à‰valuation coà»t efficacité du projet de prévention du VIH/sida en Afrique centrale.( Télécharger le fichier original )par Noel Magellan Nino NSONG NTOCK ISTA-CEMAC - Master en Analyse et Evaluation des Projets 2015 |
II.3.3. Harmonisation des coûts relativement au niveau d'inflation et du taux de changeDans la conduite d'une évaluation coût efficacité, le traitement des coûts peut dans certains cas conduire à l'harmonisation relativement au niveau d'inflation et de change28(*). La nécessité d'effectuer de tels traitements et la procédure employée dans le cadre du PPSAC font l'objet des développements ci-dessous. a. La nécessité de prendre en compte l'évolution du taux d'inflation et du taux de changeDans la présente étude, nous voulons mener une évaluation coût efficacité d'une action de prévention en l'occurrence le Projet de Prévention du VIH/SIDA en Afrique Centrale. Les évaluations de type coût efficacité sont généralement mise en oeuvre pour comparer plusieurs alternatives différentes de mise oeuvre d'un même programme ou une intervention. Dans le cadre de cette étude, nous utilisons une évaluation coût efficacité de type rétrospective pour apprécier entre autres la performance dans la mise en oeuvre d'un projet de prévention du sida. Nous serons appelés à comparer les différentes années de mise en oeuvre du projet entre elles pour voir laquelle était la plus coût efficace. Le résultat final sera apprécié par le nombre d'infections évitées grâce aux activités du projet. L'évaluation coût efficacité, comme toutes les évaluations économiques confronte les coûts du projet à ses résultats. Les coûts du projet sont généralement exprimés en unités monétaires locale ou étrangère ; ce sont les valeurs nominales. Pour corriger les déformations artificielles induites par des variations du niveau des prix ou du taux de change, il convient d'appliquer une correction à la valeur nominale pour obtenir une valeur réelle qui harmonise les différents coûts. En effet, si l'on alloue un million au cours d'une année « n » à un projet et le même montant l'année suivante. Si le taux d'inflation a doublé d'une année à l'autre, alors en termes réels, la situation précédente est identique à celle où l'on aurait attribué un million l'année « n » puis cinq cent milles l'année suivante. Ainsi, on ne devrait pas s'attendre à obtenir les mêmes résultats d'une année à l'autre. L'exemple précédent illustre le biais que peut induire l'omission de prendre en compte le niveau d'inflation pour corriger les dépenses nominales d'origine locale et les fluctuations du taux de change pour les dépenses nominales d'origine étrangère. * 28 Surtout lorsque des achats doivent être effectués à l'étranger |
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