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Facteurs explicatifs de la faible adoption des biopesticides par les agriculteurs en ville de beni. cas des cultures maraichères


par Jacques Aaron Katumbwe Bunda
Institut supérieur de développement rural de Beni - Licence en planification  2022
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A notre chère mère MASIKA LUSENGE Justine, pour s'être donnée à nous soutenir la main dans notre marche qui chancèle.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements s'adressent à l'éternel notre Dieu pour sa grâce, sa miséricorde et sa protection qu'il continu à nous accorder tout au long de notre vie et de notre parcours académique.

La réalisation de ce travail n'aurait pas été possible sans l'appui de diverses personnes ; ainsi, nous reconnaissons l'assistance morale, financière et matérielle de certaines personnes notamment nos frères Etienne MUHINDO KAKINGA, Adélard KITENGE MUYUMBA, Daniel MBALI MUPENDA.

Puisse notre grande soeur Solange SOKI MAMBO agréer notre grande mention de gratitude pour le soutien moral, spirituel, matériel et la prise en charge spéciale de notre parcours académique.

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent plus particulièrement au chef de travaux Jérôme KAKULE MWANAMOLO et l'assistant Moïse KATEMBO MUSAVULI, pour la direction, l'encadrement et l'orientation de ce travail avec sagesse, en dépit de leurs multiples occupations et responsabilités.

Nous remercions également les autorités académiques de l'ISDR/Beni ainsi qu'à son corps enseignant, pour l'accompagnement et la formation de qualité dont nous avons jouit tout au long de notre cursus académique.

Nous n'avons pas aussi oublié nos amis et camardes avec qui nous avons partagé la joie et la peine académique ainsi que toutes les personnes ressources rencontrées sur le terrain et qui nous ont facilité la recherche.

En fin, nous remercions et manifestons l'expression de sentiment de reconnaissance à toutes les personnes qui nous ont rendu services et qui, de près ou de loin, nous ont assisté mais dont leur noms n'ont pas repris ici expressément, qu'elles ne se sentent pas oubliés parce que jouissant de notre gratitude ; il en est de même de tant d'autres chercheurs qui nous ont précédé et tous ceux qui voudraient aller au-delà de nous.

KATUMBWE BUNDA Jacques

SIGNE, SIGLES ET ABREVIATION

Ø %  : pourcentage

Ø AVSF : Association Vétérinaire Sans Frontière

Ø CIRAD  : Centre de Coopération International en Recherche

Agronomique pour le Développement

Ø CTA  : Centre Technique Agro-écologique

Ø EnRA  : Enzyme Rafinary

Ø FAO  : Organisation des nations unies pour l'alimentation et

l'agriculture

Ø GIFS  : Gestion Intégrée de la Fertilité du Sol

Ø GRET : Groupe de Recherche et d'Echange Technologique

Ø IFOAM : International Federation of Organic Agriculture Movement

Ø ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

Ø KG : kilogramme

Ø ODD : Objectif de Développement Durable

Ø OILB : Organisation International de Lutte Biologique

Ø OMS : Organisdation Mondiale de la santé

Ø ONG : Organisation Non Gouvernemental

Ø PTF : Partenaire Technique et Financier

Ø RDC : République Démocratique du Congo

Ø SAVB : Stratéfie d'Appui à la Vulgarisation de Biopesticides

Ø SQAV : Service de Quarantaine Animal et Végétal

RESUME DU TRAVAIL

Nous avons mené nos recherches sur les facteurs explicatifs de l'utilisation partielle des bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni 

Pour ben mener cette étude, nous avons présupposé que l'accompagnement technique insuffisant serait à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni.

Nous avons mené notre étude sur base d'un échantillonnage non probabiliste du type occasionnel de 80 sujets en utilisant la méthode analytique soutenue par les approches explicatives, systémique et statistique.

Au terme de notre étude, le résultat de l'analyse bi-variée pour tester notre hypothèse a montré qu'il y'a dépendance entre l'usage des bios pesticides et l'appréciation du rendement ; entre l'attitude des agriculteurs face à la lutte biologique et le rendement agricole à long terme des jardins : cette réalité s'est confirmée car les agriculteurs de notre contrée d'étude n'utilisent en grande partie que les produits phytosanitaires chimiques pour lutter contre les maladies et les ravageurs de leurs plantes maraichères sans pour autant se soucier de leurs conséquences sur l'environnement, de l'appauvrissement de leurs champs, de la santé des consommateurs de ces produits agricoles et de leurs propres santés durant la manipulation de ces produits toxiques.

Suite à ce constat, nous avons présenté une stratégie d'appui à la vulgarisation des bio pesticides dans le but de diffuser les techniques de lutte biologique susceptibles d'améliorer le rendement agricoles en quantité et en qualité, tout en protégeant l'environnement et la santé des consommateurs des produits maraichers d'ici 2027.

Mots clés :

· Biopesticide

· Lutte biologique

· Produit phytosanitaire

· Plantes maraichères

· Maladies de plantes

· Pratiques agicoles

· Facteurs

SUMMARY OF WORK

Key words

INTRODUCTION

1. Présentation et justification du sujet

Notre travail s'intitule « facteursexplicatifs de l'utilisation partielle desbios pesticides par les agriculteurs dansla lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni ».

En effet, dans la mesure du possible, l'utilisation des pesticides chimiques devrait être évitée totalement ; dans un premier temps, il faudra toujours examiner toutes les options permettant d'utiliser d'autres méthodes non chimiques. Ce n'est qu'en dernier recours, lorsqu'aucune de ces alternatives ne s'avère applicable, que le traitement phytosanitaire chimique devrait être considéré (J. Bolland, I. Koman, CTA, Pays-Bas, P6, 2004).

Travailler avec des pesticides est dangereux ; les produits chimiques servant à tuer les ravageurs sont choisis en fonction de propriétés toxiques qui les rendent efficaces pour empoisonner les plantes, les insectes ou les rongeurs indésirables. Ces mêmes propriétés les rendent potentiellement dangereux pour les humains, puisque notre corps partage bon nombre de réactions chimiques avec d'autres organismes naturels. Tous les produit chimiques peuvent être toxiques et peuvent provoquer des lésions, voire la mort. Il n'existe pas de substance sûre et comme la plupart d'autres produits chimiques, les pesticides qui peuvent directement ou indirectement pénétrer dans l'organisme, sont susceptibles de causer aussi bien des dommages aigus que chroniques à la santé humaine, ainsi qu'à la faune, à la flore et à l'environnement en général. (Ron Oswald, UITA, Genève, 2001, P8).

Il n'est donc pas facile de comparer la rentabilité de la protection non chimique des cultures avec celle de la protection chimique. De nombreuses personnes tendent à sous-estimer les frais liés à la lutte chimique et à surestimer ceux qui ont trait à la lutte non chimique, surtout lorsqu'elles ne prennent en considération qu'une seule campagne agricole ou une année. Les frais de la lutte chimique comprennent non seulement les pesticides, mais également les équipements, les vêtements de protection, l'entreposage sûr et les frais de transport. La protection non chimique des cultures est souvent moins efficace que la protection chimique mais d'habitude, elle est moins couteuse et repose sur des intrants et interventions localement disponibles. Etant donnée les effets secondaires indésirables liés à l'utilisation des pesticides chimiques, il est difficile de les combiner avec des méthodes non chimiques de protection des cultures. (Piet Scheepens, Rik Hoevers, Agrodok, Pays-Bas, P9 et 10, 2007).

Le choix de ce sujet se justifie donc par la faible attention qu'accordent les agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contreles maladies et les ravageurs des plantes dans leurs exploitations agricoles, pourtant une voie sûre dans l'économie, la santé et la protection de l'environnement.

Il s'agit d'une interpellation, d'un réveil de prise de conscience et de décision des agriculteurs, face aux méfaits de la persistance de l'utilisation des pesticides chimique et c'est à travers ce constat malsain que repose notre intérêt d'en faire l'objet de notre étude.

Ce présent travail constitue non seulement une exigence scientifique pour l'obtention du grade de fin licencié en développement rural mais aussi, notre modeste contribution à la promotion de l'agriculture biologique au profit de quiconque voudrait s'informer sur l'objet de notrepréoccupation.

2. Objectif de la recherche

Les objectifs assignés à ce travail sont les suivants:

· Evaluer les capacités techniques et pratiques des agriculteurs sur la lutte contreles maladies et les ravageurs des plantes par bio pesticide ;

· Démontrer les limites des agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes par biopesticide ;

· Proposer des pistes de solutions pouvant rendre efficace l'utilisation des biopesticides dans les exploitations agricoles de la ville de Beni.

3. Delimitation du sujet

Ce présent travail s'inscrit dans le domaine de l'agriculture durable, inspiré des ODD 2 (lutte contre la faim et promouvoir l'agriculture durable) et ODD 12 (consommation et production responsables).

Du point de vu spatial, notre champ d'investigation est la zone périurbaine de Beni, choisie pour sa disponibilité en terres arables pouvant subvenir aux besoins croissantsen produits agricoles, en quantité et en qualité, pou la démographie galopante de la ville et ses environs;

Du point de vue technique, pour la sous information constatée chez les agriculteurs sur l'agriculture biologique et la faible production locales des produits agricoles suite aux attaques des cultures par les maladies et ravageurs ;

Du point de vue temporel, la période couverte par cette étude va de 2020 qui coïncide avec le début de nos observations sur le phénomène étudié jusqu'à l'année 2022, période jugée propice pour la collecte et le traitement des données du présent travail scientifique.

4. Plan du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, la présenteétude est subdiviséeen 5 chapitres à savoir :

- Le premier qui traite de l'état de lieu des faits soumis à l'étude, présente la description des faits empiriques, l'exposé du problème et son questionnement ;

- Le deuxième qui a trait à la revue de littérature et hypothèse, identifie ensuite les variables et leur conceptualisation et afin, il présente le cadre logique de la recherche ;

- Le troisième qui est le cadre méthodologique qui comprend la description des cas sur lesquels sera testé l'hypothèse, les protocoles d'enquêtes, les déroulements de l'enquêtes, les traitements des donnés, les méthodes d'analyse, les difficultés et les limites rencontrées.

- Le quatrième qui porte sur l'analyse et discussion des résultats, la présentation mono-varié et bi-varié des résultats ou test de l'hypothèse et à la discussion des résultats et enfin,

- le cinquième qui s'apésanti sur la stratégie de développement sous forme de proposition de solutions envisagées pour pallier les préoccupattions émises par nos enquêtés.

CHAPITRE PREMIER : ETAT DES LIEUX DES FAITS SOUMIS A L'ETUDE

I.1. Considérations générales

I.1.1. Généralités sur le milieu

a) Description du milieu (Rapport de la mairie et UCBC de Beni, 2021)

La ville de Beni où notre étude a été réalisée, est comptée parmi les trois villes de la province du Nord-Kivu. Elle a été créée par le gouverneur de la province de la province du Nord-Kivu Bis, sous la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Kisangani Mouvement de Libération par l'arrêté N°01/001/BIS/CAB.JP-NK du 23/09/1999. En 2003, cette ville a eu son statut juridique par le décret présidentiel N°041/2003 du 28/03/2003 portant création de trois villes dont celle de Beni, Butembo et celle de Tshikapa ; elle ouvre l'Est de la RDC au monde extérieur via le port de Mombasa au Kenya et celui de Dar-es-Salam en Tanzanie, en passant par la frontière de Kasindi.

b) subdivision de la ville de Beni

La ville de Beni est subdivisée en quatre communes dont Ruwenzori avec six quartiers (Boikene, Djuma, Kasabinyole, Mabakanga, Ngadi, Paida) ,Beu avec sept quartiers (Benengule, Biautu, Butanuka, Lubalema, Lyakobo, Malepe et Rwangoma),Bungulu comptant sept quartiers (Cité belge, Kanzulinzuli, Mabolio, Mambango, Pasisi et Résidentiel)  et enfin Mulekera avec dix quartiers (Bunzi, Butsili, Kalinda, Kasanga-tuha, Matembo, Masiani, Matonge, Sayo et Tamende).

Ces communes sont supervisées par la mairie sous la responsabilité du maire de la ville aidé dans ses fonctions par le maire adjoint, le chef de division urbain, les chefs des bureaux Etatiques, les 2 chefs des bureaux, 1 secrétaire administratifs, 4 bourgmestres et différents services attachés à la mairie et aux communes à savoir l'inspection urbain du travail, l'agriculture, pêche et élevage, cadastre, de titre foncier, la mine et géologie, l'environnement, le développement rural, la jeunesse, sport, et loisir, la culture et art, l'économie, le transport et la communication, le tourisme, les petites et moyenne entreprise, la fonction publique, la femme et famille, les affaires sociales, la justices et enfin, les cardes de sceaux et travaux publics.

COMMUNE

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAL

SUPERFICIE

BEU

50122

52347

54955

57273

214697

53,3 km

BUNGULU

49713

55289

56222

66665

227889

37,7 km

MULEKERA

87468

101316

89179

110935

388899

59,7 km

RUWENZORIE

31332

36398

32702

46957

147389

33,4 km

TOTAL

218635

245350

233058

281831

978874

183,7 km

c) Aspect démographique

Tableau 1 : Population de la ville Béni

Source : Archives Mairie de la ville de Beni, IIIème trimestre 2021.

La commune Mulekera est la plus étendue en termes de superficie et la plus peuplée ; par ailleurs, l'effectif de filles est dominant parmi la population de la ville de Beni et cela, au regard de données statistiques des 4 communes.

d) Aspects socio-économiques

Du point de vue socio-économique, la ville de Beni est caractérisée par :

· L'agriculture grace aux conditions climatiques favorables dont elle jouit toute l'année ; les habitants s'endonnent essentiellement car, c'est l'activité principale et la première source de leurs revenus. Deux sortes de cultures y sont généralement pratiquées à savoir les cultures vivrières pour la subsistances (arachide, manioc, haricot, maiis, riz, Banane, ...) et les cultures industrielles dont le caféier, le palmier à huile, le cacaoyer, etc. signalons à e sujet que la culture du caféier y'a été progressivement abandonnée à cause de la trachéomycose et c'est ainsi que la population a tendance à pratiquer d'autres cultures notamment le cacaoyer, le papayer, ... ;

· L'industrie et commerce : la ville de Beni compte plusieurs usines de traitement de café, de papaine, de Bois d'oeuvre et de production de boissons. Sur le plan industriel, on y trouve plusieurs entreprises dont les plus importantes sont  ENRA, BRASIMBA, OKAPI GROUP, PIGEON BLEU, JAMAA BORA et plusieurs autres industries artisanales auxquelles s'ajoutent les établissements à caractère privé dont les magasins, les boutiques et les Kiosques. Le quartier Matonge, en particulier et la ville de Benien Générale, sont de plus en plus entrain de devenir des importants centres commerciaux ces dernières années ;

· Le domaine éducatif : signalons ici la présence des écoles maternelles, primaires, secondaires, des instituts supérieurs et universitaires ainsi que des centres professionnels parmi lesquelles, bon nombre de sections, surtout au niveau secondaire, superieur et universitaires sont orientées vers l'agriculture et de ce fait, s'avèrent une potentialité pour la vulgarisation de notre stratégie.

I.1.2.Généralités sur l'agriculture biologique( https://fr.m.wikipedia.org/agriculturebiologique)

L'agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut au maximum les produits chimiques de synthèse et vise à respecter les systèmes et cycles naturels, maintenir et améliorer l'état du sol, de l'eau et de l'air, la santé des végétaux et des animaux ainsi que l'équilibre entre ceux-ci.

Tout en excluant la plupart de produits chimiques utilisés notamment par l'agriculture intensive, les organes génétiquement modifiés et la conservation des cultures par irradiation,la fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées en privilégiant au maximum l'utilisation des engrais et des pesticides issus ou dérivés de substances naturelles appelées bios pesticides. Les pratiques de l'agriculture biologique sont soumises à des normes contraignantes permettant la labellisation des produits et un prix de vente généralement plus élevé. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être des meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains.

Définie depuis les années 1920, l'agriculture biologique est organisée à l'échelle mondiale depuis 1972 par International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM) et reconnue depuis 1999 dans le codex Alimentarius, un programme commun de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que l'organisation mondiale de la santé. L'agriculture biologique est une des formes d'agriculture durable ; l'appellation biologique ou son abréviation «bio », est protégée légalement et implique une certification avec plusieurs labels internationaux de reconnaissance de l'agriculture biologique.

Depuis 1990, le marché des aliments et autres produits biologiques a augmenté rapidement, atteignant 63 milliards des dollars dans le monde en 2012. Cette demande s'est accompagnée d'une augmentation de la surface des terres agricoles destinées à l'agriculture biologique, qui s'est accrue de 8,9% par an en moyenne entre 2001 et 2011. Dans le monde, plus de 37,2 millions d'hectares étaient consacrés à l'agriculture biologique à la fin de l'année 2011, soit 0,9% de terres agricoles de 162 pays pris en compte dans le calcul et en 2015, l'agriculture biologique occupait 6,2% de la superficie agricole utiliséepar l'union européenne.

I.1.2 Généralités sur les biospesticides ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/biopesticide)

Les bios pesticide ou pesticides biologiques, ont été historiquement associés à la lutte biologique qui consiste à la manipulation d'organismes vivants dans la protection des cultures. Les biospesticides comprennent plusieurs types de méthodes de lutte contre les ravageurs et maladies, faisant appel à des relations de prédation et de parasitisme. Les bios pesticides sont donc une forme de pesticides basée sur des micro-organismes ou des produits naturels.

Les bios pesticides présentent plusieurs avantages ; ils sont en fait bio dégradables et ne laissent pas de résidus nocifs, ils peuvent être moins chers que les pesticides de synthèse lorsqu'ils sont produits localement et peuvent s'avérer plus efficaces à long termes. Cependant, ces types de produits ont aussi des inconvénients particulièrement leur vitesse d'action souvent lente les rends impropres à traiter une menace immédiate pour une culture, leur efficacité est souvent variable à cause de l'influence de divers facteurs biotiques , abiotiques et les maladies ou ravageurs évoluent et augmentent leur résistance à toute forme d'agent de lutte, qui qu'ils soient biologiques, chimiques physiques ou autres.

Les bios pesticides sont des agents d'origine biologique, appliqués généralement d'une manière similaire à celle utilisée pour les pesticides chimiques, mais qui permettent une gestion des ravageurs plus respectueuse de l'environnement. Tous les produits de lutte contre les bio agresseurs, et plus particulièrement les bio pesticides microbiens, exigent pour obtenir un contrôle efficace une formulation et une application appropriée.

Les bios pesticides sont déjà en usage courant pour lutter contre les maladies des plantes dans diverses cultures ; ils jouent par exemple un rôle important dans la lutte contre les maladies du type mildiou. Leurs avantages sont notamment la suppression de tout délai entre le dernier traitement et la récolte, la possibilité de les utiliser sous une pression de traitement à la récolte, la possibilité de les utiliser sous une pression modérée ou intense de la maladie et la possibilité des les employer en mélange ou rotation avec d'autres fongicides homologué : certaines études montrent alors que, jusqu'à 20% des ventes mondiales des fongicides, sont destinées au traitement du mildiou.

Le traitement des semences à l'aide de bio-fongicides est utilisé pour lutter contre les agents pathogènes du sol d'origine fongique qui causent la pourriture des semences, la fonte des semis et la pourriture des racines. Il peut servir également pour contrôler les agents pathogènes fongique internes, ceux transmis par les semences ou externes, ceux qui sont à la surface des graines. De nombreux produits bio-fongicides sont également capables de stimuler la défense des plantes-hôtes et d'autres processus physiologiques qui peuvent améliorer la résistance des plantes traitées à différentes contraintes biotiques et abiotiques.

Les bios pesticides sont aussi appelés pesticides biologiques, par opposition aux pesticides chimiques de synthèse ; ce sont des produits visant à protéger les plantes à base d'organismes vivants ou des substances d'origine naturelle. Ils sont préférés aux pesticides chimiques essentiellement pour le respect de l'environnement et de la santé des utilisateurs et leur faible coût de production pour lutter contre les nématodes par enfouissement de Chromolaena odorata, contre les insectes par la solution à base d'ail, de neem, de piment, de Tephrosia vogelii ; contre les acariens par la cendre des inflorescences mâles de palmier ; contre les maladie fongiques par la solution à base de feuilles de papayer ; contre les nématodes par le Chromolaena odorata ; ...

I.1.3. Généralité sur la lutte intégrée ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/lutteintegre)

Selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et agriculture (FAO) et l'organisation internationale de lutte biologique (OILB), la lutte intégrée ou protection intégrée est définie comme étant la conception de la protection des cultures dont l'application fait intervenir un ensemble de méthodes satisfaisant les exigences à la fois écologique, économiques et toxicologiques en réservant la priorité à la mise en oeuvre délibérée des éléments naturelles de limitation et en respectant les seuils de tolérance.

Dans l'union européenne, la lutte intégrée est définie par la directive communautaire 91/414/CEE du 15 juillet 1991, comme l'application rationnelle d'une combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, culturales ou intéressant la sélection des végétaux dans laquelle l'emploie des produits chimiques, phytopharmaceutiques est limité au strict nécessaire pour maintenir la présence des organismes nuisibles en dessous du seuil à partir du quelle apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptables.

Le bio contrôle est un ensemble d'outils utilisables pour la protection intégrée des cultures ; il met en oeuvre les mécanismes régissant les interactions entre les espèces dans le milieu naturel tels que les macro-organismes invertébrés (insectes, les nématodes, etc), les micro-organismes (virus, bactéries,...), les médiateurs chimique (phéromones, ...) et les substances naturelles.

Le bio contrôle et la lutte biologique sont parfois utilisés comme des synonymes car, les deux font appel à des auxiliaires naturels pour combattre un bio agresseur. Cependant, contrairement au bio contrôle, la lutte biologique n'inclut pas l'utilisation des phéromones de synthèse ou des substances naturelles d'origine minérale et de son côté, le bio contrôle n'intègre pas les vertébrés considérés comme un outil pour la lutte biologique.

La protection biologique intégrée résulte de la combinaison de la lutte biologique et de la protection intégrée. La protection biologique intégrée est donc une démarche de protection combinant toutes les techniques disponibles issues des méthodes de contrôle, si possible biologique et comprend  la prophylaxie, l'observation et suivi des cultures, la lutte biologique, le bio contrôle, la lutte mécanique, l'aménagement de l'environnement, les pratiques culturales, les choix variétaux, les traitements chimiques compatible, etc.

I.2. Problématique

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les pesticides sont devenus la pierre angulaire d'un modèle agricole basé sur l'utilisation croissante d'intrants issus de l'industrie chimique. Majoritairement considérées comme une avancée révolutionnaire pour protéger les cultures, améliorer les rendements agricoles et répondre aux besoins alimentaires d'une population mondiale grandissante, ces substances se sont progressivement diffusées aux quatre coins du monde. Le régime chimique s'est imposé partout ; son marché n'a cessé de croitre malgré le développement d'alternatives à chimie de synthèse dès les années 1960 dans le cadre du développement de l'agriculture biologique ou de la lutte intégrée. Avec la multiplication d'alerte concernant leurs effets délétères (pollution des sols, perte de biodiversité, apparition de résistances aux traitements nécessitant d'augmenter les doses, affaiblissement de la santé humain, animale et environnementale), les pesticides constituent de plus en plus un problème public. ( www.openedition.vertigo.org).

En effet, les parasites détruisent en moyenne le 1/5ème de la récolte mondiale chaque année ; les ravageurs rendent inutilisables 20 à 30 millions de tonnes de produits tout en véhiculant de nombreuses maladies contagieuses et les adventices infligent une perte annuelle évaluée à 10% de la valeur des récoltes (KATEMBO MUSAVULI Moise, 2021).

Pourtant, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations paysannes des régions tropicales humides dépend généralement de leur capacité à produire des aliments en quantités suffisantes, équilibrés du point de vue nutritionnel et soins (absences d'agents pathogènes et de produits toxique). Or, c'est au sein des populations rurales que l'on trouve les taux d'insécurité alimentaire et de malnutrition les plus élevées. (GRET, 2015, P13).

Pour alors tenter de solutionner cette préoccupation, la consommation des pesticides et de certains produits vétérinaires ainsi que leurs conditions d'usage sont alors devenues de plus en plus alarmantes dans le monde et en particulier, dans les milieux ruraux des pays en développement Plusieurs ONG intervenant dans le secteur agricole se sont mobilisées aux cotés des structures paysannes dans la dynamique de transition au développement d'alternatives en milieu rural, les actions de terrain engagées par ces ONG n'ont toujours pas portéun regard systématique et rigoureux sur la question de l'usage des pesticides. (AVSF, 2020, p15).

Ainsi, des renforcements des compétences des paysans et des techniciens s'avèrent donc indispensables pour une réelle prise de conscience des risques liées à l'utilisation des pesticides et de certains produits vétérinaires dans les pays en développement en vue de montrer de manière pratique et concrète toute la gamme des alternatives permettant de réduire le recours à ces instants ; la connaissance des risque sur la santé, l'environnement, l'émergence de résistances et la connaissance des alternatives devant être solides sur les plans techniques et économiquesafin de pouvoir concurrencer les pesticides conventionnels qui sont facile d'utilisation et qui ont une bonne efficacité directive, aisément accessibles car leur commercialisation et leur distribution sont peu contrôlées ( www.fao.org).

A en croire H. DUPRIEZ(1983, P8), la production agricole des principales cultures d'Afrique continue à décroitre du jour au jour à la suite de l'absence de politique adéquate en faveur de la lutte contre les maladies et ennemies des cultures. Certes, d'autres facteurs comme la dégradation du sol, l'ignorance des méthodes et techniques culturales prometteuses et l'insuffisance voire l'absence d'intrants nécessaires à cette lutte, renforcent la baisse progressive de la productivité des cultures et par conséquent, accroissent la pauvreté et l'insécurité alimentaire des populations aussi bien rurales qu'urbaines.

Au regard de ce qui précède, il ressort que l'agriculture congolaise en générale est celle de la ville de Béni, en particulier est confrontée à plusieurs défis, garantit le moins la durabilité des exploitations agricoles et la production agricoles malgré un grand espèce dont il jouit : c'est alorsce cas de l'utilisation continue des pesticides chimiques dans plusieurs exploitations agricoles en ville de Beni qu'il faudrait pratiquement vérifier pour en proposer des voies d'issue stratégiques utiles, telles que visées dans cette étude.

De ce fait, la présente étude voudrait répondre à la question de recherche ci-après : qu'est ce qui serait à la base du recours partiel aux bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni?

CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE ET HYPOTHESE

II.1. Revue de la littérature

Le développement de l'agriculture biologique nécessite plus d'efforts de la part des acteurs de développement à tous les niveaux géographiques ; les réponses trouvées à ce sujet par la science ainsi que les expériences sont variées et dépendent d'un chercheur à un autre.

Au niveau internationale, les objectifs de développement durables (ODD) prônés par la communauté internationale, accordent une attention particulière à la nécessité de renforcer les moyens de productions agricoles utiles à tous dans le but de lutter contre la faimpar la promotion de l'agriculture durable, améliorer la nutrition à travers l'ODD 2, appuyer une gestion rationnelle des pesticides dans l'agriculture, la consommation et la production responsable à travers l'ODD 12.

Au niveau national et provincial, le gouvernement congolais a mis en place le service de vulgarisation agricole, le service de quarantaine animale et végétale qui suffisent pour guider la promotion des bio-pesticides en RDC et au niveau locale, parmi plusieurs chercheurs qui ont déjà abordécette question de production des cultures / promotion de l'agriculture sous plusieurs facettes, nous en avons retenu certains en considérant leurs apports vis-à-vis de cette préoccupation, particulièrement :

· MUHIWA SALEM (2017) dans son travail portant sur la problématique de la l'utilisation des techniques et pratiques agricoles inappropriées sur la gestion durable des exploitations agricoles en péripherie de Beni-ville, cas spécifique de cultures pérennes a révelé que 70% des agriculteurs songent moins à la protection des cultures contre divers ennemies et que la restitution des éléments nutritifs au sol demeure faible dans la pluplart d'exploitations agricoles : ce qui influence une production agrocole defavorable en ville Béni ;

· Jean MUHINDO BAHAMBIRANA (2011) qui s'est interessé à l'analyse des attitudes de la population face aux ménaces phytosanitaires de la cultures d'ananas, en localité de MABOYA. Au terme de son étude, il a constaté que plus au moins 83,3% des champs d'ananas contractent des menaces phytosanitaires entre le jaunissement des feuilles et les pourritures des jeunes fruits et que l'incidence des attaques moyenne pour 20% des agriculteurs necessite les interventions d'une lutte intégrée. Pour y pallier, Il a proposé à la un projet de lutte contre les ménaces à la culture d'ananas, en localité de MABOYA ;

· Benjamin KAMBALE NGUZA (2007) dans son étude sur la problématique de lutte chimique contre le mildiou de la tomate en territoire de Béni, a conclu que la protection de la culture de la tomate dans le territoire de Beni demeure précaire suite aux attaques à repetition du mildiou ; comme les agriculteus ne disposent pas de moyens neccessaires pour intervenir éfficacement contre cette maladie, ils accusent des grandes pertes dans leurs champs puisque la lutte chimique est la seule connue par ces derniers, les maladies de la tomates évoluent , augmentent leur resistance dans cette region et les insuffisances de connaissances des agriculteurs sur la protection des cultures aggrave en conséquence le problème de production de cette spéculation.

La lecture de tous ces travaux montre que nos prédécesseurs s'étaient plus penchés sur les techniques et pratiques des cultures pérennes, les menaces et la lutte chimique contre les attaques de certaines cultures vivrières dans le souci de la gestion durable des exploitation agricoles et booster les productions agricoles de leurs milieux respectifs.

Quant à notre recherche, sa démarcation se situe non seulement dans le temps et dans l'espace mais également, du point de vue de la préférence des agriculteurs sur la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes, particulièrement par pesticides chimiques en maraichage.

II.2. Hypothèse de la recherche

Les premières perceptions que nous avons de ce travail, montrent qu'il se penche sur l'écodéveloppement c'est-à-dire un style de développement écologique convenable qui met en relation le milieu naturel, le contexte socio-économique et culturel. Cela implique que les populations cibles s'organisent, s'éduquent et participent activement pour mieux appréhender les possibilités spécifiques de leurs écosystèmesen vue de les valoriser de manière équilibrée, autonome et durable à l'aide des techniques appropriées conçues pour cette fin (Ignacy SAMIS, 1981, P 34).

C'est à ce titre que J. GOFRAUX soutient que l'évolution progressive des mentalités vers la rationalité, rend les populations davantage attentives aux véritables causes qu'il faut combattre efficacement pour accélérer le processus de développement durable (1986, P63).

Au regard de ces deux théories et de manière anticipative, notre hypothèse est formulée de la manière suinte : l'accompagnement technique insuffisant serait à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni.

II.3. Identification des variables et leur conceptualisation

a. Identification des variables

Dans cette étude, nous considérons l'accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les services spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur privé comme notre variable indépendante alors que l'utilisation partielle des bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes est la variable dépendante. Autrement dit, en accompagnant techniquement les agriculteurs, ils ne feront plus excessivement recours aux pesticides chimiques et de ce fait, ils auront contribué à la durabilité de leurs activités agricoles. Par ailleurs, sachant bien que dans toute activité entrepreneuriale on ne peut se contenter que de ce qu'on connait, l'insuffisance de connaissances , conséquente au faible accompagnement, est alors notre variable intermédiaire et partant de résultats de nos prédécesseurs, la prolifération des officines phytosanitaires dans le milieu et l'accès faciles aux produits chimiques est notre variable de contrôle

b) Définition des concepts clés des variables

· Lutte biologique : c'est l'action d'éradiquer des ravageurs des cultures ou des parasites des animaux par des produits biologique (Greet, 2015, p12).

· Maladie de la plante : c'est tout état phénotypique anormal, présentant des symptômes anormaux inattendus et qui réduisent la croissance de la plante, sa productivité et son utilité dans l'alimentation (G. Dénis, 1994, p175).

· Ravageurs des plantes : ce sont des organismes animaux appelés aussi prédateurs qui attaquent les plantes cultivées ou les récoltes stockées, en causant des grandes pertes aux agriculteurs. Ils peuvent être des bio-agresseurs, agents phyto-pathogènes, organismes microscopiques ou mauvaise herbes qui concurrencent les plantes cultivées (Jean Semal, 1989, p23O).

· Officine phytosanitaire : c'est tout endroit où on conserve, distribue, vend et/ou prépare des produits phytosanitaires chimiques utilisés dans l'éradication des parasites des cultures ( www.wiktionnaire.org).

· Connaissance insuffisante : selon le Robert, ce terme signifie être incomplet, avoir une déficience, incompétence ou une faible maitrise, perception, compréhension, savoir, sur quelque chose ( https://dictionnaire.lerobert.com).

· Recours partiel : selon le Robert, ce terme signifie la mise en oeuvre ou l'usage incomplet, limité ou ne touchant qu'une petite partie d'un tout ( https://dictionnaire.lerobert.com). Dans le cadre de cette étude, ce terme signifie la faible utilisation des bios pesticides par les agriculteurs.

· Phytosanitaire : c'est ce qui est relatif aux soins à donner aux végétaux (Robert 1,t 1990, P1429) ; dans le cadre de cette recherche, les produits phytosanitaires désignent l'ensemble des produits chimiques utilisés dans la prévention et la lutte cone des maladies des plantes.

· Recours : selon LEWIKTIONNAIRE, ce mot signifie user ou utiliser une chose (www. WIKTIONNAIRE.org) ; dans le cadre de ce travail, ce mot signifie l'utilisation des produits chimiques dans la lutte et la prévention des maladies des plantes par les agriculteurs.

· Accompagnement : ce mot signifie action d'accompagner, de surveiller et d'animer un groupe dont on a la responsabilité ( www.WIKTIONNAIRE.org); dans le cadre de cette recherche, ce mot signifie l'encadrement technique des agriculteurs dans la lutte biologique.

· Prévention : c'est l'action de prévenir, la prise des mesures pour prévenir certains risques ( www.WIKTIONNAIRE.org); dans le cadre de cette recherche, ce mot signifie anticiper les maladies et les ravageurs dans les exploitations dans les buts de réduire les pertes de production.

· Exploitation agricole : c'est une unité de production au sein de laquelle l'entrepreneur mobilise des ressources de natures diverses (Terre, travail, capital) et les combine dans des proportions variables pour obtenir les productions végétales et /ou animales et satisfaire ainsi ses besoins et intérêts (Ralph VUTSOPIRE, 2020, P7).

Prolifération des officines phytosanitaires dans le milieu et l'accès faciles aux produits chimiques

c) Schématisation des variables

V.C

V.I induit

Recours partiel aux bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères

Accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les services spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur privé oeuvrant dans le domaine agricole.

V.D

Serait à la base

Favoriseraient

Connaissances insuffisantes sur les bios pesticides

Justifierait V. Inter

II.4. Cadre logique de la recherche

Variables

Dimensions

Composantes

Indicateurs

Indices

Sources de données

Techniques de collecte des données

Variable indépendante :

Accompagnement technique insuffisant des agriculteurs par les services spécialisés de l'Etat et les organisations du secteur privé oeuvrant dans le domaine agricole.

Agricole

Pédagogique et technique


·Faible encadrement des agriculteurs ;


·Faibles formation des agriculteurs;


·inexistence des activités de vulgarisation des biopesticides;


·insuffisance d'encadrement des agriculteurs ;


·Faibles organisations des séminaires et conférences sur la lutta et prévention biologique des maladies des plantes ;


·Faible couverture médiatique sur la lutte et prévention biologique des maladies des plantes.


·Niveau


·Quantité


·Effectif


·Fréquence

agriculteurs


·Observation


·
Questionnaire


·Entretien


·Enquête

Variable dépendante :

Recours partiel aux bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères

Agricole

Phytosanitaire


·adoption des produits phytosanitaire chimique dans les luttes des maladies des plantes maraichères ;


· détérioration du rendement des jardins maraichers à long terme


·Approvisionnement des marchés en légumes ayant les tâches des produits chimiques


·Effectif


·Fréquence


·Nombre


·Quantité


·Mode


·cause

Agriculteurs


·Documentation


·Observation


·
Questionnaire


·Entretien


·Enquête

Variable intermédiaire :

Connaissances insuffisantes sur les bios pesticides

Agricole

Technico-agricole


·Insuffisance des agriculteurs maitrisant la lutte et prévention par biopesticide ;


·Méconnaissance des agriculteurs sur les risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaire chimique.


·Effectif


·Fréquence


·Nombre


·Quantité


·Mode


·cause

Agriculteurs


·Documentation


·Observation


·
Questionnaire


·Entretien


·Enquête

Variable de contrôle :

Prolifération des officines phytosanitaires dans le milieu et l'accès faciles aux produits chimiques

Agricole

Agricole


·multiplicité des points de vente (cantines agropastoraux) des produits phytosanitaire chimique.


· accès facile aux produits chimiques


· faible contrôle des produits chimiques autorisés et non autorisés


·Effectif


·Fréquence


·Nombre


·Quantité


·Mode


·cause

Agriculteurs


·Documentation


·Observation


·
Questionnaire


·Entretien


·Enquête

CHAPITRE TROISIEME : CADRE METHODOLOGIQUE

Ce chapitre où nous détaillons la manière dont nous avons procédé pour l'obtention des données, s'articule tour à tour sur les méthodes et techniques utilisées; la population d'étude et échantillon, les paramètres observés, le traitement des données, le déroulement de l'enquête et enfin, les difficultés rencontrées au cours de la réalisation de la présente étude.

III.1. Méthodes, approches et techniques utilisées

Au cours de notre recherche, la méthode analytique qui consiste à explorer le phénomène avec détails, nous a permis de comprendre non seulement le niveau d'adoption des bios pesticides par les agriculteurs mais aussi, les évidences qui pourraient justifier que leurs attitudes et pratiques soient jugées faibles ou fortes afin de proposer une solution palliative au phénomène en étude, à travers un plan stratégique.

Toutefois, pour combler certaines insuffisances de cette méthode, nous avons recouru tour à tour à l'approche explicative pour bien cerner les liens entre la causalité et l'effet qui n'est rien d'autre que le niveau de recours aux produits phytosanitaires des agriculteurs dans la lutte et prévention des maladies des plantes ; l'approche systémique pour comprendre l'interdépendance entre les différentes les variables en étude et l'approche statistique pour nous imprégner, à travers quelques tests statistiques, du sens profond de données pour leur explication.

Quant aux techniques, il s'est agit de l'observation pour percevoir les faits comme tels sur le terrain, de la documentation pour sélectionner et présenter les théories essentielles à notre étude ainsi que l'interview pour entrer en contact oral avec nos enquêtés.

III.2. Population d'étude et échantillon

Notre étude avait pour but de nous imprégner de la causalité de la préférence des agriculteurs tournée versdes techniques et pratiques de la lutte contre maladies et ravageurs des plantes jugées non appropriées pour la conduite durable de leurs activités.

Ne sachant pas alors au départ la localisation des exploitationsmaraichères ni les milieux de résidence des agriculteurs, nous avons alors adopté le système d'échantillonnage non probabiliste du type occasionnel. En effet, nous avons sillonné la ville de Beni dans ses quatre communes, pour identifier et soumettre un questionnaire conçu d'avance aux agriculteurs.

De ce qui précède, nous avons pris un échantillon équivalent à 80 agriculteurs quiont d'abord répondu à notre questionnaire pour ensuite nous adresser où se localiseraient les autres entrepreneurs et au finish, nous avons atteint la taille de l'échantillon ci-haut présentée.

De ce fait les caractéristiques de cet échantillon sont présentées dans la série des tableaux suivants.

Tableau N °1 : Répartition de l'échantillon selon le sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Masculin

59

73.75

Féminin

21

26.25

Total

80

100

Source : nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : De ce tableau, on comprend que le sexe masculin a été le plus représenté avec 73,75% soit 59 sur 80 sujets contre 26,25% du sexe féminin.

Tableau N°2 : Niveau d'études

Niveau d'étude

Fréquence

Pourcentage

Supérieur

39

48.75

Secondaire complet

30

37.5

Secondaire incomplet

8

10

Primaire complet

3

3.75

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : De ce tableau, il ressort que le niveau d'études supérieures a été le plus représenté avec un score de 48,75% soit 39 sur 80 enquêtés.

Tableau N°3 : Répartition de l'échantillon par profession

Profession

Fréquence

Pourcentage

Agriculteur

42

52.5

Commerçant

11

13.75

Entrepreneur

12

15

Pépiniériste

7

8.75

Agronome

5

6.25

Enseignants

2

2.5

Étudiant

1

1.25

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : A la lumière de ce tableau, les agriculteurs ont été les plus représenté avec 52,5%, suivi par les entrepreneurs avec 15%, les commerçants 13,75%, les pépiniéristes avec 8,75%, les agronomes 6,25%, les enseignants avec 2,5% et les étudiants avec 1,25%.

Tableau N°4 : Répartition De L'échantillon Selon L'état Matrimonial

Etat civil

Fréquence

Pourcentage

Marié (e)

54

67.5

Célibataire

26

32.5

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : le renseignement fourni par ce tableau montre que les mariées ont été plus touchés par nos enquêtes avec 67,5% soit 54 sur 80 contre 32,5% des célibataires.

Tableau N° 5 : Répartition de l'échantillon par quartier de résidence

Valeur

Fréquence

Pourcentage

Belle heure

3

5

Benengule

4

5

Boikene

1

1.25

Butanuka

5

6.25

Butsili

5

6.25

Kalongo

1

1.25

Kangaembi

3

3.75

Kanzulinzuli

4

5

Kasanga

3

3.75

Kuka

2

2.5

Mabolio

11

13.75

Mambango

6

7.5

Masyani

9

11.25

Mukulya

2

2.5

Munzabayi

1

1.25

Ndindi

3

3.75

Ngongolyo

7

8.75

Paida

4

5

Rwangoma

3

3.75

Tamende

1

1.25

Vingazi

1

1.25

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, sSeptembre 2022.

Commentaire : A la lumière de ce tableau, le quartier Mabolio a été le plus représenté dans notre enquête.

II.3. Des paramètres observés

Conformément aux indicateurs des variables en étude, nous avons observé une série de paramètres en vue d'avoir les éléments de réponses aux variables liées à la présente ; essentiellement le ( la, l', les ) : sexe , quartier de résidence , taille de ménage , profession , l'état civil, âge, types de cultures maraichères cultivées , produits utilisés dans la lutte et prévention des maladies des plantes , modes d'utilisation des produits phytosanitaires, niveau de connaissances sur l'utilisation des bios pesticides , attitudes face aux bios pesticides , appréciation du coût des bios pesticides par rapport aux produits phytosanitaires chimiques , appréciation du rendement des exploitations agricoles , compétences nécessaires en matières d'utilisation des bios pesticides , canal d'acquisition des bios pesticides , intrants utilisés dans la lutte biologique , suscitation de la protection de l'environnement, existence des dispositions/ouvrages de lutte biologique , jugement sur l'appauvrissement des terrains agricoles , jugement sur la connaissance des agriculteurs en matières d'utilisation des bios pesticides et existence d'un mécanisme de vulgarisation des bios pesticides.

III.3. Récolte et traitement des données

Il convient de signaler que, nous avons recouru à la récolte des données à ligne via l'application « Kobocolt » que nous avons téléchargé dans notre téléphone ; pour y parvenir, nous avons suivi le processus tel qu'indiqué ci-bas :

è Créer et configurer un compte Kobocollect à l'ordinateur ;

è Créer le formulaire (questionnaire d'enquête) ;

è Partager ou déployer le formulaire  (questionnaire d'enquête) ;

è Accéder aux questionnaires sur smart phone (Android) ;

è Voir et exporter les données collectées sur le terrain ;

è Analyse basique des résultats de l'enquête dans kobocollect ;

è Téléchargement des données vers Excel pour analyse approfondie.

Pour tester nos hypothèses, nous avons recouru au test d'indépendance qui se réalise en calculant la quantité par la formule :

= ou nPi

L'hypothèse d'indépendance doit être rejeté lorsque

 : avec (p-1) (p-1) ddl, l'échantillon étant supposé aléatoire et simple et les fréquences attendues devant en principe être tout au moins égale à 5 ; On peut cependant tolérée la présence d'un petit nombre de fréquences attendues 5 : On peut admettre au max, une valeur comprise  entre 1-5 pour 6-10 classes et deux valeurs comprises entre 1-5 pour plus de 10 classes.

En ce qui concerne le traitement des données afin de les analyser adéquatement, nous avons recouru au tableur EXCEL qui nous a facilité la conception automatique, des tableaux croisés dynamiques où nous manipulions la masse de données collectées auprès de nos enquêtés comme bien illustré dans la figure ci bas

Figure 1 : capture d'écrande la liste des champs de tableaux croisés dynamiques

Commentaire : Tous les paramètres observés au cours de notre étude sont repris à droite de l'écran ; chacun d'entre eux étant précédé d'une icône à activer (en cochant). Au bas de cette liste de champs se trouvent 4 cases superposées deux à deux où les paramètres observés activés s'affichent :

· La case située en haut et à gauche est intitulé filtre de rapport où le paramètre dont certaines modalités ne doivent pas apparaitre doit être placé par simple glissement du paramètre activé ;

· La case située en haut et à droite est intitulé étiquettes de colonnes où doit être placé, par glissement, le paramètre dont on désire voir les modalités comme des colonnes ;

· La case située en bas et à gauche est intitulé étiquettes de lignes où doit être placé, par glissement, le paramètre dont on désire voir les modalités comme des lignes ;

· La case située en bas et à droite est intitulé somme de valeurs où doit être placé par glissement, le paramètre dont on désire voir les valeurs des modalités, avec possibilité d'opérer un choix parmi les suivants : nombre, somme, moyenne,.....

Ainsi, c'est au terme de ces manipulations que le tableau des résultats dépouillés s'affiche automatiquement.

III.4. Du déroulement de l'enquête

Grâce à l'outil Kobocollect, la récolte des données consistait à administrer à chaque enquêté le questionnaire préétabli sous forme d'un entretien dirigé et ses réponses étaient directement enregistrées dans le téléphone. Signalons à cet effet que nous avons effectué cette enquête auprès des agriculteurs maraichers et vivriers à qui, nous soumettions des questions qui étaient préenregistrées dans notre smart phone à travers un entretien dirigé ; les réponses données étaient directement encodées dans l'application « Kobocollect » ; ce qui nous a évité les dépenses supplémentaires liées au coût d'impression des questionnaires sur papier et aidé à répondre à une des exigences du LMD qui consistait à numériser l'apprentissage au niveau supérieur de l'enseignement.

Notons aussi que, pour raison de vérification des réponses de nos enquêtés, le compte et le questionnaire restent toujours accessibles à qui peut vouloir s'y intéresser.

III.5. Difficultés rencontrées

Par rapport aux difficultés, nous n'avons pas trop à signaler à part la longue explication de la technologie mobile à nos enquêtés qui étaient curieux de vouloir comprendre comment « Kobocollect » fonctionne, étant donné que dans la région nous sommes parmi les premiers à expérimenter cette façon de récolter les données en dehors des humanitaires qui s'y intéressent dans le cadre de suivi et/ou évaluation de leurs projets ; il en est de même de rendez-vous non respectés par certains de nos enquêtés pour nous fournir les données utiles à notre étude.

Face à ces préoccupations, il a fallu donc l'endurance et la patience pour atteindre 80 enquêtés.

CHAPITRE QUATRIEME: ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, il est question d'analyser, de comparer et de justifier les résultats observés vis-à-vis des études similaires et de l'hypothèse formulée au départ de notre étude.

IV.1. Analyse des résultats

L'analyse des résultats de notre étude tournera autour des paramètres majeurs suivants : types cultures maraichères pratiquées, la moyenne sur le nombre des feuilles, la moyenne sur la largeur des feuilles, la moyenne sur les diamètres au collet des plantes et enfin, la moyenne sur la longueur des pétioles.

Tableau N° : De la Pratique de la culture maraichère

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Cultivez-vous les cultures maraichères et vivrières

Oui

78

97.5

Non

2

2.5

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, Septembre 2022.

Commentaire : Ce tableau, nous montre que 97,5% de nos enquêtés pratiquent les cultures t maraichères.

Tableau N° : Des types cultures maraichères pratiquées

Valeur

Fréquence

Pourcentage

1

Tomate

22

27.5

2

Aubergines

12

15

3

Choux

18

22.5

4

Poivron

10

12.5

5

Amarante

62

75.6

6

Radis

3

3.75

7

Manioc

66

82.5

8

Maïs

51

63.75

9

Banane

7

8.75

10

Courge

8

10

11

Haricot

5

6.25

12

Pastèque

9

11.25

13

Carotte

7

8.75

14

Arachide

9

11.25

15

Piment

13

16.25

16

Concombre

10

12.25

17

Poireau

2

2.5

18

Epinard

53

66.25

19

Gombo

28

35

20

Patate douce

14

17.5

21

Soja

4

5

22

Morelle

8

10

23

Gingimbre tangawisi

5

6.25

24

Sorgho

4

5

Source : Nos enquêtes Septembre 2022

Commentaire : De ce tableau, on constate que le Manioc est le plus cultivé par nos enquêtés suivi par l'Amarante, l'Epinard, le Maïs, le Gombo, la Tomate, le Choux, la Patate douce, le Piment, l'Aubergine, le Poivron, le Concombre, l'Arachide, la Pastèque, la Courge, la Morelle, la Carotte, la Banane, le Haricot, le Gingimbre, le Sorgho, le Radis et enfin le Poireau.

Tableau N° : De La Connaissance De Solution Biologique Dans La Prévention Et La Lutte De Maladie De Plante Par Bio Pesticide.

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Connaissez-vous une solution biologique contre la lutte et/ou prévention des maladies?

Oui

44

55

Non

36

45

Total

80

100

Source : Nos enquêtes Septembre 2022

Commentaire : De ce tableau, il ressort que 55% de nos enquêtés connaissent des solutions biologiques dans la prévention ou lutte des maladies des plantes, contre 45% qui ne les connaissent pas.

Tableau N° : Des mesures de lutte biologique Connues par les agriculteurs.

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Si oui, donnez cette solution, la plante sur laquelle, elle est utilisé et la maladie qu'elle prévient ou soigne 

Piment, tabac, centre sur le chou et latomate contre les insectes

1

1.25

Titonia diversifolia, urine de lapin, cendre et de l'eau sur la tomate et les choux contre le mildiou et les nématodes

1

1.25

Piment, eau, centre, sur la tomate contre les insectes; feuille de papaye, ail, eau, sur la pastèque et courgette contre les insectes

1

1.25

Feuilles broyées de tithonia diversifolia enfouient dans le sol sur aubergine et tomate contre les nématodes

1

1.25

Feuilles de papayer, eau et savon sur e choux contre les insectes

1

1.25

Ail, eau, savon sur les choux contre les insectes; feuilles de papayer, eau, savon, sur le chou contre les insectes

1

1.25

Cendre de la fleure mâle du palmier versé sur le poquet de l'aubergine et tomate plus arrosage contre les acariens

1

1.25

Piment, eau, savon sur poivron contre les insectes

1

1.25

Centre de fleure mâle du palmier versé dans les poquets de pastèque contre les acariens

1

1.25

Feuilles de tithonia diversifolia enfouient dans les poquets d'aubergine contre les maladies fongiques

1

1.25

Ail, eau, savon sur l'aubergine contre les insectes ; feuilles de papayer, eau, savon sur la tomate contre les maladies fongiques

1

1.25

Ail, eau, savon sur les choux contre les insectes ; centre, eau sur la tomate contre le mildiou

1

1.25

Ail, eau, savon sut le choux contre les insectes

1

1.25

Cendre et eau sur les choux contre les insectes

1

1.25

Fermentation des feuilles de papayer avec l'eau et le savon sur la tomate contre les maladies fongiques

1

1.25

Ail, eau, savon sur courge et concombre contre les insectes ; feuilles de tabac, feuilles de papayer, eau, savon sur les choux contre les insectes

1

1.25

Feuilles de tabac, eau, ail sur tomate contre les insectes

1

1.25

Piment de guinée, centre, eau, savon sur les choux contre les insectes

1

1.25

Feuilles de tabac, centre, piment de guinée, eau, savon sur la tomate et aubergine contre les insectes

1

1.25

Tabac, piment, ail, eau sur le maïs contre les chenilles; centre de la fleur mâle de palmier sur le pied du chou contre la pourriture des racines

1

1.25

Eau, savon sur courge les maladies fongiques; le piment, eau sur cacao contre les insectes

1

1.25

Feuilles de tabac, eau, savon, ail sur les choux contre les insectes

1

1.25

Centde, tabac, piment sur la tomate contre les insectes

1

1.25

Feuille de tabac, feuille de papayer. Eau, ail sur aubergine contre les champignons

1

1.25

Ail, eau, savon sur choux contre les insectes

1

1.25

Feuilles de papayer, feuilles de tabac, centre, piment, eau, savon sur aubergine contre les insectes, champignons et maladies fongiques

1

1.25

Centre de fleure de palmier sur la tomate et choux contre les maladies fongiques

1

1.25

Feuille de tabac, piment, eau sur choux et concombre contre les insectes

1

1.25

Piment, eau, tabac sur la tomate contre les insectes

1

1.25

Feuilles de papayer, feuilles de tabac, eau, piment sur chou, aubergine, tomate contre les insectes

1

1.25

Cendre, piment, eau, savon sur le maïs contre les chenilles

1

1.25

Feuilles de tabac, eau, savon sur aubergine contre les insectes

1

1.25

Piment, eau, savon sur le maïs contre la chenille

1

1.25

Feuilles de papayer, ail, tabac, eau sur la tomate contre les insectes et maladies fongiques

1

1.25

Feuilles broyer de tithonia diversifolia sur les pieds de tomates contre les nématodes

1

1.25

Ail, eau, tabac sur le gombo contre les insectes

1

1.25

Installation des cultures pièges autour du jardin comme le tabac ou maïs autours du champ et l'aubergine ou tomate à l'intérieur pour prévenir les attaques des insectes nuisibles

1

1.25

Feuilles de tabac, eau, piment, feuilles de titonia diversifolia sur la tomate contre le mildiou de tomate

1

1.25

Cendre de fleure mal de palmier sur les poquets d'aubergine contre la pourriture des racines et champignons

1

1.25

Feuilles hachées de chromolaena odorata enfouit dans les poquets de tomate et aubergine contre les nématodes et acariens

1

1.25

Feuilles hachée de pueraria phaseoloide enfouit dans les poquets de tomate, aubergine et poivron contre les acariens

1

1.25

Feuilles de papayer, savon et l'eau sur le poivron contre les maladies fongiques

1

1.25

Piment, savon, eau sur le maïs contre les chenilles

1

1.25

Source : Nos enquêtes Septembre 2022

Commentaire : A la lumière de ce tableau, on comprend bien que les agriculteurs ont une idée sur les bios pesticides ; cependant, la pratique et l'attitude de ces derniers demeurent négativet comme nous le montre le tableau suivant.

Tableau N° : De la fréquence de recours aux bio pesticides

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Combien de fois récourez-vous aux bios pesticides dans votre jardin

Rarement

61

76.25

Fréquemment

19

23.75

Total

80

100

Source : Nos enquêtes Septembre 2022

Commentaire : De ce tableau, on comprend que 76,25% d'agriculteurs recourent rarement aux bios pesticides dans leurs exploitations agricoles.

Tableau N° : De la raison du faible recours aux bios pesticides

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Justifiez votre réponse

J'utilise souvent les produits chimiques

25

31.25

Parce Je ne maîtrise pas le traitement biologique

12

15

Coût élevé des intrants biologique

1

1.25

Parce que les attaques sont rares dans mon jardin

1

1.25

Insuffisance de moyens financier, matériel et technique

6

7.5

Je plante rarement les cultures ayant beaucoup d'attaques

3

3.75

souvent le traitement biologique est inefficace

5

6.25

Parce que la réaction des bios pesticides est lente dans le traitement

1

1.25

Parce que je n'ai jamais été formé

1

1.25

Parce que les maladies résistent au bio pesticides

1

1.25

Parce que les produits biologiques sont lents

1

1.25

Je ne trouve pas souvent d'attaques dans mon jardin

1

1.25

J'utilise souvent les pesticides chimiques

1

1.25

En cas de manque des moyens d'achat des produits chimiques

1

1.25

Source : Nos enquêtes Septembre 2022

Commentaire : les résultats de ce tableau nous montrent que chaque agriculteur a sa raison du faible recours au bio pesticide dans la prévention et lutte des maladies des plantes. Les grandes raisons évoquées sont  le recours aux produits phytosanitaires chimiques, la faible maitrise de bios pesticides par les agriculteurs, la fréquence des attaques, l'insuffisance de moyens financier, matériel et technique, etc

Tableau N° : De la Connaissance des avantages des Bios pesticides par les agriculteurs

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Connaissez-vous les avantages liés à l'utilisation des pesticides biologiques?

Non

56

70

Oui

24

30

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, Septembre 2022

Commentaire : De ce tableau, on comprend que 70% d'agriculteurs maitrisent moins les avantages liés à l'utilisation des bios pesticides dans les exploitations agricoles, contre 30% soit 24 sur 80 sujets seulement qui connaissent certains avantages.

Tableau N° : Des avantages connu par les agriculteurs sur l'utilisation des bios pesticides

Question

Valeur

Fréquence

Pourcentage

Si oui, lesquelles

Sont moins coûteux et sont localement disponible

8

10

La qualité de l'aliment est bonne et n'a pas de risques sur la sante

8

10

Prévention de l'environnement et des consommateurs des produits agricoles

2

2.5

Pas des méfaits sur le sol, le rendement à long-terme et sur la période de rémanence

1

1.25

Sont rapide

1

1.25

Il protège durablement le jardin

1

1.25

Sont moins polluant

1

1.25

Sécurise l'agriculteur

1

1.25

Sont très écologiques

1

1.25

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : Les résultats de ce tableau, nous montre que certains agriculteurs connaissent mieux les avantages des pesticides biologiques. Les avantages cités par eux sont : la protection du sol, de l'agriculteur, de la santé du consommateur, son coût très faible, sa rapidité et sa disponibilité dans le milieu mais aussi la protection de l'environnement en générale.

Tableau N° : De l'attitude des agriculteurs face aux bios pesticides

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Quelle est l'attitude que vous avez face aux pesticides biologiques?

négative

50

62.5

positive

30

37.5

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, Septembre 2022.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 62,5% d'agriculteurs ont une attitude négative contre 37,5% d'agriculteurs ayant une attitude positive. Les motivations à la base de cette attitude négative nous sont montrées dans le tableau suivant :

Tableau N° : Justification de l'attitude négative des agriculteurs face aux bios pesticides

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

 

Inefficacité de bio pesticide sur certaines maladies

14

17.5

Faible connaissance des agriculteurs sur le bio pesticide

10

12.5

Ne sont pas efficace si on intervient avec retard

9

11.25

Lenteur dans la lutte

12

15

Faible performance de bio pesticide

4

5

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : De ce tableau on comprend que l'inefficacité de bio pesticide sur certaine maladie, la faible connaissance des agriculteurs sur le bio pesticide, l'intervention et lenteur dans la lutte justifient l'attitude négative des agriculteurs face au bio pesticide.

Tableau N° : Du jugement de agriculteurs face aux produits phytosanitaires

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

quel jugement portez-vous sur l'accès aux produits phytosanitaires?

Facile

68

85

Assez facile

9

11.25

Difficile

3

3.75

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, Septembre 2022.

Commentaire : De ce tableau, on comprend que 85% d'agriculteurs jugent l'accès aux produits phytosanitaires facile en ville de Beni, contre 11,25% qui jugent cet accès assez facile et 3,75% qui le jugent difficile.

Tableau N° : De la justification de l'accès aux produits phytosanitaires

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Justifiez votre réponse

Présence des cantines agropastorales dans le milieu

68

85

Ça demande de l'argent

9

11.25

Rareté de certains produits phytosanitaires sur le marché

3

3.75

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : De ce tableau on comprend que la présence des plusieurs cantines agropastorales dans le milieu contribuent énormément à l'accès et à l'utilisation des produits phytosanitaires en ville de Beni.

Tableau N° : De L'appréciation des rendements actuels des exploitations agricoles par les agriculteurs

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Comment appréciez-vous votre rendement actuel?

Bon

55

68.75

mauvais

25

31.25

Total

80

100

Source : Nos enquêtes, septembre 2022.

Commentaire : A la lumière de ce tableau, 68,75% des agriculteurs jugent leurs rendements bons, contre 31,25% qui jugent mauvais leurs rendements actuels.

Tableau N° : De l'appréciation du coût des bios pesticides par les agriculteurs

Question

Réponse

Fréquence

Pourcentage

Comment jugez-vous le coût des produits phytosanitaires biologiques?

Faible

79

98.75

Elevé

1

1.25

Total

80

100

Source : Nos enquêtes,sSeptembre 2022.

Commentaire :  Les renseignements fournis par ce tableau montre que 98,75% des agriculteurs soit 79 sur 80 sujets pensent que coûts des bio pesticide est faibles et que ces derniers sont localement disponible, contre 1,25% qui juge élevé le coût du bio pesticide.

IV.2. PRESENTATION BIVARIEE DES RESULTATS

Cette partie consiste à tester l'hypothèse de ce travail sur base de la vérification du lieu entre la dépendance à la connaissance sur l'usage de la lutte biologique et l'appréciation du rendement et l'attitude face à la lutte biologique et l'application du rendement. Dans ce cas, nous partons de principes suivants :

Ho : les insuffisances de connaissances sur l'usage de la lutte biologique ne seraient pas à la base du recours aux produits phytosanitaires chimique dans la lutte et prévention des maladies des plantes en vile de Beni.

H1 : les insuffisances de connaissances sur l'usage de la lutte biologique seraient à la base du recours aux produits phytosanitaires chimique dans la lutte et prévention des maladies des plantes en ville de Beni.

Au cours de l'analyse de nos données, les résultats X² obs équivaut à la valeur observée alors X²ch est égal à la valeur critique lue dans la table de distribution de ch deux avec une marge d'erreur égale à 5%.

Th=

·  :

ð

· X² = (L-1) - (c-1)

1 X 1 = 1

· =3,84

Tableau .....: Dépendance à la connaissance sur l'usage de la lutte biologique et l'application du rendement

connaissance

Appréciation

 

Oui

Non

Total Générale

Mauvaise

Obs

35

20

55

Th

37,8

17,1

 

Bonne

Obs

20

5

25

Th

17,3

7,8

 

Total Générale

 

55

25

80

Source : Nos calculs

Commentaire : Avec un seuil de signification égal à 95%, la marge d'erreur à 5% et le degré de liberté égal à 1, la valeur de chi-deux observé étant 2,2 ; alors que la table statistique des valeurs théoriques de chi deux est de 3,84 ; la relation qui s'y établit , est la suivant :

X²obs < X²th ; c'est-à-dire il y'a dépendance entre la connaissance sur l'usage de la lutte biologique et l'appréciation du rendement. Chose qui confirme notre hypothèse alternative.

Th=

·  :

ð

· X² = (L-1) - (c-1)

1 X 1 = 1

· =3,84

Tableau...... : Attitude face à la lutte biologique et l'application du rendement

connaissance

Appréciation

 

Oui

Non

Total Générale

Mauvaise

Obs

21

34

55

Th

20,6

34,3

 

Bonne

Obs

9

16

25

Th

9,3

15,6

 

Total Générale

 

30

50

80

Source : Nos calculs

Commentaire : Avec un seuil de signification égal à 95%, la marge d'erreur à 5% et le degré de liberté égal à 1, la valeur de chi deux observé étant 0,2 ; alors que la table statistique des valeurs théoriques de chi deux est de 3,84 ; la relation qui s'y établit , est la suivant :

X²obs < X²th ; c'est-à-dire qu'il existe une relation entre l'attitude face à la lutte biologique et l'appréciation du rendement. C'est qui confirme notre hypothèse.

CHAPITRE CINQUIEME : STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT

V.1. Titre de la stratégie :

La présente stratégie de développement est intitulée « appui à la vulgarisation des bios pesticide en ville de Beni, AVB/ Beni en sigle »

V.2. Conteste et justification de la stratégie

La stratégie SAVB est conçu à la suite d'une enquête communautaire que nous avons menée en ville de Beni sur la thématique «  facteurs explicatifs de la faible adoption des bios pesticides par les ménages agriculteurs en ville de Beni ; cas des cultures maraichères et les résultats obtenus la justifient alors en ce sens que :

· 62,5% d'agriculteurs ont une attitude négative face aux bios pesticides;

· 70% d'agriculteurs connaissent moins les avantages de l'utilisation de bios pesticides dans leurs jardins ;

· 32% d'agriculteurs préfèrent souvent utiliser les produits phytosanitaires chimiques en dépit de leurs risques sur la santé des consommateurs et des agriculteurs mais aussi ,sur l'environnement ;

· 76,25% d'agriculteurs recourent rarement aux biopesticides dans la prévention et la lutte de maladie de plante dans leurs jardins.

D'où cette stratégie s'avère :

ð Pertinente, car elle se veut soutenir la sensibilisation, la conscientisation et la mobilisation des agriculteurs, des services spécialisés de l'Etat et leurs partenaires sur l'échec de leurs actions en matières de production agricole et protection de l'environnement. D'où l'intervention de changement est très nécessaire pour sauver la situation ;

ð Faisable, car les ressources financières, humaines et matérielles y relatives sont disponibles ; Il suffit seulement de se mobiliser et les encadrer pour satisfaire les besoins de la population en produits agricoles en quantité et en qualité, tout en protégeant l'environnement.

V.3. Cadre d'orientation stratégique

3.1. Couverture Géographique

Cette stratégie de développement sera réalisée en ville de Beni en faveur des agriculteurs et organisations paysannes.

3.2. Vision et durée de la stratégie

A travers cette stratégie, nous voulons voir le développement de l'agriculture biologique en ville de Beni, avec des animateurs, des sensibilisateurs, des formateurs, des agronomes et des acteurs de développement très actifs travaillant main dans la main avec appui matériel et financier du ministère de l'agricultures et ses partenaires. Dans ce cas, on aura déjà contribué à la réduction de la pauvreté, à l'amélioration de la sécurité alimentaire et à la protection de l'environnement d'ici 2027. Cette stratégie à pour durée une période de 5 ans, renouvelable selon les besoins et les acquis des ses bénéficiaires.

V.4. Objectifs et résultats de la Stratégie

a) Objectif global : il s'agit ici d'assurer la participation active des agriculteurs dans la lutte et la protection des cultures, rationnellement et de façon durable.

b) Objectifs spécifiques :

Ø Renforcer les capacités techniques et organisationnelles des agriculteurs dans la dynamique de développement durable ;

Ø Accroitre le rendement des agriculteurs grâce aux bonnes pratiques de protection des cultures ;

Ø Faciliter le circuit économique des produits agricoles à travers l'organisation des agriculteurs.

Ø Développer les mécanismes d'appui aux mesures conaitrgnant les produits phytosanitaires chimiques et leurs homologations.

c) Résultats de la stratégie :

Ø La participation active des agriculteurs dans la lutte er protection des cultures de façon durable et rationnelle est assuré ;

Ø Les capacités techniques et organisationnelles des agriculteurs dans la dynamique de développement durable sont renforcées ;

Ø Le rendement des agriculteurs est accru grâce aux bonnes pratiques de protection des cultures ;

Ø Le circuit économique des produits agricoles est facilité grâce à l'organisation des agriculteurs ;

Ø Les mécanismes d'appui aux mesures contre les produits phytosanitaires et chimiques et leurs homologations sont développés.

V.5. Mécanisme de mise en oeuvre

La mise en oeuvre de cette stratégie d'appui à la vulgarisation des bios pesticides en ville de Beni nécessite des moyens de tout ordre pour son démarrage ; notamment la volonté des politiques et des instances étatiques appuyées par les partenaires (ONG), la prise des décisions courageuses en affectant des ressources humaines ; matérielles et financière, la contribution intellectuelle et sociale de toutes les parties prenantes mais le moyen le plus important pour sa mise en oeuvre opérationnelle et sa réussite , est la capacité de management des parties prenantes.

5.1. Phases de la stratégie

La réalisation de cette stratégie comprend : la phase pilote d'essai du plan, la phase de consolidation par échange d'expérience et la phase d'auto responsabilisation et de retrait des PTF

5.2. Stratégies d'intervention

Pour la réussite de cette stratégie, il faut :

- Le regroupement des agriculteurs en cadre de concertation et d'échange d'expérience ;

- La session de capacitation, recyclage et partage des connaissances axées sur les résultats er par l'approche de learning by doing « apprendre en faisant » à travers les champs pilotes ;

- Le suivi et évaluation concertés pour garantir la pratique d'une administration associative acquise au respect des principes de la bonne gouvernance et ;

- L'expérimentation et production des biopesticides localement.

V.6. Structure de Pilotage

Cette stratégie peut être piloté par l'association des agriculteurs, les techniciens en développement rural, les agronomes disponibles dans le milieu, les services d'agriculture et de quarantaine animale / végétale en collaboration avec le sesvice de l'environnement.

Tableau ; Rôles et responsabilités des parties prenantes

Acteurs

Rôles et responsabilités

1

PTF (Partenaire Technique et Financier)

Fournir les moyens humains, matériels et financiers pour la réussite des activités.

2

Service étatique et autorités politico-administratives

Créer un climat favorable pour la mise en oeuvre de la stratégie et faciliter son acceptation.

3

Association des agriculteurs

S'approprier les acquis du plan, suivre les activités, bien gérer les activités, participer aux formations manifester une prise de conscience sur les bios pesticides.

4

Agronomes et techniciens en développement rural

Facilitation , formation, suivi et animation des activités

5

Service de quarantaine animale et végétale

Faire un contrôle rigoureux sur les produits phytosanitaires chimiques et leur utilisation

6

Chaines médiatiques (radio, télévision

Faciliter la diffusion et la transmission des messages sur les activités

V.7. Opportunités et chances de mise en oeuvre pour la réussite de cette stratégie

Plusieurs opportunités, de chances de mise oeuvre et de réussite de cette position stratégique sont envisageables :

· Du point de vue socioprofessionnel , cette stratégie porte une contribution dans la création des mplois et la réduction du taux de chômage en ville de Beni à travers l'encadrement de la population dans la production végétale et la production des biopesticides mais aussi, par le fait que les services intervenant dans sa réalisation auront besoin d'un bonn effectif de personnes a utiliser come main d'oeuvre, tout cela sur basé de mesures d'incitation à l'entreprenariat.

· Du point de vue économique , elle créera des revenus à travers la production quantitative et qualitative des produits maraichers ainsi que la commercialisation des biopesticides ; sa réussite est une opportunité de réduction de la pauvreté ;

· Du point de vue politique , c'est une exigence qu'ont désormais les politiciens de prouver leurs contributions sociales dans les actions en faveurs de leurs électeurs agriculteurs : ainsi, cette stratégie peut constituer un projet de société.

V.8. Risques et stratégies de mitigation

Tableau : Gestion des risques

Risque du plan

Niveau de risque

Mode d'atténuation du risque

 

Incidence

Probabilité

 

1

Vision non partagée entre les acteurs vis-à-vis des enjeux de la stratégie

Elevé

Moyenne

Tenue des séances de sensibilisation et de formation des acteurs sur les bonnes pratiques agricoles

2

Corruption et détournement des fonds

Elevé

Elevé

Contrôle rigoureux et gestion participative des fonds, sensibilisation sur les bonnes pratiques de gestion financière.

3

Baisse de prix des produits agricoles due à la concurrence

Moyenne

Moyenne

Encourager le cadre de concertation entre agriculteurs, sensibilisations des agriculteurs en techniques de défense de leurs intérêts

4

Politisation des actions et de parties prenantes

Elevé

Elevé

Encourager les partenariats public-privées pour sa réalisation

5

Insécurité dans la zone d'intervention

Elevé

Elevé

Collaboration avec les autorités politico-administratives pour dénoncer les cas d'incivisme.

V.9. Système de suivi

Le suivi sera réalisé de manière concertée et permanente entre les acteurs impliqués ; il sera essentiellement réalisé par des visites de terrain, les réunions techniques, les prévisions et évaluations en raison de 2 par an ; la production des rapports d'activités et financiers sera envoyé aux partenaires selon le délai fixé. Le service d'agriculteur et associations des agriculteurs sont visés par le travail d'audit, de suivi et évaluation ; les fiches de suivi seront élaborées pour cette fin.

Les participants doivent définir la mise en oeuvre du suivi et évaluation, car l'absence de l'une des composantes affaiblirait sensiblement sa chance de réussite. Ainsi cette stratégie sera réalisée par consensus et d'une manière participative, tout en déterminant la période, les taches et les responsabilité de suivi, de mise en oeuvre pour les différentes étapes de pilotages à travers les indicateurs de moyen, de sources de renseignant sur les résultats stratégique (effet-impact) et les indicateurs des résultats opérationnels renseignant sur le produits et le ration entre activités, résultats prévu et activités atteints sont là les mesure d'exécution du suivi-évaluation cette stratégie.

V.10. Activités pilotes de la stratégie

Pour la réalisation de cette stratégie, les activités suivantes sont à envisager :

- Activité 1 : Prise de contact avec les leaders locaux et parties prénantes ;

- Activité 2 : Atelier de lancement officiel de la stratégies ;

- Activité 3 : Identification des agriculteurs pratiquant les cultures vivrières et maraichers ;

- Activité 4 : Evaluation des capacités matérielles et technique des agriculteurs dans le volet agriculture biologique ;

- Activité 5 : Regroupement des agriculteurs en association ;

- Activité 6 : Légalisation des documents juridiques de l'association de agriculteurs,

- Activité 7 : Organisation des sessions de formation sur les biopesticides ;

- Activité 8 : Installation des champs écoles pilotes ;

- Activité 9 : Experimentation des biopesticides dans des champs écoles ;

- Activité 10 : Animation des émissions radiodiffusées ;

- Activité 11 : Suivi des activités  et;

- Activités 12 : Evaluation des activités .

V.11. Stratégie d'appropriation et de pérennisation

L'association des agriculteurs, une fois crée et formés sur les question techniques, organisationnelles, financières, de création des partenariats, de gestion des revenus, de fonctionnement du système de tontine, de conduite des réunions de concertation, en micro crédits et en fabrication et commercialisation des bios pesticides, constitue un atout dans ce volet au cas où le bailleur retirait son financement.

CONCLUSION

Nous voici au terme de ce travail qui s'est articulé sur les facteurs explicatifs de l'utilisation partielle des bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni.

Au cours de cette étude, nous avons voulu répondre à la question suivante : qu'est ce qui serait à la base du recours partiel aux bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni?

En terme d'hypothèse, nous avons présupposé que l'accompagnement technique insuffisant serait à la base du recours partiel des agriculteurs aux bios pesticides dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni.

Après récolte des données sur un échantillon de 80 sujets par la méthode analytique soutenue par les approches explicatives, systémique et statistique, nous avons abouti aux résultats suivants :

· La tomate, le choux, l'aubergine, le poivron, l'amarante, l'épinard, le concombre, la pastèque, etc. sont les cultures les plus pratiquées par nos enquêtés et ces cultures sont plus attaquées par les maladies et les ravageurs ;.

· 45% des nos enquêtés ont des insuffisances des connaissances sur les solutions biologiques de prévention et de lutte contre les maladies des plantes maraichères ;

· 76,25% des nos enquêtés recourent rarement aux bios pesticides ;

· Les raisons à la base de ce recours partiel aux bios pesticides sont la faible maitrise de ces produits, la préférence des produits phytosanitaires chimiques, l'insuffisance de moyens matériels, la résistance des maladies des plantes aux bios pesticides en cas d'intervention dans la lutte avec retard, ... ;

· 70% de nos enquêtés ne connaissent pas les avantages des bios pesticides ;

· 62,5% d'enquêtés ont une attitude négative face aux bios pesticides ;

· 85% d'enquêtés jugent l'accès facile aux produits phytosanitaires chimiques suite à la prolifération des officines agropastorales dans le milieu ;

· 98,75% jugent moins coûteux les bios pesticides ; et

· 68,75% d'enquêtés jugent les rendements actuels de leurs jardins bon, malgré l'utilisation des produits phytosanitaires chimiques.

Considérant ces résultats, nous avons conçu une stratégie d'appui à la vulgarisation des bios pesticides en ville de Beni, pour diffuser les techniques de prévention et de luttes contres les maladies des cultures maraichères par bios pesticides en ville de Beni dans le souci de garantir et promouvoir une agriculture résiliente et durable, d'ici 2027.

Nous ne prétendons pas avoir épuisé toutes les préoccupations relatives à notre thème de recherche ; il y'a lieu de la poursuivre sous autres facettes  par exemple l'étude comparative des bios pesticides et des produits phytosanitaires chimiques dans la lutte contre le mildiou des tomates ou encore, l'utilisation des agents de lutte biologique dans les attaques des plantes, cas d'attaque de criquets, grillons et grenouilles.

BIBLIOGRAPHIQUE

A. OUVRAGES

1. J. Bolland et L. Koman, les risques liés à l'utilisation des produits chimiques en agriculture, CTA, Pays-Bas, 2004.

2. Ron Oswald, Pesticides, agricultures et environnement : réduire l'utilisation des pesticides et en limitant les impacts environnementaux, UITA, Genève, 2011.

3. JOVANA Deravel, François Kriet et P. Jacques, les biopesticides, complètement et alternatives aux produits phytosanitaires chimiques, Sciences et Technologies, Paris, 2004.

4. J. R. Plimmer, les produits chimiques dans l'agriculture, alimentation et agriculture, Paris, 2019.

5. J. GOFFRAUX, Problème de développement quêtes de Chimène, Voie de vicidité, Kinshasa, 1986.

6. Ignacy SAMIS, les enjeux de la biodiversité, écodéveloppement, Economica, Paris, 1981.

7. CIRAD, Mémento de l'agronome, ministère français des affaires étrangères, Paris, 2014.

8. G. Dénis, Les maladies des plantes, controverses et dominances, Doctoral, Paris, 1994.

9. Jean Semal, Combattre les ravageurs des cultures : enjeux et perspectives, INRA, Paris, 1989.

B. ARTICLES ET RAPPORTS

1. AVSF, l'agro écologie pour sortir des pesticides, AFD, Paris, 2013.

2. Min Agri RDC, stratégie sectorielles de l'agriculture et du développement rurale, Kinshasa, 2010.

3. GRET : Pratiques agro écologiques et agroforesteries en zone tropicale humide, agrodok, Paris, 2014.

4. FAO et OMS, Effets des pesticides et des engrais sur l'environnement, la santé et solutions envisageables pour le réduire au minimum, ONU programme de l'environnement, Genève, 2021.

5. Piet Scheepens et RIK HOEVERS, les pesticides en agriculture et la santé, S.A.

C. COURS

1. KATEMBO MUSAVULI Moise, phytopathologie spéciale, cours inédit, ISDR/BENI, 2020.

2. Ralph VUTSOPIRE, Gestion des exploitations agricoles, cours inédit, ISDR/BENI, 2020.

D. THESE, MEMOIRE ET TFC

1. Patrice Audy, Développement et utilisation des bios pesticides dans le secteur de la pomme de terre, Thèse soutenu à l'université de CANADA, CRD, Québec, 2016.

2. Stéphane Martelle, Utilisation des pesticides en agriculture : Constats et Enjeux, Thèse, Agrinova, Québec, 2019.

3. MUHIWA Salem, Problématique de l'utilisation des techniques et pratiques agricoles inappropriées sur la gestion durable des exploitations agricoles cas du palmier en huile, papayer, caféiers et cacaoyer en milieu périurbain de Beni, Mémoire inédit, ISDR/BENI, 2017.

4. Jean MUHINDO BAHAMBIRANA, Analyse des attitudes de la population face aux menaces phytosanitaires de la culture d'ananas en localité de Maboya, TFC inédit, ISDR/BENI, 2011.

5. Benjamin KAMBALE NGUZA, Problématique la lutte chimique contre le mildiou de la tomate en territoire de Beni, TFC inédit, ISDR/BENI, 2007.

E. DICTIONNAIRES

1. Dictionnaire le LAROUSSE 2011, France, usines de Sapui Fine Paper Europe, Juin 2010.

2. Dictionnaire le Petit ROBERT1, 2009, France, Avenu PARMENTIER PARIS-XIème, Septembre 1990

ANNEXE

(Quelques modes de préparation des bios pesticides)

Racines d'aubergine attaquée par des nématodes, (c) Scot Nelson.

Étape 1 : préparation

Récolte de Chromolaenaodorata. Hacher les feuilles.

Étape 2 : utilisation

Le chromolaena haché est enfoui sous la terre avant la mise en place des cultures.

Solanacées(tomate et aubergine): enfouissement localisé d'unepoignée deChromola enadan sun poquet

Oignon: enfouissementtotaldeChromolaena surlaplanche.

Étape 3 : arrosage

Arroser la planche avec l'eau froide pendant 4 à 5 jours après enfouissement et apporter du fumier.Il est possible de réaliser le même procédé avec Pueraria phaseoloides et Tithonia

diversifolia à la place de Chromolaena odorata.

Puerariaphaseoloides Tithoniadiversifolia

Lutte contre les insectes

Insecticide à base d'ail

Une solution à base de gousses d'ail fournit un insecticide utile qui tue les pucerons,

les acariens et la mouche de l'oignon.

Étape 1 : préparation de la solution à base d'ail

Ail Piler l'ail dans un mortier Sécher la pâte au soleil

+ =

Faire macérer 2 cuillères à soupe de poudre d'ail dans 10 litres d'eau pendant12 heures.

12h

Filtrerlasolutionavecunlinge

Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse

Lesavonalapropriétédecoller.Ajouterunpeudesavondanslasolutionpermetdefixerlesbiopesticidessurlesfeuillesdescultures.

3bouchonsdesavonliquide

+ =

4litresd'eau

Étape3:utilisation delasolutionfinale

Mélanger 1 litrede purin d'ail

avec2 litresd'eau savonneuse + =

préalablementpréparés

+ =

Pulvériser1litredesolutionsur10 m2decultures.

Répéter l'opérationaprès7jours

J1

J2

J3

J4

J5

J6

J7

J8

 
 
 
 
 
 
 
 

Insecticideàbasedefeuillesdeneem(Azadirachtaindica)Unesolutionàbase defeuillesdeneemprésentel'intérêtdetoucherdifférentsin- sectestelsquelescriquets,leslarvesdecoléoptères,leschenillesetlescicadelles. Ellenetuepas lesinsectesmaiselleagitsurleuralimentation,leurcroissance et leurponte. Eneffet,ellerendlesplantespeuappétissantes pourlesinsectes,elle supprimeleurappétitetinhibeleurcapacité àmueretàpondre.Seseffetspeuvent prendrequelquesjoursavantd'êtreobservables. Il estdoncimpératifd'appliquer lasolutiondeneemdèsledébutdel'attaqued'insectes.

Étape1:préparation de' l'extrait defeuillesdeneem

Récoltede1kgdefeuillesfraîchesdeneem Retraitdesbranches.

Onobtientdel'extrait defeuillesdeneem

Couperlesfeuillesenpetitsmorceaux avecuncouteau

Pilerlesfeuillescoupées dansunmortier.

Mettre 1kgdefeuillesbroyéesdansunfiletouunlingedansunseauavec5litres d'eau(oumettredirectementlesfeuillesdansleseauetfiltrerlasolutionàlafin).

+ = =

Le jour suivi, presser le filet pour extraire la solution

8-12 h

Attendreunenuit,entre

8et12 heures,

jusqu'à cequel'eauprenne

unecouleur vertclaire.

Étape2:préparationetutilisation delasolutionfinale

Couper2grammesdesavonenmorceaux.

Mélanger5litresd'extraitdefeuillesdeneemavec10 litresd'eauet2grammes desavon.

+ =

Lemélangepeutêtreconservépendant7jours,dansunendroitsecetàl'ombre

J1

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Pulvériserlasolutionsurlesplantes2à3foisparsemaineselonl'importancede l'attaqued'insectes.Unsuivirégulier delapopulationd'insectesestnécessaire.

Letabac estaussiunboninsectifuge.Sesfeuillespeuventêtreincorporées direc- tementdans lafabricationde compostliquidepar exemple (voirfichecompost liquiden°9).

Insecticideàbasedepiment

Lepimentpermetdeluttercontrelesinsectestelsquelamoucheblanche, lespuce- rons,lesinsectespiqueursetsuceurs,leschenillesdéfoliantes, lesgrillons etles criquets.

Étape1:préparationdelasolutionàbasedepiment

+ =

12h

Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse

+ =

3bouchonsdesavonliquide 4litresd'eau

Étape3:utilisation delasolutionfinale

Mélanger1litredesolutionaupimentavec2litresd'eausavonneusepréalablement préparés

+=

Pulvériser1litredesolutionsur10 m2decultures.

Répéter l'opérationaprès7jours.

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InsecticideàbasedeTephrosiavogelii

Unesolutionàbase de feuillesde Tephrosiafournituninsecticideutilecontreles insectestelsqueleslarves,leslimaces,lespuces,lesmitesetlesaraignéesrouges.

RécoltedefeuillesdeTephrosia Pilerlesfeuillesdansunmortier

Mettre 1kgdefeuilles broyées dans unfilet ou un linge dans un seauavec 5 litresd'eau (oumettre directementles feuillesdans le seau et filtrerlasolutionàlafin).

+

Laissertremper 2heuresdansl'eauoufairebouillir30 minutes.

30 mn

à100°C

2hàtempérature ambiante ou

Lasolutionesteffectivependant 7jourssurlesfeuilles.Ensuite ilfautrecommencer letraitement.

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Lesfeuilles sèchesdeTephrosiapeuventégalement servirpourprotégercontreles charançons etlescapucinsdescéréaleslesgrainesdelégumesoulesharicotsque l'onsouhaiteconserverpourl'alimentation.

Mélanger100-200g

depoudreavec100 kg degrainesetharicots.

Pilerlesfeuilles dansunmortier.

Récolteretfairesécher

desfeuillesdeTephrosia

Ilfautbiennettoyerlesgrainesetlesharicotsavecdel'eauavantdeles consommer

Luttecontrelesacariensàbased'inflorescencemâledepalmier

Lesinflorescencesmâlesdepalmieràhuile(Elaeisguineensis),maisaussid'autres palmiers,sontefficacespourluttercontrelesacariens, autrementditlesaraignées.

Étape1:préparation

Inflorescencemâle depalmier. Brûlerlesinflorescences. Cendresd'inflorescences

Étape2:utilisation

Verserunepoignée decendrespar poquet.

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Saupoudrer1seaude10 litresdecendres suruneplate-bande de10 m2.Répéter l'opérationaprès2semaines.Luttecontrelesmaladiesfongiquesàbasedefeuillesdepapayer

Unesolutionàbasedefeuillesdepapayerpermetdeluttercontreleschampignons microscopiquesquicausentdesflétrissementsetdesnécroses.

Étape1:préparationdupurindefeuillesdepapayer

Récoltede1kgdefeuillesdepapayer. Pilerlesfeuillesdansunmortier.

Mettre1kgdefeuillesbroyéesdansunfiletouunlingedansunseauavec1litre d'eauetlaissermacérerpendant 6heures(oumettredirectementlesfeuillesdans leseauetfiltrerlasolutionàlafin).

+ 6h =

1kg

Étape2:préparationd'unesolutionsavonneuse

+ =

3bouchonsdesavonliquide 4litresd'eau

Étape3:utilisation delasolutionfinale

Mélanger 1 litrede purin de feuillesdepapayeravec4litres d'eau savonneuse préalablementpréparés.

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Pulvériser1litredesolutionsur10 m2decultures

Répéter l'opérationaprès7jours.

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Fongicide-acaricide-insecticideàbasedefougères

Ilexistedenombreuxtypesdefougères,les mélangerpermetdetoucherdiversnui- sibles.Ellespermettentdelutteràlafoiscontrelesacariens, lesmaladiesfongiques etungrandnombred'insectes.

Étape1:préparationdupurindefougères

Récolter1kgdefougères Hacherlesfeuilles.

Fairemacérerlehachisdefeuillesdans9litresd'eaupendant 10 à 14 jours.On obtientalorsdupurindefougères.

10 à14 jours

+= + =

Étape2:utilisation

Mélanger1litrede purin de fougères avec9litresd'eau.

+ =

Pulvériser1litredesolutionsur10 m2decultures.

Répéter l'opérationaprès7jours.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway