V.1.1.5. Dynamique au niveau de la vente du rotin brut
Elle se gère entre les CV et les vanniers car il
n'existe pas un prix officiel sur le marché. Toutefois, avec le temps et
d'autres facteurs, la commercialisation du rotin brut a connu une
évolution des prix de paquets et aussi le nombre de liane et tige par
paquet. D'après les études de DEFO (1997) menées au cours
de la période du 30/09/ au 06/10/1996, le prix moyen du paquet de maraca
était de 1500F pour le petit paquet de 15 tiges et 2000F pour le gros
paquet de 20 tiges, soit 120F la tige. Le rotin liane coutait 600-700F pour le
petit rouleau et 1000F pour un gros rouleau. Mais d'après nos
études menées entre Septembre et Novembre 2013, le petit paquet
de 20 tiges de maraca coute en moyen 4000F, celui de 25 tiges coute 5000F, soit
200F par tige. Il ressort une nette augmentation de 80F par tige tandis que le
rouleau de rotin liane coute en moyen 8000F et 10000F (respectivement petit
paquet et gros paquet). En bref, nous pouvons dire que la prix du rotin brut
dans le dépôt de Mvog-mbi a connu une évolution remarquable
entre 1996 et 20137.
V.1.2. Dynamique de la filière rotin au niveau de la
transformation
La transformation du rotin brut s'effectue dans les
différents UT de la ville de Yaoundé. Certains espaces ont vu
leur effectif d'UT augmenter ou baisser. D'autres par cotre ont
été créés.
7 Année ou nous avons fait des relevées
sur le marché de brut à Mvog-mbi. Voir la fiche de relevée
à l'annexe.
![](Dynamique-et-impact-de-lexploitation-du-rotin-sur-lenvironnement-dans-la-zone-de-Yaounde143.png)
75
V.1.2.1. Dynamique au niveau de la répartition des
UT dans la ville de Yaoundé
Tableau 13 : Evolution spatiale des UT dans la ville de
Yaoundé par quartier
Quartiers
|
Effectifs d'UT
avant les années
2000 par quartier
|
Pourcenta ge %
|
Effectifs d'UT après les années 2000 par
quartier
|
Pourcentage %
|
Mvog-mbi
|
24
|
38
|
33
|
56
|
Bastos
|
4
|
6
|
10
|
17
|
Nsam
|
0
|
0
|
5
|
8
|
Olézoa
|
4
|
6
|
3
|
5
|
Quartier Fouda
|
9
|
14
|
3
|
5
|
Tsinga
|
1
|
2
|
2
|
3
|
Carrière
|
11
|
17
|
1
|
2
|
Centre-ville
|
1
|
2
|
1
|
2
|
Nlongkak
|
10
|
15
|
1
|
2
|
total
|
64
|
100
|
59
|
100
|
Source : DEFO et enquêtes de terrain
MBOUNGUE Décembre 2013 et Janvier 2014
Suivant ce tableau, on observe dans certains quartiers
l'évolution spatiale des effectifs des UT comme c'est le cas dans le
quartier Mvog-mbi où on retrouve la majorité des UT, ainsi on est
passé de 38% à 56% des UT de la ville de Yaoundé. Tandis
que le quartier carrière a connu une régression
considérable de son effectif. Soit 17% à 2%. Ceci peut
s'expliquer par le fait que certaines UT ont été détruites
par la CUY, d'autres espaces ont été vendus par le bailleur ou
reconvertis a d'autres activités comme les bars, certaines ont
migrées vers d'autres quartiers à la recherche de bon
marché de consommation. Notons également que certaines UT ce sont
éteintes avec le temps. Cependant, on note l'apparition de certains
quartiers où on ne retrouvait pas d'UT, ce qui témoigne une fois
de plus l'importance ou l'engouement autour de la vannerie à
Yaoundé. C'est le cas du quartier Nsam qui regroupe environ 8% des UT de
la ville.
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