DEDICACE
A notre chère mère MASIKA LUSENGE Justine, pour
s'être donnée à nous soutenir la main dans notre marche qui
chancèle.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent à l'éternel
notre Dieu pour sa grâce, sa miséricorde et sa protection qu'il
continu à nous accorder tout au long de notre vie et de notre parcours
académique.
La réalisation de ce travail n'aurait pas
été possible sans l'appui de diverses personnes ; ainsi,
nous reconnaissons l'assistance morale, financière et matérielle
de certaines personnes notamment nos frères Etienne MUHINDO KAKINGA,
Adélard KITENGE MUYUMBA, Daniel MBALI MUPENDA.
Puisse notre grande soeur Solange SOKI MAMBO
agréer notre grande mention de gratitude pour le soutien moral,
spirituel, matériel et la prise en charge spéciale de notre
parcours académique.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent plus
particulièrement au chef de travaux Jérôme KAKULE MWANAMOLO
et l'assistant Moïse KATEMBO MUSAVULI, pour la direction, l'encadrement et
l'orientation de ce travail avec sagesse, en dépit de leurs multiples
occupations et responsabilités.
Nous remercions également les autorités
académiques de l'ISDR/Beni ainsi qu'à son corps enseignant, pour
l'accompagnement et la formation de qualité dont nous avons jouit tout
au long de notre cursus académique.
Nous n'avons pas aussi oublié nos amis et camardes
avec qui nous avons partagé la joie et la peine académique ainsi
que toutes les personnes ressources rencontrées sur le terrain et qui
nous ont facilité la recherche.
En fin, nous remercions et manifestons l'expression de
sentiment de reconnaissance à toutes les personnes qui nous ont rendu
services et qui, de près ou de loin, nous ont assisté mais dont
leur noms n'ont pas repris ici expressément, qu'elles ne se sentent pas
oubliés parce que jouissant de notre gratitude ; il en est de
même de tant d'autres chercheurs qui nous ont
précédé et tous ceux qui voudraient aller au-delà
de nous.
KATUMBWE BUNDA Jacques
SIGNE, SIGLES ET ABREVIATION
Ø % : pourcentage
Ø AVSF : Association Vétérinaire Sans
Frontière
Ø CIRAD : Centre de Coopération
International en Recherche
Agronomique pour le Développement
Ø CTA : Centre Technique
Agro-écologique
Ø EnRA : Enzyme Rafinary
Ø FAO : Organisation des nations unies pour
l'alimentation et
l'agriculture
Ø GIFS : Gestion Intégrée de la
Fertilité du Sol
Ø GRET : Groupe de Recherche et d'Echange
Technologique
Ø IFOAM : International Federation of Organic
Agriculture Movement
Ø ISDR : Institut Supérieur de
Développement Rural
Ø KG : kilogramme
Ø ODD : Objectif de Développement Durable
Ø OILB : Organisation International de Lutte
Biologique
Ø OMS : Organisdation Mondiale de la santé
Ø ONG : Organisation Non Gouvernemental
Ø PTF : Partenaire Technique et Financier
Ø RDC : République Démocratique du
Congo
Ø SAVB : Stratéfie d'Appui à la
Vulgarisation de Biopesticides
Ø SQAV : Service de Quarantaine Animal et
Végétal
RESUME DU TRAVAIL
Nous avons mené nos recherches sur
les facteurs explicatifs de l'utilisation partielle des bios
pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de
Beni
Pour ben mener cette étude, nous avons
présupposé que l'accompagnement technique insuffisant serait
à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans
la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères,
en ville de Beni.
Nous avons mené notre étude sur base
d'un échantillonnage non probabiliste du type occasionnel de 80 sujets
en utilisant la méthode analytique soutenue par les approches
explicatives, systémique et statistique.
Au terme de notre étude, le résultat de
l'analyse bi-variée pour tester notre hypothèse a montré
qu'il y'a dépendance entre l'usage des bios pesticides et
l'appréciation du rendement ; entre l'attitude des agriculteurs
face à la lutte biologique et le rendement agricole à long terme
des jardins : cette réalité s'est confirmée car les
agriculteurs de notre contrée d'étude n'utilisent en grande
partie que les produits phytosanitaires chimiques pour lutter contre les
maladies et les ravageurs de leurs plantes maraichères sans pour autant
se soucier de leurs conséquences sur l'environnement, de
l'appauvrissement de leurs champs, de la santé des consommateurs de ces
produits agricoles et de leurs propres santés durant la manipulation
de ces produits toxiques.
Suite à ce constat, nous avons
présenté une stratégie d'appui à la vulgarisation
des bio pesticides dans le but de diffuser les techniques de lutte biologique
susceptibles d'améliorer le rendement agricoles en quantité et en
qualité, tout en protégeant l'environnement et la santé
des consommateurs des produits maraichers d'ici 2027.
Mots clés :
· Biopesticide
· Lutte biologique
· Produit phytosanitaire
· Plantes maraichères
· Maladies de plantes
· Pratiques agicoles
· Facteurs
SUMMARY OF WORK
Key words
INTRODUCTION
1. Présentation et justification du
sujet
Notre travail s'intitule
« facteursexplicatifs de l'utilisation partielle desbios
pesticides par les agriculteurs dansla lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de
Beni ».
En effet, dans la mesure du possible, l'utilisation des
pesticides chimiques devrait être évitée totalement ;
dans un premier temps, il faudra toujours examiner toutes les options
permettant d'utiliser d'autres méthodes non chimiques. Ce n'est qu'en
dernier recours, lorsqu'aucune de ces alternatives ne s'avère
applicable, que le traitement phytosanitaire chimique devrait être
considéré (J. Bolland, I. Koman, CTA, Pays-Bas, P6, 2004).
Travailler avec des pesticides est dangereux ; les
produits chimiques servant à tuer les ravageurs sont choisis en fonction
de propriétés toxiques qui les rendent efficaces pour empoisonner
les plantes, les insectes ou les rongeurs indésirables. Ces mêmes
propriétés les rendent potentiellement dangereux pour les
humains, puisque notre corps partage bon nombre de réactions chimiques
avec d'autres organismes naturels. Tous les produit chimiques peuvent
être toxiques et peuvent provoquer des lésions, voire la mort. Il
n'existe pas de substance sûre et comme la plupart d'autres produits
chimiques, les pesticides qui peuvent directement ou indirectement
pénétrer dans l'organisme, sont susceptibles de causer aussi bien
des dommages aigus que chroniques à la santé humaine, ainsi
qu'à la faune, à la flore et à l'environnement en
général. (Ron Oswald, UITA, Genève, 2001, P8).
Il n'est donc pas facile de comparer la rentabilité de
la protection non chimique des cultures avec celle de la protection chimique.
De nombreuses personnes tendent à sous-estimer les frais liés
à la lutte chimique et à surestimer ceux qui ont trait à
la lutte non chimique, surtout lorsqu'elles ne prennent en considération
qu'une seule campagne agricole ou une année. Les frais de la lutte
chimique comprennent non seulement les pesticides, mais également les
équipements, les vêtements de protection, l'entreposage sûr
et les frais de transport. La protection non chimique des cultures est souvent
moins efficace que la protection chimique mais d'habitude, elle est moins
couteuse et repose sur des intrants et interventions localement disponibles.
Etant donnée les effets secondaires indésirables liés
à l'utilisation des pesticides chimiques, il est difficile de les
combiner avec des méthodes non chimiques de protection des cultures.
(Piet Scheepens, Rik Hoevers, Agrodok, Pays-Bas, P9 et 10, 2007).
Le choix de ce sujet se justifie donc par la faible attention
qu'accordent les agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contreles
maladies et les ravageurs des plantes dans leurs exploitations agricoles,
pourtant une voie sûre dans l'économie, la santé et la
protection de l'environnement.
Il s'agit d'une interpellation, d'un réveil de prise de
conscience et de décision des agriculteurs, face aux méfaits de
la persistance de l'utilisation des pesticides chimique et c'est à
travers ce constat malsain que repose notre intérêt d'en faire
l'objet de notre étude.
Ce présent travail constitue non seulement une exigence
scientifique pour l'obtention du grade de fin licencié en
développement rural mais aussi, notre modeste contribution à la
promotion de l'agriculture biologique au profit de quiconque voudrait
s'informer sur l'objet de notrepréoccupation.
2. Objectif de la recherche
Les objectifs assignés à ce travail
sont les suivants:
· Evaluer les capacités techniques et pratiques
des agriculteurs sur la lutte contreles maladies et les ravageurs des plantes
par bio pesticide ;
· Démontrer les limites des agriculteurs dans la
lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes par
biopesticide ;
· Proposer des pistes de solutions pouvant rendre
efficace l'utilisation des biopesticides dans les exploitations agricoles de la
ville de Beni.
3. Delimitation du sujet
Ce présent travail s'inscrit dans le domaine de
l'agriculture durable, inspiré des ODD 2 (lutte contre la faim et
promouvoir l'agriculture durable) et ODD 12 (consommation et production
responsables).
Du point de vu spatial, notre champ d'investigation est la
zone périurbaine de Beni, choisie pour sa disponibilité en terres
arables pouvant subvenir aux besoins croissantsen produits agricoles, en
quantité et en qualité, pou la démographie galopante de la
ville et ses environs;
Du point de vue technique, pour la sous information
constatée chez les agriculteurs sur l'agriculture biologique et la
faible production locales des produits agricoles suite aux attaques des
cultures par les maladies et ravageurs ;
Du point de vue temporel, la période couverte par cette
étude va de 2020 qui coïncide avec le début de nos
observations sur le phénomène étudié jusqu'à
l'année 2022, période jugée propice pour la collecte et le
traitement des données du présent travail scientifique.
4. Plan du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, la
présenteétude est subdiviséeen 5 chapitres à
savoir :
- Le premier qui traite de l'état de lieu des faits
soumis à l'étude, présente la description des faits
empiriques, l'exposé du problème et son questionnement ;
- Le deuxième qui a trait à la revue de
littérature et hypothèse, identifie ensuite les variables et leur
conceptualisation et afin, il présente le cadre logique de la
recherche ;
- Le troisième qui est le cadre méthodologique
qui comprend la description des cas sur lesquels sera testé
l'hypothèse, les protocoles d'enquêtes, les déroulements de
l'enquêtes, les traitements des donnés, les méthodes
d'analyse, les difficultés et les limites rencontrées.
- Le quatrième qui porte sur l'analyse et discussion
des résultats, la présentation mono-varié et
bi-varié des résultats ou test de l'hypothèse et à
la discussion des résultats et enfin,
- le cinquième qui s'apésanti sur la
stratégie de développement sous forme de proposition de solutions
envisagées pour pallier les préoccupattions émises par nos
enquêtés.
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