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Profil épidemiologique, clinique et pronostique du nouveau-ne premature a l'HGR/Panzi Bukavu du 1 janvier au 31 decembre 2017


par Dr Lévi AKSANTI MUHANDULE LEVI
Université Évangélique en Afrique  - Docteur en Médecine  2019
  

Disponible en mode multipage

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Année Académique : 2018-2019

UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE

U.E.A

B.P 3323/BUKAVU

FACULTE DE MEDECINE ET SANTE COMMUNAUTAIRE

DEPARTEMENT DE PEDIATRIE

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET PRONOSTIQUE DU

NOUVEAU-NE PREMATURE A L'HGR/Panzi BUKAVU
DU 1 JANVIER AU 31 DECEMBRE 2017

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de Docteur en Médecine:

Par AKSANTI MUHANDULE Lévi

DEDICACE

Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

A mon créateur, le DIEU tout puissant, le miséricordieux, Tu n'as jamais cessé de me couvrir de ton amour infini. Même dans les sentiers les plus obscurs, Tes ailes bienveillantes m'ont toujours protégé. Merci de m'avoir donné la santé, l'intelligence, le courage et la chance pour venir à bout de ce travail. Guide davantage mes pas pour le reste de ma vie.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

REMERCIEMENTS

Au seuil de ce travail qui couronne la fin de nos études de Médecine à l'Université Evangélique en Afrique, tout travail scientifique est le fruit de la participation des plusieurs personnes. Ainsi il nous serait ingrat de notre part de ne pas remercier ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail. Le chemin a été très glissant et parfois épineux, mais nous voici au bout grâce à leurs apports.

Je voudrais tout d'abord exprimer toute ma reconnaissance à mon directeur de mémoire le CT. Dr. KANKU TUDIAKWILE Léonard, pour sa patience, sa disponibilité, et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion. Je remercie également tous nos encadreurs et maîtres de l'HGR/P de nous avoir accordée l'occasion de mettre en pratique la théorie acquise à la faculté. Je désire aussi remercier toutes les autorités académiques de l'UEA et en particulier ceux de la faculté de Médecine qui m'ont fourni les outils nécessaire à la réussite de mes études universitaires. Nos remerciements vont également à tous nos amis et camarades avec qui nous avons passé des bons et des moments difficiles, pour nous avoir toujours soutenus afin de continuer à affronter tous les obstacles.

A mon papa MUHANDULE CHISOMA Daniel,

Papa, tu nous as inculqué un trésor inestimable : l'amour du prochain, le pardon, la patience, le sens de l'honneur, de la dignité et du travail bien accompli. Tu es le phoenix de la sagesse, de la rigueur et de la sincérité. Tu es un modèle de courage, de persévérance et d'humilité. Trouve ici cher père la récompense de tes immenses sacrifices. Puisse ce travail être le fruit de ton estime et de ta confiance. Je te souhaite une longue vie.

A ma douce maman, Mme NAKANGU MANYANYA Sarah

Maman, aucune dédicace, aucun mot ne saurait exprimer tout le respect, toute l'affection et tout l'amour que je te porte. Toi qui m'a donné la vie et qui me l'a embelli, toi qui m'a donné tant de bonheur. Ton amour, ton courage, ta générosité, ta modestie ont contribué à la stabilité de notre famille. Tu es un modèle de femme pour moi, l'incarnation de la femme en son sens vrai. Que ce travail, qui représente le couronnement de tes sacrifices généreusement consentis, de tes encouragements incessants et de ta patience, soit de mon immense gratitude et de mon éternelle reconnaissance qui si grande qu'elle puisse être ne sera à la hauteur de tes sacrifices

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

et tes prières pour moi. Je prie Dieu, le tout puissant, de te protéger et de te procurer santé, bonheur et longévité... . Amen!

A mes frères et soeurs : BAGALWA Jeef, KULIMUSHI Innocent, MUSHAGALUSA Patrick, GANZA Héritier, NEEMA, CHIRAGANE, ZAWADI.

En souvenir de tous ces moments de complicités et de joies. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi et que Dieu renforce nos liens pour toujours. Que l'amour et la fraternité nous unissent pour toujours.

A la famille de KULIMUSHI Innocent et MIMY Bora

Ce travail est le fruit de vos efforts, de vos prières et vos privations, recevez toute ma reconnaissance. Je ne peux exprimer à travers ces lignes tous mes sentiments d'amour et de tendresse envers vous. Je vous souhaite la réussite dans la vie.

A la famille de Papa NAMWIRA Henri et Maman ANGELINE : Merci pour votre soutien et pour votre compréhension, ce travail est le vôtre.

A la famille de BAGALWA Jeef et AIME Mumba

Ce travail est le fruit de vos efforts, de vos prières et vos privations, recevez toute ma reconnaissance. Que le tout puissant vous bénisse.

A la famille de Jules MUSHAGALUSA et MAOMBI

Avec toute mon estime, affection et respect, je vous souhaite longue et heureuse vie. A ma meilleure amie BUSIME Sarah

Merci pour ton amour, ton soutien moral et pour ton attachement. Je te souhaite beaucoup de succès tout au long de ta vie.

Enfin, que tous ceux qui, de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à la réalisation de la présente oeuvre trouvent ici l'expression de notre gratitude. A tous et à toutes, nous disons merci, que le Tout Puissant, notre Dieu, nous prête vie et nous aide à aller toujours de l'avant.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AG : âge gestationnel

C.H.U : centre hospitalier universitaire

CMW : Cytomégalovirus

CPN : consultation prénatale

CO2 : gaz carbonique

DDR : date des dernières règles

DBP : Dysplasie Broncho-pulmonaire

ECG : Electrocardiogramme

ECUN : Entérocolite ulcéro-nécrosante

HbF : hémoglobine foetale

HPIV : hémorragie péri - intra ventriculaire

HTA : Hypertension artérielle

HTAP : hypertension artérielle pulmonaire

HGR/P : Hôpital Général de Référence de Panzi

IgA : immunoglobuline A

IgM : immunoglobuline M

INN : Infection néonatale

Kg : Kilogrammes

LMPV : leucomalacie péri ventriculaire

MMH : maladie des membranes hyaline

OGE : Organes génitaux externes

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OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PaO2 : Pression partielle en oxygène

PaCO2 : Pression partielle en oxyde de carbone

PC : Périmètre crânien

PCA : Persistance du Canal Artériel

RCIU : Retard de croissance intra-utérin

RCF : retour à la circulation foetale

RRLA : retard de résorption du liquide amniotique

RDC : République Démocratique du Congo

SA : semaine d'aménorrhée

SFA : Souffrance Foetale Aigue

SaO2 : saturation en oxygène

SPSS : Statistical Pacrage for the Social Science

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

RESUME

Introduction : L'objectif de ce travail était de tracer un profil épidémiologique en

fonction des variables liées à la mère, du prématuré et de l'environnement. La prématurité reste encore l'un des facteurs de morbi-mortalité néonatale au monde entier 60 à 80% de la mortalité en dehors des pathologies malformatives.

Patients et Méthodes : Notre étude rétrospective portant sur le profil

épidémiologique, clinique et pronostique du nouveau-né prématuré admis dans le service de néonatologie de l'HGR/P sur 227 cas, d'une période allant du 1er janvier au 31 Décembre 2017.

Résultats : La prématurité représentée 29,9% des hospitalisations dans le service, de

néonatologie avec un taux de mortalité de 31,3%. Elle est fréquente chez les Mères dont l'âge varie entre 25 et 29 ans avec une moyenne de 21#177;1,87 ans, les Primipares et les Multipares représentent 63%, l'AG compris entre 33 et 36 SA représente 44,4 %, il ressort dans notre étude que 30,8 % des mères de nos enquêtés n'avaient suivi aucune CPN, 33,5% sont nés après un travail d'accouchement qui avaient duré entre 6h et 12h, 3% sont nés à domicile, 83,4% sont nés par voie basse, 61,2% avaient un poids compris entre 1500 et 1999 gr avec une moyenne de 1450#177;1,99 grs, les prématurés avec un APGAR supérieur ou égal à 7 à la 5e minutes représenté 64,3%, nous avons noté une prédominance masculine soit 61,2 %, la prématurité pure constituait le motif d'hospitalisation le plus fréquent soit 36,6%, la durée d'hospitalisation variant entre 48h et 1 semaine était la plus observées soit 51,1%.

Conclusion : A défaut d'une amélioration spectaculaire du statut socio-économique des

populations lié à la conjoncture économique mondiale, un programme de développement intégré de la médecine périnatale tenant compte des réalités locales, pourrait contribuer à améliorer le pronostic des nouveau-nés prématurés dans les pays en développement.

Mots clés : Prématurité, Mortalité, Néonatologie, HGR/Panzi.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

ABSTRACT

Background : The objectif of this work was to draw an epidemiological profile

according to the variables related to mother, premature and environment. The Prematurity is still one of the factors of neonatal morbidity and mortality worldwide 60 to 80% of mortality outside malformation pathologies.

Patients and methods : Our retrospective study on the epidemiological, clinic and

prognostic profile of the premature newborn admitted in the neonatology department of the HGR / P on 227 cases, from 1 January to 31 December 2017.

Results : Prematurity accounted for 29.9% of hospitalizations in the neonatal department

with a mortality rate of 31.3%. It is common among Mothers whose age varies between 25 and 29 years with an average of 21 #177; 1.87 years, Primipares and Multipares accounted for 63%, the AG between 33 and 36 SA represented 44.4% in our study, 30.8% of the mothers in our survey had no NPC, 33.5% were born after labor which lasted between 6h and 12h, 3% were born at home, 83.4% were born vaginally, 61.2% had a weight between 1500 and 1999 gr with an average of 1450 #177; 1.99 gr, premature with APGAR greater than or equal to 7 in the 5th minutes represented 64 , 3%, we noted a male predominance of 61.2%, pure prematurity was the most common reason for hospitalization or 36.6%, hospital stay between 48h and 1 week was most observed either 51.1%.

Conclusion : In the absence of a dramatic improvement in the socio-economic status of

populations linked to the global economic situation, a program of integrated development of perinatal medicine taking into account local realities, could contribute to improve the prognosis of premature newborns in the countries in development.

Key words: Prematurity, Mortality, Neonatology, HGR / Panzi.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

INTRODUCTION

La prématurité reste encore l'un des plus importants facteurs de morbi-mortalité néonatale dans le monde entier 60 à 80% de la mortalité en dehors des pathologies malformatives. [1]

Le pronostic vital et fonctionnel de la prématurité dépend très directement du niveau médicaux-technique des soins obstétricaux-pédiatrique dont le nouveau-né peut bénéficier. [2]

En France malgré les efforts de prévention développés par les équipes obstétricales le taux de prématurité reste aux alentours de 5 à 6% des naissances vivantes alors qu'en Afrique centrale, elle s'évalue de 13 à 15%. [3]

Au Maroc selon les données du registre de l'unité de périnatalogie de la maternité Soussi de Rabat, cette fréquence demeure de 8% et cela constituant 20% de leurs hospitalisations. [4]

A Kisangani Les Cliniques Universitaires montrent que la prématurité représente 33,8% des hospitalisations des nouveau-nés. [5]

Au Mali dans le service de réanimation de la pédiatrie du CHU de l'Hôpital Gabriel Touré montre une fréquence de 6,3% des nouveau-nés prématurés. [6]

Les statistiques sanitaires mondiales publiées par l'OMS en 2010, la RDC figurée parmi les trois derniers pays ayant une forte mortalité entre l'âge de 0 à 5 ans des enfants nés prématurés. [7]

Dans certains pays occidentaux, on indique une fréquence de la prématurité variant de 4% à 5%. [3]

Aux Etats-Unis François D. rapporte que la prématurité représente 10% des naissances avec une morbidité supérieur à 50% chez les prématurés de moins de 27SA. [8]

Le problème de la prématurité n'est pas seulement évalué en mortalité mais également en termes de morbidité séquellaire. C'est ainsi Lubchenco montre que 64% des séquelles graves à 10 ans d'âge ont été retrouvé chez les prématurés de moins de 1500gr en Amérique. [8]

En France Desfrerre L. et al. Prouvent l'existence des séquelles neurologique de gravité variable chez plus de 50% des survivants prématurés. [9]

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

L'objectif principal de cette recherche et de décrire la prévalence et le pronostique du nouveau-né prématuré suivie dans le service de néonatologie de l'HGR/P, en étudiant les facteurs influençant la morbi-mortalité.

Ces données nous ont poussés à émettre les hypothèses ci-après :

+ La fréquence des nouveau-nés prématurés serait élevée dans le service de néonatologie de l'HGR/P.

+ Il y aurait une association entre prématurité et certaines caractéristiques materno-foetal.

+ Le taux de mortalité du prématuré serait élevé dans le service de néonatologie de l'HGR/P.

Pour vérifier ces hypothèses notre objectif général :

> Nous cherchons à dresser le profil épidémiologique de la prématurité à L'HGR/P Objectifs spécifique

> Identifier les facteurs de la prématurité dans le service de néonatologie de l'HGR/P > Définir le type clinique du prématuré

> Déterminer le pronostic de la prématurité dans le service de néonatologie de L'HGR/P

Hormis l'introduction et la conclusion ce travail est subdivisé en 4 Chapitres : les Généralités, les Matériel et méthodes, les Résultats et la Discussion

En fin suivrons la conclusion, les suggestions ou les recommandations et la bibliographie.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

CHAPITRE I : LES GENERALITES

1.1. Définition

L'OMS a définit la prématurité par rapport à l'âge gestationnel comme étant une naissance survenant avant le terme de 37 SA révolues (huit mois de la grossesse) soit le 259e jour mais après 22SA. Calculée à partir du 1e jour de dernières règles. La connaissance précise de la DDR chez une femme ayant un cycle régulier et/ou les résultats d'une échographie réalisée avant la 12e SA permet de déterminer le terme avec précision dans la plupart de cas. [10]

Les catégories gestationnelles de moins de 28 semaines d'aménorrhée révolues, de 29 à 32 semaines d'aménorrhées révolues et de 33 à 36 semaines d'aménorrhée révolues sont dénommées respectivement prématurissimes, grands prématurés et prématurité moyenne [11].

1.2. Epidémiologie

Chaque année, plus de 20 millions de bébés prématurés viennent au monde. Dix-neuf millions dans les pays en voies de développement (dont les 2/3 mourront avant d'avoir souffle leur première bougie) faute de soins. Un million dans les pays industrialisés, qui seront sauves grâce aux performances techniques des couveuses [10].

La prématurité concerne de ce fait une grande population de nouveau-nés

Dans les pays du tiers monde et dont les pronostics restent grevé de mortalité et de morbidité non seulement à cause de l'immaturité des organes foetaux mais aussi à des lésions cérébrales obstétricales qui compliquer l'adaptation néonatale.

La mortalité est d'autant plus importante que l'AG est faible de la même manière que la mortalité est d'autant plus grande que le poids est plus faible.

1.3. La croissance anténatale

Pendant 38 semaines, l'embryon, puis le foetus se développent dans un milieu qui en principe, les mettait à l'abri de toute agression. La nourriture et l'oxygène lui sont fournis grâce au placenta par l'intermédiaire du cordon ombilical avec sa veine et ses deux artères.

Les nutriments principaux sont :

- le glucose qui est l'aliment énergétique exclusif, et est responsable de la formation des réserves de graisses et de glycogène pendant le 3e trimestre ;

- les acides aminés qui permettent la synthèse des protéines et des acides nucléiques ; cette croissance est programmée grâce à des activités enzymatiques et humorales propres au foetus,

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et relativement à celles de la mère, le placenta sert donc à la fois de poumons, d'intestin et des reins. La nourriture, l'eau, l'oxygène, les anticorps passent du sang maternel au placenta, du placenta au cordon ombilical, tandis que les déchets métaboliques empruntent le chemin inverse [13].

? L'adaptation extra-utérine des différentes fonctions :

Un foetus vivant dans un milieu clos, baignant dans le liquide amniotique, nourri et oxygéné grâce au placenta par l'intermédiaire du cordon ombilical va devenir nouveau-né en bravant brutalement les épreuves dangereuses. Dans cette aventure, quatre modifications sont importantes : modification respiratoire, circulatoire, régulation par les reins du milieu intérieur, contrôle énergétique avec apparition de la thermorégulation [2]

3.1 Les poumons

Ils n'ont pas des rôles chez le foetus, néanmoins ils se préparent à ses fonctions futures.

- Au niveau des tissus, les bronches et bronchioles se multiplient, les capillaires s'insinuent entre les alvéoles, de plus en plus nombreuses. Il existe déjà des mouvements et des automatismes de ventilation qui n'entrainent pas l'envahissement de la trachée et des bronches par le liquide amniotique, sauf dans les cas de souffrance foetale, la lumière de la trachée et des bronches est néanmoins remplie d'un liquide pulmonaire qui sera évacué a la naissance, à la fois par compression au moment du passage dans la filière pelvienne et par résorption au niveau des lymphatiques du poumon.

- Au niveau chimique

Le poumon secrète une substance, le surfactant qui a pour rôle d'empêcher les alvéoles de se gonfler complètement au moment de l'expiration, emprisonnant ainsi un air résiduel et favorisant les échanges gazeux entre l'intérieur de l`alvéole et l'intérieur des capillaires sanguins [2].

3.2 La circulation foetale

Le débit cardiaque est assure a 50% par les ventricules gauche et droit, tous les deux ont la même pression chez le foetus ; Le sang oxygéné est fourni au foetus par la veine ombilicale et provient du placenta. Les vaisseaux du placenta précisément du coté foetale font donc partie de la circulation foetale, ils occupent un espace important dans le système puisqu'ils reçoivent 60% du débit cardiaque.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Mais les poumons du foetus ne reçoivent qu'une petite partie du flux

Sanguin foetal et s'explique d'une part par l'importance de la résistance des vaisseaux pulmonaires; d'autre part par l'existence des court circuits appelés shunts qui ramènent directement le sang de la petite circulation dans la grande. Il s'agit du trou de Botal et du canal artériel. De ce fait, 12% seulement du débit cardiaque foetal passe dans les poumons. Enfin, témoin de leur besoin important en oxygène ; le cerveau et le coeur sont privilégiés [2]. Au moment de la naissance, le nouveau-né, met en route sa fonction respiratoire et modifiera sa circulation pour isoler la petite circulation, qui oxygénera le sang au niveau des poumons, et la grande circulation qui oxygénera les tissus. Dans les conditions normales et habituelles le placenta joue son rôle jusqu'à ce que les autres mécanismes soient en place.

Coté poumons : lors du passage dans la filière pelvienne de la mère, le thorax est comprimé et les poumons sont vidés du liquide pulmonaire (40ml chez le nouveau-né à terme). Le thorax, une fois dégagé grâce à son élasticité, va créer une dépression qui favorise l'entrée d'air dans la trachée et dans les bronches. Le premier mouvement respiratoire survient dans les vingt premières secondes ; favorisé par les stimulations sensorielles et en particulier par le refroidissement inévitable (l'enfant sort tout mouille comme d'un bain).

Le dépolissement alvéolaire se produit, il est brutal ; puis la première expiration survient sur une glotte plus ou moins fermée, ce qui favorise la distribution de l'air dans tout le poumon et la résorption du liquide pulmonaire grâce au surfactant, une partie de l'air reste emprisonnée dans les alvéoles, ce qui favorisent les échanges gazeux d'oxygène et de CO2.

Côté coeur : du fait de la dépression thoracique le sang afflue au poumon par le ventricule droit. Les alvéoles, qui se déplissent diminuent la résistance des parois des vaisseaux et le sang circule plus facilement. Le retour de ce sang dans l'oreillette gauche augmente la pression, ce qui a pour conséquence de plaquer la valvule de Vieussens contre le trou de Botal et de le fermer [10].

La ventilation régulière s'installe, le canal artériel va se fermer sous l'influence de la contraction des fibres musculaires formant ses parois, stimulées par la pression d'oxygène qui augmente [2].

3.3 La régulation rénale

Pendant la vie foetale, c'est le placenta qui se charge d'équilibrer le milieu intérieur, mais le rein se prépare au relais en mettant en place ses différentes fonctions au niveau glomérulaire et tubulaire.

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L'équilibre acido-basique et l'équilibre ionique (sodium, potassium) sont pris en charge dès la naissance, mais cette régulation est encore limitée et ne peut répondre qu'à des situations d'exceptions [12].

3.4 Le contrôle énergétique

Il doit prendre en charge, essentiellement, la lutte contre le refroidissement (surtout en produisant de la chaleur à partir des réserves plus particulièrement celle de la graisse brune, située surtout autour des gros troncs artériels, du cou, de la région inter scapulaire, mais aussi celle de glycogène et de lipides accumulés dans les dernières semaines de gestation).

Le nouveau-né qui baignait dans le liquide amniotique, nait comme sortant de l'eau, et l'évaporation, si on n'essuie pas l'enfant, déclenche une déperdition calorique considérable. Si l'on n'y prend pas garde, en un quart d'heure, la température d'un nouveau-né peut descendre de 37° à 33°C dans une pièce où il fait 20 à 23°C [14,15].

1.4. Etiologies de la prématurité

4.1 Les plus fréquentes :

- Grossesses multiples, elles représentent 10 à 20 % des menaces d'accouchement prématuré.

- Anomalies utéro-placentaires : béance cervico-isthmique, malformation utérine, insuffisance placentaire, placenta prævia, hydramnios.

- Toxémie gravidique et HTA incontrôlée.

- Infections : génito-urinaires (streptocoque B, E. Coli) ou généralisées (grippe, rubéole, CMV, toxoplasmose, le paludisme, listériose,...).

- Facteurs favorisants :

· Age < 18 ans ou > 35 ans,

· Tabagisme,

· Multiparité,

· Mauvaises conditions socio-économiques : fatigue liée au travail professionnel ou familial, déplacements quotidiens, position débout prolongée, surmenage. [14, 15].

4.2 Prématurité par décision médicale :

Il s'agit d'enfants pour lesquels le risque de poursuivre une grossesse est plus important que celui de déclencher un accouchement prématuré.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

- toxémie gravidique et HTA maternelle,

- RCIU,

- diabète maternel,

- iso-immunisation rhésus,

- placenta prævia hémorragique et hématome retro-placentaire,

- souffrance foetale aigue.

Ces enfants représentent 20 à 30% des prématurés dans un service spécialisé [14, 15].

4.3. Affirmer la prématurité : déterminer l'âge gestationnel Afin de déterminer le terme d'un nouveau-né, on peut avoir recours à différents critères [16]:

4.3.1. Date des dernières règles

L'existence de cycles réguliers permet d'estimer AG avec faible marge d'erreur mais si cycles irréguliers ou de métrorragies du 1er trimestre rendent l'estimation difficile à partir de ce seul critère [12].

4.3.2. Echographie précoce (< 12 SA) pendant la grossesse

Quand elle est réalisée, elle permet de préciser le terme avec une faible marge d'erreur [16].

4.3.3. Morphogramme

Les valeurs du poids, de la taille et du périmètre crânien doivent être reportées sur des courbes établies sur une population de référence.

Ces critères ne sont cependant pas fiables en cas d'hypotrophie ou de

RCIU. Le périmètre crânien, reste l'élément le plus corrélé au terme, sauf en cas de RCIU global [17].

CRITÈRE DE MATURATION MORPHOLOGIQUE (TABLEAU I) :

Ces critères ont une meilleure sensibilité que l'examen neurologique, mais ont une reproductibilité modérée. Ils s'intéressent au développement des plis- plantaires, de la chevelure, du lanugo, de la position des testicules et de l'écartement des grandes lèvres, de la croissance du cartilage de l'oreille, de l'aspect et de la consistance de la peau, de l'aspect du mamelon et de la taille de l'aréole, de la présence ou non d'un oedème et de la longueur des ongles. Ces critères ne sont pas affectés par l'hypotrophie ni par les pathologies habituelles du prématuré. Le poids du placenta est un critère trop imprécis pour être utilise valablement [17]

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EXAMEN NEUROLOGIQUE

L'examen neurologique permet de quantifier le terme avec une assez bonne précision. Il évalue la maturation cérébrale de l'enfant sur différents critères : le tonus passif (extension des 4 membres chez les grands prématurés, flexion des membres supérieurs à partir de 34 SA, quadri flexion a 40 SA), les mouvements spontanés, les réflexes archaïques et les réflexes oculaires. Cependant, cet examen neurologique n'est que peu contributif dès qu'il existe une pathologie interférant avec l'examen lui-même ou bien une atteinte neurologique [17].

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Tableau I. Diagnostic de maturation morphologique ou score de Farr

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Tableau II. Diagnostic de maturation morphologique ou score de Farr (suite)

1.5. Physiopathologie

Le prématuré est caractérisé par une absence de réserve et une immaturité biologique [16].

5.1 Absence de réserves :

C'est surtout lors du 3e trimestre de la grossesse que se constituent les réserves foetales : énergétiques (graisses, glycogène), en oligoéléments (Fer, calcium,...) et en vitamines (surtout D) [16].

5.2 Immaturité biologique :

Ceci concerne un certain nombre de grandes fonctions biologiques, mais aussi certaines voies

métaboliques particulières :

-Thermorégulation,

- Synthèse de surfactant,

- Automatisme respiratoire,

- Epithélium vasculaire,

- Fonctions tubulaires rénales,

- Immunité humorale,

- Immunité cellulaire,

- Synthèse de prothrombine à partir de la vitamine K,

- Glycuroconjugaison hépatique de la bilirubine,

- Synthèse d'érythropoïétine,

- Digestion de graisses [16].

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1.6. Aspect clinique

Le prématuré est un petit enfant bien proportionné, au visage menu et gracieux. Il est recouvert de vernix caseosa. Sa peau est fine et arthrosique, parfois rouge vif. Elle est douce et de consistance gélatineuse. Il existe parfois un oedème au niveau des extrémités. Le lanugo, plus ou moins important, recouvre ses épaules et son dos. L'absence de relief et la mollesse du pavillon de l'oreille, de même que l'absence de striation plantaire, la petite taille des mamelons et l'aspect des organes génitaux externes sont des critères importants de prématurité ; ils sont à comparer aux critères de maturation neurologique. Le prématuré a un tonus qui est fonction de son âge gestationnel. Le prématuré < 32 SA a des mouvements spontanés en salve [16].

1.7. Pathologies et mesure générale de prise en charge du Prématuré

L'absence de réserve et l'immaturité globale des organes et des fonctions exposent le prématuré à des risques et diverses pathologies à prévenir, à dépister et à traiter. Ceci va se manifester par des troubles multiples selon l'AG [18].

7.1 Pathologies des premiers jours :

7.1.1 Hypothermie

Elle est due au déséquilibre entre une thermogenèse limitée et une thermorégulation intense. Grave quand la T° < 35°C avec des risques d'hypoglycémie, d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), de pathologie de surfactant secondaire et d'hémorragies péri et intra ventriculaire (HPIV). L'hypothermie aggrave la morbidité et la mortalité. Elle nécessite une prévention adaptée : chaine de chaud depuis la réanimation en salle de naissance et le transport médicalisé jusque dans l'unité spécialisé avec une T° ambiante de neutralité thermique de l'enfant : hygrométrie a 50%, incubateur a double paroi ou tunnel, bonnet, chaussons, couverture en plastique alvéolé ou en aluminium [18].

7.1.2 Anomalies cardio- vasculaires

La tension artérielle du prématuré est très sensible à des facteurs tels que l'asphyxie, l'hypercapnie, les apnées, les gavages et l'hypothermie. L'hypotension artérielle (< 40mmHg) du prématuré est présente chez près de la moitié des prématuré de très petit poids de naissance. L'hypertension artérielle est favorisée par gavages [18].

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7.1.3 Anomalies respiratoires

Le retard de réabsorption du liquide alvéolaire (RRLA) : il réalise un syndrome interstitiel transitoire qui évolue en général favorablement [19].

La maladie des membranes hyaline (MMH) : est due à une insuffisance de surfactant réalisant un syndrome alvéolaire. Sa fréquence est de 12% entre 31 et 36 SA. Elle est rare mais peut se voir au-delà de la 36éme SA. Elle est d'autant plus fréquente que l'AG est plus faible. 35% entre 31- 32 SA, 5% entre 35 et 36 SA. Cette fréquence est multipliée par trois en cas de naissance par césarienne. Elle se manifeste cliniquement par une détresse respiratoire intense et précoce. Elle nécessite toujours une ventilation mécanique et une oxygénothérapie importantes avec apport de surfactant [19].

Les apnées : elles sont très fréquentes chez le prématuré <32 SA. Ce sont des arrêts de la ventilation alvéolaire d'une durée supérieure ou égale à 20 secondes et ceux d'une durée inférieure mais qui s'accompagne d'une bradycardie a moins de 100 cycles/ min et/ou d'une chute de la SaO2 avec cyanose [19].

Il peut s'agir d'apnées syndromiques qui sont alors l'expression d'une autre pathologie (respiratoire, persistance du canal artériel, HPIV, méningite, ischémie cérébrale, métabolique, anémie, reflux gastro-oesophagien, infections, hyperstimulation vagale par des prothèses) ou bien d'apnées idiopathiques dues à une immaturité neurologique. Seules ces dernières peuvent bénéficier efficacement d'un traitement analeptique respiratoire par tri- méthyl- xanthine : caféine ou théophylline [19].

7.1.4 Anomalies hémodynamiques :

- Le retour à la circulation foetale (RCF) : II réalise une hypoxémie réfractaire due à un shunt Droit ----> Gauche par le foramen ovale ou le canal artériel. Le RCF est secondaire à une hypothermie, une acidose, une hypoxie ou une hypercapnie. Il apparait dès que la pression artérielle pulmonaire devient supérieure à la pression artérielle systémique et peut donc compliquer n'importe quelle pathologie respiratoire grave. Il met en jeu le pronostic vital de l'enfant et nécessite toujours une hyperventilation plus ou moins associée à un support ionotrope et/ou des vasodilatateurs [18].

- La persistance du canal artériel (PCA) : elle réalise un tableau de fuite diastolique aortique éventuellement compliquée de surcharge pulmonaire et de défaillance cardiaque, secondaire a un shunt Gauche ----> Droite au travers du canal artériel encore perméable. La cause en est le retard de fermeture du canal artériel favorise par l'existence d'une pathologie respiratoire initiale.

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Le traitement repose sur la restriction hydrique, la fermeture chimique du Canal Artériel par l'utilisation des anti-prostaglandines :

L'indométacine (inhibiteur des prostaglandines) ou la ligature chirurgicale du canal artériel en cas d'échec ou de contre-indication de l'indométacine [18].

7.1.5 Anomalies neurologiques :

- L'hémorragie péri et intra ventriculaire (HPIV) : retrouvées dans 15-50% des cas chez les prématurés < 1500g selon les séries. Elles sont dues à la fragilité de l'endothélium vasculaire cérébral, aux troubles de l'hémostase, à l'hypothermie, a l'hypoxie ou à l'hypercapnie.[18].

- La leucomalacie péri ventriculaire (LMPV) : elle touche 15-25% des prématuré < 1500g. Elle réalise une ischémie multifocale de cerveau profond due à des modifications du débit sanguin cérébral soit anténatales soit postnatales induites par un collapsus, une hypoxie prolongée, une hypercapnie, une PCA. L'évolution se fait vers la nécrose et la cavitation. Le pronostic dépend de l'étendue ou non de l'ensemble du cerveau et de l'importance de l'atteinte des zones postérieures [18].

7.1.6 Anomalies métaboliques :

- L'hypoglycémie : C'est lorsque le taux de glucose est < 1,6mmol/l (0,30g/l), elle existe chez 6 à 10% des prématurés alors qu'elle ne touche que 0,3% des nouveau- nés globalement. Elle est due à un excès de dépenses (thermorégulation et respiration), a de trop faibles réserves (stock de glycogène) et l'immaturité de la néoglucogenèse. Sa symptomatologie est très diversifiée (trémulations, apnée, cyanose, refus du biberon, insuffisance respiratoire, convulsions, hypothermie, accès de pâleur, troubles du tonus) mais ne doit en aucun cas être attendue avant de mettre en route un apport précoce de glucose : en gavage gastrique continu pour les enfants proches du terme et exempts de pathologie particulaire, sinon par perfusion d'une solution de sérum glucose a 10% continu pour assurer un apport de 0,3 à 0,6g/kg/h de glucose. La surveillance de la glycémie capillaire doit être systématique pour tout prématuré dès la salle de naissance. Toute hypoglycémie méconnue ou non traitée est grevée de lourdes séquelles neurologiques. En cas d'hypoglycémie, il faut pratiquer une injection IV de 3 à 4ml/kg de sérum glucose a 10% suivie d'un relais par perfusion IV continu assurant des apports de 0,3-0,6 g/kg/h de glucose [18].

- L'hyponatrémie : Sodium < 130mmol/l, elle est due à une Immaturité tubulaire avec fuites urinaires sodées et a l'insuffisance hormonale et/ou inactivité sur le tubule. Elle réalise une

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rétention hydrique dans le secteur interstitiel. C'est la raison pour laquelle, l'apport hydrique initial doit être restreint [18].

- L'hypocalcémie : elle est modérée si < 2mmol/l et sévère si < 1,75mmol/l. Elle est due à l'action de la calcitonine (sollicitée par les hormones glucoformatrices), à l'hyperphosphorémie initiale, à la carence en vitamine D maternelle et à la privation du calcium maternel. Elle touche dans sa forme modérée plus de 50% des prématurés. Elle entraine une hyperexcitabilité avec trémulations et hypertonie, mais parfois dans les cas les plus graves, des convulsions, cyanose, apnées, vomissements, oedèmes, cardiomégalie, tachycardie, troubles ECG (allongement du segment QT). Le traitement repose avant tout sur la prévention par un apport précoce de calcium (0,3g/kg/l) et de vitamine D (1500 Ul/j). Devant une hypocalcémie vraie, la supplémentation calcique doit être majorée de 1000 à 1500 mg/m2/ de calcium élément en IV puis Per Os en association a la vitamine D.

Devant des troubles neurologiques ou cardiaques graves, il faut pratiquer une injection IV très lente de chlorure de calcium à la dose de 10 à 20 mg/kg/J [13].

7.1.7 Susceptibilité aux infections :

- Les infections bactériennes materno-foetales : infections transmises par la mère à son nouveau-né avant ou pendant l'accouchement ou au passage de la filière génitale. Elle peut être manifestée dès les premières minutes de vie, mais elle peut aussi connaitre un temps de latence plus long. En pratique, on retient l'étiologie maternelle d'une infection lorsqu'elle se déclare dans les 72 premières heures de vie cependant, une infection nosocomiale sévère peut survenir dans ces délais. En dehors du traitement symptomatique d'une détresse respiratoire et/ou hémodynamique, le traitement repose essentiellement sur une antibiothérapie adaptée [18].

- Les infections bactériennes nosocomiales touchent environ 30% des prématurés. Le prématuré est d'autant plus à risques d'infections nosocomiales qu'il ne plus prématurément (immaturité et naïveté immunologique) et qu'il est plus malade et ainsi porteur de diverses sondes et cathéters et soumis à divers prélèvements et investigations plus ou moins invasives, avec une hospitalisation prolongée.

L'antibiothérapie de première intention est orientée selon les points d'appel clinique vers les germes Gram négatifs (entéropathies) ou vers les staphylocoques (présence de cathéter). Cependant en l'absence d'orientation clinique précise, il est nécessaire, dans l'attente des résultats bactériologiques, de recourir à une triple antibiothérapie active à la fois sur les germes Gram négatifs et sur les staphylocoques. Cependant la prévention de ces infections est

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essentielle reposant sur les éléments architecturaux et de fonctionnement des unités de néonatologie et de réanimation : box individuel, nettoyage quotidien, stérilisation entre chaque malade, circuits différencies entre le 'propre' et le 'sale'. D'autre part, l'asepsie des soins est fondamentale : lavage des mains avant et après chaque soin, port d'une blouse spécifique à l'enfant lors des soins, utilisation de matériel à usage unique, asepsie chirurgicale pour l'introduction des prothèses endo- vasculaires [18].

- Les infections non bactériennes

II s'agit d'infections parasitaires, virales ou mycosiques materno-foetales dont la prise en charge sera adaptée en fonction des résultats des examens complémentaires. Toute anomalie survenant chez un nouveau-né doit faire évoquer en première intention une infection [18].

7.1.8 Anomalies hépatiques :

- L'hypovitaminose K1 : elle induit une hypoprothrombinémie avec un risque hémorragique important. Sa prévention repose sur l'injection systématique à tout nouveau-né de 3 à 5 mg de vitamine K1 dans la première heure de vie afin de ramener les valeurs correspondantes aux normes pour l'AG.

- L'ictère : il touche plus de 80% des prématurés. Il est dû à une faible glucuroconjugaison hépatique de la bilirubine associée à d'autres éléments : taux d'albumine bas, hypoglycémie, cycle entéro-hépatique déficient, éventuelle collection sanguine localisée. Son risque est une encéphalopathie : ictère nucléaire. Sa prévention repose sur la surveillance répétée du taux de bilirubine et la mise sous photothérapie [18].

7.1.9 Anomalies hématologiques :

- L'anémie secondaire précoce

Elle est due à un défaut de synthèse et/ou de réponse à l'érythropoïétine, a la faible masse

globulaire du prématuré, à sa croissance rapide, aux prélèvements sanguins, aux hémorragies

et aux infections. Le nadir se situe vers 4 à 8 semaines de vie pour atteindre ensuite un plateau

vers 3 à 4 mois.

Le traitement repose sur les transfusions sanguines (l'érythropoïétine obtenue par génie

génétique est à l'essai), traitement précoce des infections, hémorragies en cause [18].

- L'anémie secondaire tardive

La prévention et le traitement reposent sur la supplémentation

- en fer a raison de 2mg/kg/j a débuté dès le 15e jour de vie

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- acide folique

- et en vitamine E [18].

7.1.10 Anomalies digestives :

- Le résidu gastrique et le syndrome de stase duodéno- pylorique :

Ils réalisent une intolérance digestive transitoire à la quantité et/ou à l'osmolarité du lait introduit dans l'estomac. Un repos digestif de 24 à 48h suivi d'une réintroduction très progressive, suffit généralement [18].

- Le retard à l'élimination du méconium : syndrome du bouchon méconial : C'est une occlusion néonatale due à une immobilité du méconium dans le colon gauche. Le thermomètre ou le toucher rectal peuvent permettre de lever cet obstacle. Parfois, ce n'est que le lavement a la GastrografineR qui fait le diagnostic et le traitement. Il convient néanmoins de rechercher une mucoviscidose ou une maladie de HISCHSPRUNG [18].

- les vomissements et/ou régurgitations : redoutables à cause du risque de fausse route. Le traitement repose sur l'administration des anti-émétiques ou des antis reflux [18].

- les ballonnements : ils sont fréquents chez les prématurés notamment en cas de très petit poids de naissance. Le traitement repose sur l'administration des antispasmodiques [18].

L'entérocolite ulcéro-nécrosante (ECUN) : elle touche 1 à 3% des prématurés (surtout < 32 SA) et 10 à 25% de ceux avec insuffisance respiratoire. Elle est due à plusieurs facteurs plus ou moins associes : ischémie mésentérique, pullulation microbienne intra-luminale, hyper osmolarité digestive, infections. Elle réalise un tableau d'occlusion avec péritonite et infarctus mésentérique dans un contexte d'infection généralisée. Le pronostic vital et fonctionnel sont en jeu. Le diagnostic est confirmé par la mise en évidence d'air extra-luminal : pneumatose pariétale, pneumopéritoine. Le traitement repose toujours sur la prise en charge ventilatoire, hémodynamique, nutritionnelle, une antibiothérapie adaptée. Les formes les plus graves nécessitent une prise en charge chirurgicale [18].

7.2 Pathologies tardives

7.2.1 L'anémie tardive :

Elles sont d'origine carentielle : faibles réserves en fer et en folate qui se constituent lors du dernier trimestre de la grossesse. Sa prévention repose sur la prescription systématique de fer et de folate lors de la sortie de l'unité de néonatologie [19].

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7.2.2 : La dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) :

C'est une insuffisance respiratoire chronique avec oxygéno-dépendance persistante âpres le 28e jour de vie chez le nouveau-né ayant présente une détresse respiratoire initiale ayant nécessité une ventilation assistée pendant au moins les 3 premiers jours de vie. Le traitement repose sur la ventilation mécanique sur intubation endotrachéale pendant plusieurs semaines au moins et, âpres le sevrage de la ventilation, l'oxygénothérapie constitue le traitement respiratoire principale selon les cas [19].

7.2.3 : La rétinopathie du prématuré (RDP): il s'agit d'une rétinopathie vasculaire proliférative, initialement rétinienne pure puis secondairement rétino-vitrée (La fibroplasie retro-lentale est réservée aux formes sévères). De très nombreux facteurs sont incrimines dans sa survenue, au premiers rang desquels se situe l'hypéroxemie (Pa02>100 mm Hg). Sa prévention repose sur la stricte surveillance de toute oxygénothérapie, évitant toute hypéroxemie jusqu'à 41-42 SA. Cependant le rôle préventif de l'administration de la vitamine E est controverse. On s'accorde généralement à recommander la prescription précoce, par voie parentérale ou orale, d'une dose physiologique (5mg/j), et non pharmacologique, de cette vitamine chez le nouveau-né de très faible poids de naissance [18].

7.2.4 Le rachitisme

II est d'abord due à une hypophosphorémie et a une hypocalcémie qu'il convient de corriger par une supplémentation adapté. Il s'y associe une carence en vitamine D qui doit être traitée et prévenue par l'apport systématique de 1500 Ul/j de vitamine D a tout nouveau-né. En somme, le prématuré est un être fragile de par sa condition biologique et physique. Sa survie nécessite un investissement considérable très souvent fait au détriment de la satisfaction d'autres besoins (éducation, alimentation, habillement, loisirs) [18]

1.8. Prise en charge du prématuré

Le pronostic du prématuré est très dépendant de la prise en charge périnatale.

Ceci est particulièrement sensible pour les grands prématurés dont la naissance doit être organisée dans la mesure du possible (transfert in utero) dans un centre obstétrico-pédiatrique spécialisé (type III). La prévention des complications néonatales commence avant la naissance par la prise en charge obstétricale adaptée. Lorsqu'on craint un accouchement très prématuré, 3 mesures sont à prendre pour améliorer le pronostic néonatal [1]:

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Le transfert maternel dit <<transfert in utero>>vers un centre de type III (structure

obstétricale+structure de soins intensifs) La corticothérapie anténatale sous forme
betametasone. Ce traitement administré en cure de 48h (12mg par jour pendant 2 jours) a transformé le pronostic des grands prématurés. Ces corticoïdes accélèrent la maturation pulmonaire foetale, facilitent l'adaptation cardio-respiratoire a la naissance et diminuent le taux d'hémorragies intra ventriculaires et de leucomalacie périventriculaires. Un bilan infectieux maternel complet et au moindre doute, une antibiothérapie maternelle.

- L'accueil en salle de naissance doit être prépare

-L'Information auprès de l'équipe obstétricale sur la cause d'accouchement prématuré sur les dernières thérapeutiques anténatales reçues.

- Matériel de réanimation respiratoire au minimum aspiration pour désobstruction, ballon d'oxygène fonctionnel avec masque néonatal, matériel d'intubation prêt, si on attend un grand prématuré.

- Linge pour sécher l'enfant et incubateur en marche afin de le réchauffer immédiatement ; - la présence du pédiatre est indispensable, il assure avec la sage-femme les premiers soins : réanimation respiratoire, antibiothérapie éventuelle. Il décide du transfert et du type de transport [1].

8.1 Les soins du prématuré :

Les soins du prématuré moyen sans détresse vitale sont habituellement assurés dans un service de pédiatrie néonatale. Actuellement, certaines maternités ont une structure médicalisée (unité dite<<mères-kangourou>>) pouvant prendre en charge des prématurés de plus 34-35SA à faible risque. Les soins comportent :

- le maintien en incubateur ;

- Tous les soins doivent être faits avec une asepsie rigoureuse

- Une alimentation précoce en gavage gastrique, discontinue toutes les 3 heures ou continue si l'enfant est très petit ou hypoglycémique. On utilise le lait maternel enrichi en protides et en calcium ou un lait artificiel pour les prématurés. Les besoins initiaux sont de 60-80ml/kg et peuvent atteindre 160-180ml/kg vers le 10e jour. Une supplémentation en vitamines D, E, C et en acide folique est nécessaire. L'alimentation doit être différée et l'enfant perfusé s'il est très petit (33-34SA), s'il a été réanimé à la naissance ou s'il a le moindre signe respiratoire pathologique ;

- Un bilan infectieux est demandé si l'accouchement prématuré est inexpliqué ou au moindre signe pathologique ; en cas de doute, une antibiothérapie immédiatement mise en routine :

- Les apnées du prématuré répondent habituellement bien au traitement par citrate de caféine ;

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- Les soins de nursing sont très importants :

Installation confortable du nouveau-né (<<cocoone>>), limitation des stimulations nociceptives (bruit, lumière, limitation des prélèvements). La prise en compte de la douleur a longtemps été négligée chez les nouveau-nés et plus encore chez les prématurés. Elle est maintenant possible grâce à une sémiologie de la douleur relativement bien codifiée (il existe des grilles spécifiques habituellement reproduites dans les dossiers de soins néonatals) et a une meilleure connaissance des thérapeutiques antalgiques utilisables pour le nouveau-né [1].

8.2 La surveillance porte sur :

Des paramètres cliniques : état respiratoire et hémodynamique surtout dans les premières heures, mesure régulière de la température (le prématuré se défend aussi mal contre le froid que contre un réchauffement excessif), observation des selles et des résidus gastriques, examen clinique quotidien et biquotidien [20];

Egalement sur des paramètres biologiques : Glycémie a la bandelette avant chaque gavage, vérification de la calcémie vers 24 heures, contrôle régulier de la numération (la constitution d'une anémie est fréquente), le dosage de la bilirubine et la mise sous photothérapie précoce en cas d'ictère [1].

Malgré tous les moyens techniques mis en oeuvre autour du nouveau-né, il faut veiller à intégrer les parents à l'univers de leur bébé et préserver les relations parents enfant afin de permettre un épanouissement familial ultérieur.

Les grands prématurés nécessitent une prise en charge en unité de soins intensifs spécialisée. Les soins sont souvent lourds : réanimation respiratoire, nutrition parentérale, hospitalisation prolongée, fréquemment émaillée de complication ; la surveillance neurologique (échographie transfontanellaire, ECG) doit être attentive [1].

1.9. Mortalité et morbidité de la prématurité

Un certain nombre de données sont actuellement disponibles pour apprécier le pronostic des prématurés [20].

9.1 Evolution globale

- Chez les < 32 SA et/ou < 1500 g

· Mortalité : 30 %

· Séquelles majeures : 20 %

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·

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Séquelles mineures : 35 %

· Normaux : 15 %

- 40 % des survivants ont besoin d'une éducation spécialisée [20].

9.2 Facteurs influençant la mortalité

- la mortalité est une fonction inverse de l'âge gestationnel : 90 % à 22 SA et 30 % à 28 SA

- critères de survie chez le prématuré, par ordre décroissant :

· Age gestationnel plus grand,

· Poids de naissance plus élevé,

· Fille,

· Grossesse singleton [20].

9.3 Facteurs influençant la morbidité :

- le pourcentage de séquelles majeures est indépendant du terme

- éléments favorisant les séquelles : HPIV, PCA, poids < 750g et durée de ventilation [21].

9.4 Séquelles : [20].

-données générales chez les < 32SA et/ou <1500g

-fibroplasie rétro-lentale :

· < 1500 g : 50 % dont 2 % de cécité

· 1000-1500 g : 0,5 % de cécité

· < 1000 g : 8 % de cécité, 7 % de déficit visuel mineur, 85 % normaux [20]. - broncho dysplasie pulmonaire :

· >

1500 g :

5 %

· <

1500 g :

20

%

· <

1000 g :

50

%

 

· < 700 g : 90 % [20].

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CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

2.1 cadre de travail

L'HGR/P est situé dans le quartier Panzi, commune d'ibanda, ville de Bukavu, Province du Sud-Kivu avec comme capacité d'accueil de 450 lits. Le cadre de notre travail est le service de néonatologie de l'HGR/P, situé au sein même de cet hôpital patronné par un spécialiste chef des travaux ainsi que 2 autres spécialistes, les médecins en formation et les médecins généralistes. Ce service est équipé de 4 Couveuses, 2 Tables de réanimation, 12 berceaux et d'autres matériels d'usage courant, les soins y sont assurés en permanence par des infirmières sous la supervision d'une infirmière responsable, ainsi que les médecins du service.

2.2 Patient et Matériel

Nous avons analysée les dossiers de 227 prématurés admis dans le service de néonatologie durant toute la période de notre étude allant du 1er janvier au 31 décembre 2017.

Ont été inclus dans notre étude tous les prématurés admis dans l'unité de néonatologie durant la période de notre étude et dont leurs dossiers comportent tous les éléments recherchés. Ont été exclus tous les nouveau-nés non prématurés admis dans le service de néonatologie de l'HGR/P. Ainsi que les prématurés dont leurs dossiers ne comportent pas tous les éléments recherchés.

2.3 Méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective de la fréquence et la distribution des cas portant sur 227 prématuré, nous avons utilisé l'échantionnage par convenance. Les variables étudiés sont les suivantes :

Données de la mère : l'âge maternel, la parité, les antécédents morbides.

Données de la grossesse : l'âge gestationnel, les nombres de fréquentation de CPN,

Données sur l'accouchement : la durée du travail d'accouchement, le lieu d'accouchement, mode d'accouchement.

Données sur les nouveau-nés : les poids de naissance, l'APGAR, le sexe, les motifs d'hospitalisation, la provenance, la durée d'hospitalisation ainsi que la modalité de sortie.

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Analyse des données

Nous avons regroupées nos données dans différents tableau avant d'être traitées avec le calcul de pourcentage selon la formule suivante :

F ÷ 1OO F = Fréquence

% = N = Nombre total

N % = Pourcentage

Les résultats sont saisis, analysés et interprétés par les logiciels : Microsoft office 2010, SPSS version 20.0.0.

Nous avons confronté nos résultats avec ceux des autres auteurs qui ont travaillé sur le même sujet.

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CHAPITRE III: LES RESULTATS

3. 1 Données de la mère

3.1.1. Age

Le tableau III montre les résultats de notre enquête sur l'âge maternel.

Tableau III. Répartition des prématurés en fonction de l'âge maternel.

Age maternel en année

Effectif

Pourcentage (%)

=18

61

26.9

19-24

38

16.7

25-29

67

29.5

30-34

22

9.7

=35

39

17.2

Total

227

100

Les prématurés issus des mères avant 25 ans étaient les plus représentés avec une moyenne d'âge de 21#177;1,87 ans.

3.1.2. Parité

Le tableau IV montre les résultats de notre enquête sur la parité. Tableau IV. Répartition des prématurés en fonction de la parité.

Parité

Effectif

Pourcentage (%)

Primipares

77

34

Paucipares

46

20.3

Multipares

66

29

Grande multipares

38

16.7

Total

227

100

Les prématurés issus des primipares étaient le plus représentés. 3.1.3 Antécédents morbides

Le tableau V montre les résultats de notre enquête sur les pathologies maternels pendant la grossesse.

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Tableau V. Répartition des prématurés en fonction des pathologies materneles pendant la grossesse.

Pathologie Effectif Pourcentage (%)

Infections génitales 69 30.4

HTA 7 3

Diabète 30 13.2

Métrorragie 27 12

Pas de pathologies 94 41.4

Total 227 100

Les prématurés issus des mères sans pathologies étaient le plus représentés. 3.2 Données sur la grossesse

3.2.1 Age Gestationnel

Le tableau VI montre les résultats de notre enquête sur l'âge gestationnel. Tableau VI. Répartition des prématurés en fonction de l'âge gestationnel.

Age Gestationnel en SA Effectif Pourcentage(%)

24-28 SA 49 21.6

28-32 SA 77 34

33-36 SA 101 44.4

Total 227 100

Les prématurés dont l'âge gestationnel variant entre 33 et 36 SA étaient le plus représentés. 3.2.2 Nombres de CPN

Le tableau VII montre les résultats de notre enquête sur les CPN.

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Tableau VII. Répartition des prématurés en fonction des nombres des CPN.

Nombres des CPN Effectif Pourcentage (%)

1 90 39.7

2-3 67 29.5

Aucune 50 22

Non signalé 20 8.8

Total 227 100

D'après notre étude le nombre de CPN ne semble pas influencer la fréquence de la prématurité.

3. 3 Données sur l'accouchement 3.3.1 Durée du travail d'accouchement

Le tableau VIII montre l'influence de la durée du travail d'accouchement sur la fréquence de la prématurité.

Tableau VIII: Répartition des prématurés en fonction de la durée du travail d'accouchement.

Durée en heures Effectif Pourcentage (%)

<6h 54 23.8

6-12h 76 33.5

?12 32 14.1

Non signalé 65 28.6

Total 227 100

Le plus grand nombres des prématurés sont nés après un travail de 6 à 12h. 3.3.2 Lieu d'accouchement

Le tableau IX montre les résultats de notre enquête sur les lieux d'accouchement. Tableau IX. Répartition des prématurés en fonction du lieu d'accouchement.

Lieu accouchement Effectif Pourcentage (%)

Maternité de HGR/P 142 62.6

A domicile 7 3

Autres structures sanitaires 78 34.4

Total 227 100

Les prématurés qui ont étaient accouchés à l'HGR/P sont le plus représentés.

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3.3.3 Mode d'accouchement

Le tableau X montre les résultats de notre enquête sur le mode d'accouchement. Tableau X. Répartition des prématurés selon le mode d'accouchement.

Mode d'accouchement Effectif Pourcentage(%)

Césarienne 29 12.6

Voie basse 189 83.4

Non signalé 9 4

Total 227 100

Les prématurés accouchés par voie basse étaient le plus représentés.

3. 4 Données sur les nouveau-nés

3.4.1 Poids de naissance

Le tableau XI montre les résultats de notre enquête sur les poids à la naissance.

Tableau XI. Répartition des prématurés en fonction du poids à la naissance.

Poids à la naissance en Effectif

grammes

Pourcentage (%)

<1000

38

16.7

1000-1499

31

13.7

1500-1999

139

61.2

=2000

19

8.4

Total

227

100

Les prématurés qui avaient à la naissance un poids qui varient entre 1500 et 1999 gr étaient le plus représentés avec une moyenne de 1450#177;1,99 gr.

3.4.2 APGAR à la 5e minute

Le tableau XII montre les résultats de notre enquête sur le score d'APGAR. Tableau XII. Répartition des prématurés en fonction du score d'APGAR

APGAR Effectif Pourcentage (%)

=7 146 64.3

4-6 74 32.6

=3 7 3.1

Total 227 100

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Les prématurés dont l'APGAR était supérieur ou égal à 7 étaient le plus représentés. 3.4.3 Sexe

Le tableau XIII montre les résultats de notre enquête sur le sexe de nos prématurés. Tableau XIII. Répartition des prématurés en fonction du sexe.

Sexe Effectif Pourcentage (%)

Masculin 139 61.2

Féminin 88 38.8

Total 227 100

Les prématurés de sexe masculin étaient le plus représentés. 3.4.4 Motif d'hospitalisation

Le tableau XIV montre les résultats de notre enquête sur le motif d'hospitalisation. Tableau XIV. Répartition des prématurés selon le motif d'hospitalisation.

Motif d'hospitalisation Effectif Pourcentage (%)

SFA 72 31.7

Infection 67 29.5

Malformation 5 2.2

Prématurité isolé 83 36.6

Total 227 100

La prématurité pure constitue le motif d'hospitalisation le plus important.

3.4.5 Provenance

Le tableau XV montre la répartition de nos résultats notre enquête en fonction du lieu de provenance.

Tableau XV. Répartition des prématurés selon la provenance

Provenance Effectif Pourcentage (%)

Extra hospitalière 78 34.4

Intra hospitalière 149 65.6

Total 227 100

Le transfert intra hospitalière des prématurés étaient le plus présentés.

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3.4.6 Durée hospitalisation

Le tableau XVI montre les résultats de notre enquête sur l'hospitalisation. Tableau XVI. Répartition des prématurés en fonction de la durée d'hospitalisation.

Durée hospitalisation

Effectif

Pourcentage(%)

<48h

41

18.1

48h-1semaine

116

51.1

?1semaine

70

30.8

Total

227

100

Les prématurés dont la durée d'hospitalisation variant entre 48h et 1 semaine étaient le plus représentés.

3.4.7 Modalité de sortie

Le tableau XVII montre les résultats de notre enquête sur les modalités de sortie. Tableau XVII. Répartition des prématurés en fonction des modalités de sortie

Modalité de sortie Effectif Pourcentage (%)

Vivant 156 68.7

Décédé 71 31.3

Total 227 100

Les prématurés sortis vivants étaient le plus représentés, la létalité est d'environ 30%

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CHAPITTRE IV. DISCUSSION 4.1. Données de la mère

4.1.1 Age

Dans nos résultats nous avons remarqué que la prématurité est fréquente chez les mères dont l'âge varie entre 25 et 29 ans suivi par celles dont l'âge est inférieur ou égal à 18 ans soit 56,4% avec une moyenne d'âge de 21#177;1,87 ans (Tableau I). Nos résultats rejoignent ceux trouvés par d'autres auteurs soit 49,3% pour l'âge variant entre 20 ans et 30 ans [8].

En Tunisie, Amri F. et all. quant à eux trouvent que la prématurité concerne souvent l'âge maternel variant entre 18 ans et 42 ans avec une moyenne de 30#177;1,99 ans [22]. Nos résultats s'expliqueraient par le fait que cette tranche d'âge correspond bien à l'âge de la femme en pleine activité de procréer.

4.1.2. Parité

Les primipares et les multipares, soit 63% étaient les mères de plus des prématurés dans notre étude (Tableau II). Certains auteurs parlent de 26,2% de primipares et 25,9% de multipares soit 52,1% [12]. Au Gabon, d'autres ont trouvés 3,4% des primipares, 35,3% des multipares et 30,5% des paucipares (23).

Nos résultats corroborent les résultats obtenus par d'autres auteurs [24], qui remettent en cause l'idée que la multiparité est un facteur de risque obstétrical. L'espace inter génésique pourrait être un élément pertinent d'étude, malheureusement, nous ne disposons pas des données suffisantes dans notre questionnaire pour en apprécier la pertinence.

4.1.3 Antécédents morbides

Les prématurés issus des mères sans pathologies étaient le plus représentés soit 41,4% suivi par les mères qui ont présentés une infection génitale pendant la grossesse, soit 30,4% (Tableau III).

Les auteurs estiment que l'infection est la première cause des accouchements prématurés dans 60% des cas [21].

L'infection est longtemps reconnue comme étant un facteur primordial d'accouchement prématuré. En effet il est reconnu que l'infection cervicovaginale s'accompagne d'une rupture

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prématurée des membranes suivie d'un accouchement prématuré [23]. Le problème pratique est que l'infection n'est pas toujours évidente en cas de menace d'accouchement prématuré et que l'on manque des marqueurs spécifiques pour ce diagnostic.

4.2 Données de la grossesse

4.2.1 Age gestationnel

L'accouchement prématuré concernait surtout les grossesses dont l'âge était compris entre 33 et 36 SA, soit 44,4% (Tableau IV). L'une des difficultés majeures d'étude sur la prématurité en Afrique est la datation de la grossesse [3,4, 5,14]. Dans notre contexte d'exercice, nous rencontrons fréquemment aussi des difficultés dans l'estimation de l'âge gestationnel (imprécision de la date des dernières règles ; absence quasi constate d'une échographie précoce). [11]

Nos résultats rejoignent ceux trouvés par Pambou O. et ses collaborateurs, soit 52% des prématurés avec âge gestationnel entre 34 et 36 SA [25].

4.2.2 Consultations prénatales

Notre étude montre que 39,7% des prématurés leurs mères avaient suivi une fois la CPN suivi de 29,5% qui avaient fréquenté deux à trois fois la CPN, soit 69,2% avaient subi une à trois consultations prénatales. Cependant 30,8% n'avaient subi aucune (Tableau V). Nos résultats corroborent avec ceux trouvés par Konate SAMAKE, qui montre que près de 70% (69,7%) des prématurés leurs mères avaient suivi une à trois fois la CPN. Il est reconnu par les auteurs que moins les femmes font les CPN, plus elles s'exposent aux risque d'accouchement prématuré [26]. D'après notre étude le nombre de CPN ne semble pas influencer la prématurité cela s'expliquerait par le fait que nous avons manqué certaines dossiers des mères des prématurés transféré.

4.3 Données sur l'accouchement

4.3.1. Durée du travail d'accouchement

Nos résultats montre que 76 prématurés soit 33,5% leurs travail d'accouchement avaient durée entre 6h et 12h (Tableau VI). Nos résultats rejoignent ceux trouvés au centre hospitalier universitaire d'Antananarivo par les auteurs, qui montre que, le travail d'accouchement a été généralement de courte durée avec une moyenne de 7heures 45minutes [27].

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Il est donc reconnu que, plus le travail d'accouchement n'est pas bien surveillé, et/ou est prolongé, plus la mortalité n'est importante. Le travail d'accouchement prolongé a des répercussions sur le foetus ainsi que sur la mère [3].

4.3.2. Lieu d'accouchement et provenance

Notre étude montre que 142 prématurés, soit 62,6% sont nés à l'HGR/P, et 78 autres prématurés sont nés dans autres structures sanitaires, soit 34,4% suivi de 7 autres prématurés dont leurs naissance à eu lieu à domicile soit 3% (Tableau VII).

Le tableau XIII, montre que 65,6% prématurés étaient transféré de la maternité de l'HGR/P et 34,4% étaient transféré par d'autres structures sanitaires. Nos résultats corroborent avec ceux trouvés par Jazzar et ses collaborateurs concluent que 85% des prématurés étaient transféré par la maternité centrale à leur unité de néonatologie, 9% naissent dans une maternité périphérique et 3% était nés à domicile [4]. 83,3% de nos patients nés à domicile sont décédés, certains auteurs pensent comment nous et concluent que la mortalité augmente chaque fois que l'accouchement a eu lieu à domicile [22]. Cela s'expliqueraient par le fait que, les accouchements réalisés hors des structures sanitaires sont riche en complications chez les mères comme chez les nouveau-nés.

4.3.3. Mode d'accouchement

Nos résultats montre que 189 prématurés soit 83,4% étaient nés par voie basse et 29, soit 12,6% prématurés par césarienne (Tableau VIII). Nos résultats rejoignent ceux trouvés A Bamako par certains auteurs qui aurait trouvés 83,2% de cas d'accouchement par voie basse et 16,8% des cas par césarienne [26]. Les mêmes conclusions ont été faites par les auteurs qui ont trouvent 93% de cas d'accouchement par voie basse [25].

4.4. Données sur les nouveau-nés 4.4.1. Poids à la naissance

Les prématurés qui avaient à la naissance un poids qui varient entre 1500 et 1999 gr avec une moyenne de 1450#177;1,99 gr, soit 61,2% étaient le plus représentés (Tableau IX). Amri F. et ses collaborateurs ont presque les mêmes résultats et concluent que le poids variait entre 750 et 3000 gr avec un poids moyen de 1600 gr (22). Certains auteurs ont des résultats renchérissant les notre, trouvant un poids compris entre 820 et 2590 gr [28].

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4.4.2. APGAR à la 5e minute

Nos résultats montrent que, 64,3% des prématurés avaient un score d'APGAR supérieur ou égal à 7 (Tableau X). Nos résultats rejoignent ceux trouvés au Congo Brazzaville ou on a trouvés que 73,6% des nouveau-nés prématurés avec un score d'APGAR supérieur à 7 [25]. Les auteurs conclu que la prématurité ne représente pas la cause des APGAR bas, par contre les prématurés avec un score d'APGAR bas leurs pronostics étaient réservé [28].

4.4.3. Sexe

La prédominance masculine soit 61,2% des prématurés étaient les plus représenté contre 38,8% de sexe féminin (Tableau XI). Ce résultat rejoint ceux de SANGERE Y. (28) qui a trouvés dans son étude une prédominance masculine soit 57%. Nos résultats oppose ceux de F. Sonia [26] la prédominance féminine était observée soit des pourcentages respectifs de 60,2% et 62% pour les filles avec un sexe ratio= 1,21. Plusieurs études montrent que le sexe masculin serait un facteur de risque chez les enfants de faible poids de naissance [26]. Cela s'expliqueraient par le pourcentage élevé des naissances masculin.

4.4.4. Motif et durée d'hospitalisation

La prématurité pure constitue le motif d'hospitalisation le plus important soit 36,6% (Tableau XII). Les mêmes résultats ont été trouvés Au Mali par Konate SAMAKE qui conclut que la prématurité isolé constitue le motif d'hospitalisation le plus important soit 42,9%, suivi par l'infection néonatale [26]. D'autres auteurs ont trouvés que la durée d'hospitalisation varie entre 2 et 69 jours avec une moyenne de 19,88 jours [28].

Le tableau XIV montre que les prématurés dont la durée d'hospitalisation variant entre 48h et 1 semaine étaient le plus représentés soit 51,1%. Nos résultats rejoignent ceux de BADIEL Roger qui avaient trouvés plus de la moitié soit 55,2% des prématurés avaient séjourné dans l'unité de néonatologies 24h à 1 semaine [28].

La durée de séjour des prématurés décédés était nettement inférieure à celle des prématurés vivants ceci s'explique par un fort taux de mortalité dans les premières 48h d'hospitalisation [28].

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

4.4.5 Modalité de sortie

Nos résultats montre que les prématurés sortis vivants étaient le plus représentés 156 cas soit 68,7% et 71 cas soit 31,3% de décès (Tableau XV). La létalité est d'environ 30%. Nos résultats rejoignent ceux de BADIEL Roger qui montre que l'évolution immédiate a été marqué par la sortie de l'enfant dans un état satisfaisant (évolution favorable dans 197 cas soit 64,17%) et dans 96 cas avaient déploré un décès soit 31,17% [28]. Le taux de mortalité que nous avons trouvée coïncide avec les résultats de Badiel Roger. Cependant notre taux de mortalité est un peu élevé que les 29% rapporté par Houenou et coll. Au centre de prématurés de Cocody ainsi que le taux nationaux dans les pays développés qui varient entre 15 et 20% [29]. On est amené à penser que les centres spécialisés pour prématurés se prêtent mieux à la prise en charge des nouveau-nés prématurés.

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CONCLUSION

Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Dans l'objectif de déterminer la prévalence et le pronostique du nouveau-né prématuré suivie dans le service de néonatologie de l'HGR/P, la présente étude a abouti aux constats selon lesquels, 56,4% de mères de nos patients leurs âge varie entre 25 et 29 ans avec une moyenne de 21#177;1,87 ans, les Primipares et les Multipares représenté 63%, l'AG compris entre 33 et 36 SA représenté 44,4 %, il ressort dans notre étude que 30,8 % des mères de nos enquêté n'avaient subi aucune CPN, la prématurité pure constitue le motif d'hospitalisation le plus fréquent soit 36,6%, 3% sont nés à domicile ce qui constituaient déjà un mauvais pronostic, le taux de mortalité soit 31,3% reste supérieur par rapport au chiffre publié par l'OMS, le gain pondéral étaient élevé soit 61,2% avait un poids moyen de 1450#177;1,99 gr par rapport à d'autres études mené sur la prématurité ce qui justifie la courte durée d'hospitalisation, 68,7% des prématurés sont sortie vivant, il existe une association entre la prématurité et certaines caractéristiques materno-foetal.

L'amélioration de la liaison obstétrico-pédiatrique, l'organisation du système de transport des prématurés et l'isolement d'un centre spécifique pour les nouveau-nés prématurés restent des défis à relever par les responsables des services.

A défaut d'une amélioration spectaculaire du statut socio-économique des populations lié à la conjoncture économique mondiale, un programme de développement intégré de la médecine périnatale tenant compte des réalités locales, pourrait contribuer à améliorer le pronostic des nouveau-nés prématurés dans les pays en développement.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

RECOMMANDATION

A la lumière de nos résultats, nous formulons les recommandations suivantes en vue de la prévention de la prématurité.

Aux autorités

- La gratuité des CPN et du bilan prénatal.

- La mise en place du transfert in utéro des prématurés.

- La mise en place du transport médicalisé systématique des nouveau-nés.

- L'instauration de programmes de formation et de recyclage régulier du personnel médical et para médical qualifié sur les soins essentiels des nouveau-nés.

- Le développement de la méthode kangourou à l'échelle nationale. - L'équipement du service de néonatologie

Aux personnels de santé

- Amélioration de la qualité des consultations prénatales.

- Information et sensibilisation des gestantes sur les facteurs de risque d'accouchement prématuré.

- Amélioration de la surveillance du travail d'accouchement.

- Doubler la capacité d'accueil en couveuses et créer une unité de réanimation néonatale. A la population

- Le suivi régulier des consultations prénatales.

- Promouvoir l'allaitement maternel en mettant en oeuvre la stratégie nationale de nutrition à travers la formation du personnel de santé et l'information des femmes enceintes et des mères sur les avantages du lait maternel.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

Bibliographie

1. Bourrillon A. et al,

Pédiatrie pour le praticien 4e édition Masson, Paris 2003

2. Gold F. et al,

Foetus et nouveau-né de faible poids, Masson, Paris 1993

3. Sangaré Y.

Evaluation de la mortalité et les facteurs de risque des nouveau-nés prématurés et petit poids au CHU Gabriel Touré Bamako. Thèse de Médecine, BKO 2002, n° 02M85.

4. Bibi M, Khairi H.

Facteurs de morbidité et mortalité néonatale chez le nouveau-né prématuré. Maghreb Médical, 2002.

5. Mande Bukaka G., Falay Sdiki D., Mukobela Kapunzu V., Tebandeti Kasai E., Mopepe Gwendiza J., Batoko LIkele B., Alworong'a Opara, Ngbonda Dauly N. Evaluation de la prise en charge des prématurés aux Cliniques Universitaires de Kisangani, RDC. Kisangani Médical Décembre 2014, Vol 5 num 2

6. Coulibaly H.

Bilans d'activités du service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré

7. OMS,

Naissances prématurées - 10 février 2018

8. François Cachat,

Lettre officielle du 25 mars 2003 Service de Gynécologie et Obstétrique Hôpital d'Ontario

9. Desfrere L, Tsatsano V, Sanchoz L, Cabrol D, Mariette G, Prise en charge des prématurés entre 24SA et 28SA, Masson paris 2004

10. Morto D. et al,

La méthode Kangourou, un grand Bond dans la prise en charge des prématurés, Revue de l'infirmière, 1998 no 35, P26

11. A-Barkat, Mdaghri A, Hamdani S. et al

Problématique de la prise en charge du prématuré au Maroc

12. Kremp L.

Puériculture et pédiatrie, 4e édition

13. Bonnet H.

Médecine périnatale, paris, collection 1994, P187

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14. Thoulon J, Hopital de la croix Rousse,

Tractocile et menace d'accouchement prématuré (hospices civils de Lyon)

15. Sagot P.

Causes et préventions de la prématurité

16. Guinet B, Safran C, Vasmant D, Médecine pédiatrique

17. Desfrere L, Tsatsaris V, Sanchez L, Cabrol D, Moriette G. Prise en charge des prématurés entre 24 et 28 semaines d'aménorrhées.

18. Oriot D.

Le prématuré

Institut Mère-Enfant, Annexe pédiatrique Hôpital sud BP 56129, 35056 Réne cedx2

19. Marcel V, Jean François M, Le Préterme Paris, EMC 1998

20. Donato L. et coll.

La grande prématurité en Alsace, prise en charge périnatale J. Méd. Strasbourg 1991

21. Yves Aucel P.

Epidémiologie de la grande prématurité. Mt pédiatrie vol 3

22. Amri F, Fatnassi R, Negra S, Khammari S

Prise en charge du nouveau-né prématuré, Elsevier B.V.

Journal de pédiatrie et de puériculture, volume 21, issues 5-6, Aout 2008 page 227-231.

23. Montadou-Moumba C, Mounanga S,

La prématurité Au Gabon, problème médical et/ou de santé?

24. Roth P.H. Barbes G,

L'accouchement de la grande multipare. Etude rétrospective de 419 cas en deux ans et demi. Rév.fr.Gynécol.obstet.1991, 86, (4), 281-285.

25. Pambou O, Ntsika-Keya P, Ekoundora JR, Mayanda F

Naissances avant terme au CMU de Brazzaville, cahier d'études et de recherche francophones/santé juillet- Aout-Septembre 2006.

26. Konate SAMAKE M.

Caractéristique des prématurés décédés au niveau du service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré A propos de 109 cas.

27. Andriamandy R, Rasamocliosa J et al.

Les accouchements prématurés à la maternité de Befelatanana, centre hospitalier universitaire d'Antananarivo.

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Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

28. Travail de Fin d'Etude Présenté par AKSANTI MUHANDULE Lévi

BADIEL Roger

Prise en charge du nouveau-né prématuré dans l'unité de néonatologie du centre hospitalier national YALGADO OUEDRAGO de OUAGADOUGOU.

29. Hervé F.

Prise en charge des prématurés des grossesses à haut risque et initiation à la recherche clinique.

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FICHE D'ENQUETE SUR LES NOUVEAU-NES PREMATURES

1. Données de la mère

· Age en année/ ./

· G/ /P/...../E. vivants/...../A/..../D/ /

· Antécédents morbides. Infections génitales/ ./, HTA/..../,

Diabète/ /,Métrorragie/...../, Pas des pathologies/...../

2. Données sur la grossesse

· Terme/ .SA/

· Nombre des CPN/ ./

3. Données sur l'accouchement

· Durée du travail d'accouchement/ h/

· Lieu d'accouchement. Maternité panzi/...../, A domicile/...../,

Autres structures sanitaires/ /

· Mode d'accouchement. Césarienne/...../, voie basse/...../, non

signalé/ /

4. Données du Nouveau-né

· APGAR à la 5e minutes / ../

· Poids à la Naissance/ gr/

· Sexe/.../

· Provenance. Transfert intrahospitalier/..../,extahospitalier/../

· Motif d'hospitalisation. Infection/ /, Malformation/...../,

SFA/...../, Prématurité isolé/ /

· Durée d'hospitalisation/ ./

· Modalité de sortie vivant/..../décédé/..../

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE I

REMERCIEMENTS III

LISTE DES ABREVIATIONS IV

RESUME VI

SUMMARY VII

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : LES GENERALITES 3

Définition 3

Epidémiologie : 3

Croissance Anténatale 3

Etiologie de la Prématurité 6

Physiopathologie 10

Aspect Clinique 11

Pathologies du Prématuré 11

1.8. Prise en charge du prématuré 17

9.1 Evolution globale 19

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 21

CHAPITRE III: LES RESULTATS 23

3.1 Données de la mère 23

3.2 Données sur la grossesse 24

3.3 Données sur l'accouchement 25

3.4 Données sur les nouveau-nés 26

CHAPITTRE IV. DISCUSSION 29

CONCLUSION 34

RECOMMANDATION 35

Bibliographie 36

ANNEXE 39

TABLE DES MATIERES 41

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