Je souhaite tout d'abord exprimer à Mme Laila
FEKKAK, Enseignante à la Faculté Sciences Juridiques,
Economiques et Sociales de Fès, toute ma reconnaissance et ma gratitude
pour la confiance qu'elle m'a accordée en acceptant d'encadrer ce
rapport, et pour l'aide qu'elle m'a prodiguée tout au long de ce
travail.
Je tiens également
à remercier Mr Zitouni NABILI, le Directeur
d'Exploitation de Sidi Harazem, qui m'a donné l'opportunité de
passer ce stage au sein de la Société du Thermalisme Marocain.
Ainsi que Mme Jamila EL AMRANI, Responsable Management
Qualité, qui m'a donné tout le soutien dont j'avais besoin et qui
m'a octroyé des conseils précieux qui m'ont été
très utiles tout au long de mon stage.
Ma reconnaissance va également à mes chères
parents, mon frère et à mes petites soeurs qui, sans même
se rendre compte, m'ont donné le support nécessaire à tout
moment.
Je ne laisserai pas l'occasion passer sans remercier mon
âme soeur ainsi que tous mes amis pour leur aide et support
incessants.
Je présente ma gratitude également à tous
ceux et celles qui ont contribué, de près ou de loin, à
la réalisation de ce modeste trava
introduction
Avec la libéralisation des échanges, la
compétition mondiale est devenue une réalité. Toutes les
entreprises industrielles et commerciales, à l'exception des plus
petites ou des plus locales, se rendent compte que leurs principaux concurrents
sur le marché sont souvent domiciliés à l'étranger.
En conséquence, les stratégies de développement et de
commercialisation des produits doivent être conçues dans une
optique mondiale pour faire face à cette concurrence internationale.
De nos jours, aucune activité économique ne
saurait se permettre de négliger la recherche de l'excellence et la
réalisation des performances. La Qualité en tant que facteur de
réussite sur le marché n'a jamais été autant
d'actualité. Elle est déterminante pour amener une entreprise
à des niveaux supérieurs et son intégration dans le cadre
d'une vision globale et impérieuse, car elle permet d'accroître
l'espérance de vie de l'entreprise ; bien plus, sa
compétitivité en dépend.
A cet égard, de façon inégale mais
réelle, une prise de conscience se développe au sein de la
composante moderne de l'économie nationale.
Certes, l'élaboration et l'application d'un programme
de Management de la Qualité pourraient engager des frais, mais en
réalité ces frais s'avèrent largement inférieurs
à ceux causés par le manque de qualité. Les effets
contraires sur les consommateurs sont particulièrement importants, de
même que les coûts inhérents aux actions correctives,
à la mise aux rebuts, à la perte des clients...etc.
Le présent rapport concerne une entreprise nationale
qui a mené une politique de développement basée sur la
Qualité et a pu obtenir des certificats internationaux (SOTHERMA,
Société du Thermalisme Marocain).
Durant mon stage au sein de cette société, et
plus précisément au service Qualité, j'ai acquis un
ensemble de connaissances et de comportements qui ne sont d'autres que le
résultat d'un environnement "prospère".
Ce rapport présente dans un premier chapitre la
société comme étant une entité productive ainsi que
ses différents services, pour déboucher dans un deuxième
chapitre sur les différents aspects de normalisation et de
certification, traitant ainsi la place de la Qualité au Maroc, et plus
précisément, son impact sur l'entreprise entant
qu'organisation.
![](gestion-qualite-cas-sotherma1.png)
![](gestion-qualite-cas-sotherma2.png)
Les années 90 s'achèvent dans un contexte de
mondialisation, d'harmonisation et de courses vers l'excellence. Le Maroc n'y
échappe pas d'autant plus que le compte à rebours progresse vers
2010, année où lèveront les barrières
douanières et où la compétitivité reste la seule
carte à jouer. « Quand la concurrence se fait plus âpre,
la qualité permet de faire la différence »1(*).
L'approche qualité est de plus en plus adoptée
par les entreprises performantes qui connaissent le succès. Face aux
changements que nous vivons, nous nous devons de revoir la façon de
penser et de faire dans nos organisations. On ne peut appliquer aujourd'hui des
techniques d'hier et espérer demeurer en affaire demain.
Avec la mondialisation des marchés, avec les
possibilités de libre-échange entre les différentes
nations, le succès et l'excellence seront le lot des entreprises
capables de réaliser des produits de qualité pour la satisfaction
des clients, employés et actionnaires.
La qualité est une approche dont l'importance ne cesse
de croître et dont les enjeux économiques se posent à
l'échelle internationale. Face à une tendance naturelle de
l'ouverture des marchés, les pays avancés dressent les
barrières de la qualité et de la normalisation technique comme
force de discrimination dans le système des échanges
internationaux. La compétitivité par la qualité acquiert
dès lors une importance essentielle pour les organisations nationales de
tous les secteurs qui doivent unir leurs efforts autour d'une approche
concertée.
Le concept de base est celui de la qualité. Il convient
donc de définir la qualité externe et interne pour pouvoir
aborder ensuite l'Assurance Qualité.
? La qualité externe : les
produits de l'entreprise sont de qualité si les clients en sont
satisfaits. Donc, le client est le seul juge de la Qualité, autrement
dit, dans une situation de qualité dégradée, la
priorité est de rétablir ou établir les qualité des
produits avant de penser à l'Assurance Qualité.
? La qualité interne : la
qualité interne d'une entreprise est sa capacité à
réaliser les opérations conformément aux exigences
spécifiées, et ceci au premier coup. La non qualité
interne, au contraire, conduit à l'obligation de reprendre certaines
opérations ne répondant plus à la qualité
visée.
L'entreprise peut avoir des produits de qualité et
parallèlement une qualité interne défaillante.
Éviter toute non qualité en construisant la
qualité est un principe fondamental. Cette construction est basée
sur trois points essentiels : Prévoir, Réaliser et
Prouver.
ü Prévoir consiste à planifier la
réalisation des ressources à employer, des modalités de
coordination et de pilotage.
ü Réaliser fait passer à l'acte selon la
prévision.
ü Prouver permet de s'assurer que le système a bien
fonctionné.
En résumé, la qualité externe porte
intérêt aux produits, la qualité interne aux processus.
? L'assurance Qualité :
pour un client, la gestion qui suit directement celle de la qualité
instantanée du produit est celle de la capacité de son
fournisseur à assurer cette qualité dans le temps. En
général, la plupart des défections proviennent d'une
annulation d'une insatisfaction, qui profite d'avantage à la
concurrence. D'où l'intérêt de recourir à un
système d'Assurance Qualité qui n'a de sens que si c'est pour
construire une politique Qualité avec des plans de progrès qui
l'accompagnent. L'assurance traitera ce qui a été
évoqué, et ceci en termes de normes et de leur application.
Section I : Normalisation, certification et
ISO,
où en sommes-nous ?
I. Normalisation :
1. A propos de la normalisation :
La normalisation est une activité qui vise
l'élaboration des normes dans un cadre faisant intervenir toutes les
parties concernées.
Les normes adoptées selon une procédure faisant
appel au consensus, sont des documents contenant des spécifications
techniques ou autres critères précis destinés à
être utilisés en tant que règles ou lignes directrices pour
assurer que des matériaux, produits, systèmes, processus et
service sont aptes à leur emploi2(*).
Les normes examinées et adoptées dans un cadre
regroupant toutes les parties concernées sont validées par une
enquête publique permettant de s'assurer que les normes correspondent
à l'intérêt général.
Les normes contribuent à simplifier et à
accroître la fiabilité et l'efficacité des biens et
services et constituent les référentiels de base pour tout
système de certification et un outil incontestable pour le
contrôle de la qualité et de la sécurité des
produits et services.
Les normes sont soumises à un mécanisme
d'actualisation leur permettant de refléter en permanence l'état
de la technologie et de constituer un outil indispensable pour
l'amélioration des exportations et la protection des consommateurs.
Une norme est une règle à laquelle se
référer pour concevoir ou fabriquer un produit. Il existe des
normes dans tous les domaines, pour des applications très diverses, il y
a des normes techniques (matériaux) ou des normes relatives à
l'organisation.
Certaines normes, notamment celles de la
sécurité, sont obligatoires (et peuvent entraîner un
marquage comme la marque CE sur les équipements de
sécurité).
Cependant, la plupart des normes sont facultatives mais
servent à établir une donnée objective lors de
l'établissement d'un contrat entre deux parties.
2. Que se passerait-il si les normes n'existaient
pas3(*) ?
Si les normes n'existent pas, nous le remarquerions sans
tarder. La contribution des normes, bien qu'elle soit très souvent
imperceptible, est considérable dans la plupart des aspects de nos vies.
L'importance des normes se manifeste lorsque celles-ci font défaut.
Ainsi, en tant qu'acheteur ou utilisateur de produits, nous remarquons
rapidement si ces produits sont de mauvaise qualité, s'ils ne sont pas
adaptables, ou s'ils ne sont pas fiables ou présentent des dangers. Il
nous semble aller de soi que les produits répondent à nos
attentes. Nous n'avons d'ordinaire pas conscience du rôle que les normes
jouent pour améliorer les niveaux de qualité, de
sécurité, de fiabilité, d'efficacité et
d'interchangeabilité et des avantages qu'elles apportent pour un
coût économique.
Les normes2 internationales sont très
utiles. Elles sont utiles aux organisations industrielles de tout type, aux
gouvernements et aux instances de réglementation, aux dirigeants de
l'économie, aux professionnels de l'évaluation de la
conformité, aux fournisseurs et aux acheteurs de produits et de
services, dans les secteurs tant public que privé et, enfin de compte,
elles servent les intérêts du public en général
lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et d'utilisateur.
Ces normes contribuent à un développement,
à une production et à une livraison des produits et des services
plus efficaces, sûrs et respectueux de l'environnement, ainsi qu'à
des échanges facilités et plus équitables entre les pays.
Elles fournissent aux gouvernements une base technique pour la
législation en matière de santé, de sûreté et
d'environnement. Elles facilitent le transfert de technologies aux pays en voie
de développement. Ces normes servent également à
protéger les consommateurs, et les utilisateurs en
général, de produits et services - ainsi qu'à leur
simplifier la vie.
Quand tout fonctionne bien - par exemple, quand les
systèmes, les machines et les dispositifs fonctionnent en toute
sécurité - c'est qu'ils sont conformes aux normes.
L'organisation responsable de plusieurs milliers des normes
utiles aux collectivités dans le monde entier est l'ISO.
II. ISO et normes ISO :
1. Définition de l'ISO :
L'ISO est un réseau d'instituts nationaux de
normalisation de 156 pays, selon le principe d'un membre par pays, dont le
Secrétariat Central, situé à Genève, Suisse, assure
la coordination d'ensemble.
L'ISO est une organisation non gouvernementale : ses
membres ne sont pas, comme le système des Nations Unies, des
délégations des gouvernements nationaux. L'ISO occupe
néanmoins une position privilégiée entre les secteurs
public et privé. La raison à ce que l'ISO compte dans ses membres
de nombreux instituts faisant partie de la structure gouvernementale de leur
pays ou mandatés par leur gouvernement et d'autres organismes issus
exclusivement du secteur privé, établis par des partenariats
d'associations industrielles au niveau national.
L'ISO peut donc agir en tant qu'organisation de liaison
permettant d'établir un consensus sur des solutions répondant aux
exigences du monde économique et aux besoins de la
société, notamment ceux de parties prenantes comme les
consommateurs et les utilisateurs.
Remarque : Parce que le nom de
l'Organisation Internationale de Normalisation donnerait lieu à des
abréviations différentes selon les langues (ISO anglais et OIN en
français), il a été décidé d'emblée
d'adopter un mot dérivé du grec isos,
signifiant "égal". La forme
abrégée du nom de l'organisation est par conséquent
toujours ISO.
2. Petit historique de l'ISO 90004(*) :
Les premières normes de la série 9000 sont
nées en 1987, issues de travaux effectués dans les années
80 par un comité technique de l'ISO.
Ces normes ont été légèrement
modifiées en 1994, sans changement de la structure.
A savoir : trois normes servant
comme référentiel de certification :
t ISO 9001 : (Systèmes
Qualité : modèle pour l'assurance de la qualité en
conception, développement, production, installation et services
associés).
t ISO 9002 : (Systèmes
Qualité : modèle pour l'assurance de la qualité en
production, installation et services associés).
t ISO 9003 : (Systèmes
Qualité : modèle pour l'assurance de la qualité en
contrôle et essais finals).
La révision de 2000 présente par rapport
à celles de 1994 un changement d'importance.
En effet, une seule norme (ISO 9001) définit les
exigences. On choisit d'appliquer ou non l'ensemble des chapitres, (en le
justifiant) !
De plus la norme ISO 9001 n'est plus explicitement une norme
d'assurance de la qualité, mais de management de la qualité. Une
autre norme (ISO 9004) reprend l'ensemble des lignes directrices.
Un tableau comparatif des situations 1994 et 2000 peut
être dressé :
Version 1994
|
Version 2000
|
ISO 9000-1
|
Concepts, sélection et utilisation
|
ISO 9000
|
Systèmes de Management de la Qualité (SMQ).
Concepts et vocabulaires.
|
ISO 8402
|
Terminologie
|
|
|
|
ISO 9004-1
ISO 9004-2
ISO 9004-3
ISO 9004-4
|
Management de la Qualité : lignes directrices en 4
parties
|
ISO 9004
|
Systèmes de management de la qualité lignes
directrices.
|
|
ISO 9001
ISO 9002
ISO 9003
|
Assurance de la facilité : 3 modèles
|
ISO 9001
|
Système de management de la Qualité-exigence.
|
|
ISO 10011-1
ISO 10011-2
ISO 10011-3
|
Audit Qualité lignes directrices en 3 parties.
|
ISO
|
Audit du Système de Management de la Qualité et
de l'environnement
|
3. Les principes et fondements des normes ISO
90005(*) :
Dans une conférence donnée le 25 septembre 1996
au Palais des congrées de Montréal à l'occasion du
lancement du Mois de la qualité 1996, le professeur
Bruno-Marie Bêchard, ing., de
l'Université de Sherbrooke résumait ainsi les principes
fondamentaux des normes ISO 9000 :
a- Documenter ce qui doit être fait
Du manuel qualité, définissant la politique
qualité, les objectifs fixés et les lignes
générales d'application, en passant par les procédures,
les instructions de travail et les plans qualité, pour se rendre
jusqu'aux enregistrements relatifs à la qualité, l'approche ISO
exige des documents.
b- S'assurer de la mise en oeuvre conforme
Soit par la revue de direction ou par des audits internes,
l'approche ISO exige que l'organisme mène lui-même
(auto-évaluation) une vérification documentée des
pratiques qu'il avait annoncées par écrit.
c- Conserver les preuves de cette
conformité
Afin de pouvoir aller au-delà des prétentions et
d'être en mesure de fournir des données tangibles au client,
l'organisme collige et conserve les statistiques et autres enregistrements
relatifs à la qualité.
Idéalement, des audits externes commandés
à des registraires indépendants certifient que cet organisme
applique les normes ISO pertinentes.
Si un organisme quelconque désire pouvoir donner
l'assurance externe de la qualité, i.e. donner confiance à ses
clients que leurs besoins et exigences seront satisfaits, il appliquera ces
trois principes aux phases classiques du cycle de vie de tout produit ou
service :
Phases classiques du cycle de vie de tout produit ou
service6(*) :
12- mise au rebut ou recyclage 1- recherche et
étude de marché
afin de cycle de vie
11- après vente 2- conception et développement
du produit
10- Assistance technique et
3- Planification et développement
prestations associées
des processus
9- installation et mise en service
4- Achats
8- ventes et distribution
5- Production ou prestation du
7- conditionnement
6- Vérification service
et
stockage
Selon que l'organisme a besoin de faire la preuve de sa
maîtrise d'un membre plus ou moins grand de ces phases, il choisira
d'appliquer les trois principes susmentionnés en fonction des exigences
de la norme ISO 9001 (couvrant les phases 1 à 11) ou ISO 9002 (couvrant
les phases 5 à 11) ou ISO 9003 (couvrant les phases 6 à 8). Pour
l'instant, la phase 12 n'est pas couverte par la série ISO 9000 (voir
plutôt ISO 14000).
Puisque la norme ISO 9001 couvre tout l'ensemble des phases
dont les deux autres normes ne reprennent qu'une partie, ses exigences en
matière de Système Qualité portent aussi sur un plus grand
nombre d'éléments (20). Ils constituent les
caractéristiques essentielles que doit comporter et documenter un
système qualité complet :
1- responsabilité de la direction ;
2- système qualité ;
3- revue de contrat ;
4- maîtrise de la conception ;
5- maîtrise des documents ;
6- achats ;
7- produit acheté par l'acheteur ;
8- identification et traçabilité du produit ;
9- maîtrise des processus ;
10- contrôle et essais ;
11- équipements de contrôle, de mesure et
d'essais ;
12- état des contrôles et des essais ;
13- maîtrise du produit non conforme ;
14- actions correctives ;
15- manutention, stockage, conditionnement et livraison ;
16- enregistrements relatifs à la qualité ;
17- audits qualité internes ;
18- formation ;
19- soutien après la vente ;
20- techniques statistiques.
Ainsi peut-on regrouper ces exigences en quatre sections selon
qu'elles s'intéressent au :
· Leadership et au management du personnel (1,
2, 17,18), i.e. au fait que la qualité n'est plus la
responsabilité d'un service particulier de l'organisme, mais de
l'ensemble de celui-ci et de sa direction ;
· Management du Système Qualité
(5,16), i.e. que la documentation et les preuves agissent comme principes
fondamentaux du système qualité ;
· Management du support et de
l'amélioration (11, 12, 13, 14,20), i.e. que le système
qualité demande un soutien constant et une recherche continue
d'amélioration ;
· Management des processus (3, 4, 6, 7, 8, 9,
10, 15,19), i.e. qu'il est nécessaire de couvrir les phases
appropriées du cycle de vie d'un produit.
4. Avantages des normes ISO pour la
société :
Pour les entreprises :
l'adoption répandue des Normes internationales signifie que les
fournisseurs peuvent baser le développement de leurs produits et
services sur des spécifications qui bénéficient d'une
large acceptation dans leurs secteurs. Ceci, signifie ensuite que les
entreprises qui ont recours aux Normes internationales peuvent de plus en plus
librement accéder à des marchés beaucoup plus nombreux
dans le monde.
Pour les clients : la
compatibilité mondiale de la technologie, qui est obtenue avec des
produits et les services basés sur des Normes internationales, ouvre un
choix d'offres de plus en plus diversifié. Ils en retirent
également les avantages des effets de la concurrence entre
fournisseurs.
Pour les gouvernements :
les Normes internationales fournissent les bases technologique et scientifiques
qui sous tendent la législation en matière de santé, de
sûreté et d'environnement.
Pour les dirigeants
économiques : qui négocient l'ouverture de
marchés régionaux et mondiaux, les Normes internationales
créent une « place de marché »
équitable pour tous les concurrents. L'existence des normes nationales,
ou régionales divergentes (cas du Maroc) peut créer des obstacles
techniques au commerce, même en présence d'accords politiques
visant à bannir les contingents à l'importation et autres quotas
semblables. Les Normes internationales sont les moyens techniques qui
permettent la mise en pratique d'accords de politique commerciale.
Pour les pays en voie de
développement : les normes internationales qui
représentent un consensus international sur l'état de la
technique, constituent une source importante de savoir-faire technologique. En
définissant les caractéristiques que les produits et services
doivent réunir pour accéder aux marchés d'exportation, les
Normes internationales sont une base qui permet aux pays en voie de
développement d'étayer leurs décisions lorsqu'il s'agit
d'investir leurs ressources rares et d'éviter de les dilapider.
Pour des consommateurs :
la conformité des produits et les services aux Normes internationales
fournit une assurance de qualité, de sûreté et de
fiabilité.
Pour tous : les Normes
internationales peuvent contribuer à la qualité de vie
générale en assurant la sécurité des transports,
des machines et des outils que nous utilisons.
Pour la planète :
que nous habitons, les Normes internationales sur la qualité de l'air,
de l'eau et du sol, et sur des émissions de gaz et le rayonnement, font
partie des efforts visant la protection de l'environnement.
5. Les fondements ou concepts principaux relatifs
à la Qualité :
Il sont présentés dans la première partie
de la norme ISO 9000, Normes pour le Management de la Qualité et
l'Assurance de la Qualité - lignes directrices pour leur
sélection et utilisation (ISO 9000-1, section 4). Neuf
éléments y sont mis en relief7(*) :
a- L'amélioration continue et l'assurance de la
Qualité
L'amélioration des produits et des opérations en
vue de la satisfaction continuelle des besoins et des exigences des clients
ainsi que la capacité d'en fournir la preuve tant à l'interne
(direction, employés) qu'à l'externe (clients et autres parties
prenantes) constituent les objectifs clés et les responsabilités
pour la qualité.
b- La satisfaction des parties prenantes et de leurs
attentes
Chacun des cinq groupes de parties prenantes de tout organisme
a des attentes caractéristiques qui méritent d'être
satisfaites.
· Les clients cherchent la qualité du produit ou
du service ;
· Les employés, la satisfaction dans le travail ou
la carrière ;
· Les propriétaires, les résultats des
investissements ;
· Les sous contractants, des occasions permanentes
d'affaires ;
· La société en général, une
intendance responsable de la part de l'organisme.
c- La distinction entre les exigences du
Système Qualité
et les exigences relatives au
produit
Les exigences du système qualité sont distinctes
et complémentaires des exigences techniques relatives au produit. Elles
sont rédigées en termes d'objectifs à satisfaire mais
laissent le choix des moyens à la direction des organismes.
d- Les catégories génériques de
produits
Si les exigences du système qualité sont les
mêmes pour les quatre génériques de produits
(matériels, logiciels, produits issus de processus à
caractère continu, services), la terminologie, les détails et les
points importants des systèmes de management peuvent varier. Il s'agit
de satisfaire aux exigences en fonction de la part de chaque catégorie
de produits dans l'offre d'un organisme particulier.
e- Les quatre facettes de la qualité d'un
produit
La satisfaction des besoins concernant la définition
des besoins du marché, la conception même du produit, la
conformité régulière du produit à sa conception et
le soutien du produit constitue l'un des objectifs des normes ISO 9000.
f- Le travail en tant que processus
Les normes ISO 9000 sont fondées sur la
compréhension que tout travail est accompli par un processus, i.e que le
travail consiste à transformer, en ajoutant de la valeur et en
impliquant des personnes et d'autres ressources, des
« inputs » en « outputs » de
différents types (facture, logiciel de calcul, service
bancaire....etc).
Le management de la qualité se réalise en
gérant les processus dans l'organisme tant dans la structure et le
fonctionnement du processus lui-même que dans la qualité du
produit qui passe à l'intérieur du processus.
g- Le réseau de processus d'un
organisme
Si tout travail est un processus, tout organisme est un
réseau de processus ; il est important de mettre en lumière
les processus principaux, de simplifier et de donner la priorité aux
processus relatifs aux objectifs de management de la qualité, de les
soumettre à l'analyse et à l'amélioration continue.
h- Le Système Qualité par rapport au
réseau des processus
Un système est plus que la somme de ses processus. Pour
qu'il soit efficace, le système qualité nécessite la
coordination et la compatibilité de ses processus constituants et la
définition de leurs interfaces.
6. L'approche du Management de la
Qualité :
Cinq leviers dans l'approche du management de la
qualité sont reconnus par les normes ISO 9000. Si les trois premiers
sont classiques depuis certains auteurs (planifier, contrôler,
améliorer), les deux derniers constituent peut être davantage
l'apport particulier du normes ISO 90008(*).
a- La planification de la Qualité
C'est-à-dire la détermination de la politique et
des objectifs à long, moyen et court terme ainsi que la
spécification des plans particuliers9(*).
b- La maîtrise de la Qualité
C'est-à-dire l'ensemble des activités tant
opérationnelles que de soutien qui servent à obtenir la
qualité définie.
c- L'amélioration
C'est-à-dire le cycle permanent qui part de
l'identification des non-conformités et comprend les mesures correctives
et préventives, leur suivi et la rétroaction continuelle.
d- L'assurance interne de la
Qualité
C'est-à-dire la confiance que détient la
direction de l'organisme que la qualité visée sera atteinte parce
que les résultats des audits internes et externes démontrent que
son système qualité fonctionne bien.
e- L'assurance externe de la
Qualité
C'est-à-dire la confiance donnée par le
fournisseur que toutes les exigences liées au contrat seront
respectées puisque le système qualité de l'organisme
fonctionne bien comme l'attestent les audits internes et externes.
Après avoir défini et donné une
idée sur l'ISO et les normes qui se rapportent à l'ISO, il
revient de clarifier la démarche à suivre pour être
certifié « ISO ».
Section II : La démarche de certification et
Qualité au Maroc
I. La démarche de
certification :
1. Certification et organismes
certificateurs :
a- Définition de la certification
Il s'agit d'une procédure qui sert à faire
valider la conformité d'un système qualité aux normes ISO
9000 par un organisme compétent, indépendant et permettant de
donner une assurance écrite qu'un produit, un processus ou un service
est conforme aux exigences spécifiées9(*).
La certification ISO 9002 a permis à Sotherma
d'être plus réactive, plus efficace et de marquer sa
différence par rapport à la concurrence et de s'inscrire dans une
démarche d'amélioration continue. C'est un outil d'assurance pour
le client afin de prouver que l'usine de Sidi Harazem est capable de
répondre à des exigences particulières et d'assurer une
qualité constante de prestation.
b- Identité AFAQ (Association Française
d'Assurance Qualité)
Afin de décrocher son label, Sotherma a choisi
l'organisme certificateur AFAQ, qui était impressionné par la
rigueur du travail réalisé.
AFAQ est une association à but non lucratif,
fondée en 1988 selon la loi du 1er juillet 1901.
Conformément aux règles internationales, l'AFAQ
est indépendante de tout organisme de conseil ou de formation : on
ne peut être juge et partie.
Le certificat AFAQ est reconnu dans le monde entier ;
l'AFAQ est implanté dans plusieurs pays étrangers et a
délivré plusieurs milliers de certificats dans plus de 25 pays,
elle est membre fondateur du réseau international de certification
EQNET.
La certification par une tierce personne indépendante
et objective comme AFAQ est une reconnaissance pour le client. Sotherma a
choisi AFAQ pour ses références, en matière de
certification de principales eaux minérales. Sidi Harazem a
défié par sa qualité des marques leaders dans le monde, il
a réussi le challenge puisqu'il a été certifié ISO
9002 par un organisme expert dans les eaux minérales.
Au Maroc, il existe un certain SNIMA chargé de la
certification qu'il convient d'aborder son sujet.
c- Identité SNIMA
Le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA) est
institué par le dahir n° 1.70.157 du 26 Jomada 1390 (30 Juillet
1970). Relatif à la normalisation industrielle, en vue de la recherche
de la qualité et de l'amélioration de productivité. Il est
rattaché au Ministère chargé de l'Industrie et est
chargé de la coordination des activités du système
national de certification de la conformité aux normes.
Le SNIMA est constitué de trois unités
chargées respectivement de la normalisation, la certification,
l'information et formation10(*).
2. Audit Qualité Interne
a- Définition :
"Il s'agit d'un examen méthodique et indépendant
en vue de déterminer si les résultats et les activités
relatifs à la qualité satisfont aux dispositions
préétablies, si ces conditions sont mises en oeuvre de
façon efficace et si elles sont aptes à atteindre les
objectifs"11(*).
b- Intérêt et
objectifs :
Pour réussir l'audit qualité et aboutir aux
résultats escomptés, il faut toujours sensibiliser le personnel
dans le but de leur montrer que l'audit n'est pas une inspection ou un outil de
sanction mais plutôt une méthode indispensable pour :
· S'assurer du bon fonctionnement du système
qualité ;
· Améliorer la qualité de leur
production ;
· Déceler les anomalies afin d'y remédier
(actions correctives/préventives).
c- Déroulement de l'audit
La partie principale de l'audit se déroule
généralement en deux phases :
· Interrogation des personnes appropriées et
évaluation des documents présentés par rapport aux normes
Assurance Qualité et au bon sens organisationnel.
· La vérification pratique que ce qui est
effectivement fait correspond à ce qui est écrit dans les
procédures et documents présentés.
d- Audit inter-site
Il a le même principe que l'audit qualité
interne, et consiste en un échange d'auditeur interne entre les
différents sites du groupe en vue de s'assurer de l'indépendance
de l'auditeur du service à l'auditeur du service à auditer.
e- Actions correctives
En cas de non-conformité du système
qualité décelé lors des audits, des actions correctives
doivent être menées en vue d'améliorer la situation.
3. Déroulement de la certification
AFAQ :
ð Demande de certificat par l'entreprise ;
ð Envoie d'un questionnaire d'identification par AFAQ ;
ð Renvoie de ce questionnaire à l'AFAQ par
l'entreprise ;
ð Le comité de certification adresse à
l'entreprise :
· Un contrat
· Le recueil des règles pratiques de l'AFAQ
· Le questionnaire d'évaluation
· Le guide de l'audit
ð L'entreprise reçoit un questionnaire
d'identification et des documents d'information sur l'AFAQ ;
ð Examen des documents par le comité ;
ð Réalisation de l'audit ;
ð Envoi du rapport d'audit à l'entreprise ;
ð Réponse de l'entreprise ;
ð Le cas échéant, réalisation d'un
audit complémentaire ;
ð Examen du dossier de certification par le comité
;
ð Délivrance du certificat AFAQ (validité 3
ans) ;
ð Visite périodique de surveillance12(*).
Après tout ceci, il convient maintenant de parler de la
situation de la qualité au Maroc, et la place qu'occupe les PME
concernant cette approche.
II- La qualité au Maroc :
La libération engagée par le Maroc durant la
dernière décennie, et qui dorés et déjà
apporte ses fruits pour l'économie nationale, ouvre autant
d'opportunités pour la qualité. Les entreprises marocaines sont
confrontées à une compétition d'une intensité
nouvelle. Une grande agressivité commerciale devrait être
déployée, et les efforts sont à consentir vers la
maîtrise des coûts de production, l'alignement technologique et
l'introduction dans les processus de fabrication d'organisations rationnelles
afin d'éviter les gaspillages éventuels et des
rentabilités parfois insuffisantes.
Face à leurs homologues étrangers, dont
l'objectif est la conquête des marchés, les entreprises marocaines
sont contraintes à la qualité ; celle-ci constitue la vertu
d'une entreprise gagnante dans un environnement hostile.
Rôle des pouvoirs publics et des associations
professionnelles
Face à l'essor que connaît l'environnement
concurrentiel dans lequel sont placées les entreprises marocaines, des
choix stratégiques devraient être pris aussi bien au niveau des
pouvoirs publics qu'au niveau des associations professionnelles pour assurer la
compétitivité des produits fabriqués localement.
L'avènement ces dernières années, des
concepts de la qualité entant qu'outil privilégié du
développement économique nécessite plus que par le
passé davantage d'efforts pour faire en sorte que cette discipline soit
une entité du management des entreprises marocaines et facteur
clé pour leur réussite.
Pour ce faire, il y a lieu de distinguer entre la
vulgarisation des outils techniques permettant aux entreprises
d'améliorer la qualité de leurs produits et le
développement de l'esprit qualité avec tout ce que cela
nécessite comme orientation politique, aide au financement de projets,
coopération avec les partenaires étrangers, négociation de
reconnaissances mutuelles...etc.
Jusqu'à
présent, les Pouvoirs Publics ont mené à
bien plusieurs actions dans ce sens. Une grande priorité a
été accordée ces dernières années à
la promotion de la qualité et les efforts ont été
consentis pour diffuser au niveau des différents secteurs
d'activités, notamment l'industrie, les concepts de base de la
qualité tout en mettant l'accent sur la dimension humaine. Cette
approche, comme le confirme tous les spécialistes dans ce domaine, est
la meilleure. D'ailleurs, les efforts sont actuellement déployés
partout dans le monde, particulièrement en Europe pour sensibiliser les
entreprises sur le fait que : « la qualité n'est pas une
science exacte, mais une science humaine ».
Ainsi, durant ces dernières
années, plusieurs programmes ont été
réalisés au Maroc et ont eu pour objectifs :
· La formation des cadres d'entreprises et des futurs
lauréats des établissements universitaires aux techniques de
gestion de la qualité ;
· La certification des produits et des entreprises sur la
base des normes (produit et assurance qualité).
Pour l'avenir, et pour plus
d'efficacité, les Pouvoirs Publics devraient restreindre leur
activité à promouvoir l'esprit qualité et faire en sorte
que les opérateurs économiques s'organisent pour prendre en main
l'aspect technique. Dans ce sens l'initiative de l'Association AFAK, avec la
compagne de sensibilisation à la qualité qu'elle a entreprise,
est louable. D'autres Associations accordent beaucoup d'importance à la
qualité dans leurs programmes d'actions. En premier lieu, la CGEM et la
FCCI (Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie) qui ont
pris part à toutes les manifestations organisées par les Pouvoirs
Publics dans ce domaine. (D'ailleurs, des comites qualité ont
été mis en place au niveau de la CGEM et des chambres de commerce
de Settat, Tanger, Marrakech, Fès et Oujda).
C'est le cas aussi de l'Association Professionnelle des
cimenteries (APC), la Fédération des Industries Chimiques et
Parachimiques (FICP), la Fédération des Industries
Mécaniques et Electriques (FIMME), l'Association Professionnelle des
sucriers (APS), l'Association Marocaine de l'Industrie Pharmaceutique (AMIP),
la Fédération des Industries de Conserves de Poissons et des
Produits Alimentaires (FICOPAM) et bien sûr, les grands groupes tels
que : l'OCP, l'ONA, WAFA BANK, les Ciments du Maroc, l'ONE, SOMEPI et tant
d'autres qui sont des grands donneurs d'ordre potentiels, dont le rôle
est primordial pour inciter les PME à intégrer la qualité
dans leurs stratégies.
Néanmoins, comment peut-on inciter les entreprises
marocaines à promouvoir la qualité sans approfondir la
réflexion sur leur développement en général.
Pour ce faire, et en plus des efforts consentis actuellement
dans ce sens, il est proposé ce qui suit :
Ø Lancement de programmes de
modernisation
Ces programmes consistent à sélectionner chaque
année, selon des critères préétablis, le secteur
jugé prioritaire à moderniser et oeuvrer à créer,
tout au long de l'année, une dynamique au niveau de ce secteur pour
qu'il puisse atteindre les objectifs qu'il s'est assignés. Cette
dynamique devrait être stimulée par la réalisation par les
Pouvoirs Publics d'un programme préétabli, en collaboration avec
la CGEM et la fédération et/ou Associations Professionnelles
concernées.
Un tel programme consisterait à :
· Réaliser des diagnostics au niveau des secteurs
pour bien identifier les difficultés et les voies à suivre pour
un meilleur développement ;
· Tenir des réunions et organiser des tables
rondes sur les thèmes concourant à la modernisation du
secteur ;
· Mettre à la disposition des entreprises
concernées l'information technologique contenue dans les brevets
d'invention pour être au courant du développement technologique
qui s'opère dans leur domaine d'activité ;
· Les informer sur les possibilités offertes
à l'échelle nationale en matière de sous-traitance, de
laboratoires d'essais et à l'échelle internationale en
matière des normes et réglementation en vigueur, notamment au
niveau des marchés potentiels, en vue de promouvoir l'exportation des
produits ;
· Les informer sur les possibilités financement de
projets et les initiatives prises par tout organisme oeuvrant au
développement de l'activité économique concernant le
secteur.
L'avantage d'un tel programme est de focaliser l'effort durant
toute l'année sur un secteur déterminé (sans oublier bien
sûr les autres) en vue de lui donner l'impulsion nécessaire
à sa modernisation.
Ø Regroupement de PME avec
indépendance de management
L'idée consiste à ce que les PMI/PME s'associent
pour acquérir en commun un terrain et partager l'utilisation de
certaines infrastructures telles que l'électricité, l'eau,
téléphone, parking, espaces verts, moyens de transport,
restaurant, salles de réunion, et même les locaux de stockage de
matières premières et produits semi-finis.
Une telle expérience, si elle est vivement
encouragée au Maroc pourrait rendre beaucoup de services à nos
PME.
Ø Diagnostics
L'existence de services chargés uniquement de faire des
diagnostics pour une période de quelques jours au niveau des PME qui le
souhaitent, permet de les aider à identifier leurs points forts et
points faibles.
De tels services au Maroc pourraient rendre l'assistance des
Pouvoirs Publics beaucoup plus pragmatique et permettraient à tout chef
d'entreprise d'avoir une photographie de son entité prise par des
spécialistes et sans contre partie.
Après avoir délimité les champs de
normalisation, certification et ISO, en termes de définitions et
démarches, il convient de donner une idée sur ce qui se passe
à l'intérieur d'une entreprise ayant déjà
été certifié ISO 9001. ("Sotherma")
Le périmètre de certification
comprend :
· Le captage, le conditionnement, le stockage et le
chargement pour expédition des eaux minérales Sidi Harazem et
Aïn Saïss.
· Le captage de l'eau minérale Aïn
Saïss, le processus Eau aromatisée, le stockage et le chargement
pour expédition de l'eau aromatisée Aïn Saïss
fraise.
![](gestion-qualite-cas-sotherma3.png)
![](gestion-qualite-cas-sotherma4.png)
Le choix de l'entreprise Sotherma arrive avec l'importance de
la société sur le marché des eaux minérales, c'est
une société qui a été créée en 1968,
un acteur majeur sur le marché des eaux minérales en bouteilles
au Maroc aux travers de ses marques: Sidi Harazem et depuis 2002 Danone
Aïn Saïs.
Les associés de l'entreprise sont des leaderships,
l'ONA (30%), Groupe Danone (30%) et Centrale Laitière (40%).
L'ONA est le premier groupe industriel et financier au Maroc
qui procède dans quatre métiers stratégiques (Mines et
matériaux de construction, agroalimentaire et boissons de distribution,
activités financières).
Le partenariat avec Danone a eu pour principal objectif de
développer la nouvelle eau minérale Aïn Saïs et
d'apporter plus ou moins l'expérience d'un géant agroalimentaire.
Sur le marché de l'eau embouteillée, le Groupe a bâti, en
effet, une position de Leader avec des marques de notoriété
internationale telles que Evian et Volvic.
Section I : Présentation de la
société 13(*)
Cette section traitera, en premier lieu, l'identité de
Sotherma ainsi que ses activités. En second lieu, seront traités
les différents services de l'entreprise.
I- Identité et activités de l'entreprise
:
Un tableau (voir ci-après) peut donner une idée
sur l'identité de Sotherma :
Raison Sociale :
|
Société du Thermalisme Marocain
|
Date de démarrage :
|
1968
|
Adresse :
|
Km 15 route de Taza Sidi Harazem, Fès
|
Statut juridique :
|
Société Anonyme
|
Numéro de patente :
|
14900010
|
Capital Social :
|
3.750.000 dhs
|
Effectif Usine :
|
120 personnes
|
Force de Vente :
|
260 personnes
|
Capacité de Production :
|
25.000 Bouteilles/Heure
|
Moyen de distribution :
|
108 camions
|
Produits :
|
Eau Sidi Harazem + Eau Danone Aïs Saïs
|
Distribution :
|
Fromage Oum Rabii
|
Surface Totale :
|
16.335 m²
|
Surface Couverte :
|
5.672 m²
|
Les associés :
|
ONA, DANONE et CENTRALE LAITIERE
|
Factures/jour :
|
7.000
|
C.A, 2004 :
|
143.100.000
|
Crée en 1968, la société du thermalisme
marocain, plus connue sous le nom de SOTHERMA, exerce son activité
autour :
· Du captage des eaux de source et de leur acheminement
jusqu'à l'usine d'embouteillage ;
· De la fabrication des bouteilles, leur remplissage et leur
conditionnement ;
· De la distribution à travers tout le Maroc et la
commercialisation à l'export ;
· De l'innovation et du Marketing.
Sotherma est un acteur majeur sur le marché des eaux
minérales embouteillées au Maroc au travers de ses
marques : Sidi Harazem et depuis 2002 Danone Ain Saiss.
Sidi Harazem, 1ère source exploitée par
Sotherma et située au pied du Moyen Atlas prés de Fès,
bénéficie d'une très forte notoriété.
Plus récemment et avec le nouveau partenariat avec Danone,
leader mondial des eaux embouteillées, Sotherma à étendu
son portefeuille produits avec Danone Ain Saiss eau naturellement
équilibrée pour entretenir au quotidien son bien être, ses
caractéristiques en font une eau particulièrement
recommandée pour les bébés.
Sotherma poursuit une stratégie d'innovation continue sur
ses 2 marques. Elle lance la première eau minérale
embouteillée au Maroc en 1968. Dès 1997, Sotherma adopte pour
Sidi Harazem le nouvel emballage PET bien plus respectueux de
l'environnement.
En 2002, l'eau Danone Ain Saiss est lancée ouvrant
ainsi de nouvelles perspectives de développement de la consommation
d'eau au Maroc, et tout récemment le lancement du format 5 litres Danone
Ain Saiss confirme cette volonté d'apporter toujours aux consommateurs
de nouvelles offres correspondant mieux à leurs attentes, et depuis 2005
Sotherma a lancé le nouveau produit qui est l'eau aromatisée
Danone Ain Sais Fraise et Danone Ain Sais Maint.
II- Le site Sidi Harazem et l'exploitation de
son eau :
A 15 kilomètres de Fès, au milieu d'une
vallée incluse dans l'angle délimité par la route de Taza
et l'Oued Sebou, Sidi Harazem baigne les bouquets de ses palmiers géants
dans les eaux des bassins. Si près de Fès, on se croit
transporter dans une oasis du Sud. A la lisière de la palmeraie, une
colline en forme de dune continue l'illusion, mais c'est un Sahara sans vent de
sable, dans une atmosphère de printemps toujours renouvelée.
La vertu des eaux et la qualité du site ont
attiré les visiteurs depuis longtemps, des ruines romaines en
témoignent au bord de l'Ouest Sidi Harazem. Plus tard le sultan
mérinide Abou Hassan Ali, régna de 732 à 749 de l'Egire,
édifia un sanctuaire et des thermes à coupole qu'on peut admirer
encore.
Le saint Sidi Harazem qui mérita de laisser son nom
à la source est mort deux siècles auparavant. Héritier
d'une fortune, il la distribua pour vivre dans la pauvreté et la
continence. Ses voyages en Orient lui avaient révélé les
secrets de la métaphysique et il vint au Maroc enseigner la
philosophie14(*).
Les sources prennent naissance dans un massif de travertin. La
principale est dite source de « Sidi Harazem », elle
émerge à une température entre 32°C à
33°C Aujourd'hui comme autrefois, les gens viennent à Sidi Harazem,
attirés non seulement par le tourisme mais aussi et surtout boire
directement et gratuitement l'eau à la source publique. Le site de Sidi
Harazem et ses eaux consistent donc une valeur qu'il convient de sauvegarder et
valoriser.
Pour exploiter les eaux de Sidi Harazem à
l'échelle industrielle, Sotherma a été créée
et mise en service en 1968. Le forage artésien est exécuté
sur une profondeur de 90 m dans une zone de verdure protégée par
une clôture et ayant 2,5 hectares de superficie. C'est une zone qui est
interdite au public.
L'usine se trouve en contrebas par rapport au point de forage
avec une dénivellation de 40 m et une distance de 1,6 km, ce qui donne
une pression d'eau à l'arrivée de 4 à 4,8 bars. Le
débit exploité est de 11 à12 litre / seconde.
III- Les différents services de
l'entreprise
1. Structure et Organigramme :
C'est à partir d'un organigramme qu'une personne peut
être située dans une hiérarchie ainsi que son
étendue et les tâches dans ses champs d'action. Il évite
tout conflit d'attribution des tâches dans une entreprise. Par
conséquent, on peut dire que l'organigramme est un moyen de suivre
l'Organisation Interne de l'Administration.
L'organigramme ci après présente l'organisation
générale de Sotherma, cet organigramme fonctionnel du SMQ permet
d'identifier les responsables de la maîtrise des différents
processus déployés par la société de mieux servir
ses clients.
Directeur d'exploitation
Secrétariat
Service Commercial
Division Financière & Ressources Humaines
Z. NABILI
Division Qualité
Service Maintenance
Service Embouteillage
2. Direction d'Exploitation :
Le Directeur d'Exploitation est responsable de la bonne marche de
l'usine Sotherma, il est chargé en particulier de :
Connaître la politique générale du groupe
;
Contribuer à la définition et à la mise en
oeuvre de la stratégie ;
Décliner les objectifs fixés aux différents
collaborateurs et définir en concertation avec eux les moyens permettant
leur réalisation (Budget) ;
Définir l'engagement et la politique qualité de
l'entreprise ;
Approuver le MMQ et tout autre document qualité ;
Mettre à la disposition de tous ses collaborateurs les
moyens et l'environnement nécessaires à la réalisation des
travaux de qualité dans les conditions optimales ;
Réintégrer le personnel temporaire en collaboration
avec le responsable du personnel avec accord de la DRH centrale de la Centrale
Laitière ;
Définir les besoins en formation du personnel se
rapportant à la qualité en collaboration avec DRH et la Direction
Qualité ;
Programmer en collaboration avec les responsables de production
et d'approvisionnement l'achat des matières et des pièces
nécessaires au fonctionnement de l'exploitation et définir
l'échéance de la mise en place ;
Mettre en place des tableaux de bord de pilotage de
l'exploitation avec la stratégie et les objectifs fixés ;
Assurer la supervision et le contrôle de l'activité
de ses collaborateurs et mettre à leur disposition tous les moyens et
données susceptibles de les aider à s'acquitter de leur mission
;
Procéder à l'analyse des écarts
éventuels ;
Assurer la coordination et l'animation des différentes
unités organisationnelles de son exploitation en encourageant les
relations horizontales afin de réaliser les synergies nécessaires
à l'efficacité ;
Veiller au fonctionnement optimal des installations et leur
maintenance conformément aux instructions du constructeur et aux
exigences de la qualité ;
Assurer la régularisation de l'effectif en fonction de
l'évolution de la charge du travail ;
Valider le budget commercial et se tenir informé par les
responsables des ventes des réalisations ;
Contribuer aux choix industriels et des investissements en
cohérence avec la stratégie ;
Proposer des renouvellements ou modernisation des
équipements lorsque c'est nécessaire ;
Valider les budgets de production et des services techniques et
se tenir informé des réalisations par le responsable
hiérarchique ;
Veiller à la mise en oeuvre et à l'utilisation du
système d'information et de pilotage conformément aux exigences
de la Direction Générale et celles de l'Exploitation ;
Veiller au maintien d'un environnement de travail en vigueur ;
Rendre compte à la Direction Générale et au
Directeur du développement Industriel de l'évolution des
résultats de l'exploitation par rapport aux objectifs globaux et au
budget prévisionnel (mensuellement) ;
Veiller au respect et au maintien des conditions d'hygiène
et de sécurité de l'usine ;
Assurer les relations avec les administrations externes ;
Veiller à la réalisation des audits de
vérification à la bonne application du système de
management de la qualité défini ;
Déléguer les responsabilités et les pouvoirs
au RMQ dans toutes les actions se rapportant à la bonne application du
SMQ ;
Présider les revues de direction ;
Approuver tous les documents se rapportant au SMQ Sotherma.
3. Le Management Qualité :
-qu'est ce que la
qualité :
La préoccupation de la qualité a toujours
été présente dans le monde des entreprises. La concurrence
accrue liée au développement économique lui donne une
importance vitale : sans satisfaction de ses clients, une entreprise
aujourd'hui ne vit pas.
-Certification ISO :
Tout au long de notre 1ére année d'étude, on
nous a répété que « le client est
roi », ceci nous a été confirmé par le personnel
de la société Sotherma, c'est le service Management
Qualité qui a pour mission de préserver la qualité des
produits. L'adoption de ce système relève d'une décision
stratégique de l'organisation. Le sérieux et la
persévérance du chef de ce service ainsi que de l'ensemble du
personnel a permis l'obtention de divers certifications, notamment celle d'ISO
9001 version 2000. L'ISO (l'Organisation Internationale de Normalisation) est
la fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation,
elle spécifie les exigences relatives au système de management de
la qualité lorsqu'un organisme :
» Doit démontrer son aptitude à fournir
régulièrement un produit conforme aux exigences des clients et
à celles réglementaires applicables.
» Vise à accroître la satisfaction de ses
clients par l'application efficace du système y compris les processus
pour l'amélioration continue du système et l'assurance de la
conformité aux exigences réglementaires applicables. Le
certificat doit être renouvelable au bout de 3 ans, l'audit dure 3 jours,
mais ce n'est pas tout, annuellement un audit de suivie a pour objectif de
s'assurer que les points faibles ont été traités et que le
niveau de qualité est maintenu. D'autre part, la direction de la
société renvoie à intervalle régulier son
système pour s'assurer qu'il demeure pertinent, efficace et
adéquat. Cette revue doit comprendre l'évaluation des
opportunités et de l'amélioration.
L'audit interne est une
méthode pour évaluer la performance des différents
services de la société : « l'examen
méthodique et indépendant en vue de déterminer si les
activités et les résultats relatifs à la qualité
satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions
sont mises en oeuvre de façon effective et sont aptes à atteindre
les objectifs».
-Processus HACCP :
Définition : système qui
identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard
de la sécurité des aliments.
H : hazard;
A : analysis;
C : critical;
C : control;
P : points.
Les dangers pris en compte sont de trois types :
· Biologiques : tout agent biologique qui peut toucher
la santé du consommateur a travers une intoxication ;
· Chimiques : les substances et résidus de
nettoyage et désinfection ;
· Physiques : des corps étrangers capables de
nuire à la santé du consommateur.
Assurance qualité :
L'assurance qualité est la troisième étape de la
qualité, elle répond à une préoccupation
complémentaire aux deux précédentes, pour un client, en
effet la question qui suit immédiatement celle de la qualité du
produit et celle de la capacité de ses fournisseurs de composants
à pouvoir l'assurer. Sa propre production est étroitement
liée aux produits et au respect des dates de ses fournisseurs.
4. Les autres services :
a. Service Maintenance
La maintenance est un service qui se préoccupe de la
bonne marche et le meilleur fonctionnement de tous les équipements (les
machines) de la société.
Pour que la société maîtrise ses
équipements, ce service comprend :
La maintenance curative ;
La maintenance planifiée ;
Maîtrise des documents constructeurs.
La maintenance curative : C'est une
opération effectuée après une défaillance, elle se
fait sous forme de dépannage ou de réparation.
Maintenance planifiée :
On distingue dans ce type de maintenance entre :
·Maintenance préventive : c'est une
maintenance effectuée avant que les dégradations ne conduisent
à l'arrêt de l'équipement, le but étant de
réaliser les opérations qui conviennent afin de permettre
à l'équipement de fonctionner sans problème.
·Maintenance systématique
: c'est une maintenance préventive qui est effectuée
selon un échéancier établi suivant le temps ou le membre
d'unité d'usage.
·Maintenance de ronde ou de routine
: c'est une maintenance qui est effectuée sous
forme d'une surveillance des équipements à une période
très courte.
Maîtrise des documents constructeurs
: Le document constructeur est un manuel fourni par le
constructeur avec la machine pour son identification et entretien. Le chef de
service reçoit ce document constructeur du magasin
général, il tient à le vérifier afin de faire une
réclamation s'il y a un manque pour le complément. Les
mécaniciens et les électriciens de la maintenance
reçoivent une formation ou une assistance technique à chaque
réception de nouvel équipement. Le chef crée
également une nouvelle codification pour cet équipement.
b. Service Embouteillage
Sotherma possède un laboratoire de contrôle
équipé de matériel étalonné par LPEE pour
veille sur la qualité des produits depuis la réception jusqu'aux
produits finis afin de fournir un produit micro biologiquement propre au client
et pour maîtrise de la qualité en plus de la protection du
captage.
Pour cette raison, il est doté depuis 1995 d'une salle
blanche. Toutes les opérations du rinçage des bouteilles, de
remplissage et de bouchage se font dans un environnement micro biologiquement
maîtrisé qui est la salle blanche pour éliminer toute
source de contamination.
c. Service Expédition
La première tâche quotidienne dans le service
Expédition est d'accueillir les listes des commandes reçues par
la secrétaire et qui viennent souvent des centres de ventes.
Le chef de service Expédition établit un tableau
des commandes hebdomadaires en se basant sur les fax et les appelles
téléphoniques pour faire un programme journalier de travail. Ce
tableau sera adresser aux responsables des services Logistiques/Achats et
embouteillages pour la confirmation, puis au Directeur d'Exploitation pour la
validation.
Sotherma effectue son expédition par deux moyens de
transport, elle est une cliente fidèle pour ONCF (dés sa
fondation en 1968), bien qu'au ONT pour les camions.
d. Service Ressources Humaines
Le chef responsable du personnel se charge de la vie
administrative des fonctionnaires, titulaires et temporaires. Travaillant sous
la responsabilité de division financière, il s'engage
à :
Contrôler les heures de pointage ;
Informer le personnel ;
Gérer des dossiers de maladie, les envoyer au
siége, les déclarer à la CNSS et les vérifier
après remboursement ;
Etablir les contrats d'embauche ;
Traiter les dossiers des accidents de travail ;
Assurer la paie et archiver les bulletins ;
Déclarer les cartes CNSS, naissance et retraite ;
Préparer l'effectif du personnel ;
Préparer le certificat de travail ou de salaire ;
Mettre à jour les registres de congé ;
Gérer les horaires des gardiens et des chauffeurs ;
Suivre les dossiers de formation et assurer l'enregistrement
;
Rédiger les procédures relatives au
système qualité concernant le service de gestion des ressources
humaines ;
Sensibiliser le personnel sur le système de management
qualité et procéder à l'enregistrement.
e. Service Achats / Logistiques
Pour couvrir les besoins d'achats exprimés par l'ensemble
des services de l'usine Sotherma, le service Achat procède à deux
types d'achats :
· Achat local : C'est un achat fait
directement par le service achat et approvisionnement par demande d'achat
utilisateur (D.A.U) et bon d'achat après approbation de directeur
d'exploitation (D.E.X) ;
· Achat central : C'est un chat faisant
l'objet d'une commande d'achat établie par le directeur des achats et
des approvisionnements.
Généralement le service a les tâches
suivantes :
Gérer les stocks de pièces de rechanges et
matières premières et consommables;
Réceptionner tous les articles livrés à
Sotherma ;
Aviser les demandeurs à chaque réception de
matériel pour contrôle de la qualité ;
Alimenter tous les services pour leurs besoins demandés
;
Etablir une liste des besoins pour alimenter le magasin ;
Tenir à jour le registre des entrées de toutes les
réceptions ;
Entretenir le magasin des pièces consommables ;
Faire les enregistrements se rapportant au système
qualité relatif aux activités du service.
f. Magasin
Au cours de mon séjour à Sotherma, j'ai pu
constater que le magasin de la société, qui fait partie du
service Logistique / Achat, a un rôle primordial. Il est le point de
départ de tout mouvement (achat, entrée, sortie, stock...), de
toutes les matières d'emballages (tickets, bouchons,
préformes...), matières consommables (produits d'hygiène,
produits chimiques, les colles...) et tout ce qui est relatif à la
démarche de travail, surtout le fonctionnement des machines et les
réparations en cas de panne (pièces de rechanges).
Le travail dans le magasin s'appuie sur les besoins des
services, ce qui permet de le considérer comme étant le coeur de
la société et la base des travaux quotidiens.
La section qui suit présentera la société
entant que Système de Management de la Qualité susceptible de
garder une position importante sur le marché des eaux minérales
au Maroc, et une partie prometteuse sur le marché européen.
Section II : Système de
Management
de La Qualité (SMQ) :
En vue de maîtriser l'ensemble de ses activités
(verticales et transversales) concourant à la satisfaction de ses
clients, Sotherma a adopté une approche processus. En effet, la
caractérisation de l'ensemble de ses processus à travers les
indicateurs qu'on leur a fixé et l'identification des interfaces les
reliant, permet à l'entreprise de mieux maîtriser le
système d'activités corrélées faisant l'objet de
son métier.
Les processus sont classés en trois
catégories :
· Les processus de Management ;
· Les processus de réalisation ;
· Les processus de support.
L'ensemble des processus de Sotherma est
détaillé dans le manuel des processus de Sotherma15(*).
Pour que cette approche processus soit active et
organisée dans le temps, Sotherma s'est bien donné les moyens
nécessaires pour la rendre une démarche d'amélioration
continue.
Partant des conditions du marché et des exigences des
clients, et passant par l'élaboration d'une politique Qualité
conforme aux aspirations des dirigeants, l'entreprise en question arrive
à réaliser un « produit » adéquat,
à satisfaire ses clients et à rentabiliser ses
investissements.
Le schéma qui suit traduit cette démarche
d'amélioration conçue comme continue que l'entreprise poursuit.
(Voir ci après)
Politique et objectifs (plan) Mise en oeuvre
(do)
Diriger
Elaborer la Déterminer les
Politique Qualité objectifs
2 5
Communiquer la Déterminer les
Politique processus et inter-
3 actions
6
Revoir périodique- Assurer la
cohére-
ment le système nce lors de la
4 modification
7
Déterminer et Etablir et mettre
Communiquer les à jour un MAQ
Responsabilités 8
11
Nommer un Assurer la
Responsable du la diffusion
Système 9 documentaire
12
Assurer les proces- Etablir et conserver
sus de communica- des enregistrements
tion 10
13
Assurer la détermination
Et la prise en compte des besoins des clients
1
Ressources Humaines Ressources
Matérielles
Déterminer les Evaluer
l'efficacité
compétences des formations
nécessaires 14
16
Pourvoir à la Sensibiliser les
emplo-
Formation 15 yés à la
Qualité 17
Entretenir les Entretenir les
espaces de travail moyens de
Communication 20
Entretenir les Déterminer et
équipements gérer l'environ.
de
logiciels 19 travail 21
Réaliser
Mettre à disposition des
infrastructures
31
Identifier le produit efficacement
32
Préserver la conformité du pdt
33
Evaluer et sélection-
ner Les fournisseurs 28
Etablir les docuements
D'achat 29
Vérifier le produit acheté
30
Evaluer l'efficacité
des formations 25
Déterminer les
responsabilités 26
Planifier les
vérifications 27
Déterminer les
exigences clients 22
Evaluer les aptitudes
avant engagement 23
Assurer les dispositions de communication
24
Vérifier les équipements de mesure et
démontrer leur efficacité 34
Client
Client
Identifier les pdts Assurer la
non-conformes conformité
39 36
Vérifier les pdts Surveiller les
Corrigés
processus
40 37
Mener des actions Audits internes
Adaptées si pdts
non-conformes 41 38
Définir les actions Recueillir et
d'amélioration analyser les
45 données
46
Déterminer et Démontrer
l'effica
éliminer les causes cité du
système
de non-conformité
46 43
Eliminer les causes Identifier les
de récurrence opportunité
d'acti
47 action
préventives42
Réagir (act)
Analyser (check)
Vérifier
Surveiller
la satisfact. client
35
Le système
documentaire :
Le Système Qualité de Sotherma repose sur le
système documentaire et la planification de la qualité.
Les documents sont élaborés de façon
concertée, et établis en vue de répondre aux exigences de
la norme ISO 9001, version 2000 s'ils représentent l'ensemble de la
structure du SMQ. Chacun y trouve les informations et les indicateurs en
matière de qualité qui lui sont nécessaires pour bien
accomplir son activité.
Niveau documentaire Système
qualité objectif document
Management traduisent les orientations
Politique En matière de
qualité
Organisationnel objectif Présente le
SMQ
Qualité
Fonctionnel Manuel décrivent les
activités clés .
Management Qualité Sotherma et les
pratiques
Opérationnel Processus/ applicables
pour mener à .
bien ces activités
Procédures générales
. Documents
externes/ Fournissent les tâches à
accomplir pour un
travail
. Modes
opératoire donné
Enregis. Enregistrement qualité et comptes
Prouvent l'exécution des
activités telles que définies
La division administrative et financière assure le
suivi et la mise à jour des documents réglementaires
(législation, loi...) et informe les responsables concernés.
Un accent particulier est mis sur la préservation des
données informatiques.
Caractérisé par une adhésion et une
cohésion mutuelles, le personnel de Sotherma se garde l'idée
d'une amélioration continue.
Ainsi, la direction est le premier responsable qui veille
à ce que, d'une part, les procédures et processus soient bien
accomplis, et d'autre part, à ce que la qualité soit la
préoccupation de tout le monde.
I. Responsabilité de la
direction :
A- Présentation de la politique, de
l'engagement et de la charte de la Qualité :
Souhaitant améliorer en continue ses performances afin
de mieux satisfaire ses clients ainsi que les autres parties
intéressées, Sotherma a traduit son engagement ainsi que
l'ensemble des dispositions qu'elle compte pour atteindre l'objectif
susmentionné sous forme de :
1. Politique Qualité
2. Engagement Qualité
3. Charte Qualité
1. Politique et objectifs
Qualité :
Engagée puis récompensée dans une
démarche d'amélioration continue et d'excellence depuis 1999, la
qualité aussi bien des produits que des relations internes et externes
est un objectif omniprésent pour Sotherma.
Le Système de Management de la Qualité
évolue, pour qu'à tous les niveaux les processus soient
planifiés, mis en oeuvre, mesurés puis
améliorés.
L'adhésion et l'implication constantes du personnel
à cette démarche contribue à la satisfaction des clients
tout en augmentant la rentabilité et la pérennité de
l'entreprise.
Afin de consolider les performances de l'entreprise, plusieurs
axes ont été définis :
· Améliorer d'une façon permanente et
durable la satisfaction des clients ;
· Respecter « les règles
d'art » de la production, afin de garantir
régulièrement un niveau de qualité défini
répondant aux exigences des clients ;
· Améliorer la productivité ;
· Rationaliser les utilisations industrielles ;
· Garantir les conditions optimales de
sécurité et le bien-être du personnel ;
· Maîtriser les processus en mesurant leur
performance ;
· Fournir les ressources nécessaires et
développer la communication relative au Système Management
Qualité ;
· Recenser et tenir à jour l'ensemble des
exigences concernant l'activité de l'entreprise (légale, normes
ISO...).
Des objectifs chiffrés sont fixés et
déployés à tous les niveaux de l'entreprise et sont revus
annuellement dans le cadre de l'amélioration continue. Ainsi, on
débouche sur l'idée que chacun au sein de l'entreprise essaie de
mettre en valeur, et qui dit que « la Qualité est le gage d'un
travail bienfait et d'une grande pérennité ».
2. Engagement de la Direction :
La satisfaction totale des clients étant au coeur des
préoccupations quotidiennes, l'entreprise met en oeuvre tous les moyens
nécessaires pour répondre à leurs attentes.
Pour ce faire, l'ensemble du personnel de Sotherma s'est
engagé dans une démarche d'amélioration continue,
cohérente avec la politique Qualité du Groupe ONA.
Une personne est déléguée par le
Directeur Général et nommée Responsable Management
Qualité pour entretenir et améliorer le système et lui en
rendre compte.
Au delà de la démarche Qualité et de la
certification, l'entreprise revendique un véritable engagement
auprès de ses clients et de toutes les parties intéressées
pour l'atteinte des objectifs qu'elle s'est fixée.
La qualité se gagne sur le terrain. Elle est
le fruit des efforts de toute une équipe animée par une forte et
constante volonté d'améliorer, qui constitue la charpente de la
culture à servir les clients que dépendra aujourd'hui comme
demain le succès et la pérennité de Sotherma.
L'engagement se décline en trois composantes :
· Volonté d'entreprendre
· Volonté d'innover
· Volonté de servir
3. La charte de la Qualité :
C'est un document que la direction fait circuler au sein de
l'entreprise afin de préserver une consolidation de l'avenir de
l'entreprise elle-même.
Cette charte se présente comme suit :
· Devise :
Volonté d'entreprendre, d'innover et de servir.
· Vision : Etre leader
dans son métier ;
Renforcer l'image de l'entreprise et de ses marques ;
Développer un environnement de travail
compétitif et gratifient.
· Souci : Satisfaction
totale des clients.
· Valeurs : Engagement,
Esprit d'entreprise, Esprit d'équipe et Transparence.
· Mission : Fournir
régulièrement un produit conforme aux exigences
réglementaires et légales.
Assurer la disponibilité des ressources et des
informations nécessaires au Système Qualité ;
Créer de la valeur pour les actionnaires ;
Développer des liens durables avec les acteurs locaux
et contribuer au développement local ;
Mener des actions de protection des ressources en Eau.
· Objectifs :
Fidéliser les clients ;
Pratiquer les principes du Total Quality Management par
l'amélioration continue ;
Appliquer et développer le Management de la
sécurité, de l'hygiène et de l'environnement ;
Progresser vers des relations durables avec les
fournisseurs.
Après avoir présenté la politique,
l'engagement et la charte de Qualité menés par Sotherma aux
travers de sa direction, il convient maintenant de préciser certaines
responsabilités susceptibles d'assurer le bon fonctionnement et
déroulement des processus au sein de l'entreprise.
B- Responsabilité bien
définie :
1. L'écoute et la satisfaction des
clients :
Écoute clients : Entant
que centre de production les clients sont les agences de distribution, la
politique commerciale est assurée par la direction commerciale au
siège Sotherma.
Afin de mieux approcher ses clients (liste
révisée annuellement) et pour mieux les servir, Sotherma a
déployé depuis toujours un ensemble de dispositions pour
déterminer les exigences de ses clients en termes de conformité,
nature et délai, lesquelles ont été renforcées avec
l'arrivée de la norme ISO 9001/2000.
Ceci est matérialisé concrètement par les
efforts qu'elle fournit en vue de collecter le maximum d'informations
concernant ses clients à travers le questionnaire de satisfaction ou
encore le suivi de ses produits chez le client à travers l'envoi de
correspondances les éclairant sur les conditions de stockage optimales
de l'eau de Sidi Harazem et Danone Ain Sais.
Aussi à travers les équipes de commerciaux qui
ne cessent de déployer des efforts pour approcher le client final afin
de répondre à ses exigences.
Dans le cadre de l'amélioration continue et pour mieux
approcher et écouter le client final, Sotherma a mis en place un
numéro ECO.
Revue de contrat : Une revue de
contrat est systématiquement réalisée par l'assistance de
direction auprès des Agences de distribution pour confirmation du
besoin.
Avenant du contrat : tout
avenant à la commande « besoins » est traité
par l'assistance de direction selon les nouvelles exigences et fait l'objet
d'une nouvelle commande. Les modifications sont portées
immédiatement et diffusées au chef d'équipe
Expédition pour satisfaction de la commande.
2. La planification :
Un outil pour optimiser la gestion du SMQ. Consciente de
l'intérêt de la planification et son rôle primordial dans
l'atteinte des objectifs du SMQ, Sotherma a identifié comme un de ses
processus clé, le processus de planification.
La planification correspond à une organisation
anticipée que Sotherma prévoit en réponse à la
préparation de ses produits, nouveaux projets, investissements, besoins
d'amélioration et ce dans le but de satisfaire l'ensemble des exigences
générales du SMQ.
3. Représentant de la
direction :
La direction de Sotherma nomme un de ses membres, Responsable
Management Qualité, nonobstant la responsabilité de la division
Qualité.
Il dépend directement de la Direction et a
l'autorité définie comme le spécifie la norme ISO 9001
version 2000.
Sa responsabilité comprend également les
relations avec des parties externes tels que les clients et fournisseurs.
4. La communication interne :
Afin de mobiliser l'ensemble du personnel autour de la
démarche de progrès au sein de Sotherma, la communication est
considérée comme étant un levier stratégique qui
est basé sur la réciprocité et l'échange, elle est
à la fois ascendante et descendante.
La mise en place de plusieurs moyens assure la communication
autour du SMQ, à savoir :
· Les revues de direction ;
· Les réunions de communication des
réalisations des objectifs ;
· Réunion de sensibilisation ;
· Les tableaux d'affichage ;
· La messagerie interne du groupe ;
· Etc...
5. La revue de direction :
Suite à la maturité du SMQ, Sotherma a
décidé de faire semestriellement une revue du SMQ afin de
s'assurer qu'il demeure, en permanence, approprié et efficace pour
satisfaire aux exigences de la norme ISO 9001/2000.
Entrant toujours dans le cadre du SMQ, les ressources dont
dispose l'entreprise doivent être allouées de la façon la
plus performante.
Ainsi, Sotherma a misé sur la bonne formation de son
personnel ainsi que la bonne qualité de ses produits.
II. Management des ressources :
1. Compétences, sensibilisation et
formation :
Ces trois piliers constituent le levier pour le
développement des ressources humaines.
La division formation rattachée à la direction
des ressources humaines (Centrale Laitière) est chargée
d'analyser les besoins en formation pour Sotherma en coordination avec la
direction d'exploitation pour élaborer par la suite un plan de
formation.
Pour les cadres et les employés, les besoins en
formation sont identifiés sur un plan triennal suite à la
réalisation des entretiens des personnes concernées avec
l'organisation choisie par la direction pour effectuer l'ingénierie de
formation.
Ces entretiens ont pour but d'identifier les
compétences nécessaires au poste pour l'atteinte des objectifs
fixés.
Les actions de formation sont évaluées à
la fin de chaque stage par une évaluation à chaud, ou encore
à travers l'évaluation annuelle de l'encadrement qui vise
justement la mesure de l'évolution des compétences du cadre pour
laquelle il a reçu une formation (évaluation à froid).
De même qu'une évaluation est programmée
annuellement pour l'ensemble du personnel dont l'activité a une
incidence sur l'efficacité du SMQ. Cette évaluation prend en
considération l'impact des acquis de formation sur les
compétences de chacun.
Un plan de sensibilisation élaboré annuellement,
concernant l'ensemble du personnel, aborde différents thèmes
ayant un impact positif sur l'amélioration du SMQ.
2. Infrastructure et environnement du
travail :
Infrastructure : Sotherma
dispose d'équipements de haute technologie qui font l'objet de
maintenance préventive et corrective pour assurer leur bon
fonctionnement.
La salle blanche : Soucieuse de fournir un
produit micro biologiquement propre au consommateur et pour une bonne
maîtrise de la qualité, en plus de protection du captage, Sotherma
s'est dotée depuis 1995 d'une salle blanche de classe 10 000 (Norme
Américaine FS 209 D) équivalente à la classe 400 000
(Norme Française NF 44-101).
L'environnement de travail :
l'ensemble des dispositions que Sotherma met en oeuvre pour assurer un
environnement de travail adéquat pour obtenir la conformité de
ses produits est détaillé dans un manuel
spécifié.
Afin d'être plus performante, Sotherma, et dans le cadre
du SMQ, s'est trouvée avec un comportement de
« mesure » et d' « analyse ». Ce qui
lui a permis de bien mener sa politique générale et
réaliser plus de progrès.
III. Comment améliorer le
SMQ :
1. Les mesures :
Afin de s'assurer que le SMQ répond parfaitement aux
exigences préétablies, différentes mesures sont
réalisées au sein de Sotherma :
· La mesure par exemple du bon déroulement des
processus du SMQ à travers les indicateurs de performance qui leur sont
attribués ;
· La mesure de la satisfaction des clients se fait
à travers le suivi de leurs plaintes, les visites
réalisées directement par les équipes commerciales chez
eux, ou encore via le questionnaire de satisfaction qui leur est envoyé
selon décision de la revue de direction ;
· La mesure de la conformité et de
l'efficacité du SMQ s'effectue à travers des audits internes
planifiés annuellement ;
· La mesure de la conformité des produits.
a- Les contrôles et essais
Sotherma dispose des procédures et des modes
opératoires pour les opérations de contrôles et d'essais,
afin de vérifier que les exigences spécifiées pour le
produit à toutes le étapes du processus de production sont
respectées. Ceci, et pour la bonne démarche Qualité,
concerne les contrôles à la réception, en cours de
production et sur le produit fini et que les résultats de ces
contrôles sont enregistrés.
Contrôle à la
réception : Aussi bien au captage qu'à
l'usine, le contrôle de l'eau se fait selon des procédures
prédéterminées. Les contrôles à la
réception des matières sont effectués, eux aussi, selon
des procédures prédéterminées.
En cas d'urgence, les produits mis en production sans
être contrôlés sont repérés, ils peuvent
être retirés à tout moment.
Contrôles et essais en cours de
production : ils sont effectués par le
laboratoire suivant un plan de contrôle sur des échantillons
prélevés à des fréquences bien
déterminées.
Parallèlement les opérateurs de l'embouteillage
réalisent des auto-contrôles visuels.
L'objectif visé est de vérifier la
conformité des paramètres du processus et du produit par rapport
aux spécifications et standards, de faire des corrections le cas
échéant.
Contrôles et essais
finaux : les produits finis subissent des
contrôles et essais qui permettent d'évaluer leur
conformité aux exigences spécifiées.
Ces contrôles sont réalisés par le service
contrôle Qualité.
Enregistrements des contrôles et
essais : ceci permet de vérifier que l'ensemble
des contrôles a été effectué et que les produits ont
satisfait ou non la conformité aux exigences
spécifiées.
b- Etat des contrôles et essais
L'état des contrôles et essais est
identifié par des moyens appropriés, afin d'indiquer la
conformité ou la non-conformité du produit par rapport aux
contrôles et essais effectués.
2. Analyse des données et amélioration
continue :
L'ensemble des données recueillies à travers les
mesures faites sus mentionnées est soumis à une analyse, afin de
dégager les pistes prioritaires d'amélioration du
système.
Sotherma recueille un ensemble de données de mesure de
l'efficacité de son SMQ en vue de les analyser. Les analyses donnent
lieu à des actions correctives et préventives pour
l'amélioration continue de ses performances.
Les analyses effectuées concernent :
· Les données de la production ;
· Les données de la maintenance ;
· Les plaintes internes et externes ;
· L'évolution des fournisseurs ;
· Les enquêtes de satisfaction des clients.
D'autres sources d'amélioration continue du SMQ
viennent consolider ces actions suscitées, à savoir :
· Les revues de direction ;
· Les réunions de travail ;
· Les audits qualité (internes et externes).
Ainsi, peut-on présenter tout ce qui a
été avancé, concernant le Système de Management de
la Qualité, sous forme d'un schéma récapitulatif :
Progresser
Exploiter les résultats.
Améliorer la maîtrise de son savoir-
faire.
Actualiser régulièrement le
SMQ.
Maîtriser son SMQ (revue de
direction).
Préétablir
Fixer la politique et les objectifs
Définir les responsabilités
Décrire les règles pour assurer la
maîtrise de la qualité
Formaliser ces règles (MNQ procédures,
plan qualité, instructions, etc...
Pratiquer
Former.
Mettre en oeuvre les règles.
Auto-contrôler.
Auditer.
Communiquer.
Prouver
Enregistrer les résultats relatifs à la
qualité (mesures, indications, audits, enregistrements)
16(*)
![](gestion-qualite-cas-sotherma6.png)
Lors du dernier forum mondial de l'eau à Kyoto, la
communauté internationale s'est engagée à promouvoir la
bonne gouvernance dans les services d'alimentation en eau et d'assainissement.
L'organisation internationale de normalisation ISO développe depuis 2001
des Normes Internationales dont l'objectif est de fournir des lignes
directrices pour les activités de service relatives aux systèmes
d'alimentation en eau potable et aux systèmes d'assainissement.
Le comité technique ISO/TC224 comprend 22 pays
participants (dont 4 pays du Sud: Argentine, Malaisie, Maroc
et Nigeria) et 18 pays observateurs. Ces normes internationales seront
disponibles fin 200617(*).
Etant donné l'état du
« marché » marocain, il demeure de plus en plus
essentiel de faire de la qualité le premier souci, pour atteindre
l'optimum des objectifs. Pour ceci, les produits marocains doivent faire face,
sur leur propre marché, à la concurrence étrangère
depuis les accords de 1995 signés avec l'OMC (Organisation Mondiale du
Commerce). Crée il y a 8 ans, la Norme Marocaine (NM) veut gagner
aujourd'hui la confiance des consommateurs en améliorant la
qualité de ses produits et en travaillant en collaboration avec les
entreprises. Le ministère de l'Industrie débute en juin une vaste
campagne publicitaire pour revaloriser le label NM.
Certains témoignages vont dans le même sens. Parmi
eux, on cite:
« Existe-t-il avec la mondialisation une seule
entreprise, grande ou petite qui puisse envisager son avenir avec
sécurité sans qu'elle mobilise ses ressources, optimiser son
organisation et son management, motiver son personnel et maîtriser ses
coûts »18(*).
« Il est un fait, que l'amélioration de la
qualité de la vie, qui a marqué cette fin du siècle, est
à l'origine de l'émergence de nouvelles générations
de consommateurs qui placent de plus en plus haut la barre de leurs
exigences »19(*).
« Notre atout au Maroc est que nos valeurs culturelles
intègrent parfaitement les concepts de la
qualité »20(*).
Bibliographie
ü "la Qualité s'il vous plaît!", Bernard
LOUAPRE 1992
ü "La Qualité au Maroc", Moulay Abdellah Amadeur,
édition 1998
ü "Le matin économique", Jeudi 10 Novembre 2005
ü "Manuel de Management de la Qualité", Sotherma,
05/05
ü (Economic Control of Quality of Manufactured
Product en 1931 et, surtout, Statistical Method from the Viewpoint of
Quality Control en 1939), Walter A. Shewart (1891-1967)
ü
www.iso.org/iso/fr/iso9000-14000/index.html
ü www.afaq.org/
ü
www.afnor.fr/portail.asp?colfond=Vert+Certification&ref=ESP%5FCertification&alias=0&epid=&lang=French
ü
www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/QUAL-001/chapitre3/index.html
ü
www.interex.fr/serv/frame_dynamique.asp?url=/ATLAS/interex/method15.htm
ü
www.mcinet.gov.ma/SNIMA/web_fr/ca/Labellisation.htm
ü
http://qualite.velay.greta.fr/iso/p3.html
ü
http://www.photowatt.com/documentation/documentation_quality_fr.php
ü
http://www.iso.org/iso/fr/aboutiso/introduction/index.html
ü
http://www.geocities.com/CollegePark/Library/2251/normesde.htm
![](gestion-qualite-cas-sotherma7.png)
![](gestion-qualite-cas-sotherma8.png)
![](gestion-qualite-cas-sotherma9.png)
![](gestion-qualite-cas-sotherma10.png)
Table des matières
Remerciements 01 Introduction
02
Chapitre I : La
Qualité, comment s'y prendre 04
Section I : Normalisation, certification et
ISO, où en sommes-nous? 07
I/ Normalisation 07
1. A propos de la normalisation
07
2. Que se passerait-il si les normes
n'existaient pas? 08
II/ ISO et normes ISO
09
1. Définition de l'ISO
09
2. Petit historique de l'ISO 9000
09
3. Les principes et fondements des normes ISO
9000 12
a. Documenter ce qui doit être fait
12
b. S'assurer de la mise en oeuvre conforme
12
c. Conserver les preuves de cette conformité
12
Phases classiques du cycle de vie de tout produit ou service
13
4. Avantages des normes ISO pour la
société 15
5. Les fondements ou concepts fondamentaux
relatifs
à la Qualité 16
a. L'amélioration continue et l'assurance de la
Qualité 16
b. La satisfaction des parties prenantes et de
leurs attentes 16
c. La distinction entre les exigences du Système
Qualité 17
d. Les catégories génériques de produit
17
e. Les quatre facettes de la qualité d'un produit
17
f. Le travail en tant que processus 17
g. Le réseau de processus d'un organisme
17
h. Le Système Qualité par rapport au
réseau de processus 18
6. L'approche du Management de la
Qualité 18
a. La planification de la qualité
18
b. La maîtrise de la qualité
18
c. L'amélioration 18
d. L'assurance interne de la qualité
18
e. L'assurance externe de la qualité
19
Section II : La démarche de certification
et Qualité au Maroc 19
I/ La démarche de certification
19
1. Certification et organismes certificateurs
19
a. Définition de la certification
19
b. Identité AFAQ 19
c. Identité SNIMA 20
2. Audit Qualité Interne
20
a. Définition 20
b. Interet et objectifs 21
c. Déroulement de l'audit 21
d. Audit inter-site 21
e. Actions correctives 21
3. Déroulement de la certification AFAQ
21
II/ La Qualité au Maroc
22
Rôle des pouvoirs publics et associations
professionnelles 23
?Lancement de programmes de modernisation
24
?Regroupement de PME avec indépendance
de Management25
?Diagnostics 25
Chapitre II: La Qualité au sein d'une
entreprise 27
Section I : Présentation de la
société 28
I/ Identité et activités de
l'entreprise 28
II/ Le site Sidi Harazem et l'exploitation de
son eau 30
III/ Les différents services de
l'entreprise 31
1. Structure et organigramme
31
2. Direction d'exploitation
33
3. Le Management Qualité
35
4. Les autres services
37
a. Service Maintenance 37
b. Services Embouteillage 38
c. Service Expédition 38
d. Service Ressources Humaines 38
e. Services Achats / Logistiques 39
f. Magasin 40
Section II : Système de Management de la
Qualité 41
I/ Responsabilité de la Direction
44
A- Présentation de la politique, de
l'engagement
et de la charte 44
1. Politique et objectifs Qualité
44
2. Engagement de la Direction
45
3. La charte de la Qualité
46
B- Responsabilité bien définie
47
1. L'écoute et la satisfaction du client
47
2. La planification
48
3. Représentant de la Direction
48
4. La communication interne
48
5. La revue de Direction
49
II/ Management des ressources
49
1. Compétence, sensibilisation et
formation 49
2. Infrastructures et environnement de travail
50
III/ Comment améliorer le SMQ
50
1. Les mesures 50
a. Les contrôles et essais 51
b. Etat des contrôles et essais
51
2. Analyse de données et
amélioration continue 52
Conclusion 54
Bibliographie 56
Annexes 57
Table des matières 61
* 1 Moulay Abdellah Amadeur, "la
qualité, comment s'y prendre?"
* 2
http://qualite.velay.greta.fr/iso/p3.html
* 3
http://www.iso.org/iso/fr/aboutiso/introduction/index.html
²
http://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/QUAL-001/chapitre3/index.html
* 4
http://qualite.velay.greta.fr/iso/p3.html
* 5 Bruno-Marie Bêchard,
Université de Sherbrooke, 25 Septembre 1996, Montréal, Canada
* 6
http://www.geocities.com/CollegePark/Library/2251/normesde.htm
* 7 Selon Todorov 1994
* 8 Walter A. Shewart
(1891-1967), William Edward Deming (1900-1993) et Joseph M. Juran (1904-)
* 9
http://www.afnor.fr/portail.asp?colfond=Vert+Certification&ref=ESP%5FCertification&alias=0&epid=&lang=French
* 10
http://www.mcinet.gov.ma/SNIMA/web_fr/intro/structure.htm
* 11 Bernard LOUAPRE, "la
qualité s'il vous plaît", édition 1992
* 12 Rapport de stage (Diouri
Nabila & Azaroual Oussama) Mai 2002
* 13Voir annexes.
* 14 Manuel Qualité,
Sotherma, 05/05
* 15 Voir annexes.
* 16 Manuel de Qualité,
Sotherma 05/05
* 17
http://www.mediaterre.org/maghreb-machrek/actu,20050311101845.html
* 18 President group Kabbaj
* 19 P.D.G MOULITEX / ARBOR
* 20 Groupe ONA
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