Actions
Déploiement
d'efforts
et de stratégies
Caractéristiques
Intensité
Persistance
Aptitudes
Efforts
Stratégies déployées
Chance
Etc.
Réussite
ou échec
scolaire
Figure n°2 : La théorie attributionnelle
de la motivation par Weiner (1985) ,
simplifiée et adaptée au
contexte scolaire (Huart, 2001, p.228).
D'un côté, Weiner (1983, cité par T.
Huart, Op. Cit, p.228) lie « la dimension
d'internalité-externalité » au « construct
affectif d'estime de soi»: « Les attributions du
succès à des facteurs internes augmentent la valeur de soi
[Self-Worth], tandis que de telles attributions en cas d'échec diminuent
l'estime de soi » De l'autre côté, il montre que
« les causes externes » n'influencent pas la même
estime. Weiner (1985, cité par T. Huart, Op. Cit, pp. 228-229)
relativise « la dimension de stabilité » aux
« attentes » et écrit : « Si les
conditions (la présence ou l'absence de causes) sont
considérées comme devant demeurer constantes, on attendra des
résultats qu'ils soient conformes à ceux vécus par le
passé ». Weiner montre que si le passé de l'individu
était marqué par de bons résultats ou le contraire, il va
attendre les mêmes résultats. Réussir dans sa vie aide
à avoir une bonne image de soi qui ne permet de prévoir que
d'autres réussites tandis que les échecs rendent cette image
porteuse de démotivation. Ce qui mène à dire que Weiner
accorde une grande importance à l'estime de soi, la fierté,
l'espoir ou le désespoir, la honte et la culpabilité et aux
« émotions » ou « les réactions
affectives » comme il les nomme dans la dynamique motivationnelle.
Selon (Hoffman, 1982 ; Wicker et al., 1983,
cités T. Huart, Op. Cit, p.229)
« la culpabilité provoque une activation de comportements plus
adéquats, tandis que la honte suscite une inhibition et des
comportements de retrait ». Plusieurs théoriciens ne
considèrent pas l'émotion comme l'un des déterminants de
la motivation et l'écartent complètement car ce concept est
encore flou. Dans ce sens, la différence entre les sentiments et les
émotions n'est pas prise en considération par tous les
chercheurs. Il est important à signaler que dans son modèle, Viau
écarte complètement les émotions et rejoint dans ce cas
l'idée de Wlodkowski (1985, p.101, cité par T. Huart, Op.
Cit, pp.229-230) qui écrit : « Les émotions
jouent un rôle secondaire dans « la dynamique
motivationnelle » car, dans la plupart des cas, leur effet est
transitoire et diminue avec le temps (...) l'effet des émotions est plus
important sur les comportements qui surviennent immédiatement
après l'événement qui les a provoquées que sur les
comportements à moyen et à long terme.»
b-Les indicateurs
Viau limite les indicateurs à quatre
éléments : le choix de s'investir dans une
tâche ; l'engagement cognitif nécessaire ; la
persévérance dans sa réalisation et la performance.
b.1-Le choix
Face à une activité d'enseignement ou
d'apprentissage, l'élève choisit d'accomplir ou d'éviter
ce qu'on lui propose. Un étudiant démotivé utilise
« des stratégies d'évitement » pour
échapper à la situation jusqu'à ce qu'on l'oblige à
accomplir une activité d'apprentissage.
b.2-La persévérance
Elle est représentée par le temps
consacré par l'élève pour faire et réussir une
activité. La persévérance existe quand
l'élève prend une durée de temps suffisante pour
réaliser une activité demandée.
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