Gestion de mouvement des revendications des étudiants et leurs résolutions: cas de l'UNIKIS de 2019-2022par Chadrac EKOTE MILAMBO Université de Kisangani - Gradué 2022 |
Section 2. Présentation du milieu d'étude27(*)Le présent point aborde l'UNIKIS qui est notre milieu de recherche tout en nous focalisant sur points suivant : son aspect historique, son statut juridique, sa configuration géographique, ses visions et missions ainsi que son organigramme et son fonctionnement. I.2.1. Aspect historiqueDepuis son implantation en 1963 à Kisangani, Chef-lieu de la Province Orientale à l'époque, la Tshopo actuelle, jusqu'à ce jour, cette Université a connu trois grandes phases ou subdivisions majeures de son évolution : Université Libre du Congo : de 1963 à 1971, Université Nationale du Zaïre/Campus de Kisangani « UNAZA » : De 1971 à 1981 et Université de Kisangani : 1981 à ce jour. I.2.1.1. L'Université Libre du Congo : de 1963 à 1971L'Université Libre du Congo a été créée en 1963 et reconnu officiellement par l'Ordonnance 160 du 10 juin 1964, elle est l'émanation de la volonté et de l'action des Missions protestantes du Congo, en réponse aux voeux émis par les milieux protestants, d'avoir un établissement d'enseignement du niveau universitaire au Congo. Les premières années de la vie de l'Université Libre du Congo constitue une phase essentielle de démarrage et de la mise en place des structures de la jeune université. Cette entreprise fut malheureusement entravée outre des problèmes spécifiques de démarrage et désorganisation, par la rébellion (en 1964) et l'invasion des mercenaires (en 1967) dont la ville de Kisangani fut un de plus important théâtre à cause de ces troubles, l'Université Libre du Congo a dû à deux reprises fonctionnée en dehors de Kisangani et de la Province Orientale démembrée. Elle a trouvé refuge tour à tour à Kinshasa, au sein de l'Université de Louvain de 1964 à 1966, puis à Luluabourg au Kasaï Occidental de 1966 à 1967. Elle est finalement revenue à Kisangani au bout de l'année académique 1967-1968. Aussitôt, elle a entrepris de réorganiser et de relancer ses acticités. A cette époque, elle regroupait sept Facultés dont quatre (4) des Sciences humaines (Théologie, Philosophie et Lettres, Sciences économique et Sciences sociales, Sciences pédagogiques et Psychologiques), trois (3) Facultés des Sciences positives (Facultés des sciences, Médecin et Agronomie). En plus de ces Facultés, l'Université Libre du Congo comptait également un Centre d'Etudes en Sciences Humaines (CESH). Pour le recrutement des enseignants, l'Université Libre du Congo avait ouvert deux Bureaux en Europe : l'un en Suisse au sein de l'Institut Africain de Genève pour les pays d'expression française et l'autre Pays-Bas au sein de l'Université Libre d'Amsterdam. Au cours de l'année académique 1969 à 1970, c'est-à-dire à la veille de la réforme de 1971, le corps académique comptait 70 unités pour six cents (600) étudiants inscrits, soit un rapport d'encadrement de 9 étudiants par enseignant. * 27 Jean-Faustin SIMBA AKOKOLA, « Gouvernance universitaire en RDC face au processus de Bologne. Analyse de la mise en oeuvre des dispositions de LMD et Assurance Qualité à l'Université de Kisangani de 2010 à 2013 », Thèse de Doctorat en SPA, FSSAP, UNIKIS, 2017, pp. 70-79. |
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