WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Intérêt et importance des questions environnementales dans la presse francophone : éléments d'analyse à  partir d'une étude de cas des quotidiens montréalais Le Devoir, La Presse et Le Journal de Montréal


par Henri Assogba
Université Senghor d'Alexandrie - DEA Gestion de l'environnement 2005
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Annexe 3 :

DECISION N° D1974-11-030 du Conseil de presse du Québec

Dépôt_Plainte

19741125

Date_Décision

19751203

Plaignant

M. Jean-Pierre Bonhomme (chroniqueur pigiste, La Presse [Montréal])

Type_Plaignant

TP2110 Journaliste

Origine_Plaignant

OP06 Montréal

Intérêt_Plaignant

IP1 Directement concerné

Mis_en_Cause

Les Services de protection de l'environnement [gouvernement du Québec]

Repr_Mis_en_Cause

M. Gilles Jolicoeur (directeur, Services de protection de l'environnement [gouvernement du Québec])

Type_Mis_en_Cause

TM1620 Organisme provincial

Origine_Mis_en_Cause

OM03 Québec

Résumé_Plainte

Les Services de protection de l'environnement du gouvernement du Québec refusent de fournir au chroniqueur pigiste Jean-Pierre Bonhomme les renseignements nécessaires à la rédaction d'une chronique sur la pollution industrielle du fleuve St-Laurent. Cette décision porte atteinte à la libre circulation de l'information relative à un problème d'intérêt public.

Griefs_Plaignant

M. Jean-Pierre Bonhomme s'est plaint au Conseil de presse du Québec de n'avoir pu obtenir des Services de protection de l'environnement, au gouvernement du Québec, des renseignements nécessaires à la rédaction de la chronique qu'il tenait, à titre de pigiste au journal La Presse, sur les problèmes de la pollution industrielle du fleuve St-Laurent. M. Bonhomme estimait que ce comportement des Services de protection de l'environnement portait atteinte à la circulation de l'information puisqu'il l'empêchait de renseigner adéquatement la population sur ce problème vital d'intérêt public. En particulier, selon M. Bonhomme, la réponse du directeur des Services de protection de l'environnement à ses questions était nettement insatisfaisante.

Comm_Mis_en_Cause

Pour sa part, le directeur des Services soutenait que:

- les données recueillies par ses Services devaient demeurer confidentielles parce que certaines d'entre elles avaient trait soit au procédé de fabrication, soit à la nature même des opérations de chaque industrie et que ce n'était pas la politique des Services de rendre publics les résultats des analyses effectuées dans chaque industrie;

- l'état fragmentaire des études en cours sur la qualité des eaux du St-Laurent et des renseignements recueillis régulièrement auprès de l'industrie ne permettait pas de fournir un tableau complet de la situation; cependant, le résultat de toutes ces recherches serait rendu public une fois les travaux terminés;

- il ne lui semblait pas d'intérêt public que les méthodes de surveillance et de contrôle utilisées par les Services soient dévoilées par les organes d'information.

Décision

Après examen du dossier et après avoir entendu M. Bonhomme et le directeur des Services de protection de l'environnement, le Conseil en arrive aux conclusions suivantes:

Le Conseil estime que le litige porté à son attention découle plus des incompréhensions et des difficultés d'interprétation de part et d'autre que d'une attitude délibérée ou d'une volonté arrêtée de la part du directeur des Services de protection de l'environnement de refuser d'informer le public.

Le Conseil est d'avis que cette situation est due principalement, sinon exclusivement, à l'absence d'une véritable politique de l'information aux Services de protection de l'environnement. Aussi, le Conseil considère-t-il comme urgent que des services gouvernementaux, tels les Services de protection de l'environnement, dont l'activité porte sur des questions qui concernent au plus haut point la population et affectent même son mode d'existence, soient dotés des ressources et des mécanismes propres à rendre facilement accessible au public l'information à laquelle il a droit et démontrent une réelle préoccupation de bien accomplir cette tâche essentielle. Les services de ce genre, à caractère surtout technique, ne devraient pas hésiter à collaborer avec les représentants de la presse en général et, d'une façon plus particulière, avec les journalistes spécialisés dans les matières qui sont de leur compétence.

Le Conseil juge qu'il incombe au gouvernement de définir et de mettre en oeuvre, sans tarder, une politique de l'information gouvernementale qui doit répondre adéquatement aux besoins d'information du public. Cette politique doit s'étendre à tous les services gouvernementaux, qui ne devraient négliger aucun effort pour se rapprocher des organes d'information et pour trouver, avec eux, les formules les plus aptes à renseigner pleinement la population sur tout sujet d'intérêt public.

Analyse_Décision

C06A Accès à l'information \ J2A Exonère \ J2C Sensibilise

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon