UNIVERSITE de PARIS X NANTERRE UFR STAPS
LABORATOIRE UPREPS EA 2931 « SPORT ET CULTURE
» UNIVERSITE X NANTERRE-UFR S.T.A.P.S.
MEMOIRE de RECHERCHE
pour l'obtention du Master (2e année)
en SCIENCES DU SPORT ET DU MOUVEMENT HUMAIN CONTROLE MOTEUR
TITRE
LE CONTROLE POSTURAL ASSOCIE A L'INITIATION DE LA
MARCHE EST-IL MODIFIE LORS DU FRANCHISSEMENT D'UN OBSTACLE ? ETUDE DANS
LE PLAN SAGITTAL
Présenté par :
Badrane Zinoubi
Sous la direction du
Dr Thierry Gelat
A celui qui a lutté et sacrifié pour m' offrir
les conditions propices à ma réussite : mon très
cher père
Ahmed
A celle qui m' a étreint de tendresse, d' affection
et qui a constitué la première école de mon
existence, ma très précieuse, chaleureuse et aimable
mère
HASNA
A tous les deux je ne saurais exprimer, par ce travail,
toute ma reconnaissance et ma gratitude pour leurs sacrifices sans fin,
leurs amours et leur soutien moral et matériel qu' ils n' ont
cessé de prodiguer.
Que ce travail soit l' expression de ma grande affection et
le témoignage de mon profond amour et mon attachement
éternel
A tous mes amis et à tous les membres de l'
équipe de Fresnes de Taekwondo, aux quels je souhaite tout
le succès et le bonheur dans leur vie.
Au terme de ce mémoire, je tiens à remercier et
à exprimer ma profonde gratitude et respectueuse reconnaissance
à notre honorable encadreur
Monsieur THIERRY GELAT
Pour la confiance qu' il m' a témoigné, pour
ses conseils précieux qu' il n' a cessé de manifester
dans sa direction de ce travail
Je remercie tous les enseignants de l' ufr staps
de paris X et paris XI et PARIS V qui ont contribué
à ma formation par leur gentillesse et leurs encouragements
Je remercie également, les membres de jury qui m'
ont fait l' honneur de juger ce travail qu' ils trouvent ici le
témoignage de ma profonde gratitude.
Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué
de prés ou de loin à la réalisation du présent
travail.
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION p6
2. Coordination entre posture et mouvement lors d'un
mouvement intentionnel p7
2.1. L'initiation de la marche p10
2.2.1. Phase d'anticipation posturale p10
2.2.2. Phase d'exécution p11
2.3. L'initiation de la marche lors de la montée d'une
marche p12
2.4. L'initiation de la marche lors du franchissement d'un
obstacle p13
2.5. Hypothèse p15
3. Matériel et méthode p16
3.1. Population p16
3.2. Méthode p16
3.2.1. Protocole expérimental p16
3.3. Matériel p18
3.3.1. Plate forme de force p18
3.4. Variables étudiées p18
3.5. Analyse statistique p20
4. RESULTATS p21
4.1. Position initiale du CP sur l'axe A-P au début du
mouvement (yPt0) p21
4.2. Le pic de vitesse antéropostérieure du centre
de gravité, à l'instant tv (V) p21
4.3. La durée d'ajustements posturaux anticipateurs
(dAPA) p22 4.4. La vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant du décollement du p23
talon (y'GHO)
4.5. Amplitude du recul du CP (dyp) p23
4.6. La durée d'exécution (dEX) p24
4.7. La vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant de contact de pied p25 ( y'GFC)
4.8. Relation entre l'amplitude des APAs (y'GHO) et le pic de
vitesse V p25
4.9. Relation entre l'amplitude des APAs (y'GHO) et la
durée d'exécution (dEX) p26
5. DISCUSSION p28
6. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES p31
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES p32
ANNEXE p38
1. INTRODUCTION
L'initiation de la locomotion nécessite le passage d'un
état d'équilibre à un état de mouvement de
l'ensemble du corps principalement vers l'avant. De nombreuses études
(Brenière et al, 1987; Couillandre et al, 2000 ; Lepers et
Brenière, 1995; Crenna et Frigo, 1991 ) ont mis en évidence la
présence de modifications posturales associées à ce
mouvement. Cette coordination entre posture et mouvement lors de l'initiation
de la marche a été principalement analysée sans obstacle.
Dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes intéressés
au contrôle postural associé à l'initiation de la marche
lors du franchissement d'un obstacle.
D'une manière générale,
l'exécution d'un mouvement intentionnel est accompagnée par des
ajustements posturaux qui visent au maintien de l'équilibre. Ces
ajustements posturaux accompagnent le mouvement, mais peuvent aussi le
précéder (Belenkii, 1967). Par exemple, il a été
montré lors d'une élévation rapide d'un bras que des
mouvements posturaux des membres inférieurs et du bassin
précédait le mouvement volontaire du membre supérieur
(Bouisset et Zattara ,1981). Ces ajustements posturaux anticipateurs (APAs),
sont spécifiques du mouvement à venir et peuvent être
considérés comme programmés centralement.
Lors de l'initiation de la marche, des APAs sont
nécessaires pour créer les conditions dynamiques permettant le
mouvement du corps non seulement vers l'avant mais aussi vers le futur pied
d'appui. La fonction de ces APAs est donc la création d'un
déséquilibre. En considérant le mouvement du corps dans le
plan sagittal, il a été montré que les
caractéristiques spatio-temporelles des APAs sont prédictives de
la vitesse de marche (Crenna et Frigo, 1991 ; Brenière et al, 1987).
Lorsque la vitesse de marche augmente, l'amplitude des APAs
(caractérisée principalement par le recul du centre des
pressions), ainsi que leur durée présente une covariation avec la
vitesse du centre de gravité atteinte à la fin du premier pas
(Brenière et al. 1987).
Notre étude s'intéressera à
l'organisation des APA dans le plan sagittal lors de l'initiation de la marche
avec franchissement d'un obstacle. Nous tenterons de répondre à
la question suivante : les APA associés à l'initiation de la
marche avec franchissement d'un obstacle sontils prédictifs de la
vitesse de marche, comme c'est le cas sans obstacle ?
2. Coordination entre posture et mouvement lors d'un
mouvement intentionnel
La posture se définie comme un arrangement des segments
corporels (être debout, assis, couché, etc.). Dans cette
définition, elle est considérée comme une description
géométrique du corps. De ce fait le temps n'existe pas, par
conséquent elle ne rend pas compte des rapports cinématiques et
dynamiques des différents segments entre eux. En effet, l'introduction
de ces paramètres cinématiques et dynamiques nécessite la
présence d'un contrôle postural.
Les ajustements posturaux anticipateurs (APA de d'initiation
de la marche est la courte période entre le passage d'une posture dite
« de repos » à une posture d'aptitude au démarrage
(Horak et col, 1984, 1989).
Les mouvements que nous exécutons sont
accompagnés d'ajustements posturaux, qui ont pour rôle de fournir
le support postural à la réalisation du mouvement ainsi que de
maintenir l'équilibre du corps malgré les perturbations
engendrées par l'exécution du mouvement (Massion, 1992). Les
premiers ajustements posturaux pouvant apparaître, simultanément
ou quelques millisecondes avant le mouvement volontaire, sont qualifiés
d'ajustements posturaux anticipés (APA). On considère que leur
rôle est de minimiser les perturbations de l'équilibre (lorsque le
mouvement n'entraîne pas de modification de la base d'appui) qui risquent
d'être engendrées par le mouvement à venir (ou mouvement
focal) en mettant en place des corrections anticipées (Zattara et Bouis
set, 1987 ; 1988).
Le corps étant composé d'un ensemble de segments
pluri-articulés, la posture peut être définie comme
reflétant la géométrie segmentaire du corps à un
instant donné. L'acte moteur apparaît comme
particulièrement complexe parce que le système nerveux central
doit non seulement assurer la commande responsable du ou des segment(s)
à mobiliser, mais il doit aussi prévoir et réguler un
ensemble de commandes parallèles destinées à anticiper les
déséquilibres posturaux qui accompagnent inéluctablement
la réalisation du mouvement. Il existe donc une coordination entre
posture et mouvement.
L'équilibre est défini par les relations qui
existent entre le centre de gravité et le centre de pression qui
correspond à la force de réaction du sol au poids du sujet .Aussi
lorsque le centre de pression (CP) coïncide avec la projection selon la
direction de la gravité du centre de masse (CM) du sujet sur la surface
d'appui. Le centre de pression correspond au point d'application de la force
résultante de réaction au sol et le barycentre des forces
verticales de réaction réparties sur l'ensemble de la surface de
contact pieds/sol qui est généralement situé entre les
deux pieds . Pour le centre de gravité est encore appelé centre
de masse, est un concept qui permet de traiter plus facilement des
problèmes mécaniques. Pour cela, on fait l'hypothèse que
la masse entière est située en ce point. La notion de centre de
gravité est couramment utilisée.
Dans le cadre de la programmation du mouvement, une des
fonctions des ajustements posturaux anticipateurs (APA) est de s'opposer par
avance à la perturbation créée. Pour les mouvements
effectués en position debout, sans modification de la base d'appui
initiale, les études ont montré que les APA variaient en fonction
de certains paramètres du mouvement la vitesse du mouvement (LeeWA, al ;
1987), ainsi qu'en fonction des paramètres de la posture et de
l'équilibre centre de gravité (CG) et centre de pression (CP).
Pour ces derniers paramètres, l'augmentation ou la
réduction de la stabilité de l'équilibre initial
entraîne une variation de la durée des APA.
Le système nerveux est capable d'intégrer des
informations relatives au système musculo squelettique et à
l'environnement afin de les mettre en relation (Massion ; 1992). Le
système nerveux central est comme un pilote. Pour le système
musculo-squelettique nous prenons l'exemple de l'utilisation des
propriétés pendulaires des membres inférieurs pour
réaliser le pas au cours de la marche et des contraintes externes
environnementales par exemple l'utilisation de la pesanteur pour favoriser
l'initiation de la marche, en fonction du but prescrit qui est l'action
intentionnelle (Hess, 1943).
Si l'on prend l'exemple (un sauteur et un porteur), il faut
pour que le saut soit réussi, que le porteur soit averti à
l'avance des forces qui vont s'exercer au niveau de ses épaules. Cela
permet de faire une analogie avec le système nerveux central : les
commandes doivent être liées à la partie focale
(coordination des actions segmentaires) et à la partie postural
(coordination entre posture, équilibre et mouvement) pour que le
mouvement soit réussit.
L'hypothèse d'une organisation hiérarchique
implique que le SNC agit comme un système de commande et de
régulation du mouvement à plusieurs niveaux : un niveau supra
spinal (haut), qui traduit un projet d'action en commande musculaire, et un
niveau spinal (bas), qui traduit les réponses posturales en fonction de
l'excitation des motoneurones (Paillard, 1985).
Il existe des compensations pour que, lors de
déplacement en position debout, le centre de masse (CM) reste dans la
base de sustentation. Babinski (1899) montre que le mouvement de l'extension du
tronc entraîne un mouvement au niveau des hanches et des genoux.
La position d'équilibre a pour référence
une représentation interne, le schéma corporel postural
(Gurfinkel et al. 1988), d'origine génétique et acquise par
apprentissage. Le contrôle de l'équilibre dépend de trois
représentations qui sont celle de la géométrie du corps,
celle des forces (dont celle d'appui) et celle de l'orientation du corps par
rapport à la verticale gravitaire. Les deux premières
représentations sont obtenues par les récepteurs proprioceptifs
et la troisième par les informations multi sensorielles (labyrinthiques,
rétiniennes et proprioceptives).
Le contrôle postural corrige l'effet de la perturbation
dans le but de contrôler l'équilibre. Il est le résultat
d'un apprentissage et s'exerce par des réseaux nerveux adaptatifs
(Massion ; 1992). Les mouvements du membre inférieur posent un
problème du fait que ce membre sert de support au sol. Il est
nécessaire, dans ce cas de déplacer le centre de gravité
vers la jambe d'appui pour assurer l'équilibre pendant le mouvement du
membre.
L'étude de Crenna et Frigo (1991) résume bien
les séquences d'activations musculaires pour l'initiation de plusieurs
mouvements vers l'avant, tels que se lever d'une chaise, la marche, se pencher
vers l'avant et se tenir sur la pointe des pieds. Toutes ces tâches sont
précédées par l'inhibition du muscle soléaire et
l'activation du muscle tibial antérieur. D'autre part, le premier
événement mécanique détecté est le recul du
centre de pression 80 à 150 ms après l'inhibition du
soléaire.
Au début de l'initiation de la marche, on observe des
ajustements posturaux anticipateurs (Brenière et al, 1981, 1987). Ils
participent activement à la création du
déséquilibre initial vers l'avant grâce à la mise en
jeu de la synergie musculaire Soléaire et Tibialis antérieur.
Ainsi,
pour décrire la phase anticipée, on peut se
baser simplement sur les déplacements antéropostérieur et
médio-latéral du CP. Dans ce sens, le premier déplacement
du CP est latéral vers la jambe de balancement et vers l'arrière.
La levée du talon détermine la fin de la phase d'anticipation et
le début de la phase d'exécution de la marche. Qui nous permet de
souligner que le processus d'initiation de la marche reste identique et
indépendant de la vitesse de début de la marche, par contre, le
recul du centre de pression dépend de la vitesse d'exécution.
2.1. Initiation de la marche :
La phase d'initiation de la marche correspond à la
période transitoire comprise entre deux états stables, la posture
initiale et la marche stationnaire, période au cours de laquelle la
synergie posturale s'efface et la synergie locomotrice se met en place. Elle
est comprise entre l'apparition des premiers phénomènes
mécaniques et l'instant où la vitesse du centre de gravité
sur l'axe antéro-postérieur atteint un pic à la fin du
premier pas. Elle comporte deux phases distinctes : une phase d'anticipation
posturale et une phase d'exécution, la séparation entre les deux
phases se situant à l'instant du décollement du talon du pied
exécutant le pas.
2.1.1. Phase d'anticipation posturale :
La plupart des mouvements effectués en position debout
nécessitent d'être précédé d'ajustements
posturaux anticipés (APA) afin de préserver l'équilibre et
de préparer le mouvement. Des actions musculaires à l'origine de
forces de propulsion sont nécessaires à la création d'un
couple mécanique des chevilles (Elble et al, 1994, Couillandre et al
2000).
L'initiation de la marche débute par une chute du corps
vers l'avant et vers le pied d'appui initiée par les APA qui permettent
la libération des forces gravitaires initialement neutralisées
par l'activité des Soleus (Brenière et al.1987 ; Crenna et Frigo,
1991). En effet le passage de la posture debout, pieds joints, à la
marche commence par une désactivation des extenseurs de la cheville
(soleus) (Carlsöo, 1996 ; Brenière et al. 1981) et une activation
des fléchisseurs de la cheville (tibialis).
Dans le plan sagittal, l'amplitude des APA,
caractérisé principalement par le recul du CP, ainsi que leur
durée présentent une covariation avec la vitesse du CG atteinte
à la fin du
premier pas (Brenière et al., 1987 ; Dietrich et al.,
1994). Ces covariations reflètent la capacité du SNC à
prédire la vitesse de progression à atteindre à la fin du
premier pas.
La vitesse finale du CG, à la suite du
déséquilibre du corps vers l'avant pendant lequel la
gravité agit, dépend de sa vitesse initiale atteinte au
décollement du talon à la fin des APA.
Le but de la phase d'anticipation dans l'initiation de la
marche est donc d'induire une vitesse initiale du corps. En effet les APA
semblent avoir deux fonctions pendant l'initiation de la marche. Ils permettent
de préparer la configuration posturale en fonction du mouvement à
venir (Brenière et al, 1987).
2.1.2. Phase d'exécution :
L'exécution du pas est considérée comme
une phase balistique, pendulaire, qui s'opère autour de l'articulation
de la cheville du membre inférieur d'appui sous l'action de la
gravité (Lepers et Brenière, 1995) et pendant laquelle la vitesse
du CG ne cesse d'augmenter (Brenière et Do, 1986 ; Brunt et al., 1991).
Pendant cette phase, le CP se déplace vers l'avant du pied. Le membre
inférieur oscillant présente une flexion de la hanche, une
flexion puis une extension du genou ainsi qu'une flexion plantaire de la
cheville.
La phase de simple appui se termine au moment où le membre
inférieur oscillant rentre en contact avec le sol.
A cette phase de simple appui succède une phase de double
appui caractérisée par le passage du CP en avant du CM,
provoquant une phase de freinage.
Les paramètres locomoteurs, que sont la fréquence
et la longueur du pas, liés à l'exécution du premier pas
varient avec la vitesse de la marche (Brenière et Do, 1986 ,1991).
Chez l'adulte, le processus de la marche stationnaire est
atteint dès la fin du premier pas en un temps constant et ce
indépendamment de la vitesse de progression (Brenière et Do, 1986
; 1991). Ces auteurs ont proposé une interprétation
biomécanique de cette constante.
Ils ont assimilé le corps pendant de l'IM à un
pendule inverse en montrant que le temps pour atteindre le pic de vitesse ne
dépend pas de la vitesse de marche mais de la gravité et des
paramètres anthropométriques individuels du sujet (masse, inertie
du corps) et est associée à la notion de schéma corporel
(Brenière, 1996).
L'ensemble de la phase d'initiation (phase d'ajustement et
d'exécution) semble être sous contrôle d'une commande
centrale, comme le montrent plusieurs études d'initiation de la marche
dans différentes conditions. Des études avec différentes
vitesses d'initiation de la marche (Brunt et al, 1991) et avec obstacle (Brunt
et al, 1999) ou d'initiation sur les orteils (Couillandre et al, 2000) montrent
le caractère stéréotypé de ce programme moteur,
défini par une succession de tâches invariantes (Brunt et al,
1991).
Néanmoins, il existe des différences
significatives de la durée et l'amplitude des APA lorsqu'un sujet
réalise une marche sans obstacle ou avec obstacle (Brunt et al,
1999,2005).
Sur un plan plat, plusieurs études (Brenière et
al. 1987, Crenna et Frigo, 1991) ont montré que la durée et
l'amplitude des APA étaient prédictives de la vitesse de marche
.Ces résultats témoignent de l'adaptation d'un même
processus pour ajuster la vitesse de marche.
2.3. L'initiation de la marche lors de la montée
d'une marche :
L'initiation de la montée d'une marche a
également été étudiée (Gélat et
Brenière, 2000 ; Gélat et al, 2006). Cette tâche
présente une nouvelle composante par rapport à l'initiation de la
marche sur un plan plat. En effet, son but est de déplacer le centre des
masses (CM) du corps non seulement vers l'avant mais aussi vers le haut. Les
premiers résultats obtenus montrent une adaptation du processus
d'initiation de la marche à la montée d'une marche, qui se
caractérise par une réduction de la durée des ajustements
posturaux anticipateurs et de la vitesse vers l'avant du CM à la fin de
la phase d'exécution, alors que le pic de vitesse est indépendant
de l'élévation finale du CM.
Par contre la longueur du pas était la même pour
toute les conditions (sur un plan plat et avec escalier) (Gélat et
Brenière, 2000), même si la programmation d'une réduction
de la durée des APA pourrait être destinée à prendre
en compte la nécessité d'une plus grande translation du CM
pendant la phase de double appui où a lieu l'élévation du
corps.
Donc on peut dire que la réduction des APA
apparaît comme une adaptation de ce processus qui permet le
réglage de l'impulsion verticale en préservant à la fois
l'amplitude du pic de vitesse et son timing.
Ces résultats suggèrent que chez des jeunes
adultes, l'initiation de la marche avec un changement de niveau est
gérée par un processus commun à celui utilisé avec
la marche à un plan plat. Ils ont montré pourquoi on doit avancer
plus lorsqu'on s'élève, en étudiant les activités
musculaires qui caractérisent le double appui.
Lors de la monté d'une marche (Gélat et Le
Pellec. 2007) ont montrés qu il y a un rôle essentiel du
soléaire du pied d'appui au début du double appui
(bi-fonctionnel), en fait que le muscle sert à élever le corps
mais il contribue aussi à le propulser vers l'avant , ils ont
trouvés que la durée des APA et la vitesse du centre de masse
(CG) au moment du contact du pied et plus petit avec une montée de la
marche que la marche sur un plan plat. Ainsi le changement de vitesse de
progression pendant le double appui est plus important avec la montée de
la marche qu'avec la marche sur un plan plat.
2.4. L'initiation de la marche lors du franchissement d'un
obstacle :
À notre connaissance il n'y a pas beaucoup d'étude
qui parle de la modification des APA pendant l'initiation de la marche avec un
obstacle.
On s'appuiera sur plusieurs travaux, mouvement imposé
vers l'avant (grâce à une translation de la surface d'appui vers
l'arrière) (Zettel, 2002), initiation de la marche avec un obstacle
(Brunt 1999) et franchissement d'un obstacle (Michael E, 2004) qui ont
comparé la stabilité posturale lors de la marche sans obstacle et
lors du franchissement d'un obstacle. La réduction de la distance entre
CM et CP lors d'un franchissement de l'obstacle pour des sujets
âgées (Michael E, al ; 2004), la longueur du pas et la
durée d'exécution doivent augmenter si la hauteur l'obstacle
augmente (Begg RY, 1998), la vitesse initiale de marche diminue si le sujet
âgées va franchir un obstacle (Brunt, 2005).
Ces résultats montrent que les APA en condition de
franchissement d'un obstacle provoquent une mise en jeu du contrôle
postural sur le plan sagittal que pour la marche sans obstacle et sur le plan
frontal l'excursion du CP vers la jambe d'oscillateur est plus importante dans
le cas de la franchissement de l'obstacle. Cela produit potentiellement plus
d'accélération du CG vers la jambe
d'équilibre et donc plus d'exigences de stabilité dans cette
direction.
La nécessité de passer au dessus d'un obstacle
provoque des réactions complexes concernant non seulement le membre
inférieur qui enjambe, mais également celui qui assure la
stabilité (Chou et al (1) , 1998). Pour ce dernier la vision joue un
rôle dans détection de l'objet, permettant de l'évitement
indispensable (Patla et al, 19993). Lors de franchissement de l'obstacle, la
longueur du pas et la durée d'exécution doit augmenter (Chou et
al (2), 1998).
On s'appuiera aussi sur les travaux (Michael E, al, 2004) lors
de la franchissement de l'obstacle la vitesse diminue avec l'augmentation de la
hauteur de l'obstacle. Pour éviter l'obstacle la longueur du pas
était augmentée (Zettel, 2002), malgré cette augmentation
la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à
l'instant de contact du pied au membre marchent reste similaire a celle de la
marche sans obstacle car la vitesse antéropostérieur du centre de
gravité à l'instant de découlement du talon à
réduit.
Sur la base de ces multiples études il apparaît
que le processus d'initiation de la marche, (Zettel, 2002) doit être
contrôlées pour éviter des obstacles, d'autres contraintes
sur le parcours de la marche.
2.5. Hypothèses
Comme cela a été observé par Brunt et al.
(1999), nous partirons de l'hypothèse que chez de jeunes adultes le
franchissement d'un obstacle n'affecte pas la vitesse de progression atteinte
à la fin du premier pas. Dans ce cas, nous pensons que les ajustements
posturaux anticipateurs en condition « sans obstacle » sont plus
importants que pour la condition « obstacle », car cette
réduction a pour but de réduire le risque de toucher l'obstacle
pendant la phase d'exécution (Zettel,2002). D'autre part pour pouvoir
atteindre une vitesse à la fin du premier pas similaire à celle
de la marche sans obstacle, malgré l'augmentation de la durée
d'exécution du pas.
En autres termes, si on garde les mêmes APAs avec
l'obstacle, on ira forcément plus vite à la fin du pas parce que
la durée du simple appui sera plus longue.
Enfin nous chercherons à savoir si les APA
associés à l'initiation de la marche avec franchissement d'un
obstacle sont prédictifs de la vitesse de marche, comme c'est le cas
sans obstacle.
.
3. Matériel et méthode :
3.1. POPULATION
10 jeunes adultes masculins sains ont participé à
l'expérimentation.
SUJET
|
AGE
|
TAILLE
|
POIDS
|
SEXE
|
BZ
|
28
|
1,77
|
78,79
|
H
|
FV
|
24
|
1,84
|
80,5
|
H
|
GT
|
24
|
1,77
|
78,08
|
H
|
GV
|
24
|
1,83
|
85,6
|
H
|
HB
|
28
|
1,84
|
69,79
|
H
|
HM
|
25
|
1,67
|
65,38
|
H
|
MV
|
24
|
1,83
|
78,58
|
H
|
SF
|
23
|
1,92
|
88,6
|
H
|
SBH
|
28
|
1,88
|
70,8
|
H
|
TB
|
23
|
1,83
|
98,59
|
H
|
Moyennes
|
25,1
|
1,81
|
79,47
|
|
Ecarts Types
|
#177;2,07
|
#177;0,06
|
#177;9,76
|
Tableau 1 : Moyennes et écarts-types des
caractéristiques du groupe.
3.2. METHODE
3.2.1. Protocole expérimental
L'expérimentation s'est déroulée dans le
laboratoire de l'UFR STAPS de Nanterre paris X.
La tâche demandée aux sujets consistait à
marcher sur un chemin de marche de 7 m. L'initiation de la marche était
réalisée sur une plateforme de force.
Avant l'exécution du pas, les sujets ont
été debout d'une façon détendue, les pieds
spontanément placés sur le bord supérieur de la plate
forme de force, pour chaque sujet leurs talons sont placés à 10
cm en avant du bord postérieur de la plate forme de force. On marque
une position initiale des pieds, cette position spontanée
de référence est regagnée par le sujet après chaque
essai de marche.
Le sujet débutait la marche après un signal
verbal donné par l'expérimentateur : prêt, top et
l'obstacle était placé à une distance d'une longueur de
pied, par rapport à l'extrémité antérieure des
pieds dans la posture initiale.
Pour chaque sujet, il a fait 4 conditions avec 2 vitesses
différentes pour chaque condition : la première condition sans
obstacle, la deuxième condition franchissement d'un obstacle de 8 cm de
hauteur, la troisième condition franchissement d'un obstacle de 16 cm et
la dernière condition franchissement d'un obstacle de 24 cm.
Le sujet marche sur la totalité du plateau de force
suivant deux situations marche spontanée et rapide. Chaque sujet a
effectué 7 essais avec vitesse de marche spontanée et le
même nombre avec une vitesse de marche rapide pour chaque condition.
.
Fig : franchissement d'un obstacle (24 cm de
hauteur)
3. 3. MATERIEL
3. 3.1. Plate-forme de forces
Une grande plate-forme (AMTI) de forme rectangulaire et de
dimension de 60 x 120 cm a été utilisée pour
l'expérimentation.
Le plateau de force est constitué d'une plaque rigide
reliée à des capteurs à jauge de contrainte qui permettent
de mesurer les forces de réaction au sol. La fréquence
d'échantillonnage des données est de 1000 hertz. La durée
de l'enregistrement est de 4 secondes.
Les données du plateau de force ici
considérées sont : les composantes
antéropostérieures (AP), Ry, latérales, Rx, et verticales,
Rz, des forces de réactions, ainsi que les moments, selon les
mêmes axes Mx, My, Mz.
La position des coordonnées
antéropostérieure (yP) et médiolatérale (xP) du
centre des pressions a été calculées de la manière
suivante : yP = Mx/Rz ; xP = My/Rz
Dans cette étude, le mouvement du CM a
été analysé dans le plan sagittal.
L'accélération antéropostérieure du centre de
gravité (CG), y "G, est calculée directement à partir de
Ry et de la deuxième loi de Newton :
my''G = Ry
La vitesse antéropostérieure du CG, y'G, est
obtenue par simple intégration de l'accélération.
Un accéléromètre, placé sur le talon
de la jambe exécutant le premier pas a été utilisé
pour repérer le début du mouvement focal (tHO)
3.4. Variables étudiées
Le début des phénomènes dynamiques sur
l'axe A-P (t0) a été calculé en utilisant la
dérivée du déplacement antéropostérieur du
centre des pressions, c'est-à-dire sa vitesse. t0 correspondait à
l'instant où 10% du pic de vitesse du recul du CP était
atteint.
· Ypt0 : la position de centre de pression
a t0
· (dAPA) : la durée d'ajustements
posturaux anticipateurs.
· dyP, est l'amplitude du recul du centre
de pressions entre (yPmin et yPt0) pendant la phase d'anticipation.
· y'G tHO : la vitesse
antéropostérieure du centre de gravité à l'instant
tHO
· dEx ou temps du simple appui qui est le
temps donné par la différence entre
tHOet le tFC
(instant du poser du talon du pied oscillant).
· Y'Gfc, qui est la vitesse
antéropostérieure du centre de gravité à l'instant
tfc
· tV, qui est l'instant du pic
de vitesse :
· V, qui est le pic de vitesse
antéropostérieure du centre de gravité, à l'instant
tv.
3.5. Analyse statistique :
Une analyse de variance (ANOVA) à mesures
répétées a été utilisée pour tester
les effets de deux facteurs sur les variables dépendantes
caractérisant l'initiation de la marche (décrits cidessus). Ces
deux facteurs sont la hauteur de l'obstacle (0, 8, 16 et 24 cm) et la vitesse
de marche (naturelle et rapide). Le seuil de significativité choisi est
P<0.05. Les relations entre deux paramètres du mouvement ont
été évaluées à l'aide d'une
régression linéaire
Ces analyses ont été réalisées
à l'aide du logiciel SigmaStat .
4. RESULTAT
Dans ce chapitre consacré aux résultats, nous
allons tout d'abord exposer les principaux résultats obtenus pour chaque
variable. Dans un deuxième temps, nous aborderons les relations entre
quelque variable.
4.1. Position initiale du CP sur l'axe A-P au
début du mouvement (yPt0)
Le contrôle postural associé à l'initiation
de la marche est modifié lorsqu'on franchit un obstacle, pour la
position initiale du CP sur l'axe A-P (yPt0) ;
Il n'y avait pas de différence significative ni entre les
conditions, ni entre les vitesses ; en se référant aux valeurs
moyennes données dans le tableau 2.
yPt0 (cm)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
-39,472#177;2,48
|
-39,870#177;2,56
|
-39,528#177;2,40
|
-39,126#177;2,53
|
Rapide
|
-39,960#177;2,86
|
-39,964#177;2,47
|
-39,200#177;2,85
|
-38,839#177;3,85
|
Tableau 2 : valeur moyenne et écart-type
de (yPt0) dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche
4.2. Le pic de vitesse antéropostérieure
du centre de gravité, à l'instant tv (V)
On constate que la vitesse de pic V change avec y'GFC. Le pic de
vitesse du CM sur l'axe antéropostérieur (V) n'était pas
significativement différent sur l'ensemble des conditions. Par contre il
y avait un effet significative de la vitesse (F1,9=94.07 ;
P<0.001) (tableau 3).
On constate que les différences entres les conditions de
C1 à C4 ne vont pas dans le même sens, à la
différence de celles observés pour (y'GHO) et (dyP).
V (m/s)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
1,221#177;0,10
|
1,350#177;0,09
|
1,295#177;0,14
|
1,277#177;0,14
|
Rapide
|
1,619#177;0,19
|
1,608#177;0,08
|
1,627#177;0,10
|
1,562#177;0,10
|
Tableau 3 : valeur moyenne et écart-type
la vitesse (V), qui est la vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tv dans les 4 conditions pour les 2 vitesses
de marche
4.3. La durée d'ajustements posturaux
anticipateurs (dAPA)
La durée des APA différait significativement entre
les 4 conditions ( F1,9 = 38,287 ; P < 0.00 1). Par contre il n'y avait pas
d'effet de la vitesse de marche sur dAPA (tableau 4). La durée des APA
diminuait avec l'augmentation de la hauteur de l'obstacle pour les deux
vitesses de marche. Cette diminution était significative (P<0.05)
entre chaque condition, sauf entre C3 et C4.
tH0(s)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
0,359#177;0,02
|
0,306#177;0,03
|
0,268#177;0,03
|
0,231#177;0,03
|
Rapide
|
0,374#177;0,09
|
0,342#177;0,06
|
0,248#177;0,03
|
0,211#177;0,05
|
Tableau 4 : valeur moyenne et écart-type
de la durée des (APA )dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de
marche
4.4. La vitesse antéropostérieure du
centre de gravité à l'instant du décollement du talon
(y'GHO)
La vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tHO (y'GHO) qui correspond a
l'amplitude des APA était significativement différente sur
l'ensemble des conditions (F1,9=25.53 ; P<0,001) sauf entre les
conditions obstacle et des vitesses (F1,9=3 8.65 ; P<0.001).
(y'GHO) diminue graduellement avec l'augmentation de la hauteur
de l'obstacle (tableau 5)
y'GHO (m/s)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
0,208#177;0,04
|
0,164#177;0,02
|
0,130#177;0,03
|
0,123#177;0,07
|
Rapide
|
0,310#177;0,05
|
0,237#177;0,05
|
0,240#177;0,09
|
0,179#177;0,07
|
Tableau 5 : valeur moyenne et écart-type
de la vitesse antéropostérieure du centre de gravité
à l'instant tHO dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de
marche
Si on regarde la figure 1 on peut constater que
lorsqu'un obstacle est présent, l'amplitude des APAs diminue alors que V
n'est pas modifié, pour les 2 vitesses de marche.
4.5. Amplitude du recul du CP (dyp)
On trouve qu il n y a pas de cohérence entre les
paramètres spéciaux temporaux (le recul du centre de pression
« dyP »et l'amplitude des APA « y'GHO »)
Pour le recul de CP (dyP), il n'existe pas un effet de l'obstacle
(condition) (tableau 6); Par contre on trouve que l'amplitude de dyP augmente
avec la vitesse de la marche ( F1,9=20,99 ; P < 0.000 1) (tableau
6).
dyP (cm)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
-6,127#177;1,73
|
-5,000#177;1,71
|
-4,452#177;1,60
|
-4,112#177;2,10
|
Rapide
|
-7,775#177;2,74
|
-6,858#177;2,38
|
-6,912#177;3,41
|
-6,362#177;3,79
|
Tableau 6 : valeur moyenne et écart-type
de (dyP) dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de
marche
4.6. La durée d'exécution (dEX)
La durée d'exécution (dEX) était
significativement différente sur l'ensemble des conditions
( F1,9 = 67,354 ; p < 0.001) sauf entre C2 et C3
.aussi pour la vitesse (F1,9 = 59,02 ;p < 0.001) .
On constate que la durée d'exécution est plus
importante en fur à mesure avec l'augmentation de la hauteur de
l'obstacle aussi avec la vitesse spontané que la vitesse rapide.
Pour la vitesse spontanée et rapide, (dEX) était
significativement plus grande (P<0.05) entre chaque condition à
mesure que la hauteur de l'obstacle augmentait (tableau 7) sauf entre C2 et
C3.
On constate qu'il y a la même tendance pour la vitesse
spontanée et la vitesse rapide.
dEx(S)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
0,526#177;0,03
|
0,681#177;0,05
|
0,730#177;0,06
|
0,805#177;0,08
|
Rapide
|
0,454#177;0,03
|
0,578#177;0,04
|
0,588#177;0,06
|
0,647#177;0,08
|
Tableau 7 : valeur moyenne et écart-type
de la durée d'exécution (dEX) dans les 4 conditions pour les 2
vitesses de marche
4.7. La vitesse antéropostérieure du
centre de gravité à l'instant de contact de pied ( y'GFC)
La vitesse antéropostérieure du CM à la fin
de la phase d'exécution (y'GFC), n'était pas significativement
différente sur l'ensemble des conditions.
Par contre il y a un effet significative de la vitesse (F1,9 =
57,48 ;p < 0.001) (tableau 8). On peut constater que les valeurs de y'GFC se
reflète avec les valeurs de V
y'GFC (m/s)
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
Spontanée
|
0,972#177;0,07
|
1,088#177;0,08
|
1,044#177;0,11
|
1,029#177;0,11
|
Rapide
|
1,245#177;0,12
|
1,267#177;0,10
|
1,286#177;0,13
|
1,236#177;0,12
|
Tableau 8 : valeur moyenne et écart-type
la vitesse (Y'Gfc), qui est la vitesse antéropostérieure du
centre de gravité à l'instant tfc dans les 4
conditions pour les 2 vitesses de marche
4.8. Relation entre l' amplitude des APAs (y'GHO) et le
pic de vitesse (V)
Il existait une forte relation positive entre (y'GHO) et (V )dans
chaque condition (Figure 2). Sans obstacle comme dans les conditions obstacle,
on notait que lorsque V augmentait, y'GHO augmentait aussi (en C1, r =0,75 p
< 0.001 ; C2 r = 0,78 ; p < 0.001 ; C3 r = 0,74 ; p < 0.001; ;C4 r =
0,67 ; p < 0.001)
4.9. Relation entre l' amplitude des APAs (y'GHO) et la
durée d'exécution (dEX)
Il existait une forte relation négative entre (y'GHO)
et (dEX) dans chaque condition (Figure 3). Sans obstacle comme dans les
conditions obstacle, on notait que lorsque dEX augmentait, y'GHO diminuait (en
C1, r = 0,76 ; p < 0.001 ; en C2, r = 0,80; p < 0.001 ; en C3, r = 0,85 ;
p < 0.001 et en C4, r = 0,81; p < 0.001).
5. DISCUSSION
Le franchissement d'un obstacle a été
très peu étudié lors de l'initiation de la marche
comparativement à des conditions de marche établie. L'initiation
de la marche sans obstacle a été largement décrite,
mettant en évidence la présence de modifications posturales
précoces précédant le début du mouvement de la
jambe exécutant le premier pas. Ces modifications posturales
précoces sont appelées : ajustements posturaux anticipateurs
(APAs).
Dans notre étude, nous avons formulé
l'hypothèse selon laquelle les APAs associés à
l'initiation de la marche sans obstacle étaient modifiés par la
présence d'un obstacle. Dans ce cas, nous tenterons de savoir si les
APAs lors du franchissement d'un obstacle restent prédictifs de la
vitesse de marche atteinte à la fin du premier pas, comme dans une
situation sans obstacle.
Pour les deux vitesses de marche de notre étude
(spontanée et rapide), les résultats montrent que le pic de
vitesse du CM sur l'axe de progression (antéro-postérieur)
n'était pas affecté par le franchissement d'un obstacle. En
situation avec et sans obstacle, de jeunes sujets sont donc capables
d'atteindre la même vitesse à la fin du premier pas (Brunt et al,
1999), alors que cette vitesse diminue en présence d'un obstacle chez
des sujets âgés (Brunt et al, 2005).
En accord avec notre hypothèse, nous avons
trouvé que la durée et l'amplitude des APAs étaient
modifiées lors du franchissement d'un obstacle. Par rapport à la
condition sans obstacle, la durée des APAs était
significativement réduite dans toutes les conditions avec obstacle.
Entre ces dernières, la durée des APAs diminuait avec la hauteur
de l'obstacle sauf entre C3 et C4. Ces résultats sont en accord avec
ceux de Brunt et al. (1999) qui montraient chez de jeunes sujets que le
début de la phase de simple appui en situation obstacle intervenait plus
tôt que dans celle sans obstacle.
En ce qui concerne l'amplitude des APAs, nous avons
trouvé que la vitesse de progression du CM à la fin des APAs dans
la condition sans obstacle diminuait significativement en présence d'un
obstacle ; la différence n'était pas significative entre les
conditions obstacle. Par contre, l'amplitude du recul du CP n'était pas
affectée par le franchissement d'un obstacle. Cela suggère que
l'amplitude des APAs en situation obstacle était réglée
principalement à partir d'une réduction de leur durée.
Les résultats obtenus dans les conditions obstacles
mettent en évidence une contradiction entre l'amplitude des APAs et le
pic de vitesse de progression du CM. En effet, les APAs étaient
réduits lors du franchissement d'un obstacle alors que le pic de vitesse
de progression restait similaire sur l'ensemble des conditions. Nous prenons
l'exemple du montée d'une marche (Gélat et Brenière, 2000
; Gélat et al, 2006) les APAs sont réduits lors de la
montée d'une marche par contre le pic de la vitesse de progression reste
pratiquement similaire pour la marche sur un plan plat ou avec la montée
de la marche .Cette contradiction amène à se poser les questions
suivantes :
1) quelle est la fonction d'une réduction des APAs lors
du franchissement d'un obstacle ?
2) ces APAs restent-ils prédictifs de la vitesse de
marche ?
Lors d'un déséquilibre vers l'avant,
imposé par une translation de la surface d'appui et provoquant
l'exécution d'un pas chez de jeunes adultes, la présence d'un
obstacle entraînait une réduction de la vitesse de progression du
CM au début de la phase de simple appui, alors que sa valeur à la
fin de cette phase n'était pas modifiée par rapport à une
situation sans obstacle (Zettel et al, 2002). Ces résultats sont
comparables à ceux obtenus dans notre étude, bien que le mode de
déclenchement du mouvement soit différent. Comme l'indique les
auteurs, la réduction de la vitesse de progression au début de la
phase de simple appui semble destinée à limiter le risque de
contact avec l'obstacle pendant son franchissement.
Dans notre étude, le rôle de la réduction
des APAs pourrait donc être similaire. Cependant, une différence
majeure existe entre les deux études. Tandis que la hauteur de
l'obstacle était comparable dans les deux études, sa position par
rapport aux orteils du sujet était très faible (environ 5 cm)
dans l'étude de Zettel et al. (2002), alors qu'elle était d'une
longueur de pied (environ 25 cm) dans notre étude. Cette
différence indique que les sujets de notre étude étaient
dans une situation beaucoup plus confortable pour éviter l'obstacle que
ceux de l'étude de Zettel et al. (2002). Cela suggère que la
réduction des APAs en présence d'un obstacle pourrait être
destinée à une autre fonction.
En condition obstacle, cette autre fonction pourrait être
de conserver la vitesse de marche att einte à la fin du premier pas de
la condition sans obstacle, prenant ainsi en compte
l'augmentation de la durée de la phase de simple appui.
Comme dans de nombreuses études par exemple (Brunt,1999) qui a
trouvé que la duré d'exécution augmente avec le
franchissement d'obstacle, d'autre étude (Brunt et al, 2005) ils ont
trouvé que pour des personnes âgées la durée
d'exécution été augmentée avec le franchissement
d'obstacle.
Si nous regardons les relations entre l'amplitude des APAs
(y'GHO) et la durée d'exécution (dEX) (figure3) on constate qu'il
n y pas de différence entre la première condition et les autres
conditions, avec obstacle au sans obstacle on a trouvé que lorsque (dEX)
augmente en même temps (y'GHO) diminue.
Le système nerveux est capable d'intégrer des
informations relatives au système musculo- squelettique. Le (SNC) joue
le rôle d'un pilote lors de franchissement d'obstacle pour que le sujet
ne touche pas l'obstacle, il est obliger d'augmenter la durée
d'exécution pour avoir la même vitesse de pic à la fin.
Donc on peut dire que la deuxième fonction de la
réduction des APAs et de conserver la vitesse de marche à la fin
de la première pas similaire a celle sans obstacle.
Pour bien répondre à la deuxième question
on va essai d'interpréter les relations entre V et y'GHO, d'après
notre étude on a trouvé que V reste pratiquement similaire pour
toute les conditions par contre l'amplitude des APAs sa défère
entre les conditions, si on regarde les relations entre V et y'GHO
d'prés (figure 2) on trouve qu'il n'y pas de différence entre la
première condition et les autres conditions. Sans obstacle ou avec
obstacle on a trouvé si V augmentait, on notait que y'GHO augmenter
aussi. Donc les APAs restent prédictifs de la vitesse de marche
lorsqu'on franchit un obstacle, comme c'est le cas avec la marche sans
obstacle.
L'initiation de la marche lors du franchissement d'obstacle
apparaît donc comme une adaptation du processus au sein du quel la
commande centrale joue un rôle essentiel par rapport aux autres
situations (équilibre statique et locomotion) dans les quelles la
contribution des afférences périphériques serait plus
importante.
La réduction des APA apparaît comme une adaptation
de ce processus qui permet le régler l'élévation de genoux
tout en préservant à la fois l'amplitude du pic de vitesse.
6. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Le but de notre étude était de mettre en
évidence et caractériser le rôle des mécanismes
centraux et périphériques lors du contrôle du processus de
l'initiation de la marche avec obstacle qui semble être
particulièrement justifié l'initiation du mouvement. De plus le
processus d'initiation de la marche choisi a été manipulé
par un franchissement d'obstacle avec des différentes hauteurs d'une
part et avec deux vitesses de marche (spontanée et rapide).
L'ensemble de notre étude montrent que les
paramètres des phases anticipées et d'exécution de la
marche peuvent varier avec la configuration du corps dans l'espace (les
obstacles).
L'initiation de la marche avec l'obstacle montre que les APA sont
prédictives de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans
obstacle.
Ces résultats soulèvent cependant plusieurs
questions qui pourront faire l'objet d'études ultérieures portant
sur un échantillon plus important des sujets. Compte tenu de
l'impossibilité à faire varier la distance entre le sujet et
l'obstacle.
L'exploitation des données électromyographiques
est également à envisager (les enregistrements ayant
été déjà effectués) ainsi qu'une
évaluation quantifiée de la force musculaire pour mieux
comprendre l'interaction des mécanismes centraux et
périphériques.
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Neuroscience Letters 429 17-21.
Zettel .John L · William E. McIlroy · Brian E. Maki
. (2002) Can stabilizing features of rapid triggered stepping reactions be
modulated to meet environmental constraints? Exp Brain Res 145:297-308.
Résumé :
La marche est une tâche motrice apparemment forte simple et
souvent considérée comme étant réalisée de
façon automatique.
L'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle
nécessite d'être précédé d'ajustements
posturaux anticipés (APA) afin de préserver l'équilibre et
de préparer le mouvement (assistance au mouvement). L'anticipation de la
phase d'initiation de la marche est la courte période entre le passage
d'une posture dite « de repos » à une posture d'aptitude au
démarrage. Des actions musculaires synergiques complexes à
l'origine de forces de propulsion sont nécessaires à la
création d'un couple mécanique.10 sujets sains ont
participé a cette étude, avec l'initiation de la marche sans
obstacle et avec des différents hauteurs d'obstacle. En effet notre
hypothèse les APA seraient réduits lors du franchissement d'un
obstacle pour pouvoir atteindre une vitesse à la fin du premier pas
similaire à celle du terrain plat, malgré l'augmentation de la
durée d'exécution du pas et les APA associés à
l'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle sont
prédictives de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans
obstacle.
Nos résultats suggèrent que le SNC donne les ordres
et que la durée et l'amplitude des APA est moins importante avec le
franchissement d'un obstacle qu'e sans obstacle.
Mots-clés : Initiation de la
marche/obstacle/APA/vitesse
Abstract :
The walking is an apparently strong driving task simple and often
considered as being realized in a way automatic .
Gait of the walking with crossing of on obstacle requires to
be proceded by posturaux anticipated adjustments (APA) to protect the balance
and prepare the movement (audience to the movement). The anticipation of the
phase of initiation of the walking is the short period between the passage of a
posture said about restin a posture of capacity in the starting up. Complex
synergic muscular act shares at the origin of strengths of propulsion are
necessary for the creation of a mechanical 10 couple subjects healthy have
participated to this study, with the gait of the walking on shots flat and with
various heights of an obstacle. Indeed in our hypothesis the (APA) would be
reduced during the crossing of an obstacle to be able to
reach a speed at the end of the first step similar to that of
the flat ground, in spite of the increase of the duration of the execution of a
step and the (APA) associated with the initiation of the walking with crossing
of an obstacle is predictive of the speed, as it is the case without
obstacle.
Our results suggest that (SNS) gives the orders and that lasted
and the amplitude of the APA is less important with the crossing of an obstacle
than with the simple step.
Keywords: gait he walking / obstacle / APA/speed
ANNEXE
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPOTANNEE
|
BZ
|
Ypt0
|
-40,544#177;0,954
|
-40,186#177;0,959
|
-40,912#177;0,692
|
-40,639#177;0,920
|
FV
|
Ypt0
|
-43,197#177;1,480
|
-43,689#177;1,560
|
-42,756#177;1,073
|
-42,252#177;1,612
|
GT
|
Ypt0
|
-38,799#177;2,199
|
-40,526#177;0,802
|
-38,606#177;0,888
|
-39,483#177;2,756
|
GV
|
Ypt0
|
-38,631#177;1,853
|
-39,566#177;1,288
|
-39,574#177;1,522
|
-38,799#177;0,682
|
HB
|
Ypt0
|
-34,867#177;0,697
|
-34,676#177;0,831
|
-35,357#177;0,761
|
-35,415#177;0,729
|
HM
|
Ypt0
|
-40,605#177;0,593
|
-41,501#177;0,513
|
-42,248#177;1,397
|
-40,927#177;1,290
|
MV
|
Ypt0
|
-41,090#177;0,447
|
-41,365#177;0,541
|
-41,504#177;0,632
|
-41,597#177;0,447
|
SF
|
Ypt0
|
-38,200#177;1,057
|
-37,884#177;1,482
|
-36,755#177;2,608
|
-34,671#177;3,129
|
SBH
|
Ypt0
|
-41,894#177;1,476
|
-41,654#177;2,438
|
-39,532#177;1,754
|
-39,813#177;0,7053
|
TB
|
Ypt0
|
-36,894#177;1,358
|
-37,644#177;0,630
|
-38,028#177;0,999
|
-37,656#177;1,455
|
Moy/ecart
|
Ypt0
|
-39,472#177;2,48
|
-39,870#177;2,56
|
-39,528#177;2,40
|
-39,126#177;2,53
|
Tableau 9:valeur moyenne et
ecart-type pour , Ypt0 avec une vitesse spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
Ypt0
|
-40,198#177;0,937
|
-40,198#177;1,172
|
-40,772#177;0,636
|
-41,132#177;0,640
|
FV
|
Ypt0
|
-44,705#177;1,336
|
-43,766#177;0,767
|
-43,326#177;1,106
|
-43,820#177;1,822
|
GT
|
Ypt0
|
-40,848#177;2,451
|
-40,630#177;2,226
|
-34,322#177;3,782
|
-39,187#177;2,453
|
GV
|
Ypt0
|
-39,475#177;1,109
|
-40,087#177;1,317
|
-39,635#177;3,579
|
-38,829#177;2,534
|
HB
|
Ypt0
|
-35,724#177;0,753
|
-35,153#177;1,272
|
-35,336#177;1,011
|
-33,998#177;2,535
|
HM
|
Ypt0
|
-40,179#177;1,372
|
-40,385#177;1,419
|
-42,515#177;1,196
|
-40,756#177;0,646
|
MV
|
Ypt0
|
-42,764#177;1,673
|
-42,220#177;1,123
|
-39,186#177;2,111
|
-41,038#177;1,008
|
SF
|
Ypt0
|
-38,229#177;2,825
|
-38,750#177;1,489
|
-40,182#177;4,949
|
-30,485#177;2,966
|
SBH
|
Ypt0
|
-41,762#177;1,700
|
-41,351#177;0,656
|
-37,452#177;2,327
|
-40,247#177;1,977
|
TB
|
Ypt0
|
-35,716#177;2,171
|
-37,094#177;0,754
|
-39,268#177;2,029
|
-38,892#177;1,444
|
Moy/ecart
|
Ypt0
|
-39,960#177;2,86
|
-39,964#177;2,47
|
-39,200#177;2,85
|
-38,839#177;3,85
|
Tableau 10:valeur moyenne et
ecart-type pour , Ypt0 avec une vitesse rapide.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
tH0(durée des APA)
|
0,35#177;0,03
|
0,31#177;0,032
|
0,25#177;0,03
|
0,23#177;0,02
|
FV
|
tH0(durée des APA)
|
0,39#177;0,13
|
0,29#177;0,15
|
0,28#177;0,08
|
0,26#177;0,10
|
GT
|
tH0(durée des APA)
|
0,34#177; 0,13
|
0,38 #177;0,09
|
0,31#177; 0,06
|
0,28#177;0,04
|
GV
|
tH0(durée des APA)
|
0,37#177;0,04
|
0,31#177;0,03
|
0,24#177;0,03
|
0,20#177;0,04
|
HB
|
tH0(durée des APA)
|
0,32#177;0,04
|
0,31#177;0,06
|
0,28#177;0,01
|
0,23#177;0,02
|
HM
|
tH0(durée des APA)
|
0,36#177;0,1
|
0,31#177;0,03
|
0,27#177;0,05
|
0,19#177;0,03
|
MV
|
tH0(durée des APA)
|
0,40#177;0,00
|
0,29#177;0,03
|
0,25#177;0,03
|
0,23#177;0,01
|
SF
|
tH0(durée des APA)
|
0,34#177;0,06
|
0,27#177;0,05
|
0,23#177;0,02
|
0,23#177;0,06
|
SBH
|
tH0(durée des APA)
|
0,37#177;0,05
|
0,34#177;0,07
|
0,251#177;0,06
|
0,20#177;0,03
|
TB
|
tH0(durée des APA)
|
0,32#177;0,03
|
0,26#177;0,007
|
0,22#177;0,02
|
0,19#177;0,04
|
Moy/ecart
|
tH0(duréedesAPA)
|
0,359#177;0,02
|
0,306#177;0,03
|
0,268#177;0,03
|
0,231#177;0,03
|
Tableau 11:valeur moyenne et
ecart-type pour la durée des APA avec une vitesse spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
tH0(durée des APA)
|
0,32#177;0,03
|
0,29#177;0,05
|
0,27#177;0,04
|
0,29#177;0,04
|
FV
|
tH0(durée des APA)
|
0,38#177;0,10
|
0,28#177;0,16
|
0,21#177;0,16
|
0,19#177;0,11
|
GT
|
tH0(durée des APA)
|
0,44#177;0,11
|
0,43#177;0,08
|
0,27#177;0,06
|
0,33#177;0,03
|
GV
|
tH0(durée des APA)
|
0,36#177;0,04
|
0,35#177;0,07
|
0,29#177;0,09
|
0,20#177;0,06
|
HB
|
tH0(durée des APA)
|
0,33#177;0,04
|
0,30#177;0,01
|
0,24#177;0,02
|
0,19#177;0,03
|
HM
|
tH0(durée des APA)
|
0,44#177;0,11
|
0,35#177;0,05
|
0,27#177;0,05
|
0,22#177;0,02
|
MV
|
tH0(durée des APA)
|
0,32#177;0,05
|
0,25#177;0,03
|
0,23#177;0,05
|
0,16#177;0,04
|
SF
|
tH0(durée des APA)
|
0,44#177;0,11
|
0,41#177;0,06
|
0,19#177;0,06
|
0,15#177;0,04
|
SBH
|
tH0(durée des APA)
|
0,53#177;0,15
|
0,36#177;0,10
|
0,22#177;0,05
|
0,18#177;0,03
|
TB
|
tH0(durée des APA)
|
0,29#177;0,03
|
0,24#177;0,02
|
0,18#177;0,06
|
0,17#177;0,04
|
Moy/ecart
|
tH0(durée des APA)
|
0,374#177;0,09
|
0,342#177;0,06
|
0,248#177;0,03
|
0,211#177;0,05
|
Tableau 12 : valeur moyenne et ecart-type pour la
durée des APA avec une vitesse rapide.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
dyP=yPmin-yP0
|
-6,48#177;0,88
|
-5,68#177;0,30
|
-4,08#177;0,91
|
-3,01#177;0,86
|
FV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-2,18#177;0,94
|
-1,62#177;1,71
|
-1,29#177;1,03
|
-1,36#177;1,10
|
GT
|
dyP=yPmin-yP0
|
-8,24#177;3,39
|
-5,41#177;1,25
|
-6,31#177;1,79
|
-8,52#177;1,77
|
GV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-5,81#177;1,36
|
-4,87#177;1,45
|
-4,53#177;0,66
|
-4,06#177;1,37
|
HB
|
dyP=yPmin-yP0
|
-5,33#177;0,92
|
-7,71#177;2,84
|
-7,16#177;2,63
|
-6,28#177;1,77
|
HM
|
dyP=yPmin-yP0
|
-6,03#177;1,10
|
-6,34#177;0,67
|
-4,17#177;1,65
|
-4,20#177;1,86
|
MV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-5,35#177;0,42
|
-3,87#177;0,73
|
-3,71#177;1,30
|
-3,31#177;0,94
|
SF
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,34#177;1,41
|
-5,64#177;1,66
|
-8,145#177;1,52
|
-6,70#177;0,92
|
SBH
|
dyP=yPmin-yP0
|
-6,24#177;1,35
|
-3,99#177;2,20
|
-4,25#177;2,40
|
-3,69#177;1,38
|
TB
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,70#177;0,47
|
-6,41#177;1,02
|
-3,58#177;1,09
|
-1,84#177;1,04
|
Moy/ecart
|
dyP=yPmin-yP0
|
-6,127#177;1,73
|
-5,000#177;1,71
|
-4,452#177;1,60
|
-4,112#177;2,10
|
Tableau 13 : valeur moyenne et ecart-type pour dyP
avec une vitesse spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,89#177;1,32
|
-6,22#177;1,28
|
-4,82#177;0,70
|
-3,75#177;1,19
|
FV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-1,48#177;1,38
|
-2,81#177;0,84
|
-2,06#177;0,71
|
-0,62#177;1,73
|
GT
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,20#177;2,69
|
-6,25#177;1,90
|
-12,68#177;4,02
|
-13,58#177;1,79
|
GV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-6,50#177;0,90
|
-5,37#177;0,92
|
-6,11#177;3,21
|
-5,74#177;2,36
|
HB
|
dyP=yPmin-yP0
|
-11,59#177;1,21
|
-12,08#177;1,06
|
-11,61#177;2,09
|
-11,46#177;2,72
|
HM
|
dyP=yPmin-yP0
|
-9,37#177;1,45
|
-7,61#177;1,83
|
-4,97#177;2,18
|
-5,80#177;2,48
|
MV
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,34#177;1,41
|
-5,64#177;1,66
|
-8,14#177;1,52
|
-6,70#177;0,92
|
SF
|
dyP=yPmin-yP0
|
-8,31#177;3,13
|
-8,02#177;2,02
|
-4,55#177;2,64
|
-6,15#177;3,4
|
SBH
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,32#177;1,58
|
-6,66#177;1,64
|
-6,29#177;3,14
|
-6,31#177;1,55
|
TB
|
dyP=yPmin-yP0
|
-10,70#177;1,86
|
-7,85#177;1,03
|
-4,83#177;2,43
|
-3,04#177;1,77
|
Moy/ecart
|
dyP=yPmin-yP0
|
-7,775#177;2,74
|
-6,858#177;2,38
|
-6,912#177;3,41
|
-6,362#177;3,79
|
Tableau 14 : valeur moyenne et ecart-type pour dyP
avec une vitesse rapide.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
y'GHO
|
0,206#177;0,053
|
0,176#177;0,035
|
0,103#177;0,012
|
0,070#177;0,023
|
FV
|
y'GHO
|
0,249#177;0,052
|
0,184#177;0,045
|
0,145#177;0,022
|
0,11#177;0,048
|
GT
|
y'GHO
|
0,246#177;0,051
|
0,200#177;0,037
|
0,133#177;0,062
|
0,152#177;0,042
|
GV
|
y'GHO
|
0,206#177;0,049
|
0,177#177;0,035
|
0,105#177;0,019
|
0,077#177;0,018
|
HB
|
y'GHO
|
0,156#177;0,049
|
0,152#177;0,054
|
0,165#177;0,082
|
0,115#177;0,046
|
HM
|
y'GHO
|
0,257#177;0,034
|
0,205#177;0,022
|
0,149#177;0,032
|
0,144#177;0,046
|
MV
|
y'GHO
|
0,177#177;0,024
|
0,113#177;0,037
|
0,088#177;0,021
|
0,077#177;0,053
|
SF
|
y'GHO
|
0,27#177;0,037
|
0,148#177;0,041
|
0,192#177;0,029
|
0,229#177;0,13
|
SBH
|
y'GHO
|
0,235#177;0,01
|
0,158#177;0,066
|
0,137#177;0,037
|
0,090#177;0,046
|
TB
|
y'GHO
|
0,157#177;0,038
|
0,148#177;0,053
|
0,081#177;0,016
|
0,049#177;0,022
|
Moy/ecart
|
y'GHO
|
0,208#177;0,04
|
0,164#177;0,02
|
0,130#177;0,03
|
0,123#177;0,07
|
Tableau 15:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tHO avec une vitesse marche
spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
y'GHO
|
0,264#177;0,027
|
0,173#177;0,037
|
0,144#177;0,014
|
0,114#177;0,022
|
FV
|
y'GHO
|
0,379#177;0,085
|
0,278#177;0,036
|
0,302#177;0,075
|
0,292#177;0,071
|
GT
|
y'GHO
|
0,320#177;0,037
|
0,243#177;0,039
|
0,231#177;0,093
|
0,209#177;0,082
|
GV
|
y'GHO
|
0,203#177;0,032
|
0,221#177;0,029
|
0,211#177;0,064
|
0,132#177;0,049
|
HB
|
y'GHO
|
0,298#177;0,074
|
0,290#177;0,047
|
0,253#177;0,049
|
0,162#177;0,041
|
HM
|
y'GHO
|
0,336#177;0,026
|
0,203#177;0,056
|
0,257#177;0,067
|
0,132#177;0,038
|
MV
|
y'GHO
|
0,293#177;0,057
|
0,175#177;0,045
|
0,182#177;0,055
|
0,119#177;0,057
|
SF
|
y'GHO
|
0,467#177;0,052
|
0,382#177;0,058
|
0,35#177;0,118
|
0,328#177;0,047
|
SBH
|
y'GHO
|
0,355#177;0,030
|
0,218#177;0,019
|
0,178#177;0,085
|
0,154#177;0,027
|
TB
|
y'GHO
|
0,271#177;0,047
|
0,219#177;0,035
|
0,169#177;0,037
|
0,145#177;0,041
|
Moy/ecart
|
y'GHO
|
0,310#177;0,05
|
0,237#177;0,05
|
0,240#177;0,09
|
0,179#177;0,07
|
Tableau 16:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tHO avec une vitesse marche
rapide.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
dEx
|
0,504#177;0,017
|
0,636#177;0,024
|
0,779#177;0,047
|
0,878#177;0,037
|
FV
|
dEx
|
0,544#177;0,037
|
0,694#177;0,081
|
0,755#177;0,033
|
0,797#177;0,056
|
GT
|
dEx
|
0,470#177;0,027
|
0,624#177;0,030
|
0,630#177;0,026
|
0,666#177;0,020
|
GV
|
dEx
|
0,522#177;0,018
|
0,603#177;0,052
|
0,736#177;0,052
|
0,828#177;0,046
|
HB
|
dEx
|
0,567#177;0,033
|
0,673#177;0,066
|
0,661#177;0,056
|
0,749#177;0,023
|
HM
|
dEx
|
0,481#177;0,037
|
0,630#177;0,040
|
0,634#177;0,066
|
0,693#177;0,064
|
MV
|
dEx
|
0,574#177;0,014
|
0,776#177;0,029
|
0,785#177;0,039
|
0,872#177;0,056
|
SF
|
dEx
|
0,531#177;0,032
|
0,735#177;0,053
|
0,707#177;0,046
|
0,747#177;0,159
|
SBH
|
dEx
|
0,518#177;0,014
|
0,708#177;0,022
|
0,794#177;0,059
|
0,884#177;0,028
|
TB
|
dEx
|
0,542#177;0,029
|
0,729#177;0,041
|
0,814#177;0,034
|
0,929#177;0,027
|
Moy/ecart
|
dEx
|
0,526#177;0,03
|
0,681#177;0,05
|
0,730#177;0,06
|
0,805#177;0,08
|
Tableau 17:valeur moyenne et
ecart-type pour la duré d'exécution avec une vitesse de marche
spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
dEx
|
0,427#177;0,029
|
0,601#177;0,028
|
0,696#177;0,023
|
0,760#177;0,046
|
FV
|
dEx
|
0,429#177;0,034
|
0,530#177;0,042
|
0,559#177;0,025
|
0,516#177;0,024
|
GT
|
dEx
|
0,469#177;0,016
|
0,563#177;0,034
|
0,550#177;0,037
|
0,592#177;0,053
|
GV
|
dEx
|
0,527#177;0,044
|
0,594#177;0,045
|
0,585#177;0,054
|
0,655#177;0,062
|
HB
|
dEx
|
0,426#177;0,054
|
0,525#177;0,020
|
0,578#177;0,042
|
0,615#177;0,021
|
HM
|
dEx
|
0,412#177;0,023
|
0,538#177;0,060
|
0,562#177;0,093
|
0,671#177;0,045
|
MV
|
dEx
|
0,450#177;0,022
|
0,606#177;0,051
|
0,589#177;0,029
|
0,665#177;0,032
|
SF
|
dEx
|
0,462#177;0,035
|
0,551#177;0,096
|
0,560#177;0,024
|
0,526#177;0,031
|
SBH
|
dEx
|
0,470#177;0,016
|
0,634#177;0,043
|
0,654#177;0,030
|
0,747#177;0,028
|
TB
|
dEx
|
0,458#177;0,025
|
0,633#177;0,027
|
0,661#177;0,029
|
0,718#177;0,027
|
Moy/ecart
|
dEx
|
0,454#177;0,03
|
0,578#177;0,04
|
0,588#177;0,06
|
0,647#177;0,08
|
Tableau 18:valeur moyenne et
ecart-type pour la duré d'exécution avec une vitesse de marche
rapide.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
Y'Gfc
|
0,915#177;0,067
|
1,085#177;0,053
|
1,134#177;0,113
|
1,051#177;0,061
|
FV
|
Y'Gfc
|
1,056#177;0,104
|
1,101#177;0,088
|
1,108#177;0,076
|
1,003#177;0,156
|
GT
|
Y'Gfc
|
1,056#177;0,156
|
0,952#177;0,070
|
0,844#177;0,156
|
0,871#177;0,092
|
GV
|
Y'Gfc
|
0,877#177;0,068
|
1,127#177;0,077
|
1,065#177;0,092
|
1,125#177;0,063
|
HB
|
Y'Gfc
|
0,918#177;0,063
|
1,177#177;0,060
|
1,181#177;0,086
|
1,143#177;0,081
|
HM
|
Y'Gfc
|
1,008#177;0,085
|
1,101#177;0,045
|
1,012#177;0,056
|
1,150#177;0,075
|
MV
|
Y'Gfc
|
0,866#177;0,048
|
1,017#177;0,080
|
0,911#177;0,061
|
0,898#177;0,083
|
SF
|
Y'Gfc
|
1,079#177;0,034
|
1,048#177;0,063
|
1,124#177;0,129
|
1,213#177;0,157
|
SBH
|
Y'Gfc
|
1,417#177;0,106
|
1,439#177;0,067
|
1,559#177;0,097
|
1,477#177;0,114
|
TB
|
Y'Gfc
|
0,931#177;0,082
|
1,241#177;0,123
|
1,127#177;0,069
|
1,004#177;0,101
|
Moy/ecart
|
Y'Gfc
|
0,972#177;0,07
|
1,088#177;0,08
|
1,044#177;0,11
|
1,029#177;0,11
|
Tableau 19:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse Y'Gfc, qui est la vitesse
antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tfc avec une vitesse
spontanee.
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
RAPIDE
|
BZ
|
Y'Gfc
|
1,086#177;0,095
|
1,107#177;0,067
|
1,108#177;0,022
|
1,060#177;0,054
|
FV
|
Y'Gfc
|
1,289#177;0,105
|
1,2715#177;0,117
|
1,338#177;0,146
|
1,309#177;0,157
|
GT
|
Y'Gfc
|
1,348#177;0,073
|
1,184#177;0,086
|
1,160#177;0,128
|
1,092#177;0,144
|
GV
|
Y'Gfc
|
1,092#177;0,131
|
1,263#177;0,094
|
1,350#177;0,074
|
1,198#177;0,082
|
HB
|
Y'Gfc
|
1,164#177;0,116
|
1,374#177;0,108
|
1,388#177;0,136
|
1,283#177;0,112
|
HM
|
Y'Gfc
|
1,278#177;0,061
|
1,208#177;0,052
|
1,210#177;0,090
|
1,126#177;0,069
|
MV
|
Y'Gfc
|
1,208#177;0,077
|
1,177#177;0,029
|
1,169#177;0,088
|
1,184#177;0,063
|
SF
|
Y'Gfc
|
1,417#177;0,106
|
1,439#177;0,067
|
1,559#177;0,097
|
1,477#177;0,1 14
|
SBH
|
Y'Gfc
|
1,409#177;0,084
|
1,285#177;0,095
|
1,274#177;0,118
|
1,326#177;0,055
|
TB
|
Y'Gfc
|
1,156#177;0,050
|
1,361#177;0,062
|
1,302#177;0,084
|
1,291#177;0,103
|
Moy/ecart
|
Y'Gfc
|
1,245#177;0,12
|
1,267#177;0,10
|
1,286#177;0,13
|
1,236#177;0,12
|
Tableau 20:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse Y'Gfc, qui est la vitesse
antéropostérieure du centre de gravité à l'instant
tfc avec une vitesse rapide
SUJET
|
CONDITION
|
C1
|
C2
|
C3
|
C4
|
VITESSE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
SPONTANEE
|
BZ
|
v
|
1,167#177;0,062
|
1,399#177;0,047
|
1,390#177;0,052
|
1,344#177;0,070
|
FV
|
v
|
1,349#177;0,120
|
1,372#177;0,096
|
1,357#177;0,067
|
1,148#177;0,155
|
GT
|
v
|
1,374#177;0,173
|
1,212#177;0,066
|
0,986#177;0,082
|
1,110#177;0,109
|
GV
|
v
|
1,117#177;0,110
|
1,427#177;0,116
|
1,407#177;0,068
|
1,373#177;0,070
|
HB
|
v
|
1,161#177;0,085
|
1,497#177;0,066
|
1,427#177;0,079
|
1,462#177;0,074
|
HM
|
v
|
1,277#177;0,100
|
1,348#177;0,039
|
1,289#177;0,040
|
1,458#177;0,084
|
MV
|
v
|
1,054#177;0,044
|
1,218#177;0,072
|
1,132#177;0,050
|
1,108#177;0,109
|
SF
|
v
|
1,315#177;0,061
|
1,309#177;0,057
|
1,361#177;0,124
|
1,44#177;0,177
|
SBH
|
v
|
1,218#177;0,052
|
1,276#177;0,111
|
1,226#177;0,037
|
1,180#177;0,089
|
TB
|
v
|
1,172#177;0,089
|
1,440#177;0,114
|
1,304#177;0,057
|
1,182#177;0,086
|
Moy/ecart
|
v
|
1,221#177;0,10
|
1,350#177;0,09
|
1,295#177;0,14
|
1,277#177;0,14
|
Tableau 21:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse V, qui est la vitesse
antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tv avec une vitesse spontanee.
SUJET
|
CONDITION
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C1
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C2
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C3
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C4
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VITESSE
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RAPIDE
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RAPIDE
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RAPIDE
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RAPIDE
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BZ
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v
|
1,476#177;0,045
|
1,470#177;0,042
|
1,4798#177;0,039
|
1,408#177;0,057
|
FV
|
v
|
1,602#177;0,096
|
1,717#177;0,122
|
1,722#177;0,142
|
1,592#177;0,148
|
GT
|
v
|
1,689#177;0,073
|
1,575#177;0,089
|
1,569#177;0,142
|
1,523#177;0,110
|
GV
|
v
|
1,447#177;0,165
|
1,598#177;0,088
|
1,747#177;0,086
|
1,516#177;0,091
|
HB
|
v
|
1,424#177;0,098
|
1,673#177;0,061
|
1,7041#177;0,115
|
1,634#177;0,090
|
HM
|
v
|
1,695#177;0,215
|
1,555#177;0,091
|
1,577#177;0,084
|
1,439#177;0,057
|
MV
|
v
|
1,450#177;0,064
|
1,521#177;0,030
|
1,482#177;0,098
|
1,509#177;0,073
|
SF
|
v
|
1,717#177;0,059
|
1,697#177;0,058
|
1,792#177;0,062
|
1,776#177;0,103
|
SBH
|
v
|
1,617#177;0,090
|
1,593#177;0,086
|
1,593#177;0,141
|
1,629#177;0,064
|
TB
|
v
|
2,065#177;0,080
|
1,673#177;0,050
|
1,600#177;0,075
|
1,561#177;0,117
|
Moy/ecart
|
v
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1,619#177;0,19
|
1,608#177;0,08
|
1,627#177;0,10
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1,562#177;0,10
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Tableau 22:valeur moyenne et
ecart-type pour la vitesse V, qui est la vitesse
antéropostérieure du centre de
gravité à l'instant tv avec une vitesse rapide.
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