Etudes des mesures d'exploitation forestière à impact réduit (EFIR) appliquées à l'exploitation et à la transformation de triplochiton scléroxylon (ayous) dans la vente de coupe n?°0801243/0801256 Lembe Yezoum de la société SCIFOpar Ange-Junior GNITEDEMO TSANA Faculté d'agronomie et des sciences agricoles/ UDS - ingénieur de conception du génie bois 2019 |
Tableau IX : Indication générale de largeur minimum des zones sensibles (Normes EFIR-guide opérationnel, 2007).
Ces dimensions sont appliquées lors de l'élaboration des ponts et digues dans le chantier SOFICOM de la société SCIFO (annexe 13), l'Ingénieur génie civile en charge des travaux forestiers se charge de respecter les dimensions de part et autres du pont afin de laisser au moins 20 m ou pente à 15 % pour ceux qui sont des ruisseaux traduisant ainsi des indices de perception des mesures EFIR sur l'exploitation de l'Ayous. Une photographie (photo n°1) nette en saison pluvieuse a été réalisée pour montrer l'importante d'observer les mesures EFIR notamment sur l'exploitation de l'Ayous. Photo n°1 : débardage d'un camion chargeur embourbé dans une rive en saison de pluie (élaboré à partir d'une fiche de collecte de données SOFICOM). Cette photographie réalisée le 06/06/20 nous indique des conséquences assez remarquables (inondation, arrêt des travaux etc.) sur l'exploitation forestière quand au non respect des mesures EFIR appliquées à l'exploitation de l'Ayous dans la vente de coupe SOFICOM. Les exigences légales pour ces zones sont : · le concessionnaire, grâce à des outils cartographiques, est tenu de bien localiser les zones à soustraire de l'exploitation et de minimiser les impacts négatifs sur la ressource, l'environnement et la population ; · dans ces zones, il est interdit de couper les arbres, et sauf exception, l'accès des engins y est interdit. En cas de nécessité, le parcours des engins doit y être le plus court possible afin de minimiser les perturbations induites. Pour la collecte des donnés dans les différentes vente de coupe les matériels tels que le clisimètre (sert à la correction des pentes), la boussole (annexe 5), GPS nous ont essentiellement permis de localiser les zones à soustraire de l'exploitation. Les arbres à protéger Les arbres à protéger lors de l'exploitation ressortiront en gros en 3 types : 1. Les arbres d'avenir, ce sont ces arbres qui reconstitueront le volume exploitable après une rotation. Ils sont par conséquent à protéger afin que ce volume puisse se reconstituer. Ces arbres seront marqués d'un « Ø ». 2. Les arbres patrimoniaux, les études sociales effectuées lors de l'élaboration du plan d'aménagement identifieront les éventuels arbres patrimoniaux. Ces arbres sont de grande importance sociale et par conséquent à protéger. Ils seront marqués d'un « P ». 3. Les semenciers, de toutes les tiges numérotées lors du comptage des essences à exploiter on soustraira certains arbres qui serviront de semenciers. Ils porteront un numéro, mais seront marqués d'un « P » lors du pistage. On sélectionnera ces arbres selon les critères suivants : · par essence exploitée au minimum 0,02 tiges à l'hectare ou 2 par 100 ha ; · de qualité A ou B ; · avec un diamètre majeur au DME, préférablement dans les classes les plus grandes, ou dans les classes qui selon des études phénologiques constituent les classes avec le taux de fructification le plus élevé. Entendons bien ici que sont les mesures qu'il faut effectuer par l'entreprise SCIFO dans sa politique de voie de certification par des mesures propres liées à l'exploitation de l'Ayous les réalisé par l'élaboration des codes de plaquette d'arbres d'avenir pour les diamètres d'avenir (photo ou photographie n°2). Photo n°2 : plaquette élaborée pour le marquage des essences d'avenir par paires croisées société SCIFO, réalisé le 07/06/20. Le réseau routier et les parcs à grumes Le réseau routier et les parcs à grumes assurent une évacuation de la ressource forestière, ils sont indispensables mais ont des impacts directs et indirects non négligeables. L'exploitant au chantier SCIFO est donc tenu de : · optimiser le tracé du réseau routier secondaire ; · Planifier et optimiser sur le terrain, le réseau des pistes de débardage et des parcs à grumes ; · éviter les zones peu riches en bois ; · contourner les zones à forte pente, marécageuses, écologiques, sensibles, etc. ; · limiter autant que possible la surface des parcs à grumes; · respecter une déforestation maximum de 30 m pour les routes et leur emprise, tout en tenant compte de leurs caractéristiques (catégorie, exposition et type de sol) pour garder leur surface au minimum ; · maintenir des ponts de canopée, au minimum à tous les 5 kilomètres, et ouvrir les andains latéraux de terrassement à intervalle régulier (minimum 300 mètres), afin de permettre le passage des animaux ; · construire et maintenir des structures de drainage appropriées pour collecter et évacuer les eaux tout en évitant la dégradation des couches constitutives de la chaussée, l'érosion des talus et l'apport de sédiments aux cours d'eau. En aucun cas, l'eau récupérée dans les caniveaux ne doit être directement évacuée dans un cours d'eau ; · éviter des perturbations aux rives des cours d'eau ; · préserver les arbres d'avenir et patrimoniaux dans la planification. Photo n°3 : Parc aménagé au respect maximum de 30 m au abord des cours d'eau, limitant tant que possible la déforestation des tiges d'avenir, réalisée le 07/06/20. Abattage contrôlé La pratique de l'abattage contrôlé est une technique qui s'apprend par des formations théoriques et pratiques. De bonnes visualisations des techniques pourront être trouvées dans le Code régional d'exploitation à faible impact dans les forêts denses tropicales humides d'Afrique centrale et de l'Ouest (FAO, 2003) et des modes d'utilisation de tronçonneuses. Sa mise en application permet de diminuer l'impact de l'abattage sur l'environnement, la faune et le personnel. L'exploitant SCIFO est donc tenu d'appliquer les techniques d'abattage contrôlé ci-après énumérées : · la préparation de l'abattage : décision de l'exécution ou non, détermination de la direction de chute, nettoyage du fût et les chemins de fuite ; · l'abattage contrôlé qui comprend : l'égobelage, une entaille et une coupe correctes formant une bonne charnière et un niveau bas des coupes ; · les mesures de sécurité minima, c'est-à-dire : un personnel compétent, un matériel en bon état, des équipements de sécurité et des règles bien définies. Photo n°4 : ouverture d'une piste de chute limitant au maximum les tiges d'avenir : cas du Padouk (Pterocarpus soyauxii spp.) d'Afrique, réalisé le 08/06/20. Les matériels tels que la machette nécessaire pour nettoyer les contours et pourtours de l'arbre, la hache pour l'entaille de direction, la scie pour tronçonner l'arbre et la masse métallique pour `'dépeser'' l'arbre au travers. Tous ces matériels ont été utilisés pour la collecte des donnés primaires essentiellement dans les deux chantiers SCIFO. Étêtage et éculage L'étêtage et l'éculage sont les étapes qui suivent l'abattage. Il est préférable que ces étapes soient effectuées quelques jours ou même quelques semaines plus tard afin que l'arbre puisse sécher par ses feuilles. Lors de l'étêtage et l'éculage, l'exploitant SCIFO est tenu de : · récupérer le maximum de bois d'oeuvre de l'arbre abattu ; · découper les contreforts longitudinalement au lieu de découper entièrement la base du tronc ; · donner des instructions claires aux équipes, spécifiant les qualités, longueurs et diamètres à observer ; · façonner la grume de manière à faciliter un débardage efficient et soigneux; · atteindre un maximum de sécurité en appliquant des techniques de tronçonnage recommandées. Photo n°5 : abatage contrôlé respectant partiellement les normes des mesures EFIR dans la vente de coupe SCIFO, prise le 08/06/20. Débusquage et débardage Le débusquage et le débardage constituent les premières étapes de transport des bois en grumes, plus précisément de l'endroit d'abattage au parc de chargement. Les impacts de ces deux étapes sont toujours très négatifs à cause des dégâts aux sols et la destruction du peuplement résiduel. Ces impacts inévitables peuvent quand même être réduits. L'exploitant est donc tenu de : · utiliser le tracé optimal pour débarder les grumes (le plus droit et le moins large) en évitant des virages trop serrés; · éviter les arbres à protéger ; · limiter au minimum les franchissements de cours d'eau et dans le cas où ceci est impossible, prendre des précautions (lit de billes, perpendiculaire à la berge, passage par un lit rocheux, etc.) ; · limiter l'utilisation des bulldozers au débusquage ou débusquage prolongé et même choisir d'autres moyens d'extraction en cas de pente forte; · utiliser au maximum le treuil et le câble pour le débardage là où la dimension et le poids des grumes le permettent. Photo n°6 : transport des grumes vers le parc aménagé, prise le 09/06/20. Tronçonnage, marquage et traitement de bois 1. Tronçonnage Le tronçonnage est une des opérations les plus importantes, non seulement du point de vue de l'efficience, mais aussi de la diminution des impacts spécifiques. Une récupération de bois plus grande permet, à production égale, de concentrer l'exploitation sur une surface réduite, d'augmenter la productivité et de minimiser les perturbations sur le peuplement résiduel ainsi que sur le sol. L'exploitant SCIFO est donc tenu de : · maximiser le volume et la qualité du bois d'oeuvre ; · faire appliquer des règles de sécurité lors du tronçonnage.
2. Marquage Le marquage des billes, grumes et souches permet le suivi et le contrôle tout au long de la chaîne de l'exploitation. Un marquage sans erreurs est indispensable. Pour ce faire, l'exploitant SCIFO est tenu de respecter : · La numérotation de la souche, des grumes, billes et billons ; · Le numéro de l'arbre ; · Le numéro de la grume, billes et billons ; · Le numéro qui réfère au permis ou à l'AAC; · La notation journalière les données dans le registre d'exploitation.
3. Traitement de bois Après le débardage, l'écorce en partie arrachée ou endommagée n'assure plus qu'une protection partielle ou incertaine du bois contre les piqûres d'insectes et moisissures de champignons. Afin de récupérer le maximum de bois d'oeuvre, les grumes doivent être protégées en tenant compte de la toxicité des produits. Lors du traitement du bois, l'exploitant SCIFO est tenu de : · interdire complètement l'utilisation des pesticides dans les zones de protection et de conservation, surtout à côté des cours d'eau ; · évacuer rapidement le bois afin de limiter l'utilisation de pesticides; · appliquer les traitements spécifiques pour chaque essence ; · limiter la préservation aux essences susceptibles aux attaques ; · employer des produits et quantités qui respectent le plus possible l'environnement; · appliquer le traitement d'une manière qui respecte l'environnement ; · prévoir des équipements de sécurité pour les traiteurs de bois et n'utiliser que les produits homologués par l'administration. Ces équipements sont au minimum : des bottes en caoutchouc, protection des yeux, pantalon long, chemise à manches longues, gants en plastique résistants aux produits chimiques, un respirateur. Le traitement de l'Ayous sur pieds (en tant qu'essence de bois tropicaux bois mou facilement attaquable par les champignons de bois mous, les insectes etc. voir 3 annexe) ne recommande pas l'usage des produits chimiques car très nocifs pour le peuplement forestier, par contre le traitement dans ce cas par injection d'un produit approprié (traitement par autoclave, en fonction de la classe d'emploi du bois, qui consiste à injecter un produit de préservation directement au coeur du bois, on conseille généralement de choisir le traitement du bois par autoclave pour les bois de classes 3 et 4) est recommandé, le bois sur parc de rupture peut quant à lui être soumis à un trempage partielle (ici on immerge le bois dans un bac contenant des produits de préservation. Le temps de trempage dépend de la taille des pièces de bois, de leur empilement et de l'humidité du bois. Généralement un trempage de maximum trois minutes est suffisant pour apporter une bonne protection. Le principe du trempage est très simple : le produit de préservation humidifie le bois et pénètre par capillarité par les surfaces externes. Un surfactant permet au produit de pénétrer au plus profond de 3 à 4 mm. On conseille généralement de choisir la protection du bois par trempage pour les bois de classe 1 et 2, bois exotiques), ou bien le bois peut être entreposé à auteur de 1 m du sol afin d'éviter toute attaque de pourriture de coeur. A l'usine de transformation, le séchage à lui seul ne garantie par la résistance de l'Ayous sur une longue période c'est pour cela que des exemples de traitement sus-évoqués, par luisance et ponçage entre autre peuvent être ajoutés à ce qui sont déjà fait. Le rendement amélioré de 60 % traduit principalement l'effectivité de ces traitements sur l'Ayous.
Photo n°7 : équipement de sécurité exploitant SCIFO respectant les mesures d'EFIR en vue d'une meilleure exploitation rentable, prise le 07/06/20. Chargement et transport de bois Les impacts du transport sur l'environnement sont surtout causés par la construction des routes. Cependant, les camions eux-mêmes peuvent être à l'origine d'accidents, de pollutions et du transport illégal de viande de chasse. Afin de diminuer les impacts négatifs du chargement et du transport de bois, certaines mesures sont prescrites. L'exploitant SCIFO est donc tenu de : · ne pas charger les grumiers au-delà de leur capacité utile ; · ancrer la charge à l'aide de chaînes ou câbles à chaque extrémité et d'autres chaînes reparties à des intervalles réguliers (photographie n°7); · évacuer le bois des parcs à grumes dans une période de deux mois au maximum, en priorité les bois susceptibles d'être attaqués par les insectes ou les champignons ; · maintenir un espace de sécurité d'au moins 20 m du camion durant tout chargement ou déchargement ; · respecter les limitations de vitesse établies ; · ne jamais transporter d'autres passagers avec le grumier ; · interdire tout transport de viande de brousse par les véhicules de l'exploitant ; · Interdire la présence de toutes armes à feu à bord des véhicules de l'exploitant. La certification forestière a émergé au début des années 1990 (Moise T. 2008). Près de 20 ans après, cette activité, entre normalisation de la gestion forestière durable et marketing écologique, affiche une expansion continue en termes de surface forestières certifiés par le Forest Certification Council (FSC). Un système de certification reconnu améliorerait la compétitivité d'une entreprise à l'échelle nationale et internationale. Ceci traduit donc la recommandation faite auprès de la société SCIFO pour une voie avérée vers une certification FSC. Photos n°7 : Transport des grumes respectant la norme générale du pont bascule à SCIFO, prise le 03/06/20. Opérations post-exploitation Afin de laisser les zones exploitées dans un état qui facilite la régénération ultérieure et éviter toutes atteintes supplémentaires à l'environnement lors de la période de la rotation, certaines opérations sont nécessaires après l'exploitation. Suite à l'exploitation, l'exploitant SCIFO est tenu de : · réhabiliter les pistes de débardage et parcs à grumes ; · retirer tous les débris d'exploitation dans les zones de protection des berges, et tout obstacle freinant le libre passage des eaux ; · Fermer à la circulation non autorisée les routes qui ne seront pas utilisées avant la deuxième rotation. La fermeture des routes peut être faite à l'aide de grumes, de fossés creusés ou de barrières cadenassées. La transformation du bois à l'usine et la gestion des déchets Nous nous sommes également intéressé à la transformation du bois à l'usine et la politique de gestion des déchets afin d'analyser les mesures propres nécessaires pour la transformation usine, qui n'est d'ailleurs pas en reste dans le processus de mesures EFIR applicables à la transformation qui englobe également la politique de gestion des déchets. Photo n°9 : marquage des billons d'Ayous (nom du chantier, numéro du chantier, numéro du DF10, partie de l'arbre, zone d'abatage, date d'abatage) permettant leur traçabilité, prise le 01/06/20 respectivement. La photographie n°8 marque des indices de mesures à exploitation propre réalisées au sein de la société SCIFO lors de la transformation en débité (avivés), le marquage des débités est essentiel dans la traçabilité du bois, aujourd'hui de plus en plus des clients s'alignent à la norme internationale de traçabilité tels voulu par la certification FSC qui elle est une certification qui permet de remonter le bois depuis la souche afin de vérifier si le bois exploité provient d'une forêt qui est gérée de façon durable. Ainsi sur ce point l'entreprise pourrait se voir augmenter son chiffre d'affaire de près de 22 % (Figure 8) en respectant ces mesures d'exploitation à impact réduit. L'analyse quand à elle de la photographie n°9 montre des indices de traçabilité du bois qui sont des preuves des mesures EFIR appliquées sur la consommation des billons pour l'usine de transformation à savoir, le nom et le numéro du chantier qui permet de référencer la vente de coupe dont est issue la grume afin de la retracer, la zone9(*) qui permet de savoir dans quelle partie du Cameroun la grume à été prélevée, la position de l'arbre en foret ou la partie de l'arbre abattu, la date d'abatage qui permet le géo référencement de l'espèce dans l'espace afin de pouvoir effectuer des archives d'abattage. L'entreprise étant entre autre vers une quête de la certification, elle établie certaines obligeances du cahier de charge des entreprises FSC montrant ainsi ce pendant sa volonté vers une dynamique de certification à travers son système de traçabilité pas des moindres. Cela se manifeste également par son système de gestion des déchets urbains et industriels (photographie 10 et 11), cela nous donne de comprendre qu'on peut bien être en voie de certification et avoir de très bonne politique de gestion des déchets, de traçabilité en matière de gestion durable.
Photo n°10 : aspiration des déchets, par bombonnes pour alimentation des chaudières de l'entreprise, prise le 25/03/20 ; Photo n°11 : déchets issus de la 1ère et 2eme transformation de l'Ayous. La photographie n°10 montre la considération accordée au déchets en usine à savoir sa politique de retransformation, car le déchet dans certains cas peut être considéré comme matière première, c'est notamment le cas pour la chaudière SCIFO d'avec les copeaux de particules, ceci marque un indice d'exploitation propre car on aurait pensé à les incinérer, l'usine étant situé dans une zone forestière cela déverserait des quantités non négligeables de CO2 pour l'espace forestier, qui augmenterait une fois de plus l'empreinte de ce dernier sur l'EF. La photographie 11, nous indique des déchets issus de la première et deuxième transformation de l'Ayous, ces déchets sont par ailleurs revalorisés tout comme ceux des copeaux issus des la troisième transformation. En définitive, une "bonne" exploitation forestière est avant tout une exploitation consciente de ses forces et faiblesses, capable de prendre des mesures afin d'améliorer ses performances vis-à-vis des situations particulières ou des objectifs précis. L'exploitant forestier pourra avoir une vision claire de son exploitation qu'au regard d'un mécanisme de suivi et de contrôle interne. C'est dans ces idées d'analyses que nous avons élaboré une fiche de collecte de données qui conclue sur l'étude des mesures EFIR réalisées au sein de SCIFO et ses différents chantiers spécifiquement sur l'Ayous. * 9 Le Cameroun et subdivisé en 3 zones forestières (zone 1-est, zone 2-centre/littoral, zone 3-grand nord). |
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