Tableau 7: Elections : Nangaa brouille les cartes
08 mai 2018
No
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Colonne
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Contenu
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Valorisation
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Position
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1
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Le président de la Ceni se complique la situation en
s'attachant à sa machine à voter que la loi ne reconnait pas,
mais sacrifie les Congolais de la diaspora dont l'enrôlement est pourtant
prévu par le calendrier du 5 novembre
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La diaspora sacrifiée
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Sacrifie les congolais de la diaspora
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Négatif
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2
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« Le président de la Commission électorale
nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, se complique la
situation en s'écartant de son propre calendrier publié le 5
novembre 2017, piétinant ainsi plusieurs dispositions de la loi
électorale. Ses faits et gestes poussent d'aucuns à douter de la
tenue des élections le 23 décembre de cette année.
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Naanga
s'écarte de son calendrier
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Naanga se complique la situation
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Négatif
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Tenez ! La loi électorale ne prévoit nullement
l'usage de la machine à voter. Cet outil a surgi de manière
inattendue dans le processus pour des raisons inavouées. Dans le
calendrier électoral, nulle part on y fait allusion. Et cela est
suspecté par une importante frange de la classe politique, de la
majorité comme de l'Opposition, sans compter la société
civile.
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Machine à
voter pas
prévue dans la loi électorale
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La loi électorale ne prévoit pas l'usage de la
machine
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Négatif
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Principalement, plusieurs plateformes de
l'Opposition, dont le Rassemblement, l'Alternance pour la
République, le G7, la Dynamique de l'Opposition, et dernièrement
la plate-forme Ensemble, disent clairement non au recours à cette
technologie. Du coup, ces opposants craignent que la machine à voter
joue plutôt le rôle de la machine à voler,
ou machine à tricher lors des
élections. Curieusement, la Majorité présidentielle
(MP) défend bec et ongles cette machine. Pour la famille politique du
chef de l'Etat, « même sans l'Opposition, nous irons aux
élections avec la machine à voter ».
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L'opposition
contre la
machine à
voter, la MP pour
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Contradiction
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Neutre
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Et pourtant, même la communauté
internationale émet des réserves à ce
sujet, souhaitant une contre-expertise étrangère pour s'assurer
de sa sécurité. En plus, le pays fabricant conteste cet outil.
Mais bizarrement, le président de la Ceni se lance dans une campagne de
sensibilisation dans le Congo profond, pour préparer les
électeurs à en faire usage le moment venu. Des agents de la
centrale électorale sont présents dans toutes les provinces pour
ce faire.
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Campagne de la Ceni sur la machine à voter
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le pays fabricant conteste cet outil
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Négatif
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Nangaa va jusqu'à menacer l'Opposition, en
déclarant : « Sans la machine à voter, pas
d'élections le 23 décembre 2018 ».
Un véritable chantage qui ne dit pas son nom. Pour lui, il faut cette
machine à tout prix. On sent dès lors des motivations politiques
et financières derrière cet outil informatique.
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Naanga ménace l'opposition
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véritable chantage
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Négatif
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La diaspora sacrifiée
La loi électorale prévoit plutôt la
participation des Congolais de la diaspora aux prochaines élections. Le
calendrier du 5 novembre 2017 consacre une date à l'enrôlement de
cette
catégorie d'électeurs. Mais voilà que
lors d'une séance de travail, le week-end dernier,
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La Diaspora sacrifiée
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Non-respect de la loi électorale
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Négatif
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entre le bureau de la Ceni et celui de
l'Assemblée nationale, Corneille Nangaa a
demandé à Aubin Minaku de prendre des dispositions car
l'enrôlement des Congolais
de l'étranger devient techniquement impossible. Ces
compatriotes sont donc privés de leur droit de voter, d'être
électeurs ou éligibles Voilà comment Corneille Nangaa
brouille les cartes. D'ailleurs, plusieurs acteurs
politiques soutiennent que le décor est
clairement planté pour que ces
élections n'aient pas lieu le 23 décembre 2018. Le
financement de ce processus par le
gouvernement central ne parvient qu'à compte goute
à la Ceni. Mais celle-ci ne dénonce pas publiquement cet
état de choses, Nangaa ne tire donc pas la sonnette d'alarme.
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Au lieu de financer à fond les élections,
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La MP appuie
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Les opposants
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l'Exécutif central a plutôt comme priorité
la
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le projet de la
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dans le
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Négatif
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construction d'une « aérogare moderne » qui
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construction
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gouvernement
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coûte plus de 360 millions de dollars
américains. Et les « opposants »
présents au
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den l'aérogare, mettant de côté
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Tshibala impuissants
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gouvernement Tshibala assistent impuissants
à cette comédie de mauvais
goût, accompagnant ainsi la MP dans son objectif.
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le processus
électoral
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face à la comédie
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Après étude profonde, il ressort que le
7ème article comporte huit paragraphes dont sept tirent des
positions négatives et une seule position est neutre.
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