REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
(UAC)
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FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES
(FLASH)
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DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE ANTHROPOLOGIE
(DSA)
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Filière : Sociologie
Anthropologie
MINI MEMOIRE DE LICENCE (C1)
THEME :
Influences socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes
scolarisés des enseignements secondaires de Cotonou
Présenté par :
GANSOU WEWE
H. Modeste
Année
académique :2006-2007
DEDICACE
A
Mes parents Mr GANSOU WEWE Pierre et Mme BORI Aminatou, qui
m'ont donné la vie et tout leur amour.
REMERCIEMENTS
Je remercie :
? Tous nos professeurs qui n'ont ménagé aucun
effort pour notre instruction et notre formation en Sociologie Anthropologie
? Mon oncle Mr VIFIN Thomas et son épouse LOKOSSOU
Marcelline pour tout leur soutien.
SOMMAIRE
Pages
?
Dédicace.......................................................
02
? Remerciements................................................
03
?
Sommaire........................................................ 04
Introduction.........................................................
05
I- Fondements théoriques du
travail........................... 06
II- La
`'méthodologie `'........................................
10
III- Présentations et analyse des
données.................... 14
IV-
Perspectives................................................. 21
Conclusion.........................................................
21
? Références
bibliographiques.................................... 23
? Annexes
............................................................24
Introduction
L'évolution technologique indissociable au processus de
mondialisation a donné naissance à l'ère des
réseaux. Celle-ci sous-tend une globalisation, un rattachement entre eux
des réseaux informatiques et de communication à travers la
planète. Et dans cette fougue, l'humanité, depuis quelques
décennies, n'a cessé de concevoir des solutions pour
améliorer la santé, la productivité et pour
facilité la communication et l'acquisition de la connaissance. Les pays
développés se sont appropriés la technologie,
réalisant sans cesse de nouvelles avancées dans la recherche avec
notamment dans l'information et la communication. Leur but, vaincre la distance
et le temps. Il est alors évident que la technologie constitue un
vecteur de développement. Les technologies de l'information et de la
communication sont un exemple illustratif du rôle
prépondérant de la technologie dans le développement d'une
nation. Le téléphone, le fax, la vidéo-conférence
et aujourd'hui l'Internet sont autant d'outils indissociable au fulgurent
développement de plusieurs pays dits riches. Ne voulant pas rester en
marge de cette technologie de développement, et soucieux
d'émerger du sous-développement, les pays du Tiers-Monde se sont
à leur tour appropriés cette technologie. A l'instar de nombreux
pays pauvres d'Afrique, le Bénin s'est inscrit dans la logique de la
consommation de masse due au phénomène de la mondialisation. La
téléphonie, l'informatique l'Internet, font aujourd'hui partie du
quotidien de tous les béninois. Plus que tous, l'outil Internet reste
celui qui fait le plus parler de lui, surtout au sain de la population jeune de
plus en plus attirée par le net.
Notre analyse se concentre sur cette population jeune
scolarisée en raison de leur grand nombre à fréquenter les
centres Internet ; et aussi de la vulnérabilité de cette
couche sociale. En même temps qu'elle s'intéresse au rôle
que joue l'Internet dans l'éducation des jeunes scolarisés, cette
analyse n'occulte pas la nouvelle forme de relation sociale qu'a fait
naître cet outil, tout en attirant l'attention sur les nombreux risques
auxquels s'exposent les jeunes internautes.
I- Fondements théoriques du travail
A- Problématique
En 1999 déjà, LOENTO Ken estimait à
environ dix mille (10000) personnes, le nombre d'internautes béninois
(LOHENTO Ken, 2000). Moins d'une décennie après, ce chiffre
connaît une explosion considérable en raison de l'attrait de
l'Internet sur la population majoritairement jeune. Même s'il est
difficile, comme le souligne MBENGUE Moustapha, de déterminer avec
exactitude le nombre d'abonnés ou de personnes qui possèdent une
adresse électronique en Afrique (MBENGUE Moustapha, 2002), plus des deux
tiers des jeunes béninois naviguent sur Internet. Les technologies de
l'information et de la communication ont, en effet, envahi la vie des jeunes.
Partout au Bénin, des cybers centres ont ouvert leurs portes, proposant
à des internautes de plus en plus nombreux, l'accès à la
toile mondiale. Cette ruée des jeunes vers ces centres est d'autant plus
grande qu'ils sont sans cesse à la quête d'informations, de
compléments de cours ou parfois même pour traiter des exercices
donnés par leurs enseignants. Mais Internet représente aussi un
outil ludique du fait des nombreux sites de jeux qu'on y trouve ; des jeux
qui en général constituent le faible des jeunes. La
fréquentation des cybers centres crée, à travers Internet,
une nouvelle forme de relation dans un nouveau monde, le
« cyberespace ». Rigaut Philippe voit le préfixe `'
cyber'' caractériser un mode de vie et de pensée, mais aussi de
production, de services commerciaux. L'auteur parle de
`'cyberconvivialité'' pour désigner les nouvelles formes de
relations sociales qui se développent grâce aux technologies de
l'information et de la communication (TIC).
La loi n° 2003-17 du 11 Novembre 2003 portant
orientation de l'Education nationale en République du Bénin, dans
son article premier, régit l'éducation comme première
priorité nationale. De plus en plus, on parle des Technologies de
l'Information et de la Communication dans l'Education (TICE) comme pour
souligner de l'importance de la mise à disposition pour tous de
l'information. Internet, depuis le mois d'Avril 2007 a vu sa bande passante
internationale de sa passerelle tripler, passant de 45 à 155
mégabits par seconde. Cette amélioration de la
connectivité participe sans doute du souci du gouvernement d'offrir un
meilleur accès à Internet à tous, en particulier à
la jeunesse pour son éducation.
Mais, nous conviendrons avec Montaigne dans ses Essais,
que : « Eduquer, ce n'est pas remplir des vases mais c'est
allumer des feux ». Internet est une source infinie et intarissable
d'informations. Des informations qui disons-le, ne sont pas toujours utiles
pour une bonne éducation. L'usage de l'Internet présente ainsi
deux facettes, une alternative que ne maîtrise pas toujours le jeune
élève. Dans les cybers centres, loin d'une quelconque
surveillance, le jeune se retrouve seul, face à l'écran. Et
devant lui, le monde en image ; `'un cyberespace'' en perpétuel
remodelage, fascinant et captivant, qui offre en même temps d'utiles
informations, mais également capable de plonger le jeune dans la
consommation, l'imagination pornographique et violente, l'isolement
pathologique, comme
Quelles sont alors les influences de l'Internet sur
l'éducation des jeunes scolarisés et les différentes
stratégies qu'ils développent dans l'usage de cet outil dans les
relations sociales ?
1- Hypothèses
Par rapport à cette problématique, nous nous
sommes données des réponses anticipées qui sont :
? L'Internet renforce les relations sociales entre internautes
jeunes
? L'Internet permet un accès facile à
l'information
? Le net favorise la déviance juvénile
1- Objectifs
a- Objectif général
Notre objectif principal pour ce travail est :
? D'analyser les impacts de l'usage de l'Internet sur les
jeunes des enseignements secondaires de Cotonou
b- Objectifs spécifiques
? Décrire la dynamique sociale de l'Internet sur les
jeunes
? Déterminer les types d'informations qu'offre Internet
? Comprendre l'usage que fait le jeune de cet outil.
B- Justification du choix du thème
Le choix de notre thème s'explique tout d'abord par le
grand intérêt que nous portons personnellement à l'outil
Internet. Depuis quelques années, cet outil est au centre de nos
relations avec différentes personnes que la distance a
éloignées de nous. En même temps, notre
régularité dans les centres Internet nous a permis de toucher du
doigt aussi bien les potentielles richesses de l'Internet en matière
d'informations, que les risques auxquelles ils exposent un internaute.
L'affluence des jeunes élèves dans ces centres nous a
également poussé à nous interroger sur leurs occupations
réelles sur Internet.
Plus objectivement, les Technologies de l'information et de
la communication (TIC) occupent de nos jours, une place importante dans les
milieux de l'enseignement scolaire et supérieur, qu'elles constituent
aussi un facteur essentiel du développement. Et même si seuls les
élèves de familles riches et les élèves de quelques
rares établissements privilégiés des grandes villes comme
Cotonou peuvent accéder aux TIC, les cybers centres constituent un moyen
efficace pour permettre à chacun de s'informer. N'est-ce pas un moyen de
pallier à la crise dont souffre le système éducatif, crise
due au fait que beaucoup d'enfants n'ont pas accès à un bon
enseignement de base ? Internet pourrait résoudre beaucoup de
problèmes dans le domaine de l'éducation. En même temps il
pourrait en créer d'autres. Nous convenons donc qu'il est indispensable
de comprendre dans quelles mesures cet outil peut être utile au
système éducatif en général et son usage par les
jeunes élèves en particulier.
C- Clarification conceptuelle
L'Internet (le Net en abrégé) est un ensemble de
réseaux informatiques reliés entre eux par un protocole de
communication commun (Protocole ICP/IP) ; c'est le nom donné au
réseau informatique mondial, reposant sur le système d'adresses
global des protocoles de communication et qui rend accessible au public des
services comme le courrier électronique et le World Wide Web.
Communément appelé le Web, parfois toile ou le www,
littéralement la « toile (d'araignée)
mondiale », le World Wide Web est un système hypertexte public
fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des
pages mises en ligne dans les sites. Le Web n'est qu'une des applications
d'Internet, avec le courrier électronique, la messagerie
instantanée, Usenet, etc. Mais comme il l'a fréquemment
été, dans cette étude, le Web ou toile mondiale
désigne l'Internet en général
Par l'éducation, l'«être individuel» se
mue en «être social». Il s'agit cependant d'une
homogénéité relative: dans des sociétés
caractérisées par la division du travail social, plus les
professions sont différentes et solidaires, davantage une certaine
hétérogénéité est indispensable: «Nous
arrivons donc à la formule suivante. L'éducation est l'action
exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont
pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de
développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques,
intellectuels et moraux que réclament de lui et la société
politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est
particulièrement destiné... Il résulte de la
définition qui précède que l'éducation consiste en
une socialisation méthodique de la jeune génération»
(Emile DURKHEIM, Éducation et sociologie, p. 51).
Loin de considérer l'éducation ici comme une
socialisation méthodique de la jeune génération notamment
par l'ancienne, nous envisageons l'éducation comme l'ensemble des
interventions concourant au développement et à la socialisation
de l'individu, qu'elles concernent la transmission des savoirs fondamentaux ou
l'apprentissage de la vie sociale et de la citoyenneté. C'est cette
interdépendance entre le social et l'éducation qui nous
amène à parler des influences socio-éducatives. Et
à ce titre la communication socio-éducative est ici ce qui touche
à l'éducation, aux problèmes sociaux ou simplement tout ce
qui est lié à la vie sociale. On pourrait ainsi dire qu'elle
porte son action sur l'intégration de l'individu dans la
société, mais toujours dans un objectif éducatif.
L'individu dans notre étude ici reste le jeune scolarisé des
enseignements du secondaire. Ainsi chaque fois que nous parlons de jeune, il
s'agira toujours de cette tranche de personnes choisies.
II- La `'méthodologie `'
A- Recherches documentaires
Il existe une abondante littérature traitant des
technologies de l'information et de la communication. Du moins c'est ce qu'il
ressort de nos passages dans différents centres de documentations.
Nos recherches nous ont conduit au centre de documentation de
la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) où un
article de Ken LOHENTO nous a permis de cerner de façon chronologique,
l'introduction de l'Internet au Bénin. En effet, cet article retrace
l'évolution de l'Internet depuis 1995 jusqu'en 1999, tout en
s'intéressant aux couches sociales qui faisaient déjà
usage de cet outil. Egalement, le mémoire de Moustapha MBENGUE souligne
l'importance de l'Internet et ses enjeux culturels en Afrique. Il montre
combien loin de constituer une perte de culture, Internet peut renforcer la
culture africaine en la faisant connaître du monde.
Au centre de documentation du Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance (UNICEF), nous avons consulté deux ouvrages qui nous ont
permis de prendre connaissance des différentes stratégies mises
en oeuvres pour permettre l'éducation de tous les enfants et notamment
la mise à disposition d'informations et la modification des
systèmes éducatifs due aux Technologies de l'Information et de la
Communication. Le rapport mondial sur le développement humain de 2001
publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) souligne que l'Internet n'est pas entièrement
intégré dans le système éducatif de nombreux pays
d'Afrique dont le BENIN. Tout de même il souligne l'existence des
prestataires de services Internet et des cybers centres. Une publication de la
Banque Mondiale : « L'Afrique peut-elle revendiquer sa
place dans le 21ème siècle ? »,
voit pourtant que le plus grand problème que pose la connectivité
Internet en Afrique n'est pas l'accès mais le contenu. En somme
l'information sur Internet présente aussi bien des avantages que des
inconvénients.
A la bibliothèque du Centre Culturel Français
(CCF), les documents consultés nous ont permis de cerner l'importance de
l'Internet dans le mode de vie des internautes. Pierre Lévy dans son
livre : « Cyberculture, rapport au conseil de
l'Europe », voit Internet constituer un autre type de monde, le
`'cyberespace''. Rigaut Philippe lui,
dans : « Au-delà du virtuel : exploration
sociologique de la cyberculture », va au-delà, et
consacre le terme de `'cyberconvivialité'' pour désigner cette
nouvelle forme de relations qui se tissent entre internautes par le biais de
l'Internet. Serge POUTS-LAJUS, dans son
ouvrage : « L'école à l'heure
d'Internet », parle des promesses de l'Internet, telles que la
facilitation considérable de l'accès au savoir, ou encore un
renouvellement des méthodes pédagogiques dans le monde scolaire
inspiré des thèses constructivistes et pédagogiques de
projet et des pédagogies basées sur la résolution des
problèmes. Pascal LARDELLIER, lui « Le pouce et la
souris » propose une plongée dans la culture
numérique des adolescents. Cet ouvrage donne des clés pour mieux
comprendre le rapport si naturel liant les jeunes aux TIC. Il consacre
également des pages à la très ambiguë
idéologie de la communication dans laquelle baignent ces jeunes, et aux
dangers de l'Internet. Il s'agit pour lui, d'éclairer les parents et les
enseignants, pour leur permettre d'accompagner cette révolution
culturelle, familiale et sociale ; tout en répondant à cette
question cruciale : pourquoi les ados de 2006 se sont-ils
appropriés les `'nouvelles machines à communiquer'' avec autant
de ferveur et de frénésie ? A plus vaste échelle, il
propose une réflexion sur la crise de la culture dite classique (et
notamment les pratiques de la lecture), et les métamorphoses que
connaissent les relations à l'ères des réseaux.
Introduit au centre de documentation et d'information (CDI)
du Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (MESP), nous avons
pris connaissance des différentes actions du gouvernement pour la
promotion des technologies de l'information et de la communication dans
l'éducation. Egalement, nous avons consulté les
différentes lois réglementant l'éducation en
République du Bénin.
Pour parachever nos recherches documentaires, nous avons
effectué des recherches complémentaires sur Internet. Ceci nous a
davantage éclairé quant aux informations déjà
reçues.
B- Démarche méthodologique
1-Cadre et nature de l'étude
La ville de Cotonou est le lieu où nous avons choisi
d'effectuer notre étude. Capitale économique du Bénin,
Cotonou dispose des meilleures infrastructures et est la plaque tournante de
l'économie béninoise. Avec une population de plus de 800 000
habitants majoritairement jeunes, cette ville compte le plus grand nombre de
cybers centres. Cotonou abrite à lui seul plus de la moitié
d'Internautes ( selon une étude de Ken LOHENTO en 2000). Elle nous a
donc semblé plus indiqué par rapport à l'étude que
nous avons à faire.
2- Groupe cible et
échantillonnage
a- Groupe cible
Dans le cadre de notre étude, nous avons
dégagé un groupe particulier avec lequel nous avons
effectué l'enquête de terrain. Il s'agit des jeunes
élèves des secondaires aussi bien des établissements
privés que publics de Cotonou. Nous avons choisi comme
établissements publics les collèges d'enseignement
général de Vèdoko dans le 10ème
arrondissement et celui des Pylônes dans le 13ème
arrondissement tous de Cotonou. Pour ce qui est des établissements
privés, nous avons interrogés des élèves du Projet
CERCO de Sikè et de Vèdoko.
b- Echantillonnage
Compte tenu de la dimension plus qualitative que quantitative
dans laquelle s'inscrit notre travail, nous avons limité la taille de
notre échantillon à soixante-dix (60) élèves
à raison de 15 par établissement. A ces 60 élèves,
nous avons ajouté dix (10) personnes composées d'enseignants et
de gérants de cybers centres.
Pour ce qui est du choix des 60 élèves nous
avons procédé par un échantillonnage du hasard
stratifié, tout en respectant le quota que nous nous sommes fixé
pour ce qui est du nombre d'élèves par établissement
choisi. Le choix des dix autres personnes (enseignants et gérants de
cybers centres) de notre échantillon est sous-tendu quant à lui
par le rapport direct ou indirect qu'ont ses acteurs en ce qui concerne la
fréquentation de l'Internet par les élèves. Les
enseignants sont ceux qui sont sensés envoyer les élèves
dans les cybers centres pour des recherches sur Internet, et les gérants
sont ceux qui assistent les élèves durant leurs recherches.
3- Techniques et durée de
l'enquête
Pour mener à bien notre étude, nous avons
élaboré un questionnaire qui a été soumis aux
différents enquêtés que sont les élèves. Avec
certains nous avons eu des entretiens semi dirigés, en nous aidant d'un
guide d'entretien dont les indicateurs sont entre autres la connaissance de
l'outil Internet, les types d'informations offertes par Internet et l'usage
fait de cet outil par les jeunes élèves internautes.
L'observation s'est également avérée nécessaire et
indispensable dans la réalisation de notre travail. Elle nous a permis
en effet de noter l'affluence des jeunes élèves dans les cybers
et de voir aussi de plus près les `' activités'' auxquelles se
livrent ces élèves sur Internet. Avec les enseignants et les
gérants de cybers centres, nous avons eu des entretiens libres portant
néanmoins sur l'Internet et les élèves.
Notre enquête s'est déroulée en deux
phases. La première a consisté à interroger les soixante
élèves des différents collèges. Cette phase a
duré vingt (20) jours, du 11 au 31 Mars 2007. La seconde phase a
consisté aux entretiens avec les enseignants et gérants de cybers
centres. Elle a duré une dix (10) jours, du 05 au 15 mai 2007. Il faut
noter que c'est également pendant de cette seconde phase, que nous avons
procédé à l'observation des élèves dans les
cybers.
C- Difficultés rencontrées
La première difficulté a été pour
nous de choisir le sujet de notre mini mémoire. Nous y sommes
néanmoins parvenu après lecture des différents ouvrage que
nous avons eu à notre disposition.
La seconde difficulté s'est présentée
ensuite, pendant le travail de terrain. Il n'a pas été
aisé d'interroger et d'emporter séance tenante les questionnaires
soumis aux enquêtés (élèves). Nous avons
été obligé de laisser certains questionnaires qui du fait
ont été parfois mal remplis ou inachevés. Il a fallu donc
les reprendre. Du côté des enseignants et des gérants de
cybers centres, la chose n'a pas été non plus facile. Le manque
de temps a été en général évoqué par
ceux-ci pour ne pas nous accorder un entretien. Mais notre
persévérance a fini par payer et nous avons ainsi pu obtenir ces
entretiens.
III- Présentation et analyse des
données
Le dépouillement de nos questionnaires ajouté
aux informations recueillies lors de nos différents entretiens avec les
élèves enquêtés, montrent que : 38 des
élèves interrogés sont du second cycle, privés et
publics compris, soit 63,33% de notre échantillon ; les
élèves des premiers cycles eux étant au nombre de 22
enquêtés soit 36,66%. Parmi les 38 élèves du second
cycle, seulement 03 ne vont pas sur Internet, alors que pour les
élèves du premier cycle, 05 n'y vont pas. Au total donc, 08
personnes interrogées ne vont pas du tout sur Internet soit seulement
13,33% de l'échantillon total. Tous pourtant connaissent Internet, ou en
en déjà entendu parler. 52 élèves fréquentes
de façon régulière sur Internet soit 86,66% des
interrogés. Ceci témoigne de l'importance des
CHAPITRE1 : De la dynamique sociale
créée par la navigation sur Internet.
Plusieurs raisons emmènent les élèves
à fréquenter Internet. La communication ou plutôt la
correspondance entre amis, proches, parents et même des internautes
inconnus, reste dominant en parlant des raisons pour lesquelles les
élèves se retrouvent derrière un ordinateur
connecté à Internet. De notre enquête en effet, il ressort
que 50 élèves, soit 83,33% des enquêtés, vont sur
Internet pour la correspondance ; pour envoyer ou consulter leurs mails.
Parmi eux, 48 élèves, 80% des enquêtés,
considèrent que Internet améliore considérablement leurs
relations avec des amis ou autres, en ce sens qu'il leur permet de prendre ou
de donner de leurs nouvelles à des personnes que la distance
éloigne d'eux. Seulement 6,66% des enquêtés, 04
élèves, ne voit pas Internet comme une priorité par
rapport aux autres moyens de communications que sont entre autres le
téléphone, le fax et le courrier postale. Pour la majorité
des élèves, Internet présente un avantage certain dans la
correspondance. Ceci parce qu'il offre plusieurs options : la messagerie
instantanée, la vidéo conférence, etc. La vidéo
conférence en particulier constitue le faible de ces
élèves, car il permet de voir et d'entendre celui avec qui on
parle. Le courrier électronique lui aussi présente
intérêt unique. Tous les élèves l'utilisent
d'ailleurs à chaque connexion. La fréquentation de l'Internet
n'est donc plus à démontrer, surtout le rôle qu'il joue
dans les relations sociales.
Dans son ouvrage : « Le pouce et la
souris, enquête sur la culture numérique des
ados », Pascal LARDELLIER fait cette pertinente remarque, `' Si
les adultes entretiennent avec elles un rapport essentiellement fonctionnel, il
n'en va de même des adolescents''. Il poursuit en ces termes, les jeunes
sont en train d'inventer une nouvelle culture numérique, dont les codes
leur sont spécifiques. Derrière leurs écrans et
grâce à leurs claviers magiques, ils se jouent des
identités, des savoirs, de l'orthographe et des autres. La jungle
technologique est devenu leur terrain de jeu favori. Les jeunes y passent un
temps infini, ce qui inquiète les parents et interroge la
société. Cet aspect de l'Internet dans le jeu d'identité
et de la personnalité est centralisée dans le `'chat'',
dérivant du verbe familier `'Tchatcher'' qui veut dire « faire
la cour », « draguer », ou encore séduire.
Tous nos enquêtés avouent s'y être déjà
essayé au moins une fois ; 95% d'entre eux avouent se connecter sur
le chat toutes les fois qu'ils vont sur Internet. Le `'chat'' est en fait un
canal de discussion offert par de nombreux sites (drague.net, tchatche.com,
etc.). Il met en contact des internautes connectés de tous les coins du
globe. C'est un moyen efficace pour faire de nouvelles connaissances et aussi
élargir son champ d'amis. Même si 86% de nos enquêtés
assurent compter parmi leurs amis un qui vient de Internet, et malgré
le rôle majeur que joue Internet dans les relations sociales qu'il
renforce, une certaine inquiétude devrait néanmoins subsister.
Serge POUTS-LAJUS dans « L'école à l'heure
d'Internet », affirme que les jeunes ont
« investi des machines à communiquer avec un tel engouement
que cela modifie leur être social, et aussi leur psychologie ».
L'Internet a en effet de plus en plus d'influence sur les jeunes qu'il en
modifie leur personnalité. En effet à travers le chat, les jeunes
se forgent une nouvelle personnalité, une fausse, se piégeant
entre eux. RIGAUT Philippe, dans « Au-delà du
virtuel : exploration sociologique de la cyberculture »
parle d'une `'cyberconvivialité'' cette forme de relation entre
internautes, et qui libère d'après lui des conventions de la
sociabilité réelle, et leur permet ainsi de devenir autre. Il se
pose ainsi un problème quant au rôle de Internet dans les
relations sociales. En effet n'est-ce pas un risque considérable
création de nouvelles personnalités qu'offre Internet et qui
libère le jeune de la sociabilité réelle ? Il est a
craindre que le jeune à la longue ne devienne dépendant du net et
incapable de s'affirmer en dehors de l'Internet, dans la société.
La création d'une personnalité virtuelle comme le souligne
Rigaut Philippe au quatrième chapitre du même ouvrage,
inquiète de par ses représentations et son contexte : le
virtuel est aujourd'hui dans le monde de l'information et peut être
dangereux, utilisé par exemple comme falsification du réel. Les
jeunes n'hésitent pas à intégrer ces images virtuelles
dans le quotidien, et donc se confrontent à une réalité
qu'ils perdent de vue. Ce pose alors le problème d'un internaute qui
deviendrait incapable de relations en dehors du web, problème
soulevé par Rigaut Philippe, et qui inquiète même les
partisans de la cyberculture.
Internet en matière de relations sociales dans le
`'cyberespace'' non seulement offre un nouvelle dynamique sociale, mais en
même temps en raison des différentes possibilités qu'il
offre, peut constituer également un frein à cette dynamique, en
enfermant le jeune dans un isolement pathologique.
CHAPITRE2 : De l'information offerte par Internet
et de son utilité ou non dans l'éducation.
Le besoin de s'informer reste remarquable au sein des
élèves ; 32 enquêtés, soit un peu plus de la
moitié (53,33%), font disent faire des recherches sur Internet. Pour les
uns, 15,62% des interrogés, il s'agit d'une simple culture personnelle.
Pour d'autres, 15 élèves plus exactement soit 46,87%, il s'agit
des recherches entrant dans le cadre de compléments de cours ; 12
autres encore (37,50%) pour faire des exercices de cours notamment les
exposés. Seuls 06 élèves (18,74%) font des recherches
pour obtenir des bourses d'études. De nos entretiens avec les
enseignants, nous avons eu confirmation que ces derniers orientent de plus en
plus les élèves vers Internet en matière de recherches
d'informations. Ceci pour une raison toute évidente et simple ;
Internet offre un accès direct et immédiat à d'importantes
sources d'informations. Le moteur de recherche google.fr est
très illustratif à cet effet. C'est pourquoi selon Shafika Isaacs
(Directrice Générale de SchoolNet Africa ONG basée en
Afrique du Sud), dans une interview accordée à Lisa Waldick du
magazine Explore, affirme que l'introduction des Technologies de
l'Information et de la Communication (TIC) dans les écoles,
améliore la qualité, l'accessibilité et
l'efficacité de l'éducation. La panacée pour les partisans
des TIC, Internet apparaît alors comme un outil qui permettra de
résoudre la crise de l'éducation en Afrique. Mais comme le
reconnaît Shafika Isaacs, Internet n'est pas une solution en
elle-même pour la résolution de cette crise. Elle n'est qu'un
outil aux mécanismes habilitant. En plus Internet est une porte qui
ouvre sur un monde séduisant et fascinant, exerçant une forte
influence sur les jeunes. Comme le souligne le CPCS (Conseil Pontifical pour
les Communications Sociales), tout n'est pas sain et vrai sur Internet. Cela,
68,33% des élèves interrogés le reconnaissent. Le
`'deuxième déluge'', tel que Roy Ascott nomme le flot
d'informations sur la toile mondiale, a en effet ses effets pervers. Comme le
montre Pierre Lévy dans : « Cyberculture,
rapport au conseil de l'Europe », loin d'être une masse
amorphe, le web articule une multitude ouverte de points vue, mais cette
articulation s'opère transversalement en rhizome, sans unification
surplombante. Cet état de chose engendre ainsi la confusion. Le
`'deuxième déluge'' devient ainsi inaccessibilité du tout.
Sans clôture sémantique ou structurelle, le web n'est pas non plus
figé dans le temps. Il enfle, bouge et se transforme en permanence.
Chaque réserve de mémoire, chaque groupe, chaque individu, chaque
objet peut devenir émetteur et faire gonfler le flot. Le deuxième
déluge d'informations pour le meilleur pour le meilleur ou pour le pire
ne sera sans doute pas suivi d'aucune décrue. Il donc s'habituer
à cette profusion et ce désordre.
Internet présente un avantage certain en
matière d'information. Mais il importe qu'un certain contrôle, un
certain suivi soit établi quant à l'émission
d'informations sur la toile mondiale. La liberté de l'information qui
est un principe de base d'Internet pourrait autrement entraîner au
libertinage, quant on sait déjà que beaucoup de sites n'ont
nullement trait à la bonne éducation des jeunes. Les sites
incitant à la haine, à la violence, attachés à
attaquer et à diffamer des groupes religieux et éthiques, les
sites pornographiques ou de pédophilies, expriment la dimension la plus
sombre de l'Internet. C'est pourtant dans cet engrenage que les jeunes doivent
rechercher les informations indispensables à leur instruction. Car
reconnaissons-le, malgré tout Internet reste un outil de choix en
matières d'informations.
Loin des regards des parents et des enseignants, il importe
alors de s'intéresser à l'usage que fait le jeune internaute, de
l'Internet.
CHAPITRE3 : De l'usage de l'outil Internet par les
jeunes
L'engouement des jeunes à utiliser l'outil Internet est
indéniable. La fréquentation des cybers centres par les jeunes et
le nombre sans cesse croissant de ces derniers, sont des faits remarquables. Il
n'est pas de doute que beaucoup vont pour s'informer sur Internet. Mais entre
s'informer et se distraire sur Internet, le jeune n'hésite pas à
faire son choix. Tous les gérants de cybers centres sont unanimes sur ce
point, les jeunes passent le plus clair du temps à visiter des sites de
jeux. Le triste constat est donc que la plupart des jeunes internautes passent
leur temps sur les sites de divertissement tels que amour.fr, tchatche.com,
sensation.fr, zylom.fr etc. Beaucoup considère cet outil comme un moyen
de distraction plutôt que d'information. Sur les 52 enquêtés
allant sur Internet, 48 sont d'accord pour considérer Internet
plutôt comme un outil ludique qu'instructif. Les jeunes semblent ne
connaître que deux services sur Internet : le courrier
électronique et les sites de divertissement ! La recherche est
considérée alors comme une contrainte, juste indispensable que
quand elle est demandée. Ceci s'explique par le fait que plus de 75%
des jeunes allant sur Internet ne font des recherches que pour des
exposés ou des compléments de cours. Seulement, sans vouloir
décourager les jeunes, il faut tout de même leur faire remarquer
que surfer, c'est bien, mais surfer utile, c'est mieux ! Si le rêve doit
avoir sa place dans la vie des jeunes et que le jeu est utile pour
l'équilibre de l'esprit, il ne faut cependant pas pour autant limiter
l'utilisation de l'Internet à ces deux services ou à certains de
ces accessoires, au risque de transformer cet outil de développement en
un simple gadget. En d'autres termes, en tropicalisant l'utilisation de
l'Internet, en s'intéressant uniquement à ses accessoires, les
jeunes laissent de côté l'essentiel. Ceci leur fait courir alors
le risque d'une déviance certaine, une déviance de cette
éducation ou plutôt de cette instruction que Internet est
sensé leur offrir et qui explique le désir de beaucoup à
son introduction dans le système éducatif. C'est à juste
titre que Lalla Ben Barka, Secrétaire exécutif adjoint Commission
économique pour l'Afrique, face à la proposition de donateurs
parlant des classes de primaires équipées d'ordinateurs avec
connexion Internet, répondit ceci : « Merci beaucoup,
nous savons que les avantages potentiels seraient énormes, mais il faut
d'abord que nous y soyons préparés ». Tous les
observateurs reconnaissent que l'utilisation des Technologies de l'Information
et de la Communication dans l'enseignement supérieur pourrait
constituer une chance inimaginable pour la modernisation, et l'essor des
Enseignements primaire et secondaire. Mais on est encore loin de cet essor si
nombreux sont les jeunes qui connaissent le courrier électronique, qui
envoient des lettres intimes à leurs amis mais curieusement, ne savent
pas faire ou ne font pas des recherches sur Internet ! Les filles en mal de
sensation passent leur temps à expédier leurs photos à la
recherche d'hypothétiques maris. Quant aux garçons les sites
à relent pornographiques semblent être leurs terrains de
prédilection. Du moins c'est ce que nous affirment tous les
gérants de cybers centres. Laissant de côtés les avantages
de l'Internet et ses opportunités réelles, les jeunes utilisent
plutôt Internet comme un simple gadget. L'absence ou la faiblesse de la
régulation autorise ainsi des dérives préjudiciables au
bien être social, laissant entier le problèmes des
dérapages.
IV- PERSPECTIVES
Pour un bon usage d'Internet par les jeunes, il faut un
exercice fondé et guidé par une évaluation réaliste
de son contenu ; saisir le potentiel de bien et de mal dans ce nouveau
moyen et de répondre de façon créative à ses
défis et à ses opportunités. Il faut aussi que les
professeurs, qui sont eux-mêmes des usagers d'Internet, partagent leurs
connaissances et préparent les jeunes à devenir des adultes
compétents et critiques face à Internet. Même si rare sont
les familles au Bénin, qui disposent d'Internet à la maison, il
serait bienvenu de soutenir la mission éducative des parents en
recueillant et en leur fournissant de l'information précise et
constamment mise à jour sur les usages les plus répandus
d'Internet chez les jeunes.
Conclusion
Notre étude a porté sur les influenecs
socio-éducatives de l'outil internet aujourd'hui en vogue en
matière d'information et de communication. Elle s'est
intéressée aux jeunes scolarisés des enseignements
secondaires de Cotonou, en particulier aux jeunes de quelques
établissements privés et publics ciblés. Cette
étude nous a permis de ressortir les ascendants aussi bien positifis que
négatifs de l'Internet dans les relations sociales d'une part, et dans
l'éducation des jeunes d'autre part.
L'analyse faite de notre enquête nous
révèle que l'Internet constitue l'instrument de
prédilection des jeunes. A travers cet outil de communication, les
jeunes se sont créer de nouvelles façon pour communiquer tout en
renforçant déjà celle existante. D'aucun parle d'une
nouvelle culture, `' la cyberculture'', qui de plus en plus, devient l'apanage
des jeunes. En tant qu'outil d'information, cette étude nous a
également permis de constater que le jeune scolarisé a encore des
efforts considérables à fournir pour qu'éclore enfin en
lui l'esprit de recherche ; un esprit critique quant à
l'information obtenue sur Internet. A noter enfin que la grande attirance
qu'ont les jeunes pour les sites distractifs. Internet sans nulle doute
s'avère indispensable en matière d'information. Mais la question
que l'on se pose quant aux influences de la toile mondiale, c'est son usage. Un
usage que l'on voudrait efficient quand on sait que Internet n'est pas en soi
bon ou mauvais, et que tout dépend de son utilisation.
Références bibliographiques
? CPCS (Conseil Pontifical pour les
communications sociale), l'église et Internet, Cité du Vatican,
2002
? LARDELLIER Pascal, Le pouce et la
souris : enquête sur la culture numérique des ados, Paris
Fayard, 2006
? LEVY Pierre, Cyberculture : rapport au
conseil de l'Europe, Paris, Odile Jacob, 1998
? LOHENTO Ken, « Le
Bénin et l'Afrique dans la société de l'information :
L'Internet au Bénin de 1995 à 1999 », in Enjeux des
technologies de la communication en Afrique, (sous la coordination de)
Annie Chéneau Loquay, (ed.) Paris, Karthala, 2000
? MBENGUE Moustapha, Internet et enjeux
culturels en Afrique, EBAD (Ecole des Bibliothécaires Archivistes et
Documentalistes), Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 2002
? PNUD, Rapport Mondial sur le
développement Humain : Mettre les nouvelles technologies au
service du développement Humain, Deboeck Université, 2001,
264pages.
? RIGAUT Philippe, Au-delà du
virtuel : exploration sociologique de la cyberculture,
Paris-Budapest-Torino, L'harmattan, 2001
ANNEXES
QUESTIONNAIRE
Identité :
Nom et Prénoms :(
facultatif)
Etablissement fréquenté :
a- Public b- Privé
Cycle d'étude :
a- Premier b- Second
1- Connaissez-vous l'Internet ?
a- oui b- non
2- Naviguez-vous sur internet ?
a- oui b- non
3- Que faites vous sur internet ?
a- Des recherches
b- Des jeux
c- correspondance avec des parents et amis
d- Autre, précisez.............
4- Dans quel cadre vous faites des recherches
sur internet ?
a- Culture personnelle
b- Complément de cours
c- Exposé
d- Autres,
précisez...........
5- Internet vous permet-il de converser avec
des personnes qui vous sont proches ?
a- oui
b- non
6- Quelles options d'internet vous permettent
de correspondre alors avec vos proches ?
7- Cela améliore t-il vos
relations ? Si oui
comment ?.................................................................................
8- Quelles sont les sites qu'on trouve sur
internet et que vous visitez
souvent ?....................................................................................
9- Tous sont-ils utiles pour votre
instruction ?
a- oui
b- non
10- Si non lesquels ne le sont
pas ?.......................................................
11- Proposez une solution pour protéger
les jeunes des vices du
net..........................................................
GUIDE D'ENTRETIEN
Connaissance de l'Internet
Internet dans les relations sociales
Les informations offertes par les différents sites sur
Internet
Utilsation faite de l'Internet et ses implications.
TABLE DES MATIERES
Pages
?
Dédicace....................................................... 02
? Remerciements................................................
03
?
Sommaire.......................................................04
Introduction......................................................
05
I- Fondements théoriques du
travail...........................06
A-
Problématique..........................................06
1-
Hypothèses........................................07
2- Objectifs...........................................08
B- Justification du choix du thème......................
08
C- Clarification conceptuelle............................
09
II- La
`'méthodologie `'........................................ 10
A- Recherches documentaires............................ 10
B- Démarche
méthodologique........................... 12
1- Cadre et nature de l'étude.......................
12
2- Groupe cible et échantillonnage................
12
3- Techniques de collecte des données........... 13
C- Difficultés
rencontrées................................ 14
III- Présentations et analyse des
données.................... 14
CHAPITRE1 : De la dynamique sociale créée par
la navigation sur
Internet.........................................................15
CHAPITRE2 : Des types d'informations proposées par
Internet...............................................................17
CHAPITRE3 : De l'usage de l'outil Internet par les
jeunes............................................................... 19.
IV- Perspectives
Conclusion.........................................................
21.
? Références
bibliographiques....................................23
? Annexes
......................................................... 24
Questionnaire.............................................
24
Guide
d'entretien..........................................25
? Table des
matières....................................................26