EPIGRAPHE
EPIGRAPHE
« Nous devons envisager l'état
présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur
et comme la cause de celui qui va venir ».
Pierre Simon De la Place
IN MEMORIAM
De feu Papa Theo Kabwe Kabamba dont la disparition est
encore fraiche dans ma mémoire, car décédé juste au
début de mes études ici à l'Université
Liberté, alors UPL. Si la mort ne t'avait pas pris, papa, tu allais
assister aujourd'hui à l'achèvement partiel de l'oeuvre que tu
avais amorcée. Les mots me manquent pour exprimer ce je devais ;
que les prouesses des écrits de ton fils te parviennent de là
où tu te reposes et que l'Eternel t'accorde sa grâce parmi tous
ceux qu'il a comblés des bienfaits.
KATEMBO NDELE Kabange
DEDICACE
A Caleb Kapuku tient en trois mots : discret, sensible
et sincère. Tu es un adorable ami et tu le resteras.
REMERCIEMENTS
Je voudrais exprimer ma gratitude à
l'Université Liberté et à son corps professoral, pour la
discipline et la qualité d'enseignement qu'elle m'a offertes.
A mon maitre et directeur de TFC, le CT Vincent Kabuya.
C `est un grand honneur que vous me faites en acceptant de diriger mon
travail. C'est grâce à vos conseils éclairés et vos
consignes que ce travail a pu être réalisé. Outre votre
valeur d'enseignant, votre amour du travail bien fait, votre rigueur, vos
hautes qualités humaines m'ont beaucoup séduit. Permettez-moi de
vous exprimer toute ma gratitude.
A ma mère, Christine Kamwanya, votre
présence de tous les instants, le soutien moral, le courage, l'affection
ont été des atouts inestimables pour mener à bien mes
études. Que Dieu te garde longtemps auprès de nous.
A mes frères et soeurs : Willy Kabwe, Jacques
Mpoyo, Paul Mwepu, Oscar Kabamba, Grace Kadimba, Elisée Kalenga, Rachel
Kamwanya et Joseph Kabamba ; vous avez été des conseillers,
des amis pour moi. Merci pour tous vos encouragements. Que les liens qui nous
unissent se raffermissent davantage et que notre union soit l'une des
meilleures.
A mes oncles, tantes et grand-mère Kalenga Astrid,
que ce travail soit pour vous, un signe et un exemple d'encouragement.
A tous mes amis : Gaby Kalukuta, Meschack ibm,
Josué Kasamba, Moise Citeya, Jean Bapt, Noëlla Manyonga, Pamela Liz
et Grace Nsamba, qui, j'en suis sûr, sauront se reconnaitre dans ce
travail.
A toute la promotion de troisième graduat Sciences
de l'Information et de la Communication 2016, pour sa collaboration.
Que vous trouviez encore tous, dans ces lignes,
l'expression de notre profonde gratitude.
Katembo Ndele Kabange
AVANT PROPOS
Un travail scientifique de fin de cycle, met en exergue les
qualités de réflexion de l'étudiant et souligne ses
aptitudes d'analyse globale des faits. Ça lui permet de couronner le
premier cycle. C'est ainsi que nous avons réalisé ce document
pour nous conformer à cette obligation, en vue de la validation de
l'année académique. Oui, ce travail anticipe déjà
ce que nous serons en mesure d'apporter à la société par
les acquis de la science.
0. INTRODUCTION
GENERALE
0.1. CHOIX ET INTERETS DU
SUJET
Le choix de notre sujet intitulé « La
communication et son impact sur la protection de l'environnement »
est motivé par l'importance que nous accordons à la
communication. Celle-ci, lorsque surtout elle est relayée par les
medias, joue un rôle non négligeable dans la transformation de nos
habitudes sociales voir dans le modelage de notre imaginaire collectif. Parmi
les réalités susceptibles à ce jour de
bénéficier d'un supplément de communication et d'un appui
des médias figure la protection de l'environnement. C'est en confrontant
le niveau de salubrité de notre environnement local aux multiples
défis rappelés entre autres par plus de cent cinquante chefs
d'Etat et des gouvernements réunis à Paris, au mois de
décembre 2015, que nous nous sommes intéressé à ce
sujet.
Ce travail a renforcé nos capacités
intellectuelles d'analyse et d'interprétation de la
réalité grâce à des théories acquises et au
moyen des méthodes de recherche appropriées. Il nous a permis
encore d'approfondir nos connaissances sur des déterminants des
comportements des consommateurs face à un type de communication
particulier, à savoir la communication pictographique.
Sur le plan scientifique, nous pensons apporter notre
contribution à l'amélioration et à l'évolution du
système de communication pour la commune Kamalondo en particulier et
pour développement de la ville en général dans la
protection de l'environnement, parce que la communication pictographique ne
suffit pas seule pour inciter les individus à protéger
l'environnement. Il faut l'appuyer par les sensibilisations des medias pour sa
réussite.
Au point de vue social, ce travail suggère aux
producteurs de diversifier leurs stratégies de communication en
matière de protection de l'environnement, car la sécurité
environnementale est une affaire de tous. Il suggère aussi aux pouvoirs
publics la disponibilisation des poubelles publiques sur chaque avenue, car un
environnement sans bouteille plastique dans les caniveaux évite les
débordements des eaux des pluies et la prise des décisions
conséquentes dans le souci de protéger l'environnement social
jugé capital pour toute la santé publique.
0.2. PROBLEMATIQUE
Kazadi Kimbu Timothée définit la
problématique comme un « ensemble des questionnements,
des questions et des interrogations que le chercheur se pose sur son objet
d'étude »1(*).
Michel Beaud décrit la problématique comme
« l'ensemble construit autour d'une question principale, des
hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettront de
traiter le sujet choisi ». (Louis, 2000)
Pour R. Pinto et Grawitz M. la problématique est
« l'approche ou la perspective théorique qu'on décide
d'adopter pour traiter le problème posé par la question de
départ. Elle est une manière d'interroger les
phénomènes étudiés ». (Pinto, 1971)
Quant à nous la problématique est l'ensemble des
préoccupations et des questions que peut se poser un chercheur tout au
début de sa recherche et auxquelles il trouvera dans la mesure du
possible des solutions.
Selon le journal Le Soft de Août 2012, pour
aider les villes de la RDC d'être assainies, le ministère de
l'environnement va signer un arrêté interdisant la fabrication,
l'importation et la commercialisation des emballages non biodégradables,
parce que ces derniers ne peuvent pas dans le délai raisonnable
être éliminés suite à l'exposition du soleil,
à l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut
subsister dans la nature pendant les centaines voire des milliers
d'années2(*). Entre
les bonnes intentions affichées et la réalité il y a un
grand fossé.
Les automobilistes, piétons, cyclistes ou marins,
nous évoluons dans des forêts de codes : ils nous guident,
nous protègent, autorisent et nous interdisent pas mal des choses. Nous
sommes aujourd'hui entourés de pictogrammes qui nous informent, nous
éclairent et parfois nous embroillent. Cette petite image (pictogramme
de poubelle) succeptible d'aider un consommateur de la boisson en bouteille
plastique, à comprendre la consigne, le conseil ou une information qui
lui montre qu'il faut jeter la bouteille après usage. Malgré sa
présence sur les bouteilles, nous constatons la présence massive
de ces bouteilles sur les rues de la ville même dans les espaces publics.
Cette situation rend insalubre l'environnement, ces bouteilles qui trainent
dans les rues sont emportées par les eaux de pluies, allant ainsi
boucher la canalisation d'eau et causant par la suite le debordement des eaux
(inondations). Ces emballages qualifiés de non biodégradables,
ne peuvent pas dans le délai raisonnable être
éliminés suite à l'exposition du soleil, à
l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut subsister dans
la nature pendant les centaines voire des milliers d'années. Entre les
bonnes intentions affichées et la réalité il y a un grand
fossé, d'où la mobilisation des hommes d'Etats, de médias
et des organisations sur les questions environnementales. Ceci nous a
emmené ainsi à se poser les questions suivantes :
- La communication a-t-elle une importance dans le champ du
social ? Autrement dit, est-elle capable de réduire les risques en
matière de protection de l'environnement ?
- Pourquoi les bouteilles plastiques des boissons se
retrouvent-elles sur les routes de Kamalondo, malgré la présence
du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre
ville propre » ?
- A quoi serait dû ce phénomène ?
Est-ce au manque d'information dans le chef de la population ? Est-ce au
déficit de communication de la part des producteurs et de
l'Etat ?
Voilà autant d'interrogations auxquelles tentera de
répondre le présent travail.
0.3. HYPOTHESES
Les hypothèses sont, selon Kazadi Kimbu,
« des réponses préconçues que le chercheur donne
à ses questions de la problématique en vue de les utiliser comme
fil conducteur de la recherche ».3(*)
C'est ainsi nous avons préconçu les
réponses aux questions de notre problématique comme
suit :
- Une bonne communication contribue à la transformation
des comportements sociaux de même qu'elle prévient les risques et
contribue à les ressoude, car l'individu informé et instruit
cherche à éviter le danger s'il veut être à
l'abri des dangers de tous ordres;
- Les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent dans
les rues après usage, parce que les consommateurs n'auraient pas suivi
la consigne du pictogramme accompagné de l'inscription
« garder votre ville propre ».
- La non application du message est d'une part le fait de
l'inattention des consommateurs, de leur manque d'intérêt à
l'endroit de l'écriture pictographique, mais aussi, d'autre part, du
déficit de communication de la part des producteurs de
différentes bouteilles plastiques.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE
0.4.1 Méthodes de
recherche
La méthode est, selon Jean Louis Laubet Del
bayle « l'ensemble des opérations intellectuelles permettant
d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée ». (Louis, 2000)
Quant à Pinto R. et Grawitz
M, « la méthode est l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie »4(*).
Nous pouvons retenir que la méthode est
cette voie abstraite pour arriver à atteindre notre objectif. Pour notre
étude nous avons utilisé les méthodes
ci-après :
a. La méthode analytique
Cette méthode consiste en une analyse
systématique de toutes les informations ainsi que les données
récoltées5(*).
Cette méthode nous a permis d'analyser des nombreuses
données qui ont été recueillies grâce aux entretiens
que nous avons eu avec les agents du service d'environnement de Kamalondo et
grâce au questionnaire que nous avons présenté aux
consommateurs des boissons en bouteilles plastiques.
b. La méthode statistique
« Cette méthode consiste en la description et
la mise en ordre matérielle des observations quantifiées pour
traduire les données d'une manière claire et
condensée »6(*).
Cette méthode nous a permis de traduire les
données sous formes des chiffres dans les différents tableaux
avec des résultats en pourcentage et elle nous a permis encore
d'interpréter les tableaux obtenus à partir de Microsoft Excel
après y avoir inséré les chiffres provenant de notre
enquête.
c. La méthode comparative
« Cette méthode est l'opération par
laquelle on relie plusieurs objets dans un même acte de pensée
pour en dégager les ressemblances et les
différences »7(*).
Cette méthode nous a permis d'identifier les
similitudes et les différences qui existent dans les réponses de
nos répondants.
0.4.2 Techniques de
recherche
Selon Wenu Becker, « la technique est un outil qui
permet au chercheur de récolter et dans une certaine mesure de traiter
les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail
scientifique ». (Becker, 2004)
Nous retenons qu'une technique est cet outil qui permet au
chercheur de rassembler des données et informations sur son sujet de
recherche. Pour mener notre étude à bonne fin, nous nous sommes
servi des techniques suivantes :
a. Technique documentaire
La technique documentaire consiste en une fouille
systématique de tout ce qui est écrit ayant un lien avec son
domaine de recherche8(*).
Cette technique nous a permis d'accéder à un
certain nombre de documents tels que les ouvrages à caractère
environnemental et de communication, les rapports, les sites web et les
documents inédits. Les connaissances récoltées ont enrichi
notre recherche.
b. La technique du questionnaire
« Le questionnaire est une suite de propositions
des questions ayant une certaine forme et un certain ordre, sur lesquelles on
sollicite l'avis ou le jugement d'un sujet interrogé »9(*).
L'enquête par questionnaire consiste à poser
à un ensemble de répondants le plus souvent représentatif
d'une population mère ou encore de l'univers, une série de
questions relatives à leur situation sociale, à leur attitude
à l'égard d'opinion en enjeux humains et sociaux, à leurs
attentes, à leurs niveaux de connaissances d'un évènement
ou d'un problème, d'un phénomène ou encore d'une situation
qui intéresse le chercheur. Ce qui nous a permis de distribuer le
questionnaire en annexe, auprès de notre population cible en vue de
recueillir des données et informations relatives à notre sujet de
recherche.
c. La technique d'interview
« C'est une technique qui a pour objectif
d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes,
l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet
précis »10(*).
Nous retenons que l'interview est un entretien avec une
personne pour l'interroger sur ses actes, ses connaissances, ses idées
afin soit de les publier, soit de les utiliser aux fins d'analyse.
0.5 ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question, « c'est la lecture et
la compréhension des travaux scientifiques antérieurs. Par la
revue de la littérature, le chercheur fait l'état de lieu de la
recherche dans le domaine sous étude »11(*).
Nous retenons que c'est à partir de
l'état de la question que le chercheur marque sa différence, son
originalité par rapport à ses prédécesseurs. Pour
ce faire, les travaux suivants ont été scrutés :
- Climat passé, présent,
futur,(Marie Antoinette, 2015) un ouvrage collectif de Marie Antoinette
Mélière et de Chloé Marechal. Il a un objectif :
celui de comprendre les climats passés pour appréhender le
changement climatique en cours. Cet ouvrage présente tout d'abord les
mécanismes à l'oeuvre dans le maintien du climat et les
connaissances de facteurs de cet équilibre énergétique qui
permettent de saisir l'ensemble des causes des changements climatiques ;
les exemples choisis tels que les glaciations du Quaternaire illustrent
l'importance d'un changement climatique sur la température à la
surface de la terre et ses conséquences diverses. Ensuite il retrace le
réchauffement des dernières décennies, son impact sur les
différents milieux tant physiques que vivants et la part de la
responsabilité humaine suite aux gaz à effet de serre ou à
une forte industrialisation. Enfin, dans la dernière partie de
l'ouvrage, les auteurs se focalisent sur les simulations du climat futur,
disant que le réchauffement en cours peut être
apprécié à l'aune des changements passés, des
conséquences attendues et des variations naturelles peuvent le renforcer
ou l'atténuer.
- Comment naissent les maladies. Et que faire pour
rester en bonne santé. (Belpomme, 2001) Une question que l'auteur
se pose afin que les malades comprennent l'affection dont ils sont atteints et
que les bien-portants prennent conscience des vraies mesures à prendre
pour préserver leur santé. Cancer, obésité,
maladies du coeur, allergies... et cela sans compter de très nombreuses
pathologies émergentes, explique l'auteur, sont autant de fléaux
de santé publique que la médecine contemporaine peine à
maitriser. Et pour combattre ces maladies, la thèse classique invoque le
vieillissement des populations et différents facteurs liés au
mode de vie, tels que le tabagisme, l'alcoolisme, une alimentation trop
copieuse, le manque d'exercice physique, la sédentarité, le
stress ; mais si ces arguments sont suffisants, pourquoi se
développent ces maladies de manière exponentielle depuis plus de
20 ans en touchant les populations les plus fragiles, se demande encore
l'auteur en s'appuyant sur de nombreux travaux scientifiques menés en
Europe du nord, aux Etats Unis, mais sur des siens aussi? ; Il montre le
rôle essentiel de l'environnement - qu'il s'agisse de la pollution
atmosphérique, de l'eau, des sols, des ondes
électromagnétiques, etc. dans la naissance des maladies. L'auteur
conclut en disant que si aujourd'hui les maladies chroniques et
non-contagieuses explosent littéralement, il faut sans doute chercher du
côté de la dégradation de notre environnement, à
l'origine de 90% des cancers selon lui.
- La protection de l'environnement en droit
congolais12(*). Un
tfc qui s'est préoccupé à savoir s'il existait des lois
qui encadrent le secteur environnemental en République
Démocratique du Congo. Il démontre qu'à l'époque
coloniale plusieurs textes juridiques avaient vu le jour. Tel est le cas du
texte relatif à l'encombrement de voie publique, à
l'hygiène dans les milieux indigènes et les groupements
traditionnels non organisés. L'auteur dit que ces textes étaient
d'une importance capitale dans la mesure où le respect évitait
les populations des dangers inhérents ou catastrophes naturelles et aux
épidémies qui, à ce jour ont trouvé refuge dans
certaines zones urbaines. Ces textes prévoyaient également des
mesures répressives à l'égard des récalcitrants.
Aujourd'hui la constitution de la RDC en ses articles 53, 54 et 55,
prévoit ou reconnait le droit de toute personne à un
environnement sain et propre à son épanouissement
intégral. Et pour ce qui est de la salubrité publique dans les
centres urbains et ruraux, l'essentiel de la législation se
résume sur les zones d'habitations et industrielles.
0.6 DELIMITATION DU
SUJET
Notre étude couvre la période allant de
décembre 2015 à avril 2016. Ce choix est dicté
premièrement, par le fait que c'est pendant cette période que
nous observons les bouteilles plastiques qui bouchent les caniveaux
occasionnant les débordements des eaux ; et deuxièmement
parce qu'à cette date est célébrée la
journée internationale de l'arbre, ils sont plantés à
l'initiative des autorités politiques pour lutter contre les
érosions et le réchauffement climatique et au même mois, a
été organisée à Paris la conférence des
parties (COP21) à laquelle ont participé la RDC et beaucoup de
pays du monde.
Nous avons retenu la Commune Kamalondo comme notre champ
d'investigation. Ce choix est justifié par sa moindre dimension de toute
les communes de Lubumbashi, ce pourrait convenir à nos faibles moyens
financiers ; et par ses activités ambiantes qui tournent autour des
boissons.
0.7 STRUCTURE DU
TRAVAIL
Aucun travail scientifique ne s'achemine sans structure
rationnelle des différents contours qui le constituent. Ainsi, outre
l'introduction et la conclusion générales, la présente
étude se subdivise en trois chapitres.
Il s'agira dans le premier chapitre,
intitulé « Cadres conceptuel et
théorique », de circonscrire les concepts clés de notre
sujet afin d'établir une corrélation entre ces concepts et leur
application dans la perspective d'y déceler les vérités
scientifiques partant des théories pouvant servir de soubassement et de
compréhension des phénomènes étudiés.
Le deuxième chapitre se contentera de
présenter l'espace dans lequel nous avons mené notre
étude, notamment la ville de Lubumbashi en général et la
commune Kamalondo en particulier en donnant ses cadres économiques et
humains.
Le dernier et troisième chapitre, nous
présentera les résultats de l'enquête que nous avons
menée auprès des consommateurs de boissons en bouteille
plastique.
CHAP I : CADRES
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce chapitre comporte deux volets. Il s'agira dans le premier,
de définir les différents concepts contenus dans
l'intitulé de notre travail, notamment la communication, l'environnement
et la publicité. Et dans le second, il s'agira de comprendre l'approche
théorique utilisée dans la démonstration des faits
observés.
SECTION I: CADRE
CONCEPTUEL
I.1 Communication
Le verbe communiquer est transitif et intransitif, si bien que
l'on peut communiquer à quelqu'un quelque chose ou communiquer tout
court et que selon le cas, on passera à la transmission de la relation,
au langage ou au partage. La communication d'un parti politique,
c'est-à-dire sa rhétorique, communication des masses mediaset la
culture qu'ils véhiculent, tout cela, ce sont des réalités
que le langage range dans la mêmecatégorie. La communication est
en fait une science partagée par plusieurs auteurs et qui ne
répond pas à une seule définition. Le
Robertdéfinit la communication comme le fait d'établir une
relation avec quelqu'un ; toute relation dynamique qui intervient dans un
système. Communiquer c'est faire connaitre quelque chose à
quelqu'un, c'est l'ensemble des techniques médiatiquesd'information et
de publicité13(*).Pour Jean-Michel Saillant, «la
communication désigne d'une part, les voies de communication pour les
marchandises (routes terrestres, maritimes, aériennes), pour les sens
(voies optique, sonore), d'autre part, par extension, la matière
échangée. Elle se présente comme un flux
d'éléments entre un émetteur et un récepteur»
(Saillant, 1996)
En sciences de l'information et de la communication, on
assimile l'information à la communication ; ces deux termes vont
toujours ensemble et ne veulent pas dire la même chose. L'information est
d'ordre sémantique du message et de son contenu, mais la communication
est d'ordre stratégique ; une stratégie qu'on utilise pour
transmettre et échanger une information14(*).
De par l'intitulé de notre travail, nous soutenons la
position de François Bernard Haude qui définit la communication
comme étant l'ensemble des «moyens et techniques par lesquels
les gens de la communication, marketers, publicitaires ou autres, tentent de
séduire, de faire adhérer, bref de changer l'autre soit sur le
plan cognitif (bien lui faire savoir quelque chose), soit au sens affectif.
Tout ceci, c'est dans le but d'entrainer une action à se traduire par
l'adoption d'un nouveau comportement ou un achat, à faire aimer un
produit, de le rendre attractif». (Haude, 2005) Entre humains, la pratique
de la communication est indissociable de la vie en société. La
science de la communication en tant qu'étude de cette pratique, englobe
un champtrès vaste, c'est ainsi que la communication est au coeur de la
définition d'une société puisque celle-ci est faite
d'individus et de groupes qui communiquent entre eux. Il y a ensuite une
communication qui s'établit avec une relation sociale, et les
comportements de chacun sont autant de messages destinés aux autres.
I.1.1 Formes de
communication
a. La communication
médiatisée
C'est un processus qui permet à un ou
plusieurs émetteurs de diffuser un message au moyen d'un dispositif
technique vers un ou plusieurs récepteurs (ici, celui qui émet le
message n'est pas nécessairement un journaliste).
b. La communication interpersonnelle
C'est celle qui implique nécessairement au minimum deux
personnes qui échangent des propos. C'est la base de la vie en
société parce qu'elle est faite de dialogue mutuel.
c. La communication d'entreprise
C'est celle qui séduit les acheteurs dans le but
d'écouler les marchandises et de donner davantage de cohérence et
de visibilité à leur stratégie de développement.
d. La communication des organisations
Elle recouvre un ensemble assez disparate des secteurstel que
les organisations culturelles, confessionnelles, syndicales, et même des
associations humanitaires. Elles cherchent toutes, par cette communication
à améliorer leur image.
e. La communication de groupe :
C'est celle qui part de plus d'un émetteur s'adressant
à une catégorie d'individus bien définis, par un message
ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. Cette
communication est aussi complexe car elle est liée à la taille,
à la fonction du groupe et à la personnalité des membres
qui le composent.
f. La communication verbale
Elle fait appel à l'usage de la parole, de
l'écrit et de la mimique.
h.La communication de masse
C'est celle où un émetteur (ou un ensemble
d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de
récepteurs anonymes. C'est cette forme de communication dont il est
question dans notre travail car en affichant des messages d'informations
publicitaires (insignes) sur les bouteilles de boisson en plastique et en
produisant des émissions à la radio ou à la
télévision, l'émetteur est professionnel, il utilise des
supports techniques pour diffuser le message de manière rapide, continue
afin de toucher une large audience anonyme.
I.1.2 Le processus de
communication
Le processus de communication comprend les
éléments suivants : la source qui prend l'initiative de
fournir les informations, la codification qui doit être en commun entre
émetteur et récepteur car l'échec de la communication peut
êtredû à l'absence du code ; la décodification
qui s'établit quand le récepteur parvient à comprendre
bien sa source ; les bruits qui sont tout ce qui brouille le
processus ; le messagequi est l'ensemble des symboles transmis par la
source ; le canal par lequel le message va être
véhiculé et le feed-back qui est la réponse que
le récepteur communique en retour à l'émetteur.
I.1.3. Importance de la
communication
Nous pensons que la communication est relation, elle est
médiation et créatrice des liens, elle a le pouvoir de faire
échanger et de faire partager des idées, des opinions et des
points de vue à travers des livres et les médias. Parlant de
l'importance de la communication, Michel Claessens affirme que:
« aucune initiative tant soit peu sérieuse ne se
conçoit aujourd'hui sans être accompagnée d'un plan
communication ou d'une stratégie médias ».
(Claeessens, 2009)Aussi pouvons-nous voir des équipes de campagnes
électorales monter des stratégies de communication.Même si
elles ont de bons programmes à présenter, il leur faut cette
stratégie. Et François Bernard, parlant lui aussi de la
révolution dit que«la communication contribue à
l'élimination du risque et du conflit»15(*).
Pourquoi communiquer ?
De nombreuses définitions et analyses ramènent
la communication à un processus visant à modifier le comportement
des individus. Si cet aspect représente une part importante du
phénomène - c'est le cas de la communication cherchant à
influencer un vote, un achat, une action - il est alors loin d'être le
seul. Car la communication peut aussi transmettre une information - faire
savoir aux seules fins d'accroître la connaissance du destinataire ;
elle peut encore transmettre une injonction - faire faire - ou une question,
voire une présence. Ce cas de question/présence correspond
à ce que certains ont appelé la communication phatique qui vise
à maintenir une relation sociale entre deux ou plusieurs acteurs
communicants et à garder le contact.
I.2. Environnement
Ce concept est réputé polysémique. Dans
l'usage courant, il est confondu avec l'écologie. Si ces deux concepts
recouvrent des réalités semblables, ils possèdent
néanmoins des différences non négligeables.
Pour le dictionnaire Larousse, l'environnement est
« l'ensemble des éléments physiques, chimiques ou
biologiques, naturels et artificiels qui entourent un être humain, un
animal ou un végétal ou encore une
espèce »15(*). L'environnement est pris en sciences de
l'information et de la communication comme « un ensemble des outils
qui entourent le journaliste dans l'exercice de sa profession ». Dans
une maison de presse, les caméras, les téléprompteurs, les
micros etc., constituent un environnement technique du journaliste.
La position de F. Ramade va intéresser notre travail
parce qu'il définit l'environnement comme un ensemble des conditions
physico-chimique et biologique qui caractérisent un milieu naturelou
artificiel donné et contrôlent les conditions de vie propres
à l'ensemble de la communauté16(*). Cet environnement composé des
éléments physiques, chimiques, naturels ou artificiels,
préconise une utilisation rationnelle en vue de prévenir les
conséquencesfâcheuses qui pourronten découler (par exemple,
les déchetsménagers et les bouteilles de boisson en plastique qui
bouchent les canalisations d'eaux de pluies causant les débordements de
ces dernières, les inondations et les glissements de terres).
I.2.1 Prise de conscience de la
protection de l'environnement
L'attention portée sur l'environnement s'est beaucoup
développée ces dernières années. La
21èmeconférence des parties (COP 21) organisée
à Paris en Décembre 2015 sous l'égide des Nations unies et
qui a réuni plus de 150 chefs d'état et des gouvernements autour
des questions d'environnement montre à ce jour l'importance qu'ils
veulent apporter à la protection de l'environnement mondial.
I.2.2 Importance de la
protection de l'environnement
Protéger l'environnement concerne chacun des hommes
vivant dans la société et ces derniers peuvent, en communiquant
faire prendre conscience aux autres de l'importance de
protégerl'environnement.Faire ainsi, c'est aussi protéger
l'humanité et permettre qu'elle survive. L'homme ne vit pas tout seul et
isolé, il vit dans un environnement dont il est dépendant. Vivre
dans des villes entourées de technologies nouvelles, nous le fait
souvent oublier, mais si nous détériorons notre environnement,
celui-ci nous rappellera vite notre dépendance à sonégard.
Le site de l'ONG organisation pour la connaissance (OPC)
indique que « protéger l'environnement, c'est préserver
la survie et l'avenir de l'humanité.En effet, l'environnement est notre
source de nourriture et d'eau potable. L'air est notre source d'oxygène.
Le bon climat permet notre survie, et la biodiversité est un
réservoir potentiel de médicaments. Préserver
l'environnement est donc une question de survie ». (connaissance)
L'écologie est selon le Larousse,une science qui
étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement.
Disons qu'il y a une nette différence entre le concept d'environnement
et celui d'écologie. Le premier représente le milieu de vie dans
lequel évolue un individu ou une espèce, le second est
l'étude des conditions d'existence de ces individus ou espèces et
les interactions entre eux.
I.3. Publicité
La publicité est définie par le dictionnaire
Larousse comme « une activité ayant pour objet de faire
connaitre une marque, d'inciter le public à acheter un produit, à
utiliser un service [...], ensemble des moyens et techniques employés
à cet effet »17(*).
Pour Gabriel Martineau, la publicité est un
élément qui consiste en l'émission des messages
destinés à accrocher le regard, retenir l'attention, susciter
l'intérêt, éveiller le besoin, activer le désir et
enfin provoquer la décision ; c'est à dire
l'achat »18(*)
De ces deux définitions, nous retenons que la
publicité cherche à exercer une action à des fins
commerciales, donc l'ambition de la communication publicitaire retrouvée
sur les bouteilles en plastique ou dans les émissions audiovisuelles,
est non seulement de faire connaitre les besoins au public mais aussi d'inciter
ce dernier à l'acquérir. C'est cela qui distingue la
publicité des autres outils de marketing qui sont le
mécénat, le sponsoring et la promotion.
I.3.1 Types de
publicité
Il existe plusieurs types de publicité. Dans le cadre
de notre travail, nous allons en énumérerquelques-unes :
a. Publi-reportage :
Il s'agit d'un reportage fait par un journaliste ou un agent
de communication sur le produit d'une entreprise pour en vanter les
mérites. L'annonceur s'assure ainsi d'un contenu lui convenant
parfaitement, le téléspectateur croira que c'est un vrai
reportage.
b. Publicité engagée :
C'est celle par laquelle une entreprise relie son
activité à une cause d'intérêtgénéral
plutôt qu'à un produit. Par exemple, une entreprise de production
d'eau minérale en bouteille plastique dont la publicité devra
être axée sur le jet de la bouteille en poubelle après
usage, au lieu de l'axer sur la consommation ou la vente.
c. Publicité clandestine (ou placement
de produit) :
Elledésigne toute forme de communication commerciale
audiovisuelle consistant à inclure ou à faire
référence à un produit, un service ou leur marque, en
l'insérant dans un service de media (texte au cours d'une
émission moyennant paiement).
d. Publicité naturelle :
C'est la renommée acquise par le produit lui-même
alors qu'il est envoyé sous forme d'échantillon et proposé
au public pour dégustation.
e. Publicité directe :
C'est celle qui consiste à distribuer à un
public sélectionné des dépliants en vue del'informer de
l'existence d'un produit.
I.3.2. Importance de la publicité
Pour l'annonceur, la
publicité permet de produire la connaissance au consommateur en vue de
créer la demande pour le produit. Pour l'acheteur (consommateur), la
publicité lui donne la connaissance du produit qu'il désire
acheter.
SECTION II : CADRE
THEORIQUE
Si la notion de communication pose problème, celle des
théories ne le fait pas moins. Elle aussi est productrice de clivages,
à l'instar de ce qui se passe dans nombre de sciences de l'homme et de
la société. Les théories s'opposent vigoureusement d'une
école à l'autre. Dans le cadre de notre travail, nous donnerons
deux qui l'encadrent.
II.1. Le modèle du
stimulus-réponse
Ce modèle veut qu'à tout stimulus corresponde
une réponseprévisible. Le modèle du
stimulus-réponse a été appliqué au comportement
humain par les théoriciens du modèle de la seringue hypodermique
prôné par Harold Lasswell, ce qui n'est pas étonnant
puisqu'on considérait au début du siècle, que l'homme
réagissait selon une série de mécanismes biologiques,
à des stimuli de toutes sortes qui, bien appliqués,
entraineraient des réactionsprévisibles.
C'est après la première guerre mondiale que l'on
s'est mis à considérer les medias comme des stimuli très
puissants. Auparavant, les guerres étaient presque uniquement l'affaire
des forces militaires et les gens qui ne participaient pas directement aux
combats n'étaient pas concernés par des conflits. La propagande
s'est alors présentée comme le moyen de réveiller des
sentiments patriotiques comme l'amour de la nation, la loyauté envers
les partisans et la haine de l'ennemi.
Les medias de masse disponibles à cette époque
(la presse écrite, le cinéma, l'affichage, la
télégraphie sans fil, la photographie) se
sontrévélé les meilleurs moyens pour faire circuler la
propagande ; ces medias pouvaient atteindre chaque individu dans la rue ou
jusque chez lui car ceux-ci accordaient plus de crédit aux messages de
medias. Ainsi la diffusion de la croix gammée de la photo d'Hitler
Adolph et de ses discours a contribué à la montée du
nazisme en Allemagne. C'est donc l'efficacité de communication de masse
qui, notammentgrâce à Harold Lasswell dans Propagande technic in
the word19(*), a
accrédité la puissance des medias. Par ailleurs en temps
où il n'y avait pas de guerre, un phénomène comme celui de
la publicité de masse, persuadait des gens à consommer sans
compter et semblait confirmer l'influence des medias.
Si l'affichage, latélégraphie, la photographie,
le cinéma, la presse écrit, bref, des medias de masse à
cette époque-là, s'étaientrévélés les
meilleursmoyens pour faire circuler la propagande, aujourd'hui pour notre
travail, avec le phénomène que nous observons, cette
théorieprésente les medias comme des stimuli tout puissants qui
peuvent provoquer ou modifier les comportements des individus et leurs messages
sont bâtis de telle sorte que le comportement chez les récepteurs
soit celui que l'émetteur avait prévu et souhaité en
fonction de la conception de l'homme et de la société.
Jusqu'à nos jours, la majeure partie de l'étude des
phénomènes de communication de masse se base sur le postulat
selon lequel les medias ont des effets.
II.2. Théorie des
représentations sociales
Pour D. Jodelet, les représentations sociales sont des
systèmes d'interprétationrégissant notre relation au
monde et aux autres, orientant et organisant les conduites et les comportements
sociaux20(*). Comme le
note de son côté Moscovici, elles renvoient à un corpus de
thèmes, de principes ayant une unité et s'appliquant à des
zones d'existence, d'activités particulières. Elles
déterminent le champ des communications possibles, des valeurs ou des
idées présentes dans les visions partagées par les
groupes, et règlent par la suite, les conduites désirables ou
admises.
La représentation sociale est donc un processus
d'élaboration perceptive et mentale de la réalité qui
transforme les objets sociaux (personnes, situations,
évènements,etc.) en catégories symboliques (valeurs,
croyance, idéologie,...) et leur confère un statut cognitif en
permettant d'appréhender les aspects de la vie ordinaire par recadrage
de nos propres conduites à l'intérieur des conditions
sociales.
La théorie des représentations sociales a pour
but essentiel de contribuer aux processus de formation et d'orientation des
communications et des comportements sociaux. En bref, la fonction des
représentations sociales est double. D'une part, il s'agit
établir un ordre qui permettra aux individus de s'orienter et de
maitriser leur environnement matériel, d'autre part, faciliter la
communication entre les membres d'une communauté en leur procurant un
code pour designer et classifier les différents aspects de leur monde et
de leur histoire individuelle et de groupe.
Des nombreuses études ont prouvé que la
communication médiatique constituait un facteur déterminant dans
la construction des représentations. Elle intervient, en effet, dans
leur élaboration, ouvrant des voies à des processus d'influence,
voire de manipulation sociale.
Pour notre travail, cette théorie nous dit comment les
medias participent à la construction de la réalité
sociale, comment ils imposent leurs normes et systèmes de valeurs et
comment ils stabilisent et renforcent le statuquo. Cette théorie montre
encore comment le public des medias est constitué d'une masse
d'individus hétérogènes qui n'ont pas de véritables
liens organiques entre eux, mais qui doivent construire avec les medias leur
monde en déterminant le champ des communications possibles ou des
idées partagées par les groupes et réglant par la suite
les conduites désirables ou admises dans la société ;
par exemple, dans la commune où tout le monde veut se sentir en
sécurité, on cherchera à la construire de manière
à ce que chacun se sente vivre dans un environnement propre pour
éviter les maladies.
Conclusion
Ce premier chapitre a traité en son premier volet des
définitions de concepts qui forment l'intitulé de notre travail,
comme la communication, qui est un ensemble de stratégies par lesquelles
les communicateurs tentent de faire interagir. Dans sa deuxième section,
il a parlé de deux théories de la communication qui montrent
comment les medias de masse peuvent provoquer, modifier les comportements
humains et comment ils imposent leurs normes et systèmes de valeurs.
Encore comment le public doit construire avec les medias leur
société (leur monde).
CHAPITRE
II :PRESENSENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
Ce chapitre a pour mission de présenter la ville de
Lubumbashi en général, celle-ci étant si vaste, nous
parlerons en particulier de la présentation de la commune Kamalondo en
donnant son cadre naturel, humain, économique et en parlant de sa
création.
II.1. VILLE DE LUBUMBASHI
II.1.1 Création
La ville de Lubumbashi a été créée
en 1910 au moment de l'entrée du chemin de fer venant du Sud de
l'Afrique. Mais c'est en 1907 que le Comité Spécial du Katanga
(CSK), au nom de l'Etat Indépendant du Congo, va confier à Emile
Wangermee, son représentant au Katanga, la tache de procéder au
transfert du siège du Comité Spécial du Katanga, de
Lukonzolwa à la mine de l'Etoile (l'actuelle mine de Kalukuluku). A
partir de ce moment, cette ville va commencer à s'appeler
Elisabethville, baptisée du nom de la reine Elisabeth,épouse du
roi Albert 1er de la Belgique. Lubumbashi aura le statut de
ville par l'ordonnance no 28/AIMO du 25/06/1941. (Lubumbashi,
1998) PuisqueLubumbashi provient du nom de la rivière qui la
traverse, il sera appelé ainsi en 1966 suite à la philosophie de
retour à l'authenticité prônée par l'ancien
président de la république, Mobutu.
II.1.2 Cadre naturel et
humain
Lubumbashi est situé dans la partie Sud de la
République Démocratique du Congo, il est à ce jour la
deuxième ville du pays et s'étend sur une superficie de 747
km2. Nous y retrouvons un seul climat tropical avec deux
saisons : la saison pluvieuse et la saison sèche. L'effectif
démographique est de 1.786.397 habitants, (Maire, 2013) et selon les
statistiques du rapport de l'exercice 2013, la densité humaine est de
2.391 habitants par kilomètre carré. Deux langues sont plus
parlées dans Lubumbashi : le kiswahili et le français. Les
habitants disposent dans leurs parcelles des poubelles où mettre tout
type de déchets, mais aucun dépotoir sur l'espace d'un
kilométré carré.
II.1.3 Organisation
administrative
Pour son fonctionnement, la ville est dotée des
institutions administratives et politiques. Elle est dirigée par un
Maire secondé par un Maire adjoint, nommés tous actuellement par
le président de la république. Sept communes composent
Lubumbashi. Ces communes sont à leur tour subdivisées en 45
quartiers :
Tableau reprenant les Communes et Quartiers de
Lubumbashi
Communes
|
Kamalondo
|
Annexe
|
Kampemba
|
Katuba
|
Kenya
|
Lubumbashi
|
Ruashi
|
Quartiers
|
Kitumaini
Njanja
|
Kalebuka
Kasapa
Kasungami
Kimbembe
Kisanga
Luwowoshi
Munua
Naviundu
Hewa-bora
|
Bel-air I
Bel-air II
Bongonga
Industriel
Kafubu
Kampemba
Kigoma
|
Bukama
Kaponda II
Kaponda I
Kisale
Lufira
Musumba
Upemba
Nsele
Mwanashaba
|
Luvua
Lwapula
Lualaba
|
Gambela
Kalubwe
Kiwele
Lido golf
Lumumba
Makutano
Mampala
Salama
|
Bendera
Congo
Kawama
Luano
Matoleo
Shindaika
Kalukuluku
|
Total
|
2
|
9
|
7
|
9
|
3
|
8
|
7
|
Source : Bureau du maire de Lubumbashi21(*).
Ce qui fait que la ville de Lubumbashi compte au total 45
quartiers et 7 communes.
II.1.4. Cadre
économique
La ville de Lubumbashi est considérée comme une
puissance économique et poumon de la RDC. Elle est surnommée
ville « cuprifère » par cette puissance qui repose
sur les activités minières principalement le cuivre, le cobalt et
l'heterogenite. Son industrie présente les atouts comme l'abondance des
capitaux étrangers et une main d'oeuvre bon marché. La plupart de
ces industries sont basées au quartier industriel notamment celles qui
fabriquent les boissons en bouteilles plastiques (Psaro avec l'eau de marque
« dasani », Luang SPRL avec toute une gamme de boissons,
d'autres boissons en bouteille plastique proviennent de la Zambie ou d'Afrique
du sud,...).
Pour le transport, la ville dispose d'un réseau routier
très actif, ses grandes artères reliant les communes sont
asphaltées. Lubumbashi exporte les minerais et elle importe surtout les
biens d'équipement et certaines denrées alimentaires comme les
poissons frais ou la viande qui sont vendus dans tous les marchés de
communes. La ville dispose aussi des endroits où se divertir (le stade
Mazembe, le jardin zoologique,...), où manger et dormir (hôtel
grand Karavia, restaurant bush camp,...) et où étudier
(écoles primaires et secondaires imara, hodari, tuendelee, kitumaini,
université liberté UL, UNILU,...).
II.2. COMMUNE KAMALONDO
II.2.1. Historique et
création
L'historique de la commune Kamalondo est étroitement
lié à la naissance vers les années 1910 de la ville
d'Elisabethville (Kamalondo, 2013) dont l'appellationdérive du nom de la
philosophie de la politique coloniale belge. Ainsi sous la
deuxièmerépublique, avec la politique de retour à
l'authenticité initiée par le présidentMobutu,
Élisabethville deviendra Lubumbashi. Pour mieux comprendre la succession
des évènements ayant marqué Kamalondo, nous
préférons situer les appellations de la commune dans leur
contexte historique et évolutif.
En effet, la naissance d'Elisabethville est due à
l'implantation des activités minières de l'Union Minière
du Haut Katanga (UMHK) et à d'autres activités du secteur
économique, social, et de services. Tous ces secteurs étaient des
propriétés de blancs et nécessitaientl'emploi d'une main
d'oeuvre abondante et variée. La nécessité de créer
alors des habitations pour cette main d'oeuvre était devenue
impérative. Ainsi s'était-il posé le problème de
l'emplacement du site devant abriter la main d'oeuvre noire. En d'autres
termes, le problème de cohabitation entre les deux communautés
raciales devenait une préoccupation majeure pour l'administration
coloniale belge. Face aux impératifs d'une politique dictée par
la ségrégation raciale, fondée sur des mythes de
supériorité de la race blanche sur le noir, il fallait
trouver un emplacement où résiderait la communauté noire,
loin de celuirésidait les blancs.
Ce clivage va faire émerger dans l'esprit du colonel
belge et 1er Gouverneur du Katanga Emile Wangermee, l'idée de
créer, en 1912, au Sud de périphérie du centre-ville, une
cité africaine où habiteraient des travailleurs et
employés noirs. La création de cette cité fut rendue
effective par l'ordonnance du 10 juillet 1912 du vice General Malfety22(*). L'administration coloniale
appellera officiellement cette cité : cité des
indigènes ; une appellation teintée toujours d'un sens
péjoratif. Cette cité était construite sous formes des
camps éparpillés sur une superficie assez importante ; elle
était l'oeuvre de l'administration coloniale, de diverses entreprises et
sociétés ainsi que des banques ; quelques-uns de ces camps
sont : camp foncier (pour l'union minière), camp huilco, camp
banque commerciale, camp laiterie, camp brasserie, camp sogelec (pour la snel)
et le camp de fond d'avance où habitaient les militaires de la force
publique.
Habitaient la cité des indigènes, une
mosaïque d'ethnies : Baluba, Babemba, Basonge, Batabwa, les Lunda,
etc., dont les noms marquent encore de nos jours certaines avenues de la
commune Kamalondo. A cette diversité d'ethnies congolaises, sont venus
s'ajouter des Africains de l'ouest du continent, en ordre principal des
Sénégalais qui s'adonnaient exclusivement au commerce. Par le
fait que cette cité était habitée par une
hétérogénéité d'ethnies aux coutumes et
moeurs différentes, elle était devenue pour l'administration
coloniale un centre extra coutumier par l'ordonnancen° 248/AIMO du
18/08/193222(*) du
vice-gouverneur général, et deviendra Quartier Albert, du nom du
roi Albert 1er de Belgique.
En 1952, le quartier Albert qui, depuis sa création
n'avait pas de personnalité juridique, venait d'être doté
de celle-ci. Il fut placé à sa tête un Congolais dit
évolué, Monsieur Kalenda, qui fut aussi le premier noir à
êtredésignépar les Belges pour diriger ce quartier. En
1957, des élections municipales y furent organisées. Ainsi ce
quartier deviendra commune Albert 1er.Monsieur Lwanghi Pascal fut le
tout premier bourgmestre de la commune issu des élections. Il assumera
ses fonctions jusqu'après l'indépendance du Congo. En 1973, suite
à l'idéologie de retour à l'authenticité de
l'ancien président Mobutu, il fut procédé dans tout le
pays à une série de débaptisassions des noms de villes,
provinces, communes et avenues ; c'est ainsi que la commune Albert
deviendra commune Kamalondo, du nom d'un ruisseau situé à l'ouest
de cette entité et qui la délimiteactuellement avec la commune
Lubumbashi.
II.2.2. Cadre naturel
La commune Kamalondo est située à la
périphérie Sud de la ville de Lubumbashi. Ses limites actuelles
sont : au Nord, elle fait frontière avec la commune Lubumbashi par
l'avenue Sendwe qui fait jonction avec la voie ferrée du
côté camp Vangu. Au Sud, elle est limitée par le chemin de
fer de la partie appelée triangle jusqu'à la barrière de
la ligne SNCC traversant le boulevard Katuba. A l'Est, elle est
séparée de la commune kampemba par voie ferrée qui va vers
sakania à partir de la barrière camp vangu jusqu'au triangle. A
l'Ouest, elle fait frontière avec la commune Lubumbashi par le ruisseau
Kamalondo et l'avenue Lenge-Kitenge.
Les coordonnées géographiques sont les
mêmes que pour la ville de Lubumbashi, donc à 10° Sud de
latitude et entre 25° et 30° Est de longitude. La commune Kamalondo
est sur un plateau dont le sol connait une déclinaison de l'Est à
l'Ouest et dont l'altitude est à plus de 1230 mètres par rapport
au niveau de la mer. Un climat à deux saison
caractériseKamalondo, dont une pluvieuse qui va d'octobre à mars
et l'autre sèche qui va d'avril à septembre, avec une
température variant entre 15 degrés et plus. On y trouve
très peu ou presque pas de sites réservés aux espaces
verts, par contre dans des parcelles on y trouve des arbres fruitiers
(manguiers, avocatiers,...) et dans les servitudes de passage on trouve des
acacias, des sapins, des jacarandas.
II.2.3. Cadre humain
La commune Kamalondo s'étend sur une superficie de 135
km2 et compte 35 764 habitants23(*), selon les statistiques du bureau communal de 2013.
Ici la population est presque exclusivement de nationalité congolaise,
hormis quelques ouest africains (Sénégalais, Maliens) et
Zambiens.
II.2.3.1 Organisation
administrative
La commune est dirigée par un bourgmestre nommé
par l'ordonnance présidentiellen° 08/057 du 24 septembre 2008,
portant nomination des bourgmestres et de leurs adjoints de communes.
Les divisions et subdivisions administratives de la commune
Kamalondo se présentent d'une façon schématique de la
manière exprimée dans le tableau ci-dessous
Tableau reprenant les quartiers,
cellules, blocs et avenues principales
Quartiers
|
Cellules
|
Blocs
|
Avenues principales
|
Kitumaini
|
Chem chem
|
I
|
Circulaire
|
II
|
Basonge, Lunda, Babemba
|
Masikilizano
|
I
|
Des sports
|
II
|
Basanga
|
III
|
Baluba,Lwapula, De liege
|
Kamalondo
|
I
|
Kitenge
|
II
|
Kamalondo,Munabet Foyer social
|
De liege
|
I
|
Lufira
|
II
|
Kafubu,Nguba, Kanjanja
|
Njanja
|
Mukumbi
|
I
|
Des sports
|
II
|
Munama
|
III
|
Kisenga
|
IV
|
Circulaire
|
Elimu
|
I
|
Lukafu
|
II
|
Pweto, Kilwa, Kaonde
|
Serkali
|
I
|
Kipushi
|
II
|
Shindaika
|
III
|
Bayeke, Kakontwe, Kampemba
|
Bikopo
|
I
|
Chemin public
|
II
|
Babemba, Batabwa
|
Source : bureau communal de Kamalondo
La commune Kamalondo ne compte que deux quartiers, huit
cellules, vingt blocs et plusieurs avenues, mais dans ce tableau nous n'avons
donné que celles qui sont considérées comme
principales.
II.2.4. Cadre
économique
L'activité principale dans ce cadre, repose surtout sur
le petit commerce de substance variées : les débits de
boisson, hôtels, échoppes, entrepôts de planches
utilisées dans la construction et les petites pharmacies. Notons aussi
que le parking de véhicules et le stade Mazembe sont les
activités qui alimentent l'économie de la commune. Des petites
cultures maraichères se pratiquent le long du ruisseau Kamalondo pour la
consommation locale. L'adduction d'eau potable est assurée par la
regideso, mais l'insuffisance de la canalisation et le manque de pression font
que l'eau ne coule pas à tous les robinets. Le
réseauélectrique de la commune est le plus ancien vu son
histoire, rendant vieux les câbles, ce qui fait que le délestage
est programmé du fait aussi de la saturation du réseau par la
demande croissante de la clientèlequi accroit dans les zones urbaines.
La commune n'a qu'une institution financière, c'est la succursale de la
TMB.
Pour ce qui est de l'industrie manufacturière,
Kamalondo n'en possède aucune, mais la croissance de la population qui
ne tient pas compte de l'environnement et qui suit l'ambiance qui s'y trouve,
fait à ce que cette population consommetoutes sortes de boissons en
bouteilles plastiques occasionnant l'insalubrité. Un autre facteur
d'insalubrité dans cette commune, c'est l'étroitesse de toutes
les parcelles tracées jadis sous forme de camps et le manque de
dépotoirs publicsde déchets.
Pour la santé publique et l'enseignement, la commune
dispose d'un hôpitalgénéral de référence,
trois centres de santé, cinq écoles maternelles,
dix-neufécoles primaires et seize écoles secondaires.
Conclusion
Il a été question dans ce deuxième
chapitre, de présenter la ville de Lubumbashi en général
et la commune Kamalondo en particulier en montrant comment elle a
été créée et comment évoluent ses
activités économiques dans une ville où tout tourne autour
des « mining ».
CHAPITRE III :
IMPACT DE LA COMMUNICATION
SUR LA PROTECTION DEL'ENVIRONNEMENT
Il est question, dans ce chapitre, de
présenter les résultats de l'enquête que nous avons
menée auprès de la population que nous définirons dans les
lignes qui suivent. Les données récoltées nous ont
renseigné une réalité à partir de laquelle nos
hypothèses seront confirmées ou, dans le cas contraire,
infirmées soit partiellement, soit intégralement. Ainsi une
présentation des questions adressées à
l'échantillon tiré de la population s'est faite ; cette
présentation a consisté, d'une part, à
l'élaboration des tableaux qui reflètent la composition des
résultats obtenus et d'autre part, à faire des commentaires y
relatifs.
III.1 Identification de l'objet
d'étude
Il existe plusieurs formes de communications sur la protection
de l'environnement, mais nous avons basé notre étude sur la
dimension communicationnelle du pictogramme accompagné de l'inscription
« gardez votre pays propre » (ou gardez votre ville propre
sur d'autres bouteilles). La perception et la lecture de cette information sont
essentielles pour appréhender l'influence d'un pictogramme sur la
protection de l'environnement.
III.1.1 Définition et
origine du pictogramme
Les pictogrammes sont des petites images
significatives, susceptibles d'aider quelqu'un à comprendre une
consigne, un conseil, une information ou une émotion24(*); et leur rédaction a
donné lieu à beaucoup de types ; ils sont si divers que les
fabricants d'emballages et les spécialistes proposent des vues
d'ensemble et consacrent leurs efforts à établir des typologies
universelles. Ainsi sont distingués les pictogrammes de signalisation,
de protection (tête, yeux, pieds,...), de danger général,
d'incendie, etc. ; mais celui dont il est question pour notre
étude, est appelé pictogramme de Tidy man ou pictogramme de
poubelle25(*) et il se
présente sous ces formes :
A l'origine, le pictogramme Tidy man (l'homme propre, en
français) est né en 1955, à l'ocasion d'une
conférence regroupant 26 organismes. « Cette
conférence a été lancée par le British Women's
Institute (l'un des 26 organismes) à la suite d'une
résolution prise à l'initiative de sa présidente de
l'époque, afin de démarrer une campagne
anti-déchets »26(*).
III.1.2 Fonction et importance
du pictogramme
Le pictogramme joue le rôle d'aide à la
compréhension d'indication et de signification. Il est un moyen de
communication permettant de comprendre un message autrement qu'avec la parole.
Le pictogramme de poubelle est très important dans le cadre de la
protection de l'environnement car il signifie que l'emballage doit être
jeté à la poubelle après consommation du produit et il
incite en quelque sorte à plus de civisme.
Il semble que les décideurs ne parviennent pas
à empêcher les débordements des eaux de pluies qui, au
passage, emportent toute sorte de déchets allant boucher les
canalisations et polluer l'environnement. Force est donc de s'interroger sur
l'avenir de l'environnement des peuples qui sont à la fois auteurs et
solution. En d'autres termes, nous cherchons par cette étude, à
comprendre le comportement que les habitants de Kamalondo adoptent face
à cette situation et comment ils réagissent au contact avec le
pictogramme. Si tel n'est pas le cas, connaitre les raisons des
réactions afin de proposer des solutions pouvant rétablir une
relation (entre) des bouteilles (qui communiquent) avec les consommateurs (qui
lisent). Ainsi les approches qualitatives et quantitatives vont nous permettre
de comprendre la présence des bouteilles plastiques dans les rues de
Kamalondo.
Après que nous ayons répondu à
la première question de notre démarche méthodologique qui
est le « quoi? » (Ou en quoi consiste notre travail?), nous
allons nous atteler à répondre à la deuxième
question qui est le « comment ? » ou comment
avons-nous mené ce travail pour arriver aux résultats ? Et
enfin nous répondrons dans les lignes qui suivront à la
troisième question qui est
le « pourquoi ? » à la suite de laquelle
nous verrons si on a atteint ou non les objectifs escomptés.
III.2 Eléments
méthodologiques de l'analyse
III.2.1 Présentation de
l'enquête
En vue de recueillir des témoignages susceptibles
d'élucider nos hypothèses de départ, il y avait une
impérieuse nécessité de procéder par une
enquête par questionnaire. Dans le cadre de ce travail, l'enquête a
été menée dans le but d'évaluer l'impact du
pictogramme de poubelle et des messages publicitaires inscrits sur les
bouteilles en plastique dans le maintien de la salubrité dans la commune
de Kamalondo.
III.2.2 La méthodologie
suivie
Pour arriver à résoudre le problème
initialement posé, nous avons opté pour les méthodes
documentaire, analytique et statistique. La technique d'interview ainsi que
celle du questionnaire ont été prises comme outils.
Suivant les obligations de toutes ces méthodes
et techniques, nous avons d'abord consulté des informations en
rapport avec notre étude dans les rapports annuels de la ville de
Lubumbashi et de la commune Kamalondo, dans les ouvrages et sur les sites
internet. Ensuite nous avons discuté avec les enseignants, les
consommateurs des boissons, les distributeurs des boissons et le service urbain
de l'environnement. À l'issue de ces entretiens, nous avons pu recentrer
le thème de l'étude et comprendre les difficultés de
gestion des bouteilles hors d'usage. Puis un questionnaire a été
élaboré. Au cours de son administration un entretien s'engageait
avec les enquêtés. Enfin, nous avons analysé toutes les
données et informations recueillies des entretiens, afin de dresser les
tableaux avec des pourcentages qui sont des résultats
synthétiques et qui font comprendre l'impact du pictogramme (comme outil
de communication) sur la protection de l'environnement.
III.2.3 Présentation de
l'échantillon.
La population est constituée de l'ensemble des
consommateurs de boissons en bouteilles plastiques de différents sexes,
âges, professions et niveaux d'étude, habitant la commune
Kamalondo et identifiés à partir du questionnaire que vous
trouverez en annexe. La commune Kamalondo, sans être la plus dense ou la
plus vaste de la ville, est l'une des plus mouvementées et des plus
fréquentées. Difficile dans ces conditions de prendre en compte
toute sa population.Toutefois, la logique veut que de l'effectif
général des habitants de Kamalondo nous prenions 10%, soit 3575
individus. Mais suite aux contraintes financières et au délai
imparti, nous avons résolu de travailler avec 65 unités
réparties sur des tranches d'âge allant de17 à 50 ans,
incluant aussi bien des individus au cursus de formation
élémentaire que ceux de niveau universitaire, exerçant des
activités variées (marchands, femmes au ménage,
enseignants, etc.) La sélection des unités
d'échantillonnage se faisait en repérant rationnellement les
répondants pouvant représenter fidèlement la population
étudiée. Ce choix se justifie principalement par le fait que
cette méthode est la plus appropriée pour respecter le
délai imposé
III.2.4 Le questionnaire
La structuration du questionnaire (voir en annexe) a
été faite dans la logique de recherche des solutions aux besoins
en information et dans le but de réaliser les objectifs que nous nous
sommes fixés. Le questionnaire a été segmenté en
deux parties (dont la première était d'identifier les
enquêtés et la deuxième, de recueillir les opinions des
répondants sur l'impact du pictogramme de poubelle face à la
protection de l'environnement) et en plusieurs questions dont les
principales accompagnent les tableaux repris dans les lignes qui suivent.
III.3. Présentation
analytique des résultats
III.3.1. Consommez-vous des
boissons emballées dans des bouteilles à usage unique ?
Tableau No 1 : réponses oui et
non de consommation
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
64
|
98,46 %
|
Non
|
1
|
1,54 %
|
Total
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril 2016
Dans le tableau ci-dessus, 98,46 % affirment qu'ils consomment
ou ont déjà consommé une boisson en bouteille à
usage unique et seulement 1,54 % ne consomment pas la boisson emballée
dans les bouteilles à usage unique.
III.3.2. Dans quel type
d'emballage préférez-vous consommer votre boisson ?
Il s'agit d'identifier d'après les
résultats du terrain, dans quels genres d'emballages les
enquêtés prennent-ils leurs boissons, quelles boissons
préfèrent-ils et à quel moment de la journée.
TABLEAU No 2 : Type d'emballages
à usage unique
Type d'emballages
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Bouteille plastique
|
35
|
53,84 %
|
Canette
|
10
|
15,38 %
|
Sachet plastique
|
17
|
26,15 %
|
Autres
|
3
|
4,63 %
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril
2016
Dans le tableau ci-dessus, sur 65
enquêtés, 35 affirment avoir consommé leurs boissons dans
des bouteilles en plastique soit 53,84 % ; 10 soit 15,38 % dans des
canettes, 26,15 % dans des sachets plastiques et 3 enquêtés soit
4,63 % affirment prendre leur boisson dans des emballages en carton (autres).
Ces résultats montrent à quel point l'usage du plastique est
courant par rapport à d'autres types d'emballages. Il est jugé
plus facile de se payer une boisson en bouteille ou en sachet partout que celle
en verre qui oblige parfois un échange des bouteilles.
III.3.3 Quelle boisson
préférez-vous ?
TABLEAU No 3 : Préférence des
boissons
Boissons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Eau minérale
|
20
|
30,78 %
|
Sucrée
|
25
|
38,46 %
|
Bière
|
5
|
7,69 %
|
Autres
|
15
|
23,07 %
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril 2016
Dans le tableau ci-dessus, sur 65 de nos
enquêtés, 20 préfèrent boire l'eau minérale
soit 30,78 %, 38,46 % ou 25 enquêtés préfèrent boire
les sucrées, 7 % la bière et 23,07 % préfèrent
boire soit les yaourts, soit les boissons énergisantes ou autres.
III.3.4 A quel moment de la
journée prenez-vous votre boisson ?
TABLEAU No 4: Heures de consommation des
boissons
Tranchesd'heure
|
Effectif
|
Pourcentage
|
7h-11h (avant-midi)
|
10
|
15,38 %
|
12h (midi)
|
15
|
23,07 %
|
13h-15h (après-midi)
|
30
|
46,15 %
|
16h-17h (soir)
|
8
|
12,3 %
|
19h-23h (nuit)
|
2
|
3,1 %
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril 2016
Le tableau ci-dessus démontre que sur 65
enquêtés, 10, soit 15,38 % prennent leurs boissons les
avant-midis, 15 soit 23,07 % prennent leurs boissons à midi, 30
enquêtés soit 46,15 % les prennent dans les après-midis,
12,3 % le soir et 3,1 % seulement les prennent la nuit. Ceci démontre
que la majorité des prises de ces boissons, s'effectue pendant qu'il
fait jour, donc à ces heures, les poubelles seraient visibles et
utilisables.
III.3.5 Lisez-vous le
pictogramme et les écrits sur ces bouteilles ? Si oui ou non,
pourquoi ?
Il est question de mesurer les genres d'écrits les plus
lus sur les bouteilles et les classifier selon les raisons des
enquêtés.
TABLEAU No 5 : Lecture des écrits, du
pictogramme et les raisons
Lecture des écrits et du
pictogramme
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Raisons
|
NON
|
40
|
61.54%
|
-ne s'intéressent pas à la lecture,
-l'endroit ne le permet pas,
-manque de temps de se concentrer à la lecture
|
OUI
|
25
|
38.46%
|
-pour connaitre le produit,
-s'informer sur la date de fabrication et d'expiration.
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril
2016
Le tableau ci-dessus nous démontre que 40
personnes sur 65 enquêtées ne lisent pas les écrits sur les
bouteilles et les raisons qu'ils avancent sont : qu'ils ne
s'intéressent pas à la lecture, l'endroit où ils prennent
leur boisson ne les permet pas de lire et qu'ils n'ont pas de temps de se
concentrer à la lecture. Et 25 autres, lisent les écrits ;
leur raison principale est la connaissance du produit et de la date
d'expiration.
III.3.6 Lequel de ces messages
lisez-vous ?
TABLEAU No 6 : Lecture de différents
messages sur les bouteilles
Genre des messages
|
Effectif de lecture
|
Pourcentage
|
Gardons votre ville propre
|
15
|
23,07 %
|
Valeurs nutritionnelles
|
5
|
7,69 %
|
Pictogramme
|
10
|
15,38 %
|
Dates de fabrication et d'expiration
|
35
|
53,86 %
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril
2016
Ce tableau révèle que les étiquettes sur
les bouteilles plastiques que l'on trouve dans les rues de Kamalondo ont
été lues par leurs consommateurs. Toutefois beaucoup de
bouteilles se retrouvent là parce que l'inscription « gardez
votre ville propre/ou les autres » n'a pas été suivie
par les consommateurs à l'instar des écrits indiquant les dates
de fabrication et d'expiration qui représentent 53,86 % des personnes
interrogées ; 7,69 % disent avoir lu les apports nutritionnels,
15,38 % lisent le pictogramme et 23,07 lisent le message « gardez
votre ville propre ». Le taux élevé des gens qui lisent
la date d'expiration témoigne la crainte qu'ont les consommateurs de ne
pas consommer les boissons expirées et non celle des conséquences
que les déchets plastiques peuvent provoquer.Il ressort aussi de ce
tableau que la faible lecture des informations incitant à garder la
ville propre (pictogramme de poubelle) et la non-lecture assistée
(publicité, sensibilisation médiatisée) expliqueraient la
présence de plusieurs bouteilles plastiques sur les routes.
III.3.7 Où
personnellement déposez-vous la bouteille après
consommation ?
TABLEAU No 7 : Dépôt des bouteilles
après consommation
Endroits de dépôt
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Poubelle publique
|
16
|
24,61 %
|
Poubelle domestique
|
4
|
6,16 %
|
Sur la route
|
25
|
38,46 %
|
N'importe où
|
20
|
30,78 %
|
Total
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril
2016
Dans le tableau ci-dessus, 24,61 % des
enquêtés utilisent les poubelles publiques après
consommation de leur boisson, 6,16 % utilisent les poubelles domestiques ;
38,46 % jettent les bouteilles sur la route et 30,78 % jettent leurs bouteilles
n'importe où (de fois dans la cour de l'école, de fois dans la
parcelle, d'autres fois dans les poubelles ou sur la route).De ce qui
précède, nous dirons que près de 70 % des
enquêtés n'utilisent pas les poubelles si on additionnait les
pourcentages de ceux qui jettent leur bouteille n'importe où et de ceux
qui les jettent sur la route.
Ce pourcentage affirme encore que l'usage des
poubelles est une nécessité pour un développement durable
de la société idéale que la théorie des
représentations sociales veut établir un ordre qui permet aux
individus de s'orienter et de maitriser leur environnement en leur procurant un
code designer et classifier les aspects de leur monde.. La non utilisation des
poubelles n'est pas due à l'incompréhension des écrits ou
du pictogramme sur les bouteilles, mais aux raisons que les
enquêtés ont données, disant que c'est par inconscience des
uns et le désintéressement des autres.
L'envie de vivre dans un milieu sain voudrait
modifier la conception de la société, de son organisation et de
sa structure. Nous sommes face à l'alternative suivante : soit on
saisit les chances qui s'offrent à nous tout en minimisant les risques
en utilisant les poubelles, soit on se plie aux conséquences avec toutes
les incertitudes de vivre un jour dans un environnement sain.
III.3.8 Par quel canal
avez-vous déjà suivi un message ou consigne, vous invitant
à garder la ville propre ?
TABLEAU No 8 : Canal par lequel sont suivis les
messages incitant à la protection de l'environnement
Canal
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Radio
|
15
|
23,07 %
|
Télévision
|
5
|
7,69 %
|
Affichage
|
10
|
15,38 %
|
Services publics
|
20
|
30,79 %
|
Autres
|
15
|
23,07 %
|
TOTAL
|
65
|
100 %
|
Source : notre enquête. Avril
2016
Dans le tableau ci-dessus, 23,07 % de nos
enquêtés ont déjà suivi un message les incitant
à protéger leur environnement à travers la radio, 7,69 %
l'ont suivi à la télévision, 15,38 % l'ont suivi à
travers les affichages, 30,79 % affirment avoir suivi cela par les
sensibilisateurs de services publics et les autres qui représentent
23,07 % affirment avoir écouté cela de la bouche des
interlocuteurs dans les bus de transport en commun ou à l'école.
Ces résultats montrent aussi comment la protection de l'environnement
suscite un intérêt marqué de la part des medias et de leur
public, du pouvoir exécutif et du monde de l'éducation. C'est la
raison pour laquelle selon la théorie des représentations
sociale, le but essentiel des médias est de contribuer aux processus de
formation et d'orientation des comportements sociaux et des communications.
Aussi la recherche des medias à construire avec les publics un monde
détermine le champ des communications possibles ou des idées
partagées par les groupes et règle par la suite les conduites
désirables ou admises dans la société.
III.4 APPRECIATION CRITIQUE
Après la présentation des
résultats, à l'issue de notre étude, nous identifions
quelques recommandations du public aux acteurs impliqués dans la
protection de l'environnement en général et à ceux
impliqués dans la gestion des déchets :
- Aux medias de sensibiliser davantage le public par la radio,
la télévision, la presse écrite et l'internet ; car
la théorie des représentations sociales les présente comme
ayant le pouvoir de provoquer ou de modifier les comportements humains ;
- Aux consommateurs d'avoir la culture de la lecture, de
suivre toujours les messages de consignes et d'utiliser les poubelles
après usage ;
- Aux services publics de disponibiliser les poubelles sur
chaque avenue ;Aux producteurs d'expliciter dans la mesure du possible le
sens de différents labels se trouvant sur les bouteilles qu'ils lancent
sur le marché, pour permettre à leurs clients de comprendre mieux
leur produit et même l'usage des bouteilles après consommation.
Conclusion
Il a été question dans le
troisième chapitre, de mener un sondage d'opinion de l'influence du
pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville
propre » sur les consommateurs des boissons en bouteille plastique et
ce, des différents sexes, âges, niveaux d'étude,
résidents la commune Kamalondo. A l'issue de cette enquête, nous
démontrons par les résultats insérés dans des
tableaux que le jet des bouteilles sur la route n'est pas seulement dû
à la non lecture des écrits et pictogramme de poubelle, mais
aussi à l'utilisation en faible taux, des poubelles publiques ou
domestiques.
CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion de cette étude qui a
porté sur « la communication sur la protection de
l'environnement » ; nous nous sommes préoccupé
dans l'objectif de recherche, à connaitre la manière dont les
habitants-consommateurs de boissons en bouteille plastique réagissent
face au pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre
ville propre » qui est une forme de communication sur la protection
de l'environnement. Notre réflexion est partie du constat selon lequel
les bouteilles plastiques de boissons bouchent les caniveaux de la commune
Kamalondo pendant une période de la saison. or il est inscrit sur ces
bouteilles le pictogramme de poubelle, qui est une petite image significative
et susceptible d'aider quelqu'un à comprendre la consigne lui indiquant
de déposer la bouteille dans la poubelle après usage. Pour toutes
ces raisons, nous avons cherché à comprendre ce
phénomène en forgeant les questions suivantes :
- La communication a-t-elle une importance dans le champ du
social ? Autrement dit, est-elle capable de réduire les risques en
matière de protection de l'environnement ?
- Pourquoi les bouteilles plastiques des boissons se
retrouvent-elles sur les routes de Kamalondo, malgré la présence
du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre
ville propre » ?
- A quoi serait dû ce phénomène ?
Est-ce au manque d'information dans le chef de la population ? Est-ce au
déficit de communication de la part des producteurs et de
l'Etat ?
A ces questions, nous avons préconçu les
hypothèses successivement de la manière suivante :
- Une bonne communication contribue à la transformation
des comportements sociaux de même qu'elle prévient les risques et
contribue à les ressoude, car l'individu informé et instruit
cherche à éviter le danger s'il veut être à
l'abri des dangers de tous ordres;
- Les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent dans
les rues après usage, parce que les consommateurs n'auraient pas suivi
la consigne du pictogramme accompagné de l'inscription
« garder votre ville propre ».
- La non application du message est d'une part le fait de
l'inattention des consommateurs, de leur manque d'intérêt à
l'endroit de l'écriture pictographique, mais aussi, d'autre part, du
déficit de communication de la part des producteurs de
différentes bouteilles plastiques.
Pour atteindre cet objectif fixé, nous avons
utilisé les méthodes et techniques (les méthodes
documentaire, analytique et statistique ; les techniques d'interview et de
questionnaire) qui nous ont permis premièrement de consulter les
ouvrages et les sites en rapport avec mon étude, ensuite à
confectionner un questionnaire qui a été présenté
auprès des consommateurs des boissons en bouteille plastique puis
d'analyser toutes les données récoltées et enfin de
dresser les tableaux qui reflètent les résultats
synthétiques de cette enquête.
Hormis l'introduction et cette conclusion, le travail
était subdivisé en trois chapitres. Le premier a porté sur
les cadres conceptuel et théorique. Nous y avons défini les mots
clés du sujet notamment la communication, l'environnement et nous avons
choisi deux théories comme soubassement de l'étude, à
savoir : celle du modèle de stimulus-réponse et celle des
représentations sociales qui a pour but principal de contribuer aux
processus de formation, d'orientation des communications et des comportements
sociaux en déterminant des valeurs ou idées présentes dans
les visions de la société et réglant par la suite les
conduites désirables ou admises. Le deuxième chapitre s'est
basé sur la présentation du champs d'investigation qui
était la commune de Kamalondo ; en démontrant ses
différents aspects notamment économique et humain. Et au
troisième chapitre, à l'issue de l'enquête menée,
nous confirmons partiellement nos hypothèses, disant que la non lecture
de pictogramme de poubelle en faible taux, la non suivi de sa consigne, le
manque d'utilisation des poubelles et l'influence des autres messages sur les
bouteilles ne sont pas les seuls facteurs expliquant la présence des
bouteilles plastiques sur la route, il y a aussi l'ignorance des
conséquences des déchets plastiques sur l'environnement. Par ces
motifs, nous concluons notre travail en formulant les recommandations
suivantes :
- Aux consommateurs : de suivre les consignes du
pictogramme et d'utiliser toujours les poubelles ;
- Aux medias : de sensibiliser davantage le public, car
c'est leur rôle d'informer, d'éduquer et de divertir ;
- Aux services publics : de disponibiliser les poubelles
sur chaque avenue ; et
- Aux producteurs : d'expliciter le sens des informations
se trouvant sur les bouteilles qu'ils lancent sur le marché.
Enfin, toute oeuvre humaine est imparfaite. Ça nous fera
plaisir de voir ce travail susciter des débats et des critiques qui
pourront m'aider à améliorer dans nos productions prochaines.
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I.INDENTITE
Age :..........................................................
Etat
civil :.....................................................
Sexe ;........................................................
Profession :.................................................
Niveau d'étude : Primaire
Secondaidre Universitaire
II.PICTOGRAMME ET PUBLIC
1. Consommez-vous des boissons emballées dans des
bouteilles à usage unique? OUI NON
2.De preference dans quel type d'emballage ? Cannette
Bouteille plastique Sachet
3.Quelle boisson ? Eau minerale
Sucrée Biere Autres
4.A quel momment de la journée
préférez-vous prendre votre
boisson ?........................................................................................
5.Lisez-vous les écrits «gardez notre ville
propre » et................................... sur ces bouteilles? Si
OUI NON
Pouquoi ?................................................................................................................................................................................................................
6.Lequel de ces messages lisez-vous ? Gardez votre ville
propre Valeurs nutritionnelles
Pictogramme Date de fabrication et
d'expiration
7.Où personnellement déposez-vous ces bouteilles
après consommation ? Dans une poubelle domestique
Dans une poubelle publique Au bord de la
route N'importe où Autre
8. Par quel canal avez-vous déjà suivi un
message ou une consigne, vous invitant à garder la ville propre?
Télévision Radio
Affichage Autre (à préciser) Service
public
9. Que recommandez-vous pour une gestion responsable des
bouteilles plastiques ;
a) aux
medias ?....................................................................................................................................................................................................
b) aux
usagers ?.............................................................................................................................................................................................
c) aux services
publics ?..................................................................................................................................................................................
d) aux
producteurs ?.....................................................................................................................................................................................
MERCI D'AVOIR PARTICIPE AU
SONDAGE !
Bibliographie
Ouvrages :
Becker, Wenu. 2004.Recherche scientifique:
Théorie et pratique. Lubumbashi : Presse universitaire,
2004.
Belpomme, Dominique. 2001.Comment naissent
les maladies. Et que faire pour rester en bonne santé. Paris :
Les liens qui liberent, 2001.
Claeessens, Michel. 2009.Science et
communication pour le meilleur et pour le pire. Versailles : Quae,
2009.
connaissance, organisation pour la. OPC. [En
ligne] [Citation : 22 janvier 2016.] www.opc.org.
Haude, Francois Bernard. 2005.Comprendre le
pouvoir médiatique des médias. Paris : Eyrolles,
2005.
Kamalondo, Commune. 2013.Rapport annuel.
Lubumbashi : s.n., 2013.
Louis, Laubet Jean. 2000.Initiation aux
méthodes de recherche en sciences sociales. Paris :
L'harmatan, 2000.
Lubumbashi, Mairie de. 1998.Rapport annuel
des affaires interieures. Lubumbashi : s.n., 1998.
Maire, Bureau du. 2013.Rapport annuel.
Lubumbashi : s.n., 2013.
Marie Antoinette, et Chloé Marechal.
2015.Climat passé, présent, future.
Paris : Belin, 2015.
Pinto, Gawitz. 1971.Methodes de recherche en
sciences sosciales. Paris : Dalloz, 1971.
Saillant, Jean-Michel. 1996.Comprendre la
dimension médiatique. Paris : Ellipses, 1996.
Notes de cours :
Alex Nyumbaiza, Cours d'Epistémologie
G3 sic UL, Lubumbashi, 2016, Inédit.
Jacky Mpungu, cours de Théories de la
communication G3 sic UL, Lubumbashi, 2016, Inédit.
KazadiKimbu,Cours d'Initiation à la
recherche scientifique G2 sic UPL, 2014, Inédit.
Maurice Kitoko, Cours de Méthodologie
III G3 sic UL, 2016, Inédit.
TFC et Mémoires
Didier Bukasa, La protection de l'environnement
en droit congolais, tfc Unikin, 2006, Inédit.
Junior Nkulu, Impact des radios communautaires
en milieux ruraux tfc sic, UNILU, 2010, Inédit.
Webographie :
connaissance, organisation pour la. OPC. [En
ligne] [Citation : 22 janvier 2016.] www.opc.org.
www.opc.org consulté le 22 janvier
2016.
www.consommerdurable.com/comprendre-les -logos-sur-les-emballages
consulté le 29 avril 2016.
www.womens-institute.co.uk
consulté le 28 avril 2016.
Autres
Kamalondo, Commune. 2013.Rapport annuel.
Lubumbashi : s.n., 2013
Maire, Bureau du. 2013.Rapport annuel.
Lubumbashi : s.n., 2013
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
II
IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IVIV
AVANT PROPOS
VV
0. INTRODUCTION GENERALE
11
0.1. CHOIX ET INTERETS DU SUJET
11
0.2. PROBLEMATIQUE
22
0.3. HYPOTHESES
33
0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
33
0.4.1 Méthodes de recherche
33
0.4.2 Techniques de recherche
44
0.5 ETAT DE LA QUESTION
55
0.6 DELIMITATION DU SUJET
77
0.7 STRUCTURE DU TRAVAIL
77
CHAP I : CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE
88
SECTION I: CADRE CONCEPTUEL
88
I.1 Communication
88
I.1.1 Formes de communication
99
I.1.2 Le processus de communication
1010
I.1.3. Importance de la communication
1010
I.2. Environnement
1111
I.2.1 Prise de conscience de la protection de
l'environnement
1111
I.2.2 Importance de la protection de
l'environnement
1212
I.3. Publicité
1212
I.3.1 Types de publicité
1313
SECTION II : CADRE THEORIQUE
1313
II.1. Le modèle du
stimulus-réponse
1414
II.2. Théorie des représentations
sociales
1515
CHAPITRE II : PRESENSENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
1717
II.1. VILLE DE LUBUMBASHI
1717
II.1.1 Création
1717
II.1.2 Cadre naturel et humain
1717
II.1.3 Organisation administrative
1818
Upemba
1818
II.1.4. Cadre économique
1919
II.2. COMMUNE KAMALONDO
1919
II.2.1. Historique et création
1919
II.2.2. Cadre naturel
2121
II.2.3. Cadre humain
2121
II.2.3.1 Organisation administrative
2121
II.2.4. Cadre économique
2223
Conclusion
2323
CHAPITRE III :
2424
IMPACT DE LA COMMUNICATION SUR LA PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
2424
III.1 Identification de l'objet d'étude
2424
III.1.1 Définition et origine du
pictogramme
2424
III.1.2 Fonction et importance du pictogramme
2525
III.2 Eléments méthodologiques de
l'analyse
2525
III.2.1 Présentation de l'enquête
2525
III.2.2 La méthodologie suivie
2626
III.2.3 Présentation de
l'échantillon.
2626
III.2.4 Le questionnaire
2727
III.3. Présentation analytique des
résultats
2727
III.3.1. Consommez-vous des boissons
emballées dans des bouteilles à usage unique ?
2727
III.3.2. Dans quel type d'emballage
préférez-vous consommer votre boisson ?
2827
III.3.3 Quelle boisson
préférez-vous ?
2828
III.3.4 A quel moment de la journée
prenez-vous votre boisson ?
2929
III.3.5 Lisez-vous le pictogramme et les
écrits sur ces bouteilles ? Si oui ou non, pourquoi ?
29
III.3.6 Lequel de ces messages
lisez-vous ?
30
III.3.7 Où personnellement
déposez-vous la bouteille après consommation ?
3131
III.3.8 Par quel canal avez-vous déjà
suivi un message ou consigne, vous invitant à garder la ville
propre ?
3232
III.4 APPRECIATION CRITIQUE
3232
Conclusion
3333
Bibliographie
37
* 1 KAZADI KIMBU T., Cours
d'initiation à la recherche scientifique,G2 sic, UL, 2015, p. 28,
inédit.
* 2Le Soft, www.
Lesoftoneline.net d'aout 2012 consulté le 16 juin 2016
* 3 KAZADI KIMBU T., Op.
cit, p. 28.
* 4
* 5 LAUBET J. L., Op.
Cit, p. 132.
* 6 Laubet J. L., op.
Cit, p. 132.
* 7 Laubet J. L., op. Cit, p.
132.
* 8
* 9 Junior nkulu, impact des
radios communautaires en milieux ruraux : cas de Mimbulu, tfc G3 sic,
Unilu, 2010, inédit
* 10 Mulumbati N.,
op.cit., inédit
* 11 Nyumbaiza Alex, notes de
cours d'Epistémologie G3 sic, UL, Lubumbashi, 2016, inédit
* 12 Didier Bukasa, la
protection de l'environnement en droit congolais, tfc unikin, 2006,
inédit
* 13Le Robert,
Dictionnaire français, Sejer, Paris, 2011, p. 82.
* 14 Jacky MPUNGU, Notes de
cours des théories de la communication, G3 sic, UL Lubumbashi,
2016, inédit.
* 15 BERNARD, F., Op. Cit, p. 26.
* 15Larousse
illustré, Paris, 2010.
* 16 RAMADE, Dictionnaire
encyclopédique des pollutions. Les polluants : de l'environnement
à l'homme, Edi science, Paris, 2000, p. 117.
* 17Larousse illustre,
Larousse, Paris, 2010.
* 18 MARTINEAU, G, cité
par KIPELO, Cours d'aspect psychologique en Marketing, G1 SCOFI,
Institut Supérieur de commerce, Lubumbashi, 2014, inédit.
* 19 LASSWELL, H., cité
par Jacky MPUNGU, Cours des théories de la communication, G3
sic, UL, 2016, Inédit.
* 20 JODELET, D., et MOSCOVICI,
S., cités par Jacky MPUNGU, Op. Cit.
* 21 Bureau Maire Lubumbashi,
Op. Cit, p. 46.
* 22 Commune Kamalondo, Op.
Cit, p. 3.
* 23 Commune Kamalondo, Op.
Cit, p. 59.
* 24Dictionnaire
Larousse, 2010.
* 25
www.consommerdurable.com/2011/10/comprendre-les-differents-logos-sur-les-emballages,
consulté le 29 avril 2016.
* 26
www.womens-institute.co.uk,
consulté le 28 avril 2016.