Les critères économiques
Toute devise de paiement acceptée par l'exportateur
doit satisfaire aux conditions ci-après :
· La libre convertibilité sur le
marché monétaire (convertibilité externe)
Certains pays contrôlent leur situation monétaire
extérieure en réservant les opérations de change à
leurs résidents et en imposant un cours de change officiel.
L'exportateur ne saurait de telles devises en paiement.
· La disponibilité dans le pays de
l'acheteur
L'insuffisance de devise dans le pays du débiteur
entraine des difficultés et des retards lors des opérations de
paiement. Dans cette situation, l'exportateur s'expose au risque politique de
retard ou de non-transfert.
· L'appartenance à une zone
monétaire
Accompagnant le mouvement de mondialisation et de
régionalisation des échanges, des unions monétaires
régionales se constituent. Elles ont pour objectifs, soit de
créer ou de renforcer des solidarités économiques (union
économique de l'Afrique occidentale, union économique et
monétaire de l'Afrique centrale, union monétaires des
caraïbes de l'est...), soit de céder leur souveraineté
monétaire à un pays dominant qui offre sa garantie de
convertibilité (le Mexique aux États-Unis, douze États
africains à l'union européenne...). Certaines unions cumulent ces
deux objectifs.
Les zones monétaires forment des espaces
géographiques qui imposent pratiquement une devise pour les
opérations commerciales ; les unions monétaires
bénéficient d'un cadre formel qui garantit la
convertibilité. Zones et unions forment des espaces qui ne se recoupent
pas nécessairement.
· L'existence d'un marché international
monétaire et financier de la devise
Un marché monétaire et financier international
actif et important pour la devise considérée assure à
l'exportateur une mise en oeuvre aisée des techniques de gestion du
risque de change et des opérations d'emprunts en devises assurant le
financement des opérations.
En plus de ces critères quasi structurels,
l'exportateur tient compte de la situation conjoncturelle, économique et
monétaire : stabilité des taux de change, niveau des taux
d'intérêt et de l'inflation.
a- Les critères commerciaux
La devise de paiement est un élément de l'offre,
et le vendeur doit s'efforcer de satisfaire les attentes de l'acheteur. Sur les
marchés globalisés comme ceux des produits de base, des
matières premières, etc., la devise d'usage, le dollar en
général, s'impose à l'exportateur sous peine de se placer
en dehors de la compétition commerciale mondiale.
Exemple : Fort de ses succès
commerciaux et des potentialités économiques de la zone euro,
EADS-Airbus industriel tente d'introduire l'euro sur un marché
mondialisé où la devise d'usage commerciale est le dollar
américain.
b- Les critères de gestion
· Un nombre limité de devise
Chaque devise supplémentaire utilisée constitue
un nouveau facteur de risque, et celle-ci doit faire l'objet d'une surveillance
et d'une gestion spécifiques. Utiliser un grand nombre de monnaies
étrangères deviendrait donc vite difficile et coûteux.
· Des devises facilitant la mise en oeuvre des
techniques de gestion du risque
En utilisant pour les achats les mêmes devises
qu'à l'exportation, il est possible de gérer le risque de change
par la compensation des flux.
1- La compensation des flux
« La compensation est une technique de couverture
par laquelle une entreprise limite son risque en compensant les encaissements
et les décaissements dans une même monnaie ». Ainsi, le
règlement d'une créance en devise sera renvoyé au paiement
d'une dette libellée dans la même unité monétaire.
La position de change se portera alors uniquement sur le solde.
En pratique, la correspondance entre la dette et la
créance ne s'établit jamais totalement. L'écart
d'échéance introduit un problème de financement en devises
(excédent ou insuffisance) donc un risque de taux d'intérêt
mais pas un risque de change. L'entreprise fait face à un risque de
change résiduel sur l'écart de montant.
La compensation bilatérale peut
également être appliquée par les firmes dans des cas
exceptionnels. Cette compensation est possible lorsque deux (2) entreprises
sont en relations commerciales et qu'elles effectuent des ventes
réciproques. C'est le cas quand une société vend à
un client étranger des produits, ce client s'approvisionne dans cette
même entreprise.
Ainsi, comme le montre ce schéma ci-dessous, deux (2)
opérations commerciales peuvent se résumer en une seule
opération :
Sans compensation
bilatérale :
Société
B
Société
A
Doit 1.300.000 €
Doit 1.000.000 €
Avec compensation
bilatérale :
Société
B
Société
A
Doit 300.000 €
3- le termaillage
Une bonne maîtrise des dates facilite la gestion du
risque de change. D'une part, en agissant sur les dates d'encaissements et de
décaissements, il devient possible de rapprocher les dates
d'échéances et de faciliter la compensation. D'autre part, le
trésorier peut retarder un encaissement pour profiter d'une hausse de la
devise, ou chercher à accélérer en période de
dépréciation. À l'importation, il retarde le
règlement en période de baisse et, si la devise
s'apprécie, se procure en avance les fonds nécessaires.
Les principales décisions à prendre, compte tenu
de la tendance de la devise :
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Exportation
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Importation
|
La devise s'apprécie
|
Accélérer le paiement
|
Retarder le paiement
|
La devise se déprécie
|
Retarder le paiement
|
Accélérer le paiement
|
N.B : Les techniques visant à
mesurer l'évolution des cours de change mobilisent des ressources
importantes. La technique de termaillage, basée principalement sur cette
estimation de l'évolution des cours, n'est appréciable que dans
la mesure où chiffre d'affaires de l'entreprise à l'exportation
et les pertes potentielles liées aux variations de cours de change
justifient la mise en place d'une telle structure.
De plus le termaillage présente des limites qui soient
liées au niveau de la trésorerie de l'entreprise et aux
contraintes commerciales.
B- Les produits bancaires
Le banquier est un partenaire essentiel de l'entreprise dans
les gestions du risque de change. L'offre de la banque répond à
des besoins très diversifiés selon le type d'entreprise (PME,
grande entreprise, société ayant des filiales à
l'étranger), selon la situation de risque (risque potentiel ou certain)
et les modalités de gestion (par opération ou en position de
change). Elles reposent toutes sur un nombre limité de techniques de
base utilisées par l'ingénierie financière afin de
développer une offre de produits dérivés.
Nous reviendrons largement sur ce point aux prochains
chapitres.
C- Les produits d'assurances
À la différence de la carence d'un
débiteur ou d'un pays qu'on peut considérer comme des accidents
ponctuels, les variations de cours à l'origine du risque de change sont
la norme du marché monétaire international. À chaque
seconde, de nouveaux cours se forment et, selon les positions de change des
opérateurs en devises, occasionnent des gains et des pertes de change.
Dans un tel contexte, les produits d'assurance sont peu nombreux et
proposés aux compagnies agissant pour le compte de l'États.
L'offre des compagnies d'assurance, telle que la COFACE,
comporte deux (2) polices d'assurance correspondant l'une à la
couverture ponctuelle du risque de change potentiel, l'autre à la
couverture dans le cadre de courants d'affaires libellés en devise.
1. La couverture du risque de change dans les
courants d'affaires
a. La cible
La police d'assurance s'adresse à toutes les
entreprises qui réalisent des opérations régulières
de commerce courant à l'export libellées en devises. Elles ne
mettent toute fois pas en oeuvre une gestion du risque de change. Cette
attitude s'explique par des raisons de coût, d'absence de
compétences interne, de volonté d'externalisation.
b. Les caractéristiques de la
police
La police définit le cadre général de
l'assurance et précise les modalités de la mise en jeu de la
garantie et des règles d'indemnisation. Pour mesurer
l'intérêt de cette assurance, il faut rapprocher les besoins de
l'entreprise des caractéristiques de la police.
Analyse d'un produit d'assurance du risque de change
pour les courants d'affaires
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Critères d'analyse du contrat
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Exemple de la police CIME (COFACE)
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Devises traitées
|
USD, CHF, JPY, GBP, CAD
|
Sens : exportation, importation, les
deux
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Exportation seulement
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Étendue de la couverture : risque
potentiel, risque certains, les deux
|
Les deux : Risque potentiel sur la base d'une
prévision des chiffres d'affaires, risque certain sur la base des
facturations effectives
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Période contractuelle
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Minimum six mois, maximum dix-huit mois
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Montant minimum
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Montant prévisionnel des ventes facturées en
devises au cours de la période contractuelle
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Cours garanti
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Cours convenu à la signature de la police
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Nature de la protection : cours fixé avec
intéressement en cas d'appréciation
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Cours fixé avec possibilité
d'intéressement (50%) par une révision du cours de la
déclaration de la facturation effective dans le cadre de l'option
CIME+
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Quotité garantie
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100% de la perte de change
|
Coût : pourcentage de prime et
modalités de calcul
|
Taux de prime pour chaque devise en fonction du taux
d'intéressement, de la durée à garantir, du montant
garanti
|
c. Le fonctionnement de la
police
Le montant minimum en devises et le cours garanti sont
définis lors de la mise en place de la police. Périodiquement,
l'exportateur transmet à l'assureur la liste des facteurs en devises
qu'il fait entrer dans la garantie avec leur date d'échéance.
À l'échéance, l'assureur détermine
l'écart entre les contre-valeurs au cours du jour et celles
calculées au cours garanti. Il en résulte toujours un
écart de change, positif en cas d'appréciation de la devise,
négatif en cas de dépréciation.
L'indemnité versée par l'assureur est
égale à la perte de change puisque la quotité garantie est
de 100%. En cas de dépréciation de la devise, l'assureur demande
le reversement du gain de change.
2. La couverture du risque en période de
négociation
a. Les caractéristiques de la
police
La police s'adresse à des entreprises exportatrices qui
remettent des offres ponctuelles pour des contrats généralement
importants et comportant une période de négociation assez longue.
L'objectif de la police est de couvrir un risque potentiel, affaire par
affaire, pendant toute la période de négociation
b. Le fonctionnement de la police
L'assuré effectue la demande de garantie, avant la
remise de l'offre, en indiquant qu'il souhaite garantir. L'assureur donne sa
garantie en précisant le cours retenu et les conditions de sa
révision. L'exportateur peut calculer l'offre en fonction du cours
garanti par l'assureur.
L'entreprise informe l'assureur de la signature du contrat,
ce qui met fin à la période de garantie.
À chacune des échéances, l'assureur
calcule les écarts de change. Les gains et les pertes sont
déterminés par les écarts entre les contre-valeurs
calculées au cours garanti et celles calculées au cours en
vigueur à la date de liquidation.
Analyse d'un produit d'assurance du risque de change
affaire par affaire
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Critères d'analyse du contrat
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Exemple de la police Négo plus
(COFACE)
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Devises traitées
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Une parmi : USD,CAD, GBP, DKK, JPY, CHF (d'autres devises
peuvent être couvertes sur demande)
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Étendue de la couverture : risque
potentiel, risque certain, les deux
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Risque potentiel : de la remise de l'offre à la
signature, prolongation jusqu'à l'entrée en vigueur du contrat
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Montant maximum
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100% de la part rapatriable libellée en devises
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Période contractuelle
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Durée prévue pour la négociation (minimum
trois mois, maximum vingt-quatre mois)
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Cours garanti
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Fixé par la COFACE, c'est un cours à terme pour
chacune des échéances probable de paiement
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Possibilité de révision du cours
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Oui, en cas d'appréciation de la devise en
période de négociation
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Protection : cours fixé, cours fixé
avec intéressement en cas d'appréciation
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Fixé avec possibilité d'intéressement
à 50% ou 70%
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Quotité garantie
|
100% de la perte de change
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Coût
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Taux de prime fixé pour chaque devise en fonction du
taux d'intéressement, de la durée et des modalités de
révision du cours
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c. Un produit complémentaire
utile
Une police d'assurance en période de négociation
est un produit complémentaire dans une gestion du risque de change. La
gamme des produits bancaires pour la couverture en période de risque
potentiel est limitée. Les produits (options sur devises, report
d'échéance et annulation de vente à terme) qui permettent
cette gestion du risque, exigent une très bonne maitrise des techniques
bancaires. Les contraintes de montant maximum et de coût excluent
beaucoup d'opérations.
La police d'assurance affaire par affaire pendant la
période de négociation offre au contraire une solution simple et
relativement peu couteuse. Après la signature ou l'entrée en
vigueur du contrat, l'utilisation de ce produit peut être combinée
à une technique bancaire de base. Le risque est alors bien
spécifié en termes de montant, de dates, de devises ; il est
bien plus facile à gérer.
Sur le plan commercial, la mise en place de la police
libère le commercial du souci de la prise en charge du paramètre
risque de change et évolution des devises pendant la période de
négociation.
D- Choix d'une technique de
couverture
Pour faire face au risque de change, vers quel type de
couverture se tourner ?
Reprenons les avantages et inconvénients des
différentes techniques de couverture au travers un tableau.
Techniques de couverture
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Avantages
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Inconvénients
|
Facturation en monnaie ou en devise
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· Utilisation simple
· Coût nul
· Protection complète contre le risque de
change
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· Commercialement mauvais car tout le risque est
transposé sur l'acheteur ou le vendeur
· Ne permet pas de bénéficier d'une
évolution favorable des cours de change
|
Compensation des flux
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· Risque aléatoire (entreprise doit réussir
à compenser les flux sortant et entrant)
· Coût lié à la gestion soutenue de
la position de change
|
· Nécessité d'une gestion suivie de la
position de change de l'entreprise
· Demande un nombre limité de monnaies de
facturation
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Termaillage
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· Coût quasi nul
· Méthode spéculative (basé sur
l'évolution plus ou moins favorable des cours de change)
|
· Utilisation compliquée : basée sur
l'estimation de l'évolution des cours de change
· Nécessite une trésorerie saine
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Police d'assurance de change
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· La couverture des remises de l'offre est possible
· Possibilité de bénéficier d'un
gain de change pour certaines polices
· Risque nul
|
· Coût élevé
· Réservé aux courants d'affaires
importants
· Pas de gain de change bans la formule de base
|
N.B : Il est important de noter que la
majorité des techniques de couverture est adaptée aux offres ou
commandes importantes étant donné leur coût. Pour les
offres de faibles valeurs, l'entreprise pourra privilégier sa monnaie
nationale (quoiqu'elle soit l'inconvénient majeur de ne pas toujours
être bien acceptée d'un point de vue commercial), une clause
d'indexation ou encore choisir de ne pas se couvrir. En outre, certaines
techniques de protection contre le risque de non-paiement telles que
l'affacturage ou l'assurance-crédit permettent, moyennant coût
supplémentaire, d'obtenir une protection contre le risque de change.
1
Chapitre
Couverture de risque de change par les
produits bancaires
|