INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique
L'environnement des affaires est un chantier pharaonique en
République Démocratique du Congo (RDC)1(*). Ainsi, pour espérer en
venir à bout, pouvoirs publics, patronat et bailleurs de fonds se
mobilisent. La RDC traverse aujourd'hui une période de crise multiforme,
cette crise a notamment pour cause, profonde et lointaines la mesure de
zaïrianisation des années septante, l'instabilité
institutionnelle chronique, le conflit armé et des pillages dans des
années nonante et toute sortes encore de connaître jusqu' à
présent.
Corruption, tracasseries et incompétence de
l'administration, insécurité judiciaire et juridique,
surimposition des sociétés formelles, manque de financement et
d'énergie... Par ailleurs, en dépit de ses énormes
potentialités agricoles minières et énergétiques,
la RDC est classée parmi les pays les plus pauvres du monde. Oui, la
République Démocratique du Congo a connu des sérieux
problèmes depuis son accession à l'indépendance en 1960,
étroitement lié à l'insuffisance des capitaux pour
l'investissement public et le fonctionnement des entreprises publiques et
privées. Le climat des affaires dans le pays se passe dans un
environnement macro-économique malsain qui ne permet pas aux acteurs
économique de mener à bien leurs activités.
Cependant, il convient de noter aussi que quelques entreprises
publiques sont asphyxiées par l'inflation occasionnée par la
gestion peu rigoureuse du budget de l'état. Il convient de relever par
ailleurs que l'économie congolaise n'est pas florissante, quand
bien-même ces dernières années l'on a pu réaliser de
temps en temps une petite croissance dont les effets n'étaient pas
ressentis par la population.
Le climat des affaires fait référence à
l'environnement institutionnel du business dans un pays donné. Ici, la
perception du climat des affaires par l'investisseur influe sur son moral et
conditionne ses décisions.2(*)
La République Démocratique du Congo est
engagée dans le processus d'assainissement de son climat des affaires
par l'assouplissement des modalités dans la création des
entreprises, en attirant des capitaux des investisseurs étrangers et
nationaux, en créant les emplois et en améliorant les conditions
de travail3(*).
Faisant référence aux problèmes ci-haut
énumérés, nous comprenons que la République
Démocratique du Congo est confrontée à des
sérieuses insuffisances pour qu'elle puisse trouver elle-même des
solutions à ses nombreuses difficultés. Pour ce faire il lui faut
un renfort de l'extérieur, étant donné que les
investissements publics sont insuffisants. Le pays est obligé de
solliciter des capitaux frais auprès des pays étrangers et
pourtant disposant des ressources très importantes. Ces capitaux seront
investis dans la création des entreprises pour créer des emplois
et résorber le chômage.
Rendre accessible et rentable la situation des affaires serait
bénéfique pour la création des richesses nécessaire
au décollage socio-économique du pays.
Cependant en République Démocratique du Congo,
les secteurs d'activités économiques rencontre encore quelques
fois des difficultés notamment la corruption et le détournement
de fonds qui découragent les investisseurs. D'où la
réticence à l'investissement aussi bien par les nationaux que les
internationaux.
Ainsi, nous nous demandons, si l'assainissement du climat des
affaires peut être un moyen de développement
socio-économique. Et nous posons la question de savoir si :
« Que faire pour convaincre l'investisseur étranger d'apporter
massivement les capitaux en RDC » et l'assainissement du climat des
affaires en RDC peut être l'élément déclencheur du
développement socio-économique en RDC ?
2. Hypothèse de l'étude
Nous partons de l'hypothèse selon laquelle, le
développement économique en RDC pourrait être le fruit de
l'assainissement du climat des affaires en trouvant solution aux
difficultés qui découragent les investisseurs. Et le climat des
affaires devrait favoriser l'investissement à tout le niveau, la
croissance ainsi la situation socio-économique devrait changer d'une
année à une autre en luttant contre la corruption, le
harcèlement fiscal, l'insécurité juridique et judiciaire
qui empêcheraient de développement économique soutenu de la
RDC.
3. Choix et intérêt du sujet
Loin d'être un fait de hasard, le choix porté sur
ce sujet est motivé par un intérêt scientifique, celui de
vérifier l'impact de l'assainissement du climat des affaires, lequel
influence beaucoup un pays au niveau de son développement
économique.
4. Délimitation du travail
La présente étude se délimite dans le
cadre spatio-temporel précis. Elle porte sur l'analyse de l'apport d'un
climat des affaires favorable à la croissance économique de la
RDC, et ce, en s'inscrivant sur la période allant de 2011 à 2016.
Telle est la charpente autour de laquelle, nous entendons poser nos
développements.
5. Objectif
Outre l'intérêt provoqué par la
curiosité scientifique, nous pensons aussi avec la réalisation de
ce travail, mettre des jalons pour des travaux futurs.
6. Méthodes et techniques de l'étude
a. Les
méthodes
- Méthode descriptive : Elle a
permis de décrire les secteurs d'activités économiques qui
contribuent à l'étude de notre travail ;
- Méthode analytique : Elle a
consisté à la décomposition et l'analyse des
différentes données récoltées au cours de notre
enquête en vue d'émettre un jugement lié à
l'objectif de notre travail.
b. Les techniques
- Technique d'interview : Elle a permis
essentiellement de collecter des données nécessaires à
notre étude auprès des agents de l'agence nationale de promotion
des investissements ;
- Technique documentaire : Elle a
amené à avoir recours aux documents traitant de l'objet de notre
étude.
7. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion générale,
le cheminement de notre étude sera reparti en trois chapitres. La
première porte sur approches conceptuelles. Le deuxième se
rapportant sur les investissements en RDC. Et le troisième chapitre et
le dernier fait une analyse et perspective du climat des affaires en RDC en vue
d'un développement économique soutenu.
CHAPITRE 1. APPROCHE CONCEPTUELLE
Ce chapitre est le point portant essentiellement sur la
définition des concepts de base afin de les comprendre pour une bonne
interprétation. Deux points importants composent ce présent
chapitre, nous avons entre autre les concepts de base (Section première)
et les différents secteurs d'activités économiques en RDC
(Section deuxième). Chacune de ses sections comportent des
sous-points.
Section I. Concepts de base
Dans cette section quelques concepts de base
nécessitent d'être définis car ils constituent les mots
clés pour la suite de notre étude. Nous allons ici aborder les
concepts investissement, climat des affaires, développement et tant
d'autres.
I.1. Investissement
I.1. 1. Définition4(*)
L'investissement est une opération qui permet de
renouveler et d'accroître le capital d'une économie. Il est
également l'emploi de capitaux visant à accroître la
production d'une
entreprise ou
à améliorer son rendement5(*).
Décision par laquelle un individu, une entreprise ou
une collectivité affecte ses ressources propres ou des fonds
empruntés à l'accroissement de son stock de biens productifs.
I.1. 2. Instrument de la politique économique
des investissements
Les instruments sont les moyen ou les outils dont disposent
les responsables économiques d'un pays et qui sont susceptibles
d'être utilisés pour atteindre les objectifs fixés.
I.1.2.1. Politiques d'investissement
La politique d'investissement est guidée par
la stratégie et les opportunités d'investissement rentables
(c'est-à-dire dont la rentabilité est supérieur au
coût
du capital)6(*).
Les gouvernements dans les pays en
développement sont responsables d'importants investissements, par
exemple dans l'éducation et l'infrastructure. Ces investissements
requièrent une visibilité sur l'évolution de la structure
de l'économie, la mise en place d'un système éducatif ou
d'un réseau routier requiert donc une vision de l'évolution de
l'économie un quart de siècle plus tard.
Les politiques d'investissement dans les
économies se différencient d'un pays à un autre sur base
des besoins et ces besoins sont multiples dans presque tous les secteurs
surtout dans le pays en voie de développement. Exemple les besoins de la
RDC ne seront pas les mêmes avec ceux de la France ou encore de la
Belgique ceci tient compte dans la situation économique, sociale,
environnemental de ces pays7(*).
Toutefois, les pays en développement qui
ont réussi ont eu des politiques d'investissement et de technologie qui
sont allées bien au-delà de ce rôle minimaliste. Ils ont
activement promu des secteurs particuliers de l'économie. La
théorie économique peut justifier de telles interventions actives
par des « défaillances du marché » assez communes.
I.1.2.2. Elaboration d'une politique
d'investissement
Cette Note de Politique aidera les
décideurs politiques et la société civile à
développer des politiques appropriées à leur contexte en
une série d'étapes résumées dans le Diagramme
1.
La première étape consiste
à identifier les priorités nationales en matière de
politique d'investissement et de technologie ainsi que les principales
contraintes et goulots d'étranglement empêchant leur
réalisation à travers un processus consultatif, qui interagit
avec les autres composantes de la Stratégie Nationale de
Développement (SND). Ce processus variera selon les pays pour un certain
nombre de raisons. La disponibilité des données peut varier de
manière importante, les pays peuvent présenter des goulots
d'étranglement différents en matière de technologie et
d'investissements, et avoir des points forts et des faiblesses dans des
domaines différents. Les principales parties prenantes peuvent ne pas
être d'accord sur les priorités en matière de politique
d'investissement et de technologie dans différents secteurs comme
l'industrie, l'agriculture et les services8(*).
La seconde étape du processus
d'élaboration des politiques consiste à identifier les
différents instruments et mesures politiques pour traiter les
principales contraintes et goulots d'étranglement qui empêchent la
réalisation des objectifs en matière d'investissement et de
technologie, identifiés à la première étape. Par
exemple, le but pourrait être d'identifier les politiques et les
instruments qui permettraient d'augmenter les investissements dans des secteurs
importants ou d'accroître l'adoption et l'adaptation de nouvelles
technologies dans ces secteurs9(*).
La troisième étape consiste
à s'assurer que les politiques et instruments discutés à
la deuxième étape peuvent être effectivement mis en oeuvre,
eu égard aux capacités disponibles en matière de
gouvernance et d'exécution. Le suivi et la mise en oeuvre des politiques
et instruments ont souvent été insatisfaisants dans les pays en
développement en raison des contraintes politiques qui empêchent
de corriger les erreurs de politique et l'absence de mise en oeuvre. Ces
contraintes peuvent être plus importantes pour certains types de
politiques par rapport à d'autres10(*).
Les étapes suggérées dans le
Diagramme 1 visent à s'assurer que les politiques et instruments
destinés à l'amélioration de l'investissement et de
l'économie sont adaptés aux capacités et objectifs locaux,
qu'ils sont compatibles avec les autres aspects de la SND (notamment les
contraintes budgétaires), et qu'ils peuvent être mis en oeuvre en
tenant compte des capacités 8 de gouvernance et de mise en oeuvre. Nous
présentons dans le diagramme suivant les étapes de
développement d'une stratégie qui pourrait être utile pour
les investissements nationaux.
Diagramme 1 : Etapes de développement
d'une stratégie nationale d'investissement11(*)
Source : Politiques d'investissement et de
technologie, p.8.
Ce diagramme donne les politiques
d'investissements appliquées pour certains pays malgré que ces
politiques dépendent d'une économie à une autre. Il donne
trois sections importantes12(*) :
- La première section s'appuie sur la théorie
économique et l'expérience réussie de certains pays en
développement pour démontrer l'importance des politiques
d'investissement et de technologie. Alors que de nombreux pays en
développement qui ont réussi ont eu recours à des
politiques industrielles et de technologie ambitieuses, ils disposaient par
ailleurs d'importantes capacités de gouvernance pour permettre une mise
en oeuvre efficace ;
- La seconde section vise à déterminer, au vu
des trois étapes du processus indiquées dans le Diagramme 1, ce
qui est nécessaire à la mise en oeuvre de cette approche dans
différents contextes de pays en développement ;
- Et dans la dernière section, cette approche de
politique d'investissement et de technologie est comparée et
confrontée aux réformes de bonne gouvernance et du climat des
investissements que les pays en développement sont incités
à adopter afin d'améliorer l'investissement et son
efficacité.
I.1. 3.
Mécanismes des investissements
Pour une entreprise qui a besoin de financement pour
ses investissements, plusieurs possibilités sont ouvertes13(*) :
ü Elle peut tout d'abord faire appel à sa propre
épargne (autofinancement constitué des amortissements et des
bénéfices non distribués mis en réserve) ;
ü Elle peut également trouver des capitaux
auprès des associés de l'entreprise ou des actionnaires
(émission d'actions en bourse) et augmenter ainsi son capital ;
ü Elle peut aussi recourir à des emprunts à
moyen et long terme ;
ü Le crédit-bail constitue une autre
possibilité : il s'agit d'un système de location avec une
option d'achat à terme. Cette formule permet à l'entreprise de
disposer de moyens de productions sans immobiliser de capitaux.
I.1.2.1. Etapes indispensables pour
investir
En souhaitant investir pour
réaliser les meilleurs investissements pour avoir une performance,
régularité des rendements et souplesse il faudra suivre ces
étapes et pour atteindre ces objectifs, un processus structuré
est nécessaire. Néanmoins, ce processus de sélection
est beaucoup plus facile que vous l'imaginez.
1. Identifier les objectifs et la tolérance au
risque
Avant d'investir dans un fonds,
l'investisseur doit tout d'abord déterminer ses objectifs et le montant
de son investissement. Enfin, la question de l'horizon de temps doit être
abordée. Les investisseurs doivent réfléchir à
combien de temps ils peuvent se permettre d'immobiliser leur investissement.
2. Choisir le style d'investissement et le type de
fonds
Si l'investisseur a l'intention d'utiliser
une partie de son épargne dans une SICAV pour un besoin à long
terme et est prêt à assumer un niveau acceptable de risque et de
volatilité, l'investisseur privilégiera alors un fonds valorisant
le capital sur le long terme. Ce type de fonds détient
généralement un pourcentage élevé de ses actifs en
actions et sont, par conséquent, considérés comme
volatile.
Inversement, si l'investisseur a besoin d'un revenu
régulier, il doit investir sur un fonds dont la composition est
majoritairement issue d'obligations d'Etats et d'entreprises. Ces fonds
distribuant des rendements réguliers chaque année14(*).
Il faut également considérer le cas
d'un investisseur ayant un besoin à long terme, mais refuse ou est
incapable de prendre des risques considérables. Dans ce cas, un fonds
équilibré, qui investit dans des actions et des obligations, peut
être la meilleure alternative.
3. Evaluer le gérant du fonds ainsi que ses
performances passées
Bien entendu, un particulier n'a ni le temps ni
les compétences de réaliser des diligences complètes sur
l'équipe de gestion d'un fonds, sur la société de gestion
et ne peut étudier de manière quantitativement très
élevée les performances d'un fonds en fonction de
différentes configurations de marché.
L'investisseur devra se focaliser
essentiellement sur la volatilité (écart de performances par
rapport à la moyenne) et sur la persistance de sa surperformance par
rapport à l'indice de référence du fonds
considéré.
Il convient également de réaliser
quelques recherches sur l'historique de la société de gestion du
fonds ainsi que sur le parcours du gérant du fonds.
4. Contrôler les frais et les honoraires de
gestion
Les frais de gestion du fonds
(rémunération de la société de gestion du fonds)
doivent-être dans les normes du marché. Ne pas hésiter
à comparer les niveaux de frais de gestion des différents fonds
considérés.
5. Diversifier les investissements
Si vous avez identifiés plusieurs fonds,
il convient de répartir au maximum ses investissements sur 3 à 5
fonds afin de diversifier le risque du portefeuille15(*).
I.1. 4. Avantages des investissements16(*)
L'investissement joue un rôle important
dans une économie car il se situe autant du côté de la
demande que du côté de l'offre17(*).
L'investissement constitue en effet une composante
de la demande (comme la consommation ou les exportations) puisque l'entreprise
qui investit fait travailler d'autres entreprises fabriquant les machines par
exemple. La demande d'investissement stimule ainsi l'activité
économique. Par ailleurs, l'investissement favorise l'offre de biens et
de services puisqu'il permet de produire plus et mieux.
L'investissement est considéré comme
une clé de la croissance, car il rend plus efficace le travail humain.
Mais il ne suffit pas d'investir plus, car à compter d'un certain
niveau, l'efficacité de l'investissement se heurte à la loi des
rendements décroissants : sans progrès technique, l'accumulation
d'équipements ou de bâtiments ne mène pas très loin.
Ce progrès dépend d'investissements spécifiques dans la
recherche ou la formation18(*).
Le rôle de l'investissement dans la
croissance économique est généralement tenu pour
acquis.
I.1. 5. Sortes d'investissements19(*)
On peut distinguer un bon nombre d'investissement, parmi
lesquels, on cite :
a. Investissement brut et investissement net
L'investissement net désigne l'investissement
nouveau, celui qui permet une augmentation du volume du capital technique de
l'entreprise. L'investissement brut représente en revanche le montant
total de l'investissement.
b. Investissement matériel et investissement
immatériel
Les investissements matériels sont
représentés par les machines, les bâtiments, les
véhicules de transport de marchandise.
On leur oppose les investissements immatériels,
appelés aussi investissement intellectuels ou incorporels, qui sont des
dépenses particulières destinées à améliorer
le potentiel productif de l'entreprise.
c. Investissement de capacité et investissement de
productivité
Les investissements de capacité sont
destinés à accroître les capacités de production.
Ils consistent donc à rajouter par exemple de nouvelles machines
à celles qui existent afin de produire en plus grande quantité.
Ils s'accompagnent ainsi de créations d'emplois pour faire fonctionner
les nouvelles machines. Les investissements de productivité ou de
rationalisation visent à diminuer les coûts de production en
remplaçant une machine par une autre plus productive,
c'est-à-dire utilisant une main-d'oeuvre ou des consommations
intermédiaires en quantité plus faible.
Par ailleurs, on peut également parler
des investissements suivants :
· L'investissement de capacité encore
appeler l'investissement de croissance. Cet investissement a pour
but d'augmenter le nombre de machines et dont de permettre à
l'entreprise de produire plus. Ce qui entraîne une augmentation du nombre
de salariés. En conclusion cet investissement constitue la croissance de
l'entreprise et aussi celui de l'emploi ce qui est favorable à
l'économie du pays ;
· Et l'investissement de
renouvellement encore appeler l'investissement
d'amortissement qui a pour but de remplacer les
matériaux qui continuent de fonctionner mais qui sont peu performants et
obsolètes.
d. Investissement productif et investissement
industriel/manufacturier
L'investissement productif désigne les
investissements en capital fixe des entreprises qui sont véritablement
destinés à produire d'autres biens. Les dépenses en
logement ou bâtiment sont donc exclues. L'investissement industriel
désigne l'investissement de l'industrie au sens strict (bien de
production, biens intermédiaires et biens de consommations).
I.2. Climat des affaires
De nos jours, beaucoup de pays africains ont
compris que le climat des affaires influe sur le processus de
développement économique et social. Définir ce climat des
affaires, c'est le comprendre et mesurer effectivement son apport dans ce
développement.
I.2. 1. Définition
Le climat des affaires représente une mesure
approximative de la conjoncture économique à instant T par
l'intermédiaire de calculs analytiques sur un ensemble d'enquêtes
d'opinion et de sondages opérés sur un pool d'agents
économiques suffisamment représentatifs sur une zone
géographique donnée20(*).
La prise de décision de se lancer dans les affaires
pour un opérateur économique dépend essentiellement du
retour sur l'investissement attendu. Cependant, la question du climat des
affaires se présente comme une contrainte à la rentabilité
et donc à la décision d'investir dans un environnement
donné.
En effet, le climat des affaires est constitué par
l'ensemble des facteurs, juridique, judiciaire, économique,
infrastructurel, politique et réglementaire, qui concourent de
manière favorable ou défavorable à la décision
d'investissement. Ces facteurs font qu'un pays soit considéré
comme lieu favorable aux investisseurs par la communauté nationale et
internationale des affaires. 21(*)
D'après la Banque Mondiale, le Climat des Affaires est
l'ensemble des facteurs propres à la localisation de l'entreprise qui
influent sur les opportunités de marché ou le désir des
firmes d'investir à des fins productives, de créer des emplois et
développer leurs activités.22(*)
De l'analyse de ces définitions, il sied de remarquer
que le climat des affaires n'est rien d'autre que, l'ensemble des facteurs qui
influencent positivement ou négativement la décision de pouvoir
investir dans un pays donné.
I.2.2. Analyse des facteurs déterminants de
l'environnement des affaires des entreprises en RDC
La République Démocratique du Congo
est un vaste marché au coeur de l'Afrique qui regorge d'énormes
potentialités non encore exploitées de manière optimale.
Il en est ainsi, suite à son climat des affaires (qui) est moins
attrayant et moins compétitif vis-à-vis des investisseurs.
Par conséquent, la R.D. Congo
présente un faible taux d'investissement. D'après l'étude
diagnostique d'intégration du commerce initiée par la Banque
Mondiale, les investissements directs étrangers en R.D. Congo ont
oscillé entre 3% et 6% du PIB depuis la fin des troubles jusqu'à
2007. Ces investissements étrangers, se sont envolés en 2008
à 14,8% du PIB. Ils sont retombés en 2009 à 5,8% du PIB.
Mais ils devraient revenir aux alentours de 7% entre 2010 et 2012.
I.2. 3. Secteurs d'activités économiques
L'activité économique est appliquée
dans des secteurs dont les objectifs sont fixés au préalable.
Parmi ces secteurs, on peut citer :
- Secteur de l'énergie électrique ;
- Secteur agro-industriel ;
- Secteur d'Hydrocarbure ;
- Secteur de mine ;
- Secteur des infrastructures ;
- Secteur Tourisme ;
- Secteur NTIC ;
- Secteur forestier ;
- Et Secteur banquier.
Tous ces secteurs permettent aux Investisseurs de
pouvoir porter leurs choix selon les besoins et objectifs poursuivis. Ceci
tient compte de la demande et offre de l'économie. Et ces
investissements peuvent être orientés dans le secteur formel comme
informel.
I.2. 4. Secteur formel et informel
a. Secteur Formel
Le secteur formel est un ensemble
d'activités ou d'entreprises qui ont un objet commun. Ce sont des
activités officielles, reconnues par l'Etat et la statistique nationale
en tient compte pendant l'évaluation du service public23(*).
Le secteur qui paie des impôts au
Ministère des finances, entre autre la taxe sur la valeur
ajoutée, est considérée comme formel.
b. Secteur informel
Les activités informelles sont des
activités qui sont les produits de l'imagination créatrice
populaire dans la satisfaction des besoins spécifique nés de
l'urbanisation, face à l'incapacité de l'Etat dans une
période de crise de fournir un travail salarié légal
à l'ensemble de la main d'oeuvre disponible.
I.2.4.1. Secteur public et privé
a. Secteur public
Le secteur public comprend d'une part les
administrations publiques de l'État et des collectivités locales,
et d'autre part les entreprises dont au moins 51 % du capital social est
détenu par une administration publique; ainsi que les associations qui
en dépendent en grande partie pour leur financement24(*).
b. Secteur prive
Secteur privé Cet article est une
ébauche concernant l'économie. En économie, on parle
généralement de secteur privé pour
décrire la partie d'une économie où l'État
n'intervient pas ou peu. On l'oppose au secteur public qui est
principalement dirigé par l'État25(*).
I.2.4.2. Aperçu sur le climat des affaires en RDC
Le climat des affaires en République
démocratique du Congo ne contribue toujours pas à favoriser
l'investissement, ni la croissance, ni le développement du pays, a
affirmé le président de la Fédération des
entreprises du Congo (FEC)26(*).
La République Démocratique du
Congo, (RDC) prend son dernier virage l'emmenant droit à la
mise en application de sa nouvelle législation sur les assurances.
II convient de rappeler que le secteur des assurances en RDC est régi
par la
Loi
n° 15/005 du 17 mars 2015 portant Code des assurances. Par la
même occasion, cette loi consacre la libéralisation du secteur progressivement dominé par un seul
opérateur, la société National d'Assurance. Ainsi, cette
ouverture pourra permettre aux sociétés des assurances
de faire leurs intermédiations avec les
18 banques que compte la RDC27(*).
I.2.4.2.1. Bref résumé des grandes
évolutions de l'économie congolaise depuis 1960 jusqu'en
2016
Les grandes évolutions de
l'économie congolaise peuvent être circonscrites globalement en
quatre périodes à savoir :
v 1959 à 1973 : Croissance et inflation
modérée ;
v 1974-1988 : Ralentissement de la croissance et inflation
ouverte ;
v 1989-2001 : Déclin de la croissance, Destruction des
richesses et hyperinflation;
v 2002-2016 : Reprise de la croissance et d'inflation sous
contrôle.
I.2.4.2.2. Croissance et inflation
modérée28(*)
Les efforts de redressement économique
entrepris entre fin 1967 et fin 1973 ont permis de rehausser la croissance
économique. Ils ont coïncidé avec un environnement
international favorable porté par la hausse du cours du Cuivre.
Ces deux éléments ont déterminé
les résultats positifs enregistrés au cours de cette
période caractérisée par une croissance du PIB réel
de 2,7% et une hausse du niveau général des prix de 27% en
moyenne annuelle.
I.3.Le développement
Le développement doit être compris selon sa
signification dans l'économie d'un pays.
I.3.1. Notion
Pour mieux appréhender le concept du
développement nous devons nous représenter à l'esprit
l'idée de l'adaptation, car le terme développement n'a pas le
même contenu partout.
Dans le langage courant, le développement est un terme
vulgaire, un mot qui revient toujours tant dans les bouches des gouvernants que
des gouvernés.
Mais celui-ci, bien qu'il soit un idéal universel, il
ne signifie pas partout la même chose. La diversité de besoin
détermine le développement de chaque communauté
humaine ; ce qui veut dire que tout le développement doit se
référer aux aspirations d'une communauté donnée.
De manière générale, le mot
développement désigne l'action d'une avancée ou le
résultat de cette action29(*).
I.3.2. Définition
Le développement est lié dès l'origine
à l'idée de progrès et à une conception
évolutionniste, influencée par des théories qui rendaient
compte de l'évolution économique des pays
industrialisés.
Selon le Dictionnaire Larousse, le
développement se définit économiquement comme
l'amélioration qualitative et durable d'une économie et de son
fonctionnement.
Selon le Professeur SARY NGOY dans les notes de cours de
coopération internationale dispensé en Deuxième licence en
Economie et Développement à UCC, la notion de
développement désigne : « une succession
d'étapes caractéristiques de la transformation des
Sociétés à savoir : la tradition, transition,
décollage, maturité, consommation des masses,
etc. »30(*).
Selon François Perroux, le développement est
« la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui
la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement,
son produit réel global »31(*). Le développement implique aussi
l'amélioration du bien-être de toute la population et se traduit
par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration
alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de
l'éducation.
Le développement est donc une transformation
structurelle (économique, sociale, culturelle,
politique, ...) qui permet d'entretenir la croissance.
Cette notion a un côté nettement qualitatif, par comparaison
à la croissance, notion plus quantitative.
I.3.4. Sorte de développements
A propos de développement, nous allons aborder quelques
bons nombres de développement à savoir :
Ø Développement économique ;
Ø Développement Social
Ø Développement intégral ;
Ø Développement Rural ;
Ø Développement industriel ;
Ø Et développement Communautaire.
Plus de cinquante années après les
indépendances, force est de reconnaitre que les pays africains restent
toujours enrôlés dans la spirale d'une recherche de
développement économique et sociale à outrance.
Sans résultats suffisants concrets, si on retient
l'acception du développement telle que vue par l'occident, mais surtout
sans même savoir exactement ce qui est recherché à travers
cette course folle vers ce progrès dont on ne cerne pas encore les
contours.
I.3.4.1. Développement
économique
La notion du développement économique est un
phénomène très complexe. Ainsi, Le développement
possède plusieurs définitions parmi lesquelles, on peut retenir
quelques une pour simplifier sa lourdeur.
Selon Galbrait « le développement
économique consiste un élargissement des possibilités des
réussites à ceux qui ont le désir d'échapper
à l'équilibre de la pauvreté de masse et ses
cultures »32(*)
le développement implique une hausse du bien-être social, des
changements des structures et des mentalités de la société
toute entière.
Il passe par l'urbanisation, l'industrialisation,
l'alphabétisation et la formation et ainsi que par la destruction des
sociétés rurales.
L'économie du développement est
une branche de l'économie qui applique des techniques modernes de
l'analyse macroéconomique et microéconomique à
l'étude des problèmes économiques, sociaux,
environnementaux et institutionnels que rencontrent les pays dits
en développement.
Selon Douglas North, le développement économique
consiste au passage d'un ensemble d'Institutions archaïques à des
Institutions modernes capables d'oeuvrer au bien-être de la
population33(*).
Le développement économique nécessitant
notamment de la création de richesses, on associe développement
économique et «
progrès »,
puisqu'il entraîne, généralement, une progression du
niveau de
vie des habitants. On parle alors d'amélioration du
bien-être social
(au sens économique).
La volonté de concilier simple développement
économique et progrès ou amélioration du bien-être a
mené à forger, à côté des
indicateurs
de développement traditionnels (
PNB,
PIB),
d'autres
indicateurs,
tels que l'
indice
de développement humain (IDH), qui prend en compte la
santé, l'
éducation, le
respect des
droits de
l'homme (dont font partie, depuis
1966, les sociaux,
etc.34(*)
Le développement économique et
social fait référence à l'ensemble des mutations
positives (techniques,
démographiques,
sociales, sanitaires...) que
peut connaître une zone
géographique (
monde,
continent,
pays, région...).
I.3.4.2. Développement Sociale
« Le développement social c'est le choix de ceux
et de celles qui croient fermement que la création de la richesse passe
par la solidarité, par l'entraide et par la mise en valeur des
compétences de toutes les personnes dont celles qui résident ici,
en Mauricie, et qui sont résolument engagées dans
l'avènement d'un monde meilleur. »35(*)
Le développement social est un ensemble de moyens pris
par la société pour permettre aux personnes de s'épanouir
pleinement, de pouvoir participer à la vie sociale et de pouvoir
disposer des droits inscrits dans les chartes québécoise et
canadienne des droits et libertés de la personne.
Le développement social se vit par la création
de projets et la mise en place d'actions qui touchent à l'ensemble des
enjeux sociaux d'une communauté et cela, basé sur une approche
intersectorielle, qui offre une réelle valeur ajoutée. En effet,
chaque intervenant impliqué doit nécessairement respecter sa
mission et son expertise, mais aussi sortir de son champ traditionnel pour
concourir à la réalisation d'objectifs communs. Cela permet
d'intervenir sur une situation de manière plus efficace et plus durable
que ne le pourrait un secteur, s'il devait agir seul36(*). La grande force du
développement social est l'amélioration de la qualité de
vie de tous.
Le Consortium s'inspire de la définition
préliminaire développée par le Conseil de la santé
et du bien-être (gouvernement du Québec) au moment de lancer la
démarche du Forum sur le développement social en 1997 :
« le développement social fait
référence à la mise en place et au renforcement au sein
des communautés, dans la région et à l'échelle de
la collectivité, des conditions requises pour permettre, d'une part,
à chaque individu de développer pleinement ses potentiels, de
pouvoir participer activement à la vie sociale et tirer sa juste part de
l'enrichissement collectif et, d'autre part, à la collectivité de
progresser socialement, culturellement et économiquement dans un
contexte où le développement économique s'oriente vers un
développement durable soucieux de justice sociale »37(*).
Ainsi, on voit le développement social comme un
ensemble de moyens pris par la société pour permettre aux
personnes de s'épanouir pleinement, de pouvoir participer à la
vie sociale et de pouvoir disposer des droits sociaux inscrits dans les chartes
québécoise et canadienne des droits et libertés de la
personne38(*).
I.3.4.2.1. Une vision du développement social
Le développement social, à la fois
finalité et processus.
Il n'est guère simple de définir le
développement social. Très souvent on comprend le
développement social comme une finalité (...permettre à
chaque individu de développer pleinement ses potentiels, de pouvoir
participer activement à la vie sociale...). Or, si la finalité
est bien au coeur même du concept, il demeure que le développement
social est également un processus.
En effet, puisqu'il repose essentiellement sur le renforcement
du potentiel des personnes et des communautés, sur l'apprentissage de la
mobilisation et de la concertation, de la solidarité et de
l'intersectorialité, de même que sur l'innovation dans les
processus par lesquels des organisations de diverses natures et de
différents paliers d'intervention en arrivent à s'entendre sur
des actions à mener de façon concertée, le
développement social est également un processus39(*).
I.3.4.2.2. Des conditions essentielles pour le
développement social
On distingue :
- Décentralisation et harmonisation des
interventions,
Pour que cela se réalise, il apparaît
nécessaire de repenser les rapports entre les différents paliers
d'intervention dans une perspective de synergie et de
complémentarité reposant sur une logique de subsidiarité.
Ø Parce qu'il est le plus proche de la personne et le
plus apte à favoriser la participation sociale et la solidarité,
le niveau local est celui où doivent s'enraciner l'action et
l'intervention autour de projets concrets, des projets issus du milieu et qui
impliquent la participation des citoyens et citoyennes ;
Ø Le niveau régional doit favoriser la prise en
charge par le local des enjeux de développement social des
communautés. À cette fin, le régional doit être
celui qui soutient l'action locale tout en faisant les arrimages, les
adaptations et les arbitrages avec les politiques nationales ;
Ø On s'attend du palier national à ce qu'il
soit celui qui, sur la base d'une vision globale du devenir de la
collectivité, misant sur la participation des citoyens et des citoyennes
dans les processus de développement, fixe les grandes orientations,
définisse les objectifs et les normes et alloue les enveloppes
budgétaires régionales, en tenant compte des besoins et des
spécificités des régions.
-L'action intersectorielle
Ø L'action intersectorielle génère des
actions qui contribuent à l'amélioration de la santé des
populations. Elle s'appuie sur une diversité d'acteurs et d'actrices
sociaux. Il s'agit d'une approche qui permet à chaque acteur et actrice
de sortir de son champ traditionnel pour concourir à la
réalisation Édition bonifiée par le Conseil
d'administration du RQDS en mai 2012 et adoptée par les membres lors de
l'assemblée générale annuelle tenue le 13 novembre 2012
à Québec Page 8 d'objectifs communs.
L'intersectorialité vise par l'action concertée,
à apporter une valeur ajoutée aux actions sectorielles, sans
dédoubler ces dernières, notamment par la collaboration autour de
cibles et d'actions convenues entre partenaires. Elle doit
nécessairement reconnaître et respecter la mission et les
expertises de chacun.
I.3.4.3. Développement Durable
Le développement durable ou soutenable est un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins40(*). Deux concepts sont inhérents à cette
notion :
- Le concept de « besoins », et plus
particulièrement des besoins essentiels des plus démunis,
à qui il convient d'accorder la plus grande priorité ;
- et l'idée des limitations que l'état de
nos
techniques et de
notre organisation sociale impose sur la capacité de l'environnement
à répondre aux besoins actuels et à
venir. »41(*)
En France, l'
AFNOR définit
le développement durable comme un état
où « les composantes de l'
écosystème et
leurs fonctions sont préservées pour les
générations présentes et futures ».
Ici dans cette définition, nous pouvons comprendre
que : « les composantes de l'écosystème
incluent, outre les êtres humains et leur environnement physique, les
plantes et les animaux. Pour les êtres humains, le concept sous-entend un
équilibre dans la satisfaction des besoins essentiels : conditions
économiques, environnementales, sociales et culturelles d'existence au
sein d'une société »42(*)
I.3.4.3.1. Trois piliers : écologique, social,
économique
Il faudrait noter que l'objectif du développement
durable est de définir des schémas viables qui concilient les
trois aspects écologique, social et économique des
activités humaines : « trois piliers » à
prendre en compte par les collectivités comme par les entreprises et les
individus. La finalité du développement durable est de trouver un
équilibre cohérent et viable à long terme entre ces trois
enjeux43(*).
Figure2 : Diagramme du développement
durable
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki
( consulté, le 25 Avril 2017)
Le Développement durable, est économiquement et
socialement équitable ; écologiquement et socialement
vivable ainsi qu'écologiquement et économiquement viable.
Pour atteindre les objectifs du développement
soutenable, il faut notamment faire appel à des ressources naturelles,
minérales et vivantes qu'on peut selon leur vulnérabilité
ne classer en « pas, peu, difficilement, coûteusement ou lentement
renouvelables ». Les aménageurs et gestionnaires peuvent alors
chercher à les restaurer, les protéger et les économiser,
et le cas échéant à compenser ses impacts.
I.3.4.3.2. Différentes approches de la notion
de durabilité
« Nous n'héritons pas de la Terre de
nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ». Si les
objectifs du développement durable font l'objet d'un relatif consensus,
c'est son application qui demeure source d'oppositions. L'une des questions
posées par le terme de « développement durable » est de
savoir ce que l'on entend par « durable »44(*)
I.3.4.4. Développement intégrale
Le développement intégral c'est promouvoir tout
homme et tout l'homme, prendre en compte la croissance matérielle mais
aussi spirituelle de la personne humaine. Dans la conception de l'Eglise,
l'homme est au centre même des choses et tout est ordonné par
rapport à lui. Tel est le développement intégral auquel
fait constamment référence la doctrine sociale de
l'Eglise45(*).
François a proposé plusieurs
significations: d'abord, « intégrer les
différents peuples de la terre » dans un souci de
devoir de solidarité qui oblige à chercher un partage juste, pour
ne pas que certains aient trop et d'autres rien. Autre signification pour
le développement intégral, c'est « offrir des
modèles viables d'intégration sociale «, souligne le
pape. « Tous ont une contribution à faire à
l'ensemble de la société. (...) C'est un droit et un
devoir. »46(*)
Le développement intégral veut aussi
dire « intégrer dans le développement tous les
éléments qui y contribuent », explique le
Saint-Père: l'économie, la finance, le travail, la culture,
la vie familiale, la religion. Aucun de ces concepts ne peut être un
absolu et aucun ne peut être non plus exclu du développement
humain intégral, ajoute le souverain pontife, précisant que la
vie humaine est comme un orchestre47(*).
I.3.4.5. Développement Rural
Le développement rural est plus qu'un simple
développement agricole car il englobe un espace, l'espace rural,
où l'agriculture est au centre du système socio-économique
mais au sein duquel existent des activités différentes, avec des
fonctions et des objectifs diversifiés, qui sont tous à
intégrer et coordonner dans une optique de développement
cohérent, durable et solidaire48(*).
v Pour les pays de l'Afrique de l'Ouest, la politique de
développement rural signifie: réduire la dépendance
alimentaire et affirmer leur droit à la souveraineté alimentaire;
v Améliorer le fonctionnement des marchés
régionaux et locaux des produits agricoles;
v Développer l'économie rurale dans le respect
des identités locales productives, économiques et sociales.
Seule une vision partagée du développement
rural, qui mette en évidence avec clarté et simplicité une
politique capable de le réaliser, permettra de trouver les synergies
pour une valorisation réelle des territoires ruraux, de leurs
diversités, de leurs spécificités.
I.3.4.6. Développement
Communautaire
Le développement communautaire aide les
communautés à mieux maîtriser les questions de
santé, sociales et économiques qui les touchent en tirant profit
de leurs forces. ...
Le développement communautaire a pour but
d'améliorer la qualité de vie, de créer un avantage mutuel
et d'instaurer une responsabilité partagée entre les membres de
la collectivité. Le développement communautaire vise à
renforcer les collectivités en faisant la promotion de la justice
sociale, la réduction de la pauvreté et l'accès à
la nourriture.
I.3.4.7. Développement Sociale
Le développement social, c'est améliorer le
bien-être de chaque personne dans la société pour qu'elle
puisse réaliser son plein potentiel49(*).
Le développement social se concentre sur la
nécessité de placer les populations au premier plan des processus
de développement. Lorsqu'on écoute les pauvres, on
s'aperçoit que la pauvreté n'est pas seulement une question de
revenus : la pauvreté est aussi synonyme de vulnérabilité,
d'exclusion, d'isolement, d'impuissance, d'exposition à la violence et
d'irresponsabilité institutionnelle.
Le développement social consiste à inclure les
pauvres et les exclus dans le processus de développement et traduit sur
le plan opérationnel les rapports complexes entre
sociétés, États et communautés.
I.4. Le sous-développement
Le terme pays sous-développé n'est plus
beaucoup employé, on préfère le terme plus neutre de pays
en voie de développement, ou pays en développement. Les
pays les plus pauvres sont les pays les moins avancés (PMA).
I.4.1. Définition
Selon l'encyclopedie Wikipedia, on parle de pays
sous-développé et
de sous-développement d'un pays lorsque la situation sanitaire
et économique y est très mauvaise.
Dans le Dictionnaire Larouse, le sous-dévelopement est
l'état d'un pays caractérisé par la
médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une
faible consommation alimentaire, à laquelle s'ajoutent des
problèmes de malnutrition et de famine, une faible espérance de
vie, un taux encore élevé d'analphabétisme), auquel on
peut fréquemment associer une forte croissance de la population, une
répartition particulière des divers secteurs de l'économie
(secteur rural très important) et une composition spécifique de
la balance commerciale.
I.4.2. Les caractéristiques des pays
sous-développement
Plusieurs caractéristiques nous permettent de
distinguer les pays sous-développés des pays
développés. Seulement on peut en retenir des difficultés
sur le plan de l'alimentation, de la démographie, de la santé, de
la croissance du PIB, des inégalités, le chômage et les
structures économiques (dualisme, désarticulation,
dépendance)50(*) :
· L'alimentation : Dans les PVD
(Pays en voie de développement), les populations ne parviennent pas
à manger à leur faim, elles pensent manger en quantité
qu'en qualité. La famine, la sous-alimentation et la mal - nutrition
sont récurrentes. Les aliments consommés en moyenne par individus
ne renferment pas la quantité de calories (moins de 200 calories par
jour) et de vitamines nécessaires. Pourtant il est constaté qu'il
y a assez de nourriture dans le monde, mais elle est simplement
inégalement répartie ; en plus il ya des terres fertiles dans ces
pays ;
· La démographie : Dans
les PVD, les taux de natalité et de fécondité sont
très élevés, alors que celui de la mortalité est en
recul grâce au progrès de la médecine. Par
conséquent la population augmente d'une manière très
rapide. Cette démographie galopante a des raisons culturelles
(volonté d'avoir plusieurs garçons pour assurer sa descendance et
prouver sa fertilité) et économique (l'enfant est un
investissement et une assurance pour ses parents). Cette hausse de la
population augmente la demande sociale : problèmes de nourriture,
d'habitat, d'urbanisation d'assainissement, d'électrification,
d'éducation, de santé...
· La santé :
L'accroissement rapide de la population pèse beaucoup sur la
santé des individus. Le nombre de médecins /hbt et les
infrastructures sanitaires ne pouvant pas suivre le rythme d'évolution
de la population, sont insuffisants. Le peu d'infrastructures qui existent sont
mal réparties dans les territoires, car les meilleurs hôpitaux,
les meilleurs médecins, infirmiers, équipements sont
concentrés dans les capitales au détriment des autres villes et
campagnes ;
· Le sous développement culturel et
social : L'accroissement rapide de la population va
entraîner beaucoup de difficultés dans les domaines social et
culturel. En effet, les écoles et les universités, ont
dépassé leur capacité d'accueil. Les moyens didactiques,
les infrastructures scolaires et universitaires et le nombre d'enseignants ne
peuvent pas assurer une bonne qualité de l'enseignement qui ne cesse de
se dégrader au fur et à mesure. Le taux d'analphabétisme
ne cesse d'augmenter et le travail des enfants est devenu une
réalité ;
· La croissance du PIB : Dans
le Tiers monde pour beaucoup de pays, le taux de croissance du PIB reste encore
faible et est même inférieur à celui de la
démographie. Cette croissance économique qui diminue
entraîne une baisse du niveau de vie. Les NPI demeurent une
exception ;
· Les inégalités
: Les pays du Tiers monde connaissent, en général de fortes
inégalités de revenus. Les riches (cadres dirigeants des affaires
ou de la politique, les grands propriétaires) qui vivent de
manière aisée dans des quartiers résidentiels ont presque
le niveau de vie que leurs homologues des pays développés. Cette
nouvelle bourgeoisie côtoie la masse des pauvres qui s'entassent dans les
bidonvilles avec leur lot de difficultés quotidiennes. En ville
l'économie moderne utilise de nouvelles technologies très
productives. Alors que dans les campagnes on utilise encore des moyens
rudimentaires très peu productifs ;
· Le chômage : Dans les
pays sous-développés, chaque année, beaucoup de jeunes
arrivent sur le marché de l'emploi. La création d'emploi est
faible. Le chômage prend souvent la forme de sous emplois (vendeurs
à la sauvette, cireurs de chaussure, paysans occupés pendant
trois mois seulement sur les douze, etc.) ;
· Les structures
économiques : L'économie des PED présente
une structure duale, désarticulée, extravertie et
dépendante ;
· Les structures
économiques : L'économie des PED présente
une structure duale, désarticulée, extravertie et
dépendante.
I.4.3. Causes de sous-développement
Le sous-développement est un retard de
développement. Ainsi, les causes suivantes peuvent être à
la base de sous-développés de certains pays :
- Causes liées à la nature :
· Climats difficiles : équatoriaux ou
tropicaux : chauds et humides, propices au développement de maladies et
parasites ;
· Zones géographiques de turbulences :
tremblements de terre, inondations, cyclones, ...
- Causes culturelles:
Dans beaucoup de pays du tiers-monde, les modes de vie et de
production sont quelquefois organisés depuis des millénaires. La
confrontation récente de ces cultures avec celles des pays
industrialisés a engendré de nombreux chocs
(améliorations, résistances, contradictions).
- Analyse historique : Produit de la colonisation
Les colonies étaient spécialisées dans
des produits à faible valeur ajoutée (coton, riz,
caoutchouc, ...).
On peut considérer que la colonisation a
engendré, à des degrés divers
§ La destruction locale de formes traditionnelles de
production au profit de systèmes extensifs ;
§ Un système élitiste marqué par
l'exploitation de la population locale et partant le refoulement des
traditions ;
§ La constitution de sous-groupes de population souvent
antagonistes (ex : le Rwanda) ;
§ La prise en mains par l'occident des principaux leviers
de commande, l'imposition d'habitudes de vie, moeurs, voire religions.
Ne dit-on pas également que les africains par
exemple manqueraient de courage, n'auraient pas le sens du travail et de
l'effort ?
Le sous-développement est un produit du
développement. Le lien entre pays développés et pays
sous-développés est alors l'expression de l'impérialisme,
c'est-à-dire le moyen de véhiculer et généraliser
les modes de production capitalistes, de trouver des débouchés,
d'exploiter les matières premières, d'investir, de
contrôler les évolutions (ou non-évolutions).
Le problème du sous-développement est d'une rare
complexité. Il est clair que les pays en difficultés ne s'en
sortiront pas seuls. Sans une vision globale des problèmes il ne sera
pas possible de mettre en route des stratégies de développement
cohérentes51(*).
I.4.4. Lutte contre le sous-développement
« La culture est à la fois un frein et un
facteur du progrès ». le champ de bataille de la lutte contre le
sous-développement se situe dans le domaine culturel 52(*). Selon le Professeur Alphonse
Mbuyama Kankolongo, les obstacles majeurs se focalisent dans la culture
traditionnelle dans sa forme la plus figée et la plus bloquante.
Toujours du même auteur, les moyens de combat contre le
sous-développement sont dans la transformation profonde de
l'intellectuel africain et dans le miracle de la science53(*).
Même si certains individus tentent d'agir autrement, ils
sont menacés par des garde-fous et détenteurs des secrets
culturaux qui leur dictent leurs lois. La société demeure ainsi
stable car les garde-fous s'opposent catégoriquement à la
naissance de toutes nouvelles idées ou civilisations. Mais grâce
à l'évolution de la science et de la technologie, la culture
constitue quelque part un facteur de progrès conduisant à la
mondialisation.
Section 3. Les secteurs d'activités
économiques en RDC
La Banque Africaine de Développement (BAD) a
affirmé que la République Démocratique du Congo a la
possibilité d'atteindre un taux de croissance de 8% à l'horizon
2017, dans un rapport publié sur les perspectives économiques en
Afrique.
Selon ce rapport, la RDC a connu plusieurs
années de croissance de plus de 5%. Le Gouvernement actuel a fait
beaucoup d'efforts pour maintenir ce taux de croissance économique,
notamment l'adoption de 28 mesures urgentes susceptibles de redynamiser les
activités économiques.
Selon la BAD, « les secteurs miniers, de
télécommunication, du commerce en plein essor, de l'agriculture
et du transport pour aider la RDC à résister mieux que les autres
pays miniers », rappelant qu'après « son taux de 9,5% en 2014,
la RDC devrait repasser au-dessus de la barre de 7% l'an prochain ».
La BAD annonce donc des perspectives encourageantes
pour la RDC après une baisse de l'économie congolaise durant deux
années consécutives.
Conclusion partielle
Au regard de ce qui précède, nous avons
tenté de donner un panorama des théories importante au climat des
affaires ; nous avons tentés de définir les termes
clés pour éclairer chaque lecteur de notre travail.
Premièrement, nous avons parlé des politiques
d'investissement qui sont celles qui régissent l'économie d'un
pays et elles se différent d'un pays à un autre sur base des
besoins. En effet, le fait que ces besoins soient multiples, laisse
l'opportunité aux décideurs politiques d'analyser ces besoins
d'un point de vue national afin d'élaborer une politique
d'investissement appropriés.
Une politique d'investissement approprié, entraine un
climat des affaires sain et influe sur le processus de développement
économique et social. Par ailleurs, le climat des affaires
représente une mesure approximative de la conjoncture économique
à instant T par l'intermédiaire de calculs analytiques sur un
ensemble d'enquêtes d'opinion et de sondages opérés sur un
pool d'agents économiques suffisamment représentatifs sur une
zone géographique donnée, selon Encyclopédie
financière.
Deuxièmement nous avons fait un aperçu du
climat des affaires en RDC, et les difficultés qui opposent l'essor des
secteurs économiques congolais ainsi que quelques conditions
essentielles pour le développement social afin de palier au
sous-développement. Voilà pour le chapitre deuxième
suivant, nous présentera les indicateurs sur le climat des affaires en
RDC.
CHAPITRE II. APERÇU
SUR LES INVESTISSEMENTS EN RDC
Dans ce chapitre, il nous est question de faire
un aperçu sur les investissements en RDC partant de l'ANAPI. Ainsi, ce
chapitre porte sur trois points majeurs dont la présentation de l'ANAPI,
Secteurs potentiels des investissements en RDC et les avantages des
investissements en vue d'un développement socio-économique
soutenu.
Section I.
Présentation de l'agence nationale de promotion des investissements
(ANAPI)54(*)
Dans cette première section, nous avons un aperçu
intégral sur l'ANAPI et ses attributions.
I.1. Statut juridique de
l'ANAPI
L'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements,
ANAPI en sigle, est un établissement public à caractère
technique, doté de la personnalité juridique et de l'autonomie de
gestion. Elle est instituée par la Loi n°004/2002 du 21
février 2002 portant Code des investissements. Elle est organisée
par le Décret n°09/33 du 8 août 2009 portant statuts,
organisation et fonctionnement de l'ANAPI, tel que modifié et
complété par le Décret n°12/44 du 01 novembre 2012.
I.2. Les missions fondamentales
de l'ANAPI
Ø Le plaidoyer pour l'amélioration du climat des
affaires en R.D. Congo;
Ø La promotion de l'image positive de notre pays ;
Ø La promotion des opportunités d'affaires de
notre pays ;
Ø L'accompagnement administratif et les services aux
investisseurs.
I.3. Type de profil pour la
facilitation et l'accompagnement par l'ANAPI
La facilitation et l'accompagnement de l'ANAPI se font sans
discrimination quelconque. Ils se rapportent aux investissements des nationaux
comme des étrangers quelle que soit la taille de l'entreprise, pourvue
que le coût de l'investissement soit d'au moins 10.000 USD.
I.4. Le rôle de l'ANAPI dans le processus de
l'amélioration du climat des affaires en RDC
L'ANAPI, en sa qualité d'organe conseil du Gouvernement
Central et Provinciaux en matière du climat des affaires vient en appui
aux réformateurs sur les dix indicateurs Doing Business et sur
l'environnement des affaires en général, par entre autres
l'initiative des réformes et la vulgarisation desdites réformes.
I.5. Les avantages que l'ANAPI
accorde aux investisseurs
Types d'avantages accordés :
Ø Exonération de l'impôt professionnel sur
les revenus (impôt des sociétés) ;
Ø Exonération de l'impôt foncier ;
Ø Exonération totale des droits d'entrée
des équipements et autres matériels (neufs) et ce, à
l'exclusion de la taxe administrative de 2% ;
Ø Exonération des droits proportionnels
(uniquement pour les sociétés des capitaux) ;
Ø Exonération des droits de sortie des produits
finis ;
Ø Exonération de la TVA à l'importation
pour les équipements et matériels en rapport avec le projet de
création.
Durée d'avantages accordés
Ø Région économique A (Kinshasa): 3 ans
à dater de l'exploitation ;
Ø Région économique B (Kongo-Central,
Lubumbashi, Likasi et Kolwezi) : 4 ans ;
Ø Région économique C (les autres
Provinces et Villes du Pays) : 5 ans.
Conditions d'éligibilité aux avantages du Code des
Investissements
Ø Etre une entité économique de droit
congolais;
Ø Garantir un taux de valeur ajoutée d'au moins
35%;
Ø Garantir la disponibilité du coût
d'investissement : 10.000 à 200.000 USD, pour les PME/PMI et plus de
200.000 USD pour les grandes entreprises;
Ø Investir dans un des secteurs d'activités
éligibles au Code des Investissements dont l'industrie;
Ø Soumettre à l'ANAPI, le projet
d'investissement présenté selon le modèle légal
annexé au Code des Investissements, avec la preuve de paiement des frais
de dépôt, etc.
I.6. Facilitation de l'ANAPI aux investisseurs tant
nationaux qu'étrangers
Ø La fourniture d'informations et d'assistance
nécessaires aux investisseurs en phase de prospection d'affaires en RDC,
en vue de transformer leurs idées en projets concrets
Ø La production de supports promotionnels de
communication et d'information sur les opportunités d'investissement et
l'environnement des affaires en R.D. Congo ;
Ø La mise en liaison des investisseurs potentiels avec
les opérateurs économiques pour un partenariat gagnant dans le
but d'accroitre des marchés existants dans un secteur
déterminé ;
Ø La dissémination de manière proactive,
dans le monde des affaires des opportunités d'investissement de la
R.D.C, surtout dans les secteurs prioritaires du Gouvernement ;
Ø Le plaidoyer auprès des autorités
compétentes dans la sphère de sa mission.
I.7 Outre l'octroi des incitations aux investisseurs,
l'ANAPI consiste également l'accompagnement à :
Ø La fourniture des services dans le cadre de suivi,
entretien et partenariat avec les investisseurs implantés au pays ;
Ø La sensibilisation des opérateurs
économiques sur les réformes phares opérées en RD
Congo et le respect des lois et réglementations en matière
d'investissement ;
Ø La mise en contact des investisseurs avec les
services administratifs locaux pour l'obtention des licences et autorisation
nécessaires à l'implantation de leurs projets d'investissement au
pays ;
Ø L'orientation des investisseurs pour la
création des sociétés auprès du Guichet Unique de
Création d'Entreprise et autres formalités
complémentaires.
Section II. Secteurs
potentiels des investissements en RDC55(*)
Dans cette section, nous
analysons les différents secteurs potentiels de la RDC, en
présentant leurs objectifs, potentialités, opportunités
d'investissement, réalisations ainsi que les réformes
engagées.
II.1. Secteur de l'énergie électrique
Objectifs :
Ø Accroître de manière substantielle les
capacités de production et de transport de l'énergie
électrique ;
Ø Développer les infrastructures de distribution
d'énergie électrique de manière à améliorer
le taux de desserte en faveur des ménages ;
Ø Diversifier et développer des sources
alternatives d'énergie.
Potentialités :
Ø Potentiel hydroélectrique : 100 000
Mégawatts, représentent :
- 23 % du potentiel mondial ;
- 37 % du potentiel africain.
Ø Biocarburants : possibilités immenses de
production ;
Ø Energies renouvelables : solaire, éolienne,
biomasse et géothermique.
Opportunités d'investissement :
Ø Construction de barrages hydroélectriques ;
Ø Construction de 4 autoroutes
énergétiques panafricaines :
- Inga-Cabinda (Angola) - Pointe-Noire - Gabon - Cameroun
-Nigéria ;
- Inga-Kolwezi-Zambie-Zimbabwe-RSA ;
- Inga-Angola-Namibie-RSA-Botswana ;
- Inga - Sud-Soudan - Egypte.
Ø Construction des centrales hydroélectriques de
Wanie Rukula (688 MW), de Sombwe (186 MW), de Kalengwe (204 MW) et de
Kamimbi/FUTA (53 MW) ;
Ø Réhabilitation et modernisation des Groupes
G16 et G13 de INGA I et G24 d'Inga II;
Ø Construction Inga III basse chute (4800 MW) ;
Ø Construction Inga III haute chute (3000 MW) ;
Ø 766 sites hydroélectriques identifiés
pour la construction des centrales hydroélectriques;
Ø Potentiel de production estimé à 44000
MW ;
Ø Transport, Distribution et Commercialisation.
Réformes engagées
Ø Promulgation de la Loi sur l'électricité
en juin 2014 consacrant la libéralisation du secteur ;
Ø Institution d'une autorité de régulation
d'électricité ;
Ø Transformation de la SNEL (Société
Nationale d'Electricité) en société commerciale ;
Ø Accroissement envisagé du taux
d'électricité du pays à 55 % à l'horizon 2050.
II.2 Secteur Agro-industriel
Objectifs :
Ø Accroître la production des produits vivriers,
maraîchers et pérennes ;
Ø Restaurer la sécurité alimentaire.
Potentialités :
Ø 80 millions d'hectares des terres arables et 4
millions d'hectares des terres irrigables dont seulement 10 % exploitées
actuellement ;
Ø Vastes étendues de pâturages permettant
d'élever plus de 40 millions de têtes de gros bétail ;
Ø Potentiel halieutique de 700 000 tonnes de poissons
par an ;
Ø Climat varié et pluviométrie abondante
(1000 mm par an) ;
Ø Grandes réserves d'eau douce ;
Ø Existence d'une part importante de marché dans
les différentes filières industrielles.
Opportunités d'investissement :
Ø Développement des industries de production
avicole, porcine et bovine ;
Ø Développement des industries de pêche,
pisciculture, leur transformation et conservation ;
Ø Développement de la Zone Economique
Spéciale (ZES) de Maluku qui vise, entre autres, l'implantation des
Industries de la filière agro-industrielle ;
Ø Développement des industries de cultures
pérennes : café, cacao, thé, quinquina,
hévéa, sucre et huile de palme ;
Ø Développement des industries de cultures
vivrières : maïs, manioc, riz et soya ;
Ø Développement des activités
économiques dans les parcs agro-industriels aménagés par
l'Etat, dont celui de Bukanga-Lonzo qui est déjà
opérationnel ;
Ø 22 parcs agro-industriels déjà
identifiés, dont certains avec études de faisabilité ;
Ø Création d'un marché International de
Kinshasa ;
Ø La mise en oeuvre prochaine de 2ème parc
agro-industriel à Luozi (Kongo-Central).
Réalisation :
Ø Le secteur agricole de la RDC a contribué, en
2015, à concurrence de 18 % au P.I.B ;
Ø Implantation de la Zone Economique Spéciale
pilote de Maluku ;
Ø Lancement du projet Pool de croissance dans la
cité de Kimpese à plus de 130 Km à l'Est de Matadi
(Bas-Congo). Il s'agit d'un projet de la Banque mondiale qui consiste à
financer le secteur agricole et les infrastructures routières en RDC.
Son coût est estimé à plus de 110 millions de dollars
américains pour tout le pays, dont 48 millions destinés aux
agriculteurs de la province du Bas-Congo. Il est question d'aider les
agriculteurs à augmenter leur production agricole ;
Ø Lancement des activités du Parc agro
industriel pilote de BUKANGA LONZO ;
Ø L'évolution des produits agricoles par
spéculation se présente comme suit :
Tableau °1 : Production des produits agricoles par
spéculation (en tonnes)
PRODUITS
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
1. Céréales
|
|
|
|
|
|
|
Maïs
|
1 782 273
|
1 892 657
|
1 938044
|
1 986099
|
2035345
|
2039009
|
Riz paddy
|
754 872
|
709 417
|
645 184
|
811 218
|
1 019 979
|
1021815
|
Millet/Sorgho
|
44 694
|
45 136
|
45 583
|
46 034
|
46 080
|
46163
|
2. Racine et Tubercules
|
|
|
|
|
|
|
Manioc
|
31 263811
|
32 138534
|
33 033366
|
33 938 252
|
34 867 925
|
34930687
|
Patate douce
|
428 392
|
440 407
|
452 669
|
465 067
|
477 804
|
478664
|
Igname
|
90 875
|
92 919
|
95 196
|
97 709
|
100 406
|
100587
|
Taro
|
66 011
|
66 213
|
66 437
|
67 600
|
67 795
|
67917
|
Pomme de terre
|
95 213
|
96 023
|
97 848
|
98 704
|
99 572
|
99751
|
3. Légumineuse
|
|
|
|
|
|
|
Haricot
|
229 873
|
238 124
|
247 196
|
248 075
|
248 957
|
249405
|
Niébé
|
62 413
|
64 264
|
66 176
|
68 094
|
70 042
|
70168
|
Petit pois
|
1 322
|
1 334
|
1 346
|
1 359
|
1 372
|
1374
|
Pois-cajan
|
5 960
|
6 018
|
6 077
|
6 137
|
6 197
|
6208
|
Voandzou
|
9 566
|
9 852
|
10 134
|
10 436
|
10 741
|
10760
|
4. Oléagineux
|
|
|
|
|
|
|
Arachide
|
389 654
|
397 372
|
405 277
|
413 342
|
421 568
|
422327
|
Soja
|
18 566
|
19 679
|
20 053
|
20 434
|
20 943
|
20981
|
5. Fruits
|
|
|
|
|
|
|
Banane douce
|
746 280
|
767 160
|
788 520
|
810 120
|
832 312
|
833810
|
Banane plantain
|
2 777 820
|
2 855 540
|
2 935047
|
3 815447
|
4 959 932
|
4968860
|
Banane à bière
|
715 442
|
721 523
|
727 728
|
734 132
|
740 666
|
741999
|
Source : Ministère de l'Agriculture, Service
Nationale des Statistiques Agricoles (SNSA)
Réformes engagées :
Ø Promulgation de la Loi agricole très
incitative ;
Ø Signature d'un Décret très incitatif
relatif au partenariat stratégique sur les chaînes de valeur.
II.3. Secteur Hydrocarbures
Objectifs :
Relance de la production des hydrocarbures et du gaz
naturel, en vue de réduire le déficit
énergétique.
Potentialités :
6 % des réserves pétrolières d'Afrique, dont
:
Ø Bassin côtier : (5992 km2, Province du Congo
Central) ;
Ø Bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale:
(800 000 km2), avec 32 blocs, non encore attribués
Ø Bassin de la branche Ouest du Rift Est africain :
- Graben Albertine (5 blocs, 1 ouvert à l'exploration)
;
- Graben Tanganyika (11 blocs) ;
- Lac Kivu (ouvert à l'exploitation du gaz
méthane) ;
- Lac Moero ;
- Lac Upemba.
Opportunités d'investissement :
Ø Certification des réserves
pétrolières et gazières ;
Ø Prospection et exploration des bassins
sédimentaires ;
Ø Exploitation du gaz méthane du Lac Kivu ;
Ø Construction d'un oléoduc traversant les
bassins ;
Ø Construction des infrastructures de stockage ;
Ø Construction de raffineries ;
Ø Production de bitume routier dans le Kongo Central
;
Ø Stockage, Transport et Pipelines.
Réformes engagées :
Ø Promulgation de la Loi n°15/012 du 1er
Août 2015 portant régime général des Hydrocarbures.
II.4. Secteur Mines
Objectifs :
Relance de la production minière en vue de soutenir la
croissance et l'emploi.
Potentialités :
Ø Filière Cuivre-Cobalt-Zinc ;
Ø Filière Diamant ;
Ø Filière de Nickel-Chrome ;
Ø Filière stannifère et accompagnateurs
;
Ø Filière aurifère ;
Ø Filière Bauxite et Phosphate ;
Ø Filière Fer-Manganèse.
Opportunités d'investissement :
Ø Implantation des entités de traitement et de
transformation des produits miniers ;
Ø Implantation de tailleries de Diamant, Raffineries
d'or et des Fonderies de Minerais stannifères et accompagnateurs ;
Ø Implantation des industries de câbleries ;
Ø Existence de Zones de Recherches Géologiques,
« ZRG» pour les travaux d'exploration et de développement des
gîtes et indices probants de cassitérite, wolframite, coltan, or,
diamant, cuivre, etc.
Réalisation :
La réforme de ce secteur par
l'ouverture aux partenaires privés a permis l'attrait en R.D.C de
plusieurs filiales des grandes multinationales du monde. Le succès story
indique la présence au pays des entreprises telles que : Tenke
Fungurume MINING, Free Port McROAN, Kolwezi COPPER COMPANY (KINROSS-EGMF),
Kibali GOLD, Mutanda MINING, Ashanti GOLDFIELD KILO, Twangiza MINING, etc.
Cette présence massive a
favorisé l'accroissement fulgurant au fil des années de la
production minière du pays, laquelle explique l'amélioration
spectaculaire des indicateurs macro-économiques du pays. Ci-dessous,
l'évolution de la production de quelques produits principaux du secteur.
Tableau n °2 : Évolution du volume de
production des principaux produits miniers de la R.D.C de 2011 à 2016
|
Unités
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
cuivre
|
tonnes
|
499198
|
619942
|
919588
|
1031859
|
1039007
|
1023687
|
cobalt
|
tonnes
|
99475
|
86433
|
76517
|
72584
|
83529
|
68822
|
zinc
|
tonnes
|
14758
|
10572
|
12114
|
13418
|
12602
|
12587
|
Diamant
|
1000 C
|
18598
|
2015
|
17387
|
16699
|
15789
|
12523
|
Or brut
|
Kg
|
414
|
4529
|
8429
|
18978
|
31791
|
30664
|
Pétrole brut
|
1000 brls
|
8558
|
8545
|
8351
|
8395
|
8247
|
7235
|
Source : Banque Centrale du Congo,
Condensé d'information Statistiques.'
Ce tableau nous présente l'évolution des
productions minières partant de 2011 à 2016, période de
notre étude. Cette évolution est positive parfois négative
c'est-à-dire certaines années, elle augmente et d'autre elle
diminue.
Réformes engagées :
Ø Promulgation d'un nouveau Code minier en 2002 ;
Ø Création d'un cadastre minier en 2002.
II.5. Secteur Infrastructures
Objectifs :
Ø Moderniser les infrastructures ferroviaires,
aériennes et équipements aéroportuaires de
sûreté et sécurité ;
Ø Entretenir, aménager et baliser les voies
navigables du pays.
Potentialités :
Ø Réseau routier de 152.400 km, seuls 3 000 km
revêtus ;
Ø Réseau ferroviaire de 5 033 km à
réhabiliter totalement ;
Ø Réseau maritime, fluvial et lacustre de 16 238
km à baliser, draguer et exploiter ;
Ø 270 plateformes aéroportuaires à
reconstruire ;
Ø 2 ports maritimes internationaux à moderniser
;
Ø Plusieurs ports intérieurs à
équiper et à draguer ;
Ø Routes d'interconnexion des pôles
économiques.
Opportunités d'investissement :
Ø Construction du Port en Eau profonde à Banana
;
Ø Construction des lignes de chemin de fer dont celle
de Banana-Matadi-Kinshasa Ilebo ;
Ø Modernisation des voies ferrées de la SNCC et
de la SCTP ;
Ø Modernisation et équipement des ports
maritimes de Matadi et Boma ;
Ø Modernisation des ports intérieurs de la SCTP.
Réalisation :
Ø La réhabilitation de la piste d'atterrissage
de l'aéroport de Goma ;
Ø La réhabilitation de la Route des Poids lourds
à Kinshasa ;
Ø La réhabilitation de la route Kinshasa
Kikwit ;
Ø La construction du pont sur la rivière Louange
reliant les deux provinces du Bandundu et du Kasaï-Occidental ;
Ø La modernisation de la piste d'atterrissage et de
l'aérogare de l'Aéroport de Nd'jili ;
Ø La construction de L'Hôpital du Cinquantenaire
à Kinshasa ;
Ø La construction de l'usine de captage d'Eau de
Ngaliema ;
Ø La réhabilitation et modernisation du
Boulevard Lumumba ;
Ø La construction de la Centrale Hydroélectrique
de Katende au Kasaï-Occidental ;
Ø La construction de la Centrale Hydroélectrique
de Kakobola dans le Bandundu ;
Ø La réhabilitation de différentes
Universités du pays ;
Ø La construction de la cité du fleuve ;
Ø La construction des logements dans le cadre du projet
OASIS à Kinshasa/Bandalungua, Kinshasa) ;
Ø La réhabilitation de la route
Lubumbashi-Kasumbalesa, etc.
Réformes engagées :
Adoption en cours d'une loi sur le Partenariat Public
Privé, permettant au secteur privé de procéder aux
investissements relevant jadis de l'Etat.
II.6. Secteur Banques, Assurances et Institutions de
Micro-Finances
Objectifs :
Création d'institutions financières
spécialisées et universalisation opérationnelle des
banques existantes.
Potentialités :
Ø Marché d'environ 70 millions d'habitants ;
Ø 18 banques commerciales ;
Ø 1 caisse d'Epargne ;
Ø 3 institutions financières
spécialisées ;
Ø 3 établissements de monnaie
électronique ;
Ø 2 coopératives d'épargne et de
crédit ;
Ø 23 institutions de micro-finance ;
Ø 55 messageries et 15 bureaux de change ;
Ø Secteurs totalement ouverts à la concurrence.
Opportunités d'investissement :
Ø Création de banques d'affaires
spécialisées : banque de développement, banque de
l'habitat, banques agricoles, etc. ;
Ø Création d'un marché financier
structuré ;
Ø Création des institutions de micro-finances
dans l'arrière-pays où vit plus de 70 % de la population, exclue
du système bancaire formel;
Ø Possibilité d'implantation des
sociétés de leasing ;
Ø Possibilité de création des compagnies
d'assurance, de réassurance, de mutuelle d'assurance et
d'intermédiaire en assurance privées.
Réalisation :
Ø Libéralisation du secteur vaux partenaires
privés ;
Ø Possibilité de création des entreprises
d'assurances et réassurances, moyennant un capital social de
10.000.000.000 de francs congolais ;
Ø La mise en place d'une autorité de
régulation dénommée : Autorité de
Régulation et de contrôle des Assurances (A.R.C.A).
Réformes engagées :
Ø Promulgation de la loi sur la libéralisation
des assurances ;
Ø Adoption d'une loi bancaire très
libérale et conforme aux standards internationaux ;
Ø Promulgation de la loi sur le crédit-bail en
2015 ;
Ø Promulgation de la loi sur les institutions de
micro-finances en 2011 ;
Ø Promulgation de la nouvelle réglementation de
change en 2014.
II.7. Secteur Tourisme
Objectifs :
Ø Développer et appuyer le sous-secteur
d'éco-tourisme ;
Ø Réhabiliter les sites touristiques et les
aires protégées.
Potentialités :
Ø 12 % du territoire érigés en aires
protégées ;
Ø 7 parcs nationaux et 57 réserves ;
Ø Nombreux sites touristiques disponibles ;
Ø Présence de 4 espèces endémiques
: Gorilles de montagne, Okapi, Bonobo et Paon congolais ;
Ø Variétés d'écosystème
couvrant près de 145 millions d'hectares.
Opportunités d'investissement :
Ø Réhabilitation et construction d'hôtels,
restaurants, aires protégées et autres infrastructures
touristiques ;
Ø Aménagement de nouveaux sites touristiques
;
Ø Modernisation des parcs nationaux et
opportunité de cogestion ;
Ø Développement de l'éco-tourisme ;
Ø Construction d'un parc hôtelier dans le parc de
Virunga et un site touristique ;
Ø Réhabilitation du jardin botanique de EALE
à l'Equateur ;
Ø Création d'un transport touristique fluvial de
plaisance ;
Ø Création de transport lacustre de plaisance et
randonnée ;
Ø Installation des téléphériques
dans les chaînes de Virunga et dans les sites volcaniques, avec
hébergement et restauration ;
Ø Création des stations balnéaires avec
aménagement de plages, berges d'accès et équipement de
camping.
Réalisation :
Ø Processus de restauration de la paix en phase
finale ;
Ø Rénovation des jardins botaniques et
zoologiques de Kinshasa à travers le Partenariat
Public-Privé ;
Ø Travaux de modernisation de 4 aéroports
principaux de Kinshasa, Lubumbashi, Goma et de Kisangani ;
Ø Accompagnement à l'agrément d'une
centaine de projets d'investissement touristiques dont 85 projets
hôteliers ;
Ø Renforcement de la capacité d'accueil avec la
réhabilitation et la modernisation de quelques Hôtels du
patrimoine congolais à travers le partenariat Public-Privé dont
les 3 hôtels 5 étoiles (Grand Hôtel Kinshasa et Fleuve Congo
Hôtel à Kinshasa ; Grand Karavia Hôtel à
Lubumbashi) ;
Ø Création d'une compagnie aérienne
nationale ;
Ø La réduction à quatre, du nombre des
services étatiques devant opérer dans les postes frontaliers
(Direction Générale de Migration, Service d'Hygiène,
Office Congolais de Contrôle et Direction Générale des
Douanes et Accises) ;
Ø Ouverture du pays aux grandes manifestations et
autres rencontres internationales (forums, congrès, sports,
conférences,) ;
Ø Réhabilitation et construction des sites
historiques et création des espaces publiques d'agrément.
Réformes engagées :
Adoption en cours d'un Code de Tourisme très attractif.
II.8 Secteur NTIC
Objectifs :
Construire une infrastructure nationale moderne de
télécommunication.
Potentialités :
Ø RDC, un Hub au coeur de l'Afrique ;
Ø Connexion de la RDC au câble à fibre
optique à haut débit ;
Ø Marché d'environ 70 millions d'utilisateurs
;
Ø Taux de pénétration de la
téléphonie mobile de 37% et d'internet de 6%.
Opportunités d'investissement :
Ø Possibilité de création de nombreuses
entreprises de développement d'applications informatiques et internet
;
Ø Déploiement des services internet de
téléphonie mobile et fixe dans l'ensemble du territoire national
;
Ø Implantation de cabines publiques ;
Ø Développement des entreprises de construction
des infrastructures de télécommunication ;
Ø Informatisation des services publics et régies
financières ;
Ø Création d'un réseau national de
câble à fibre optique.
Réformes engagées :
Ø Promulgation en 2002 de la Loi sur les
télécommunications ;
Ø Création d'une haute autorité de
régulation de télécommunication ;
Ø Ouverture totale du secteur à la concurrence.
II.9. Secteur Forestier
Objectifs :
Appuyer les projets d'investissement permettant de planter
environ 3 millions d'hectares de forêt d'ici 2025.
Potentialités :
Ø 150 millions ha, soit 47 % des forêts
tropicales africaines et 6 % des réserves tropicales mondiales ;
Ø Plus de 1000 essences forestières
identifiées ;
Ø Potentiel de production : 10.000.000 m3 de bois, par
an en moyenne;
Ø Superficie forestière : 150 millions d'ha ;
Ø Superficie des forêts concédées :
11 millions d'ha.
Opportunités d'investissement :
Ø Investissement dans l'agroforesterie ;
Ø Développement des industries de production de
la pâte à papier ;
Ø Transformation industrielle du bois : sciage,
déroulage, contre-plaqué, madriers, chevrons.
Ø Production de poteaux en bois pour lignes
électriques ;
Ø Production et transport de grumes ;
Ø 16 concessions disponibles rendues par leurs anciens
titulaires à l'Etat après le processus de conversion.
Réformes engagées :
Promulgation du Nouveau Code forestier en 2002.
Perspectives :
Ø Levée du moratoire ;
Ø Lutte contre l'exploitation illégale et le
commerce illicite du bois ;
Ø Poursuite du processus d'aménagement forestier
afin de garantir la gestion durable et rationnelle des forêts.
Section III. Les avantages
des investissements en vue d'un développement56(*)
Dans la troisième section nous
avons un aperçu des avantages fiscaux et parafiscaux de certains
secteurs, ainsi que la procédure d'agrément pour un projet
d'investissement.
III. 1. Les avantages fiscaux et parafiscaux des
investissements en RDC
Loi n°007/2002 du 11 juillet 2002
portant code minier
Parmi les avantages fiscaux, nous pouvons citer:
- Les immeubles situés à l'intérieur de
la superficie des concessions minières ne sont pas soumis à
l'impôt foncier ;
- Les véhicules utilisés exclusivement dans
l'enceinte du projet minier sont exonérés de l'impôt sur
les véhicules et de la taxe spéciale de circulation
routière ;
- Les intérêts payés sur les emprunts en
devise faits à l'étranger sont exonérés de
l'impôt mobilier, les dividendes sont imposés au taux de
10% ;
- Le taux de l'impôt sur les bénéfices et
profits est de 30% ;
- Le taux de l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés (IERE) est de 10% en
matière minière. Par ailleurs, l'IERE est ici une charge
déductible de l'impôt sur les bénéfices et les
profits (IBP).
Décret n°13/049 du 06/10/2013
portant régime fiscal applicable aux entreprises éligibles au
partenariat stratégique sur la chaine de valeur
Parmi les avantages accordés,
nous avons :
- Suspension de la taxe sur la valeur ajoutée, tant en
régime intérieur qu'à l'importation sur les
matériels et matériaux de construction, équipements,
pièces de rechange, les intrants et les matières premières
destinés exclusivement au projet ;
- Suspension de la taxe sur la valeur ajoutée, sur les
prestations de services effectuées dans le cadre de l'exploitation
liées directement au projet ;
- Suspension de la taxe sur la valeur ajoutée sur les
produits intermédiaires et/ou finis, ainsi que sur les prestations de
services produits par l'entreprise.
Loi n°11/022 du 24 décembre
2011 portant principes fondamentaux relatifs à l'agriculture
Avantages accordés
- Déduction de la base imposable des charges
liées à l'entretien du tronçon routier reliant la
concession de l'exploitation agricole à la voie publique ;
- Autorisation de constituer en exemption d'impôt d'une
provision ne dépassant pas 3% du chiffre d'affaires de l'exercice, aux
fins de la réhabilitation des terres arables exploitables et de la
prévention de risques majeurs et des calamités
agricoles ;
- Exonération des droits et taxes à
l'importation des intrants agricoles ;
- Exemption de l'impôt foncier sur les superficies
bâties et non bâties affectées exclusivement à
l'exploitation agricole ;
- Exonération de l'impôt sur tout matériel
roulant affecté exclusivement à l'exploitation agricole.
Loi n°14/005 du 11 février
2014 portant régime fiscal, douanier, parafiscal, des recettes non
fiscales et de change applicables aux conventions de collaboration et aux
projets de coopération
Avantages accordés
- Exonération des impôts, droits, taxes, droits de
douanes, redevances au niveau national, provincial ou municipal, directs ou
indirects, à l'intérieure, à l'import ou à
l'export ;
- Suspension de la perception des droits de douane et de la taxe
sur la valeur ajoutée à l'importation des biens
d'équipements, matériels, outillages et pièces
détachées destinés exclusivement à la production de
l'énergie électrique ;
- Suspension de la perception des droits de douane et taxe sur la
valeur ajoutée à l'importation de l'énergie
électrique ;
- Paiement d'un pourcent, au titre des droits de douane à
l'exportation de l'énergie électrique.
Loi n°14/023 du 07 juillet 2014
fixant les règles relatives aux conditions et modalités de
sauvetage de l'entreprise industrielle en difficulté
Parmi les avantages accordés, nous
avons
- Exonération totale à l'importation des intrants,
à l'exception de la redevance administrative y afférente ;
- Exonération totale des droits et taxes à
l'importation pour les machines, l'outillage et le matériel neufs, les
pièces de rechange de première dotation ne dépassant pas
10% de la valeur CIF desdits équipements.
III. 2. Les conditions relatives aux PME/PMI
III.2.1. Conditions d'éligibilité
Nous avons plusieurs conditions d'éligibilités,
à savoir
- Etre entité économique de droit congolais
(preuves de l'existence de l'entreprise c'est-à-dire statuts
notariés, n° RCCM, n° Identification nationale, N°
impôt, etc.) ;
- Garantir un taux de valeur ajouté d'au moins
35% ;
- Garantir la disponibilité du cout
d'investissement : 10.000 à 20.000 USD pour les PME/PMI
- Investir dans un des secteurs d'activités
éligibles au Code des investissements dont l'Industrie.
- Soumettre à l'ANAPI, le projet d'investissement
présenté selon le modèle légal annexé au
Décret n°12/046 du 1er Novembre 2012 portant mesures
d'application du Code des investissements, avec la preuve de paiement des frais
de dépôt du dossier ainsi que les preuves de la capacité
financière de l'entreprise à réaliser le projet.
III.2.2. Procédure d'agrément
- Dépôt du dossier à l'ANAPI, avec les
éléments ci-après :
Ø Projet d'investissement (en trois exemplaires),
présenté selon le modèle repris dans le décret
portant mesure d'application du code des investissements ;
Ø Une liste d'équipements et matériels
à importer, paraphée sur chaque page et signée, en
versions papier et électronique ;
Ø Preuve de la capacité financière de
l'entreprise à réaliser le projet ;
Ø Preuve de paiement, auprès de la banque, des
frais de dépôt du dossier à l'ANAPI (Frais de
dépôt : 500 USD pour les PME et PMI)
- Examen du dossier par le Conseil d'Agrément qui statue
au sein de l'ANAPI, pour l'agrément ou le refus du projet ;
- Adresse au promoteur du projet par une lettre écrite
pour lui signifier la décision d'agrément ou du refus du projet
- En cas d'agrément, l'octroi par l'ANAPI d'un
arrêté interministériel d'agrément (Plan et
finances), dans le délai de 30 jours maximum, à compter du jour
du dépôt du dossier de demande d'agrément ;
- Application de l'Arrêté interministériel
par les régies financières, pour faire jouir à
l'investisseur tous les avantages prévus dans le code des
investissements ;
- Suivi et évaluation par l'ANAPI, de l'exécution
des dispositions de l'arrêté interministériel.
III.2.3. Fréquence d'agrément
Une seule fois, sauf pour les
projets devant être réalisés dans différents sites
de production ou de nature différente.
Conclusion partielle
Au terme de ce chapitre, nous
réalisons les différentes potentialités de chaque secteur
dont regorge la RDC ainsi que les conditions préalables pour un
potentiel investissement.
La suite de notre travail, nous
emmènera à analyser les secteurs prioritaires à fort
potentiel pour un assainissement du climat des affaires et un
développement économique de la RDC sur lesquels chaque
investisseur devrait garder un oeil, mais aussi les différentes
contraintes auxquelles ils doivent remédier empêchant l'essor
économique.
CHAPITRE III. ANALYSE ET
PERSPECTIVE DU CLIMAT DES AFFAIRES EN RDC EN VUE D'UN DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE SOUTENU
Le programme de l'État concernant les cinq
schémas directeurs, dont la mise en oeuvre devrait notamment se traduire
à travers la révolution de la modernité,
énumère les infrastructures de base parmi les secteurs
prioritaires du gouvernement de la RD Congo. Il s'agit d'un secteur en pleine
croissance qui offre de nombreuses opportunités aux investisseurs pour
un développement économique soutenu. Ainsi, ce chapitre est le
point focal de notre étude, il est question dans cette dernière
de faire une analyse sur le climat des affaires en RDC en donnant les
perspectives pour un développement économique. Quatre points sont
à traiter ici. Dans le premier point, nous analysons les mesures
d'attractivités des investisseurs, ainsi que les indicateurs
doing-business et les potentiels du climat des affaires ; dans le
deuxième point, il sera question de parler de perspectives du climat des
affaires en RDC ; le troisième point parle de la situation actuelle
de l'économie congolaise partant mécanismes de protection des
investissements et enfin le quatre point, nous interprétons les
résultats de notre analyse.
Section I. Analyse des mesures d'attractivités et des
indicateurs doing-business pour un potentiel climat des affaires.
Nous analysons dans ce point les différentes
mesures d'attractivités des investisseurs, ainsi en RDC.
I.1. Mesures d'attractivités57(*)
Les mesures d'attractivités sont des mesures
donnant la capacité d'attirer les investisseurs dans un pays.
Ces mesures se traduisent par la moyenne simple des
valeurs préalablement normalisées de 0 à 1 de 12
différentes variables. A savoir :
Ø Le PIB par habitant : qui est un
indicateur qui détermine la demande potentielle selon le pouvoir d'achat
ou le revenu ;
Ø Le taux de croissance du PIB par
habitant des 10 années précédentes : Elle permet
d'anticiper sur la croissance future ;
Ø La part des exportations dans le PIB :
Elle traduit l'ouverture d'un pays aux échanges internationales ou
à la compétitivité ;
Ø Le nombre de lignes
téléphoniques fixes par milieu d'habitant et le nombre de
téléphonie mobile : Qui représentent des
infrastructures modernes de communication ;
Ø La consommation d'énergie du secteur
privé par habitant : Importance des infrastructures
traditionnelles ;
Ø La part des dépenses en R&D public
et privé du pays dans son PIB : Elle mésure la
capacité technologique ;
Ø Le pourcentage d'étudiants du
3e cycle dans la population : Elle permet de déterminer
le potentiel de la main d'oeuvre très qualifiée disponible dans
le pays ;
Ø L'indicateur du risque pays : Elle
mesure les facteurs pouvant influencer la perception du risque pays par les
investisseurs ;
Ø La part de marché du pays dans les
exportations mondiales des matières premières :
Détermine la capacité qu'a l'entreprise à attirer les IDE
vers les entreprises extractives ;
Ø La part de marché du pays dans les
importations mondiales des parties et composantes automobiles et des produits
électroniques : Elle traduit la capacité d'un pays à
s'intégrer dans la division internationale du processus
productif ;
Ø La part de marché du pays dans les
exportations mondiales des services : Elle mesure l'attractivité du
pays par rapport aux IDE orientés vers les services tels que les bureaux
d'études, cabinet d'avocat d'affaires, sous-traitance, etc ;
Ø La part du pays dans le stock mondial des IDE
entrants : C'est l'indicateur de l'attractivité passée et
présente et du climat général par rapport à
l'investissement.
Nous présentons dans le tableau suivant
quelques réalisations partant des mesures ures d'attractions :
Tableau n°3 : Evolution de quelques
variables
Indicateurs
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
Le PIB (en milliards d'USD)58(*)
|
25.84
|
29.32
|
32.68
|
35.91
|
37.92
|
37.13
|
Le PIB par habitant (en USD)59(*)
|
343.4
|
376.8
|
406.1
|
431.6
|
446
|
426.1
|
Taux de croissance du PIB /Hab (en%)
|
3.5
|
3.6
|
4.9
|
5.9
|
4.6
|
-0.1
|
Part des exportations dans le PIB (en %)
|
45.4
|
34
|
36.4
|
36.8
|
27.7
|
23.7
|
La part des dépenses en R&D (en%)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Exportations mondiales des services
|
739.36
|
287.69
|
296.09
|
314.8
|
173.35
|
127.81
|
Source
: https://donnees.banquemondiale.org/indicateur
Ce tableau nous présente l'évolution des
mesures d'attractivités, durant la période de notre étude.
Concernant le PIB, sur un total de 198.8 milliard USD, nous avons un PIB moyen
de 33.13333 par ans, et Le PIB par habitant, sur un total de 2430 milliard USD
pour les six ans, nous avons trouvé 405 USD par an. Le taux de
croissance a augmenté toutes les années et en 2016, il diminue
sensiblement jusqu'à -0,1. Les autres variables ont connu d'augmentation
et diminue d'une année à une autre.
Figure 1 : Evolution de PIB et PIB par
habitant
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau 3.
De 2011 à 2015, le PIB et le PIB par
habitant ont augmenté progressivement et diminue à 2016 comme
nous montre cette figure.
I.2. Indicateurs « Doing -business »
Il s'agit ici des différents indicateurs
permettant la fidélisation des investisseurs dans l'économie
après attraction. Selon l'ANAPI, les indicateurs suivants sont pris en
compte pour le cas de la réforme de la RDC durant la période
notre étude :
-
Création d'entreprise ;
-
Permis de construire ;
-
Raccordement à l'électricité ;
-
Transfert de propriété ;
-
Obtention des prêts ;
-
Protection des investissements ;
-
Paiement des taxes et impôts ;
-
Commerce transfrontalier ;
-
Exécution des contrats ;
-
Règlement de l'insolvabilité.
Tableau n°4... Présentation de la place
qu'occupe la RDC dans le monde suite au rapport des indicateurs
Doing-business
ANNEES
|
PLACES OCCUPEES
|
NOMBRE TOTAL DES PAYS
|
2011
|
175
|
183
|
2012
|
178
|
183
|
2013
|
183
|
185
|
2014
|
185
|
189
|
2015
|
184
|
189
|
2016
|
184
|
189
|
Source :
http://francais.doingbusiness.org/
2016
Selon ce rapport, la RDC a été
toujours classée parmi les dix derniers pays et ceci montre comment le
climat des affaires en RDC n'est pas favorable. N'étant pas favorable,
le développement économique reste slogan et l'économie
congolaise ne peut pas connaitre son décollage si la RDC ne rend
pas attractif son environnement des affaires.
Nous présentons dans le tableau suivant ces
indicateurs avec leurs reformes.
Tableau n°5 : Présentations reformes des
indicateurs
N°
|
Indicateurs
|
Reformes Réalisées
|
1
|
Création d'entreprise
|
- Informatisation des services intervenants dans le processus
de création d'entreprise ;
- Mise en réseau des services intervenants dans le
processus de création d'entreprise ;
- Consolidation de l'informatisation du RCCM et de la
recherche de la dénomination sociale au Guichet Unique.
|
2
|
Permis de construire
|
- La souscription obligatoire de la police d'assurance «
chantier » comme élément préalable du dossier pour
l'obtention du permis de construire ;
- Simplification des procédures de demande du permis de
construire de 9 à 6 : (i) dépôt et ouverture du dossier,
(ii) instruction du dossier, examen ou analyse et descente sur terrain, (iii)
taxation et ordonnancement (établissement note de frais et note de
perception), (iv) paiement à la banque et apurement par le comptable
public, (v) préparation du permis de construire et transmission du
dossier pour signature, (vi) octroi du permis de construire au
propriétaire ;
- Délivrance du Permis de construire endéans les 20
jours ouvrables, à dater du dépôt de son dossier
complet ;
- Instauration du régime des obligations des risques de
construction ;
- Instauration de l'assurance obligatoire des
responsabilités décennales.
|
3
|
Raccordement à
l'électricité
|
- Consolidation du Guichet Unique de traitement des dossiers de
demande de raccordement à l'électricité moyenne tension
mis en place au sein du Département de Distribution de Kinshasa de la
SNEL ;
- l'électricité moyenne tension qu'en ligne via le
site web de la SNEL
www.snel.cd;
- Instauration de la transparence dans la fixation de la
tarification ;
- Réduction du coût de raccordement à
l'électricité moyenne tension ;
- Publication des barèmes relatifs au coût de
raccordement à l'électricité sur le site web de la
SNEL.
|
4
|
Transfert de
propriété
|
- Réduction du délai de mutation immobilière
à 15 jours ouvrables ;
- Réduction du taux des droits proportionnels
perçus à l'occasion de la mutation immobilière de 5
à 3% de la valeur vénale de l'immeuble pour les nouveaux contrats
et à 1,5% pour les contrats de plus de 10 ans ;
- Fixation de délais stricts dans la résolution des
litiges fonciers au niveau administratif (20 jours ouvrables après la
descente sur terrain) ;
- Augmentation du nombre des circonscriptions foncières
dans la Ville de Kinshasa de 5 à 10 ;
- Numérisation progressive du cadastre foncier par la mise
en place d'une base des données sécurisée, logée
dans un serveur national (Mise en place du site du Ministère des
Affaires Foncières contenant toutes les données des titres
fonciers et immobiliers sécurisés en RDC :
www.reforme-fonciere.net).
|
5
|
Obtention des prêts
|
- Mise sur pied d'un registre de sûreté ;
- Loi sur le crédit-bail ;
- Mise en place des mesures d'application de la loi sur le
crédit-bail ;
- Mise en place de rapport collecte d'information sur le
financement des PMES ;
- Relèvement du niveau du capital minimum des banques et
des IMF ;
- Facilitation à l'accès des PME/PMI aux
prêts garantis par des biens mobiliers et l'exercice de l'activité
de crédit-bail aux établissements de crédit et aux
institutions de Microfinance.
|
6
|
Protection des investissements
|
|
7
|
Paiement des taxes et impôts
|
- Institution des télés-procédures, plus
particulièrement la télé déclaration ;
- Réduction du taux des pénalités de 4
à 2% d'intérêts moratoires par mois ;
- Rationalisation des interventions des administrations fiscales
auprès des contribuables ;
- Rationalisation de la fiscalité et de la
parafiscalité centrale et provinciale par la publication de la nouvelle
nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances du Pouvoir Central,
des Provinces et des Entités Territoriales
Décentralisées ;
- Sursis de paiement des droits contestés, à
condition d'avoir payé au moins 10% du montant total contesté
|
8
|
Commerce transfrontalier
|
- Opérationnalisation effective de la plate-forme
électronique de la Société d'Exploitation du Guichet
Unique du Commerce Extérieur (SEGUCE). Accessibilité à la
plate-forme électronique dématérialisée du Guichet
Unique Intégral du Commerce Extérieur 24/24h ;
- Evaluation centralisée des marchandises (Cellule
orange) ;
- Implantation progressive des panneaux d'affichage du tarif
douanier dans les postes frontaliers.
|
9
|
Exécution des contrats
|
- Mise en application du Droit OHADA par le renforcement des
capacités ;
- Mise en place du Centre d'arbitrage ;
- Adhésion à la convention de New-York sur
l'exécution des sentences arbitrales.
|
10
|
Règlement de l'insolvabilité
|
- Rappel obligatoire du respect des procédures à
suivre par les entreprises en difficulté en RDC en conformité
à l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif aux procédures collectives
d'apurement du passif.
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
sur base des données fournies le Rapport
ANAPI.Commentaire : La banque mondiale ayant mis en
place des indicateurs « Doing Business » s'est rendu
disponible afin d'accompagner la RDC dans la mise en place des réformes
liées à l'amélioration du climat des affaires et des
investissements.
Par ailleurs, le gouvernement congolais a concentré ses
efforts sur 6 indicateurs principaux sur base desquels le service Doing
Business de la Banque mondiale cote les économies mondiales. Il s'agit
de la Création d'entreprise, du Permis de construire, du Transfert de
propriété, du Raccordement à l'électricité,
du Paiement des taxes et impôts, et du Commerce transfrontalier.
I.2. Climats des affaires et
investissement
I.2.1. Reformes
menées pour quelques années
En effet, le pays s'est lancé depuis 2009
dans un vaste programme des réformes dans le cadre de
l'amélioration du climat des affaires et des investissements afin de
permettre à la R.D. Congo d'occuper une place de choix dans le rapport
« Doing Business » de la Banque Mondiale, relatif à la
facilité d'entreprendre les affaires en R.D. Congo et d'accroître
substantiellement son taux d'investissement. Nous présentons
réformes opérées pour quelques années.
Tableau n°6 : Reformes menées en
2011-2012
Source : Rapport ANAPI sur les reformes
réalisées.
Commentaire : Les reformes
menées en 2011-2012 ont été à caractères
administratives afin de permettre à tous investisseurs tant
internationaux que nationaux une facilité de régularisation lors
de la création d'entreprise.
Tableau n°7 : Reformes
menées en 2013
N°
|
REFORMES MENEES
|
ACTE JURIDIQUE PRIS
|
1
|
Réglementation et catégorisation des installations
classées
|
Décret n° 13/015 du 29 mai 2013 portant
réglementation des installations classées
|
2
|
Affichage de la procédure, du délai et du
coût de délivrance de l'autorisation de bâtir
|
Note de service du Secrétaire
Général n° 1148 du 20 novembre 2013
|
3
|
Réglementation et simplification des procédures et
du coût de délivrance de l'autorisation de bâtir
au niveau national et provincial
|
Arrêté Ministériel N°
CAB/MIN-ATUHITPR/007/2013 du 26 juin 2013 portant réglementation de
l'octroi du permis de construire en République Démocratique du
Congo et le manuel portant procédures d'octroi du permis de
construire en république démocratique du Congo s'y rattachant
|
4
|
Simplification du mode de calcul de la taxe de
bâtisse
|
Arrêté interministériel N°
CAB/MIN-ATUHITPR/013/2013 et N° 925 CAB/MIN/FINANCES/2013 du 09 août
2013 portant fixation des taux des droits et taxes à percevoir à
l'initiative du Ministère de l'Aménagement du Territoire ,
Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction
|
5
|
Remplacement possible du paiement de la caution bancaire en
espèces par une garantie bancaire
|
Note DG/2013/1069 du 25 février 2013 aux entités
SNEL pour instruire les services de privilégier la garantie bancaire
à la place de la caution bancaire
|
6
|
Modernisation de la Centrale des risques
|
Lancement de la première phase de l'applicatif interne en
date du 29 avril 2013 avec le concours des banques commerciales
|
7
|
Réduction du taux d'impôt professionnel sur les
bénéfices des sociétés de 40 à 35%
|
Ordonnance- loi n° 13/008 du 23 février
2013 modifiant et complétant certaines dispositions de
l'Ordonnance-loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative aux
impôts cédulaires sur les revenus
|
8
|
Suppression du précompte de l'impôt sur les
bénéfices et profits
|
Ordonnance-loi n° 13/004 du 23 février
2013 portant abrogation de certaines dispositions de la loi n°
006/03 du 13 mars 2003 fixant les modalités de calcul et de perception
des acomptes et précomptes de l'impôt sur les
bénéfices et profits
|
9
|
Attribution des tranches de numéros aux provinces
|
Arrêté du Ministre de l'Economie et Commerce
du 14 mars 2013 habilitant les Chefs de Divisions provinciales à signer
les imprimés de valeur.
Arrêté
ministériel n°015/CAB/MIN.ECO&COM/2013 du
14 mars 2013 portant modalités d'octroi du numéro
d'Identification Nationale sur toute l'étendue de la RDC.
Cfr. Numéro spécial J.O du 2 avril 2013
|
13
|
Libéralisation et réglementation de la profession
d'expert immobilier
|
Décret N° 13/032 du 25 juin 2013 portant
réglementation de l'exercice de la profession d'expert immobilier
|
14
|
Réduction des droits fixes proportionnels, taxes, frais
techniques et frais perçus par les géomètres lors de leur
descente sur terrain
|
Arrêté Interministériel N°
0001/CAB/MIN/AFF.FONC/2013 et N°/CAB/MIN/FINANCES/2013/806 du 06 mai 2013
portant fixation des droits fixes proportionnels, taxes, frais techniques et
cadastraux à percevoir à l'initiative du Ministère des
Affaires Foncières
|
15
|
Simplification des droits, taxes et redevances des Affaires
Foncières
|
Arrêté interministériel N°
003/CAB/MIN/AFF.FONC/2013 et N°/CAB/MIN/FINANCES/2013/854 du 03 juillet
2013, portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à
percevoir à l'initiative du Ministère des Affaires
Foncières
|
18
|
Ratification de la convention de New York sur l'exécution
des sentences arbitrales étrangères
|
Loi n° 13/023 du 26 juin 2013 autorisant
l'adhésion de la République Démocratique du Congo à
la Convention pour la reconnaissance et l'exécution des sentences
arbitrales étrangères, signée à New York, le 10
juin 1958
|
19
|
Réduction du processus et de
temps de paiement de l'impôt
|
Note circulaire n° CAB/MIN/FINANCES/004 du 08
décembre 2013 précisant les modalités de paiement des
impôts et droits perçus par la Direction Générale
des Impôts par voie de déclaration auto liquidative
|
Source : Rapport annuel ANAPI 2013
Commentaire : Les reformes
menées en 2013 se sont basées sur la simplification des
procédures et des coûts relatif au permis de construire, ainsi que
la réduction des taux de pénalités fiscales.
Tableau n°8 : Reformes
menées en 2014
N°
|
REFORMES MENEES
|
ACTE JURIDIQUE PRIS
|
1
|
Intégration de tous les services intervenant dans le
processus de création d'entreprise au sein du Guichet Unique de
Création d'Entreprise
|
Décret n° 14/ 014 du 08 mai 2014 portant
création, organisation et fonctionnement du guichet unique de
création d'entreprise
|
2
|
La fixation du délai d'échéance au 15 de
chaque mois pour la déclaration de ses impôts
|
Communiqué officiel n°01/0008/DGI/DG/CR/GM/2014 du 13
février 2014
|
3
|
Simplification des procédures de raccordement
électrique de cabines privées MT/BT au réseau de SNEL
|
Note de service N° DG/056/2014 du 10 mars 2014
|
4
|
Simplification du processus d'octroi du permis de construire en
RDC et réduction du délai à 30 jours et mise en place du
manuel des procédures
|
Arrêté Ministériel N°CAB/MIN-ATUHITPR/
006/2014 du 04 avril 2014 portant réglementation de l'octroi du permis
de construire en République Démocratique du Congo
|
5
|
Mise en place d'un manuel des procédures au Guichet Unique
de Création d'Entreprise
|
Arrêté Ministériel N° 211/CAB/MIN/J&
DH/2014 du 02 décembre 2014 portant fixation du manuel de
procédures du Guichet Unique de Création d'Entreprise
|
6
|
Instauration d'un formulaire unique de création
d'entreprise au Guichet Unique
|
Arrêté Ministériel
N°212/CAB/MIN/J&DH/2014 du 02 décembre 2014 portant approbation
du formulaire unique de demande de création d'entreprise au Guichet
Unique de Création d'Entreprise
|
7
|
Fixation facultative du capital social minimum pour les SARL,
suppression de l'obligation d'authentifier les statuts pour la création
de la SARL et simplification de la preuve de dépôt du
capital minimum auprès d'une institution
financière
|
Arrêté Interministériel
N°002/CAB/MIN/JGS& DH/2014 et N°243/CAB/MIN/FINANCES/2014 du 30
décembre 2014 déterminant la forme des statuts et le capital
social de la société a responsabilité limitée
|
8
|
Demande du permis d'exploitation et déclaration des
installations classées au Guichet Unique de Création
d'Entreprise
|
Note circulaire N°004/SG/ECN/014 du 20 novembre 2014
relative a la demande du permis d'exploitation ou a la déclaration des
installations classées
|
9
|
Simplification du processus de mutation immobilière
|
Note circulaire N°007/CAB/MIN/AFF.FONC/ 2014
|
10
|
Réduction des documents à l'importation de 10
à 4 et à l'exportation de 7 à 6
|
Note de service DGDA/DG/DGA.T/DG/494/2014 du 25 novembre 2014
|
11
|
Suppression de la caution pour le raccordement à
l'électricité moyenne tension et son étalement sur les
trois premières factures du client
|
Note de service DG /056/2014
|
12
|
Libéralisation du secteur de l'électricité
en RDC
|
Loi N°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de
l'électricité
|
Source : Rapport annuel ANAPI 2014
Commentaire : Les reformes
menées en 2014 ont renforcées et approfondies celles sur la
création d'entreprise, le permis de construire, le paiement des taxes et
impôts ; et elles ont mis un accent sur le raccordement à
l'électricité en simplifiant les procédures et en
réduisant le coût de raccordement électrique.
Tableau n°9 : Reformes
menées en 2015
N°
|
REFORME MENEE
|
ACTE JURIDIQUE PRIS
|
1
|
Création de l'Ordre National des Experts Comptables
|
Loi n° 15/002 du 12 février 2015 portant
création et organisation de l'ordre national des experts
comptables
|
2
|
Mise en place de le Loi sur le Crédit-bail
|
Loi n° 15/003 du 12 février 2015 relative au
crédit-bail
|
3
|
Réduction de 50% du coût du permis de construire par
la simplification du mode de calcul de la taxe de bâtisse
|
Arrêté Interministériel N°CAB/MIN-ATUH/
0001/2015 ET N°CAB/MIN/FINANCES/2015/ 0001 du 21 janvier 2015 portant
fixation des taux des droits et taxes à percevoir a l'initiative du
Ministère de l'Aménagement du territoire, urbanisme et habitat
|
4
|
Fixation des qualifications professionnelles des membres de la
commission technique d'analyse des dossiers de demande des permis de
construire
|
Arrêté N° CAB/MIN-ATUH/0003/2015 du 09
février 2015 portant qualification professionnelle des membres de la
commission technique d'analyse des dossiers des demandes des permis de
construire en République Démocratique du Congo
|
5
|
Simplification des procédures de raccordement à
l'électricité
|
Note de service N°DG/074/2015
|
6
|
Mise en place d'un formulaire unique de déclaration et de
paiement uniques des impôts, cotisations sociales et contributions
patronales sur les rémunérations
|
Arrêté Interministériel N°
20/CAB/VPM/ETPS/WM/2015 et N° CAB/MIN/FINANCES/2015/0143 DU 12 MAI 2015
portant institution de la déclaration et du paiement uniques des
impôts, cotisations sociales et contributions patronales sur les
rémunérations
|
7
|
Libéralisation du secteur des assurances
|
Loi N°15/005 du 17 mars 2015 portant Code des Assurances
|
8
|
Institution d'un Guichet Unique Intégral du Commerce
extérieur
|
Décret N°15/019 du 14 octobre 2015 instituant un
Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur,
Décret N°15/018 du 14 octobre 2015 portant
création des structures d'accompagnement du projet du Guichet Unique
Intégral du Commerce Extérieur de la République
Démocratique du Congo
|
Source : Rapport annuel ANAPI 2015
Commentaire : En 2015 sont venues
s'ajouter aux reformes précédentes, les reformes sur l'obtention
des prêts et l'exécution des contrats.
Tableau n°10 : Reformes
menées en 2016
N°
|
REFORME INITIEE
|
ACTE JURIDIQUE PRIS
|
1
|
Publication et diffusion d'un manuel des procédures
harmonisées applicables au Guichet Unique Intégral du Commerce
Extérieur
|
Arrêté Interministériel
N°035/CAB/MIN/FINANCES/2016 et N°005/CAB/MIN-COM/2016 du 23 mars 2016
portant manuel de procédures harmonisées applicables au Guichet
Unique du Commerce Extérieur
|
2
|
Simplification du processus de création d'entreprise
|
Note explicative du 26 mars 2016 sur les 3 procédures de
création d'une entreprise sociétaire au Guichet Unique de
Création d'Entreprise
|
3
|
Réglementation des inspections avant, pendant et
après la construction.
Fixation des qualifications professionnelles requises des
personnes chargées de procéder aux inspections avant, pendant et
après la construction d'une bâtisse en
RDC.
|
Arrêté Ministériel
N°CAB/MIN.ATUH/SG/MP/GHK/0001/2016 de la 16/03/2016 portante qualification
professionnelle des personnes chargées des inspections avant, pendant et
après la construction d'une bâtisse en République
Démocratique du Congo
|
4
|
Simplification du mode de calcul de la taxe de bâtisse
|
Arrêté interministériel du 29 juillet 2016,
portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir
à l'initiative du Ministère de l'Urbanisme et Habitat
|
5
|
Institution d'un guichet unique d'accomplissement des
formalités administratives et de traitement des dossiers de demande de
raccordement électrique moyenne tension à Kinshasa au sein de la
Direction de Distribution de Kinshasa
|
Note de service DDK/DOT/ETE/ING-NE/099/2016/01071 du 7
mars 2016
|
6
|
Libéralisation de la profession de Notaire
|
Loi n°16/012 du 15 juillet 2016 portant création,
organisation et fonctionnement de la profession de notaire
|
Source : Rapport annuel ANAPI 2016
Commentaire : Les reformes menées
en 2016, sont des reformes de consolidations et d'amélioration de celles
déjà existantes.
I.2.2. Présentation
des différentes contraintes
En analysant notre environnement nous avons
constatés des différents problèmes quelques fois
rencontrés par la RDC pouvant empêcher les investissements,
à savoir :
Ø La corruption
Ø Les tracasseries et incompétences de
l'administration
Ø L'insécurité judiciaire et juridique
Ø La surimposition des sociétés formelles
Ø Le manque de financement
Ø Le manque d'énergie
Ø L'instabilité économique
Ø L'instabilité politique
Tableau °11. L investissements de 2011 à 2016
Tableau 10 : Ventilation
par secteur des projets d'investissement agréés par l'ANAPI et
valeur des biens importés approuvées par la Commission
Interministérielle des Mines de 2010 à 2016 en USD.
Source : Direction des Services aux
Investisseurs/ANAPI et la Commission d'approbation des listes du
Ministère des Mines.
Les investissements que nous avons
présentés, partent de 2010 à 2016. Nous sommes partis de
services, industries, agricultures et infrastructures. Pour les services, nous
527661064 pour 2010 qui a évolué jusqu'à 2735682942 en
2016.Les industries, nous avons 932720736,
765634935 ;1247601 ;600080447 ;921568581 ; 229611863 et
828889020 respectivement pour la période de de 2010 à 2016. Et
autres rubriques ont aussi évolué progressivement. En analysant
les données dans ce tableau, nous remarquons que l'agriculture et la
foresterie présentent les valeurs inferieures par rapport aux autres
secteurs. Ceci est dû aux investissements faibles dans le secteur.
SECTION II. LES PERSPECTIVES DU CLIMAT DES AFFAIRES EN RDC
II.1. La problématique de mise en oeuvre des documents
stratégiques du développement et réduction de la
pauvreté
Partant des principales causes de la pauvreté
qui sont entre autre la mauvaise gouvernance en ce sens qu'elle crée des
inefficients dans le secteur et donc une perte de productivité, une
croissance économique insuffisante, le manque d'emploi, l'absence d'une
véritable politique de redistribution des ressources de l'état,
etc.
La mise en oeuvre des documents stratégiques
pour un développement et une réduction de la pauvreté
s'appuient principalement sur L'agriculture et les systèmes alimentaires
mondiaux qui jouent un rôle central dans l'accomplissement du double
objectif de la Banque Mondiale d'éradication de l'extrême
pauvreté et de renforcement d'une prospérité
partagée. Il ne sera pas possible de mettre fin à la
pauvreté sans accroitre les revenus des populations rurales
défavorisées, ni éliminer la faim à
l'échelle mondiale. De surcroit, un tiers de la main-d'oeuvre mondiale
est active dans le secteur de l'agriculture et deux tiers des populations
défavorisées au dans le monde, y travaillent également.
Les investissements et la performance des acteurs centraux de la chaine de
valeur de l'agriculture, du cultivateur à la petite entreprise agricole,
sont essentiels pour faire de l'agriculture un moteur de croissance et un
instrument de réduction de la pauvreté.
II.2. Le comité de pilotage pour l'amélioration
des climats des affaires et les investissements en RDC
Nous présentons la mission et objectif du
comité de pilotage pour l'amélioration des climats des affaires
et les investissements en RDC.
a. Missions
Aux termes du
décret susmentionné, le Comité de Pilotage pour
l'Amélioration du Climat des Investissements, qui est
présidé par le Ministre du Plan et qui comporte neuf membres dont
sept Ministres ainsi que les représentants des Cabinets du
Président de la République et du Premier Ministre, a reçu
pour mission notamment de :
-
Identifier les divers obstacles et entraves à la constitution, au
fonctionnement et à l'exécution par les entreprises de leurs
obligations vis-à-vis de l'état et de tiers ;
-
Décider des mesures à prendre et en faire rapport au Conseil des
Ministres ;
-
Faire accélérer la mise en oeuvre des réformes pouvant
permettre une plus grande sécurité juridique et judiciaire des
investissements ;
-
Proposer au Gouvernement les mesures spécifiques pouvant permettre
d'améliorer la position du pays dans le rapport doing business.
b. Objectifs
L'objectif général poursuivi est celui
de faciliter la création d'entreprises commerciales et de faciliter
l'exercice du commerce. En clair, il s'agit de faire de la R.D. Congo un pays
attrayant pour les investissements et d'améliorer sa position dans le
rapport doing business.
SECTION III. Situation économique et sociale de la RDC
Les grandes évolutions de l'économie
congolaise peuvent être circonscrites globalement en quatre
périodes, à savoir :
·
1959 à 1973 : Croissance et inflation modérée ;
·
1974-1988 : Ralentissement de la croissance et inflation ouverte ;
·
1989-2001 : Déclin de la croissance, Destruction des richesses et
hyperinflation ;
·
2002-2016 : Reprise de la croissance et d'inflation sous contrôle.
III.1. Croissance et inflation modérée
(1959-1973)
Les efforts de redressement économique
entrepris entre fin 1967 et fin 1973 ont permis de rehausser la croissance
économique. Ils ont coïncidé avec un environnement
international favorable porté par la hausse du cours du Cuivre. Ces deux
éléments ont déterminé les résultats
positifs enregistrés au cours de cette période
caractérisée par une croissance du PIB réel de 2,7% et une
hausse du niveau général des prix de 27% en moyenne annuelle.
III.2. Ralentissement de la croissance et inflation ouverte
(1974-1988)
Cette période, marquée par une
croissance de 0,03% et une inflation de 57,6% en moyenne annuelle, comprend
deux phases :
Ø
La phase de 1974 à 1982 qui est caractérisée par des
mauvais choix en matière de politique économique ayant abouti au
surendettement du pays dans le cadre de financement des grands travaux (INGA I
et II, CCIZ, Sidérurgie de MALUKU...) sous le sceau de la corruption et
de rétro-commissions.
Dans un contexte international
caractérisé par deux chocs pétroliers (quintuplement et
quadruplement du prix du baril respectivement en 1973 et 1976) et la chute du
cours du Cuivre en 1975 ( après l'échec de la stratégie
mise en oeuvre par le CIPEC, Conseil Intergouvernemental des Pays Producteurs
et Exportateurs du Cuivre), les mesures ratées de Zaïrianisation ou
nationalisation, de Radicalisation ou Étatisation et enfin de
Rétrocession, la gestion peu orthodoxe des Finances Publiques, le
caractère accommodant de la politique monétaire et les
coûts liés à l'ajustement tardif de la politique de change
(passage avec beaucoup des retards de la fixité du régime des
changes au flottement) ont eu comme conséquences, l'arrêt du
processus de création des richesses intérieures.
Ø La phase de 1983 à 1989 qui est celle
des efforts d'ajustement de l'économie grâce aux mesures
d'assainissement de la politique budgétaire et des réformes
entreprises au niveau de la politique monétaire (libéralisation
des taux d'intérêt), de la politique de change (adoption du
régime des changes flottants et assouplissement de la
réglementation de change). Toutefois, ces politiques de gestion de la
demande n'ont pas été relayées par des politiques de
portée structurelle et des initiatives de développement.
III.3. Déclin de la croissance, Destruction des
richesses et hyperinflation (1989-2001)
La période de 1989 à 2001 est celle du
déclin de l'économie et de la société congolaise.
La longue transition politique marque non seulement le couronnement de
l'instabilité institutionnelle (plus de 12 gouvernements en l'espace de
10 ans) mais surtout de malaises sociaux (événements de
LUBUMBASHI en 1990, conflits interethniques en 1991 et 1992, grèves,
contestations populaires, villes mortes...) et économiques
(hyperinflation, pillages de l'outil de production et de commercialisation des
entreprises en 1991 et 1993, rupture de la coopération bilatérale
et multilatérale.).
Le désordre des Finances Publiques est
attesté par des déficits insoutenables du trésor
financé presque exclusivement par les avances directes de la Banque
Centrale avec comme conséquence la dépréciation rapide du
taux de change et la hausse vertigineuse des prix intérieurs,
respectivement 98% et 9800% en 1994. Les conflits armés, après
l'échec de la Conférence Nationale, ont eu des impacts graves
tant sur la situation sociale qu'économique. Au cours de cette
période, le PIB Réel a reculé de 4,5% en moyenne. La
hausse du niveau général des prix a été de
près de 2.000 % en moyenne. L'incidence de la pauvreté est
établie en moyenne à 80% et le taux de chômage à
84%.
III.4. Reprise de la croissance et d'inflation sous
contrôle (2002-2016)
Au cours de cette période, coïncidant avec
la reprise de la coopération multilatérale et bilatérale,
les résultats économiques ont été surtout le fait
de l'application des politiques économiques conjoncturelles restrictives
et de certaines réformes structurelles de première
génération (partenariat dans le secteur minier, guichet unique au
Port de MATADI, mise en place de la chaîne la dépense,
indépendance de la Banque Centrale, liquidation des banques en
difficulté).
Ces politiques ont permis de casser l'hyperinflation
(hausse du niveau général des prix de 17% en moyenne annuelle, de
relancer la croissance économique, de réduire le chômage
(passant de 84% à 40 % en moyenne) et la pauvreté de 80% à
63%.
Au cours de ces trois dernières années
(2012 à 2014), les résultats économiques de la RDC ont
été remarquables au plan de la croissance économique
(moyenne de 8,2% contre 5,3% pour l'Afrique Subsaharienne) et de l'inflation
(1,6% en moyenne contre 7,1% pour l'Afrique Subsaharienne). Cette croissance
demeure résiliente : située à 6,1en moyenne, cinq ans
avant la crise financière de 2009 où elle est tombée
à 2,8%, la variation du PIB réel est passée à 7,7%
cinq ans après. Pour l'Afrique au Sud du Sahara, de 7,1% avant la crise
où elle a été ramenée à 4,1%, la croissance
est établie à 5,3%, cinq ans après. Au regard de
l'amélioration de la croissance dans un environnement de faible
inflation, le ratio de sacrifice de l'économie congolaise est quasi nul.
Cependant, des faiblesses continuent à caractériser la
mobilisation des recettes internes (rapport recettes publiques hors dons de
13,9% en moyenne en pourcentage du PIB contre 21,1% pour l'Afrique
Subsaharienne), le niveau des réserves (2 mois d'autonomie pour 5,2 pour
l'Afrique), l'accès au marché d'emploi (surtout pour les jeunes
et les femmes), la qualité des infrastructures.
Au plan sectoriel, le gouvernement a initié des
réformes pour renforcer la gouvernance et la transparence dans les
industries extractives (secteurs forestier, minier et pétrolier) et
améliorer le climat des affaires. Aujourd'hui, presque tous les contrats
signés par le gouvernement sont accessibles au public. Le pays participe
à l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) et
publie dans ce cadre des rapports réguliers sur les recettes
tirées des ressources naturelles. Le gouvernement doit toutefois
accomplir des efforts supplémentaires pour systématiser les
mécanismes de mise en concurrence dans l'attribution des contrats
miniers, pétroliers et forestiers.
SECTION IV. Analyse sur quelques productions et
investissements réalisés
IV.1. Présentation de l'Evolution des quelques
productions
L'évolution du volume de production du ciment
et de quelques produits agricoles se présente comme suit :
Tableau n°12 : Évolution du volume de
production du ciment et des principaux produits agricoles de la R.D.C de 2006
à 2016
Unités
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016p
|
ciment
|
tonnes
|
51923
|
530196
|
411212
|
460344
|
487745
|
457761
|
417713
|
446610
|
330489
|
398749
|
207618
|
café
|
tonnes
|
8525
|
11979
|
12146
|
9070
|
9607
|
9905
|
8302
|
8629
|
10847
|
9672
|
9985
|
cacao
|
tonnes
|
950
|
990
|
55
|
57
|
44
|
38
|
585
|
379
|
294
|
1401
|
1389
|
caoutchouc
|
tonnes
|
3269
|
6678
|
2505
|
2594
|
2429
|
1817
|
1740
|
1012
|
647
|
1346
|
1328
|
huile de palme
|
tonnes
|
13024
|
16110
|
7176
|
5908
|
6621
|
8872
|
7181
|
9543
|
13113
|
13423
|
13339
|
TOTAL
|
77691
|
565953
|
433094
|
477973
|
506446
|
478393
|
435521
|
466173
|
355390
|
424591
|
233659
|
Source : Banque Centrale du Congo, Condensé
d'informations statistiques, Kinshasa, janvier 2015
(P) : Provisoire
Figure 1 : Evolution du volume de production du
ciment de la R.D.C de 2006 à 2016
Source : générée
sur base des données du tableau 17.
La lecture du tableau 17 et la figure de la figure 1
nous montre l'évolution de la production de la RDC de 2006 à
2016. Nous avons voulu commencer par 2006 pour voir la situation qu'il y avait
avant. Notre analyse concerne effectivement 2011 à 2016. Ainsi, il sied
de que en 2007, il y a une production très importante de ciment dont
530196 en tonnes et diminue d'une année à une autre. Le
café, au contraire, donne 11979 tonnes en 2007 et augmente de 12146
tonnes et continue à diminuer jusqu'à 2016. Le cacao, donne 950
tonnes en 2006, 990 tonnes en 2007, c'est en 2011 que la production diminue
cessible ment de 38 tonnes et en 2016, elle augmente de 1389 tonnes. Le
caoutchouc et huile de palme donnent respectivement 3269 tonnes, 13024 tonnes
en 2006, diminuent les années après. Il faut noter qu'en 2007,
les productions ont été significatives.
Figure 2 : Évolution du volume de
production des principaux produits agricoles de la R.D.C de 2011 à
2016
Source :
Elaboré par nous-mêmes sur base des données du tableau
17.
L'huile de palme présente une évolution
supérieure suivi de caoutchouc, de cacao et café. La figure
suivante présente l'évolution de la production du ciment.
Figure 3 : Evolution de la production du Ciment
de 2011 à 2016
Source :
générée sur base des données du tableau
17.
De 2011 à 2012, la production du ciment a
diminué, elle augmente en 2013 ; diminue encore en 2014, augmente
en 2015 et en fin diminue en 2016 comme nous montre la figure ci-haut.
IV.2. Présentation du volume des investissements
réalisés en RDC de 2010 à 2016 (en USD)
Les tendances des investissements
réalisés se présentent comme indiquées dans le
tableau ci-dessous.
Tableau n°13 : Estimations du volume des investissements
réalisés en USD
Source : Élaboré par l'ANAPI
Figure 4 : Evolution du volume des investissements
de 2010 à 2016(En USD)
Source : Elaboré par nous-mêmes
sur base des données du tableau 18.
L'évolution du volume des investissements a
été en constante progression de 2010 à 2012, elle a connu
un léger fléchissement en 2013 et un mouvement decrescendo en
2014. Entre 2015 et 2016, le volume des investissements ont accru par rapport
à 2014. Dans l'ensemble, cette évolution est significativement
influencée par les flux des investissements venant du secteur minier. En
effet, nous constatons à partir du graphique susmentionné, des
croissances lentes des investissements du secteur du Code des Investissements
contre une forte évolution avec forte amplitude pour les investissements
du secteur minier. Les Investissements miniers sont réalisés en
RDC à plus de 80 % par les filiales ou succursales des entreprises
étrangères.
Tableau n°14 : Volume estimé des
investissements directs étrangers (en USD)
Années
|
IDE/Code des Investissements
|
IDE/ Code Minier
|
Total annuel IDE
|
2010
|
1.368.411.986
|
1.927.735.170
|
3.296.147.156
|
2011
|
1.585.263.984
|
2.379.662.120
|
3.964.926.104
|
2012
|
1.884.697.772
|
4.707.948.182
|
6.592.645.954
|
2013
|
1.529.238.554
|
2.498.639.412
|
4.027.877.966
|
2014
|
1.610.772.542
|
1.341.560.964
|
2.952.333.506
|
2015
|
960.343.344
|
892.299.451
|
1.852.642.795
|
Source
: Élaboré par l'ANAPI
Figure 5 : Volume estimé des investissements
directs étrangers
Source :
Élaboré par nous-mêmes sur base des données du
tableau 19.
En lisant les données du tableau 19 et en
suivant l'évolution de la figure 5 précédente, il sied de
noter que les IDE des investissements nous présentent la situation qui
va de 2010 à 2015, nous avons 1368411986 USD et en 2011 1585263984 USD
qui a évolué de 216851998, en 2012 nous avons 1884697772 une
évolution de 299433788 USD ; en 2013, la situation diminue de
355459218 USD ; en 2014, elle augmente de 81533988 USD et enfin en 2015,
elle diminue jusqu'à 650429198 USD pour donner une situation dont le
total est 960343344. Concernant les IDE code minier, de 2010 à 2011, la
situation augmente et de 2011 à 2015, elle diminue chaque année.
L'année 2016 n'est pas ici mentionnée par manque des
données mises en jour.
IV.2. Projets d'investissement
par secteurs d'activité
Ce tableau signale la situation en termes du
nombre et de coûts des projets d'investissement par secteur
d'activités.
Tableau n°15: Présentation
d'investissement par secteur d'activités
Source
: ANAPI
La situation de ce tableau peut être
présente dans la figure 6 de la manière suivante :
Figure 6 : Présentation des
investissements par secteur d'activités
Source :
Élaboré par nous-mêmes sur base des données du
tableau 20
De 2015 à 2016, 56 projets ont
été réalisés avec un cout de 1580768758 USD pour
les deux ans, 3893 emplois créés en 2015. Et 66 projets
réalisés avec un cout de 4767785320 USD et 14486 emplois
créés en 2016. On peut présenter synthétiquement
ces investissements directs étrangers et nationaux dans le tableau
suivant :
Tableau n°16: Présentation des
investissements étrangers et nationaux
Source
: Elaboré par nous-mêmes sur base des données
reçues de l'ANAPI.
Avec un total de 56 comme nombre des projets pour les
deux ans, nous avons 38 pour les investissements directs étrangers et 18
pour les investissements nationaux. Le cout total est de 580768758, ce qui
donne 577869714 pour les investissements directs étrangers et 2899044
pour les investissements nationaux. Par ailleurs, en 2016, nous avons
4767785300 repartis pour les investissements directs étrangers
4605650580 et 162134720 les investissements nationaux. Les emplois crées
donnent un total de 14486. Le tableau suivant donne une brève
présentation de la situation de notre étude partant des capitaux
investis, nombre de projets et les emplois crées.
Tableau n°17: Présentation
synthétiques des résultats
ANNEE
|
CAPITAUX INVESTIS
|
NOMBRE DE PROJETS
|
NOMBRE D'EMPLOIS CREES
|
Populations (Millions d'hab.)
|
2011
|
2974412178
|
155
|
12170
|
67.76
|
2012
|
3141962430
|
168
|
16081
|
68.98
|
2013
|
3709980160
|
201
|
20656
|
71.32
|
2014
|
4277997890
|
214
|
22669
|
73.72
|
2015
|
1580768758
|
56
|
3893
|
76.2
|
2016
|
4767785320
|
66
|
14486
|
78.74
|
TOTAL
|
20452906736
|
860
|
89955
|
436.72
|
Source : Elabore par
nous-mêmes sur base des données reçues de l'ANAPI
Ce tableau donne une synthèse des
résultats pour la période de notre étude. Il
présente la situation des capitaux investis au total 20452906736, nombre
de projets 860, les emplois crées 89955 pour les 6 ans de notre
étude. Rien qu'en observant ce tableau, nous voyons comment le nombre
d'emplois crées ne correspond pas à la population.
IV.1. Suggestions
a. Améliorer le climat des affaires
L'objectif de la RDC est non seulement de gagner de
place dans le prochain rapport du Doing Business mais aussi et surtout
d'améliorer le climat des affaires, cependant plusieurs facteurs doivent
intervenir pour cette amélioration. En améliorant la
fiscalité, les infrastructures, rencontrer les critères
d'attractivités et les indicateurs doing-business et tenir compte du
risque pays.
b. Promouvoir le secteur privé.
Le secteur privé congolais est dominé
par la présence des PME constituées sous forme de
sociétés privées à responsabilité
limitée de petite taille ou de taille moyenne, à capitaux
nationaux ou étrangers. Ces PME rencontrent d'énormes
difficultés pour accéder aux financements des
établissements de crédits.
L'un des objectifs majeur du gouvernement devrait
être d'amener le secteur privé à devenir le moteur de la
croissance économique du pays, en développant d'un
côté le secteur de la micro finance afin d'avoir une politique
cohérente de financement des PME et des institutions financières
spécialisée dans le financement de l'investissement à long
et à moyen terme et en améliorant d'un autre coté le
climat des affaires en instaurant un système efficace de
sécurité juridique afin d'éviter certaines contraintes
telle que la corruption, les tracasserie, etc.
c. Promouvoir une classe moyenne congolaise et
utiliser le potentiel de la diaspora
L'émergence d'une classe moyenne est l'un des
facteurs essentiels de croissance économique, de création
d'emplois, de compétitivité nationale et internationale et de
dynamique économique liée à la consommation. Par ailleurs,
la RDC dispose d'une diaspora dynamique et talentueuse dans divers pays du
monde qui peut contribuer de façon significative, à
l'investissement et à la promotion des activités sociales.
Le gouvernement devrait promouvoir le
développement d'une classe moyenne nationale forte, actrice de
développement et l'exploitation des potentialités de la diaspora
en les incitant à l'investissement au travers des forums pour les
informer sur les opportunités d'investissement en RDC et leur faciliter
les démarches administratives.
Conclusion partielle
Ce chapitre nous a permis d'entrer dans le vif du sujet
en l'analysant de long en large afin de pouvoir tirer notre conclusion. Nous
avons pu observer l'économie de la RDC à partir de l'année
2011 à 2016, au travers de ses investissements tant nationaux
qu'étranger et essayer de le situer économiquement grâce
aux indicateurs mondiaux de croissance. Quatre points importants ont
été exploités dans ce chapitre en termes de sections.
Le premier point qui a porté sur analyse des mesures
d'attractivités et des indicateurs doing-business pour un potentiel
climat des affaires, nous avons analysé les différentes mesures
d'attractivités. Ces dernières étant des mesures donnant
la capacité d'attirer les investisseurs dans un pays, nous les avons
classifiées dans les précédentes suivant des valeurs
préalablement normalisées de 0 à 1 de 12
différentes variables.
Concernant le PIB, sur un total de 198.8 milliard
USD, nous avons un PIB moyen de 33.13333 par ans, et le PIB par habitant, sur
un total de 2430 milliard USD pour les six ans, nous avons trouvé 405
USD par an. Le taux de croissance a augmenté toutes les années et
en 2016, il diminue sensiblement jusqu'à -0,1. Les autres variables ont
connu d'augmentation et diminue d'une année à une autre.
S'agissant des indicateurs « Doing
-business », nous avons compris qu'il était question de la
fidélisation des investisseurs dans l'économie après
attraction et concernant notre étude, l'ANAPI nous a
présenté quelques-uns pour la réforme de la RDC et nous
les avons cités dans les lignes ci-haut. La RDC selon le rapport de
Doing-busines, est toujours classée parmi les dix derniers pays et ce
classement montre comment son climat d'affaires n'est pas favorable. Ceci
étant, le développement économique reste difficile. Durant
la période de notre étude, plusieurs réformes ont
été réalisées mais souffrent d'exécutions.
Le pays s'est lancé depuis 2009 dans un vaste programme des
réformes dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires
et des investissements afin de permettre à la R.D. Congo d'occuper une
place de choix dans le rapport « Doing Business ». Les reformes
menées en 2011-2012 ont été à caractères
administratives afin de permettre à tous investisseurs tant
internationaux que nationaux une facilité de régularisation lors
de la création d'entreprise.
Malgré ces réformes, nous avons analysé
l'environnement congolais et avons constaté quelques problèmes.
Parmi ces problèmes empêchant les investissements, nous avons
cité : la corruption, les tracasseries et incompétences de
l'administration, l'insécurité judiciaire et juridique, la
surimposition des sociétés formelles, l'instabilité
économique, l'instabilité politique, etc. il est important de
trouver solution à ces problèmes pour rendre attractif le climat
des affaires en RDC.
Par ailleurs, les investissements que nous avons
présentés, partent de 2010 à 2016. Nous sommes partis de
services, industries, agricultures et infrastructures. Pour les services, nous
527661064 pour 2010 qui a évolué jusqu'à 2735682942 en
2016.Les industries, nous avons 932720736, 765634935 ;1247601 ;600080447
;921568581 ; 229611863 et 828889020 respectivement pour la période de de
2010 à 2016. Et autres rubriques ont aussi évolué
progressivement. En analysant les données dans ce tableau, nous
remarquons que l'agriculture et la foresterie présentent les valeurs
inferieures par rapport aux autres secteurs. Ceci est dû aux
investissements faibles dans le secteur.
Les perspectives du climat des affaires en RDC
étaient le deuxième point de ce chapitre. Partant des principales
causes de la pauvreté qui sont entre autre la mauvaise gouvernance en ce
sens qu'elle crée des inefficients dans le secteur et donc une perte de
productivité, une croissance économique insuffisante, le manque
d'emploi, l'absence d'une véritable politique de redistribution des
ressources de l'état, etc Il faudrait donc la mise en oeuvre des
documents stratégiques pour un développement et une
réduction de la pauvreté qui s'appuient principalement sur
l'agriculture et les systèmes alimentaires mondiaux qui jouent un
rôle central dans l'accomplissement du double objectif de la Banque
Mondiale d'éradication de l'extrême pauvreté et de
renforcement d'une prospérité partagée.
Le troisième point, qui a abordé la
situation économique et sociale de la RDC, nous a montré les
grandes évolutions de l'économie congolaise qui ont
été circonscrites globalement en quatre périodes :
-
Croissance et inflation modérée : 1959 à
1973 ;
-
Ralentissement de la croissance et inflation ouverte : 1974-1988 ;
-
Déclin de la croissance, Destruction des richesses et
hyperinflation : 1989-2001 ;
- Et
la reprise de la croissance et d'inflation sous contrôle :
2002-2016.
Au cours de la période de notre étude,
plusieurs politiques ont été mises en place et ces politiques ont
permis de casser l'hyperinflation (hausse du niveau général des
prix de 17% en moyenne annuelle, de relancer la croissance économique,
de réduire le chômage (passant de 84% à 40 % en moyenne) et
la pauvreté de 80% à 63%.
Et au
cours de ces trois dernières années (2012 à 2014), les
résultats économiques de la RDC ont été
remarquables au plan de la croissance économique (moyenne de 8,2% contre
5,3% pour l'Afrique Subsaharienne) et de l'inflation (1,6% en moyenne contre
7,1% pour l'Afrique Subsaharienne). Cette croissance demeure résiliente
: située à 6,1en moyenne, cinq ans avant la crise
financière de 2009 où elle est tombée à 2,8%, la
variation du PIB réel est passée à 7,7% cinq ans
après. Pour l'Afrique au Sud du Sahara, de 7,1% avant la crise où
elle a été ramenée à 4,1%, la croissance est
établie à 5,3%, cinq ans après. Au regard de
l'amélioration de la croissance dans un environnement de faible
inflation, le ratio de sacrifice de l'économie congolaise est quasi nul.
Cependant, des faiblesses continuent à caractériser la
mobilisation des recettes internes (rapport recettes publiques hors dons de
13,9% en moyenne en pourcentage du PIB contre 21,1% pour l'Afrique
Subsaharienne), le niveau des réserves (2 mois d'autonomie pour 5,2 pour
l'Afrique), l'accès au marché d'emploi (surtout pour les jeunes
et les femmes), la qualité des infrastructures.
Et enfin, le quatre point a fait l'analyse sur
quelques productions et investissements réalisés. Nous pouvons
donc brièvement comprendre que beaucoup de productions ont
été réalisé dont le ciment, le café, le
cacao, caoutchouc, huile de palme. Chacune de ces productions ont donné
les résultats qui ont évolué d'une année à
une autre enfin d'apprécier les emplois créés et les
capitaux investis.
Pour un total de 20452906736 USD des capitaux
investis, 860 comme nombre de projets et 89955 emplois crées. Cette
situation n'est pas satisfaisante pour le développement
économique. Et donc l'assainissement du climat des affaires durant la
période sous-étude n'a pas été favorable pour les
investissements en RDC.
Elle fait face a beaucoup des facteurs qui ne favorisent pas
son développement, étant comme antivaleurs dont la corruption a
tout niveau, l'insécurité juridique et judiciaire, le
harcèlement fiscal, l'instabilité politique, etc...
CONCLUSION GENERALE
Corruption, tracasseries et incompétence de
l'administration, insécurité judiciaire et juridique,
surimposition des sociétés formelles, manque de financement et
d'énergie constituent les principales contraintes pour l'économie
congolaise. La RD Congo n'en finit pas de figurer dans les derniers rangs des
classements annuels de l'indice de perception de la corruption publié
par Transparency International ou du rapport « Doing Business » de la
Banque mondiale. L'assainissement de son climat d'affaires reste prioritaire
pour son développement économique. Ceci étant, la RDC a
besoin de rendre attractif son environnement des affaires pour attirer les
investisseurs et s'assurer une forte croissance. Un climat des affaires assaini
est indispensable pour que les investisseurs acceptent de venir dans un pays.
A cet effet, nous avons opté de parler
sur : « assainissement du climat des affaires en vue d'un
développement socio-économique en RDC pour la période
allant de 2011 à 2016 ». Au terme de ce travail, nous avons
voulu analyser le rôle que peut jouer l'Etat en matière
d'investissement enfin de contribuer au développement économique.
C'est pourquoi cette étude avait pour objectif de démontrer le
rôle qu'Etat peut jouer dans une société, pas celui de
créer des entreprises, mais plutôt de créer un cadre
propice afin de permettre la protection des investisseurs tant nationaux
qu'étrangers d'où le rôle primordial de l'Etat est de
percevoir les impôt afin de s'acquitter de ses nombreuse obligations qui
sont la sécurité des personnes et de leurs biens, de
dépenses d'investissement telles que construire les routes, les
hôpitaux, les écoles ,et les dépenses ordinaires fixes
contraignantes et incompressibles qui sont celles de payer les fonctionnaires
,les militaires ainsi que les contributions dans des organismes internationaux
auxquels il a adhéré comme membre.
Pour rendre effective cette étude, nous
avons posé un bon nombre de
questions : « L'assainissement du climat des affaires en
RDC peut-il être l'élément déclencheur du
développement socio-économique en RDC ? Et Que faire pour
convaincre les investisseurs étrangers à apporter massivement les
capitaux en RDC ? »
Pour répondre à ces questions, nous
avons fait recours aux techniques et méthodes comme souligné dans
les lignes précédentes. Ainsi, trois chapitres majeurs ont fait
l'objet de notre étude.
Premièrement, nous avons parlé de l'approche
conceptuelle, qui a consisté de définir les concepts de base
ayant trait à notre étude pour éclairer chaque lecteur de
notre travail. Nous avons parlé des politiques d'investissement qui sont
celles qui régissent l'économie d'un pays et elles se
différent d'un pays à un autre sur base des besoins. Il faudrait
donc noter qu'une politique d'investissement approprié, entraine un
climat des affaires sain et influe sur le processus de développement
économique et social. C'est pourquoi nous avons aussi fait un
aperçu du climat des affaires en RDC et les difficultés qui
opposent l'essor des secteurs économiques congolais ainsi que quelques
conditions essentielles pour le développement social afin de palier au
sous-développement.
Deuxièmement, nous avons fait un aperçu sur les
investissements en RDC partant de l'ANAPI. Dans ce chapitre, il a
été question faire une présentation des différentes
potentialités de chaque secteur dont regorge la RDC ainsi que les
conditions préalables pour un potentiel investissement. Nous donc
noté que malgré toutes ses multiples ressources, la RDC
doit affuter ses armes pour devenir compétitive sur le
marché mondial en présentant des entreprises défiant toute
concurrence.
Troisièmement enfin, nous avons analysé et
présenté les perspectives du climat des affaires en vue d'un
développement économique soutenu en RDC. Quatre sections nous ont
servi d'analyse comme souligne dans les lignes précédentes. Par
ailleurs, l'emploi des jeunes constitue un défi majeur pour le pays.
Plus de 70% des 15-24 ans sont au chômage, notamment en milieu urbain. La
RDC n'a pas encore de véritable politique en faveur de l'emploi des
jeunes. Le manque d'emplois contribue à élargir le secteur
informel et la faiblesse des structures d'encadrement conduit nombre de jeunes
vers la délinquance.
Après analyse, nous avons constaté que
l'assainissement du climat des affaires et bel et bien l'élément
déclencheur principal d'un potentiel développement
socio-économique en RDC mais nous avons malheureusement constaté
aussi que le climat des affaires actuel en République
démocratique du Congo ne contribue toujours pas à favoriser ni
l'investissement, ni la croissance socio-économique, encore moins le
développement de notre pays ; ce qui découragent beaucoup
d'investisseurs.
Notre pays est un vaste chantier avec multiple
opportunités comme nous l'avons vu dans notre chapitre 2 mais pour
convaincre ou attirer des investisseurs étrangers, nous devons commencer
par mettre en place des politiques économiques appropriés qui
permettent non seulement aux investissements étrangers d'être
rentable mais aussi permettent à l'économie congolaise de
bénéficier de la création des richesses et la
création des emplois.
Partant des résultats obtenus à la suite de
l'analyse de données récoltées ont démontré
que le travail mené par L'ANAPI a été
apprécié par les institutions internationales et a attiré
des partout malgré que les capitaux investis, les nombre des projets
présentés et les emplois crées n'ont pas été
significatifs vu la population congolaise pour chaque année de notre
étude. Ceci étant, nous recommandons ce qui suit :
- L'Etat doit lutter contre les antivaleurs qui n'attirent pas
d'investisseurs comme souligné dans les lignes
précédentes;
- L'Etat doit instaurer un véritable état de
droit et de l'autorité de l'état ;
- Il doit définir les domaines prioritaires
d'investissement ;
- L'ANAPI doit marquer sa présence sur les
médias étrangers et doit être présente dans les
chambres de commerce des différents pays ;
Cependant, avant de mettre un point final à notre
travail, nous voudrions souligner le fait que nous n'avons nullement la
prétention d'avoir épuisé le sujet et encore moins d'avoir
tous les aspects de question liée à notre problématique,
nous avons été limités dans le temps et dans la
matière abordée.
BIBLIOGRAPHIE
a. Ouvrages
Benoît XVI, Caritas in
veritate», L'Encyclique, Rome, inédit, 2009.
Brundtland,
« développement durable », Paris,
Éditions du Fleuve,1986.
CAPUL-Olivier GARNIER Jean-Yves,
Dictionnaires de l'économie et de sciences sociales, Paris,
Hatier,2000.
H. KHAN Mushtaq, Politiques
d'investissement et de technologie, Londres, SOAS,2007.
MBUYAMBA KANKOLONGO Alphonse, «la
culture est à la fois un frein et un facteur du progrès
», Kinshasa, inédit,1987.
PARIENTY Arnaud, Quel rôle joue
l'investissement ? Paris, HORS-SÉRIE PRATIQUE N°046, 2011.
SALUMU Begin, Assainissement du climat
des affaires en RDC et l'entrepreneuriat des jeunes, Kinshasa,
inédit, 2015.
Réseau Québécois, Le
Développement social : Vu par ceux et celles qui y
travaillent, Québec, inédit, 2012.
b. Rapports
ANAPI, Découvrir l'ANAPI en 8
points, Kinshasa, inédit, 2018.
ANAPI, Environnement des affaires des PME en
République Démocratique du Congo, Kinshasa, inedit,2017.
ANAPI, Multiples incitations
accordées aux Investisseurs en RDC, Kinshasa,
inédit,2018.
ANAPI, Opportunités d'investissement
Sectoriels en RDC, Kinshasa, inédit,2018.
Banque Centrale du Congo, Condensé
hebdomadaire d'informations statistiques n°09 février,
Kinshasa, inédit, mars 2018.
CMC, Etudes-Conseils Recherches de
financement recouvrements de créances, Dakar, CICES,2005.
Gouvernement Québec, Forum sur le
développement social, Québec, inédit, 2011.
c. Notes de cours
KUKATULA Onésime, Planification des
grandes entreprises et des entreprises multinationales (Notes de cours,
L2/FED/UCC), Kinshasa, inédit, 2017-2018.
NGOY Sary, Coopération international
(Notes de cours, L2/FED/UCC), Kinshasa, inedit,2013.
d. Sites internet consultés
http://michel.barot.pagesperso-orange.fr/ecodidac/eg11.htm#caussd2,
Définition de Développement, Consulté, le 21/10/2017
(14h30').
http://mineconomie.gouv.cd/spip.php?rubrique24,
Portail économique de la RDC, Consulté, le 24/mai/2018
(14h30').
http://www.cathobel.be/2017/04/05/developpement-integral-quest-cest,
Concept de développement intégral, Consulté, le
04/mai/2017 (13h30').
http://www.csa-be.org/IMG/pdf/develop_rural_Terra_nuova.pdf
, Concept de développement rural, Consulté, le 02
février/2018 (13h30').
http://www.jeuneafrique.com/25252/economie/rd-congo-est-il-possible-d-am-liorer-le-climat-des-affaires/,
économie congolaise, Consulté, le 03 mars 2018
(18h10').
http://www.larousse.fr/encyclopedie
, Climat des affaires, Consulté, le 14 mars 2018
(17h12').
http://www.meilleursinvestissements.com/blog/3178se7r/comprendre-les-mecanismes-de-linvestissement-dans-un-fonds
, concept investissement, Consulté, le 10 avril 2018
(19h00').
http://www.memoireonline.com
, assainissement de climat des affaires en RDC, Consulté,
le 01 janvier 2018 (10h02').
https://encrypted.google.com,
Développement économique, consulté, le 01
janvier 2018 (12h25').
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable
, développement durable, Consulté, le 12 janvier
2018 (10h56').
https://www.investindrc.cd/fr/generalites-sur-la-rdc/environnement-economique-des-investissements/situation-economique-et-sociale-de-la-rdc
, environnement économique, consulté, le 22 janvier 2018
(11h22').
https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_politique-dinvestissement.html,
Politiques des investissements, consulté, le 22 avril 2018
(12h33').
https://www.rachatducredit.com/climat-des-affaires-en-noir-et-chefs-dentreprise-avec-un-moral-a-0.html,
Climat des affaires, consulté, le 26 avril 2018 (13h33').
https://www.radiookapi.net/2018/01/27/actualite/economie/rdc-le-climat-des-affaires-ne-favorise-pas-linvestissement-selon-la
, climat des affaires et développement en RDC,
consulté, le 28 mai 2018 (15h29').
www.la-revanche-des-ses.fr
, la crise, quelle solution ? consulté, le 30 mai 2018
(15h29').
https://www.investindrc.cd/fr/centre-d-informations/fiches-de-projets,
ANAPI, consulté, le 30 mai 2018 (19h18').
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
1
a. Les méthodes
3
b. Les techniques
3
I.3.4.2.1. Une vision du développement
social
22
I.3.4.4. Développement intégrale
25
I.3.4.5. Développement Rural
26
I.3.4.7. Développement Sociale
27
I.4. Le sous-développement
28
Conclusion partielle
33
CHAPITRE II. APERÇU SUR LES INVESTISSEMENTS
EN RDC
34
Section I. Présentation de l'agence
nationale de promotion des investissements (ANAPI)
34
I.1. Statut juridique de l'ANAPI
34
I.2. Les missions fondamentales de l'ANAPI
34
I.3. Type de profil pour la facilitation et
l'accompagnement par l'ANAPI
35
I.5. Les avantages que l'ANAPI accorde aux
investisseurs
35
Section II. Secteurs potentiels des investissements
en RDC
37
Section III. Les avantages des investissements en
vue d'un développement
49
Conclusion partielle
54
CHAPITRE III. ANALYSE ET PERSPECTIVE DU CLIMAT DES
AFFAIRES EN RDC EN VUE D'UN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE SOUTENU
55
I.1. Mesures d'attractivités
55
I.2. Climats des affaires et investissement
63
I.2.1. Reformes menées pour quelques
années
63
I.2.2. Présentation des différentes
contraintes
72
SECTION II. LES PERSPECTIVES DU CLIMAT DES AFFAIRES
EN RDC
74
II.1. La problématique de mise en oeuvre des
documents stratégiques du développement et réduction de la
pauvreté
74
II.2. Le comité de pilotage pour
l'amélioration des climats des affaires et les investissements en
RDC
74
a. Missions
74
b. Objectifs
75
SETION III. Situation économique et sociale
de la RDC
75
III.1. Croissance et inflation
modérée (1959-1973)
76
III.2. Ralentissement de la croissance et inflation
ouverte (1974-1988)
76
III.3. Déclin de la croissance, Destruction
des richesses et hyperinflation (1989-2001)
77
III.4. Reprise de la croissance et d'inflation
sous contrôle (2002-2016)
77
SECTION IV. Analyse sur quelques productions et
investissements réalisés
79
IV.1. Présentation de l'Evolution des
quelques productions
79
IV.2. Présentation du volume des
investissements réalisés en RDC de 2010 à 2016 (en
USD)
81
Source : Élaboré par
nous-mêmes sur base des données du tableau 20
84
IV.1. Suggestions
86
a. Améliorer le climat des
affaires
86
b. Promouvoir le secteur privé.
86
c. Promouvoir une classe moyenne congolaise
et utiliser le potentiel de la diaspora
86
Conclusion partielle
88
CONCLUSION GENERALE
92
BIBLIOGRAPHIE
95
TABLE DES MATIERES
96
* 1
http://www.jeuneafrique.com/25252/economie/rd-congo-est-il-possible-d-am-liorer-le-climat-des-affaires/,
consulté, le 25 Janvier 2018 (16h41')
* 2 Begin SALUMU,
Assainissement du climat des affaires en RDC et l'entrepreneuriat des
jeunes, Kinshasa, inédit, 2015. p.1.
* 3 Idem, p.12.
* 4
www.larousse.fr,
consulté, le 21/04/2018 (12h00').
* 5
http://www.larousse.fr/encyclopedie,
Investissement, consulté, le 21/04/2018 (12h5').
* 6
https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_politique-dinvestissement.html,
consulté, le 21/04/2018 (12h34').
* 7 Mushtaq H. KHAN,
Politiques d'investissement et de technologie, Londres, SOAS,2007,
p.4.
* 8 Mushtaq H. KHAN, op.cit.
p.6.
* 9 Idem.
* 10 Idem.
* 11 Mushtaq H. KHAN,
op.cit. p.8.
* 12 Mushtaq H. KHAN,
op.cit. p.12.
* 13 Idem
* 14 Mushtaq H. KHAN,
op.cit. p.14.
* 15
http://www.meilleursinvestissements.com/blog/3178se7r/comprendre-les-mecanismes-de-linvestissement-dans-un-fonds,
consulté, le 21/04/2018(13h42').
* 16 Jean-Yves CAPUL-Olivier
GARNIER, Dictionnaires de l'économie et de sciences sociales,
Paris, Hatier, p.243.
* 17 Idem.
* 18 Arnaud PARIENTY, Quel
rôle joue l'investissement ? Paris, HORS-SÉRIE PRATIQUE
N°046, p.46.
* 19 Jean-Yves CAPUL-Olivier
GARNIER, op.cit., p.241.
* 20
https://www.rachatducredit.com/climat-des-affaires-en-noir-et-chefs-dentreprise-avec-un-moral-a-0.html,
consulté, le 21/04/2018 (14h23').
* 21 ANAPI, Environnement
des affaires des PME en République Démocratique du Congo,
Kinshasa, inedit,2017, p.1.
* 22 Idem
* 23
https://www.google.cd,
consulté, le 21/04/2018 (15h01')
* 24
https://www.google.cd,
consulté, le 21/04/2018 (15h05')
* 25 Idem
* 26
https://www.radiookapi.net/2018/01/27/actualite/economie/rdc-le-climat-des-affaires-ne-favorise-pas-linvestissement-selon-la,
consulté, le 21/04/2018(15h10')
* 27
http://mineconomie.gouv.cd/spip.php?rubrique24,
consulté, le 21/04/2018(15h15')
* 28
https://www.investindrc.cd/fr/generalites-sur-la-rdc/environnement-economique-des-investissements/situation-economique-et-sociale-de-la-rdc,
, consulté, le 21/04/2018(15h24')
* 29 UNEP,
Déclaration de Rio sur le développement et
environnement, in
http://www.unep.org/documents.multilingual/default.asp?documentid=78&articleid=1163&l=fr,
consulté le 06.03.2013.
* 30 Sary
NGOY, Cooperation international (Notes de cours, L2/FED),
UCC, inedit,2013, p.12.
* 31
www.la-revanche-des-ses.fr,
consulté, le 24 Avril 2017.
* 33 CMC,
Etudes-Conseils Recherches de financement recouvrements de
créances, CICES, Dakar,2005, p.1.
* 34 Idem
* 35
Consotuim, Le développement social, RQDS (
Réseau
québécois de développement social ), ,Mauricie,
2010,p.2.
* 36 idem
* 37 Gouvernement Quebec,
Forum sur le développement social en 1997
* 38 Réseau
Québécois, Le Développement social : Vu par ceux et
celles qui y travaillent, Québec, inédit, 2012, p.3.
* 39 Réseau
Québécois, Op.cit. p.5.
* 40
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable,
consulté, le 25 Avril 2017
* 41 Idem
* 42 Brundtland,
« développement durable »,
Éditions du Fleuve, Paris, 1986, p.4.
* 43 Idem
* 44 Brundtland,op.cit, in
https://fr.wikipedia.org/wiki/Développement_durable,
consulté, 25 Avril 2017.
* 45 Benoît XVI,
«Caritas in veritate», L'Encyclique, Italie,2009,
p.16.
* 46 Pape Paul VI,
Populorum progressio(encyclique), 1967
in
http://www.cathobel.be/2017/04/05/developpement-integral-quest-cest,
consulté, le 15 Avril 2017.
* 47 Idem
* 48
http://www.csa-be.org/IMG/pdf/develop_rural_Terra_nuova.pdf,
consulté, le 25 Avril 2017
* 49
ttps://encrypted.google.com, consulté, le 26 Avril 2017
(14h55').
* 50
http://terminales.examen.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=1020:les-caracteristiques-du-sous-developpement&catid=426&Itemid=511,
consulté, le 26 Avril 2017 (15h33').
* 51
http://michel.barot.pagesperso-orange.fr/ecodidac/eg11.htm#caussd2,
consulté, le 26 Avril 207 (16h12)
* 52 Alphonse MBUYAMBA
KANKOLONGO, «la culture est à la fois un frein et un
facteur du progrès », inédit, Kinshasa, 1987, p.171.
* 53 Idem.
* 54 ANAPI,
Découvrir l'ANAPI en 8 points, Kinshasa, inédit, 2018,
p.2.
* 55 ANAPI,
Opportunités d'investissement Sectoriels en RDC, Kinshasa,
inédit, Mars 2018, p .2.
* 56 ANAPI, Multiples
incitations accordées aux Investisseurs en RDC, Kinshasa,
inédit, Mars 2018, p.4
* 57 Onésime
KUKATULA, Planification des grandes entreprises et des entreprises
multinationales (Notes de cours, L2/FED), UCC
* 58 Banque Centrale du Congo,
Condensé hebdomadaire d'informations statistiques n°09
février au 2 mars 2018, p11
* 59 Idem
|