4.1.1.2 Rendements exportables (t/ha)
L'évolution des rendements exportables (T/ha) moyen
sous l'effet de la durée de compétition est
présentée dans la figure 3.
Figure 3. Evolution du rendement exportable (t/ha) sous
l'effet de la durée de compétition.
La relation entre le rendement exportable, variable
dépendante, désignée par (y) et les différentes
durées de compétition entre cette culture et les mauvaises
herbes, prises comme variable indépendante (x), est montrée par
la fonction de régression.
Il importe de définir que par rendement exportable, on
entend le volume de rendement total qui peut être commercialisé
à l'extérieur. En d'autre terme c'est le rendement total obtenu
moins la partie non exportable. Le rendement exportable évolue dans le
même sens que le rendement total. En effet, les rendements varient de
19.964 T/ha à 1.272 T/ha soit environ 15 fois moindres pour les
parcelles qui ont souffert de la présence des mauvaises durant tout leur
cycle cultural par rapport aux parcelles qui sont exemptes de mauvaises herbes.
Le rendement moyen pour les parcelles auxquelles on a appliqué la
pratique paysannes (T3), est de 9.670 T/ha soit 48.44%
inférieur à celui de T0. En examinant le traitement
témoin par rapport aux autres traitements, nous avons obtenu
respectivement une perte de rendement exportable allant de 13.48% pour le
traitement T1 (compétition jusqu'à deux semaines
après transplantation) à 93.63% pour le traitement
T7 (compétition de la transplantation à la
récolte). Ces résultats sont-ils statistiquement
différents ? L'analyse de variance et la comparaison des moyennes
deux à deux grâce à un test de lsd, nous permettent de
faire le point.
Tableau VI : Analyse de variance du rendement exportable
en T/ha.
|
|
Source
|
ddl
|
Somme des carrés de type II
|
Moyenne des carrés
|
F calculé
|
Signification
|
Bloc
|
2
|
12.71
|
6.354
|
4.27
|
0.0358 S
|
Traitement
|
7
|
937.19
|
133.884
|
89.89
|
0.0000 S
|
Erreur
|
14
|
4.65
|
4.646
|
|
|
Total
|
23
|
970.75
|
|
|
|
Les résultats de l'analyse de variance
présentés dans le tableau VI montrent que les traitements sont
nettement significatifs et nous ont permis de conclure que la présence
prolongée de mauvaise herbes sur une parcelle de poivron permet de
réduire considérablement le rendement exportable : le F
calculé des traitements appliqués est très
élevé et nous a admis à porter un jugement global sur
l'ensemble des traitements. Pour la comparaison des traitements entre eux, nous
avons utilisé le test de lsd comme indicateur pour établir la
plus petite différence significative entre les rendements exportables
obtenus. Les résultats de la comparaison des rendements exportables
moyens sont regroupés dans le tableau suivant.
Tableau VII : Comparaison des moyennes des traitements par
le test lsd.
|
Traitement
|
Pertes (%)
|
Moyennes (t/ha)
|
Classes
|
T 0
|
0
|
19.964
|
A
|
T 1
|
13.48427
|
17.272
|
B
|
T 2
|
32.71388
|
13.433
|
C
|
T 3
|
51.56281
|
9.670
|
D
|
T 4
|
57.37828
|
8.509
|
D
|
T 5
|
78.87698
|
4.217
|
E
|
T 6
|
80.32458
|
3.928
|
E
|
T 7
|
93.62853
|
1.272
|
F
|
Lsd
|
//////////////////
|
2.137
|
///////////////////
|
Les traitements avec une même lettre ne sont pas
statistiquement différents. C'est-à-dire que le traitement que
T3 qui la pratique paysanne et T4 (sarclage
jusqu'à six (6) semaines après transplantation) sont
équivalents car la différence de rendement obtenue est
supérieure à la plus petite différence significative qui
est égale a 2.137 tonnes par hectare.
La fonction de régression suivante : y = 23.264e
- 0.1831x avec R2 = 0.9467, permet d'expliquer et
d'apprécier à 97.30% la relation de variation totale entre ces
variables.
Le coefficient de variation, indicateur de
l'homogénéité qui est une mesure de dispersion relative,
est égal à 12.47% indique que les variables
désignées par les différentes durées de
compétition et le rendement exportable sont Homogènes.
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