SIGLES ET ABBREVIATIONS
ANT : Administration Nationale du Tourisme
AT : Accueil et Tourisme ;
AP : Aire Protégée ;
APA : Accès et Partage des Avantages du
tourisme
DIVITOUR : Division Provinciale du Tourisme ;
GTZ : Coopération Technique Allemande ;
GIZ : Coopération Internationale
Allemande ;
ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de la
Nature ;
ISP : Institut Supérieur
Pédagogique ;
MECNT : Ministère de l'environnement, Conservation
de la Nature et Tourisme ;
PAG : Plan d'Aménagement et de Gestion ;
PGG : Plan Général de Gestion ;
PNKB : Parc National de Kahuzi-Biega ;
RDC : République Démocratique du
Congo ;
SPT : Sécurité et Protection du
Tourisme ;
STPNKB : Stratégie de Tourisme du Parc National de
Kahuzi-Biega ;
UICN : Union Internationale pour la Conservation de la
Nature ;
UMCN : Union Mondial pour la Conservation de la Nature
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour
l'Éducation, la Science et la Culture ;
WCS : Wildlife Conservation Society ;
WWF : World WildlifeFund for Nature.
INTRODUCTION
1. Choix et intérêt du sujet
Le choix de ce sujet nous a été inspiré
par quelques imperfections rencontrées dans la gestion du tourisme au
Parc National de Kahuzi-Biega, (PNKB), tout au long de notre période de
stage au sein de ladite institution, entre autre : insuffisance d'une
main-d'oeuvre expérimentée, un seul délégué
aux visites qui joue le rôle de chef de guides
Ainsi donc, ce modeste travail s'avère-t-il un
instrument qui permettra d'orienter nos actions vers une gestion rationnelle du
tourisme tout au long de notre carrière dans le monde professionnel.
Socialement parlant, ce travail sera considéré
comme une lampe pouvant éclairer les activités de la
communauté locale car lorsqu'il ya une grande consommation de produits
touristiques du PNKB, ce dernier arrive à financer les
différentes activités de cette communauté locale à
l'aide de recettes touristiques enregistrées.
Ce travail sera également un outil de
référence pour la communauté scientifique, en ce sens
qu'il sera de temps en temps consulté par les futurs chercheurs dans le
but d'avoir les informations sur la gestion du tourisme au PNKB.
2. Problématique
Pour DONALD LONG,(2004 :5) :
« La problématique de
recherche est souvent perçue et enseignée comme une
démarche systématique qui, une fois suivie, débouche
inévitablement sur la formulation d'hypothèses
appropriées, pertinentes et logiques ».
Et pour Google consulté en date du 07 juin 2017
à 11h04' ; dans un livre intitulé Recherche sociale. De
la problématique à la collecte des données, une
équipe d'auteures et d'auteurs dirigée par Benoît GAUTHIER
(1986) parlent ainsi de la problématique de recherche :
« Par l'expression problématique de la
recherche, on réfère généralement à
l'ensemble des éléments formant problème, à la
structure d'informations dont la mise en relation engendre chez un chercheur un
écart se traduisant par un effet de surprise ou de questionnement assez
stimulant pour le motiver à faire une recherche ».
Quant à André LAMOUREUX (1995) cité par
DONALD LONG (2004 :7), il nous livre sa pensée sur le sujet dans
son livre intitulé, Recherche et méthodologie en sciences
humaines :
« La construction de la problématique
consiste à traduire une idée de recherche d'abord vague (et
abstraite) en une question précise (et concrète) à
vérifier dans la réalité. C'est par un travail de
raisonnement logique et rigoureux que le chercheur effectue ce
rétrécissement progressif du champ de sa
recherche ».
De tout ce qui précède, nous pouvons
définir la problématique comme étant un ensemble des
questions que se pose le chercheur dans sa quête sur un sujet
donné.
En République Démocratique du Congo, la gestion
des ressources naturelles est capitale pour l'avenir de la Nation. Pourtant, le
Congolais lui-même est le principal déstabilisateur de la
biodiversité et de la santé environnementale.Au Sud-Kivu, compte
tenu de l'ampleur de la dégradation du milieu écologique, nous
osons informer tous les acteurs concernés par cette question que la
situation écologique de cette province reste très lamentable,
caractérisée par divers problèmes.
A cet effet, on observe quelques aspects comme la destruction
de la faune et de la flore, la disparition des espèces
endémiques, les feux de brousse qui appauvrissent le sol, etc. Face
à ces multiples dégradations et destruction du milieu
écologique et celle des ressources touristiques, nous observons aussi
l'impact le plus souvent négatif se justifiant par plusieurs aspects
comme : la déforestation, le feu de brousse, le braconnage, nous
faisons également allusion à la destruction de la faune et de la
flore dans les réserves forestières et plus spécialement
dans le PNKB, ce qui contribue ipso facto à la baisse de
l'économie de la province et donc à l'appauvrissement de la
communauté locale.
Ces différents dommages portent atteinte à ce
milieu touristique et sont causés par l'occupation des terres à
des fins agricoles dans le corridor écologique de
« NINDJA », le braconnage des Eléphants et des
Gorilles aggravé par la présence des bandes armées dans et
autour du Parc, peuvent être à la base de la dégradation de
ses ressources touristiques de l'aire protégée.
Des années durant, la perceptionnégative de
cette partie du pays caractérisée par l'insécurité
qui a sévit le pays en général et le Grand Kivu en
particulier n'augurait aucune chance de reprise du tourisme au PNKB.
Aujourd'hui, les activités du tourisme qui existent au PNKB sont
axées sur la vision aux Gorilles concentrés dans la partie haute
altitude. Ainsi, le PNKB a un attrait unique et très attirant, alors il
est primordiale que ce produit soit bien développé afin de
maximiser son potentiel.
En effet, l'offre touristique du PNKB est rudimentaire
comprenant peu de produits, une pénurie de personnel qualifié en
tourisme, un manque d'activité marketing et un manque de centre de
formation aux métiers de tourisme.Par ailleurs, partant de laforte
perception d'insécurité, la RDC est associée avec des
images de guerre civile, de rebellions et deviolence au quotidien. Les
touristes internationaux sont sans exception négatifs, surtout pour la
partie Est, ce qui exclut la possibilité d'opération d'un grand
nombre de touristes au PNKB.
La guerre des années 1990 et 2000 a anéanti le
tourisme au PNKB, a rendu la région inaccessible sur le plan touristique
car la promotion touristique dépend de la stabilité politique de
la région et malgré une petite amélioration depuis la fin
de la guerre, l'industrie touristique n'a pas réussi à se
redynamiser.
Quoique le PNKB démontre une volonté de
développer le tourisme, il est cependant délaissé dans ses
efforts de redynamiser ce secteur.Cette réalité des choses
conduit aux questions de recherche ci-après :
Ø Quelle est la politique touristique utilisée
par le PNKB ?
Ø D'où provient le budget alloué au
tourisme au PNKB?
Ø Quel est l'avantage de la gestion du tourisme pour la
communauté locale ?
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