4.
La Gestion Durable des forêts
Élaborée au Sommet de la Terre de 1992, la
gestion durable des forêts s'inspire du concept de développement
durable et prend ses racines sur la Convention sur la Diversité
Biologique (CDB, 2017).
Une définition de la gestion durable des forêts a
été proposée par la Conférence Ministérielle
sur la Protection des Forêts en Europe en 1993(Ministerial Conference on
the Protection of Forests in Europe, 1993)comme étant un mode de gestion
et d'utilisation des forêts et des terrains boisés d'une
manière raisonnable et à une intensité telles qu'elles
maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur
capacité de régénération, leur vitalité,
leur capacité à satisfaire actuellement et pour le futur les
fonctions écologiques, économiques et sociales et qu'elles ne
causent pas de préjudices à d'autres écosystèmes
».
La gestion durable des écosystèmes forestiers
entant qu'entités très larges, l'évaluation de cette
dernière se fait aux moyens des instruments politiques et techniques qui
sont : les principes, critères, indicateurs et vérificateurs
(Niesten Eduard et al., 2004):
5.1.
La gestion durable, un outil d'atténuation des effets du changement
climatique
La forêt est le réservoir terrestre de carbone le
plus important du fait qu'il est directement au contact des activités
humaines. Les actions de conservation et d'utilisation de façon
pérenne menées dans le but de gérer durablement ce
compartiment contribue activement à lutter activement contre le
réchauffement climatique d'autant plus qu'un hectare de forêt peut
séquestrer jusqu'à 2 à 5 tonnes de carbone
atmosphérique par an (Houghton, 2007).
5.2.
La République du Congo et la gestion durable des ses espaces
plantées
Les forêts naturelles demeuraient depuis 1992 la
principale priorité des gestionnaires congolaises jusqu'en2011
commença une initiative avec OIBT qui a conduit le CIRAD et ses
partenaires à définir des PCIV adaptés aux
spécificités des plantations forestières du pays pour
améliorer la durabilité de ses plantations forestières
(Jean-Noël, 2011). Outre, L'industriel Congolais Eucalyptus Fibres Congo
développa plusieurs programmes participatifs de gestion de ses
plantations au bénéfice des communautés locales, tels que:
la mise à la disposition des populations locales des sous-produits de
l'exploitation pour le bois de feu et la production de charbon de bois ;
la mise en place de cultures fixatrices d'azote entre les rangées
d'eucalyptus pour améliorer la qualité des sols ;
l'association des populations locales dans l'entretien des pare feux avec des
plantations de manioc et le développement en bordure des villages
de petites plantations privées (Anonyme, 2007).
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