CONCLUSION
Notre travail portant sur la faillite des entreprises
publiques à la lumière des théories technologiques a
relevé quatre théories technologiques.
Ce sont les axiomes ou les variables de base qui permettent
à une théorie d'expliquer les phénomènes et
faits ; confrontées aux faits empiriques, les théories sont
soit confirmées, soit infirmées ou nuancées.
S'agissant des quatre théories, nous avons
relevé qu'appliquées aux entreprises publiques congolaises, elles
comportent plusieurs limites résultant de la confrontation à
l'environnement socio-politique congolais et au contexte du capitalisme
mondialisé où les entreprises congolaises se situent dans la
périphérie technologique du système.
L'aptitude d'un pays en développement à
exploiter les opportunités de transfert de technologie est largement
tributaire de sa capacité d'absorption d'informations nouvelles,
capacité qui dépend elle-même des connaissances des
habitants. En effet, le processus d'assimilation des informations
technologiques ne peut réussir que s'il y a des individus formés,
et donc capables d'apprendre puis de mettre en pratique ce qu'ils ont appris,
mais surtout d'entreprendre à partir de cette base, de travaux locaux de
Recherche et Développement soutenus par les pouvoirs publics. C'est en
tout cas de cette manière que les entreprises d'un pays comme le Japon
sont parvenus à égaler sinon à surpasser certains Etats
développés dont ils ont importé massivement la
technologie. Cela signifie qu'il ne suffit pas seulement d'apprendre, d'imiter,
de copier la technologie étrangère mais aussi et surtout de
l'adopter aux conditions locales en se libérant des pesanteurs
d'instrumentalisation économique tant internes qu'externes.
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