LISTE DES ANNEXES
ANNEXE I : Liste des essences forestières du
Cameroun
ANNEXE II : Tableau du circuit des opérateurs
forestiers au Cameroun ANNEXE III : Certains articles de la loi
forestière de 1994
ANNEXE IV : Certains articles de la loi-cadre de
l'environnement de 1996 ANNEXE V : Liste des essences dont l'exportation en
grume est interdite ANNEXE VI : Liste des essences dont l'exportation en grume
est autorisée ANNEXE VII : Les pays importateurs du bois
camerounais
![](Dforestation-et-dgradation-de-l-environnement-au-Cameroun-1960-20107.png)
RESUME
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L'objet de cette étude a porté sur l'histoire de
la protection des forêts au Cameroun de 1960 à 2010. Avant la
période coloniale, la région forestière du grand Sud
Cameroun était un milieu de vie complet pour les populations qui y
vivaient. Pendant et après la colonisation, malgré l'introduction
des nouvelles cultures modernes, ces populations n'ont pas entièrement
rompu leurs rapports avec cette forêt. En plus, c'est elle qui a toujours
assuré les services environnementaux et écologiques. Pourtant,
l'action de l'homme n'a pas arrêté de la détruire.
Aujourd'hui elle a perdu des grandes superficies. Ces facteurs anthropiques ont
été le résultat des activités agricoles,
l'exploitation forestière et la défaillance de l'Etat dans son
rôle de gestionnaire des forêts. A cet effet, cette destruction de
la forêt fait peser de lourdes conséquences, qui sont
économiques, socioculturelles et environnementaux.
Depuis l'indépendance le pays avait jeté les
bases d'une politique forestière qui se devait de protéger les
forêts. Cette dernière, parfois influencée par les
réalités intérieures et souvent extérieures a
évolué crescendo. De 1960 à 1981, on assiste à un
difficile décollage de la déforestation forestière du
à plusieurs facteurs, de 1981 à 1994, c'est le début de la
mise sur pied d'une législation adéquate au pays, enfin de 1994
à 2010, on remarque une orientation de la loi forestière qui tend
à répondre aux exigences du développement durable. Jusque
là, les résultats de ces réformes sont restés
insuffisants. En effet, pour appliquer et gérer les questions
forestières, le Cameroun s'est doté des institutions
Administratives et techniques. De 1960 jusqu'en 1961, c'est le ministère
de l'agriculture qui s'occupait de la gestion des forêts dans le
Cameroun. De 1961 à 1972, c'est le secrétariat d'Etat au
développement rural qui tient lieu d'institution forestière alors
qu'au Cameroun occidental, c'est le secrétariat d'Etat aux ressources
naturelles qui joue ce rôle. C'est finalement en 1972, après la
réunification des deux Cameroun, que le ministère chargé
de l'agriculture prenait la charge de la gestion des forêts sur toute
l'étendue du territoire ; ceci jusqu'en 1992, date de la création
du ministère chargé de l'environnement et des forêts. Ce
dernier à son tour éclate en 2004 en deux départements
ministériels distincts. A savoir d'une part le ministère
chargé de l'environnement et la protection de la nature et d'autre part
le ministère chargé des forêts et de la faune. Il faut
signaler qu'à chaque fois ces organes administratifs dans leur
évolution étaient accompagnés par des structures
techniques.
C'est ainsi que pour espérer un rendement complet sur
le plan national et international de la forêt camerounaise, il faudrait
que la législation qui la régie et les institutions qui la
gère
![](Dforestation-et-dgradation-de-l-environnement-au-Cameroun-1960-20108.png)
The main object of this study has rested on the history of
protection of forest in Cameoorn since 1960 to 2010. Before the colonial
period; the forest region of the Grand South, was a place of full live for the
population that lived there. During and after colonization these populations
had not totally separated from their primitive relations with the forest
despite the introduction new modern cultures. Furthermore the forest still
maintained environmental and ecological services. Meanwhile man's action has
not stopped to destroy it. Today the forest has lost a great portion. These
anthropical factors have been the results of agricultural activities, forest
exploitation and States failure in its role of management of forest. As a
result, this destruction of the forest has made heavy economic, sociocultural
and environmental consequences.
Since independence, the country had thrown bases for forest
polities which was due to protect the forest. Most often being influenced by
internal and external realities that took an increasing trend or evolution.
Since 1960 to 1981 we have assisted a difficult take up in deforestation linked
to many factors, from 1981 to 1994, marks the beginning of an adequate
legislation in the country and lastly 1994 to 2010 we noticed an orientation of
forestry law which stands to answer to the exigencies of long lasting or
durable development. Till then the results of there reforms remains
insufficient. Infact, to apply and manage the questions linked forestry
affairs, Cameroon owns administrative and technical institutions. From 1960 to
1961 the ministry of agriculture took charge of the management of the forest.
1961 to 1972, changed hands as the State secretariat for rural development that
took institution positions in forestry management meanwhile the State
secretariat for natural resources that did the job in the occidental Cameroon.
Its till 1972 after the reunification of the two Cameroon that the ministry
incharge of agriculture took charge of management of the forest throughout the
national territory. Hence till 1992 the date of the ministry brok into two
factions being the ministry environment incharge of protection of nature and
ministry incharge of forestry and wildge it is worth stating that these
structures were always accompanied by technical structures in their evolutions
or operations.
As such, expecting positive or complete results on the
National and International frameworks. It is necessary that the legislation
that regulates the institutions that manage the forestry, put as target
perfection.
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