DEDICACE
A notre chère mère MASIKA LUSENGE Justine, pour
s'être donnée à nous soutenir la main dans notre marche qui
chancèle.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent à l'éternel
notre Dieu pour sa grâce, sa miséricorde et sa protection qu'il
continu à nous accorder tout au long de notre vie et de notre parcours
académique.
La réalisation de ce travail n'aurait pas
été possible sans l'appui de diverses personnes ; ainsi,
nous reconnaissons l'assistance morale, financière et matérielle
de certaines personnes notamment nos frères Etienne MUHINDO KAKINGA,
Adélard KITENGE MUYUMBA, Daniel MBALI MUPENDA.
Puisse notre grande soeur Solange SOKI MAMBO
agréer notre grande mention de gratitude pour le soutien moral,
spirituel, matériel et la prise en charge spéciale de notre
parcours académique.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent plus
particulièrement au chef de travaux Jérôme KAKULE MWANAMOLO
et l'assistant Moïse KATEMBO MUSAVULI, pour la direction, l'encadrement et
l'orientation de ce travail avec sagesse, en dépit de leurs multiples
occupations et responsabilités.
Nous remercions également les autorités
académiques de l'ISDR/Beni ainsi qu'à son corps enseignant, pour
l'accompagnement et la formation de qualité dont nous avons jouit tout
au long de notre cursus académique.
Nous n'avons pas aussi oublié nos amis et camardes
avec qui nous avons partagé la joie et la peine académique ainsi
que toutes les personnes ressources rencontrées sur le terrain et qui
nous ont facilité la recherche.
En fin, nous remercions et manifestons l'expression de
sentiment de reconnaissance à toutes les personnes qui nous ont rendu
services et qui, de près ou de loin, nous ont assisté mais dont
leur noms n'ont pas repris ici expressément, qu'elles ne se sentent pas
oubliés parce que jouissant de notre gratitude ; il en est de
même de tant d'autres chercheurs qui nous ont
précédé et tous ceux qui voudraient aller au-delà
de nous.
KATUMBWE BUNDA Jacques
SIGNE, SIGLES ET ABREVIATION
Ø % : pourcentage
Ø AVSF : Association Vétérinaire Sans
Frontière
Ø CIRAD : Centre de Coopération
International en Recherche
Agronomique pour le Développement
Ø CTA : Centre Technique
Agro-écologique
Ø EnRA : Enzyme Rafinary
Ø FAO : Organisation des nations unies pour
l'alimentation et
l'agriculture
Ø GIFS : Gestion Intégrée de la
Fertilité du Sol
Ø GRET : Groupe de Recherche et d'Echange
Technologique
Ø IFOAM : International Federation of Organic
Agriculture Movement
Ø ISDR : Institut Supérieur de
Développement Rural
Ø KG : kilogramme
Ø ODD : Objectif de Développement Durable
Ø OILB : Organisation International de Lutte
Biologique
Ø OMS : Organisdation Mondiale de la santé
Ø ONG : Organisation Non Gouvernemental
Ø PTF : Partenaire Technique et Financier
Ø RDC : République Démocratique du
Congo
Ø SAVB : Stratéfie d'Appui à la
Vulgarisation de Biopesticides
Ø SQAV : Service de Quarantaine Animal et
Végétal
RESUME DU TRAVAIL
Nous avons mené nos recherches sur
les facteurs explicatifs de l'utilisation partielle des bios
pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de
Beni
Pour ben mener cette étude, nous avons
présupposé que l'accompagnement technique insuffisant serait
à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans
la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères,
en ville de Beni.
Nous avons mené notre étude sur base
d'un échantillonnage non probabiliste du type occasionnel de 80 sujets
en utilisant la méthode analytique soutenue par les approches
explicatives, systémique et statistique.
Au terme de notre étude, le résultat de
l'analyse bi-variée pour tester notre hypothèse a montré
qu'il y'a dépendance entre l'usage des bios pesticides et
l'appréciation du rendement ; entre l'attitude des agriculteurs
face à la lutte biologique et le rendement agricole à long terme
des jardins : cette réalité s'est confirmée car les
agriculteurs de notre contrée d'étude n'utilisent en grande
partie que les produits phytosanitaires chimiques pour lutter contre les
maladies et les ravageurs de leurs plantes maraichères sans pour autant
se soucier de leurs conséquences sur l'environnement, de
l'appauvrissement de leurs champs, de la santé des consommateurs de ces
produits agricoles et de leurs propres santés durant la manipulation
de ces produits toxiques.
Suite à ce constat, nous avons
présenté une stratégie d'appui à la vulgarisation
des bio pesticides dans le but de diffuser les techniques de lutte biologique
susceptibles d'améliorer le rendement agricoles en quantité et en
qualité, tout en protégeant l'environnement et la santé
des consommateurs des produits maraichers d'ici 2027.
Mots clés :
· Biopesticide
· Lutte biologique
· Produit phytosanitaire
· Plantes maraichères
· Maladies de plantes
· Pratiques agicoles
· Facteurs
SUMMARY OF WORK
Key words
INTRODUCTION
1. Présentation et justification du
sujet
Notre travail s'intitule
« facteursexplicatifs de l'utilisation partielle desbios
pesticides par les agriculteurs dansla lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de
Beni ».
En effet, dans la mesure du possible, l'utilisation des
pesticides chimiques devrait être évitée totalement ;
dans un premier temps, il faudra toujours examiner toutes les options
permettant d'utiliser d'autres méthodes non chimiques. Ce n'est qu'en
dernier recours, lorsqu'aucune de ces alternatives ne s'avère
applicable, que le traitement phytosanitaire chimique devrait être
considéré (J. Bolland, I. Koman, CTA, Pays-Bas, P6, 2004).
Travailler avec des pesticides est dangereux ; les
produits chimiques servant à tuer les ravageurs sont choisis en fonction
de propriétés toxiques qui les rendent efficaces pour empoisonner
les plantes, les insectes ou les rongeurs indésirables. Ces mêmes
propriétés les rendent potentiellement dangereux pour les
humains, puisque notre corps partage bon nombre de réactions chimiques
avec d'autres organismes naturels. Tous les produit chimiques peuvent
être toxiques et peuvent provoquer des lésions, voire la mort. Il
n'existe pas de substance sûre et comme la plupart d'autres produits
chimiques, les pesticides qui peuvent directement ou indirectement
pénétrer dans l'organisme, sont susceptibles de causer aussi bien
des dommages aigus que chroniques à la santé humaine, ainsi
qu'à la faune, à la flore et à l'environnement en
général. (Ron Oswald, UITA, Genève, 2001, P8).
Il n'est donc pas facile de comparer la rentabilité de
la protection non chimique des cultures avec celle de la protection chimique.
De nombreuses personnes tendent à sous-estimer les frais liés
à la lutte chimique et à surestimer ceux qui ont trait à
la lutte non chimique, surtout lorsqu'elles ne prennent en considération
qu'une seule campagne agricole ou une année. Les frais de la lutte
chimique comprennent non seulement les pesticides, mais également les
équipements, les vêtements de protection, l'entreposage sûr
et les frais de transport. La protection non chimique des cultures est souvent
moins efficace que la protection chimique mais d'habitude, elle est moins
couteuse et repose sur des intrants et interventions localement disponibles.
Etant donnée les effets secondaires indésirables liés
à l'utilisation des pesticides chimiques, il est difficile de les
combiner avec des méthodes non chimiques de protection des cultures.
(Piet Scheepens, Rik Hoevers, Agrodok, Pays-Bas, P9 et 10, 2007).
Le choix de ce sujet se justifie donc par la faible attention
qu'accordent les agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contreles
maladies et les ravageurs des plantes dans leurs exploitations agricoles,
pourtant une voie sûre dans l'économie, la santé et la
protection de l'environnement.
Il s'agit d'une interpellation, d'un réveil de prise de
conscience et de décision des agriculteurs, face aux méfaits de
la persistance de l'utilisation des pesticides chimique et c'est à
travers ce constat malsain que repose notre intérêt d'en faire
l'objet de notre étude.
Ce présent travail constitue non seulement une exigence
scientifique pour l'obtention du grade de fin licencié en
développement rural mais aussi, notre modeste contribution à la
promotion de l'agriculture biologique au profit de quiconque voudrait
s'informer sur l'objet de notrepréoccupation.
2. Objectif de la recherche
Les objectifs assignés à ce travail
sont les suivants:
· Evaluer les capacités techniques et pratiques
des agriculteurs sur la lutte contreles maladies et les ravageurs des plantes
par bio pesticide ;
· Démontrer les limites des agriculteurs dans la
lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes par
biopesticide ;
· Proposer des pistes de solutions pouvant rendre
efficace l'utilisation des biopesticides dans les exploitations agricoles de la
ville de Beni.
3. Delimitation du sujet
Ce présent travail s'inscrit dans le domaine de
l'agriculture durable, inspiré des ODD 2 (lutte contre la faim et
promouvoir l'agriculture durable) et ODD 12 (consommation et production
responsables).
Du point de vu spatial, notre champ d'investigation est la
zone périurbaine de Beni, choisie pour sa disponibilité en terres
arables pouvant subvenir aux besoins croissantsen produits agricoles, en
quantité et en qualité, pou la démographie galopante de la
ville et ses environs;
Du point de vue technique, pour la sous information
constatée chez les agriculteurs sur l'agriculture biologique et la
faible production locales des produits agricoles suite aux attaques des
cultures par les maladies et ravageurs ;
Du point de vue temporel, la période couverte par cette
étude va de 2020 qui coïncide avec le début de nos
observations sur le phénomène étudié jusqu'à
l'année 2022, période jugée propice pour la collecte et le
traitement des données du présent travail scientifique.
4. Plan du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, la
présenteétude est subdiviséeen 5 chapitres à
savoir :
- Le premier qui traite de l'état de lieu des faits
soumis à l'étude, présente la description des faits
empiriques, l'exposé du problème et son questionnement ;
- Le deuxième qui a trait à la revue de
littérature et hypothèse, identifie ensuite les variables et leur
conceptualisation et afin, il présente le cadre logique de la
recherche ;
- Le troisième qui est le cadre méthodologique
qui comprend la description des cas sur lesquels sera testé
l'hypothèse, les protocoles d'enquêtes, les déroulements de
l'enquêtes, les traitements des donnés, les méthodes
d'analyse, les difficultés et les limites rencontrées.
- Le quatrième qui porte sur l'analyse et discussion
des résultats, la présentation mono-varié et
bi-varié des résultats ou test de l'hypothèse et à
la discussion des résultats et enfin,
- le cinquième qui s'apésanti sur la
stratégie de développement sous forme de proposition de solutions
envisagées pour pallier les préoccupattions émises par nos
enquêtés.
CHAPITRE PREMIER : ETAT DES LIEUX DES FAITS SOUMIS
A L'ETUDE
I.1. Considérations générales
I.1.1. Généralités sur le
milieu
a) Description du milieu (Rapport de la
mairie et UCBC de Beni, 2021)
La ville de Beni où notre étude a
été réalisée, est comptée parmi les trois
villes de la province du Nord-Kivu. Elle a été
créée par le gouverneur de la province de la province du
Nord-Kivu Bis, sous la rébellion du Rassemblement Congolais pour la
Démocratie, Kisangani Mouvement de Libération par
l'arrêté N°01/001/BIS/CAB.JP-NK du 23/09/1999. En 2003, cette
ville a eu son statut juridique par le décret présidentiel
N°041/2003 du 28/03/2003 portant création de trois villes dont
celle de Beni, Butembo et celle de Tshikapa ; elle ouvre l'Est de la RDC
au monde extérieur via le port de Mombasa au Kenya et celui de
Dar-es-Salam en Tanzanie, en passant par la frontière de Kasindi.
b) subdivision de la ville de Beni
La ville de Beni est subdivisée en quatre communes dont
Ruwenzori avec six quartiers (Boikene, Djuma, Kasabinyole, Mabakanga,
Ngadi, Paida) ,Beu avec sept quartiers (Benengule, Biautu, Butanuka,
Lubalema, Lyakobo, Malepe et Rwangoma),Bungulu comptant sept quartiers
(Cité belge, Kanzulinzuli, Mabolio, Mambango, Pasisi et
Résidentiel) et enfin Mulekera avec dix quartiers (Bunzi, Butsili,
Kalinda, Kasanga-tuha, Matembo, Masiani, Matonge, Sayo et Tamende).
Ces communes sont supervisées par la mairie sous la
responsabilité du maire de la ville aidé dans ses fonctions par
le maire adjoint, le chef de division urbain, les chefs des bureaux Etatiques,
les 2 chefs des bureaux, 1 secrétaire administratifs, 4 bourgmestres et
différents services attachés à la mairie et aux communes
à savoir l'inspection urbain du travail, l'agriculture, pêche et
élevage, cadastre, de titre foncier, la mine et géologie,
l'environnement, le développement rural, la jeunesse, sport, et loisir,
la culture et art, l'économie, le transport et la communication, le
tourisme, les petites et moyenne entreprise, la fonction publique, la femme et
famille, les affaires sociales, la justices et enfin, les cardes de sceaux et
travaux publics.
COMMUNE
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
SUPERFICIE
|
BEU
|
50122
|
52347
|
54955
|
57273
|
214697
|
53,3 km
|
BUNGULU
|
49713
|
55289
|
56222
|
66665
|
227889
|
37,7 km
|
MULEKERA
|
87468
|
101316
|
89179
|
110935
|
388899
|
59,7 km
|
RUWENZORIE
|
31332
|
36398
|
32702
|
46957
|
147389
|
33,4 km
|
TOTAL
|
218635
|
245350
|
233058
|
281831
|
978874
|
183,7 km
|
c) Aspect démographique
Tableau 1 : Population de la ville
Béni
Source : Archives Mairie de la ville de
Beni, IIIème trimestre 2021.
La commune Mulekera est la plus étendue en termes de
superficie et la plus peuplée ; par ailleurs, l'effectif de filles
est dominant parmi la population de la ville de Beni et cela, au regard de
données statistiques des 4 communes.
d) Aspects socio-économiques
Du point de vue socio-économique, la ville de Beni est
caractérisée par :
· L'agriculture grace aux conditions climatiques
favorables dont elle jouit toute l'année ; les habitants
s'endonnent essentiellement car, c'est l'activité principale et la
première source de leurs revenus. Deux sortes de cultures y sont
généralement pratiquées à savoir les cultures
vivrières pour la subsistances (arachide, manioc, haricot, maiis,
riz, Banane, ...) et les cultures industrielles dont le caféier, le
palmier à huile, le cacaoyer, etc. signalons à e sujet que la
culture du caféier y'a été progressivement
abandonnée à cause de la trachéomycose et c'est ainsi que
la population a tendance à pratiquer d'autres cultures notamment le
cacaoyer, le papayer, ... ;
· L'industrie et commerce : la ville de Beni compte
plusieurs usines de traitement de café, de papaine, de Bois d'oeuvre et
de production de boissons. Sur le plan industriel, on y trouve plusieurs
entreprises dont les plus importantes sont ENRA, BRASIMBA, OKAPI GROUP,
PIGEON BLEU, JAMAA BORA et plusieurs autres industries artisanales auxquelles
s'ajoutent les établissements à caractère privé
dont les magasins, les boutiques et les Kiosques. Le quartier Matonge, en
particulier et la ville de Benien Générale, sont de plus en plus
entrain de devenir des importants centres commerciaux ces dernières
années ;
· Le domaine éducatif : signalons ici la
présence des écoles maternelles, primaires, secondaires, des
instituts supérieurs et universitaires ainsi que des centres
professionnels parmi lesquelles, bon nombre de sections, surtout au niveau
secondaire, superieur et universitaires sont orientées vers
l'agriculture et de ce fait, s'avèrent une potentialité pour la
vulgarisation de notre stratégie.
I.1.2.Généralités sur l'agriculture
biologique(
https://fr.m.wikipedia.org/agriculturebiologique)
L'agriculture biologique est une méthode de production
agricole qui exclut au maximum les produits chimiques de synthèse et
vise à respecter les systèmes et cycles naturels, maintenir et
améliorer l'état du sol, de l'eau et de l'air, la santé
des végétaux et des animaux ainsi que l'équilibre entre
ceux-ci.
Tout en excluant la plupart de produits chimiques
utilisés notamment par l'agriculture intensive, les organes
génétiquement modifiés et la conservation des cultures par
irradiation,la fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc
être assurées en privilégiant au maximum l'utilisation des
engrais et des pesticides issus ou dérivés de substances
naturelles appelées bios pesticides. Les pratiques de l'agriculture
biologique sont soumises à des normes contraignantes permettant la
labellisation des produits et un prix de vente généralement plus
élevé. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs
peuvent être des meilleurs revenus, une meilleure santé au
travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme
plus sains.
Définie depuis les années 1920, l'agriculture
biologique est organisée à l'échelle mondiale depuis 1972
par International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM) et
reconnue depuis 1999 dans le codex Alimentarius, un programme commun de
l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
ainsi que l'organisation mondiale de la santé. L'agriculture biologique
est une des formes d'agriculture durable ; l'appellation biologique ou son
abréviation «bio », est protégée
légalement et implique une certification avec plusieurs labels
internationaux de reconnaissance de l'agriculture biologique.
Depuis 1990, le marché des aliments et autres produits
biologiques a augmenté rapidement, atteignant 63 milliards des dollars
dans le monde en 2012. Cette demande s'est accompagnée d'une
augmentation de la surface des terres agricoles destinées à
l'agriculture biologique, qui s'est accrue de 8,9% par an en moyenne entre
2001 et 2011. Dans le monde, plus de 37,2 millions d'hectares étaient
consacrés à l'agriculture biologique à la fin de
l'année 2011, soit 0,9% de terres agricoles de 162 pays pris en compte
dans le calcul et en 2015, l'agriculture biologique occupait 6,2% de la
superficie agricole utiliséepar l'union européenne.
I.1.2 Généralités sur les
biospesticides (
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/biopesticide)
Les bios pesticide ou pesticides biologiques, ont
été historiquement associés à la lutte biologique
qui consiste à la manipulation d'organismes vivants dans la protection
des cultures. Les biospesticides comprennent plusieurs types de méthodes
de lutte contre les ravageurs et maladies, faisant appel à des relations
de prédation et de parasitisme. Les bios pesticides sont donc une forme
de pesticides basée sur des micro-organismes ou des produits naturels.
Les bios pesticides présentent plusieurs
avantages ; ils sont en fait bio dégradables et ne laissent pas de
résidus nocifs, ils peuvent être moins chers que les pesticides de
synthèse lorsqu'ils sont produits localement et peuvent s'avérer
plus efficaces à long termes. Cependant, ces types de produits ont
aussi des inconvénients particulièrement leur vitesse
d'action souvent lente les rends impropres à traiter une menace
immédiate pour une culture, leur efficacité est souvent variable
à cause de l'influence de divers facteurs biotiques , abiotiques et les
maladies ou ravageurs évoluent et augmentent leur résistance
à toute forme d'agent de lutte, qui qu'ils soient biologiques, chimiques
physiques ou autres.
Les bios pesticides sont des agents d'origine biologique,
appliqués généralement d'une manière similaire
à celle utilisée pour les pesticides chimiques, mais qui
permettent une gestion des ravageurs plus respectueuse de l'environnement. Tous
les produits de lutte contre les bio agresseurs, et plus
particulièrement les bio pesticides microbiens, exigent pour obtenir un
contrôle efficace une formulation et une application
appropriée.
Les bios pesticides sont déjà en usage courant
pour lutter contre les maladies des plantes dans diverses cultures ; ils
jouent par exemple un rôle important dans la lutte contre les maladies
du type mildiou. Leurs avantages sont notamment la suppression de tout
délai entre le dernier traitement et la récolte, la
possibilité de les utiliser sous une pression de traitement à la
récolte, la possibilité de les utiliser sous une pression
modérée ou intense de la maladie et la possibilité des les
employer en mélange ou rotation avec d'autres fongicides
homologué : certaines études montrent alors que,
jusqu'à 20% des ventes mondiales des fongicides, sont destinées
au traitement du mildiou.
Le traitement des semences à l'aide de bio-fongicides
est utilisé pour lutter contre les agents pathogènes du sol
d'origine fongique qui causent la pourriture des semences, la fonte des semis
et la pourriture des racines. Il peut servir également pour
contrôler les agents pathogènes fongique internes, ceux transmis
par les semences ou externes, ceux qui sont à la surface des graines. De
nombreux produits bio-fongicides sont également capables de stimuler la
défense des plantes-hôtes et d'autres processus physiologiques qui
peuvent améliorer la résistance des plantes traitées
à différentes contraintes biotiques et abiotiques.
Les bios pesticides sont aussi appelés pesticides
biologiques, par opposition aux pesticides chimiques de synthèse ;
ce sont des produits visant à protéger les plantes à base
d'organismes vivants ou des substances d'origine naturelle. Ils sont
préférés aux pesticides chimiques essentiellement pour le
respect de l'environnement et de la santé des utilisateurs et leur
faible coût de production pour lutter contre les nématodes
par enfouissement de Chromolaena odorata, contre
les insectes par la solution à base d'ail, de neem, de piment, de
Tephrosia vogelii ; contre les acariens
par la cendre des inflorescences mâles de palmier ; contre les
maladie fongiques par la solution à base de feuilles de papayer ;
contre les nématodes par le Chromolaena
odorata ; ...
I.1.3. Généralité sur la lutte
intégrée (
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/lutteintegre)
Selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et
agriculture (FAO) et l'organisation internationale de lutte biologique (OILB),
la lutte intégrée ou protection intégrée est
définie comme étant la conception de la protection des cultures
dont l'application fait intervenir un ensemble de méthodes satisfaisant
les exigences à la fois écologique, économiques et
toxicologiques en réservant la priorité à la mise en
oeuvre délibérée des éléments naturelles de
limitation et en respectant les seuils de tolérance.
Dans l'union européenne, la lutte
intégrée est définie par la directive communautaire
91/414/CEE du 15 juillet 1991, comme l'application rationnelle d'une
combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques,
culturales ou intéressant la sélection des végétaux
dans laquelle l'emploie des produits chimiques, phytopharmaceutiques est
limité au strict nécessaire pour maintenir la présence
des organismes nuisibles en dessous du seuil à partir du quelle
apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptables.
Le bio contrôle est un ensemble d'outils utilisables
pour la protection intégrée des cultures ; il met en oeuvre
les mécanismes régissant les interactions entre les
espèces dans le milieu naturel tels que les macro-organismes
invertébrés (insectes, les nématodes, etc), les
micro-organismes (virus, bactéries,...), les médiateurs chimique
(phéromones, ...) et les substances naturelles.
Le bio contrôle et la lutte biologique sont parfois
utilisés comme des synonymes car, les deux font appel à des
auxiliaires naturels pour combattre un bio agresseur. Cependant, contrairement
au bio contrôle, la lutte biologique n'inclut pas l'utilisation des
phéromones de synthèse ou des substances naturelles d'origine
minérale et de son côté, le bio contrôle
n'intègre pas les vertébrés considérés comme
un outil pour la lutte biologique.
La protection biologique intégrée résulte
de la combinaison de la lutte biologique et de la protection
intégrée. La protection biologique intégrée est
donc une démarche de protection combinant toutes les techniques
disponibles issues des méthodes de contrôle, si possible
biologique et comprend la prophylaxie, l'observation et suivi des
cultures, la lutte biologique, le bio contrôle, la lutte
mécanique, l'aménagement de l'environnement, les pratiques
culturales, les choix variétaux, les traitements chimiques compatible,
etc.
I.2. Problématique
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les pesticides
sont devenus la pierre angulaire d'un modèle agricole basé sur
l'utilisation croissante d'intrants issus de l'industrie chimique.
Majoritairement considérées comme une avancée
révolutionnaire pour protéger les cultures, améliorer les
rendements agricoles et répondre aux besoins alimentaires d'une
population mondiale grandissante, ces substances se sont progressivement
diffusées aux quatre coins du monde. Le régime chimique s'est
imposé partout ; son marché n'a cessé de croitre
malgré le développement d'alternatives à chimie de
synthèse dès les années 1960 dans le cadre du
développement de l'agriculture biologique ou de la lutte
intégrée. Avec la multiplication d'alerte concernant leurs effets
délétères (pollution des sols, perte de
biodiversité, apparition de résistances aux traitements
nécessitant d'augmenter les doses, affaiblissement de la santé
humain, animale et environnementale), les pesticides constituent de plus en
plus un problème public. (
www.openedition.vertigo.org).
En effet, les parasites détruisent en moyenne le
1/5ème de la récolte mondiale chaque
année ; les ravageurs rendent inutilisables 20 à 30
millions de tonnes de produits tout en véhiculant de nombreuses maladies
contagieuses et les adventices infligent une perte annuelle
évaluée à 10% de la valeur des récoltes (KATEMBO
MUSAVULI Moise, 2021).
Pourtant, la sécurité alimentaire et
nutritionnelle des populations paysannes des régions tropicales humides
dépend généralement de leur capacité à
produire des aliments en quantités suffisantes, équilibrés
du point de vue nutritionnel et soins (absences d'agents pathogènes et
de produits toxique). Or, c'est au sein des populations rurales que l'on trouve
les taux d'insécurité alimentaire et de malnutrition les plus
élevées. (GRET, 2015, P13).
Pour alors tenter de solutionner cette préoccupation,
la consommation des pesticides et de certains produits
vétérinaires ainsi que leurs conditions d'usage sont alors
devenues de plus en plus alarmantes dans le monde et en particulier, dans
les milieux ruraux des pays en développement Plusieurs ONG intervenant
dans le secteur agricole se sont mobilisées aux cotés des
structures paysannes dans la dynamique de transition au développement
d'alternatives en milieu rural, les actions de terrain engagées par ces
ONG n'ont toujours pas portéun regard systématique et rigoureux
sur la question de l'usage des pesticides. (AVSF, 2020, p15).
Ainsi, des renforcements des compétences des paysans et
des techniciens s'avèrent donc indispensables pour une réelle
prise de conscience des risques liées à l'utilisation des
pesticides et de certains produits vétérinaires dans les pays en
développement en vue de montrer de manière pratique et
concrète toute la gamme des alternatives permettant de réduire le
recours à ces instants ; la connaissance des risque sur la
santé, l'environnement, l'émergence de résistances et la
connaissance des alternatives devant être solides sur les plans
techniques et économiquesafin de pouvoir concurrencer les pesticides
conventionnels qui sont facile d'utilisation et qui ont une bonne
efficacité directive, aisément accessibles car leur
commercialisation et leur distribution sont peu contrôlées (
www.fao.org).
A en croire H. DUPRIEZ(1983, P8), la production agricole des
principales cultures d'Afrique continue à décroitre du jour au
jour à la suite de l'absence de politique adéquate en faveur de
la lutte contre les maladies et ennemies des cultures. Certes, d'autres
facteurs comme la dégradation du sol, l'ignorance des méthodes et
techniques culturales prometteuses et l'insuffisance voire l'absence d'intrants
nécessaires à cette lutte, renforcent la baisse progressive de la
productivité des cultures et par conséquent, accroissent la
pauvreté et l'insécurité alimentaire des populations aussi
bien rurales qu'urbaines.
Au regard de ce qui précède, il ressort que
l'agriculture congolaise en générale est celle de la ville de
Béni, en particulier est confrontée à plusieurs
défis, garantit le moins la durabilité des exploitations
agricoles et la production agricoles malgré un grand espèce dont
il jouit : c'est alorsce cas de l'utilisation continue des pesticides
chimiques dans plusieurs exploitations agricoles en ville de Beni qu'il
faudrait pratiquement vérifier pour en proposer des voies d'issue
stratégiques utiles, telles que visées dans cette
étude.
De ce fait, la présente étude voudrait
répondre à la question de recherche ci-après :
qu'est ce qui serait à la base du recours partiel aux bios
pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni?
CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE ET
HYPOTHESE
II.1. Revue de la littérature
Le développement de l'agriculture biologique
nécessite plus d'efforts de la part des acteurs de développement
à tous les niveaux géographiques ; les réponses
trouvées à ce sujet par la science ainsi que les
expériences sont variées et dépendent d'un chercheur
à un autre.
Au niveau internationale, les objectifs de
développement durables (ODD) prônés par la
communauté internationale, accordent une attention particulière
à la nécessité de renforcer les moyens de productions
agricoles utiles à tous dans le but de lutter contre la faimpar la
promotion de l'agriculture durable, améliorer la nutrition à
travers l'ODD 2, appuyer une gestion rationnelle des pesticides dans
l'agriculture, la consommation et la production responsable à travers
l'ODD 12.
Au niveau national et provincial, le gouvernement congolais a
mis en place le service de vulgarisation agricole, le service de quarantaine
animale et végétale qui suffisent pour guider la promotion des
bio-pesticides en RDC et au niveau locale, parmi plusieurs chercheurs qui ont
déjà abordécette question de production des
cultures / promotion de l'agriculture sous plusieurs facettes, nous en
avons retenu certains en considérant leurs apports vis-à-vis de
cette préoccupation, particulièrement :
· MUHIWA SALEM (2017) dans son travail portant sur la
problématique de la l'utilisation des techniques et pratiques agricoles
inappropriées sur la gestion durable des exploitations agricoles en
péripherie de Beni-ville, cas spécifique de cultures
pérennes a révelé que 70% des agriculteurs songent moins
à la protection des cultures contre divers ennemies et que la
restitution des éléments nutritifs au sol demeure faible dans la
pluplart d'exploitations agricoles : ce qui influence une production
agrocole defavorable en ville Béni ;
· Jean MUHINDO BAHAMBIRANA (2011) qui s'est
interessé à l'analyse des attitudes de la population face aux
ménaces phytosanitaires de la cultures d'ananas, en localité de
MABOYA. Au terme de son étude, il a constaté que plus au moins
83,3% des champs d'ananas contractent des menaces phytosanitaires entre le
jaunissement des feuilles et les pourritures des jeunes fruits et que
l'incidence des attaques moyenne pour 20% des agriculteurs necessite les
interventions d'une lutte intégrée. Pour y pallier, Il a
proposé à la un projet de lutte contre les ménaces
à la culture d'ananas, en localité de MABOYA ;
· Benjamin KAMBALE NGUZA (2007) dans son étude sur
la problématique de lutte chimique contre le mildiou de la tomate en
territoire de Béni, a conclu que la protection de la culture de la
tomate dans le territoire de Beni demeure précaire suite aux attaques
à repetition du mildiou ; comme les agriculteus ne disposent pas
de moyens neccessaires pour intervenir éfficacement contre cette
maladie, ils accusent des grandes pertes dans leurs champs puisque la lutte
chimique est la seule connue par ces derniers, les maladies de la tomates
évoluent , augmentent leur resistance dans cette region et les
insuffisances de connaissances des agriculteurs sur la protection des cultures
aggrave en conséquence le problème de production de cette
spéculation.
La lecture de tous ces travaux montre que nos
prédécesseurs s'étaient plus penchés sur les
techniques et pratiques des cultures pérennes, les menaces et la lutte
chimique contre les attaques de certaines cultures vivrières dans le
souci de la gestion durable des exploitation agricoles et booster les
productions agricoles de leurs milieux respectifs.
Quant à notre recherche, sa démarcation se situe
non seulement dans le temps et dans l'espace mais également, du point de
vue de la préférence des agriculteurs sur la lutte contre les
maladies et les ravageurs des plantes, particulièrement par pesticides
chimiques en maraichage.
II.2. Hypothèse de la recherche
Les premières perceptions que nous avons de ce travail,
montrent qu'il se penche sur l'écodéveloppement
c'est-à-dire un style de développement écologique
convenable qui met en relation le milieu naturel, le contexte
socio-économique et culturel. Cela implique que les populations cibles
s'organisent, s'éduquent et participent activement pour mieux
appréhender les possibilités spécifiques de leurs
écosystèmesen vue de les valoriser de manière
équilibrée, autonome et durable à l'aide des techniques
appropriées conçues pour cette fin (Ignacy SAMIS, 1981,
P 34).
C'est à ce titre que J. GOFRAUX soutient que
l'évolution progressive des mentalités vers la
rationalité, rend les populations davantage attentives aux
véritables causes qu'il faut combattre efficacement pour
accélérer le processus de développement durable (1986,
P63).
Au regard de ces deux théories et de manière
anticipative, notre hypothèse est formulée de la manière
suinte : l'accompagnement technique insuffisant serait
à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans
la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères,
en ville de Beni.
II.3. Identification des variables et leur
conceptualisation
a. Identification des variables
Dans cette étude, nous considérons
l'accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les services
spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur
privé comme notre variable indépendante alors que l'utilisation
partielle des bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes est la variable dépendante. Autrement dit, en
accompagnant techniquement les agriculteurs, ils ne feront plus excessivement
recours aux pesticides chimiques et de ce fait, ils auront contribué
à la durabilité de leurs activités agricoles. Par
ailleurs, sachant bien que dans toute activité entrepreneuriale on ne
peut se contenter que de ce qu'on connait, l'insuffisance de connaissances ,
conséquente au faible accompagnement, est alors notre variable
intermédiaire et partant de résultats de nos
prédécesseurs, la prolifération des officines
phytosanitaires dans le milieu et l'accès faciles aux produits chimiques
est notre variable de contrôle
b) Définition des concepts clés des
variables
· Lutte biologique : c'est l'action
d'éradiquer des ravageurs des cultures ou des parasites des animaux
par des produits biologique (Greet, 2015, p12).
· Maladie de la plante : c'est tout
état phénotypique anormal, présentant des symptômes
anormaux inattendus et qui réduisent la croissance de la plante, sa
productivité et son utilité dans l'alimentation (G. Dénis,
1994, p175).
· Ravageurs des plantes : ce sont
des organismes animaux appelés aussi prédateurs qui attaquent
les plantes cultivées ou les récoltes stockées, en causant
des grandes pertes aux agriculteurs. Ils peuvent être des bio-agresseurs,
agents phyto-pathogènes, organismes microscopiques ou mauvaise herbes
qui concurrencent les plantes cultivées (Jean Semal, 1989, p23O).
· Officine phytosanitaire : c'est
tout endroit où on conserve, distribue, vend et/ou prépare des
produits phytosanitaires chimiques utilisés dans l'éradication
des parasites des cultures (
www.wiktionnaire.org).
· Connaissance insuffisante : selon
le Robert, ce terme signifie être incomplet, avoir une déficience,
incompétence ou une faible maitrise, perception, compréhension,
savoir, sur quelque chose (
https://dictionnaire.lerobert.com).
· Recours partiel : selon le
Robert, ce terme signifie la mise en oeuvre ou l'usage incomplet, limité
ou ne touchant qu'une petite partie d'un tout (
https://dictionnaire.lerobert.com).
Dans le cadre de cette étude, ce terme signifie la faible utilisation
des bios pesticides par les agriculteurs.
· Phytosanitaire : c'est ce qui est
relatif aux soins à donner aux végétaux (Robert 1,t 1990,
P1429) ; dans le cadre de cette recherche, les produits phytosanitaires
désignent l'ensemble des produits chimiques utilisés dans la
prévention et la lutte cone des maladies des plantes.
· Recours : selon LEWIKTIONNAIRE,
ce mot signifie user ou utiliser une chose (www. WIKTIONNAIRE.org) ; dans
le cadre de ce travail, ce mot signifie l'utilisation des produits chimiques
dans la lutte et la prévention des maladies des plantes par les
agriculteurs.
· Accompagnement : ce mot signifie
action d'accompagner, de surveiller et d'animer un groupe dont on a la
responsabilité (
www.WIKTIONNAIRE.org); dans le
cadre de cette recherche, ce mot signifie l'encadrement technique des
agriculteurs dans la lutte biologique.
· Prévention : c'est
l'action de prévenir, la prise des mesures pour prévenir certains
risques (
www.WIKTIONNAIRE.org); dans le
cadre de cette recherche, ce mot signifie anticiper les maladies et les
ravageurs dans les exploitations dans les buts de réduire les pertes de
production.
· Exploitation agricole : c'est une
unité de production au sein de laquelle l'entrepreneur mobilise des
ressources de natures diverses (Terre, travail, capital) et les combine dans
des proportions variables pour obtenir les productions végétales
et /ou animales et satisfaire ainsi ses besoins et intérêts (Ralph
VUTSOPIRE, 2020, P7).
Prolifération des officines phytosanitaires dans le
milieu et l'accès faciles aux produits chimiques
c) Schématisation des variables
V.C
V.I
induit
Recours partiel aux bios pesticides dans la lutte contre les
maladies et les ravageurs des plantes maraichères
Accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les
services spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur
privé oeuvrant dans le domaine agricole.
V.D
Serait à la base
Favoriseraient
Connaissances insuffisantes sur les bios pesticides
Justifierait V. Inter
II.4. Cadre logique de la recherche
Variables
|
Dimensions
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Indices
|
Sources de données
|
Techniques de collecte des données
|
Variable indépendante :
Accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les
services spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur
privé oeuvrant dans le domaine agricole.
|
Agricole
|
Pédagogique et technique
|
·Faible encadrement des agriculteurs ;
·Faibles formation des agriculteurs;
·inexistence des activités de vulgarisation
des biopesticides;
·insuffisance d'encadrement des
agriculteurs ;
·Faibles organisations des séminaires et
conférences sur la lutta et prévention biologique des maladies
des plantes ;
·Faible couverture médiatique sur la lutte et
prévention biologique des maladies des plantes.
|
·Niveau
·Quantité
·Effectif
·Fréquence
|
agriculteurs
|
·Observation
·Questionnaire
·Entretien
·Enquête
|
Variable dépendante :
Recours partiel aux bios pesticides dans la lutte contre les
maladies et les ravageurs des plantes maraichères
|
Agricole
|
Phytosanitaire
|
·adoption des produits phytosanitaire chimique dans
les luttes des maladies des plantes maraichères ;
· détérioration du rendement des
jardins maraichers à long terme
·Approvisionnement des marchés en
légumes ayant les tâches des produits chimiques
|
·Effectif
·Fréquence
·Nombre
·Quantité
·Mode
·cause
|
Agriculteurs
|
·Documentation
·Observation
·Questionnaire
·Entretien
·Enquête
|
Variable intermédiaire :
Connaissances insuffisantes sur les bios pesticides
|
Agricole
|
Technico-agricole
|
·Insuffisance des agriculteurs maitrisant la lutte et
prévention par biopesticide ;
·Méconnaissance des agriculteurs sur les
risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaire
chimique.
|
·Effectif
·Fréquence
·Nombre
·Quantité
·Mode
·cause
|
Agriculteurs
|
·Documentation
·Observation
·Questionnaire
·Entretien
·Enquête
|
Variable de contrôle :
Prolifération des officines phytosanitaires dans le
milieu et l'accès faciles aux produits chimiques
|
Agricole
|
Agricole
|
·multiplicité des points de vente (cantines
agropastoraux) des produits phytosanitaire chimique.
· accès facile aux produits chimiques
· faible contrôle des produits chimiques
autorisés et non autorisés
|
·Effectif
·Fréquence
·Nombre
·Quantité
·Mode
·cause
|
Agriculteurs
|
·Documentation
·Observation
·Questionnaire
·Entretien
·Enquête
|
CHAPITRE TROISIEME : CADRE METHODOLOGIQUE
Ce chapitre où nous détaillons la manière
dont nous avons procédé pour l'obtention des données,
s'articule tour à tour sur les méthodes et techniques
utilisées; la population d'étude et échantillon, les
paramètres observés, le traitement des données, le
déroulement de l'enquête et enfin, les difficultés
rencontrées au cours de la réalisation de la présente
étude.
III.1. Méthodes, approches
et techniques utilisées
Au cours de notre recherche, la méthode analytique qui
consiste à explorer le phénomène avec détails, nous
a permis de comprendre non seulement le niveau d'adoption des bios pesticides
par les agriculteurs mais aussi, les évidences qui pourraient justifier
que leurs attitudes et pratiques soient jugées faibles ou
fortes afin de proposer une solution palliative au
phénomène en étude, à travers un plan
stratégique.
Toutefois, pour combler certaines insuffisances de cette
méthode, nous avons recouru tour à tour à l'approche
explicative pour bien cerner les liens entre la causalité et l'effet qui
n'est rien d'autre que le niveau de recours aux produits phytosanitaires des
agriculteurs dans la lutte et prévention des maladies des plantes ;
l'approche systémique pour comprendre l'interdépendance entre les
différentes les variables en étude et l'approche statistique pour
nous imprégner, à travers quelques tests statistiques, du sens
profond de données pour leur explication.
Quant aux techniques, il s'est agit de l'observation pour
percevoir les faits comme tels sur le terrain, de la documentation pour
sélectionner et présenter les théories essentielles
à notre étude ainsi que l'interview pour entrer en contact
oral avec nos enquêtés.
III.2. Population d'étude et
échantillon
Notre étude avait pour but de nous imprégner de
la causalité de la préférence des agriculteurs
tournée versdes techniques et pratiques de la lutte contre maladies et
ravageurs des plantes jugées non appropriées pour la conduite
durable de leurs activités.
Ne sachant pas alors au départ la localisation des
exploitationsmaraichères ni les milieux de résidence des
agriculteurs, nous avons alors adopté le système
d'échantillonnage non probabiliste du type occasionnel. En effet, nous
avons sillonné la ville de Beni dans ses quatre communes, pour
identifier et soumettre un questionnaire conçu d'avance aux
agriculteurs.
De ce qui précède, nous avons pris un
échantillon équivalent à 80 agriculteurs quiont d'abord
répondu à notre questionnaire pour ensuite nous adresser
où se localiseraient les autres entrepreneurs et au finish, nous avons
atteint la taille de l'échantillon ci-haut présentée.
De ce fait les caractéristiques de cet
échantillon sont présentées dans la série des
tableaux suivants.
Tableau N °1 : Répartition de
l'échantillon selon le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
59
|
73.75
|
Féminin
|
21
|
26.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : De ce tableau, on comprend
que le sexe masculin a été le plus représenté avec
73,75% soit 59 sur 80 sujets contre 26,25% du sexe féminin.
Tableau N°2 : Niveau d'études
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Supérieur
|
39
|
48.75
|
Secondaire complet
|
30
|
37.5
|
Secondaire incomplet
|
8
|
10
|
Primaire complet
|
3
|
3.75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : De ce tableau, il ressort
que le niveau d'études supérieures a été le plus
représenté avec un score de 48,75% soit 39 sur 80
enquêtés.
Tableau N°3 : Répartition de
l'échantillon par profession
Profession
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Agriculteur
|
42
|
52.5
|
Commerçant
|
11
|
13.75
|
Entrepreneur
|
12
|
15
|
Pépiniériste
|
7
|
8.75
|
Agronome
|
5
|
6.25
|
Enseignants
|
2
|
2.5
|
Étudiant
|
1
|
1.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : A la lumière de ce
tableau, les agriculteurs ont été les plus
représenté avec 52,5%, suivi par les entrepreneurs avec 15%, les
commerçants 13,75%, les pépiniéristes avec 8,75%, les
agronomes 6,25%, les enseignants avec 2,5% et les étudiants avec
1,25%.
Tableau N°4 : Répartition De
L'échantillon Selon L'état Matrimonial
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Marié (e)
|
54
|
67.5
|
Célibataire
|
26
|
32.5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : le renseignement fourni
par ce tableau montre que les mariées ont été plus
touchés par nos enquêtes avec 67,5% soit 54 sur 80 contre 32,5%
des célibataires.
Tableau N° 5 : Répartition de
l'échantillon par quartier de résidence
Valeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Belle heure
|
3
|
5
|
Benengule
|
4
|
5
|
Boikene
|
1
|
1.25
|
Butanuka
|
5
|
6.25
|
Butsili
|
5
|
6.25
|
Kalongo
|
1
|
1.25
|
Kangaembi
|
3
|
3.75
|
Kanzulinzuli
|
4
|
5
|
Kasanga
|
3
|
3.75
|
Kuka
|
2
|
2.5
|
Mabolio
|
11
|
13.75
|
Mambango
|
6
|
7.5
|
Masyani
|
9
|
11.25
|
Mukulya
|
2
|
2.5
|
Munzabayi
|
1
|
1.25
|
Ndindi
|
3
|
3.75
|
Ngongolyo
|
7
|
8.75
|
Paida
|
4
|
5
|
Rwangoma
|
3
|
3.75
|
Tamende
|
1
|
1.25
|
Vingazi
|
1
|
1.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, sSeptembre
2022.
Commentaire : A la lumière de ce
tableau, le quartier Mabolio a été le plus
représenté dans notre enquête.
II.3. Des paramètres observés
Conformément aux indicateurs des variables en
étude, nous avons observé une série de paramètres
en vue d'avoir les éléments de réponses aux variables
liées à la présente ; essentiellement le ( la, l',
les ) : sexe , quartier de résidence , taille de
ménage , profession , l'état civil, âge, types
de cultures maraichères cultivées , produits utilisés dans
la lutte et prévention des maladies des plantes , modes
d'utilisation des produits phytosanitaires, niveau de connaissances sur
l'utilisation des bios pesticides , attitudes face aux bios pesticides ,
appréciation du coût des bios pesticides par rapport aux produits
phytosanitaires chimiques , appréciation du rendement des
exploitations agricoles , compétences nécessaires en
matières d'utilisation des bios pesticides , canal d'acquisition
des bios pesticides , intrants utilisés dans la lutte
biologique , suscitation de la protection de l'environnement, existence
des dispositions/ouvrages de lutte biologique , jugement sur
l'appauvrissement des terrains agricoles , jugement sur la connaissance
des agriculteurs en matières d'utilisation des bios pesticides et
existence d'un mécanisme de vulgarisation des bios pesticides.
III.3. Récolte et traitement des données
Il convient de signaler que, nous avons recouru à la
récolte des données à ligne via l'application
« Kobocolt » que nous avons téléchargé
dans notre téléphone ; pour y parvenir, nous avons suivi le
processus tel qu'indiqué ci-bas :
è Créer et configurer un compte Kobocollect
à l'ordinateur ;
è Créer le formulaire (questionnaire
d'enquête) ;
è Partager ou déployer le formulaire
(questionnaire d'enquête) ;
è Accéder aux questionnaires sur smart phone
(Android) ;
è Voir et exporter les données collectées
sur le terrain ;
è Analyse basique des résultats de
l'enquête dans kobocollect ;
è Téléchargement des données vers
Excel pour analyse approfondie.
Pour tester nos hypothèses, nous avons recouru au test
d'indépendance qui se réalise en calculant la quantité
par la formule :
= ou nPi
L'hypothèse d'indépendance doit être
rejeté lorsque
: avec (p-1) (p-1) ddl, l'échantillon étant supposé
aléatoire et simple et les fréquences attendues devant en
principe être tout au moins égale à 5 ; On peut
cependant tolérée la présence d'un petit nombre de
fréquences attendues 5 : On peut admettre au max, une valeur comprise entre 1-5
pour 6-10 classes et deux valeurs comprises entre 1-5 pour plus de 10
classes.
En ce qui concerne le traitement des données afin de
les analyser adéquatement, nous avons recouru au tableur EXCEL qui nous
a facilité la conception automatique, des tableaux croisés
dynamiques où nous manipulions la masse de données
collectées auprès de nos enquêtés comme bien
illustré dans la figure ci bas
Figure 1 : capture d'écrande la liste
des champs de tableaux croisés dynamiques
Commentaire : Tous les paramètres
observés au cours de notre étude sont repris à droite de
l'écran ; chacun d'entre eux étant
précédé d'une icône à activer (en cochant).
Au bas de cette liste de champs se trouvent 4 cases superposées deux
à deux où les paramètres observés activés
s'affichent :
· La case située en haut et à gauche est
intitulé filtre de rapport où le paramètre dont certaines
modalités ne doivent pas apparaitre doit être placé par
simple glissement du paramètre activé ;
· La case située en haut et à droite est
intitulé étiquettes de colonnes où doit être
placé, par glissement, le paramètre dont on désire voir
les modalités comme des colonnes ;
· La case située en bas et à gauche est
intitulé étiquettes de lignes où doit être
placé, par glissement, le paramètre dont on désire voir
les modalités comme des lignes ;
· La case située en bas et à droite est
intitulé somme de valeurs où doit être placé par
glissement, le paramètre dont on désire voir les valeurs des
modalités, avec possibilité d'opérer un choix parmi les
suivants : nombre, somme, moyenne,.....
Ainsi, c'est au terme de ces manipulations que le tableau des
résultats dépouillés s'affiche automatiquement.
III.4. Du déroulement de l'enquête
Grâce à l'outil Kobocollect, la récolte
des données consistait à administrer à chaque
enquêté le questionnaire préétabli sous forme d'un
entretien dirigé et ses réponses étaient directement
enregistrées dans le téléphone. Signalons à cet
effet que nous avons effectué cette enquête auprès des
agriculteurs maraichers et vivriers à qui, nous soumettions des
questions qui étaient préenregistrées dans notre smart
phone à travers un entretien dirigé ; les réponses
données étaient directement encodées dans l'application
« Kobocollect » ; ce qui nous a évité
les dépenses supplémentaires liées au coût
d'impression des questionnaires sur papier et aidé à
répondre à une des exigences du LMD qui consistait à
numériser l'apprentissage au niveau supérieur de
l'enseignement.
Notons aussi que, pour raison de vérification des
réponses de nos enquêtés, le compte et le questionnaire
restent toujours accessibles à qui peut vouloir s'y
intéresser.
III.5.
Difficultés rencontrées
Par rapport aux difficultés, nous n'avons pas trop
à signaler à part la longue explication de la technologie mobile
à nos enquêtés qui étaient curieux de vouloir
comprendre comment « Kobocollect » fonctionne, étant
donné que dans la région nous sommes parmi les premiers à
expérimenter cette façon de récolter les données en
dehors des humanitaires qui s'y intéressent dans le cadre de suivi et/ou
évaluation de leurs projets ; il en est de même de
rendez-vous non respectés par certains de nos enquêtés pour
nous fournir les données utiles à notre étude.
Face à ces préoccupations, il a fallu donc
l'endurance et la patience pour atteindre 80 enquêtés.
CHAPITRE QUATRIEME: ANALYSE
ET DISCUSSION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, il est question d'analyser, de comparer et
de justifier les résultats observés vis-à-vis des
études similaires et de l'hypothèse formulée au
départ de notre étude.
IV.1. Analyse des résultats
L'analyse des résultats de notre étude tournera
autour des paramètres majeurs suivants : types cultures
maraichères pratiquées, la moyenne sur le nombre des feuilles, la
moyenne sur la largeur des feuilles, la moyenne sur les diamètres au
collet des plantes et enfin, la moyenne sur la longueur des
pétioles.
Tableau N° : De la Pratique de la
culture maraichère
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Cultivez-vous les cultures maraichères et
vivrières
|
Oui
|
78
|
97.5
|
Non
|
2
|
2.5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Septembre
2022.
Commentaire : Ce tableau, nous montre
que 97,5% de nos enquêtés pratiquent les cultures t
maraichères.
Tableau N° : Des types cultures
maraichères pratiquées
N°
|
Valeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Tomate
|
22
|
27.5
|
2
|
Aubergines
|
12
|
15
|
3
|
Choux
|
18
|
22.5
|
4
|
Poivron
|
10
|
12.5
|
5
|
Amarante
|
62
|
75.6
|
6
|
Radis
|
3
|
3.75
|
7
|
Manioc
|
66
|
82.5
|
8
|
Maïs
|
51
|
63.75
|
9
|
Banane
|
7
|
8.75
|
10
|
Courge
|
8
|
10
|
11
|
Haricot
|
5
|
6.25
|
12
|
Pastèque
|
9
|
11.25
|
13
|
Carotte
|
7
|
8.75
|
14
|
Arachide
|
9
|
11.25
|
15
|
Piment
|
13
|
16.25
|
16
|
Concombre
|
10
|
12.25
|
17
|
Poireau
|
2
|
2.5
|
18
|
Epinard
|
53
|
66.25
|
19
|
Gombo
|
28
|
35
|
20
|
Patate douce
|
14
|
17.5
|
21
|
Soja
|
4
|
5
|
22
|
Morelle
|
8
|
10
|
23
|
Gingimbre tangawisi
|
5
|
6.25
|
24
|
Sorgho
|
4
|
5
|
Source : Nos enquêtes Septembre
2022
Commentaire : De ce tableau, on constate
que le Manioc est le plus cultivé par nos enquêtés suivi
par l'Amarante, l'Epinard, le Maïs, le Gombo, la Tomate, le Choux, la
Patate douce, le Piment, l'Aubergine, le Poivron, le Concombre, l'Arachide, la
Pastèque, la Courge, la Morelle, la Carotte, la Banane, le Haricot, le
Gingimbre, le Sorgho, le Radis et enfin le Poireau.
Tableau N° : De La Connaissance De
Solution Biologique Dans La Prévention Et La Lutte De Maladie De Plante
Par Bio Pesticide.
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Connaissez-vous une solution biologique contre la
lutte et/ou prévention des maladies?
|
Oui
|
44
|
55
|
Non
|
36
|
45
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes Septembre
2022
Commentaire : De ce tableau, il ressort
que 55% de nos enquêtés connaissent des solutions biologiques dans
la prévention ou lutte des maladies des plantes, contre 45% qui ne les
connaissent pas.
Tableau N° : Des mesures de lutte
biologique Connues par les agriculteurs.
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Si oui, donnez cette solution, la plante sur laquelle,
elle est utilisé et la maladie qu'elle prévient ou
soigne
|
Piment, tabac, centre sur le chou et latomate contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Titonia diversifolia, urine de lapin, cendre et de l'eau sur
la tomate et les choux contre le mildiou et les nématodes
|
1
|
1.25
|
Piment, eau, centre, sur la tomate contre les insectes;
feuille de papaye, ail, eau, sur la pastèque et courgette contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles broyées de tithonia diversifolia enfouient
dans le sol sur aubergine et tomate contre les nématodes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de papayer, eau et savon sur e choux contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sur les choux contre les insectes; feuilles de
papayer, eau, savon, sur le chou contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Cendre de la fleure mâle du palmier versé sur le
poquet de l'aubergine et tomate plus arrosage contre les acariens
|
1
|
1.25
|
Piment, eau, savon sur poivron contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Centre de fleure mâle du palmier versé dans les
poquets de pastèque contre les acariens
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tithonia diversifolia enfouient dans les poquets
d'aubergine contre les maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sur l'aubergine contre les insectes ; feuilles
de papayer, eau, savon sur la tomate contre les maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sur les choux contre les insectes ; centre,
eau sur la tomate contre le mildiou
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sut le choux contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Cendre et eau sur les choux contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Fermentation des feuilles de papayer avec l'eau et le savon
sur la tomate contre les maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sur courge et concombre contre les insectes ;
feuilles de tabac, feuilles de papayer, eau, savon sur les choux contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tabac, eau, ail sur tomate contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Piment de guinée, centre, eau, savon sur les choux
contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tabac, centre, piment de guinée, eau, savon
sur la tomate et aubergine contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Tabac, piment, ail, eau sur le maïs contre les chenilles;
centre de la fleur mâle de palmier sur le pied du chou contre la
pourriture des racines
|
1
|
1.25
|
Eau, savon sur courge les maladies fongiques; le piment, eau
sur cacao contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tabac, eau, savon, ail sur les choux contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Centde, tabac, piment sur la tomate contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Feuille de tabac, feuille de papayer. Eau, ail sur aubergine
contre les champignons
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, savon sur choux contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de papayer, feuilles de tabac, centre, piment, eau,
savon sur aubergine contre les insectes, champignons et maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Centre de fleure de palmier sur la tomate et choux contre les
maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Feuille de tabac, piment, eau sur choux et concombre contre
les insectes
|
1
|
1.25
|
Piment, eau, tabac sur la tomate contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Feuilles de papayer, feuilles de tabac, eau, piment sur chou,
aubergine, tomate contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Cendre, piment, eau, savon sur le maïs contre les
chenilles
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tabac, eau, savon sur aubergine contre les
insectes
|
1
|
1.25
|
Piment, eau, savon sur le maïs contre la chenille
|
1
|
1.25
|
Feuilles de papayer, ail, tabac, eau sur la tomate contre les
insectes et maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Feuilles broyer de tithonia diversifolia sur les pieds de
tomates contre les nématodes
|
1
|
1.25
|
Ail, eau, tabac sur le gombo contre les insectes
|
1
|
1.25
|
Installation des cultures pièges autour du jardin comme
le tabac ou maïs autours du champ et l'aubergine ou tomate à
l'intérieur pour prévenir les attaques des insectes nuisibles
|
1
|
1.25
|
Feuilles de tabac, eau, piment, feuilles de titonia
diversifolia sur la tomate contre le mildiou de tomate
|
1
|
1.25
|
Cendre de fleure mal de palmier sur les poquets d'aubergine
contre la pourriture des racines et champignons
|
1
|
1.25
|
Feuilles hachées de chromolaena odorata enfouit dans
les poquets de tomate et aubergine contre les nématodes et acariens
|
1
|
1.25
|
Feuilles hachée de pueraria phaseoloide enfouit dans
les poquets de tomate, aubergine et poivron contre les acariens
|
1
|
1.25
|
Feuilles de papayer, savon et l'eau sur le poivron contre les
maladies fongiques
|
1
|
1.25
|
Piment, savon, eau sur le maïs contre les chenilles
|
1
|
1.25
|
Source : Nos enquêtes Septembre
2022
Commentaire : A la lumière de ce
tableau, on comprend bien que les agriculteurs ont une idée sur les
bios pesticides ; cependant, la pratique et l'attitude de ces derniers
demeurent négativet comme nous le montre le tableau suivant.
Tableau N° : De la fréquence
de recours aux bio pesticides
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Combien de fois récourez-vous aux bios
pesticides dans votre jardin
|
Rarement
|
61
|
76.25
|
Fréquemment
|
19
|
23.75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes Septembre
2022
Commentaire : De ce tableau, on comprend
que 76,25% d'agriculteurs recourent rarement aux bios pesticides dans leurs
exploitations agricoles.
Tableau N° : De la raison du faible
recours aux bios pesticides
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Justifiez votre réponse
|
J'utilise souvent les produits chimiques
|
25
|
31.25
|
Parce Je ne maîtrise pas le traitement biologique
|
12
|
15
|
Coût élevé des intrants biologique
|
1
|
1.25
|
Parce que les attaques sont rares dans mon jardin
|
1
|
1.25
|
Insuffisance de moyens financier, matériel et
technique
|
6
|
7.5
|
Je plante rarement les cultures ayant beaucoup d'attaques
|
3
|
3.75
|
souvent le traitement biologique est inefficace
|
5
|
6.25
|
Parce que la réaction des bios pesticides est lente
dans le traitement
|
1
|
1.25
|
Parce que je n'ai jamais été formé
|
1
|
1.25
|
Parce que les maladies résistent au bio pesticides
|
1
|
1.25
|
Parce que les produits biologiques sont lents
|
1
|
1.25
|
Je ne trouve pas souvent d'attaques dans mon jardin
|
1
|
1.25
|
J'utilise souvent les pesticides chimiques
|
1
|
1.25
|
En cas de manque des moyens d'achat des produits chimiques
|
1
|
1.25
|
Source : Nos enquêtes Septembre
2022
Commentaire : les résultats de ce
tableau nous montrent que chaque agriculteur a sa raison du faible recours au
bio pesticide dans la prévention et lutte des maladies des plantes. Les
grandes raisons évoquées sont le recours aux produits
phytosanitaires chimiques, la faible maitrise de bios pesticides par les
agriculteurs, la fréquence des attaques, l'insuffisance de moyens
financier, matériel et technique, etc
Tableau N° : De la Connaissance des
avantages des Bios pesticides par les agriculteurs
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Connaissez-vous les avantages liés à
l'utilisation des pesticides biologiques?
|
Non
|
56
|
70
|
Oui
|
24
|
30
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Septembre
2022
Commentaire : De ce tableau, on comprend
que 70% d'agriculteurs maitrisent moins les avantages liés à
l'utilisation des bios pesticides dans les exploitations agricoles, contre 30%
soit 24 sur 80 sujets seulement qui connaissent certains avantages.
Tableau N° : Des avantages connu
par les agriculteurs sur l'utilisation des bios pesticides
Question
|
Valeur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Si oui, lesquelles
|
Sont moins coûteux et sont localement disponible
|
8
|
10
|
La qualité de l'aliment est bonne et n'a pas de risques
sur la sante
|
8
|
10
|
Prévention de l'environnement et des consommateurs des
produits agricoles
|
2
|
2.5
|
Pas des méfaits sur le sol, le rendement à
long-terme et sur la période de rémanence
|
1
|
1.25
|
Sont rapide
|
1
|
1.25
|
Il protège durablement le jardin
|
1
|
1.25
|
Sont moins polluant
|
1
|
1.25
|
Sécurise l'agriculteur
|
1
|
1.25
|
Sont très écologiques
|
1
|
1.25
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : Les résultats de ce
tableau, nous montre que certains agriculteurs connaissent mieux les avantages
des pesticides biologiques. Les avantages cités par eux sont : la
protection du sol, de l'agriculteur, de la santé du consommateur, son
coût très faible, sa rapidité et sa disponibilité
dans le milieu mais aussi la protection de l'environnement en
générale.
Tableau N° : De l'attitude des
agriculteurs face aux bios pesticides
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Quelle est l'attitude que vous avez face aux
pesticides biologiques?
|
négative
|
50
|
62.5
|
positive
|
30
|
37.5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Septembre
2022.
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que 62,5% d'agriculteurs ont une attitude négative contre 37,5%
d'agriculteurs ayant une attitude positive. Les motivations à la base de
cette attitude négative nous sont montrées dans le tableau
suivant :
Tableau N° : Justification de
l'attitude négative des agriculteurs face aux bios pesticides
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Inefficacité de bio pesticide sur certaines maladies
|
14
|
17.5
|
Faible connaissance des agriculteurs sur le bio pesticide
|
10
|
12.5
|
Ne sont pas efficace si on intervient avec retard
|
9
|
11.25
|
Lenteur dans la lutte
|
12
|
15
|
Faible performance de bio pesticide
|
4
|
5
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : De ce tableau on comprend
que l'inefficacité de bio pesticide sur certaine maladie, la faible
connaissance des agriculteurs sur le bio pesticide, l'intervention et lenteur
dans la lutte justifient l'attitude négative des agriculteurs face au
bio pesticide.
Tableau N° : Du jugement de
agriculteurs face aux produits phytosanitaires
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
quel jugement portez-vous sur l'accès aux
produits phytosanitaires?
|
Facile
|
68
|
85
|
Assez facile
|
9
|
11.25
|
Difficile
|
3
|
3.75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Septembre
2022.
Commentaire : De ce tableau, on comprend
que 85% d'agriculteurs jugent l'accès aux produits phytosanitaires
facile en ville de Beni, contre 11,25% qui jugent cet accès assez
facile et 3,75% qui le jugent difficile.
Tableau N° : De la justification de
l'accès aux produits phytosanitaires
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Justifiez votre réponse
|
Présence des cantines agropastorales dans le milieu
|
68
|
85
|
Ça demande de l'argent
|
9
|
11.25
|
Rareté de certains produits phytosanitaires sur le
marché
|
3
|
3.75
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : De ce tableau on
comprend que la présence des plusieurs cantines agropastorales dans le
milieu contribuent énormément à l'accès et à
l'utilisation des produits phytosanitaires en ville de Beni.
Tableau N° : De
L'appréciation des rendements actuels des exploitations agricoles par
les agriculteurs
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment appréciez-vous votre rendement
actuel?
|
Bon
|
55
|
68.75
|
mauvais
|
25
|
31.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes, septembre
2022.
Commentaire : A la lumière
de ce tableau, 68,75% des agriculteurs jugent leurs rendements bons, contre
31,25% qui jugent mauvais leurs rendements actuels.
Tableau N° : De
l'appréciation du coût des bios pesticides par les
agriculteurs
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Comment jugez-vous le coût des produits
phytosanitaires biologiques?
|
Faible
|
79
|
98.75
|
Elevé
|
1
|
1.25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Nos enquêtes,sSeptembre
2022.
Commentaire : Les renseignements
fournis par ce tableau montre que 98,75% des agriculteurs soit 79 sur 80 sujets
pensent que coûts des bio pesticide est faibles et que ces derniers sont
localement disponible, contre 1,25% qui juge élevé le coût
du bio pesticide.
IV.2. PRESENTATION BIVARIEE DES RESULTATS
Cette partie consiste à tester l'hypothèse de ce
travail sur base de la vérification du lieu entre la dépendance
à la connaissance sur l'usage de la lutte biologique et
l'appréciation du rendement et l'attitude face à la lutte
biologique et l'application du rendement. Dans ce cas, nous partons de
principes suivants :
Ho : les insuffisances de connaissances sur l'usage de la
lutte biologique ne seraient pas à la base du recours aux produits
phytosanitaires chimique dans la lutte et prévention des maladies des
plantes en vile de Beni.
H1 : les insuffisances de connaissances sur l'usage de la
lutte biologique seraient à la base du recours aux produits
phytosanitaires chimique dans la lutte et prévention des maladies des
plantes en ville de Beni.
Au cours de l'analyse de nos données, les
résultats X² obs équivaut à la valeur observée
alors X²ch est égal à la valeur critique lue dans la table
de distribution de ch deux avec une marge d'erreur égale à 5%.
Th=
· :
ð
· X² = (L-1) - (c-1)
1 X 1 = 1
· =3,84
Tableau .....: Dépendance à la connaissance sur
l'usage de la lutte biologique et l'application du rendement
connaissance
Appréciation
|
|
Oui
|
Non
|
Total Générale
|
Mauvaise
|
Obs
|
35
|
20
|
55
|
Th
|
37,8
|
17,1
|
|
Bonne
|
Obs
|
20
|
5
|
25
|
Th
|
17,3
|
7,8
|
|
Total Générale
|
|
55
|
25
|
80
|
Source : Nos calculs
Commentaire : Avec un seuil de
signification égal à 95%, la marge d'erreur à 5% et le
degré de liberté égal à 1, la valeur de chi-deux
observé étant 2,2 ; alors que la table statistique des
valeurs théoriques de chi deux est de 3,84 ; la relation qui s'y
établit , est la suivant :
X²obs < X²th ; c'est-à-dire il y'a
dépendance entre la connaissance sur l'usage de la lutte biologique et
l'appréciation du rendement. Chose qui confirme notre hypothèse
alternative.
Th=
· :
ð
· X² = (L-1) - (c-1)
1 X 1 = 1
· =3,84
Tableau...... : Attitude face à la lutte
biologique et l'application du rendement
connaissance
Appréciation
|
|
Oui
|
Non
|
Total Générale
|
Mauvaise
|
Obs
|
21
|
34
|
55
|
Th
|
20,6
|
34,3
|
|
Bonne
|
Obs
|
9
|
16
|
25
|
Th
|
9,3
|
15,6
|
|
Total Générale
|
|
30
|
50
|
80
|
Source : Nos calculs
Commentaire : Avec un seuil de
signification égal à 95%, la marge d'erreur à 5% et le
degré de liberté égal à 1, la valeur de chi deux
observé étant 0,2 ; alors que la table statistique des
valeurs théoriques de chi deux est de 3,84 ; la relation qui s'y
établit , est la suivant :
X²obs < X²th ; c'est-à-dire qu'il
existe une relation entre l'attitude face à la lutte biologique et
l'appréciation du rendement. C'est qui confirme notre
hypothèse.
CHAPITRE CINQUIEME : STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT
V.1. Titre de la stratégie :
La présente stratégie de développement
est intitulée « appui à la vulgarisation des bios
pesticide en ville de Beni, AVB/ Beni en sigle »
V.2. Conteste et justification de la
stratégie
La stratégie SAVB est conçu à la suite
d'une enquête communautaire que nous avons menée en ville de Beni
sur la thématique « facteurs explicatifs de la faible
adoption des bios pesticides par les ménages agriculteurs en ville de
Beni ; cas des cultures maraichères et les résultats
obtenus la justifient alors en ce sens que :
· 62,5% d'agriculteurs ont une attitude négative
face aux bios pesticides;
· 70% d'agriculteurs connaissent moins les avantages de
l'utilisation de bios pesticides dans leurs jardins ;
· 32% d'agriculteurs préfèrent souvent
utiliser les produits phytosanitaires chimiques en dépit de leurs
risques sur la santé des consommateurs et des agriculteurs mais aussi
,sur l'environnement ;
· 76,25% d'agriculteurs recourent rarement aux
biopesticides dans la prévention et la lutte de maladie de plante dans
leurs jardins.
D'où cette stratégie s'avère :
ð Pertinente, car elle se veut soutenir la
sensibilisation, la conscientisation et la mobilisation des agriculteurs, des
services spécialisés de l'Etat et leurs partenaires sur
l'échec de leurs actions en matières de production agricole et
protection de l'environnement. D'où l'intervention de changement est
très nécessaire pour sauver la situation ;
ð Faisable, car les ressources financières,
humaines et matérielles y relatives sont disponibles ; Il suffit
seulement de se mobiliser et les encadrer pour satisfaire les besoins de la
population en produits agricoles en quantité et en qualité, tout
en protégeant l'environnement.
V.3. Cadre d'orientation
stratégique
3.1. Couverture Géographique
Cette stratégie de développement sera
réalisée en ville de Beni en faveur des agriculteurs et
organisations paysannes.
3.2. Vision et durée de la
stratégie
A travers cette stratégie, nous voulons voir le
développement de l'agriculture biologique en ville de Beni, avec des
animateurs, des sensibilisateurs, des formateurs, des agronomes et des acteurs
de développement très actifs travaillant main dans la main avec
appui matériel et financier du ministère de l'agricultures et ses
partenaires. Dans ce cas, on aura déjà contribué à
la réduction de la pauvreté, à l'amélioration de la
sécurité alimentaire et à la protection de l'environnement
d'ici 2027. Cette stratégie à pour durée une
période de 5 ans, renouvelable selon les besoins et les acquis des ses
bénéficiaires.
V.4. Objectifs et résultats de la
Stratégie
a) Objectif global : il s'agit ici
d'assurer la participation active des agriculteurs dans la lutte et la
protection des cultures, rationnellement et de façon durable.
b) Objectifs spécifiques :
Ø Renforcer les capacités techniques et
organisationnelles des agriculteurs dans la dynamique de développement
durable ;
Ø Accroitre le rendement des agriculteurs grâce
aux bonnes pratiques de protection des cultures ;
Ø Faciliter le circuit économique des produits
agricoles à travers l'organisation des agriculteurs.
Ø Développer les mécanismes d'appui aux
mesures conaitrgnant les produits phytosanitaires chimiques et leurs
homologations.
c) Résultats de la
stratégie :
Ø La participation active des agriculteurs dans la
lutte er protection des cultures de façon durable et rationnelle est
assuré ;
Ø Les capacités techniques et organisationnelles
des agriculteurs dans la dynamique de développement durable sont
renforcées ;
Ø Le rendement des agriculteurs est accru grâce
aux bonnes pratiques de protection des cultures ;
Ø Le circuit économique des produits agricoles
est facilité grâce à l'organisation des
agriculteurs ;
Ø Les mécanismes d'appui aux mesures contre les
produits phytosanitaires et chimiques et leurs homologations sont
développés.
V.5. Mécanisme de mise en oeuvre
La mise en oeuvre de cette stratégie d'appui à
la vulgarisation des bios pesticides en ville de Beni nécessite des
moyens de tout ordre pour son démarrage ; notamment la
volonté des politiques et des instances étatiques appuyées
par les partenaires (ONG), la prise des décisions courageuses en
affectant des ressources humaines ; matérielles et
financière, la contribution intellectuelle et sociale de toutes les
parties prenantes mais le moyen le plus important pour sa mise en oeuvre
opérationnelle et sa réussite , est la capacité de
management des parties prenantes.
5.1. Phases de la stratégie
La réalisation de cette stratégie
comprend : la phase pilote d'essai du plan, la phase de consolidation par
échange d'expérience et la phase d'auto responsabilisation et de
retrait des PTF
5.2. Stratégies d'intervention
Pour la réussite de cette stratégie, il
faut :
- Le regroupement des agriculteurs en cadre de concertation et
d'échange d'expérience ;
- La session de capacitation, recyclage et partage des
connaissances axées sur les résultats er par l'approche de
learning by doing « apprendre en faisant » à travers
les champs pilotes ;
- Le suivi et évaluation concertés pour garantir
la pratique d'une administration associative acquise au respect des principes
de la bonne gouvernance et ;
- L'expérimentation et production des biopesticides
localement.
V.6. Structure de Pilotage
Cette stratégie peut être piloté par
l'association des agriculteurs, les techniciens en développement rural,
les agronomes disponibles dans le milieu, les services d'agriculture et de
quarantaine animale / végétale en collaboration avec le sesvice
de l'environnement.
Tableau ; Rôles et responsabilités
des parties prenantes
N°
|
Acteurs
|
Rôles et responsabilités
|
1
|
PTF (Partenaire Technique et Financier)
|
Fournir les moyens humains, matériels et financiers
pour la réussite des activités.
|
2
|
Service étatique et autorités
politico-administratives
|
Créer un climat favorable pour la mise en oeuvre de la
stratégie et faciliter son acceptation.
|
3
|
Association des agriculteurs
|
S'approprier les acquis du plan, suivre les activités,
bien gérer les activités, participer aux formations manifester
une prise de conscience sur les bios pesticides.
|
4
|
Agronomes et techniciens en développement rural
|
Facilitation , formation, suivi et animation des
activités
|
5
|
Service de quarantaine animale et végétale
|
Faire un contrôle rigoureux sur les produits
phytosanitaires chimiques et leur utilisation
|
6
|
Chaines médiatiques (radio, télévision
|
Faciliter la diffusion et la transmission des messages sur les
activités
|
V.7. Opportunités et chances de mise en oeuvre
pour la réussite de cette stratégie
Plusieurs opportunités, de chances de mise oeuvre et de
réussite de cette position stratégique sont envisageables :
· Du point de vue socioprofessionnel , cette
stratégie porte une contribution dans la création des mplois et
la réduction du taux de chômage en ville de Beni à travers
l'encadrement de la population dans la production végétale et la
production des biopesticides mais aussi, par le fait que les services
intervenant dans sa réalisation auront besoin d'un bonn effectif de
personnes a utiliser come main d'oeuvre, tout cela sur basé de mesures
d'incitation à l'entreprenariat.
· Du point de vue économique , elle
créera des revenus à travers la production quantitative et
qualitative des produits maraichers ainsi que la commercialisation des
biopesticides ; sa réussite est une opportunité de
réduction de la pauvreté ;
· Du point de vue politique , c'est une exigence
qu'ont désormais les politiciens de prouver leurs contributions
sociales dans les actions en faveurs de leurs électeurs
agriculteurs : ainsi, cette stratégie peut constituer un projet de
société.
V.8. Risques et stratégies de mitigation
Tableau : Gestion des risques
N°
|
Risque du plan
|
Niveau de risque
|
Mode d'atténuation du risque
|
|
Incidence
|
Probabilité
|
|
1
|
Vision non partagée entre les acteurs vis-à-vis
des enjeux de la stratégie
|
Elevé
|
Moyenne
|
Tenue des séances de sensibilisation et de formation
des acteurs sur les bonnes pratiques agricoles
|
2
|
Corruption et détournement des fonds
|
Elevé
|
Elevé
|
Contrôle rigoureux et gestion participative des fonds,
sensibilisation sur les bonnes pratiques de gestion financière.
|
3
|
Baisse de prix des produits agricoles due à la
concurrence
|
Moyenne
|
Moyenne
|
Encourager le cadre de concertation entre agriculteurs,
sensibilisations des agriculteurs en techniques de défense de leurs
intérêts
|
4
|
Politisation des actions et de parties prenantes
|
Elevé
|
Elevé
|
Encourager les partenariats public-privées pour sa
réalisation
|
5
|
Insécurité dans la zone d'intervention
|
Elevé
|
Elevé
|
Collaboration avec les autorités
politico-administratives pour dénoncer les cas d'incivisme.
|
V.9. Système de suivi
Le suivi sera réalisé de manière
concertée et permanente entre les acteurs impliqués ; il
sera essentiellement réalisé par des visites de terrain, les
réunions techniques, les prévisions et évaluations en
raison de 2 par an ; la production des rapports d'activités et
financiers sera envoyé aux partenaires selon le délai
fixé. Le service d'agriculteur et associations des agriculteurs sont
visés par le travail d'audit, de suivi et évaluation ; les
fiches de suivi seront élaborées pour cette fin.
Les participants doivent définir la mise en oeuvre du
suivi et évaluation, car l'absence de l'une des composantes affaiblirait
sensiblement sa chance de réussite. Ainsi cette stratégie sera
réalisée par consensus et d'une manière participative,
tout en déterminant la période, les taches et les
responsabilité de suivi, de mise en oeuvre pour les différentes
étapes de pilotages à travers les indicateurs de moyen, de
sources de renseignant sur les résultats stratégique
(effet-impact) et les indicateurs des résultats opérationnels
renseignant sur le produits et le ration entre activités,
résultats prévu et activités atteints sont là les
mesure d'exécution du suivi-évaluation cette stratégie.
V.10. Activités pilotes de la
stratégie
Pour la réalisation de cette stratégie, les
activités suivantes sont à envisager :
- Activité 1 : Prise de contact avec les leaders
locaux et parties prénantes ;
- Activité 2 : Atelier de lancement officiel de la
stratégies ;
- Activité 3 : Identification des agriculteurs
pratiquant les cultures vivrières et maraichers ;
- Activité 4 : Evaluation des capacités
matérielles et technique des agriculteurs dans le volet agriculture
biologique ;
- Activité 5 : Regroupement des agriculteurs en
association ;
- Activité 6 : Légalisation des documents
juridiques de l'association de agriculteurs,
- Activité 7 : Organisation des sessions de
formation sur les biopesticides ;
- Activité 8 : Installation des champs
écoles pilotes ;
- Activité 9 : Experimentation des biopesticides
dans des champs écoles ;
- Activité 10 : Animation des émissions
radiodiffusées ;
- Activité 11 : Suivi des activités
et;
- Activités 12 : Evaluation des activités
.
V.11. Stratégie d'appropriation et de
pérennisation
L'association des agriculteurs, une fois crée et
formés sur les question techniques, organisationnelles,
financières, de création des partenariats, de gestion des
revenus, de fonctionnement du système de tontine, de conduite des
réunions de concertation, en micro crédits et en fabrication et
commercialisation des bios pesticides, constitue un atout dans ce volet au cas
où le bailleur retirait son financement.
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail qui s'est articulé
sur les facteurs explicatifs de l'utilisation partielle des
bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les
ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni.
Au cours de cette étude, nous avons voulu
répondre à la question suivante : qu'est ce qui serait
à la base du recours partiel aux bios pesticides par les agriculteurs
dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes
maraichères, en ville de Beni?
En terme d'hypothèse, nous avons
présupposé que l'accompagnement technique insuffisant serait
à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans
la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères,
en ville de Beni.
Après récolte des données sur un
échantillon de 80 sujets par la méthode analytique soutenue par
les approches explicatives, systémique et statistique, nous avons
abouti aux résultats suivants :
· La tomate, le choux, l'aubergine, le poivron,
l'amarante, l'épinard, le concombre, la pastèque, etc. sont les
cultures les plus pratiquées par nos enquêtés et ces
cultures sont plus attaquées par les maladies et les ravageurs ;.
· 45% des nos enquêtés ont des insuffisances
des connaissances sur les solutions biologiques de prévention et
de lutte contre les maladies des plantes maraichères ;
· 76,25% des nos enquêtés recourent rarement
aux bios pesticides ;
· Les raisons à la base de ce recours partiel aux
bios pesticides sont la faible maitrise de ces produits, la
préférence des produits phytosanitaires chimiques, l'insuffisance
de moyens matériels, la résistance des maladies des plantes aux
bios pesticides en cas d'intervention dans la lutte avec retard, ... ;
· 70% de nos enquêtés ne connaissent pas les
avantages des bios pesticides ;
· 62,5% d'enquêtés ont une attitude
négative face aux bios pesticides ;
· 85% d'enquêtés jugent l'accès
facile aux produits phytosanitaires chimiques suite à la
prolifération des officines agropastorales dans le milieu ;
· 98,75% jugent moins coûteux les bios
pesticides ; et
· 68,75% d'enquêtés jugent les rendements
actuels de leurs jardins bon, malgré l'utilisation des produits
phytosanitaires chimiques.
Considérant ces résultats, nous avons
conçu une stratégie d'appui à la vulgarisation des bios
pesticides en ville de Beni, pour diffuser les techniques de
prévention et de luttes contres les maladies des cultures
maraichères par bios pesticides en ville de Beni dans le souci de
garantir et promouvoir une agriculture résiliente et durable, d'ici
2027.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé
toutes les préoccupations relatives à notre thème de
recherche ; il y'a lieu de la poursuivre sous autres facettes par
exemple l'étude comparative des bios pesticides et des produits
phytosanitaires chimiques dans la lutte contre le mildiou des tomates ou
encore, l'utilisation des agents de lutte biologique dans les attaques des
plantes, cas d'attaque de criquets, grillons et grenouilles.
BIBLIOGRAPHIQUE
A. OUVRAGES
1. J. Bolland et L. Koman, les risques liés à
l'utilisation des produits chimiques en agriculture, CTA, Pays-Bas, 2004.
2. Ron Oswald, Pesticides, agricultures et
environnement : réduire l'utilisation des pesticides et en limitant
les impacts environnementaux, UITA, Genève, 2011.
3. JOVANA Deravel, François Kriet et P. Jacques, les
biopesticides, complètement et alternatives aux produits phytosanitaires
chimiques, Sciences et Technologies, Paris, 2004.
4. J. R. Plimmer, les produits chimiques dans l'agriculture,
alimentation et agriculture, Paris, 2019.
5. J. GOFFRAUX, Problème de développement
quêtes de Chimène, Voie de vicidité, Kinshasa, 1986.
6. Ignacy SAMIS, les enjeux de la biodiversité,
écodéveloppement, Economica, Paris, 1981.
7. CIRAD, Mémento de l'agronome, ministère
français des affaires étrangères, Paris, 2014.
8. G. Dénis, Les maladies des plantes, controverses et
dominances, Doctoral, Paris, 1994.
9. Jean Semal, Combattre les ravageurs des cultures :
enjeux et perspectives, INRA, Paris, 1989.
B. ARTICLES ET RAPPORTS
1. AVSF, l'agro écologie pour sortir des pesticides,
AFD, Paris, 2013.
2. Min Agri RDC, stratégie sectorielles de
l'agriculture et du développement rurale, Kinshasa, 2010.
3. GRET : Pratiques agro écologiques et
agroforesteries en zone tropicale humide, agrodok, Paris, 2014.
4. FAO et OMS, Effets des pesticides et des engrais sur
l'environnement, la santé et solutions envisageables pour le
réduire au minimum, ONU programme de l'environnement, Genève,
2021.
5. Piet Scheepens et RIK HOEVERS, les pesticides en
agriculture et la santé, S.A.
C. COURS
1. KATEMBO MUSAVULI Moise, phytopathologie spéciale,
cours inédit, ISDR/BENI, 2020.
2. Ralph VUTSOPIRE, Gestion des exploitations agricoles,
cours inédit, ISDR/BENI, 2020.
D. THESE, MEMOIRE ET TFC
1. Patrice Audy, Développement et utilisation des bios
pesticides dans le secteur de la pomme de terre, Thèse soutenu à
l'université de CANADA, CRD, Québec, 2016.
2. Stéphane Martelle, Utilisation des pesticides en
agriculture : Constats et Enjeux, Thèse, Agrinova, Québec,
2019.
3. MUHIWA Salem, Problématique de l'utilisation des
techniques et pratiques agricoles inappropriées sur la gestion durable
des exploitations agricoles cas du palmier en huile, papayer, caféiers
et cacaoyer en milieu périurbain de Beni, Mémoire inédit,
ISDR/BENI, 2017.
4. Jean MUHINDO BAHAMBIRANA, Analyse des attitudes de la
population face aux menaces phytosanitaires de la culture d'ananas en
localité de Maboya, TFC inédit, ISDR/BENI, 2011.
5. Benjamin KAMBALE NGUZA, Problématique la lutte
chimique contre le mildiou de la tomate en territoire de Beni, TFC
inédit, ISDR/BENI, 2007.
E. DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire le LAROUSSE 2011, France, usines de Sapui Fine
Paper Europe, Juin 2010.
2. Dictionnaire le Petit ROBERT1, 2009, France, Avenu
PARMENTIER PARIS-XIème, Septembre 1990
ANNEXE
(Quelques modes de préparation des bios
pesticides)
Racines d'aubergine attaquée par des nématodes, (c)
Scot Nelson.
Étape 1 : préparation
Récolte de Chromolaenaodorata. Hacher les
feuilles.
Étape 2 : utilisation
Le chromolaena haché est enfoui sous la terre avant la
mise en place des cultures.
Solanacées(tomate et aubergine): enfouissement
localisé d'unepoignée deChromola enadan sun poquet
Oignon: enfouissementtotaldeChromolaena surlaplanche.
Étape 3 : arrosage
Arroser la planche avec l'eau froide pendant 4 à 5 jours
après enfouissement et apporter du fumier.Il est possible de
réaliser le même procédé avec Pueraria
phaseoloides et Tithonia
diversifolia à la place de Chromolaena
odorata.
Puerariaphaseoloides Tithoniadiversifolia
Lutte contre les insectes
Insecticide à base d'ail
Une solution à base de gousses d'ail fournit un
insecticide utile qui tue les pucerons,
les acariens et la mouche de l'oignon.
Étape 1 : préparation de la
solution à base d'ail
Ail Piler l'ail dans un mortier Sécher la pâte au
soleil
+ =
Faire macérer 2 cuillères à soupe de poudre
d'ail dans 10 litres d'eau pendant12 heures.
12h
Filtrerlasolutionavecunlinge
Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse
Lesavonalapropriétédecoller.Ajouterunpeudesavondanslasolutionpermetdefixerlesbiopesticidessurlesfeuillesdescultures.
3bouchonsdesavonliquide
+ =
4litresd'eau
Étape3:utilisation delasolutionfinale
Mélanger 1 litrede purin d'ail
avec2 litresd'eau savonneuse +
=
préalablementpréparés
+ =
Pulvériser1litredesolutionsur10
m2decultures.
Répéter l'opérationaprès7jours
Insecticideàbasedefeuillesdeneem(Azadirachtaindica)Unesolutionàbase
defeuillesdeneemprésentel'intérêtdetoucherdifférentsin-
sectestelsquelescriquets,leslarvesdecoléoptères,leschenillesetlescicadelles.
Ellenetuepas lesinsectesmaiselleagitsurleuralimentation,leurcroissance et
leurponte. Eneffet,ellerendlesplantespeuappétissantes
pourlesinsectes,elle supprimeleurappétitetinhibeleurcapacité
àmueretàpondre.Seseffetspeuvent
prendrequelquesjoursavantd'êtreobservables. Il
estdoncimpératifd'appliquer
lasolutiondeneemdèsledébutdel'attaqued'insectes.
Étape1:préparation de' l'extrait
defeuillesdeneem
Récoltede1kgdefeuillesfraîchesdeneem
Retraitdesbranches.
Onobtientdel'extrait defeuillesdeneem
Couperlesfeuillesenpetitsmorceaux avecuncouteau
Pilerlesfeuillescoupées dansunmortier.
Mettre
1kgdefeuillesbroyéesdansunfiletouunlingedansunseauavec5litres
d'eau(oumettredirectementlesfeuillesdansleseauetfiltrerlasolutionàlafin).
+ = =
Le jour suivi, presser le filet pour extraire la solution
8-12 h
Attendreunenuit,entre
8et12 heures,
jusqu'à cequel'eauprenne
unecouleur vertclaire.
Étape2:préparationetutilisation
delasolutionfinale
Couper2grammesdesavonenmorceaux.
Mélanger5litresd'extraitdefeuillesdeneemavec10
litresd'eauet2grammes desavon.
+ =
Lemélangepeutêtreconservépendant7jours,dansunendroitsecetàl'ombre
Pulvériserlasolutionsurlesplantes2à3foisparsemaineselonl'importancede
l'attaqued'insectes.Unsuivirégulier
delapopulationd'insectesestnécessaire.
Letabac
estaussiunboninsectifuge.Sesfeuillespeuventêtreincorporées direc-
tementdans lafabricationde compostliquidepar exemple (voirfichecompost
liquiden°9).
Insecticideàbasedepiment
Lepimentpermetdeluttercontrelesinsectestelsquelamoucheblanche,
lespuce- rons,lesinsectespiqueursetsuceurs,leschenillesdéfoliantes,
lesgrillons etles criquets.
Étape1:préparationdelasolutionàbasedepiment
+ =
12h
Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse
+ =
3bouchonsdesavonliquide 4litresd'eau
Étape3:utilisation
delasolutionfinale
Mélanger1litredesolutionaupimentavec2litresd'eausavonneusepréalablement
préparés
+=
Pulvériser1litredesolutionsur10
m2decultures.
Répéter l'opérationaprès7jours.
InsecticideàbasedeTephrosiavogelii
Unesolutionàbase de feuillesde
Tephrosiafournituninsecticideutilecontreles
insectestelsqueleslarves,leslimaces,lespuces,lesmitesetlesaraignéesrouges.
RécoltedefeuillesdeTephrosia
Pilerlesfeuillesdansunmortier
Mettre 1kgdefeuilles broyées dans unfilet ou un linge dans
un seauavec 5 litresd'eau (oumettre directementles feuillesdans le seau
et filtrerlasolutionàlafin).
+
Laissertremper 2heuresdansl'eauoufairebouillir30 minutes.
30 mn
à100°C
2hàtempérature ambiante ou
Lasolutionesteffectivependant 7jourssurlesfeuilles.Ensuite
ilfautrecommencer letraitement.
Lesfeuilles
sèchesdeTephrosiapeuventégalement
servirpourprotégercontreles charançons
etlescapucinsdescéréaleslesgrainesdelégumesoulesharicotsque
l'onsouhaiteconserverpourl'alimentation.
Mélanger100-200g
depoudreavec100 kg degrainesetharicots.
Pilerlesfeuilles dansunmortier.
Récolteretfairesécher
desfeuillesdeTephrosia
Ilfautbiennettoyerlesgrainesetlesharicotsavecdel'eauavantdeles
consommer
Luttecontrelesacariensàbased'inflorescencemâledepalmier
Lesinflorescencesmâlesdepalmieràhuile(Elaeisguineensis),maisaussid'autres
palmiers,sontefficacespourluttercontrelesacariens,
autrementditlesaraignées.
Étape1:préparation
Inflorescencemâle depalmier. Brûlerlesinflorescences.
Cendresd'inflorescences
Étape2:utilisation
Verserunepoignée decendrespar poquet.
Saupoudrer1seaude10 litresdecendres suruneplate-bande de10
m2.Répéter
l'opérationaprès2semaines.Luttecontrelesmaladiesfongiquesàbasedefeuillesdepapayer
Unesolutionàbasedefeuillesdepapayerpermetdeluttercontreleschampignons
microscopiquesquicausentdesflétrissementsetdesnécroses.
Étape1:préparationdupurindefeuillesdepapayer
Récoltede1kgdefeuillesdepapayer.
Pilerlesfeuillesdansunmortier.
Mettre1kgdefeuillesbroyéesdansunfiletouunlingedansunseauavec1litre
d'eauetlaissermacérerpendant 6heures(oumettredirectementlesfeuillesdans
leseauetfiltrerlasolutionàlafin).
+ 6h =
1kg
Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse
+ =
3bouchonsdesavonliquide 4litresd'eau
Étape3:utilisation delasolutionfinale
Mélanger 1 litrede purin de
feuillesdepapayeravec4litres d'eau savonneuse
préalablementpréparés.
- -
Pulvériser1litredesolutionsur10
m2decultures
Répéter l'opérationaprès7jours.
Fongicide-acaricide-insecticideàbasedefougères
Ilexistedenombreuxtypesdefougères,les
mélangerpermetdetoucherdiversnui-
sibles.Ellespermettentdelutteràlafoiscontrelesacariens,
lesmaladiesfongiques etungrandnombred'insectes.
Étape1:préparationdupurindefougères
Récolter1kgdefougères Hacherlesfeuilles.
Fairemacérerlehachisdefeuillesdans9litresd'eaupendant
10 à 14 jours.On obtientalorsdupurindefougères.
10 à14 jours
+= + =
Étape2:utilisation
Mélanger1litrede purin de fougères
avec9litresd'eau.
+ =
Pulvériser1litredesolutionsur10
m2decultures.
Répéter l'opérationaprès7jours.
|