![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil1.png)
UNIVERSITÉ DE LA MANOUBA Faculté des
Lettres, des Arts et des Humanités de la
Manouba FLAHM Département de la Géographie
MÉMOIRE Pour l'obtention du diplôme de
mastère spécialisé En Géomatique des
Informations pour le Développement Durable (GEOID)
Présentée par : RHILI
CHIHEB
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil2.png)
La Mise en place d'un SIG-Web des
mouvements
de terrain
Région Mogods et Hedil
Soutenu publiquement le 07/06/2021, devant le jury
:
Mr. EL MELKI TAOUFIK (FLAHM) Président
Mr. .MOHAMED CHEDLY RABIA (FLAHM) Encadreur
Mr. HADDAD ROMDHAN (FLAHM) Membre
Mme. AMRI IBTISSEM (FSB) Membre
Année Universitaire 2020-2021
Dédicaces
A l''âme de mon frère
Je dédie cet humble travail avec grand amour,
sincérité et fierté
.2l mes chers parents, sources de tendresse de noblesse et
d'affectation
A MON PERE
Mon premier encadrant depuis ma naissance, symbole du
courage et du sacrifice, sa patience et son aide qui m'ont toujours
encouragé et soutenu au cours de la période de mes
études.
A MA CHERE MAMAN
Pour son amour infini qu'elle trouve ici l'hommage de ma
gratitude qui si grande qu'elle puisse être, ne sera à la
hauteur de ses sacrifices et de ses prières pour moi.
Puisse Dieu tout puissant vous garder et vous procurer
santé et bonheur.
A MES CHERES SOEURS
.2l qui je souhaite beaucoup de réussite et de
bonheur.
.2l tous les membres de ma famille, mes amis, et toutes les
personnes qui m'ont aidé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
CHIHEB.R
i
Rhili Chiheb
Remerciement
En premier lieu, je tiens à remercier le dieu de nous
avoir donné le courage et la force pour faire ce travail et nous prions
toujours qu'il soit mon côté.
Les travaux de recherche qui ont fait l'objet de ce
mémoire de master ont été effectués au sein de la
Laboratoire de Recherche Géomatique & Géosystèmes-LR
19E S07 de la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de
la Manouba, dirigé par le Professeur Mohamed Chedly
Rabia
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à
mon encadreur Monsieur Mohamed Chedly Rabia,
Professeur à la Faculté des Lettres, des Arts et des
Humanités de la Manouba pour son encadrement et ses judicieux conseils.
Pour la confiance qu'il m'a témoignée et pour l'honneur qu'il me
fait en acceptant de diriger ce travail.
Je n'aurai pu réaliser ce travail sans l'aide
précieuse de tous les membres du laboratoire de recherche
Géomatique des Géosystèmes : (Mme Makhloufi Dalel, Elghali
Oumaima,...), leurs encouragements et leurs conseils précieux, ainsi que
pour l'ambiance générale et leur amitié dont je suis
fier.
Je suis reconnaissance à monsieur Adel Klai
pour ses conseils, ses orientations en termes d'exploitation des
données et pour sa gentillesse et son encouragement. Je tiens à
le remercier pour ses remarques enrichissantes.
Je remercie infiniment Madame Katlane
Rim, maitre assistante en géomatique à la
faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba qui
m'a toujours conseillé et m'encouragé.
Je tiens aussi également à remercier mes parents
Hmida et Monia qui m'ont soutenu tout au long de mes études.
Enfin, je voudrais exprimer ma reconnaissance à mes
amis et à toutes les personnes qui m'ont apporté leur support
moral et intellectuel tout au long de mon travail.
ii
Rhili Chiheb
iii
Table de matière
Dédicaces i
Remerciement ii
Table de matière iii
Liste des figures vi
Liste des tableaux viii
Liste des annexes viii
Liste des abréviations ix
Introduction générale 1
Etat de l'art 2
Problématique 3
Objectifs 3
Méthodologie 3
Chapitres 1 : Généralités
6
I. Présentation de la zone d'étude 6
1. Cadre Géographique 6
2. Cadre hydro-climatique 8
2.1. Cadre climatique 8
2.2. Cadre hydrographique 9
3. Cadre Géologique 11
3.1. Cadre structural 11
3.2. Cadre stratigraphique 14
3.3. Cadre Lithologique 16
II. Typologie des mouvements de terrains et facteurs causaux
18
1. Typologie des mouvements 18
1.1. Introduction 18
1.2. Classification des mouvements de terrain 18
1.2.1. Les glissements de terrain 18
1.2.2. Les coulées boueuses : 20
1.2.3. Chute de bloc 21
2. Facteurs de causalité 23
2.1. Les facteurs de prédisposition 23
2.1.1. Facteurs géologiques et géomorphologiques
: 23
2.1.2. La lithologie 23
Rhili Chiheb
iv
2.1.3. La topographie 23
2.1.4. Le réseau hydrographique 23
2.2. Les facteurs de déclenchement 23
2.2.1. La tectonique 24
2.2.2. Le climat 24
2.2.3. Les paramètres anthropiques : action de l'homme
24
Chapitre 2 : Cartographie du risque des mouvements de
terrain 25
I. Quelques notions de bases de cartographie :
vulnérabilité, alea, risque 25
1. L'aléa Natural 25
2. Les enjeux et la vulnérabilité 25
3. Le risque 25
II. SIG et cartographie des risques de mouvements de terrain
26
1. Introduction 26
2. Elaboration de la carte de susceptibilité 28
2.1. Les différentes approches de modélisation
de la susceptibilité des terrains 28
2.1.1. L'approche qualitative 28
2.1.2. L'approche quantitative 28
3. Elaboration de la carte de vulnérabilité
37
3.1. Répartition spatiale des enjeux 37
3.2. Carte d'occupation du sol 37
3.3. Pondération des facteurs pour
l'élaboration de la carte de vulnérabilité. 39
4. Elaboration de la carte du risque aux mouvements de
terrain 41
4.1. Analyses et interprétation de la carte du risque
43
Chapitre 3 : Elaboration de la base des données
et SIG-WEB 44
I. Quelques Notions de base sur les SIG-WEB et configuration
des outils 45
1. Différence entre le SIG-WEB et le webmapping 45
2. Les SIG et le Web 46
3. Composantes d'un SIG web 46
4. Les services web géographiques (Annexe 1) 47
4.1. Les services web 47
4.2. Les services web géographiques 47
4.2.1. WMS (Web Map Service) 47
4.2.2. WFS (Web Feature Service) 48
4.2.3. WCS (Web Coverage Service) 48
4.2.4. SLD (Style Layer Descriptor) 49
Rhili Chiheb
4.2.5. WMC (Web Map Context) 49
5. Les outils de cartographie web 49
5.1. Les types des cartes sur le web 49
5.2. Les logiciels SIG 49
5.3. Le serveur cartographique 50
5.3.1. Définition 50
5.3.2. Configuration du serveur cartographique : Geoserver
51
6. Choix et configuration du client cartographique 55
6.1. Langages de programmation utilises. 56
6.2. Configuration du client cartographique 56
6.2.1.Présentation 56
6.2.2.Utilisation de l'API OpenLayers, Ext et GeoExt 57
6.2.2.1. Utilisation d'OpenLayers 57
6.2.2.2. Utilisation de GEO EXT 58
II. Présentation de l'application 59
1. Page d'accueil 59
2. Présentation de l'interface cartographique «
SIG-WEB » 59
3. Interprétation et discussion des résultats
62
Conclusion générale 63
Les annexes : 64
Références bibliographiques 73
v
Rhili Chiheb
vi
Liste des figures
Figure 1 : Organigramme méthodologique du travail 4
Figure 2 : Localisation du secteur d'étude 7
Figure 3 : Carte bioclimatique des Mogods-Hedil 8
Figure 4 : Classification des réseaux hydrographiques
d'après Strahler 9
Figure 5 : Carte du réseau hydrographique (Classification
de Strahler). 10
Figure 6 : Schéma montrant la localisation de la zone des
Kroumirie et Mogods 12
Figure 7 : Carte structurale montrant le réseau de la
fracturation observé en surface 12
Figure 8 : Carte géologique simplifiée de la
Tunisie septentrionale 13
Figure 9 : Carte de répartition des pointements «
triasiques » affleurant en Tunisie septentrionale 14
Figure 10 : Carte des principaux affleurements triasiques en
Tunisie septentrionale 15
Figure 11 : Carte Géologique des Mogods-Hedil (sources
cartes géologiques 1/50000) 17
Figure 12 : Principaux éléments de description d'un
glissement de terrain 19
Figure 13 : Glissement plan 19
Figure 14 : Glissement rotationnel 20
Figure 15 : Coulée boueuse 21
Figure 16 : Chute de bloc 21
Figure 17 : Localisation des différents types de
mouvements dans la zone d'étude :Mogods-Hedil 22
Figure 18 : Les composantes de la vulnérabilité
25
Figure 19 : Risque = F (aléa, vulnérabilité)
26
Figure 20 : Organigramme methodologique pour l'elaboration de la
carte du risque 27
Figure 21 : Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain selon la pente 29
Figure 22: Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain selon la lithologie 30
Figure 23 : Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain selon la pluviométrie 31
Figure 24 : Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain selon la distance par rapport aux
réseaux hydrographique 32 Figure 25 : Carte de la
susceptibilité aux mouvements de terrain selon la distance par rapport
aux
failles 33
Figure 26 : Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain selon l'exposition 34
Figure 27 : Combinaison des cartes de susceptibilité aux
mvt de terrain 35
Figure 28 : Carte de la susceptibilité aux mouvements de
terrain 36
Figure 29 : Carte d'occupation du sols des Mogods-Hedil 38
Figure 30 : Carte de vulnérabilité des Mogods-Hedil
40
Figure 31 : Carte du risque des mouvements de terrain des
Mogods-Hedil. 42
Rhili Chiheb
Figure 32 : Organigramme méthodologique de
l'élaboration l'application SIG-WEB 44
Figure 33 : Architecture d'un SIG-WEB 46
Figure 34 : L'opération de WMS 48
Figure 35 : La structure des données dans Geoserver
51
Figure 36 : Chargement d'OpenLayers dans une page web 57
Figure 37 : Création d'un visualiseur OpenLayers et
Création des couches 58
Figure 38 : Intégration de GeoExt dans une page HTML
58
Figure 39 : Page d'accueil de l'application SIG-WEB 59
Figure 40 : Interface SIG-WEB 60
vii
Rhili Chiheb
Liste des tableaux
Tableau 1 : Les outils utilisés 5
Tableau 2 : Classification d'après la profondeur de la
surface de glissement 20
Tableau 3 : Distribution des indices de
vulnérabilité selon le type d'occupation du sol 39
Tableau 4 : Différence entre SIG-Web et le Webmapping
45
Tableau 5 : Comparaison des outils cartographiques
GéoServer et MapServer 50
Tableau 6 : Composant du geoserver 51
Tableau 7 : Configuration du serveur cartographique (geoserver)
53
Tableau 8 : Prévisualisation de quelques couches sans
fichier de style SLD 53
Tableau 9 : Les étapes de création d'un fichier de
style SLD dans qgis et prévisualisation de la couche
55
Tableau 10 : Comparaison entre OpenLayers et Leaflet 55
Liste des annexes
Annexes 1 : Les services web géographique . 65
Annexes 2 : Interface principale de page web Geomag & code
source 67
Annexes 3 : Interface principale de page web mvt de terrain &
code source 68
Annexes 4 : Composant de la page mvt de terrain 69
Annexes 5 : Interface SIG-WEB & Code source 70
Annexes 6 : Hébergement web : NOVA-HOSTER 71
Annexes 7 : Projet de référence : page d'accueil
géorisque de la France 72
viii
Rhili Chiheb
Liste des abréviations
· SIG : Système
d'Information Géographique
· APAL : Agence de
Protection et d'Aménagement du
Littoral
· ANPE :
Agence Nationale de Protection de
l'Environnement
· PAU : Plan
d'Aménagement Urbain
· OGC : Open
Geospatial Consortium
· HTML :
Hypertext Markup
Language
· CSS : Cascading
Style Sheet
· JS :
JavaScript
· WFS : Web
Feature Service
· WMS : Web
Map Service
· WCS : Web
Coverage Service
· WMC : Web
Map Context
· W3C : World
Wide Web Consortium
· BD : Base
des Données
· Mvt : Mouvement
· Gp :
Glissement plan
· Gr :
Glissement rotationnel
· Cb : Coulée
de boues
· Chb : Chute de
blocs
ix
Rhili Chiheb
1
Introduction générale
Les mouvements de terrain sont des phénomènes
qui se produisent dans toutes les régions du monde,
généralement les plus graves sur la surface de la terre. Ils
provoquent des changements sur le paysage, peuvent détruire des
édifices, des constructions et causent parfois des
décès.
Ces mouvements se produisent lors des tremblements de terre
(séismes, explosions souterraines ou sous-marines, etc.), et/ou lors des
périodes pluvieuses intenses avec des précipitations
prolongées, de l'action conjuguée de facteurs géologiques
et géomorphologiques divers.
Ce problème constitue actuellement l'une des
préoccupations majeures des ingénieurs, des chercheurs et des
décideurs...
L'objectif de ce présent travail est d'analyser et
cartographié les risques liés aux mouvements de terrain dans la
région Mogods-Hedil et d'élaborer un SIG-WEB risques.
De ce fait notre travail se divise en trois chapitres :
Le premier chapitre : est consacré aux
;
> I. La présentation du secteur d'étude et
leurs caractéristiques (hydro, climatique, géologique...).
> II. est consacrée à l'étude
bibliographique, qui est une étude théorique, sur les mouvements
de terrain (leurs circonstances, leurs caractéristiques, leurs types et
leurs différentes causes). Le deuxième chapitre :
traite la Cartographie des risques des mouvements
> I. On présente ici une description des notions de
bases de cartographie telle que la vulnérabilité, d'alea, et de
risque
> II. Est consacré à la cartographie de la
vulnérabilité, susceptibilité et du risque Le
troisième chapitre : est consacré à l'Elaboration
de la base des données et SIG-WEB ;
> I. S'intéressent à la notion de la
néogéomatique « SIG-WEB » dans laquelle on va
mentionner les technologies à utiliser ; Choix et configuration du
serveur & client cartographique.
> II. Dans laquelle on va présenter notre
application SIG-WEB et interpréter les résultats obtenus.
Enfin, notre travail se termine par une conclusion
générale qui résume les points essentiels de notre
mémoire.
2
Etat de l'art
Les SIG, outils de gestion, d'analyse et de
représentation cartographique de données 2D et 3D sont devenus
incontournables dans le contexte actuel. Ils permettent, entre autres, le
partage de l'information géographique, la coordination et la gestion de
situations suivant différentes scénarii (simulations), la culture
de l'échange et la pratique de nouveaux usages auprès du grand
public (TCHIOFFO. K ,2008).
Nombreuses études, Travaux, Recherches..., sont
effectuées à l'aide du SIG-WEB : qui est un domaine de
compétences, des systèmes d'information géographique,
permettant l'intégration et la visualisation des cartes
géo-référencées sur internet depuis un navigateur
web.
Citons les exemples des SIG-WEB en Tunisie :
SIG-APAL : Ce système permet, au niveau de
l'APAL, d'une part, de mettre à leur disposition des informations
stratégiques servant à l'aide à la décision et
d'autre part, de bénéficier des informations
générées par les différentes bases de
données géographiques dans le domaine du littoral :
Géomorphologie littoral, Zones Sensibles Littorales, Zones Humides
Littorales, Domaine Public Maritime et Ressources
Côtière. SIG ANPE : représente la
qualité de l'eau et de l'air en Tunisie d'une façon
dynamique. SIG-WEB PAU : représente les plans
d'aménagements urbains avec un accès au grand public, ainsi que
dans autres domaines telle que la
santé, Citons l'exemple du mémoire NARJESS
KHMIRI sur le thème de l'épidémiologie a
créé un SIG-WEB d'épidémio-surveillance qui a
permis de croiser plusieurs informations qui peuvent être pertinentes
pour la détermination et la compréhension des origines des
épidémies étudiées ainsi que leurs propagations et
leurs distributions géographique. L'urbanisation
: BOUTHEINA HAMROUNI (2016) dans sa mémoire « Mise en place d'un
SIG-WEB pour le suivi de l'urbanisation cas de la commune de la Manouba »
il met en place un système simple qui repose sur des outils libres et
open sources utilisant la technologie Java et qui représente un outil
d'aide à la décision pour répondre aux besoins des
délégations dans le suivi de l'urbanisation et
spécifiquement la délégation de la Manouba.
Géomarketing : JEROME
BARAY dans sa thèse à l'Université de Rennes I - 2002
« Géomarketing : localisation commerciale multiple »a
utilisé le SIG-WEB pour la localisation des emplacements commerciaux.
En Europe citons l'exemple SIG-WEB
géorisque de la France (représente les
différents risques ; séismes, glissement de terrain,
l'inondation... sous forme des cartes interactives.), Web-SIG ARE
du suisse qui est le portail géographique de l'ARE et
propose des informations relatives aux thèmes du développement
territorial et du développement des transports. Qui se base sur
l'infrastructure
3
fédérales de données géographiques
et met à disposition différentes couches thématiques dont
l'affichage peut être combiné à volonté.
Problématique
Le phénomène des mouvements de terrain
s'accentue de plus en plus ainsi qu'il représente un risque majeur pour
l'Homme et leurs écosystèmes (routes, constructions...), c'est
pour cela on a besoin d'un outil facile, accessible et fiable pour la
représentions d'une base de donnée de tels sorte on
élimine l'archivage de ce dernier(BD).
Ce travail doit pouvoir faciliter la gestion, la mise à
jour des données des mouvements de terrain et permettre à
n'importe quel utilisateur (spécialiste ou non) de comprendre leurs
contenue
Comment se fait la cartographie des risques des
mouvements de terrain ? Et comment peut-on représentera ces bases de
donnée dans une interface facile et accessible ?
Objectifs
· La cartographie des zones à risques liés
aux mouvements de terrain.
· La mise en place d'une application SIG-WEB pour
l'exploitation de la base des données au service des utilisateurs non
connaisseurs des outils SIG pour la gestion des mouvements de terrain.
· La mise en disposition des données fiables.
· La consultation et l'accès à
l'information d'une manière facile.
· La mise à disposition des données aux
publics via le web pour assurer l'échange de données à
tous types d'utilisateurs (administrateur, professionnel, divers...).
· Développement d'un site web dédié
au laboratoire GEOMAG.
Méthodologie
La méthodologie suivie dans le cadre de
l'élaboration de la carte de risque aux mouvements de terrain et le
développement de l'application SIG-WEB, est composée de plusieurs
étapes complémentaires, la première consiste à la
création de la base de données, le deuxième est
consacré à l'intégration et la publication des
donnée dans le serveur (Geoserver), et finalement le
développement de l'application. Comme le montre l'organigramme
ci-dessous (fig.1) :
4
Analyse des besoins
Création et cartographie de la base de
données
Cartographie des risques des mouvements
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil4.png)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil5.png)
Client
cartographique
Serveur cartographique
Préparation des données
Geoserver
· HTML/CSS
· JavaScript/
· Ext/GeoExt
· OpenLayers
· Création d'espace de
travail
· Création d'entrepôt
· Publication
· Création de fichier de style
SLD
Publication des données
Elaboration de l'application
Développement de l'application
Figure 1 : Organigramme méthodologique du
travail
Lors de l'élaboration de l'application on a utilisé
nombreux outils comme le montre le tableau ci-dessous :
Nom
|
Logo
|
Tache/description
|
Type
|
Arc gis 10.6
|
|
Manipulation et Cartographie des données
|
Sous licences
|
Qgis
|
|
Manipulation et Cartographie des données
|
Open source
|
Sublim text
|
|
Editeur de texte
|
Open source
|
HTML
|
|
Représenter les pages web
|
Open source
|
CSS 3.5
|
|
|
Création les design de pages web
|
Open source
|
JavaScript
|
|
Langage de programmation orienté objet
|
Open source
|
Geoserver
|
|
Partager des données géo spatiales
|
Open source
|
OpenLayers
|
|
|
Permet de produire une interface cartographique
|
Open source
|
Ext JS
|
Permet de structurer une page et afficher des données
attributaires
|
Open source
|
GeoExt
|
|
Permet de réaliser l'interaction entre OpenLayers et
ExtJS
|
Open source
|
Google Chrome
|
|
|
Prévisualisation des pages web
|
Open source
|
Tableau 1: Les outils utilisés
|
Elaboration personnelle
|
Rhili Chiheb 5
Rhili Chiheb 6
Chapitres 1 : Généralités
I. Présentation de la zone d'étude 1. Cadre
Géographique
? La Kroumirie et les Mogods
Cette région située à l'extrême
Nord et Nord-Ouest du pays. Elle se trouve entre la côte
méditerranéenne et la chaîne de montagne du Mogods et la
Kroumirie. Elle forme le Tell septentrional qui s'étend du lac Ichkeul
jusqu'à la frontière algérienne en une bande littorale
Nord.
Cette région couvre une superficie de 330 mille ha,
répartie entre les gouvernorats de Béja (67 mille ha, environ
20%, de Bizerte (109 mille ha, environ 33%) et le gouvernorat de Jendouba (154
mille ha, environ 47%).
Administrativement, cette région englobe la
délégation de Sejnane (59863 ha), Bizerte Sud (17 mille ha),
Ghezala (22544 ha) et une partie de Joumine (une superficie de 10 mille ha) du
Gouvernorat de Bizerte, la délégation de Nefza (une superficie de
56199 ha), la délégation de Béja Nord (une superficie de
1150 ha) et Amdoun (une superficie de 9657 ha) du gouvernorat de Béja,
et les délégations de Tabarka (une superficie de 37 mille ha),
Ain Draham (48500 ha), Fernana (28 mille ha) et le Nord des
délégations de Ghardimaou (une superficie de 30437 ha)et Jendouba
nord (1924 ha), Balta-Bouaouane (6500 ha), Oued Mliz (1150 ha) du Gouvernorat
de Jendouba (CNEA, 2007).
? La plaine de Nefza
C'est une large dépression drainée par l'Oued
Madène puis l'Oued ez Zaoura caractérisée par des terrains
divers (argileux, gypseux, calcaires...) qui donnent à la région
un modelé plus arrondi, contrastant avec les crêtes
gréseuses de la Kroumirie et des Mogods (CRAMPON.N, 1971).
? La plaine de la haute Mejerda
C'est une large vallée alluviale qui atteint parfois
plus que 15 km, marquée par les agglomérations de Ghardimaou,
Souk el Arba et Souk el Khemis vers l'Ouest et se termine à l'Est, par
l'encaissement de la Mejerda à travers le massif de Thibar et, au NE,
par les premiers reliefs du Béjaoua (CRAMPON.N, 1971).
? Béjaoua-Hedil
Cette région se situe entre la plaine de la
Haute-Mejerda et celle des lacs, elle est bordée au NO par les Mogods et
au SE par les massifs de Lanserine-Baouala. La partie sud-ouest de cette
région (Béjaoua), comprend principalement des chaînes
étroites et généralement calcaires avec une dominance de
vallées argileuses relativement larges. Les Hédils,
principalement constitués d'un plateau argilo-gypse, entouré de
collines calcaires et dolomitiques (massif de Bazina-Sidi bou Krime).
(CRAMPON.N, 1971). La figure ci-dessous montre la limite de notre zone
d'étude :
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil6.png)
Cap Negro
Nefza
Cap Serrat
Oued Sejnen
Sejnen
Hedil
Beja
Mateur
Lac Ichkeul
Tebourba
Bizerte
Menzel Bourguiba
|
Figure 2: Localisation du secteur d'étude
|
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
|
Rhili Chiheb
|
|
7
|
2. Cadre hydro-climatique Cadre climatique
La Kroumirie et les Mogods sont les régions les plus
arrosées et les plus privilégiées de la Tunisie, du point
de vue bioclimat. La plus grande partie de ces régions appartient
à l'étage bioclimatique humide. (Institut National de la
Recherche Agronomique de Tunisie) Il représente moins de 5 % de la
superficie du pays, sont seules à recevoir des quantités
supérieures à 700 mm/an, La pluviométrie moyenne varie
entre 1500 et 650 mm .La variabilité saisonnière et interannuelle
est moins accentuée et l'agressivité des précipitations
est moins importante. Malgré cette forte pluviosité, cette zone
présente deux saisons bien identifiées : une saison humide allant
d'octobre jusqu'à avril avec des pointes en mois de décembre et
janvier et une saison sèche allant du mois de juin à septembre.
(CNEA, 2007
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil7.png)
Figure 3 : Carte bioclimatique des Mogods-Hedil
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 8
Rhili Chiheb 9
2.1. Cadre hydrographique
Le réseau hydrographique de Mogods et Hedils est un
réseau bien développé. Notre zone d'étude peut
être divisée en deux systèmes d'écoulement des eaux
de surface. Le premier système évacue les eaux de ruissellement
vers les lacs d'Ichkeul et de Bizerte. Le deuxième système est
celui de la région côtière du nord où le
ruissellement se produit directement vers la mer. La classification du
réseau hydrographique se fait généralement selon trois
méthodes qui sont fondées sur la position hiérarchique, au
sein d'un réseau, des segments de cours d'eau compris entre les
confluences (
BRAVARD.JP et al. ,1997).Ces
Méthodes sont celles d'Horton (1945), Strahler (1957) et Shreve (1966).
Dans la présente étude celle de Strahler (1957) va être
appliqué. Le principe de cette méthode est décrit comme ce
de suite :
? Toutes les liaisons sans affluents sont classées avec
la valeur 1 et sont connues sous le nom du premier ordre.
? L'ordre d'écoulement augmente lorsque des cours d'eau
du même ordre se croisent. L'intersection de deux liaisons de premier
ordre crée donc une liaison de deuxième ordre. L'intersection de
deux liaisons de deuxième ordre crée une liaison de
troisième ordre, et ainsi de suite.
? En revanche, l'intersection de deux liaisons d'ordre
différent n'incrémente pas l'ordre. Par exemple, l'intersection
d'une liaison de premier ordre et d'une liaison de deuxième ordre ne
crée pas une liaison de troisième ordre, mais conserve l'ordre de
la liaison le plus élevé.
? La méthode de Strahler est la méthode de
hiérarchisation d'écoulement la plus utilisée. Cependant,
dans la mesure où elle incrémente l'ordre uniquement aux
intersections du même ordre, elle ne tient pas compte de toutes les
liaisons et peut-être influencées par l'ajout ou la suppression de
liaison. (
BRAVARD.JP et al. ,1997).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil8.png)
Figure 4: Classification des réseaux hydrographiques
d'après Strahler
Elaboration personnelle
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil9.png)
Source Image SRTM, Résolution : 30m
Rhili Chiheb
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
10
Figure 5: Carte du réseau hydrographique
(Classification de Strahler).
Rhili Chiheb 11
3. Cadre Géologique 3.1. Cadre
structural
· En Tunisie, l'édifice alpin constitue le
prolongement oriental des Maghrébides qui englobe les régions de
Kroumirie et des Mogods. Ces régions dans lesquelles se sont
développées des manifestations magmatiques, sont
constituées par un empilement d'unités allochtones.
· La déformation est considérée
comme le résultat d'un phénomène compressif produisant une
tectonique tangentielle. (JALLOULI.C et al. ,1996)
· L'architecture de cette structure témoigne du
rejeu en décrochement-chevauchement des grands accidents precoces
proches des directions E-W et N-S (BEN AYED, 1993).
· Par contre, dans l`avant pays de la chaîne, les
interprétations privilégient les déplacements verticaux
pour expliquer l'ascension du complexe triasique et l'affaissement des bassins
molassiques.
· La chaîne de Kroumirie et des Mogods et son
avant-pays sont caractérisés par des chevauchements, des diapirs
et des charriages.
· Durant le Néogène, l'activité
magmatique dans le Nord de la Tunisie est limitée aux trois principales
régions dans lesquelles des roches ignées ont été
mises en évidence.
On distingue :
- Le groupe de l'archipel de La Galite situé dans le
Nord-Ouest de la Tunisie ; il est constitué par des affleurements de
granitoïde, de microgranite et de microgranodiorite d'âge 10
à 14.2 Ma. La Galite présente l'affleurement le plus large de
roches ignes en Tunisie. I1 s'étend sur 4 km environ.
- Le groupe de Nefza situé à l'Ouest (Fig.6) ;
il est représenté essentiellement par les affleurements de l'Oued
Bellif, Jebe1 Hdada et l'Oued Essifane. Les roches ignées de ce groupe
sont constituées de granodiorite, rhyodacite et de basaltes sous forme
d'intrusions, de dômes ou de laves. La détermination de
I'âge de ce groupe donne une fourchette de 6.6 à 13 Ma.
(JALLOULI.C et al. ,1996)
· Le piton basaltique de Galb Saad Moun
représente essentiellement le groupe des Mogods situé à
l'Est (Fig. 6) ; Dans ce dernier on trouve les basaltes les plus récents
d'âge 5 à 7 Ma .Ces basaltes se sont mis en place dans un
environnement post-orogenique. (JALLOULI.C et al. ,1996)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil10.png)
Rhili Chiheb 12
Figure 6 : Schéma montrant la localisation de la
zone des Kroumirie et Mogods
(JALLOULI.C et al. ,1996)
. I : roches ignée ; 2 : Numidien ; 3 : Trias ; 4 : faille
; 5 : lllnite frontale de la zone numidienne allochtone.
? La carte structurale (fig. 7) montre le réseau de
fracturation dans la région étudiée. Cette carte montre
que la région est très fracturée avec une
prédominance essentiellement des directions NE-SW et EW. La fracturation
E-W est profonde et elle a rejouée en décrochement dextre. Cette
fracturation E-W représente un des traits structuraux majeurs de la
chaîne de Kroumirie-Mogods (BEN AYED, 1993). L'intrusion du magma peut
être liée à cette fracturation profonde qui constitue donc
une zone de faiblesse dans la lithosphère.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil11.png)
Figure 7: Carte structurale montrant le réseau de la
fracturation observé en surface (BEN AYED, 1993).
Le Nord de la Tunisie fait partie de la chaîne alpine
(Maghrébides) de la Méditerranée occidentale,
résultant de l'évolution géodynamique de la Téthys.
(TALBI.F et al. ,2008).
Au Nord de la plateforme saharienne, viennent du Sud vers le
Nord l'Atlas tunisien, le Tell et le domaine des flyschs.
Géologiquement, l'Atlas tunisien et le Tell sont formés notamment
par des
terrains de couverture d'âge allant du Trias au
Néogène dont les faciès sont prédominés par
des marnes et des carbonates. Au sein des séries telliennes, (ROUVIER
,1977) avait reconnu implicitement trois unités (TALBI. F et al. ,2008)
:
1.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil12.png)
L'unité Ed Diss à marnes et calcaires
d'âge crétacé, reconnue au NW de la Tunisie (fig.8).
2. L'unité d'Adissa/Aïn Draham,
représentée par des argiles à interstratifications
d'horizons bréchiques, est datée du Crétacé
terminal-Eocène ; elle n'affleure que dans l'extrême nord-ouest de
la Tunisie (fig. 8).
3. L'unité Kasseb d'âge
paléogène-éocène, est formée principalement
par des argiles paléocènes, des calcaires à
globigérines yprésiens et des argiles lutétiennes à
boules jaunes carbonatées ; cette unité constitue couramment le
substratum des flyschs numidiens et affleure largement dans les zones
méridionales de ces flyschs (fig. 8).
Figure 8: Carte géologique simplifiée de la
Tunisie septentrionale. (TALBI.F et al. 2008)
Ces unités représentent les principaux
faciès du Tell tunisien. Ces faciès sont affectés par des
plis et des chevauchements de direction majeure NE-SW. (ROUVIER 1977),
Enfin, le domaine des flyschs est interprété
comme une zone de couverture sédimentaire issue de la Téthys
maghrébine. (TALBI.F et al ,2008)
Rhili Chiheb 13
Rhili Chiheb 14
3.2. Cadre stratigraphique
? Le Trias :
L'Atlas tunisien septentrional est caractérisé par
l'affleurement de plusieurs corps de matériel salifère
supposé triasique, alignés en bandes de direction NE-SW (Fig.
9).
La ·période du Trias se caractérise, en
Tunisie méridionale et septentrionale par une activité tectonique
et volcanique en relation avec le rifting téthysien (JAUZEIN, A, 1962
dans BEN CHELBI.M, 2006).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil13.png)
Figure 9: Carte de répartition des pointements «
triasiques » affleurant en Tunisie septentrionale (JAUZEIN, A, 1962 dans
BEN CHELBI.M, 2006).
Le Trias qui repose sur plusieurs termes du
Paléozoïque, est représenté par des grès, des
carbonates (des calcaires, calcaires dolomitiques, dolomies...) et des
évaporites englobant de nombreuses
intrusions volcaniques (BEN CHELBI.M, 2006).
Les séries attribuées au Trias présentent
une lithologie variée composée essentiellement par des
évaporites et des argiles ; ces séries sont attribuées
à la formation Rhéouis. Cependant le Jebel Hairech renferme la
série la plus ancienne qui affleure en Tunisie septentrionale
d'âge permo-triasique.
Les affleurements triasiques s'organisent suivant des alignements
de direction NE-SW (Fig.10). Le matériel triasique injecté le
long des failles normales, qui peut ou non s'enraciner au socle, induisant des
structures en dômes d'où l'appellation de la «zone des
dômes» (FRIFITA.N, 2017).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil14.png)
Rhili Chiheb 15
Figure 10: Carte des principaux affleurements triasiques en
Tunisie septentrionale (FRIFITA.N, 2017)
? Le Crétacé :
Avec une superficie de 222.91 km2, le
Crétacé est connu essentiellement dans la partie
méridionale de la zone d'étude. Ses affleurements montrent en
gros une orientation NE-SW avec une lithologie souvent dure et compacte
(calcaires et parfois des intercalations des marnes).
Le Crétacé inférieur correspond à
des marnes sombres associées à des grès et des
olistolites, des calcaires silteux et des grès verts. Cet ensemble est
surmonté par des grès, des calcaires gréseux et des marnes
sableuses de couleur gris-bleue et des calcaires noduleux renfermant de la
microfaune barrémienne (FRIFITA.N, 2017).
? Aptien :
Il affleure dans la partie centrale du Jebel Graouch avec des
couches qui ne dépassent pas les 10 m caractérisés par des
bancs de calcaires compacts.
? Albien :
Au niveau du Jebel Graouch, des alternances de marnes grises
et des bancs de calcaires crayeux s'installent avec une épaisseur qui ne
dépasse pas les 30m.
? Cénomanien :
Avec une épaisseur comprise entre 50 et 80 m, le
Cénomanien est constitué par des calcaires beiges et
jaunâtres en bancs de 10 à 40 cm d'épaisseur, alternant
avec des couches de marnes blanchâtres.
? Coniacien :
Ces affleurements sont connus à l'Ouest de Jebel
Ballouta et dans Jebel Graouch où sont très tectonisés. Il
s'agit d'alternances de calcaires tendres de couleur beige et de calcaires
marneux grisâtres et dures.
Rhili Chiheb 16
? Santonien :
Ces affleurements ont été délimités
dans la dépression entre Jebel Ballouta et celui de Graouch. Cette
série est caractérisée par des marnes grises à
cassures conchoïdale avec des bancs de calcaires. ? Quaternaire
:
Le Quaternaire couvre toutes les plaines de la région
d'étude, il affleure au niveau de la plaine du Medjerda, Krib et celle
du Gaafour. Les affleurements quaternaires sont représentés
généralement par des encroutements, des éboulis de pente,
sols, alluvions et des terrasses.
Plio-Quaternaire continental : C'est l'ensemble des
dépôts détritiques et volcano-détritiques.
Quaternaire marin : Est connu essentiellement au niveau des Caps, s'est le cas
de Ras el Korane et Ra Enjla.
? Alluvions récentes :
Généralement, les oueds actuels creusent dans
les formations fluviatiles. Celles de la haute vallée d'Oued Sejnane
sont caractérisées par des dépôts de sebkha.
(FRIFITA.N, 2017).
3.3. Cadre Lithologique
Le Tell septentrional ou région des Mogods-Kroumirie :
région dominée par des lignes de crêtes aigues,
armés par des affleurements gréseux surmontant des versants
formés de colluvions d'argile et des grès aux fortes pentes
souvent affectés par des mouvements de masse variés. Ce sont des
sols perméables, présentant des conditions qui favorisent leur
lessivage : pluviométrie de 700 à 1000 mm et matériaux
pauvres en base. (AFDHAL B, et al. ,2010).
Dans les Mogods, la lithologie très particulière
soumise au climat le plus humide de la région conduit au
développement de sols peu pourvus en calcium, avec un bilan de lessivage
généralement positif et toujours au substratum argileux. C'est le
domaine des sols lessivés, acides, toujours plus ou moins hydromorphes
en profondeur (AFDHAL B, et al. ,2010).
Dans la région dite des écailles ou des Hedils
les sols résultent de l'altération des calcaires durs ou de
marnes. C'est le domaine des vertisols foncés et des sols calcimorphes.
A la périphérie de cette région on trouve les restes de
glacis quaternaires plus ou moins encroûtés avec des reliquats de
sols rouges méditerranéens. (AFDHAL B, et al. ,2010).
Sur le plan de la géomorphologie des sols, une
érosion différentielle importante a sculpté le relief,
dégageant des crêtes gréseuses et d'importants glissements
de terrain dans les marnes argileuses donnant naissance à des
éboulis ou alluvions de bas de versant au relief plus mou mais repris
par l'érosion (AFDHAL B, et al. ,2010).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil15.png)
Rhili Chiheb 17
Figure 11: Carte Géologique des Mogods-Hedil
(sources cartes géologiques 1/50000)
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 18
II. Typologie des mouvements de terrains et facteurs
causaux 1. Typologie des mouvements
1.1. Introduction
Les mouvements sont des manifestations naturelles qui
consistent en une irruption d'une masse de matériaux tels que de la
terre, des roches, des déchets miniers...etc. Ils peuvent produire des
dégâts matériels dépendent de l'amplitude et la
durée du mouvement de terrain ainsi que des modes de construction. Il
peut s'agir de détérioration des structures (fissurations) ou de
destruction (écroulements des bâtiments), dégradation des
infrastructures (ponts, routes, voies ferrés,...etc.), ruptures des
conduites d'eau, de gaz, et d'assainissement et parfois causer des victimes.
Généralement causés par de fortes pluies, la nature et de
la morphologie des terrains, des structures géologiques, des
tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des conditions
climatiques, des pressions hydrauliques souterraines et des activités
anthropiques...etc. (KENTOURI.N, et al. ,2015).
1.2. Classification des mouvements de terrain
De nombreuses classifications ont été
proposées pour rendre compte de la diversité des mouvements de
terrain, fondées sur différents critères : morphologie,
cinématique, nature des matériaux, etc. (BENDADOUCHE.H et al.
,2013).Dans notre cas d'étude on s'intéresse
généralement sur les phénomènes les plus
fréquemment rencontré qui sont :
- Les glissements de terrain,
- Les coulées boueuses,
- Les chutes de pierres et de blocs
1.2.1. Les glissements de terrain
Les glissements de terrain sont des phénomènes
géodynamiques qui se produisent dans toutes les régions du monde
et souvent les plus graves sur la surface de la terre. Ils provoquent des
modifications sur le paysage et peuvent détruire des édifices et
des constructions et causent parfois des décès. Ces
phénomènes se développent dans un massif de sols meubles
ou de roches argileuses tendres et se produisent dans des circonstances
très variées.
Ces mouvements se produisent lors des tremblements de terre
(séismes, explosions souterraines ou sous-marines, etc.), et/ou lors des
périodes pluvieuses intenses avec des précipitations
prolongées, de l'action conjuguée de facteurs géologiques
et géomorphologiques divers. Ces phénomènes naturels
souvent catastrophiques engendrent des instabilités de terrains et
parfois des effondrements de structures se trouvant dans le voisinage
immédiat.
Des indices caractéristiques peuvent être
observés dans les glissements de terrain actifs : niches d'arrachement,
fissures, bourrelets, arbres basculés, zones de rétention d'eau.
(LEBOURG.T, 2000) Les différents éléments d'un glissement
de terrain sont représentés sur la figure ci-dessous :
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil16.png)
Figure 12 : Principaux éléments de
description d'un glissement de terrain (DURVILLE.J, et al. ,2000).
Les types de glissements :
Un glissement de terrain peut être défini comme
étant un mouvement gravitaire d'une masse de sol, suite à une
modification de ces conditions aux limites, le long d'un plan de glissement
appelé aussi ligne de glissement. La masse de sols en mouvement, dans un
glissement de terrain, peut varier de quelques mètres cubes à des
centaines, voire à des milliers ou des millions de mètres cubent.
(BENDADOUCHE.H et al. ,2013).
Selon la géométrie de la surface de glissement on
distingue :
? Glissements plans
Où le mouvement est une translation du massif sur un
plan incliné, plus au moins régulier. En général la
ligne de rupture suit une couche mince ayant de mauvaises
caractéristiques mécaniques, et sur laquelle s'exerce souvent
l'action de l'eau (couche savon).
Les joints (couches minces) argileux sont
particulièrement favorables aux déclenchements de glissements
plans lorsque les terrains qui les surmontent sont perméables.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil17.png)
Figure 13: Glissement plan. (MANCHE.Y.2000).
Rhili Chiheb 19
Rhili Chiheb 20
? Glissements rotationnels (circulaire)
Les glissements circulaires qui se produisent plus
généralement dans les sols et parfois les roches homogènes
où il n'y a pas de discontinuités géologiques suffisamment
persistantes ou si la fracturation est suffisamment intense pour permettre une
telle surface de glissement. (LEBOURG.T, 2000)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil18.png)
Figure 14: Glissement rotationnel (DURVILLE.J, et al.
,2000).
NB : Egalement de point de vue
littérature ces glissements peuvent être reclassés en
quatre classes :
Glissement
|
Surface de glissement
|
Superficiel
|
0-2m
|
Semi-profond
|
2-10m
|
Profond
|
> 10 m, à plus de 100 m
|
Tableau 2: Classification d'après la profondeur de
la surface de glissement
(OSWALD. D. 2003)
1.2.2. Les coulées boueuses
Appelées aussi "glissement de terrains liquides". Elles se
produisent souvent à cause de la déforestation, ce type de
mouvement concerne des matériaux meubles généralement
saturés,
il diffère du précédent par la nature des
matériaux qu'il affecte. On peut définir le mouvement d'une
coulée comme étant analogue à celui d'un fluide
visqueux.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil19.png)
Figure 15: coulée boueuse
(Source :
http://gerihco.engees.unistra.fr/coulee_eau_boueuse).
1.2.3. Chute de blocs
Les chutes de pierre et de blocs sont définies comme un
mouvement de chute sporadique de blocs plus ou moins isolés. Ce
processus répété n'excède pas un volume de 100m3
par événement. On parle de chutes de pierres lorsque le
diamètre est inférieur à 50m et de chutes de blocs quand
le diamètre est supérieur à 50 cm. (LEBOURG.T, 2000)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil20.png)
Rhili Chiheb 21
Figure 16 : Chute de bloc (MANCHE.Y.2000)
La carte (fig.17) présente la typologie des mouvements
de terrain de notre zone d'étude, qui présente 376 mouvements de
terrain avec :
? 292 glissements de terrain
? (Gc=60) (Gr=171) (Gp=61)
? 39 coulées de boues ? 45 Chutes de blocs.
Les glissements de terrain est le type de mouvement le plus
fréquent dans notre zone d'étude, qui se produits dans les
argiles et les marnes.
Plusieurs types de glissement tels que :
Les glissements circulaires (Gc). Les glissements plans(Gp).
Les glissements rotationnels(Gr).
Les chutes de blocs sont associées
généralement aux roches dures telles que les calcaires et les
grès
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil21.png)
Figure 17: Localisation des différents types de
mouvements dans la zone d'étude : Mogods-Hedil
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 22
Rhili Chiheb 23
2. Facteurs de causalité
2.1. Les facteurs de prédisposition
Il s`agit des conditions environnementales de lente
évolution à l`échelle du phénomène mouvement
de terrain, qui décrivent le contexte étudié en fonction
notamment de la nature géologique du sol et sous-sol, des conditions
géotechniques des terrains, de la morphologie et de la topographie, des
conditions hydrauliques en surface, du couvert végétal, etc.
2.1.1. Facteurs géologiques et
géomorphologiques :
La stabilité d'un versant est liée d'une part,
à la nature géologique des formations le constituant et d'autre
part, à sa morphologie.
2.1.2. La lithologie
La lithologie est la branche de la géologie qui
étudie la nature des roches d'une formation.
Elle représente un facteur conditionnant majeur dans la
stabilité des versants, car chaque lithologie est définie par ses
caractéristiques mécaniques, chimiques, son état
d'altération, sa perméabilité... qui sont les responsables
de son comportement vis à vis à l'instabilité. (HADDAD.R,
2018)
2.1.3. La topographie
La topographie est la représentation graphique sur un
plan ou une carte des formes visible sur le terrain, elle s'appuie sur la
géodésie qui s'occupe de la détermination
mathématique de la forme de la Terre (forme et dimensions de la Terre,
coordonnées géographiques des points, altitudes,
déviations de la verticale...). Elle traduit la pente des reliefs
étudiés. Le risque d'instabilité est d'autant plus
important que la pente soit raide, mais une pente faible sera suffisante pour
le déclenchement de phénomènes de solifluxion ou de fluage
(JEANNINE M, 2006, dans HADDAD.R, 2018).
2.1.4. Le réseau hydrographique
Le réseau hydrographique est un ensemble
hiérarchisé et structuré de chenaux qui assurent le
drainage superficiel, permanent ou temporaire, d'un bassin versant ou d'une
région donnée. Il correspond à des éléments
dynamiques du paysage caractérisés par leur
hétérogénéité spatiale et temporelle
(TOCKNER et al. 2002, dans HADDAD.R, 2018).
Le risque d'instabilité est proportionnel à
l'augmentation du flux d'eaux et des charges solides, il croît en
s'approchant de l'aval du bassin versant.
2.2. Les facteurs de déclenchement
Il s`agit de conditions environnementales transitoires ou
à évolution très rapide qui modifient l`équilibre
du versant suffisamment pour déclencher le mouvement de terrain sur un
versant déjà proche de la limite d`équilibre. Ces facteurs
peuvent être de nature anthropique (terrassement, excavation, retenue
hydraulique, vibration des terrains après une explosion, etc.) ou
naturelle (principalement liés à une pluviométrie
exceptionnelle ou une secousse sismique).
Rhili Chiheb 24
2.2.1. La tectonique
Les massifs rocheux ont subi de fortes sollicitations
tectoniques au cours de leur histoire géologique. Les
discontinuités d'origine tectonique (fractures, failles, diaclases)
affectent essentiellement des roches cohérentes, et jouent un rôle
déterminant dans la stabilité des falaises, puisqu'elles
constituent des surfaces de faiblesse du massif qui guident la rupture.
(OSWALD. D, 2003).
2.2.2. Le climat
Le climat correspond à la distribution statistique des
conditions atmosphériques dans une région don6née pendant
une période de temps donnée.
Les précipitations et les écoulements permanents
conduisent au développement de pressions interstitielles qui modifient
l'état de contrainte, à l'altération physico-chimique, et
à des actions mécaniques (abrasion, érosion, et transport
de particules). De nombreuses instabilités de pentes se déclarent
ou se réactivent pendant ou immédiatement après des pluies
intenses, ou après de longues périodes humides.
La température, qui est à l'origine de
cycles journaliers et saisonniers qui déforment la roche (dilatation,
contraction). La présence d'eau accompagnée de
températures froides donne naissance à des cycles de
gel-dégel responsable de l'ouverture de discontinuités (OSWALD.
D, 2003).
2.2.3. Les paramètres anthropiques : action de
l'homme
Les actions anthropiques comme les vibrations dues à
l'usage d'explosifs (tirs de carrières), et les modifications de
l'équilibre naturel des pentes comme le remblaiement en tête de
versant qui accentue les forces motrices, ou encore l'excavation en pied de
pente qui réduit les forces résistantes (déblais,
creusement de route) (JEANNINE M, 2006, dans HADDAD.R, 2018).
L'aménagement de terrain provoque des
déséquilibres qui généralement, à
l'échelle humaine, passent inaperçus, mais lorsqu'une situation
est à l'état d'équilibre précaire, la moindre
intervention peut générer des désordres importants.
Malgré l'état actuel des connaissances, il est encore
fréquent de constater des instabilités, suite à des
travaux et à une mauvaise anticipation de la stabilité.
Conclusion
L'évaluation correcte et la bonne connaissance des
facteurs naturels et anthropiques qui contribuent au déclenchement des
mouvements de terrain a pour but la compréhension et la prévision
des natures des mouvements, des mécanismes de rupture et des surfaces de
glissement.
Il est donc nécessaire de générer ces
facteurs dans une base de données sous SIG afin de déterminer et
délimiter les surfaces favorables à la production du
mouvement.
La démarche adoptée pour la création de
cette base et la cartographie des zones à risques des mouvements de
terrain sera présentée par la suite dans le chapitre suivant.
Rhili Chiheb 25
Chapitre 2 : Cartographie du risque des mouvements
de
terrain
I. Vulnérabilité, Aléa,
Risque
1. L'aléa Natural
La probabilité d'avoir un évènement
naturel (glissement de Terrain, inondation ...) relativement brutale, menace
une zone donnée.
L'aléa est une notion
élémentaire. Dans son sens le plus général,
l'aléa est un terme exprimant la mesure de la probabilité d'une
situation, d'un événement ou d'une causalité quelconque.
Il est lié à la notion de hasard. Pris dans le contexte de
l'étude des risques, l'aléa se définie comme la
probabilité d'occurrence d'un phénomène. Il dépend
de l'intensité du phénomène et de son occurrence, mais
aussi de la durée considérée et de l'espace pris en
compte. (BOUBCHIR.A, 2007)
Elle peut être estimée qualitativement
(négligeable, faible, Moyen, forte)
2. Les enjeux et la
vulnérabilité
Les enjeux sont liés à la présence
d'activité anthropique (personnes, habitations, activités
économiques, infrastructure ...) et sont difficiles à
définir. Il n'existe pas de vulnérabilité
intrinsèque mais une vulnérabilité pour chacun des
aléas concernés. La vulnérabilité dépend des
éléments exposés et de leurs résistances, etc. Elle
est caractérisée d'un site à un moment donné. Elle
est modulable et évolutive en fonction de l'activité humaine.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil22.png)
Figure 18: Les composantes de la
vulnérabilité (HENAFF.A, et al. ,2014)
3. Le risque
Il s`agit de la probabilité d`occurrence
d`événements nuisibles ou de pertes prévisibles (morts,
blessés, biens, moyens de subsistance, rupture de l`activité
économique, dommage causés à
l`environnement) suite à des interactions entre des
aléas naturels ou anthropiques et des conditions de
vulnérabilité
Les risques sont des phénomènes complexes. Une
meilleure étude des risques améliore leur compréhension et
permet d'anticiper les mesures de sécurité à mettre en
place pour les prévenir. (BOUBCHIR.A, 2007)
? Il est préférable de définir le risque
d'une façon plus générale «Risque = F (aléa,
vulnérabilité) », où F est une relation qui
dépend de problèmes analysés, et en représentant
l'aléa et la vulnérabilité. (BOUBCHIR.A, 2007)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil23.png)
Susceptibilité
Risque
Vulnérabilité
Elaboration personnelle
Figure 19:Risque = F (Susceptibilité,
vulnérabilité)
II. SIG et la cartographie des risques de mouvements de
terrain
1. Introduction
Les SIG sont de plus en plus utilisés pour
évaluer la susceptibilité aux mouvements de terrain (YANNICK.T et
al. ,2008). Cet outil permet de combiner différents facteurs de
prédisposition représentés par des cartes
thématiques.
Pour la cartographie du risque «mouvements de terrain
», il est nécessaire d'évaluer le niveau d'aléa et
les enjeux humains ou la vulnérabilité des éléments
exposés (MATE/METL, 1999). Un aléa est défini par une
intensité, une probabilité d'occurrence spatiale et temporelle
qui dépendent de facteurs de prédisposition et de facteurs
déclenchant (YANNICK.T et al. ,2008). Avant d'évaluer
l'aléa, il faut d'abord apprécier la susceptibilité des
terrains à un type de mouvements donné, c'est à dire la
possibilité qu'un mouvement se produise dans une zone
particulière sur la base de conditions environnementales locales.
La figure ci-dessous représente la méthodologie
adoptée pour la cartographie du risque des mouvements de terrain :
Rhili Chiheb 26
Rhili Chiheb
27
|
Données climatiques
|
Image SRTM
|
Carte géologique
|
|
|
|
|
Images satellitaires
|
Géoréférencement
|
|
|
|
|
|
Numérisation
|
Analyse spatiale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MNE
|
Carte
Lithologie
|
Carte de fracturation
|
Carte
Pluviométrique
|
Carte du réseau hydrographique
|
Classification supervisée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Carte
|
|
Carte de Pente
|
|
|
|
|
|
|
|
Distance par
|
|
Distance par
|
|
d'exposition
|
|
|
|
|
|
|
rapport aux failles
|
|
|
rapport aux RH
|
|
|
|
|
|
Carte d'occupation du sol
|
|
Base de données indexées pour la carte de
susceptibilité
Pondération des facteurs
|
Pondération des facteurs
|
Analyse spatiale
|
|
Carte de vulnérabilité
|
|
Carte de la susceptibilité
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 20 :Organigramme methodologique pour l'elaboration de
la carte du risque
|
|
|
|
|
Carte de risque
|
|
|
Elaboration personnelle
|
|
|
Rhili Chiheb 28
2. Elaboration de la carte de
susceptibilité
2.1. Les différentes approches de
modélisation de la susceptibilité des terrains
2.1.1. L'approche qualitative
L'approche qualitative (ou directe) privilégie l'avis
de l'expert et sa connaissance des phénomènes et du terrain. Ce
type d'analyse peut donner des résultats différents selon la
personne qui cartographie (YANNICK.T et al. ,2008). Deux méthodes
peuvent être distinguées :
? la méthode experte, dans laquelle le scientifique
évalue intuitivement et directement les relations entre les mouvements
de terrain observés et les différents facteurs de
prédisposition. (YANNICK.T et al. ,2008).
? la méthode de combinaison qualitative indexée,
dans laquelle le scientifique hiérarchise chaque classe des facteurs de
prédisposition suivant sa connaissance avant de les pondérer et
de les combiner (YANNICK.T et al. ,2008).
2.1.2. L'approche quantitative
L'approche quantitative (ou indirecte) est fondée sur
des règles de calcul statistiques et sur le concept d'unités
homogènes .Ces méthodes sont considérées objectives
et règlent la subjectivité de la subjectivité de l'expert
.C'est à dire que des relations mathématiques entre les
mouvements de terrain observés et les facteurs de prédisposition
sont définis, afin d'évaluer quantitativement la
probabilité de rupture pour les zones sans mouvement de terrain.
L'utilisation de ces méthodes suppose trois conditions :
1. Les mouvements de terrain potentiels se déclencheront
selon les mêmes conditions que par le passé.
2. Tous les facteurs de prédisposition sont connus a
priori et introduits dans l'analyse,
3. Tous les mouvements de terrain sont inventoriés pour
l'aire d'étude.
Deux méthodes peuvent être distinguées :
L'analyse bivariée dans laquelle chaque classe de
facteurs (géologie, occupation du sol, topographie) est combinée
avec la carte d'inventaire des mouvements de terrain puis
pondérée suivant la densité des mouvements de terrain.
L'analyse multi-variée, dans laquelle chaque facteur de
prédisposition est combiné en unité de versant. La
présence ou l'absence de mouvements de terrain est
déterminée dans chaque unité. La matrice résultante
est analysée par des méthodes de régressions multiples ou
des analyses discriminantes (YANNICK.T et al. ,2008).
? On utilise l'approche qualitative pour la cartographie de la
susceptibilité aux mouvements de terrain.
|
Les pentes faibles sont considérés moins
susceptibles au déclenchement des mouvements de terrain. Cette classe
est connue essentiellement dans les terrains plats (poids 1).La deuxième
classe montre une susceptibilité moyenne (poids 2), avec des pentes
moyenne. Tandis que, les classes de fortes pentes sont à l'origine des
mouvements et classés dans la catégorie de susceptibilité
élevée. (Poids 3)
Donc la valeur du poids attribuée à chaque
classe de pente augmente avec la valeur de la pente comme la montre la figure
21.
|
Rhili Chiheb
|
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
|
29
|
Figure 21 : Carte de la susceptibilité aux
mouvements de terrain selon la pente
Chaque roche des couches géologiques est
caractérisée par plusieurs paramètres : la composition
minéralogique, la texture, la structure, le poids volumique, la
porosité...
Ce facteur contrôle d'une façon directe le type
des mouvements. Généralement, les glissements de terrain se
produisent dans les argiles et les marnes. Les coulées de boue se
produisent dans les argiles, alluvions (Figure 22).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil25.png)
Figure 22: Carte de la susceptibilité aux mouvements
de terrain selon la lithologie
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 30
|
C'est le facteur principal dans le déclenchement des
coulées de boue, suite à une quantité importante de
précipitation. Ainsi il déclencher d'une façon indirecte
les autres type de mouvement de terrain. Trois classes de susceptibilité
peuvent être distinguées selon la quantité de pluie
reçue par année. La classe de susceptibilité faible (poids
1) correspond aux zones qui reçoivent une quantité de pluie
faible, cependant la classe susceptibilités forte (poids 3)
reçoit une quantité de précipitation important (figure
23). Donc la valeur du poids attribuée à chaque classe de
pluviométrie augmente avec la valeur de la précipitation.
|
Figure 23: Carte de la susceptibilité aux mouvements
de terrain selon la pluviométrie
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 31
Cette carte a été préparée en
appliquant l'outil de « distance euclidien » sous
ArcGIS 10.6. Le poids le plus faible est attribué à la classe
ayant la plus faible distance par rapport aux réseaux hydrographiques,
cependant
la susceptibilité forte correspond aux zones les
plus
h fill f
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil27.png)
Rhili Chiheb 32
Figure 24 : Carte de la susceptibilité aux mouvements
de terrain selon la distance par rapport aux réseaux
hydrographique
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
|
Trois classes de
susceptibilité ont été
déterminées le poids le plus faible est
attribué à la classe ayant la plus faible distance par rapport
aux failles, cependant la susceptibilité forte correspond aux zones les
plus proches aux failles (figure 25).
|
Rhili Chiheb 33
Figure 25: Carte de la susceptibilité aux mouvements
de terrain selon la distance par rapport aux failles
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
La carte d'exposition est constituée par neuf classes
de direction des pentes : Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest, Ouest,
Nord-Ouest et les terrains Plats
On a effectué la pondération suivante (figure
25) :
? Plat (Poids 1)
? E, SE, S (Poids 2) ? N, NE, SO, O, NO (Poids 3)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil29.png)
Figure 26 : Carte de la susceptibilité aux
mouvements de terrain selon l'exposition
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 34
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil30.png)
X
X
X
=
Carte de susceptibilité combinée (final)
X
X
Figure 27: Combinaison des cartes de susceptibilité
aux mvt de terrain
Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 35
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil31.png)
Rhili Chiheb 36
Figure 28: Carte de la susceptibilité aux mouvements
de terrain
Données GEOMAG + Elaboration personnelle
Rhili Chiheb 37
La carte de susceptibilité combinée
:
La carte susceptibilité a été
réalisée suite à la combinaison des six facteurs
(exposition, pente, distance par rapport aux failles, pluviométrie,
lithologie, distance par rapport aux réseaux hydrographiques).La carte
(figure 28) présente quatre classes susceptibilité suivant :
- Des zones stables de point de vue susceptibilité sont
visibles dans les zones à dominance lithologique rigide et consistante,
de faible pente où la fracturation est quasi absente, et un
réseau hydrographique peu développé ainsi un taux de
précipitation faible.
- Des surfaces à susceptibilité moyenne couvrent
la majorité de la zone d'études caractérisées par
l'abondance des lithologies tendres et friables telles que les sables et les
argiles, les alluvions. Avec une précipitation moyenne qui
déclenche les mouvements de
terrain.et un réseau
hydrographique quasi développé
- La classe des zones les plus susceptibles (forte), elle est
développée sur les zones à forte pente, intensément
fracturées. Dans ces zones la lithologie et la topographie sont les
principaux facteurs contrôlant la nature des mouvements de terrain. On
assiste à des écroulements et des éboulements au niveau
des secteurs à forte pente et à lithologie consistante (calcaire
et grès) intensément fracturée, tandis qu'au niveau des
alternances marno-calcaires ou marno-gréseuses, des marnes et des
argiles, des glissements rotationnels.
On peut assister à des zones d'affaissements et des
effondrements suite à la dissolution des évaporites et des
dolomies au niveau de la zone des diapirs caractérisés par
l'abondance des affleurements triasiques.
3. Elaboration de la carte de vulnérabilité
3.1. Répartition spatiale des enjeux
Pour analyser la distribution spatiale des enjeux, nous avons
choisi d'opérer une classification supervisée de l'image
satellite Sentinel-2 pour produire une carte de l'occupation du sol, qui
regroupe les différentes classes d'enjeux. Elle représente des
informations à la fois sur l'occupation du sol et sur l'utilisation du
sol.
3.2. Carte d'occupation du sol
Lors de la réalisation de ce travail, on a
utilisé une image optique issue du satellite Sentinel-2 acquise le
03/06/2019.
Il existe une variété d'approches prise pour
faire une classification numérique mais, on a choisi la classification
supervisée en appliquant la méthode du maximum de vrais semblance
effectué à l'aide du logiciel `Envi 4.7'. Au niveau de cette
carte cinq principales classes d'enjeux ont été ressorties comme
la montre la figure 29.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil32.png)
Rhili Chiheb 38
Figure 29: Carte d'occupation du sols des
Mogods-Hedil
3.3. Pondération des facteurs pour
l'élaboration de la carte de vulnérabilité.
La répartition spatiale des enjeux déjà
obtenue (fig.29) sera reclassée en fonction du potentiel de dommage ou
de perturbation des enjeux suite à la déstabilisation des
terrains (glissement, Chute de blocs, coulée de boue...) avec des
classes de valeurs allant de 1 à 3 afin de produire la carte de
vulnérabilité souhaitée (HADDAD.R, 2018). (fig.30).
c Le tissu urbain, correspond à des lieux
d'habitation permanent (immeuble, maison individuelle) ou non permanent (lieu
d'activité commerciale, industrielle), à des infrastructures de
réseau. Il représente les zones d'enjeux maximal donc, on leur
attribue l'indice de vulnérabilité le plus important 3.
c Les forêts présentent un
intérêt socio-économique (lieu de pâturage,
production du bois conservation des eaux et des sols...) pour cela on
l'attribue l'indice 2.
c Les plans d'eaux représentent les barrages,
les sebkhas et les lacs. Ce sont des zones à fort intérêt
pour l'homme vu qu'il représente des ressources en eaux potables ou bien
des écosystèmes qui préservent la biodiversité. Un
indice de vulnérabilité 2 a été attribué
à cette classe.
c L'indice 2 a été accordé aux sols
agricoles vu leur importances socio-économique.
c Les sols nus sont des zones non exploitées
par l'homme. On attribue l'indice 1 vu qu'ils ne présentent pas
d'intérêt.
Ces indices sont récapitulés dans le tableau
ci-dessous :
Classe Indice
|
Sols nus
|
Forêt
|
Plans d'eaux
|
Sols
agricoles
|
Tissu urbain
|
1
|
X
|
|
|
|
|
2
|
|
X
|
X
|
X
|
|
3
|
|
|
|
|
X
|
Tableau 3 :Distribution des indices de
vulnérabilité selon le type d'occupation du sol
Elaboration personnelle
c Ces résultats ont été
présentés sur la carte de vulnérabilité
(fig.30).
Rhili Chiheb 39
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil33.png)
Poids
1
2
3
Rhili Chiheb 40
Figure 30: Carte de vulnérabilité des
Mogods-Hedil
|
Elaboration personnelle
|
41
4. Elaboration de la carte du risque aux mouvements de
terrain
La cartographie de risque des mouvements de terrain des Mogods
et Hedil est produite suite à la multiplication de la carte de la
vulnérabilité et la carte de la susceptibilité
(Risque = Aléas x Vulnérabilité).
Chaque type de mouvement dépend à des facteurs
de causalité (décrit dans la première partie ; chapitre
typologie des mouvements de terrain et facteurs causaux), on s'intéresse
principalement à la lithologie qui est le facteur qui nous permet la
distinction entre les différents type de mouvement, c'est pour cela on a
intégré la lithologie dans la carte du risque.
> Les glissements de terrain : généralement elle
se produit dans les roches fragiles (tendre) tels que les argiles.
> Les chutes de blocs : se produit dans les roche dur tels que
les calcaires, les grés...
> Les coulées de boue : aussi elles sont produites dans
les roches fragiles.
Ainsi, on a distingué différentes
intensités des risques représenté dans la figure 31 c
Risque faible Phénomènes dont le coût
des solutions techniques pour la prévention serait supportable
financièrement par un propriétaire individuel.
Généralement sont des zones stables de point de vue lithologique
à faible pente non affectée par des failles, Ces zones sont les
moins peuplées voir une activité humaine nulle vu la
rigidité de ces substratums non utiles pour l'installation des
agglomérations ni pour les activités agricoles.
c Risque moyen
Phénomènes d'ampleur réduite dont le coût
des solutions techniques pouvant être mis en place pourra être
supportable financièrement par un groupe restreint de
propriétaires (immeubles collectifs, petit lotissement, ...).
Elles occupent les surfaces à activité humaine
réduite, même si on assiste à des mouvements de terrain
leur conséquence socio-économique sera limitée tels que
les glissements qui affectent chaque saison, les terres agricoles, les
forêts et les berges des barrages sans produire des menaces importantes
sur les propriétés et les vies humaines (HADDAD.R, 2018).
c Risque fort
Phénomènes intéressant une aire
géographique débordant largement du cadre parcellaire. Les
solutions techniques pouvant être mises en oeuvre pour s'en
protéger seront techniquement difficile à réaliser et/ou
auront un coût très important.
Phénomènes de grande ampleur dans laquelle
qu'aucune solution technique permettant de s'en prémunir. Tels que ;
- Les phénomènes actifs mettant en mouvement un
volume de terrain très important
- Les coulées de boue importante, ...
· Les facteurs de déclanchement sont bien
développés dans ces zones.
· Elle produit des menaces important sur les
propriétés et les vies humaines.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil34.png)
Rhili Chiheb 42
Figure 31 : Carte du risque des mouvements de terrain des
Mogods-Hedil.
Rhili Chiheb 43
4.1. Analyses et interprétation de la carte des
risques
Sur la carte des risques aux différents types de
mouvements de terrain (fig.31), on distingue que le degré de risque
varie de faible a fort :
-Les zones à fort risque sont les villes et les
agglomérations, installées sur des formations instables telles
que les argiles, les sables et les alluvions récents mal
consolidés...
Ce risque se manifeste par des glissements, des
affaissements, des tassements de certains routes et ponts... construite sur des
dépôts Quaternaires caractérisés par des roches
fragiles : argile, alluvion...par contre les chutes de bloc sont
enregistrées dans les calcaires, grés....caractérise les
zone a forte pente.
-Les zones à risques moyens, occupent les surfaces
à activité humaine réduite, même si on assiste
à une instabilité de terrains leur conséquence
socio-économique sera limitée tels que les glissements, la
solifluxion qui affectent chaque saison, les terres agricoles, les forêts
et les berges des barrages sans produire des menaces importantes sur les
propriétés et les vies humaines.
- Les surfaces à risques faibles sont
développées sur des zones stables de point de vue lithologique
à faible pente non affectée par des failles Ces zones sont les
moins peuplées voir une activité humaine nulle vu la
rigidité de ces substratums non utiles pour l'installation des
agglomérations ni pour les activités agricoles.
Conclusion
L'approche cartographique adoptée par cette
étude basée sur l'union des cartes indexées a
nécessité d'abord l'intégration et la combinaison dans un
SIG, des facteurs lithologie, fracturation, pente, exposition, hydrographie et
pluviométrie responsables de déclenchement des mouvements de
terrains dans notre d'étude pour donne la naissance à la carte de
susceptibilité.
La combinaison de cette carte avec celle de la
vulnérabilité, a permis d'élaborer la carte des risques
qui présente les indices des risques des mouvements de terrain selon une
classification simple mais efficace. Cette carte a la capacité de
limiter et de prévoir les zones à risques. Il s'agit donc des
résultats les plus utiles pour les décideurs car elle
présente un énorme potentiel d'informations directement
utilisables par la communauté responsable du développement
régional.
Chapitre 3 : Elaboration de la base des données
et
SIG-WEB
· Méthodologie de l'élaboration
:
Identifier les besoins et les exigences.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil35.png)
Elaboration de la base de données
Définir les fonctionnalités et les technologies
à utiliser.
Configuration des outils
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil36.png)
Configuration du client cartographique
Configuration du serveur cartographique : Geoserver
· Création espace de travail
· Création d'entrepôt
· Importation des données
· Création des styles
|
|
· Préparation de l'interface principale
· Insertion des couches publiées dans Geoserver :
WMS
|
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil37.png)
Développement de l'interface.
Interface finale : SIG-WEB
Intégration dans un page web
Rhili Chiheb
Elaboration personnelle
44
Figure 32 : Organigramme méthodologique de
l'élaboration l'application SIG-WEB
Rhili Chiheb 45
I. Quelques Notions de base sur les SIG-WEB et
configuration des
outils
Le développement de l'information géographique
sur internet est lié au développement d'applications
cartographiques sur le web. Le succès de ces applications
cartographiques est principalement dû à l'avènement des
Maps API (Maps Application Programming Interfaces). Les plus
célèbres sont : Google Map, Yahoo Map, Virtual Earth, NASA World
Wind...
1. Différence entre le SIG-WEB et le
webmapping
« Webmapping » comme un «
processus de distribution de données
géoréférencées via un réseau tel qu'Internet
ou un intranet et de leur visualisation sur des applications cartographiques
via une interface web ». (PAUTHONNIER.A, 2010).
Le « webmapping » correspond à des
applications cartographiques dont l'affichage (la visualisation, la diffusion)
de plusieurs couches de données géographiques sur le web, de tel
sorte que le terme de SIG est absent, car les fonctionnalités fournies
par l'interface utilisateur ne sont pas celles d'un SIG. L'analyse spatiale
y est souvent absente.
Cependant les SIG-WEB correspond à des Applications web
qui offrent des possibilités d'analyse et d'archivage de données
appartenant à l'utilisateur et ce directement depuis l'interface client.
On parlera de « Web SIG ». De plus il ne se limite pas à une
visualisation cartographique de données géographiques, mais se
rapproche des fonctionnalités des SIG bureautiques en exploitant tant
que possible les capacités de programmation offertes par le web
(HTML/PHP/JavaScript...).
|
Web SIG
|
Webmapping
|
Acquisition
|
X
|
-
|
Archivage
|
X
|
-
|
Analyse
|
X
|
-
|
Affichage
|
X
|
X
|
Architecture client/serveur
|
X
|
-
|
Tableau 4:Différence entre SIG-Web et le
Webmapping
Elaboration personnelle
2. Les SIG et le Web
Avec le Développement de l'accessibilité au web
des solutions SIG-WEB apparu pour mettre en place un SIG à la
portée du grand public. Les solutions SIG-WEB fondée sur des
architectures orientées services caractérisé par une
centralisation des données et un traitement sur le serveur, ce sont des
programmes qui ont pour but d'accéder et interagir avec les
données géographiques à distance.
Après la généralisation de
l'accès à internet, le SIG web touche le grand public (Google
Earth, portails des institutions comme les collectivités locales et les
différents services .Les applications de SIG-WEB visent à
proposer une consultation des données sur des thèmes
précis.
3. Composantes d'un SIG web
Un SIG web est formé généralement de trois
composantes : Client, Serveur cartographique, Serveur de données (YAOVI.
D, 2009)
? Client : composante
représentée par un certain nombre d'outils servant à
interroger les serveurs cartographiques. Il existe différents clients
qui conduisent un ou des utilisateurs à visualiser les cartes en ligne
via les navigateurs.
? Serveur cartographique : composante qui
permet de créer des cartes grâce aux données
géographiques stockées sur un serveur. Nous avons deux types de
serveurs cartographiques tels que : les serveurs cartographiques libres
Geoserver, MapServer et les serveurs cartographiques
propriétaires tels que ArcGIS Server, MapGuide.
? Serveur de données : composante de
gestion de Base de données à référence spatiale.
Exemple de base de données : PostgreSQL avec l'extension
PostGIS.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil38.png)
Figure 33:Architecture d'un SIG web (YAOVI.D, 2009)
Rhili Chiheb 46
Rhili Chiheb 47
Pour obtenir les images de cartes de données
geospatiales souhaitées, l'utilisateur fait appel au client (application
web) qui envoie une requête au serveur cartographique (2). Cette
dernière traite la requête géographique en interrogeant le
ou les serveurs de données spatiales disponibles (3). La réponse
du serveur cartographique renvoie l'image ou les images de cartes
souhaitées au client (4). (Fig. 33).
4. Les services web géographiques (Annexe
1)
4.1. Les services web
Un service web (ou service de la toile) est un programme
informatique permettant la communication et l'échange de données
entre applications et systèmes hétérogènes dans des
environnements distribués. Il s'agit donc d'un ensemble de
fonctionnalités exposées sur internet ou sur un intranet, par et
pour des applications ou machines, sans intervention humaine, et de
manière synchrone. (MARIE.C et al. ,2005).
4.2. Les services web géographiques
Les services web géographiques sont des services web
permettant d'effectuer des traitements géomatiques ou
géographiques (géocodage...), de renvoyer des cartes ou de donner
accès à des données géographiques (débit
d'un fleuve, altitude, nom d'une zone géographique...). Ils constituent
en principe un sous-ensemble des services web et doivent se conformer aux
mêmes exigences. Ces services ont pour objectif de rendre les SIG
interopérables entre eux plutôt qu'avec les autres composants des
systèmes d'information. L'idée est donc qu'une donnée ou
une fonction stockée dans un environnement logiciel SIG puisse
être accessible directement à partir d'un autre environnement sans
téléchargement ni conversion préalable.
Dans cette logique, un organisme rend ses données
accessibles via le web à l'aide d'un logiciel serveur respectant un
standard de l'OGC (Open Geospatial Consortium), ce qui permet à un
utilisateur disposant d'un logiciel client, respectant également ce
standard, de
visualiser, voire de manipuler ces données comme si
elles se trouvaient sur son poste. (
http://www.dissertationsgratuites.com/dissertations/Le-Web-Mapping/100818)
Parmi les services web géographique de l'OGC on a les
suivants :
4.2.1. WMS (Web Map Service)
Fournit une carte au format image, pouvant correspondre
à la superposition de plusieurs couches de données. Les
données peuvent être délivrées dans
différents formats image (TIFF, GIF, JPEG, BMP, PNG, ...) ou vecteur
(SVG).
D'après la figure 34 ci-dessous, l'OGC définit
trois opérations disponibles dans un service WMS : GetCapabilities,
GetMap, GetFeatureInfo (HENINTSOA. D, 2017).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil39.png)
Rhili Chiheb 48
Figure 34 : L'opération de WMS (HENINTSOA. D,
2017)
? La requête GetCapabilities permet d'obtenir les
capacités du serveur en renseignant les métadonnées du
service à savoir, les caractéristiques (service) : titre,
description, personne contact,
etc.et les capacités (capabilities) :
couches, styles (indiquent les noms des styles applicables sur ces couches), le
format (exemple ; png, kml), l'emprise (l'emprise géographique de la
couche complète et son système de référence
spatial) et la projection. (HENINTSOA. D, 2017)
? La requête GetMap est un ensemble de paramètres
permettant au serveur de construire une carte.
? L'opération GetFeatureInfo correspond à une
fonctionnalité d'interrogation.
4.2.2. WFS (Web Feature Service)
Permet la mise à disposition et la gestion en ligne
d'entrepôts de données géographiques vectrices. Le service
WFS permet, au moyen d'une URL formatée, d'interroger des serveurs
cartographiques afin de manipuler des objets géographiques (lignes,
points, polygones...),
Le protocole WFS permet à un client d'obtenir des
entités géographiques vectrices (géométrie et
sémantique) non cartographiées au moyen d'une simple url
normalisée (HENINTSOA. D, 2017).
4.2.3. WCS (Web Coverage Service)
Permet la mise à disposition en ligne de données
géographiques raster représentant des
phénomènes variant dans l'espace et le temps (par
exemple MNT, images satellite...).
Les données peuvent être délivrées
dans différents formats image (conversion en ligne) :
TIFF, GIF, JPEG, BMP, PNG, ...
Les données peuvent ensuite être à nouveau
traitées par le client ou par un autre service géographique
en ligne.
Rhili Chiheb 49
4.2.4. SLD (Style Layer Descriptor)
Permet aux utilisateurs de fournir des informations sur la
symbologie et les styles pour l'affichage d'une carte (données WMS ou
WFS).
4.2.5. WMC (Web Map Context)
Sauvegarde d'un état de la carte affichée par le
client, la carte pouvant être constituée de plusieurs couches
issues de différents serveurs.
5. Les outils de cartographie web
5.1. Les types des cartes sur le web
Il existe deux types de cartes diffusées sur internet :
? Les cartes passives :
Ce sont des cartes informationnelles statiques assimilables
à des cartes papier classiques avec une faible quantité
d'information proposée.
? Les cartes interactives
Elles permettent la visualisation de cartes avec des outils de
visualisation (zoom, pan et éventuellement changements de
thématiques). Nous distinguons deux types de cartes interactives :
? Cartes à cliquer : Cartes interactives où
l'internaute peut cliquer sur des zones de la carte pour obtenir une
information. Des zones "sensibles" ou des liens renvoient à d'autres
sources d'informations de nature géographique ou non.
? Cartes à créer : des cartes fortement
interactives. L'utilisateur peut ainsi manipuler, créer, personnaliser
de l'information géographique sous forme de cartes en ligne.(
http://sig-pour-tous.forumactif.com)
5.2. Les logiciels SIG
Les logiciels SIG (ou cartographiques) accomplissent cinq
principales fonctions : (TCHIOFFO. K, 2008).
- Abstraction (organiser les
différentes données géographiques par composants et
descriptifs).
- Acquisition (acquérir des
données géographiques pour le SIG).
- Archivage (stocker et à gérer
les systèmes de bases de données).
- Analyse (interroger les données
géographiques en vue de donner des réponses).
- Affichage (réaliser et diffuser des
cartes avec des informations géographiques).
Il existe deux types de logiciels SIG : les SIG libres
communément appelés en anglais «open source» et les
logiciels SIG propriétaires. Notre choix porte sur les logiciels libres
car ce sont des logiciels disponibles et accessibles gratuitement et dont le
code source peut être modifié, adapté et partagé par
le public. Les SIG libres montrent des avantages comme : la transparence, la
flexibilité et
Rhili Chiheb 50
la qualité du code source, l'indépendance de
l'utilisateur, l'interopérabilité suivant les normes de l'OGC et
permet la diffusion et l'échange des données, la réduction
des coûts d'obtention (STEINIGER.S et al. ,2009).
5.3. Le serveur cartographique
5.3.1. Définition
Un serveur cartographique est une application de publication de
données spatiales, il est chargé de gérer :
-Le chargement de données géographiques depuis
diverses sources
-La transformation des données dans des formats
normalisés par l'OGC (Open Geospatial Consortium)
-La diffusion des données à travers un
réseau local ou internet Cependant, un serveur cartographique n'est pas
un système de stockage des données ou une application utilisable
directement par un utilisateur final. (
http://sig-pour-tous.forumactif.com)
Deux serveurs cartographiques sont libres :
Serveurs
cartographiques
|
Geoserver
|
MapServer
|
|
Structure homogène avec
|
Solution libre et évolution rapide.
|
|
les applications (GeoAPI, GeoTools) et respect des
|
Interopérabilité.
Flexibilité et adaptabilité.
|
|
normes de l'OGC.
|
Compactibilité avec divers langages
|
Points forts
|
Convivialité avec
|
de développement et plusieurs
|
|
l'interface et les cartes.
|
serveurs web.
|
|
Licence Grand Public.
|
Production des images sous un grand nombre de formats.
|
Points faibles
|
Difficulté d'avoir une bonne
|
Forte nécessité en développements.
|
|
documentation.
|
Qualité du rendu graphique.
|
|
Serveur lent par rapport à
|
Lourdeur de l'installation.
|
|
MapServer.
|
|
Tableau 5: Comparaison des outils cartographiques
GéoServer et MapServer (BALDE, 2008)
? Geoserver est un serveur cartographique que nous avons
choisi dans notre étude à cause de : -
l'interopérabilité avec les normes de l'OGC
- la pérennité (libre et ouvert)
- Open source
5.3.2. Configuration du serveur cartographique :
Geoserver
? On a utilisé Geoserver, qui est un serveur
géographique permettant de diffuser de l'information géographique
sur le Web, car celui-ci est assez simple à prendre en main.
? Dans le menu Données de Geoserver on trouve :
Menu
|
Description
|
Prévisualisation de la couche
|
Permet de visualiser une couche publiée et pour
vérifier la bonne publication.
|
Espaces de travail
|
Nom de l'espace de travail de vos données.
répertoires pour regrouper des entrepôts.
|
Entrepôts
|
Zone de stockage de données de même format
(vecteur ou raster). Les entrepôts définissent une source de
données et la décrivent (texte de description et page de codes de
la source de données, utile pour les dbf des shapefile par exemple).
|
Couches
|
Liste des couches publiées plus la publication de
nouvelles couches.
|
Agrégations de couches
|
Possibilité d'agréger plusieurs couches pour en
faire qu'une en sortie.
|
Styles
|
Styles SLD pour personnaliser l'affichage de vos couches
|
Tableau 6:Composant du geoserver
Elaboration personnelle
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil40.png)
Figure 35: La structure des données dans Geoserver
(HAMROUNI.B, 2016)
Rhili Chiheb 51
Rhili Chiheb 52
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ouverture et configurations du serveur cartographiques
Geoserver
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Définition de l'espace de travail « mouvement de
terrain »
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Création d'un entrepôt de données «
mvt_terrain »
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Paramétrage de l'entrepôt «mvt_terrain
».
|
Les couches reconnues par Geoserver dans l'entrepôt
«mvt_terrain» de l'espace de travail « mouvement de terrain
».
|
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil41.png)
Rhili Chiheb
|
Elaboration personnelle
|
53
|
Publication des couches (exemple géologie)
Tableau 7: Configuration du serveur cartographique
|
Elaboration personnelle
|
Suite à la prévisualisation des couches on constate
qu'il n'existe pas de la bonne symbologie comme le montre le tableau ci-dessous
:
|
|
Mouvement de terrain
|
Limite de notre zone d'étude
|
|
|
Les plans d'eau
|
Réseau hydrographique
|
|
|
Les failles
|
Risque aux mvts de terrain
|
Tableau 8: prévisualisation de quelques couches sans
fichier de style SLD
Rhili Chiheb 54
? La création des fichiers de style SLD
sous Qgis
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le choix du
|
symbologie convenable
|
Etape 1 : on clique sur propriété
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Enregistrement du style sous format SLD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'ajouter d'un nouveau style
|
Le chargement du fichier SLD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Validation du style
|
Edition de la couche avec le fichier SLD
|
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil42.png)
prévisualisation de la couche avec la symbologie
crée
|
Elaboration personnelle
Tableau 9: Les étapes de création d'un
fichier de style SLD dans qgis et prévisualisation de la
couche
6. Choix et configuration du client
cartographique
Les applications clientes sont des bibliothèques
JavaScript qui permettent de gérer le chargement des couches produites
par le serveur cartographique (WFS, WFST, WMS, KML),et d' afficher les
données d'une base de données géo spatiales (PostGIS) ou
de simples couches (SHP).Le client cartographique gère également
l'envoi des données aux serveurs et les interactions HOMME MACHINE (Zoom
sur une couche, déplacement, mesure de longueur). Le choix du client
cartographique est d'autant plus important qu'il représente le lien
entre l'utilisateur et le serveur. Il existe de nos jours plusieurs
applications clientes (HENINTSOA. D, 2017). Nous avons décidé
d'analyser les principales d'entre elles afin de sélectionner la plus
adaptée à nos besoins.
Le tableau 10 ci-dessous montre les comparaisons entre
OpenLayers et Leaflet permettant de choisir un client cartographique le plus
adapté au besoin.
|
Points forts
|
Points faibles
|
|
>
|
Bonne documentation
|
>
|
Absence de possibilité
|
|
>
|
Présentation graphique
|
|
de filtrage par les
|
Leaflet
|
|
harmonieuse
|
|
attributs
|
|
>
|
Légèreté
|
|
|
|
>
|
Bonne documentation
|
>
|
Bibliothèque lourde
|
|
>
|
Présentation graphique harmonieuse
|
|
|
OpenLayers
|
>
|
Beaucoup de fonctionnalités
|
|
|
|
>
|
Grande popularité
|
|
|
Rhili Chiheb 55
Tableau 10: comparaison entre OpenLayers et Leaflet
(HENINTSOA. D, 2017).
Rhili Chiheb 56
6.1. Langages de programmation utilises
Le développement d'une telle structure nécessite
l'emploi de différents langages de programmation. Ce titre
présente une brève description.
Pour paramétrer la page web, nous utilisons
l'éditeur de texte Sublime Text. Ce dernier est un éditeur de
code Open Source complet et léger avec une interface totalement
personnalisable. Il nous a permis de programmer le code HTML, CSS, Java
script...
On a utilisé les langages HTML/CSS, JavaScript/Ext/GeoExt,
PHP pour la réalisation de notre application
6.1.1. Le HTML
Hypertexte Markup Language (HTML) est un langage permettant la
représentation du contenu des pages internet. Il s'agit d'un langage de
balisage qui autorise l'ajout, le formatage ainsi que la structuration de
contenu divers (images, formulaires de saisie, vidéos, etc.). Par
ailleurs, il permet d'intégrer d'autres langages de programmation. Cette
particularité va être abondamment utilisée dans le cadre de
ce projet, notamment pour la création des applications cartographiques.
(HENINTSOA. D, 2017).
6.1.2. CSS
Le Cascading Style Sheet a pour objectif de gérer le style
de présentation d'une page web. Il s'agit d'un fichier auquel toutes les
pages web de la plateforme font appel pour la gestion de la mise en page.
Ainsi, un changement de la couleur d'un tableau peut être effectué
de façon commune à toutes les pages. (HENINTSOA. D, 2017).
6.1.3. Le JavaScript
JavaScript, quelquefois abrégé JS, est un langage
de programmation de script orienté-objet principalement utilisé
dans les pages web interactives, donc du côté client (mais
quelques fois aussi du côté serveur). Son propos est de manipuler
de façon simple des objets, au sens informatique fournie par une
application hôte. Du code JavaScript peut être
intégré directement au sein des pages web pour y être
exécuté du côté client. C'est alors le navigateur
Web qui prend en charge de son exécution. (HENINTSOA. D, 2017).
6.2. Configuration du client cartographique
6.2.1. Présentation
L'utilisation OpenLayers permet de produire une interface
cartographique côté client, l'utilisation d'ExtJS permet de
structurer une page et afficher des données attributaires. Et
l'utilisation de GeoExt permet de réaliser l'interaction entre
OpenLayers et ExtJS.
L'union entre OpenLayers, Ext et GeoExt est une
bibliothèque JavaScript permettant de créer aisément des
d'interfaces cartographiques riches. Cette interface cartographique contient la
carte et les outils de manipulation.
L'objet Map OpenLayers et l'objet Panel d'Ext sont les objets
essentiels de ces librairies. La fusion de ces deux classes à donner la
production des GeoExt (objet MapPanel). C'est lui qui aura à charge de
"créer" la carte ainsi que son contenant (panel), l'interface principale
et la fenêtre qui va contenir notre carte.
6.2.2. Utilisation de l'API OpenLayers, Ext et
GeoExt
6.2.2.1. Utilisation d'OpenLayers
? Intégration d'OpenLayers dans une page
web
Afin d'utiliser OpenLayers, on le télécharge
puis on le place le répertoire dans notre environnement de
développement Web. La mise en place d'un visualiseur OpenLayers
nécessite une page HTML. Le visualiseur OpenLayers se place à
l'intérieur de n'importe quel bloc d'éléments, ce qui
signifie qu'il peut être utilisé pour mettre une carte dans la
plupart des éléments HTML de notre page. En plus il est
également nécessaire d'inclure à la page HTML une balise
script qui comprend la bibliothèque OpenLayers. Cela se fait comme le
montre la figure suivante :
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil43.png)
Figure 36: Chargement d'OpenLayers dans une page web
|
Source : Capture
|
? Affichage d'une carte avec OpenLayers
L'une des premières étapes pour afficher une
carte est de créer un nouvel objet map grâce au constructeur
OpenLayers. Map. Ce dernier prend comme paramètre l'id de la balise qui
contiendra la carte. La balise nous pourrons manipuler les
éléments relatifs à la carte.
Rhili Chiheb 57
La deuxième étape est la création d'un
visualiseur et d'ajouter une couche à la carte. OpenLayers supporte de
nombreuses sources de données différentes. On peut maintenant
afficher un fond cartographique sur la page. Pour commencer, on va
intégrer la carte provenant du notre projet OpenStreetMap.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil44.png)
.
|
|
|
|
Figure 37: Création d'un visualiseur OpenLayers et
Création des couches
|
Source : Capture
|
6.2.2.2. Utilisation de GEO EXT
GeoExt combine les librairies JavaScript OpenLayers pour ses
fonctionnalités geospatiales. Le Web et ExtJS contient des nombreux
outils d'interface, qu'ils permettent d'obtenir un outil de construction des
applications de cartographie Web riches et hautement interactive (HENINTSOA. D,
2017). Le code suivant représente le mode d'intégration de GeoExt
dans une page HTML :
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil45.png)
Figure 38: Intégration de GeoExt dans une page
HTML
Rhili Chiheb
|
Source : Capture
|
58
|
II. Présentation de l'application
1. Page d'accueil
La page d'accueil est la page principale de l'application,
est conçue pour avoir une vision générale des
données auquel on à l'accès et pour expliquer à
l'utilisateur à quoi sert l'application. La page d'accueil explique
aussi l'importance des avantages que l'utilisateur peut obtenir en utilisant
l'application. La figure 39 ci-dessous représente la page d'accueil de
l'application (annexes 3& 4).
Pour accéder à notre application SIG-WEB il suffit
clique sur carte interactive.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil46.png)
geomag-flm.com/Site_mvt_terrain/index.html
Figure 39: Page d'accueil de l'application SIG-WEB
|
Source : Capture
|
|
2. Présentation de l'interface cartographique
« SIG-WEB »
L'interface cartographique a pour objectif de donner
l'accès à l'ensemble des informations liées aux mouvements
des terrains. L'interface cartographique permet d'afficher des données
géoréférencées afin de réaliser les
sélections des entités auxquelles les données sont
attachées en combinant les critères géographiques. Grace
à cet outil, on peut naviguer au sein de la zone
considérée et interroger les objets qui la constituent.
Cette application interactive Elle est simple, intuitive et
permet de communiquer des informations précises à
l'utilisateur.
Ces exemples d'applications nous montrent la diversité des
thématiques qu'un SIG peut traiter. Notre application présente
quelques fonctionnalités au service des utilisateurs
représenté comme la figure ci-dessous :
Rhili Chiheb 59
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil47.png)
10
3
1
2
5
7
4
Clear selection
9
8
6
Figure 40: Interface SIG-WEB
Source : Capture
Rhili Chiheb 60
Rhili Chiheb 61
L'interface SIG-WEB (fig.40) présente les
fonctionnalités suivantes :
1 : Ajout des couches disponibles dans notre Geoserver a la zone
d'affichage des couches
2 : l'affichage de la liste des couches diffusées (fond de
carte de base, couches) L'utilisateur a la possibilité de forcer
l'affichage de certaines couches sur la carte. Pour ce faire, sous la rubrique
« Panneau de couches », il est invité à
sélectionner les couches souhaitées parmi les suivantes :
« Limite Mogods-Hedil, lithologie, réseau
hydrographique, plan d'eau, typologie des mouvements des terrains,
Susceptibilité, Vulnérabilité, Risque... »
3 : permet d'afficher la légende des couches visibles dans
la zone numéro 2. Si une couche est masquée, elle
n'apparaît pas dans la légende. Si une couche est rendue visible,
elle apparaît dans la légende.
4 : Les outils de navigation qui contient :
I Pour effectuer un Zoom avant, faites un clic gauche sur le
plus
I Pour effectuer un Zoom arrière, faites un clic gauche
sur le moins
I Pour bouger la carte dans un sens, faites un clic gauche sur la
flèche indiquant ce sens.
I Mesure length : pour mesurer la longueur.
I Mesure area : pour mesurer la surface.
I Information : La possibilité d'afficher les
données attributaires des couches dans un pop-up. Pour activer et
désactiver un pop-up, on doit appuyer sur le bouton Information.
I Clear sélection : pour désélectionner les
couches
5 : C'est l'espace d'affichage de la carte.
6 : permet de rechercher les couche déjà publier
dans Geoserver
7 : Titre du mémoire.
8 : permet le changement de thème de l'application.
9 : les coordonnées géographiques dynamiques.
10 : Remove Layer : permet la suppression des layers dans le
panneau de couches.
Rhili Chiheb 62
3. Interprétation et discussion des
résultats
Les avantages de notre outil de gestion des mouvements de terrain
sont :
· La diffusion des informations des mouvements de terrain
via une carte interactive web des risques liés aux mouvements de
terrain.
· La possibilité pour le client d'interagir avec la
carte, afin d'obtenir toutes les informations sur les mouvements de terrain.
· L'accessibilité et la disponibilité des
informations pour les utilisateurs.
· La mise en disposition des données fiables (mise
à jour facile).
· Développé avec des outils open source.
· l'ajout de données manquantes au SIG.
· Le téléchargement des données sous
format (SHP).
· Permettre la consultation et l'accès à
l'information d'une manière facile.
Conclusion
Avec le développement technologique, des nouvelles
disciplines sont apparus comme les SIG-WEB.
Pour conclure, on peut dire que la mise en place d'une
application SIG-WEB des mouvements de terrain est un véritable outil
permettant de connaitre la zone à travers la localisation des
différents mouvements de terrain. Pour atteindre cet
objectif, on a suivi une méthodologie qui consiste en premier lieu, de
traiter les données et les analyser sous SIG et en deuxième lieu,
de publier les résultats sur le web sous forme de cartes interactives.
Pour la réalisation de l'application on a utilisé les langages
HTML/CSS, JavaScript/Ext/GeoExt (open source).
Rhili Chiheb 63
Conclusion générale
L'étude réalisée sur les régions
des Mogods et Hedils, s'inscrit dans une problématique de
caractérisation et d'évaluation du risque des mouvements de
terrain.
Nous avons utilisé l'approche qualitative pour la
cartographie de la susceptibilité, c'est-à-dire la combinaison
des différents facteurs : lithologie, fracturation, pente, exposition,
hydrographie et pluviométrie.
La carte d'occupation du sol est élaborée suite
à l'application de la méthode du maximum de vrais semblance sous
`Envi 4.7' de l'image optique issue du satellite Sentinel-2 acquise le
03/06/2019, La répartition spatiale des enjeux déjà
obtenue à partir de la carte d'occupation du sol
sera reclassée en fonction du potentiel de dommage ou
de perturbation des enjeux suite à la déstabilisation des
terrains (glissement, Chute de blocs, coulée de boue...) avec des
classes de valeurs allant de 1 à 3 pour produire la carte de
vulnérabilité.
En effet, la combinaison de cette carte
(vulnérabilité) avec celle de la susceptibilité nous a
permis d'élaborer la carte des risques aux mouvements de terrain, qui
présente les indices des risques selon une classification simple mais
efficace avec un degré de risques varie de faible a très fort.
Il faut souligner aussi que ce projet a atteint les objectifs
fixés au départ, nous sommes arrivés à
développer une page web dédié au laboratoire de recherche
Géomatique des Géosystèmes, avec l'intégration de
nombreuses fonctionnalités au service des utilisateurs, tels que le
téléchargement et la consultation des mémoires,
thèses, articles,....Et un site web dynamique qui va permettre aux
utilisateurs de consulter les risques liés aux mouvements de terrain en
ligne via des cartes interactives. En outre l'utilisateur arrive à
gérer les données : Ajouter, supprimer, interroger, afin d'avoir
une base de données fiable, téléchargeable sous format
SHP.
Pour le développement de l'interface, il a fallu
également du temps pour appréhender les outils de
développement qui sont nouveaux. Beaucoup de temps a été
enfin consacré à la documentation surtout à travers
Internet et à l'analyse comparative des logiciels Opensource disponibles
pour la réalisation de l'application. Il est ressorti qu'il en existe
plusieurs, mais nous avons mis l'accent sur ceux qui nous paraissent les plus
performants, les plus utilisés. C'est ainsi que nous avons retenus
ExtJS, OpenLayers et GeoExt.
La réalisation de cette étude a permis de mettre
en pratique les connaissances apprises lors de la formation au Master
spécialisé en géomatique et d'acquérir des
connaissances pratiques dans la mise en oeuvre des outils de solutions tels que
les SIG-WEB.
Et finalement on a choisis NOVA-HOSTER pour effectuer
l'hébergement de nos sites web et l'application avec un nom de domaine
Geomag-flm.com.
Rhili Chiheb 64
Les annexes
Rhili Chiheb 65
Services Web
|
Description
|
Requêtes
|
Point fort
|
Limites
|
WMS (Web Map
Service)
|
Un protocole qui permet aux serveurs de données de
retourner des cartes visuelles avec certaines entités à la suite
la demande du client. Il existe aussi un WMS-C, service web caché qui
propose des moyens efficaces pour traiter et obtenir des cartes par tuiles.
|
GetCapabilities, GetMap,
GetFeatureInfo
|
- Propose un ensemble de couches cartographiques superposables -
Les couches cartographiques sont interrogeables
- Adapté aux gros volumes de données à
afficher - Chargement de données rapide (surtout avec TileCache)
|
- La carte obtenue étant sous forme image n'est pas
manipulable
- Composition cartographique figée
|
WFS (Web Feature Service)
|
un protocole qui fait appel aux opérations de
création, modification, de suppression des entités
géographiques vectorielles sur des cartes. Nous distinguons deux types
de serveurs WFS (basiques et transactionnels).
|
Serveurs basiques (GetCapabilities, DescribeFeatureT ype,
GetFeature).
Serveurs transactionnels WFS-T (GetCapabilities, DescribeFeatureT
ype, GetFeature, LockFeature, Transaction).
|
- Renvoie un fichier d'objets géographiques au format GML
- La manipulation des objets est possible
- Les objets sont interrogeables
|
- Le chargement des données peut être lent pour de
gros volume de données
- Adapté à de petits volumes de données
(moins de 100 objets) - il est nécessaire d'appliquer une symbolisation
lors de l'ouverture d'une couche WFS
- non adapté pour l'affichage à de petites
échelles
|
WCS (Web Coverage Service)
|
Un service de grilles permet d'obtenir des données
géographiques de type grilles.
|
Get Capabilities, Describe Coverage, GetCoverage.
|
-
|
-
|
Annexes 1: Les services web géographique
(PAUTHONNIER.A.2010, modifié).
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil48.png)
Site Web dédié au laboratoire
GEOMAG
Geomag-flm.com
&
Site web de l'application SIG-
WEB
http://geomag-flm.com/Site_mvt_terrain/index.html
Rhili Chiheb 66
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil49.png)
1
2
3
4
5
6
A
A
4
2
5
3
6
1
Rhili Chiheb 67
Annexes 2 : Interface principale de page web Geomag
& code source
Source : Capture
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil50.png)
1
2 3 4 5 6
2
5
7
3
6
1
7
4
Rhili Chiheb 68
Annexes 3 : Interface principale de page web mvt de terrain
& code source
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil51.png)
Suite à un simple clic sur l'image une bulle de
définition s'ouvre
Rhili Chiheb 69
Annexes 4 :Composant de la page mvt de terrain
Source : Capture
6
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil52.png)
3
2
4
1
5
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil53.png)
4
1
2
5
Annexes 5 : Interface SIG-WEB & Code source
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil54.png)
6
3
Source : Capture
Rhili Chiheb 70
Hébergement
C'est la dernière étape l'hébergement des
sites pour qu'il devienne accessible par les utilisateurs. Pour cela j'ai
retourné vers Nova-Hoster pour acheter un hébergement d'un an
avec un domaine
Geomag-flm.com.
Comme la montre la figure ci-dessous :
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil55.png)
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil56.png)
Annexes 6 : Hébergement web ; NOVA-HOSTER
Rhili Chiheb 71
Projet de référence des risques des
mouvements de terrain :
Le site web géorisque (
https://www.georisques.gouv.fr/)
est un portail riche, il permet d'accéder et visualiser des cartes
liées aux risques (Les risques naturels : inondation,
mouvement de terrain, séisme, Volcanisme, Feux de forêt...
Les risques technologiques : Réseaux et canalisations,
Registre des Emissions Polluantes, Pollution des sols, SIS et anciens sites
industriels...).
Ainsi qu'on peut accéder à la rubrique «
Connaître les risques près de chez moi » pour
connaitre les risques les plus proche de la localisation
prédéfini aussi « Renseigner un état des risques
» pour une suggestion d'un risque dans une zone, et d'autres
informations sur les risques.
![](La-mise-en-place-dun-SIG-web-des-mouvements-de-terrain-region-Mogods-et-Hedil57.png)
Annexes 7 : Projet de référence ; page
d'accueil géorisque de la France
Rhili Chiheb 73
Références bibliographiques
I AFDHAL. B, et al. , (Fnac for environment), (2010) «
Etude d'impact sur l'environnement : projet d'alimentation en gaz de la
région de Bizerte »,189 pages.
I BALDE. I. (2008), « Mise en place d'une plateforme de
cartographie dynamique », mémoire de maitrise, dép. de
génie informatique, école supérieure polytechnique de
Dakar (Sénégal), 88 pages.
I BEN AYED. N. (1993), « Evolution tectonique de l'avant
pays de la chaine alpine de la Tunisie du début Mésozoïque a
l'actuel », Office national des mines, Annales des mines et de la
géologie N°32, 298 pages.
I BEN AYED. N, et al. , (1983), « Interprétation
tectonique unitaire des atlas maghrébins », 99 pages.
I BEN CHELBI.M. (2006), « Mode de mise en place des corps
salifères dans l'Atlas septentrional de Tunisie. Exemple de l'appareil
de Bir Afou », 11pages.
I BENDADOUCHE.H et al. , (2013), « Glissement de terrain
et confortement. Pages bleues. »
I BOUBCHIR.A. (2007), « Risques d'inondation, et
occupation des sols dans le Thoré (région de Labruguière
et de Mazamet) », mémoire présenté pour l'obtention
de mastère 1 de géographie et aménagements,
département géographie et aménagement université de
Toulouse, 75 pages.
I
BRAVARD.JP et al. , (1997), « Les
cours d'eau, dynamique du système fluvial », 221pages. I CRAMPON.N.
(1971), « Etude géologique de la bordure des Mogods, du pays de
Bizerte et du Nord des Hedils (Tunisie septentrionale). » Thèse de
doctorat, Nancy, 522 pages.
I CNEA. (2007), « Elaboration d'une étude sur
l'état de désertification pour une gestion durable des RN
»,191 pages.
I DURVILLE.J, et al. , (2000), « stabilité des
pentes : glissement en terrain meuble. technique de l'ingénieur.
».p.254 pages.
I FRIFITA.N, (2017), « Analyse des données
gravimétriques des accidents longitudinaux et structures
associées de la Tunisie septentrionale, modélisation des failles
profondes. », Thèse de doctorat, Faculté des Sciences de
Tunis, 168 pages.
I HENINTSOA. D. (2017), « La mise en place d'une
application webmapping de géolocalisation des points
d'intérêt de la ville d'Antananarivo », Mémoire de fin
d'études en vue de l'obtention du Grade Master II Titre Ingénieur
en Géomètre Topographe, Université d'Antananarivo
école supérieure polytechnique, 80 pages.
Rhili Chiheb 74
I HADDAD.R. (2018), « Investigation de la proche surface
par georadar : application à l'instabilité des terrains dans les
environs de Tunis et dans la presqu'ile du Cap Bon », Thèse de
doctorat en géologie, faculté des sciences de Bizerte, 199
page.
I HAMROUNI.B. (2016), « Mise en place d'un sig web pour
le suivi de l'urbanisation cas de la commune de Manouba », mémoire
de master professionnel en géomatique, faculté des lettres des
arts et des humanités de la Manouba, 80 pages.
I HENAFF.A, et al. , (2014), « Gestion des risques
d'érosion et de submersion marines, guide méthodologique, projet
Cocorisco », 153 pages.
I HORTON.R.A. (1945), « Erosional development of Streams
and their Drainage Basins : Hydrophisical approach to Quantitative Morphology
», Geo. Soc. America Bull., vol. 56, 275370 pages.
I JALLOULI. C, et al. , (1996), « le corps igné de
Nefza (Tunisie septentrionale) :
caractéristiques géophysiques et discussion du
mécanisme de sa mise en place »,15 pages. I JAUZEIN, A, (1962),
« Contribution à l'étude géologique de la Tunisie
septentrionale : les
confins de la dorsale tunisienne : zone des dômes et
sahels », 510 pages
I JEROME.B, (2002), « Géomarketing : localisation
commerciale multiple », Thèse à l'Université de
Rennes I ,344 page.
I JEANNINE M., (2006), « Etude des processus
d'instabilités des versants rocheux par prospection géophysique.
Apport du radar géologique. » Thèse de 3ème cycle de
l'Université Joseph Fourier - Grenoble I
I KENTOURI.N, et al. , (2015), « Etude de
stabilité et de confortement du glissement de terrain sur la RN 24 au PK
220+000 », mémoire de Master en Génie Civil,
Université A. MIRA-Bejaia, 87 pages.
I LEBOURG T. (2000), « analyse géologique et
mécanique de glissements de terrain dans des moraines des
pyrénées centrales et occidentales (France) », thèse
de 3ème cycle de l'université Bordeaux I, 369 pages
I MARIE.C et al. , (2005), « La cartographie SIG en ligne
ou Web mapping : les outils `libres' », État des lieux des
solutions `applicatives' autour de MapServer, 74pages.
I MANCHE.Y. (2000), « Analyse spatiale et mise en place
de système d'information pour l'évaluation de la
vulnérabilité des territoires de montagnes face aux risques
naturels », Thèse doctorat, université joseph Fourier -
Grenoble I, 176 pages.
I MATE/METL. (1999), « Plans de prévention des
risques naturels (PPR) : risques de mouvements de terrain »,
Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement
(MATE), Ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement (METL)
».
Rhili Chiheb 75
I OSWALD. D. (2003), « Analyse de l'activité de
glissements de terrain et relation avec les conditions climatiques : exemples
dans les Préalpes fribourgeoises (Suisse). ». thèse de
3ème cycle de la faculté des sciences de l'université de
fribourg (Suisse)
I PAUTHONNIER.A. (2010), « Les Sig et les technologies de
l'information et de la communication. », cours dép. de la
cartographie et d'analyse d'information géographique, école
nationale des sciences géographiques. (France), 63 pages.
I ROUVIER.H. (1977), « géologie de l'extrême
nord - tunisien : tectonique et paléogéographies
superposées à l'extrémité orientale de la
chaîne nord-maghrébine », Thèse d'état, Paris
VI, 703 pages.
I SHREVE R.L. (1966), « Statistical low of stream numbers
», Journal of Geology, vol.74, 1737 pages.
I STEINIGER.S et al. , (2009), « an overview on current
free and open source desktop gis developments », international journal of
geographical information science, department of geography, university of
calgary, calgary, (Alberta) ,24 pages.
I STRAHLER A.N. (1957), « Quantitative Analysis of
Watershed Geomorphology », American Geophys. Union Trans., vol. 38 (6),
913-920 pages.
I TALBI.F et al. , (2008), « Le numidien de la Tunisie
septentrionale : données stratigraphiques et interprétation
géodynamique »,14 pages.
I TCHIOFFO.K. (2008), « conception et réalisation
d'une application de webmapping d'analyse territoriale sur des sig et bases de
données open source : cas du territoire camerounais »,
mémoire de master, dép. en informatique approfondie a la gestion,
ESIG Paris (France). complexe universitaire Siantou Yaoundé, 99
pages.
I TOCKNER K et al. , (2002), « Riverine landscapes: an
introduction. Freshwater Biology », 47, 497-500 pages.
I YAOVI.D. (2009), « Création d'une norme
provinciale pour la collecte des matières résiduelles et
intégration a un sig web », Faculté des lettres et des
sciences humaines, Université de Sherbrooke, 59 pages.
I YANNICK.T et al. , (2008), « Modélisation
spatiale de la susceptibilité des versants aux mouvements de terrain.
», 13 pages.
Rhili Chiheb 76
Webographie
ü http://www.w3.org/
ü
http://sig-pour-tous.forumactif.com
ü APAL
http://www.sigapal.tn/sigapal/
ü ANPE
https://anpedsme.shinyapps.io/anpe/
ü Web-SIG ARE
https://www.are.admin.ch/are/fr/home/developpement-et-amenagement-du-territoire/bases-et-donnees/web-sig-are.html
ü
http://gerihco.engees.unistra.fr/coulee
eau boueuse
ü Georisque France
https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/mouvements-de-terrain#/
ü
http://gerihco.engees.unistra.fr/coulee
eau boueuse
ü
http://www.dissertationsgratuites.com/dissertations/Le-Web-Mapping/100818
ü Geoserver http://geoserver.org/
ü OpenLayers (version 2.10) :
http://dev.openlayers.org/releases/OpenLayers-2.10/doc/apidocs/files/OpenLayers-js.html
ü ExtJS (version 3.4) :
http://dev.sencha.com/deploy/ext-3.4.0/docs
ü GeoExt:
http://www.geoext.org/lib/index.html
ü Utilisation de GeoExt pour réaliser l'interaction
entre OpenLayers et ExtJS http : //
geoext.github.io/geoext2/docs/,
ü
leafletjs.com
Rhili Chiheb
Abstract
The emergence of new technologies, such as web services, has
made it possible to bring together GIS and the Internet, to give rise to
WEB-GIS, which uses Web technologies to communicate between different
components. Thus, it has taken a prominent place in environmental studies,
analysis and study of the risks associated with the various phenomena in our
case with land movements in Mogods and Hedils.
We have achieved the objectives set at the start :
- Creation of a spatialized database.
- Integration and visualization of data on a web GIS.
Keyword : GIS, SIG-WEB, Risk,
Mogods-Hedil.
Résumé
L'apparition des nouvelles technologies telles que les
services web, a permis de regrouper les SIG et Internet, pour donner naissance
à des SIG-WEB, qui utilise les technologies Web pour communiquer entre
les différents composants. Ainsi il a pris une place
prépondérante dans les études environnementales, l'analyse
et l'étude des risques liés aux différents
phénomènes dans notre cas aux mouvements de terrain dans les
Mogods et Hedils.
Nous avons atteint les objectifs fixés au
départ :
- Création d'une base de données
spatialisée.
- Intégration et visualisation des données sur un
SIG web.
Mot clé : SIG, SIG-WEB, Risque, Mogods et
Hedils.
|
|
|
ÕíÎáÊ
|
|
|
ÑæåÙ ìáÅ
ìÏ Çãã
|
ÊäÑÊäáÅ Çæ
ÉíÇÑÛÌáÇ
ÊÇãæáÚãáÇ
ãÙä äíÈ
ÚãÌáÇ
ÉíäÇßãÅ
ÈíæáÇ ÊÇãÏÎ
áËã ÉÏíÏÌ
ÊÇíäÞÊ ÑæåÙ
ÍÇÊ
|
í ÉÒÑÇÈ
ÉäÇßã áÊÍÇ
|
|
ßáÐÈæ
.ÉáÊÎãáÇ
|
ÊÇäæßãáÇ
äíÈ áÕÇæÊáá
ÈíæáÇ
ÊÇíäÞÊ
|
ãÏÎÊÓí
íÊáÇ )ÈíæáÇ
ìáÚ
|
ØÆÇÑÎ(
ÉíáÚÇÊáÇ
ØÆÇÑÎáÇ
|
ÞØÇäã í
íÖÇÑáÇ
|
ÑÇÑÞÊÓÇ
|
ãÏÚ Úã
|
ÉÓÇÑÏáÇ
åÐå íæ
ÉáÊÎãáÇ
ÑåÇæÙáÇÈ
|
ÉØÈÊÑãáÇ
ÑØÇÎãáÇ
ÉÓÇÑÏæ
|
áíáÍÊáÇæ
ÉíÆíÈáÇ
ÊÇÓÇÑÏáÇ
|
|
|
|
|
|
|
:í áËãÊÊ
íÊáÇæ
|
. áíÐåæ
ÏÚÞãÉ
íÇÏÈáÇ í
ÉÏÏÍãáÇ
ÇÏåáÇ ÇäÞÞÍ
ÏÞá
|
.ÉíäÇßã
ÊÇäÇíÈ
ÉÏÚÇÞ ÁÇÔäÅ -
. ÈíæáÇ
ìáÚ
ÉíÇÑÛÌáÇ
ÊÇäÇíÈáÇ
ÑÇåÙÇæ
áÇÎÏÇ - .áíÐå
-ÏÚÞã
ÉíÇÑÛÌáÇ
ÊÇãæáÚãáÇ
ãÙä
ÉíáÚÇÊáÇ
ØÆÇÑÎáÇ
íÖÇÑáÇ
ÑÇÑÞÊÓÇ ãÏÚ
:e:Ai+á1 c :+1.o.LS
|