stress chronique lié à
l'activité professionnelle est en nette augmentation.
« Les visites spontanées de salariés aux
médecins du travail augmentent chaque trimestre, notamment au moment du
«closing», lorsque les commerciaux annoncent le nombre de contrats
signés. J'observe également un pic à la fin de
l'année lorsqu'approche l'entretien annuel d'évaluation.
».
Suicide sur le lieu de travail
Récemment, ce médecin a fait reconnaître
en maladie professionnelle le suicide d'un des salariés du groupe,
survenu en mars 2006 à son domicile, après une intervention
particulièrement difficile chez un client. « On l'a envoyé
en pompier pour réparer un bug informatique en urgence. Or il n'avait
pas la formation requise pour intervenir sur ce type d'applications et n'a
reçu aucune aide lorsqu'il en a demandé. Il était
isolé. C'est cet enchaînement d'événements,
lié à une demande de résultat très exigeante, qui a
conduit au suicide », conclut le docteur Galamand. Les cas de suicides
liés au stress, s'ils restent rares, se sont néanmoins
multipliés ces derniers mois dans les entreprises, notamment dans le
secteur automobile. « Ce qui frappe dans les cas de suicides
évoqués dans les médias ces derniers mois, c'est qu'ils
ont eu lieu sur le lieu de travail, ce qui était très rare avant.
Mais attention, tous les suicides sur le lieu de travail ne sont pas
liés à l'activité professionnelle », indique le
docteur Dominique Chouanière, responsable du projet stress au travail
à l'INRS.
75 Source : Les Echos. Marie BELLAN. Jeudi 28 août 2008.
Quelles que soient les causes, et elles sont souvent
nombreuses, qui conduisent un salarié au suicide, aucun employeur ne
reste indifférent face à de tels drames. La difficulté
reste d'agir avec une réelle efficacité. « Un chef
d'entreprise qui veut vraiment faire quelque chose pour limiter le stress, et
ses conséquences parfois dramatiques, n'est pas très aidé.
Les cabinets de conseil qui se sont spécialisés sur ce
créneau vont lui proposer un numéro vert, un observatoire du
stress, mais dans une situation de crise, ce n'est pas vraiment utile. Un
observatoire n'est utile que un ou deux ans après sa mise en place
», continue Dominique Chouanière.
Système de détection
De façon plus pragmatique, Grégoire Vandevelde,
consultant spécialisé dans le secteur automobile et
sensibilisé aux troubles psycho-sociaux, recommande de mettre en place
un système de détection simple : « Chaque collaborateur doit
être familiarisé avec les signes annonciateurs d'une
dépression ou d'un trouble bipolaire pour pouvoir intervenir si l'un de
ses collègues est touché : perte de sommeil,
dévalorisation de soi, performance professionnelle en baisse. Lorsqu'on
ne connaît pas ces signes, on n'est pas censé savoir que cela peut
être grave. »
Autre mesure, qui tombe sous le sens mais qui est
malheureusement assez peu respectée : « Chaque manager devrait
prendre le temps chaque matin de passer dans son service pour voir ses
collaborateurs, leur parler, même quelques minutes », poursuit
Grégoire Vandevelde. Encore faut-il que le manager soit sur le
même site que ses collaborateurs. La perte de relations sociales dans
l'entreprise et la solitude qui en découle sont effectivement des
éléments aggravants en cas de stress au travail. «
Même dans des situations difficiles, quand il y a un esprit
d'équipe et de la solidarité entre les salariés, tout
passe. On n'est plus individuellement coupable en cas d'échec mais
solidairement responsable », conclut Anne Valleron,
délégué CFE CGC chez PSA.
Annexe n°1676 :
Le stress au travail : les conséquences pour
l'entreprise.
Les conséquences du stress ne pèsent pas
seulement sur l'individu en termes de souffrance et de préjudice pour sa
santé. Elles ont également des répercussions
organisationnelles et économiques pour les entreprises, et un coût
pour la société dans son ensemble.
Conséquences sur le fonctionnement
Le stress au travail désorganise les entreprises et les
collectifs de travail. Dans les entreprises où le stress est
élevé, on peut ainsi noter :
- une augmentation de l'absentéisme et du turn over,
- des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter
de nouveaux employés, - des accidents du travail,
- une augmentation de l'absentéisme et du turn over,
- des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter
de nouveaux employés, - des accidents du travail,
- une démotivation, une baisse de
créativité,
- des accidents du travail,
- une démotivation, une baisse de
créativité,
- une dégradation de la productivité, une
augmentation des rebuts ou des malfaçons,
- une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance
de travail - des atteintes à l'image de l'entreprise, etc.
Ces dysfonctionnements sont des indicateurs de stress au
travail.
Coût du stress
En raison de ses conséquences sur le fonctionnement
(absentéisme, turn over, perte de productivité....), le stress
coûte cher à l'entreprise. Plusieurs études ont
montré qu'il est « rentable » pour les entreprises d'investir
dans la prévention du stress au travail : les coûts des mesures de
prévention collective sont amortis assez rapidement (de l'ordre d'une
année).
Le stress coûte cher également à la
collectivité et à la société en
général.
Au niveau européen, le coût du stress d'origine
professionnelle est estimé à environ 20 milliards d'euros par an
(si l'on part de l'hypothèse qu'au moins 10 % des coûts des
problèmes de santé liés au travail ont un rapport avec le
stress au travail). De plus, le stress serait à l'origine de 50 à
60 % de l'ensemble des journées de travail perdues (d'après une
enquête de 1999 faite par l'Agence Européenne pour la
sécurité et la santé au travail dans les 15 Etats
membres).
76 Source :
www.inrs.fr. Le 23/04/2008.
Les estimations du coût du stress au niveau d'un pays
font apparaître de grandes disparités de résultats,
explicables par des méthodologies d'études très
différentes. On peut néanmoins citer une étude de 1996
faite dans les pays scandinaves (par Lunde-Jensen et Levi). Elle montre que les
maladies cardio-vasculaires dues au stress (conjonction de fortes exigences et
faible autonomie du travail) représentent 4 % du coût des
accidents du travail et des maladies professionnelles. En valeur absolue, la
facture s'élevait en 1992 à 177 millions d'euros pour la
Suède et 125 millions pour le Danemark.
Une étude réalisée en France estime que
le coût direct et indirect du stress peut être évalué
entre 830 et 1 656 millions d'euros par an, ce qui équivaut à 10
à 20 % du budget de la branche accidents du travail / maladies
professionnelles de la Sécurité sociale.
Il s'agit d'une estimation à minima ne prenant en
compte qu'un seul facteur de stress (étude de l'INRS faite en 2000
d'après la même méthodologie que l'étude
scandinave).
Annexe n°17 :
Les entrevues avec les experts.
Objectif : L'étude a pour objectifs de
connaître les actions qui sont mis en oeuvre par les experts pour
communiquer, prospecter et détecter de nouveaux clients, de savoir
comment la concurrence opère et d'apprécier les moyens mis en
oeuvre par les clients pour trouver un cabinet conseil.
Bonjour,
Dans le cadre de la création d'un cabinet de conseils,
nous vous invitons à participer à cette enquête. Nous vous
remercions par avance de bien vouloir compléter le questionnaire.
2. Quel est votre profession ?
3. Depuis combien de temps exercez-vous votre métier de
consultant ? l Moins de 2 ans,
l 2 à 5 ans,
l 6 ans à 10 ans,
l plus de 10 ans.
4. Quel est votre statut ?
5. Avez-vous (vous ou votre entreprise) une stratégie
commerciale et marketing ?
l Non,
l oui. Si oui, laquelle ? (politique d'anticipation ou de suivi,
...).
6. Connaissez-vous les stratégies de la concurrence ?
7. Votre entreprise fait-elle de la veille concurrentielle ? ri
Non,
ri oui. Si oui, comment est elle formalisée ?
8. Quels types d'entreprises vous sollicitent pour vos services
? ri entreprise de moins de 10 salariés
ri entreprise de 11 à 50 salariés
ri entreprise de 51 à 100 salariés
ri entreprise de 101 à 500 salariés
ri entreprise de plus de 500 salariés
+
ri en île de France,
ri en province.
9. Quelles sont vos cibles ?
ri entreprise de moins de 10 salariés ri entreprise de 11
à 50 salariés
ri entreprise de 51 à 100 salariés ri entreprise
de 101 à 500 salariés
ri entreprise de plus de 500 salariés +
ri en île de France,
ri en province.
10. Pour vous, quels sont les avantages et les
inconvénients d'un consultant indépendant par rapport à un
cabinet conseil ?
ri la notoriété,
ri par des propositions et appels d'offres,
ri les partenariats,
ri les prestations,
ri les compétences,
ri le savoir-faire,
ri l'Internet ou les annuaires professionnels,
ri le réseau de connaissances,
ri le bouche-à-oreilles,
ri les recommandations,
ri les références.
11. Quels outils utilisez-vous pour développer votre
portefeuille clients ?
ri les partenariats, lesquels ? ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
ri le bouche à oreilles, ri les fax, les mailings, ri
les colloques / les conférences,
ri la prospection,
ri le marketing viral, ri un réseau personnel,
ri un catalogue produit, ri la publicité,
ri les salons professionnels,
ri les annuaires professionnels,
ri le télémarketing, ri la presse,
ri l'Internet
ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
12. Quels axes souhaiteriez-vous développer ?
13. Existe-t-il des nouveaux outils pour atteindre les
dirigeants d'entreprises ?
14. Avez-vous un site ? ri Oui
ri Non
15. Si oui, qu'en pensez-vous ?
16. Sur le volume total de vos clients, quel pourcentage de
clients (supplémentaires) vous apporte les outils suivants :
- le mailing,
ri Moins de 10 %,
ri entre 10 % et 30 %, ri entre 30 % et 50 %, ri plus de 50
%.
- - les partenariats,
ri Moins de 10 %,
ri entre 10 % et 30 %, ri entre 30 % et 50 %, ri plus de 50
%.
- un site Internet.
l Moins de 10 %,
l entre 10 % et 30 %, l entre 30 % et 50 %, l plus de 50 %.
17. D'après vous, quels sont les freins et avantages des
outils suivants : - Le mailing,
- les partenariats,
- un site Internet.
18. D'après vous, pour un consultant, quels sont les
coûts mensuels des outils suivants :
- Le mailing,
- les partenariats,
- un site internet.
19. D'après vous, quels sont les freins pour une
entreprise d'effectuer une audit sociale ?
l le coût,
l les salariés ne sont pas une de leur première
préoccupation,
l la difficulté de trouver un cabinet/consultant de
confiance,
l une méconnaissance de l'activité,
l certaine(s) peur(s),
l ils n'ont aucun besoin,
l ils n'ont pas le temps,
lautres :
..............................................................................
20. Etes-vous membre d'un organisme professionnel ou avez-vous
une certification ?
l Non
lOui, lequel ?
...................................................
21. D'après-vous est-ce un plus pour l'entreprise ?
l Non l Oui.
22. Quel est votre sexe ? l Homme,
l Femme.
23. Quel est votre âge? l Entre 20 et 34 ans, l entre
35 et 44 ans, l entre 45 et 54 ans, l 55 ans et plus.
Annexe n°18 :
L'entrevue avec des responsables de service, des dirigeants et
créateurs d'entreprise.
Objectif : L'étude a pour objectifs de
connaître les actions qui pourraient être mise en oeuvre par les
cadres, les responsables et dirigeants d'entreprise pour la recherche
d'informations en termes de conseils.
Elle répond notamment aux questions suivantes :
- Vers quelle(s) personne(s) ou quel(s) organismes ces personnes
se tourneraient- elles pour résoudre un problème particulier de
gestion sociale ?
- Quels sont les freins et les motivations de ces personnes par
rapport à l'usage de certains moyens de communication ?
- De quelles manières une entreprise trouve son consultant
?
Bonjour,
Dans le cadre de la création d'un cabinet de conseils,
nous vous invitons à participer à cette enquête. Nous vous
remercions par avance de bien vouloir compléter le questionnaire.
1. Dans votre activité professionnelle, si vous aviez
besoin d'aide sur un point particulier de gestion du personnel (conflit social,
gestion du stress ou de l'absentéisme, etc.), vers qui vous
tourneriez-vous ?
l la chambre de commerce ou la chambre des métiers,
l l'expert-comptable,
l une association,
l un syndicat de ma branche professionnelle,
l un consultant indépendant,
l ma direction des ressources humaines et/ou service du
personnel, l le délégué syndical,
l un confrère,
l un conseiller extérieur à l'entreprise (expert
comptable, avocat, ...), l l'inspection du travail,
l un cabinet de conseils,
l l'Internet,
lautres :
..............................................................................
2. Accepteriez-vous de faire appel à un cabinet de
conseil extérieur ou un consultant indépendant ?
l Non,
l oui. Lequel de préférence et pourquoi ?
3. Si non, pourquoi ?
ri le coût,
ri les salariés ne sont pas une de mes premières
préoccupations, ri la difficulté de trouver un cabinet/consultant
de confiance,
ri une méconnaissance de l'activité,
ri une certaine appréhension,
ri aucun besoin,
ri le manque de temps,
ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
4. Si oui, quels moyens vous paraissent efficaces pour trouver
une aide extérieure ?
ri Mon réseau personnel,
ri le bouche à oreille,
ri l'Internet,
ri les mailings/fax réceptionnés au
préalable,
ri les salons professionnels,
ri les écoles/les facultés,
ri les annuaires professionnels,
ri la presse,
ri la publicité,
ri autres :~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
5. Pourquoi ?
6. Si la réponse « L'Internet » n'est pas
choisi, quels sont vos freins par rapport à une recherche par Internet
?
7. Si la réponse « les mailings/fax
réceptionnés au préalable» n'est pas choisi,
recevez-vous les mailings concernant ce type d'offre ?
ri Non,
ri Oui . Les conservez-vous ?
ri Oui,
ri Non. Pourquoi ?
8. Avez-vous déjà été
démarché par un cabinet de conseil ?
ri Non,
ri Oui . De quelle manière ?
ri Par courrier,
ri Par fax,
ri Par mail
ri Par téléphone,
ri Par un consultant à vos bureaux,
ri Autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
9. Qu'avez-vous apprécié ou non dans ces
démarches et pourquoi ?
10. Si vous deviez travailler avec une société de
conseils, qu'en attendriez- vous principalement ?
ri La multi-compétence,
ri un domaine de spécialité,
ri un interlocuteur unique,
ri la proximité,
ri les tarifs compétitifs,
ri la démarche commerciale,
ri la capacité à déclencher des actions
d'amélioration et de progrès, ri le sens du travail en
équipe,
ri l'autonomie,
ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
11. Quel est votre statut, votre profession ?
12. Quel est le principal secteur d'activité de votre
entreprise ?
ri L'industrie,
ri le commerce / distribution,
ri le service public / collectivités locales,
ri la santé / secteur social,
ri les transports, ri le bâtiment,
ri les médias /la communication,
ri les services,
ri l'agriculture / agroalimentaire,
ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
13. Quel est votre profession ?
14. Quel est votre sexe ? l Homme,
l Femme.
15. Quel est votre âge? l Entre 20 et 34 ans, l entre
35 et 44 ans, l entre 45 et 54 ans, l 55 ans et plus.
LA TABLE DES MATIERES.
LES
REMERCIEMENTS..................................................................2
LESOMMAIRE.............................................................................3
L'INTRODUCTION....................................................
..................4
1 LA PRESENTATION.
...................................................................6
1.1 L'étymologie et la définition du mot
conseil............................ ......... .6
1.2 Les fondements historiques et l'évolution du
conseil................... .........6
2 L'ANALYSE DU MARCHE DU CONSEIL...............................
......7
2.1 L'étude de
l'offre...................................................................
...7
2.1.1 La typologie et les
acteurs.................................................... ...8
2.1 .1 .1 L'audit financier et l'expertise
comptable.................................. ...8
2.1.1.2 Le conseil en
management.................................................... ...9
2.1.1.3 Le conseil en système
informatique..............................................9
2.1.1.4 Le conseil
juridique............................................................. 10
2.1.2 Le rôle du conseiller, sa mission et ses objectifs.
10
2.1.3 L'approche de la concurrence 11
2.2 L'étude de la demande 12
2.2.1 Les besoins et les attentes de la demande 12
2.2.2 L'impact du conseil sur la
demande........................................... 13
2.2.3 L'évolution sociologique et comportementale des
individus 14
2.3 L'environnement du marché du conseil 14
2.3.1 L'environnement
économique................................................. 14
2.3.2 L'environnement juridique 15
2.4 La synthèse 16
2.4.1 Les menaces 16
2.4.2 Les opportunités 17
2.4.3 Les tendances 18
3 L'APPROCHE STRATEGIQUE DE L'ENTREPRISE ..................
19
3.1 La présentation de l'entreprise à
créer et son concept............................19 3.1.1
L'étymologie et la définition de l'audit de climat
social.......................19
3.1.2 L'historique de l'audit de climat
social...........................................19
3.1.3 L'activité de
l'entreprise.......................................................... 20
3.2 La cible 22
4.1 La demande et ses
besoins............................................................25 4.2
L'offre...................................................................................29
4.3 L'approche de la concurrence
........................................................30 4.4 La
synthèse..............................................................................31
4.4.1 Les forces
internes...................................................................31
4.4.2 Les forces
externes.......................................................... ......31
4.4.3 Les
faiblesses.........................................................................31
5 LA FICHE DE
PROBLEMATIQUE...........................................33
5.1 Le
sujet..................................................................................33
5.2 Le
problème............................................................................33
5.3 La question de
problématique........................................................33
5.4 Les
hypothèses.........................................................................33
6 LA REVUE DE
LITTERATURE...............................................34
7 LES HYPOTHESES DE
TRAVAIL...........................................37
7.1 La première hypothèse : la création
d'un site Internet............................37 7.2 La seconde
hypothèse : la prospection par le mailing.............................37
7.3 La troisième hypothèse : Une stratégie de
partenariat............................37
8 LA
METHODOLOGIE...........................................................38
8.1 Les
définitions..........................................................................38
8.1.1 La définition de l'étude
quantitative..............................................38 8.1.2 La
définition de l'étude
qualitative........................................... ...38 8.2 L'objectif et
les enjeux des
études...................................................38 8.3 Le choix
des
études....................................................................39
8.3.1 Une approche
quantitative..........................................................39 8.3.1
Une approche qualitative..........
.............................................. 39
9 LES ETUDES.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~40
9.1 L'analyse des études quantitatives~
~~~~~~~~~~~~~~~40 9.1.1 La synthèse de notre étude quantitative.
50 9.1.1.1 La création d'un site Internet.~~~~~~~~~~~~~~~~~.50
9.1.1.2 Une stratégie de partenariat.~~~~~~~~~~~~~~~~~
51
9.1.1.3 La prospection par le mailing. 51
9.2 L'analyse de l'étude qual itative.~~~~~~~~~~~~~~~~~
52
9.2.1 La synthèse de nos entretiens
qualitatifs.~~~~~~~~~~~~ 53
9.3 La synthèse
générale.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...~54
10 LES RECOMMANDATIONS ET LE PLAN D'ACTIONS.~~~~~~ 55
10.1 La stratégie mercatique.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.55
10.1.1 Notre positionnement. 56 10.1.2 Notre cible.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~56
10.2 Le plan de marchéage.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~57
10.2.1 La politique produit.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 57
10.2.2 La politique de prix.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 59
10.2.3 La politique de distribution.~~~~~~~~~~~~~~~~~ 60
10.2.4 La politique de promotion.~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 60
10.2.4.1 La création d'un site
Internet.~~~~~~~~~~~~~~.61
10.2.4.2 Les partenariats.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 62
10.3 La synthèse de notre plan de
marchéage.~~~~~~~~~~~~ 62
10.4 Le plan d'actions.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 63
10.4.1 L'agenda des actions.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 63
10.4.2 Le plan général des actions sur trois
ans.~~~~~~~~~~~...~64 10.5 Le budget prévisionnel.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
65
LA CONCLUSION.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...66 LA
BIBLIOGRAPHIE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...68 LES ANNEXES.71 LA TABLE DES
MATIERES.~~~. ~~~~~~~~~~~~~~~.104
ABSTRACT
Through this study, we are trying to find out what marketing
actions are relevant which must be implemented for the creation of an advisory
activity.
For over a century, the world council has ceased to be a complete
change. For better understand that in the first part, we analyze its market and
its environment.
In a second part, we explain this activity of independent
consultant specializing in audit of social climate in particular, stress
management in enterprises.
With the help of literary references and our studies conducted
among professionals that we are considering whether our working hypotheses are
admissible.
Analysis significant for the development of our recommendations
on marketing strategy and plan of actions to perform for the creation of this
activity.
An audit of social climate is a rapidly expanding activity, but
even today, few companies are becoming aware of the need to address social
risk.
Also, the results of our study show us that some marketing tools
seem indispensable to the establishment and development of a business council
for an independent consultant.
KEY WORDS
The consultancy market. The audit of the social climate. The
independent consultant. The human capital. The social risk.
RESU ME
De par cette étude, nous tentons de découvrir quels
sont les actions mercatiques pertinentes qui doivent être mises en oeuvre
pour la création d'une activité de conseil.
Depuis plus d'un siècle, le monde du conseil n'a
cessé d'être en complète mutation. C'est pour mieux le
comprendre que, dans une première partie, nous analysons son
marché et son environnement.
Dans une seconde partie, nous détaillons cette
activité de consultant indépendant spécialisé dans
l'audit de climat social et plus particulièrement, la gestion du stress
en entreprise.
C'est avec l'aide de références littéraires
et de nos études effectuées auprès de professionnels que
nous examinons si nos hypothèses de travail sont recevables.
Analyse non négligeable pour l'élaboration de nos
recommandations sur la stratégie mercatique et le plan d'actions
à effectuer pour la création de cette activité.
L'audit de climat social est une activité en pleine
expansion ; mais, aujourd'hui encore, peu d'entreprises prennent conscience de
la nécessité de s'occuper du risque social.
Aussi, les résultats de notre étude nous montrent
que certains outils mercatiques apparaissent donc indispensables à la
création et au développement d'une activité de conseil
pour un consultant indépendant.
MOTS-CLES
Le marché du conseil. L'audit du climat social. Le
consultant indépendant. Le capital humain. Le risque social.
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