Modèle conceptuel de l'internationalisation des PME
congolaises.
Figure 9
CLASSIQUE
LOBBYENNE
NEE GLOBALE
Commerce internationale
Externalisation
La nouvelle théorie internationale
Internationalisation des PME congolaises
Environnement interne (marché local)
Environnement externe (marché
étranger)
Prudente/Sûre/Incrémental
Reprise/ Création de valeur
Rapide/Risquée/Proactive
Opérationnel (facteurs liés à la
façon dont opère l'entreprise)
Organisationnel (facteurs liés à la
façon dont l'entreprise est organisée)
Contextuel (facteurs liés à
l'environnement de l'entreprise)
H1 : Proximité
Psychologique et culturelle
H2 : Expérience internationale
H3 : Participation aux Réseaux
H4 : Type d'activité (avancée
technologique)
H5 : Taille du marché local
H6 : Les soutiens des organismes
consulaires
Entreprise
Long
Consolidation locale
Création
Processus
Progressif
Intégrer des lobbys Prédominance
technologique x
et conclure des réseaux et avantage
concurrentiel
Acquisition des Développer des
connaissances Positionner sur des
Connaissances avec des membres du lobby
marchés lointains
Stratégie
Théorie Modèles
par étape
Modèles des réseaux Théorie des
investissements d
directs étrangers
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Source : nous même
§3 : Les financements
externe des PME
Le financement de l'économie demeure insuffisamment
assuré par le secteur bancaire. Il correspond à environ 20% du
PIB comparé à des taux de 70 à 80% dans des pays
émergents. Pour les banques, les concours se font au détriment
des PME et du financement à moyen et long terme de l'investissement. Les
PME sont de plus en plus exclues du système bancaire et financier, car
constituant une cible risquée (taux brut de dégradation du
portefeuille supérieur à la moyenne de 16,9% à fin
décembre 2007) qui menace la rentabilité des banques. Par
ailleurs, la réglementation bancaire concourt à en faire une
cible peu attrayante. Les entreprises intervenant dans les secteurs de
l'agriculture et de la pêche en sont de plus en plus exclues.
Certaines banques, conscientes du potentiel que
représente ce segment pour leur développement et aussi de leur
limitation en termes de connaissance du secteur, sont désireuses
d'acquérir des compétences nouvelles leur permettant d'offrir des
produits et services compétitifs dans des conditions de risques et de
rentabilité améliorées. Elles ont déjà
développé des programmes ou des partenariats à cet effet
en attendant de voir un fléchissement de la politique de
l'autorité monétaire et de supervision en faveur du financement
des PME.
L'arrivée de nouveaux acteurs disposant de savoir-faire
avéré dans le financement des PME dans des environnements
similaires devrait créer une dynamique favorable à
l'amélioration de l'offre pour les PME formelles et
semi-structurées. Les intermédiaires financiers y seront d'autant
encouragés à la lumière des efforts entrepris par le
gouvernement pour améliorer l'environnement des affaires et créer
les incitations nécessaires pour à la fois réduire le
coût des transactions et encourager l'affectation des ressources dans les
secteurs structurants de l'économie. Il est évident que le
déclic pourrait aussi venir de l'institution de régulation et de
supervision qui pourrait mieux encadrer les crédits aux PME en
assouplissant les règles et en collaborant au renforcement de
l'infrastructure de l'entreprise de manière à améliorer la
transparence, l'identification des risques et la communication des
progrès réalisés dans le financement des PME.
La libéralisation du marché
d'intermédiation financière est en marche, confirmée en
cela par la diminution des concours financiers des banques dans le financement
des entreprises. L'économie de la dette n'est pas en mesure de
répondre à tous les besoins des PME. D'autres véhicules
comme les fonds d'investissement, le crédit bail et le marché
boursier doivent être promus afin de diversifier l'offre de financement
adaptée à la PME.
Un effort de compréhension consensuelle de la PME par
les divers acteurs, y compris l'autorité monétaire et les
institutions financières devra être entrepris. Les PME à
fort potentiel de croissance ainsi qualifiées dans le cadre de la Loi
d'orientation des PME ou encadrées par des programmes d'appui à
la compétitivité dans les secteurs structurants de
l'économie pourraient recevoir un traitement favorable en matière
d'évaluation de la contrepartie et du risque. Ceci pour valoriser les
efforts engagés en amont et en aval du financement pour réduire
les risques de défaillance de la contrepartie.
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