RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
MINISTÈRE D'ÉTAT CHARGÉ DE
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(M.E.E.S.R.S)
INSTITUT CERCO-BÉNIN Site web:
www.groupecerco.com
E-mail: cerco@groupecerco.com
Tél :( 229) 21 32 42 20
07BP 1092 Cotonou-Bénin
FRATERNITE- JUSTICE- TRAVAIL
Citv.tel
NETWCAK 4C SAMCEC TM-141.0.01C
COMTEL TECHNOLOGIES Site Web:
www.comtel-group.com E-mail :
comtel@comtel-group.com Tel
: (229) 21 30 84 86
02BP 1557 Cotonou-Bénin
Mémoire de fin de formation en
Télécommunications et Réseaux en vue de l'obtention du
diplôme de master professionnel
Réali par :
DING-'.AJL. 4DJI .114ichiaëC
MAÎTRE DE STAGE :
M. Elie HOTEGNI
Spécialiste FTTH et Responsable secteur
sécurité physique à Comtel Technologies
DIRECTEUR DE MÉMOIRE
M. BEHANZIN THÉODORE Doctorant en Sciences de
l'Information et de la Communication
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
narilfec
Q.ew.e.finenace. . kü.rlWi
0...14..6
DINGAMADJI Michael
E-mail :
kg.michael@yahoo.fr
;
kg.michaeltech@gmail.com
Tel : (229) 61338963 ;
(235) 66140550
Groupe CERCO-Bénin
reirclacaure VIT
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La mode. da MU
· oao. nanan'.aXIulWuoi
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II.
Ilef.e.be.e - lp.qua 7 aa
Itl tleru.l.rcents~
Caca ne Once.
9111..rt.elu.a..w..y u.1 de.a.
[e-e..re eY l'Yutla pmWm.n
eef.ellr yl.rdnl ~. 1110,
·
MM [OMM
ar.-.~.....,
r,,,m~',.e...
urcn.nlrfvima..o.r.e. 1
f+w..ee wNTfi
re.Mel.gle.
M Ieedobel..ie a. Yenl.ep.:.e
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page i
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
SOMMAIRE ii
DÉDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
AVANT-PROPOS v
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS vi
LISTE DES TABLEAUX x
LISTE DES FIGURES xi
AUTOBIOGRAPHIE xiv
INTRODUCTION 1
I PRÉSENTATION DU CADRE MÉTHODOLOGIQUE
ET DE L'ÉCOSYSTÈME DE L'ENTREPRISE 4
I.1 Présentation du cadre méthodologique
4
I.1.1 Contexte de l'étude 4
I.1.2 Problématique et objectifs 4
I.1.3 Choix et intérêt du sujet
5
I.1.4 Méthodologie de recherche 6
I.1.5 Hypothèse de recherche 6
I.2 Présentation de l'écosystème
de l'entreprise « COMTEL Technologies » 7
II PANORAMA SUR LES RÉSEAUX DE COMMUNICATION ET
LES SUPPORTS DE TRANSMISSION 10
II.1 Panorama sur les réseaux de communication
10
II.2 Panorama sur les supports de transmission
23
III ÉTUDE DE LA TECHNOLOGIE FIBRE OPTIQUE
30
III.1 Avènement de la fibre optique
30
III.2 Du cuivre à la fibre optique
31
III.3 Définition 31
III.4 Méthode de guidage de la lumière
dans une fibre 32
IV RÉSULTATS, ANALYSES ET SOLUTION FTTH
49
W.1 Résultats et analyses 49
W.1.1 Résultats et analyse en rapport aux
clients 49
W.1.2 Résultats et analyse en rapport aux FAI
58
W.2 Solution FTTH 67
CONCLUSION 93
ANNEXES I
BIBLIOGRAPHIE VII
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page ii
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page iii
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
DÉDIC ACT
Je dédie cette oeuvre à mon très
cher père ALLARASSEM GUIDIMBAYE Benjamin, pour son soutien moral et
financier.
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
RT MTRCITJvLTNI S
Nos remerciements vont à l'endroit de
:
o Monsieur Théodore BEHANZIN, Doctorant en
sciences de l'information et de la communication, Directeur des Études
à l'Institut CERCO, qui a porté de l'intérêt
à ce sujet et malgré son calendrier chargé a
accepté de diriger ce travail de recherche ; qu'il trouve l'expression
de notre profonde gratitude;
o Docteur Alain CAPO-CHICHI, Maître assistant
des Universités du CAMES, président directeur
général du groupe CERCO, d'avoir autorisé mon inscription
au sein de son Institution et qui ne ménage aucun effort pour que nous
ayons un enseignement de qualité;
o Tous nos professeurs de l'Institut CERCO pour leurs
contributions ;
o Toute l'administration du groupe CERCO pour son
dévouement au travail et l'accueil chaleureux dont elle a toujours fait
preuve ;
o Monsieur Corentin ADJOVI, le Directeur de COMTEL
Technologies qui a bien voulu nous accepter au sein de son entreprise pour le
stage ;
o Monsieur Élie HOTEGNI, Spécialiste
FTTH et Responsable secteur sécurité physique à Comtel
Technologies qui a été pour nous un maître de stage
très attentif, ses précieux conseils et ses critiques objectives
nous ont beaucoup marqué et aidé ;
o Mon père ALLARASSEM GUIDIMBAYE Benjamin,
merci pour tes sacrifices et ta détermination pour ma réussite.
Que ce document soit en ton honneur.
o Ma mère NARHODJIM Odile ; je ne peux te
remercier jamais assez pour toutes les souffrances que tu as endurées
pour moi et tes soutiens. Que Dieu te bénisse ;
o Mon cousin ALLA-HESSEM Zachée pour tes
conseils et soutiens, je te dis du fond de coeur merci ;
o Ma grande soeur NENODJI Grâce et mon petit
frère LOUBADOUM Sosthène, vos prières ont
été pour moi une source de réussite. Que Dieu vous garde
;
o Toute la famille GUIDIMBAYE, DJIDETI et NGARYO pour
vos prières ;
o Tous mes collègues étudiants de
MASTER, pour avoir partagé leurs expériences et leurs
qualités humaines ;
o Tous ceux qui de près ou de loin ont
contribué à l'aboutissement de ce travail.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page iv
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
511751.1%1PROPOS
INSTITUT CERCO est un établissement
privé d'enseignement supérieur qui a pour mission d'assurer une
formation de qualité dans les domaines des
télécommunications, de l'informatique, de la
téléinformatique et autres sur le plan théorique et
pratique.
L'obtention du diplôme d'Ingénieur au
sein de cette Institution est couronnée par la réalisation d'un
mémoire de fin d'études. Au terme de chaque cycle de formation,
un stage en entreprise est exigé à chaque étudiant afin de
lui permettre de confronter les connaissances acquises aux
réalités du monde professionnel. Nous avons donc à cet
effet effectué notre stage au sein de l'entreprise COMTEL Technologies
de Cotonou pour bien mener ce travail de recherche.
C'est dans cette optique que ce présent
mémoire a été élaboré pour l'obtention du
diplôme
|
|
de Master professionnel en
Télécommunications et Réseaux. Le thème du projet
est intitulé : «Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de
communication ».
____.)
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page y
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page vi
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
LISTE DES SICLES ABRtVIATIOJVS
SIGLES
|
SIGNIFICATIONS
|
3D
|
: Trois dimensions
|
ACE
|
: Africa Coast Europe
|
ADSL
|
: Asymmetric Digital Subscriber Line
|
AFNOR
|
: Association Française de
Normalisations
|
ANSI:
|
: American National Standards Institute
|
APON
|
: ATM Passive Optical Network
|
ATM
|
: Asynchronous Transfert Mode
|
BI
|
: Boitier d'Immeuble
|
BPON
|
: BroadBand Passive Optical Network
|
CAMES
|
Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement
Supérieur
|
CDMA
|
: Code Division Multiple Access
|
CERCO
|
: Cercle d'Élude et de Renforcement des
Connaissances
|
CREDO
|
: Cercle de Réflexion et d'Étude pour le
Développement de l'Optique
|
CSMA/CD
|
: Carrier Sense Multiple Access with Collision
Detection
|
CWDM
|
: Coarse WDM
|
dB
|
: Décibel
|
DLCI
|
: Data Link Channel Identifier
|
DOCSIS
|
: Data Over Câble Service Interface
Specifications
|
DSL
|
: Digital Suscriber Line
|
DSLAM
|
: Digital Subscriber Line Access Multiplexer
|
DTI
|
: Dispositif de Terminaison Intérieur
|
DWDM
|
: Dense WDM
|
EPON
|
: Ethernet Passive Optical Network
|
EPN
|
: Evolved Programmable Network
|
FAI
|
: Fournisseur d'Accès à
l'Internet
|
FDDI
|
: Fiber Distributed Data Interface
|
FO
|
: Fibre Optique
|
FEC
|
: Forwarding Equivalence Class
|
|
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page vii
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
FTTB
|
: Fibre To The Building (Fibre jusqu'au
bâtiment)
|
FTTC
|
: Fibre To The Cab (Fibre jusqu'au
sous-répartiteur)
|
FTTC
|
: Fibre To The Curb (Fibre jusqu'au
trottoir)
|
FTTH
|
: Fibre To The Home (Fibre jusqu'au
domicile)
|
FTTLA
|
: Fibre To The Last Amplifier (Fibre jusqu'au dernier
amplificateur)
|
FTTN
|
: Fibre To The Node (Fibre jusqu'au
répartiteur)
|
FTTN
|
: Fibre To The Neighbourhood (Fibre jusqu'au
quartier)
|
FTTO
|
: Fibre To The Office (Fibre jusqu'au bureau -
entreprises)
|
FTTP
|
: Fibre To The Premises (Fibre jusqu'aux locaux -
entreprises)
|
FR
|
: Frame Relay
|
GPON
|
: Gigabit Passive Optical Network
|
HFC
|
: Hybrid Fiber Coaxial
|
IEEE
|
: Institute of Electronic Electronical
Engineer
|
IETF
|
: Internet Engineering Task Force
|
iLSR
|
: ingress Label Switch Router
|
IP:
|
: Internet Protocol
|
IPv4
|
: Internet Protocol version 4
|
IPv6
|
: Internet Protocol version 6
|
IPSec
|
: Internet Protocol security
|
ISDN
|
: Integrated Services Digital Network
|
ITU
|
: Union International de la
Télécommunication
|
Km
|
: Kilomètre
|
LAN
|
: Local Area Network
|
LDP
|
: Label Distribution Protocol
|
LASER
|
: Light Amplification by Stimulated Emission of
Radiation
|
LSP
|
: Label Switched Path
|
LED
|
: Light Emitting Diode
|
MAN
|
: Metropolitan Area Network
|
MAC
|
: Media Access Control
|
1%/IC
|
: Modulation par impulsion et codage
|
MPLS
|
: MultiProtocol Label Switching
|
N.A
|
: Numerical Aperture
|
|
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page viii
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
NA
|
: Noeud d'Accès
|
NF
|
: Noeud de Flexibilité
|
NRA
|
: Noeud de Raccordement d'Abonnés
|
NRO
|
: Noeud de Raccordement Optique
|
OC
|
: Opérateurs Commerciaux
|
OI
|
: Opérateur d'Immeuble
|
OLT
|
: Optical Link Terminal
|
ON
|
: ouverture numérique
|
ONT
|
: Optical Network Terminal
|
OSI
|
: Open Systems Interconnection
|
OSPF
|
: Open Shortest Path First
|
OSPF-TE
|
: Open Shortest Path First -traffic
engineering
|
OTDR
|
: Optical Time Domain Reflectometer
|
P2P
|
: point à point
|
PBO
|
: Point de Branchement Optique
|
PCM
|
: Pulse Code Modulation
|
PDH
|
: Plesiochronous Digital Hierarchy
|
PDZ
|
: Point de Distribution de Zone
|
PE
|
: Points d'Éclatement
|
PEE
|
: Points d'Éclatement et d'Epissure
|
PM
|
: Point de Mutualisation
|
PME
|
: Petites et Moyennes Entreprises
|
PMI
|
: Points de Mutualisation d'Immeuble
|
PON
|
: point à multipoint
|
PR
|
: Point de Raccordement
|
P-Router
|
: Provider Router
|
PE
|
: Provider Edge
|
PPP
|
: Point-to-Point Protocol
|
QoS
|
: Quality Of Service
|
RNIS
|
: Réseau Numérique à
Intégration de Services
|
RSVP
|
: Resource ReSerVation Protocol
|
RSVP-TE
|
: Resource Reservation Protocol - Traffic
Engineering
|
|
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
RTC
|
: Réseau Téléphonique
Commuté
|
SARL
|
: Société A Responsabilité
Limitée
|
SDH
|
: Synchronous Digital Hierarchy
|
SDTAN
|
: Le Schéma Directeur Territorial
d'Aménagement Numérique
|
SLA
|
: Service Level Agreement
|
SR
|
: Sous-Répartiteur
|
STP
|
: Shielded Twisted Pair
|
TIC
|
: Technologies de l'Information et de la
Communication
|
TCP
|
: Transport Control Protocol
|
TV
|
: Télévision
|
TVHD
|
: Télévision Haute
Défmition
|
UDP
|
: User Datagramme Protocol
|
UTP
|
: Unshielded Twisted Pair
|
UWDM
|
: Ultra WDM
|
VOIP
|
: Voice Over Internet Protocol
|
VPI
|
: Virtual Path Identifier
|
VCI
|
: Virtual Channel Identifier
|
VPN
|
: virtual Private Network
|
VSAT
|
: Very Small Aperture Terminal
|
WAN
|
: Wireless Area Network
|
WARCIP
|
: Programme d'Infrastructure de Communication
Régionale en Afrique de L'Ouest
|
WDM
|
: Wavelenght Division Multiplexing
|
WIFI
|
: Wireless Fidelity
|
WiMax
|
: Worldwide Interoperability for MicroWave
Access
|
|
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page ix
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux
Page x
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
a
LISTE DES 7:ABLEAWC
u-
N°
|
LISTE DES TABLEAUX
|
Pages
|
1
|
: Comparaison de mode connecté et mode non
connecté
|
19
|
2
|
: Comparaison de la fibre optique et du fil de
cuivre
|
29
|
3
|
: Tableau des différentes
maintenances
|
45
|
4
|
: Nature des enquêtés en tant que
client
|
49
|
5
|
: Avis des Clients sur leur durée d'abonnement
avec leur FAI
|
50
|
6
|
: Avis des Clients sur la raison du choix de leur
FAI
|
51
|
7
|
: Avis des Clients sur leur satisfaction ou non des
services de leur FAI
|
52
|
8
|
: Appréciation du niveau
|
52
|
9
|
: Avis des Clients sur la fréquence de
maintenance du réseau leur FAI
|
54
|
10
|
: Avis des Clients sur l'usage de la fibre
optique
|
55
|
11
|
: Avis des Clients sur la technologie FTTH
|
55
|
12
|
: Appréhension des Clients de la technologie
FTTH
|
56
|
13
|
: Avis des Clients sur la possibilité de migrer
vers la technologie FTTH
|
56
|
14
|
: Autres avis des Clients
|
58
|
15
|
: Avis des FAI sur la technologie d'accès
à internet
|
58
|
16
|
: Avis des FAI sur la raison du choix de cette
technologie
|
59
|
17
|
: Avis des FAI sur le nombre de leurs
clients
|
60
|
18
|
: Avis des FAI sur la fréquence de maintenance de
leur réseau
|
61
|
19
|
: Avis des FAI sur le coût de la maintenance de
leur réseau
|
62
|
20
|
: Avis des FAI sur les types de clients
desservis
|
63
|
21
|
: Avis des FAI sur le niveau de qualité de leur
service actuel
|
63
|
22
|
: Appréhension des FAI sur un réseau
conçu à base de la fibre optique
|
64
|
23
|
: Avis des FAI sur le lien entre la fibre optique vu
ses caractéristiques et les nouvelles applications présentes et
à l'avenir
|
65
|
24
|
: Avis des FAI sur la FTTH
|
65
|
25
|
: Avis des FAI sur la migration ou non vers le
FTTH
|
66
|
26
|
: Dimensionnement des noeuds et des liens
|
83
|
27
|
: valeurs moyennes d'affaiblissement des
différents composants d'un circuit optique
|
86
|
|
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux
Page xi
N°
LISTE DES FIGURES
|
Pages
|
1
|
: Topologie en Bus
|
12
|
2
|
: Topologie en étoile
|
13
|
3
|
: Topologie en anneau
|
13
|
4
|
: Topologie en maillée
|
14
|
5
|
: Topologie en arbre
|
15
|
6
|
: Technique de CSMA/CD
|
16
|
7
|
: Fonctionnement de Token-ring
|
17
|
8
|
: Liaison simplex
|
19
|
9
|
: Liaison semi-duplex
|
20
|
10
|
: Liaison duplex intégrale
|
20
|
11
|
: La numérisation
|
22
|
12
|
: Câbles à paire torsadée
|
24
|
13
|
: Liaison infrarouge
|
25
|
14
|
: Exemple d'une liaison hertzienne
|
25
|
15
|
: Câble coaxial
|
26
|
16
|
: La fibre optique
|
27
|
17
|
: Représentation de la fibre optique
|
31
|
18
|
: Lois de Snell-Descartes
|
32
|
19
|
: Réflexion interne
|
33
|
20
|
: Propagation d'un rayon lumineux dans une fibre optique.
|
34
|
21
|
: Ouverture numérique
|
35
|
22
|
: Les modes de propagations possibles
|
35
|
23
|
: Fibre à saut d'indice
|
36
|
24
|
: Fibre à gradient d'indice
|
37
|
25
|
: Fibre monomode
|
38
|
26
|
: Système de transmission sur fibre optique
|
40
|
27
|
: Multiplexage-Démultiplexage
|
42
|
28
|
: Modulation-Démodulation en optique
|
43
|
|
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page xii
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
29
|
: Méthode par insertion
|
45
|
30
|
: Réflectomètre OTDR Exfo
AXS-100
|
46
|
31
|
: Écran d'un
réflectomètre
|
47
|
32
|
: Épissure
|
47
|
33
|
: Trousses à outils de préparation pour la
soudure de fibre optique
|
48
|
34
|
: Taux relatif à la nature des
clients
|
49
|
35
|
: Taux des clients en fonction de la durée
d'abonnement
|
50
|
36
|
: Raison du choix d'un FAI
|
51
|
37
|
: Taux de satisfaction des clients
|
52
|
38
|
: Taux d'appréciation du niveau de la
qualité de service par les clients
|
52
|
39
|
: Fréquence de la maintenance des FAI
|
54
|
40
|
: Taux de connaissance des clients sur la fibre
optique
|
55
|
41
|
: Taux de connaissance des clients sur la technologie
FTTH
|
55
|
42
|
: Taux des opinions des clients sur la technologie
FTTH
|
56
|
43
|
: Avis des clients sur la migration vers la technologie
FTTH
|
56
|
44
|
: Taux des autres avis
|
58
|
45
|
: Taux sur le choix de technologies d'accès
à l'internet
|
58
|
46
|
: Taux sur la raison du choix de la technologie
existante
|
59
|
47
|
: Nombre d'abonnés des FAI
|
60
|
48
|
: Fréquence de la maintenance du réseau
existant
|
61
|
49
|
: Le coût de la maintenance réseau des
FAI
|
62
|
50
|
: Investissements des FAI
|
62
|
51
|
: Revenus des FAI
|
62
|
52
|
: Taux des clients desservis par les FAI
|
63
|
53
|
: Taux des avis des FAI sur la migration ou non vers
FTTH
|
66
|
54
|
: Débit possible selon la technologie et la
portée
|
70
|
55
|
: Notations FTTx
|
71
|
56
|
: Le OLT
|
73
|
57
|
: Le PDZ
|
73
|
58
|
:Le PE
|
75
|
59
|
: Principe de PM
|
77
|
60
|
: L' ONT
|
77
|
|
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
61
|
: Modélisation de l'architecture cible
FTTH
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79
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62
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: Architecture P2P
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80
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63
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: L' architecture PON
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81
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64
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: Différentes architectures
Point-Multipoint
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81
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65
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: Variante de l'architecture PON
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82
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66
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: Tests OTDR
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86
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67
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: Principe de fonctionnement du protocole
MPLS
|
91
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68
|
: Teste de perte en ligne après
l'épisurage
|
I
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69
|
: Maintenance liaison fibre optique
|
I
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70
|
: Mise en service du câble ACE de
Cotonou
|
II
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Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
5111TOBIOR APHIT
4 Ma naissance et ma famille
Je suis DINGAMADJI Michael, né le 25/12/1990
à BEDJONDO au Tchad dans une famille chrétienne. Mon père
s'appelle ALLARASSEM GUIDIMBAYE Benjamin, technicien agronome à l'ONDR
(Office National pour le Développement Rural) et ma mère
NARHODJIM Odile, ménagère. J'ai une grande soeur, NENODJI
Grâce et un petit frère, LOUBADOUM Sosthène. J'ai une soeur
consanguine du nom REMADJI Éliane.
À l'âge où j'ai commencé
à parler, j'ai eu vraiment la peine à prononcer des mots.
J'articulais mal les mots, je les prononçais en hésitant et en
répétant la même syllabe avant de prononcer celle qui suit.
Ma mère a cru que je le faisais par exprès. Et pour cette raison,
j'ai été traité de manière sévère
pour bien articuler les mots. C'est plus tard qu'elle s'est rendu compte que je
souffre d'une anomalie naturelle «Le bégaiement».
C'était très difficile au départ, mais avec un peu de
chance et aux fruits d'un grand effort fourni, j'essaie de voiler cette
anomalie.
4 Au cours primaire
En 1995, j'ai été inscrit à
l'école primaire de BORO (une des villes économiques du Tchad) en
classe de CPI. Un an après, c'est-à-dire en 1996, mon père
a été affecté à KIABÉ dans le cadre de son
travail. J'ai donc eu à faire mes cours primaires deuxième
année (CP II) à KIABÉ une ville à l'extrême
Sud du Tchad.
En 1999, mon père fut affecté une
nouvelle fois à ELIBONGO. Et vu la qualité de la formation
scolaire dans ce milieu pendant ce temps, il a jugé utile que ma grande
soeur NENODJI Grâce et moi, venions continuer les études à
SARH (une des villes économiques du Tchad). Nous sommes donc
restés avec notre tante qui s'appelle ANATOU NGARYO dont NGARYO MBAILAOU
est le mari. Nous étions inscrits dans une école appelée
« École annexe », d'où j'ai fait les cours
élémentaires première année (CEI) et
deuxième année (CEII).
En 2001, mon père a été encore
affecté, mais cette fois si à DANAMADJI à 52 Km de Sarh.
On a rejoint donc nos parents en 2001. J'ai été inscrit à
l'école de DANAMADJI, et c'est dans cet établissement que j'ai
fait les cours moyens première année (CMI) et
décroché mon Certificat d'Étude Primaire
Élémentaire au Tchad (CEPET) au CMII en 2003.
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Étude d'une solution d'un réseau
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4 Au Lycée :
Dans la même ville, j'ai fait le lycée
de DANAMADJI, de 2004 à 2006 c'est-à-dire de la
hème en 4ème
En 2007, mon père a été
affecté à BEDJONDO. C'est là où j'ai réussi
à avoir mon Brevet d'Étude du Premier Cycle Tchadien (BEPCT) au
lycée de BEDJONDO. Dans le même lycée, j'ai fait la classe
de seconde unifiée. Et de là, j'ai été
orienté en classe de première scientifique (lè'
S). Terminé avec succès la classe de première Scientifique
en 2009, j'ai choisi continué en Terminal D. Conscient de mon avenir,
j'ai décidé volontairement de proposer à mon père
si je pouvais revenir à Sarh pour continuer mes études, car la
qualité de la formation dans cette région est appréciable.
C'est dans ce sens que malgré ses responsabilités, il a
décidé de me faire revenir à Sarh en 2010 dans un
lycée privé nommé « Lycée Collège
Humanité » (LCH).
Toujours hébergé par ma tante ANATOU
NGARYO, j'ai préparé mon Baccalauréat avec coeur et plein
d'espoir, Dieu merci j'ai eu a décroché le Baccalauréat en
cette même année (2010). Notons que durant tous mes parcours
scolaires, mon père ne cesse de me soutenir dans tous les sens
possibles, car je pense qu'il a espoir et confiance en moi. Donc je ne me
permets pas de le décevoir.
Personnellement, j'aime les études et donc
partout dans les classes où je fus admis, je fus le meilleur de ma
promotion ce qui confirmèrent si bien mes relevés de
notes.
4 Responsabilité à
l'église
À BEDJONDO (une sous-région du Tchad),
dans les années 2007 à 2009, les responsables de mon
église (l'église Assemblée Chrétienne du Tchad
(ACT) de BEDJONDO) m'ont confié une responsabilité. J'ai
été nommé le responsable de la jeunesse de cette
église. J'organisais les différentes activités qui se
passaient et je jouais l'intermédiaire entre la jeunesse et les
responsables de cette église. En 2010, j'assumais les mêmes
fonctions à l'église baptiste francophone de Sarh.
4 Mes études supérieures à
N'Djaména et expériences associées
Après le Bac, il m'a été
conseillé de faire la médecine. Mais assoiffé par les
nouvelles technologies, j'ai décidé de faire la
Télécommunication et Réseau. C'était dans ce sens
que j'ai été inscrit en première année de
Télécoms et Réseaux à l'Institut Supérieur
Polytechnique la « Francophonie » (ISPF) de N'Djamena au cours de
l'année académique 2010-2011. Je profite de
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d'accès optique dans les systèmes de communication
cette occasion pour remercier ma tante NAHOGOUM
Djideti pour tes précieux conseils dans ce choix.
Je me souviens d'un oncle qui disait : « si tu
as choisi de faire la télécommunication, ce n'est pas du hasard,
car tu aimes trop bricoler les équipements électroniques et
j'espère que tu feras de grandes choses à l'avenir. Du courage !
»
Dans la maison, particulièrement
ma
grand-mère m'avait surnommé «
MAKANACIEN » qui veut dire mécanicien en bon français. Le
fait est que tout équipement électronique qui tombe en panne,
j'essayais de le réparer, et pour la plupart, je réussissais
à les rétablir. Ce qui m'excitait et me passionnait J'aimerais
que ma grand-mère soit encore là, mais hélas ! dit-on que
"la chose que tu aimes tant, Dieu aime lui aussi" alors paix à
son âme.
À N'Djamena (capitale du Tchad) je fus
hébergé par ma tante NAHOGUIM DJIDETI, DJIDETI Paul est donc son
mari. Comme ils faisaient l'Assemblée Chrétienne du Tchad la
Bonne Nouvelle (ACT/BN), j'ai aussi intégré cette église
avec eux.
En cette même année, j'étais
animateur du Centre de Culture Évangélique(CCE).
Peu de temps, après ma formation en
sonorisation, je fus technicien en sonorisation de cette église et
électricien pendant les fêtes de Noël et pendant les
cérémonies occasionnelles. Chose que j'ai faite jusqu'en
février 2014 avant de prendre la destination pour Bénin et plus
particulièrement Cotonou.
Dans ce centre, nous organisions la réunion
chaque samedi en vue de revoir, de proposer, de discuter des points de vue et
de trouver une solution pour la bonne marche de ce centre. Nous organisions
aussi les soirées de découverte des talents chaque lundi de 15h
à 17h30min. Ces soirées étaient meublées des
activités suivantes :
o Concert de louange par deux ou trois chorales cibles
;
o Les théâtres ;
o Les sketches ;
o Les récits ;
o Les poèmes ;
o L'exposé débat (surtout les
thèmes d'actualités) ;
o La projection de film ;
o Etc.
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Étude d'une solution d'un réseau
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Nous avons été formés en
leadership et dans cette optique, nous étions chargés d'organiser
un camp à chaque congé de pâque nommé « Camp
Shalom ». Tous les travaux organisés pendant ce Camp sont à
la charge des animateurs dont je faisais partie.
En ce qui me concerne comme tâche et métier
qui me furent attribués dans ce centre sont:
o L'organisation et l'animation d'une réunion
(à tour de rôle) ;
o La responsabilité du groupe
théâtrale;
o Le technicien en Sonorisation : pendant les
soirées de découverte, les sorties pour le camp, pour toutes les
demandes de sonorisation dans les quartiers et pour raisons
diverses.
o La maintenance en Informatique : pour tous les
équipements informatiques existants et pour tous nos clients. Disons
qu'on a un atelier pour la maintenance informatique. J'intervenais
également partout dans les entreprises où les besoins se
faisaient sentir (BAC, EPJ, EEMET, siège ACT, Primature ....) et
même dans les quartiers concernant les individus et les ateliers qui
eurent de problèmes particuliers ;
o L'électricien pendant les « Camps
Shalom ».
o Vu ma responsabilité dans ce centre, mon
niveau, et le centre en question, je me disais pourquoi ce centre n'a pas la
connexion internet. Pourquoi n'a-t-il pas un réseau informatique ? Et
pourtant il comptait presque une quarantaine de machines pour la formation
informatique et autres. J'avais commencé donc à mettre en place
des idées pour initier un projet de création d'un réseau
local informatique afin d'aboutir à l'intégration de la connexion
internet dans ce centre.
o Je regrette de ne pas pouvoir concrétiser
cette noble idée avant mon départ pour le Bénin pour des
raisons scolaires.
o Au cours de l'année c'est-à-dire juin
2011, j'ai ete initié à une notion de marketing pour un groupe
nommé « commando » par l'opérateur
téléphonique Airtel Tchad. J'ai passé une année
avec l'opérateur et en suite vue l'allure des cours à
l'école, j'étais obligé de quitter pour m'accrocher aux
études.
o De 2011 à 2013, j'ai eu à faire
plusieurs formations complémentaires en dehors de la formation
universitaire. Elles sont les suivantes :
o Formation en Informatique (Microsoft Word, Excel,
PowerPoint, Internet, et Environnement Windows2000/Xp/Vista/7),
etc.
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o Formation en « En Avant » (biblique) ;
o Formation en mise en place du Réseau sans fil LAN
(Local Area Network) et son administration ;
o Formation en Technique de Sonorisation niveau II ;
o Formation en Maintenance Informatique Niveau II.
o C'était justement en l'an 2013 que j'ai
décroché ma licence avec la mention très bien, et
j'étais majeur de ma promotion. Mon thème de soutenance
était donc la « Mise en place de la téléphonie IP via
VSAT au sein de l'Institut Supérieur Polytechnique la Francophonie
».
o Lors de la pratique, nous avions réussi à
mettre sur pied un réseau VOIP « Voice over Internet Protocol
», sanctionnant ainsi notre présentation par une moyenne de
17/20.
4 Mes études supérieures et ma
vie à Cotonou au Bénin
Après ma licence, je suis allé passer un petit
moment avec mes parents à Maro (une ville voisine de RCA : la
République centrafricaine). Après cela, j'ai jugé utile de
continuer mes études en master avec l'aide et le soutien de mon
père. C'était la raison de mon arrivée à Cotonou le
26 février 2014 avec mon inscription à l'Université CERCO
le 27 février 2014 pour la première année de Master en
Télécommunications et Réseaux.
En Mars 2014, j'ai adhéré le groupe UCTB (Union
des Chrétiens Tchadiens au Bénin) et UEESTB (Union des
Étudiants Élèves et Stagiaires Tchadiens au
Bénin).
Le 22 mars 2015, le nouveau bureau de l'UCTB a
été élu à l'église UEEB de Sikecodji pour le
mandat 2015. J'ai été nommé responsable de cette union
pour coordonner les activités de cette dernière pendant tout le
mandat.
Vers la fin de la première année de Master,
l'Institut CERCO a organisé le deuxième semestre à
l'étranger c'est-à-dire à Accra au Ghana, du 24 août
au 14 septembre 2014. Soit trois (03) semaines, dont j'ai eu l'honneur d'y
participer pour représenter mon groupe « groupe d'entreprenariat
».
Il y' avait au programme :
o Visites touristiques ;
o Semaine d'intégration ;
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o Soutenances des projets ;
o Réalisation des projets d'entreprenariat et
d'innovation sur place ;
o Différents modules de cours linguistiques avec
les enseignants spécialisés. Nous étions au total trois
pays à y participer à savoir :
o CERCO Bénin ;
o CERCO Burkina ;
o CERCO Côte d'Ivoire.
En dehors des intérêts scolaires, ce
voyage a été pour moi une occasion de me faire des amis
étrangers et de découvrir, connaître la ville d'Accra et
même visiter les parents qui y habitent.
Quand je devrai voyager pour Cotonou, le budget a
été réalisé et optimisé. Arrivée
à la destination, la réalité du terrain a changé
considérablement, mais il faudrait que je sois optimiste afin
d'atteindre l'objectif fixé. J'ai été accueilli par un
compatriote du nom de LAYA Exaucé. Il devrait libérer la chambre
et rentrer afm que je puisse occuper la chambre, mais la situation devenait de
plus en plus compliquée du jour au lendemain. C'est ainsi que j'ai
pensé anticiper le problème en cherchant une autre chambre
carrément. Il fut un vrai calvaire de chercher une chambre à
coucher à Cotonou. J'ai compté exactement une semaine avant de
trouver la chambre idéale c'est-à-dire une chambre qui est
probablement proche de l'Institut CERCO, qui ait une condition d'hygiène
acceptable, de l'eau potable, l'énergie électrique. Etc. Notons
qu'avec une semaine de recherche, j'ai visité au moins une quinzaine de
chambres. Chaque visite équivaut à au moins 2000 FCFA.
Sérieusement se fut mon premier désespoir, car ces
dépenses n'ont pas été prévues dans le
budget.
En Afrique centrale, on ne connaît pas le
système de loyer avec de caution. Je suis obligé de signer un
contrat de bail pour un an. En plus d'un an de loyer qui a été
payé, il est dans les règles des démarcheurs de leur payer
une valeur d'un mois de plus. Alors je n'ai pas échappé à
cette obligation.
Par la grâce de Dieu, j'eus eu ma propre
chambre. Mais à la fm du mois, j'ai encore eu d'autres problèmes
; les factures à payer : facture d'électricité, de l'eau,
de poubelle, de WC. Etc. Il n'eut m'été pas facile en toute
franchise. Premier mois, deuxième mois, troisième mois ... avec
ces factures qui devenaient une charge à part entière, dont les
parents, ignoraient son poids. J'avoue que chez moi au Tchad, ce n'est pas les
mêmes réalités. Il est dit dans notre dialecte «
Ngone aou mba ta oh ta mba » qui se traduit littéralement
par « si l'enfant voyage, il connaîtra la langue
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Étude d'une solution d'un réseau
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étrangère » ; la langue
étrangère ici est symbolisée par les expériences
qu'on peut acquérir hors de chez soi. Au final, je suis content de vivre
ces expériences dont je ne peux tout relater ici, car elles sont
devenues mes connaissances et mes expériences.
Bref, arriver au Bénin
précisément à Cotonou, un pays hospitalier, de paix et de
démocratie, ce n'était pas du gâteau.
Au milieu des études, il était question
d'effectuer un stage en entreprise. La lettre de recommandation a
été donnée par l'Institut CERCO, mais le grand
problème et le pire sont les décrochages de stages. Imaginons
rien qu'un stage académique non rémunéré en plus
aussi problématique de la sorte, combien de fois il serait difficile de
décrocher un travail ! J'ai une très bonne connaissance en
maintenance informatique et le système solaire, l'énergie
nouvelle et renouvelable. Je croyais que ça ferait l'affaire à
Cotonou, mais je me suis largement trompé. Toutes les portes que je
frappais étaient en béton. Si on cherche à savoir pourquoi
ce grouillement, c'est justement que je cherchais à ne pas être
tributaire de certaines choses. Dommage que ça n'a rien donné
comme fruit. Désolé.
Finalement c'est chose faite grâce à un
ami du nom Fanou Irsn, en ISI/CPI (Ingénierie de science d'information
et de conduite de projet informatique). On s'est connu réellement sur un
projet d'innovation à Accra, que j'ai décroché un stage
à Comtel Technologies. Une structure de prestation de service.
C'était dans cette société que je suis inspiré sur
le présent thème qui fait l'objet de la rédaction de ce
document.
Par ailleurs, on peut deviner sans doute en disant
que c'est parce qu'on est ses fils, qu'il nous aime, etc. C'est pourquoi il se
sacrifie pour la réussite de ses progénitures, mais en
réalité, lui seul connaît les raisons de ses sacrifices.
Que mon père Benjamin reçoit ici toutes mes gratitudes, car
j'avoue qu'il a joué un rôle de pionnier dans mes études.
La fois où il était mortellement accidenté, avec la perte
de l'usage de ses membres pendant quelques mois, j'étais
sérieusement inquiet à tel point que j'implorais constamment le
ciel de rendre prompt son rétablissement. C'est un coup vraiment
dur.
En parlant des expériences de voyage, au pays
j'ai beaucoup voyagé. Presque toutes les villes du Tchad ont
été visitées sauf les régions du Nord que je n'ai
pas eu la chance de visiter. De par le Tchad, le RCA, le Cameroun, le
Bénin, le Togo, le Ghana sont les pays que j'ai visités. Le
voyage se faisait soit par la voie terrestre, soit par la voie aérienne.
Au retour au pays, j'envisage passer par le Niger ou le Nigéria pour
compléter ma carte de voyage. Bientôt, la France sera
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
ajoutée à la liste, car ma vision
stratégique est d'avoir un grade de docteur en science de l'information
et de la communication en France et principalement à Paris 8. D'autres
croiront que c'est un rêve, mais par la grâce de Dieu, se sera une
réalité. Comme disait un homme de Dieu, « la foi est une
arme très efficace que l'on ignore ».
En outre, sous le haut patronage de son excellence,
Dr Boni Yayi, Président de la République, Chef de l'État,
Chef du Gouvernement, par l'intermédiaire de Monsieur Étienne
Kossi, le ministre de la Communication et des Technologies de l'Information et
de la Communication (CTIC) j'ai eu l'honneur d'être invité
à prendre part à la cérémonie de lancement officiel
de mise en service de la station d'atterrissement du deuxième
câble sous-marin en République du Bénin (câble
sous-marin ACE : Africa Coast to Europe).
La cérémonie avait commencé
à 7h30 pour finir à 14h45. L'ouverture a été faite
par le discours de l'administrateur de Gie de câble ACE, en suite
l'intervention de Mme la représente de la banque mondiale qui faisait
suite au discours de Monsieur le Ministre de la Communication et des
Technologies de l'Information et de la Communication. Enfm le lancement
officiel de la mise en service du câble ACE proprement dit par le
président Boni Yayi. Après la cérémonie, une visite
a été organisée pour découvrir la station du
câble sous-marin ACE.
Résumé
Durant mon parcours dans les années 2010
à 2015, j'ai acquis des compétences et expériences
professionnelles dans les domaines que voici :
o 30 octobre au 30 novembre 2015 : stage à
Bénin télécom ; nous faisions des études de
faisabilités pour le déploiement de réseau fibre optique
(raccordement des clients par la fibre optique) ;
o 02 mars au 02 mai 2015: stage à LIBERCOM SA
de Cotonou, un opérateur téléphonique qui oeuvre dans les
domaines des télécommunications d'où nous avions
participé activement aux maintenances de la qualité de ce
réseau ;
o 12 Novembre 2014 au 12 Février 2015 : stage
à COMTEL Technologies de Cotonou, une entreprise prestataire de service
qui opère dans le domaine de télécommunications et
d'informatiques d'où nous avions été au coeur de conduite
des projets informatique, la maintenance du réseau à fibre
optique, l'audit du système
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
d'information, la maintenance réseau et
équipements informatiques dans les grandes entreprises clientes de
celle-ci;
o Septembre 2013 : Stage en administration
réseau et Maintenance informatique à SOS Village d'enfant Tchad
d'où nous n'étions pas restés indifférents en
administration réseau et maintenance informatique c'est-à-dire,
la gestion de système d'information dans cette entreprise.
o 20 Février 2013 à 20 février
2014 : Technicien en maintenance en informatique au Centre de Culture
Évangélique (CCE) de N'Djamena. L'obsession du travail bien fait
témoigne notre réputation.
o Mai 2013 au 20 février 2014 : Chef service
informatique à LTIENR (Laboratoire de Télécommunication et
d'Informatique de l'Énergie Nouvelle et Renouvelable).
o 03 Novembre 2012 au 03 Février 2013 : Stage
en Maintenance Informatique au Centre de Culture Évangélique
(CCE), d'où j'avais reçu une très bonne base en
maintenance informatique.
o Avril 2011 au 20 février 2014 : Technicien
en sonorisation au Centre de Culture Évangélique (CCE) et
à l'église ACT/BN.
o Juin 2011: Initiation à la notion de
marketing (commando) par l'opérateur téléphonique
Airtel.
o 2010 au 20 février 2014 : Animateur du
Centre de Culture Évangélique (CCE).
o D'après mes parcours dans le domaine
informatique, j'ai une grande connaissance dans les logiciels :
o bureautiques ;
o de traitement de son ;
o de management ;
o de programmation ;
o de montage et traitement de Vidéos
;
o de sécurité informatique
;
o de téléphonie ;
o Bien d'autres accessoires.
À l'avenir, par la grâce de Dieu, je
souhaiterai être le PDG d'une entreprise Fournisseur d'Accès
à Internet.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
INTRODUCTION
Aujourd'hui, nous sommes à l'ère du
numérique, où plusieurs personnes ont pris l'habitude de
communiquer via les réseaux sociaux, de s'informer, de travailler en
ligne et de faire des achats, etc. Par rapport au développement
économique, il n'est plus envisageable de conserver ou d'implanter de
nouvelles entreprises sur un territoire sans un service numérique de
qualité. C'est pourquoi la majorité des entreprises
possèdent aujourd'hui au moins un système de communication qui
véhicule les différentes informations nécessaires à
son développement et à sa vie. Ce système est
organisé en réseau, qu'on peut défmir comme un ensemble
d'équipements et de supports de transmission dont l'une des fonctions
est de permettre le transfert d'informations. Nous sommes entrés dans
l'ère de la communication où le volume et la diversité de
ces informations sont de plus en plus considérables. Dans les
années 80, cette diversité conduisait à l'adoption de
solutions de communication distinctes et diverses suivant la nature des
informations à transmettre : réseau téléphonique
pour la transmission de la voix, réseau spécialisé dans la
transmission de données sur une longue distance (l'internet) ou sur une
courte distance (le réseau local), réseau hertzien et
câblé pour la télévision.
De nos jours, les progrès de l'informatique rendent
possible le traitement d'informations de différentes natures sur un
même terminal : séquences vidéos et sonores,
présentation de documents. De plus, les progrès techniques de
transmission permettent de transférer sur un même support de
transmission (par exemple la fibre optique) ces informations variées.
Ainsi, les frontières entre les différents réseaux tendent
à s'estomper. Par exemple, le réseau mondial Internet,
initialement destiné exclusivement à la transmission de
données, transmet aussi des communications téléphoniques
et bien d'autres solutions à un besoin de communication sont multiples.
Les progrès techniques rendent foisonnant le domaine des réseaux,
dont le plus rependu au Bénin est l'ADSL (Asymetric Digital Suscriber
Line).
Ces réseaux d'accès DSL ou ADSL
déployés atteignent leurs limites en termes de débit et de
portée. Ils sont problématiques quand il s'agit de couvrir toute
l'étendue du territoire béninois. Le débit diminue donc
considérablement en fonction de la distance et n'est pas stable. Or, le
développement de nouveaux services de télécommunications
tels que les services tridimensionnels (3D), les Cloud Computing, le streaming,
les domotiques, la virtualisation, la vidéoconférence, la
télémédecine, le télétravail,
etc. se multiplient. Ces différents
services
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 1
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
impliquent une forte croissance du besoin en bande
passante offert aux utilisateurs et présentent des défis à
relever.
Le plus grand défi à relever est la
simultanéité,1 car une connexion ADSL traditionnelle
est rapidement saturée. En effet, avec la multiplication des
écrans dans un foyer (Smartphones, téléviseurs, tablettes,
ordinateurs), la technologie cuivre ne supporte pas et se sature très
rapidement. Le niveau de la qualité de service est donc médiocre
et ne permet pas de bénéficier de nouveaux services
évoqués ci- haut.
Face à cette situation, on se pose la question
de savoir quelle technologie faut-il proposer pour optimiser le débit de
transmission ?
La réponse à cette question sera une
solution qui permettrait de relever le défi des technologies existantes,
d'avoir une connexion à très haut débit et d'assurer une
connexion de qualité. On cherche ainsi à proposer une technologie
pérenne, performante qui peut et pourra optimiser le débit de
transmission et améliorer la qualité de services offerte aux
clients. D'où l'objet de ce présent document qui a pour
thème intitulé : «Étude d'une solution d'un
réseau d'accès optique dans les systèmes de communication
».
La solution qui sera proposée pourrait faire
son entrée dans nos foyers (au même titre que l'arrivée de
l'électricité dans chaque foyer) à travers les liaisons
à très haut débit. Une telle vision peut être
réalisée grâce à un réseau longue distance
constitué de câble sous-marine par exemple le
ACES (Afra Coast to Europe), qui a été mis en service
officiellement le 13 octobre 2015 par son excellence le Dr Boni Yayi,
président de la République du Bénin. Ce câble est
constitué de fibres optiques, et achemine les données entre les
noeuds d'échanges nationaux et internationaux avec une
capacité potentielle de 40Gbit/s4 (seulement 5Gbit/s
utilisés actuellement et elle pourrait être mise à niveau
jusqu'à 5000Gbit/s !) avec un temps de latence
1
Simultanéité : si on capte plusieurs chaînes de
télévision en même temps, en suivant une vidéo sur
YouTube, tout en téléchargeant de gros dossiers (films, photos),
et en écoutant de la musique en ligne, des enfants connectés sur
leurs terminaux.etc.
2 Un câble
sous-marin est un câble posé au fond de la mer, destiné
à acheminer les informations en
télécommunication
3 Le Câble
sous-marin ACE « Africa Coast to Europ ». Il s'agit en effet, d'un
deuxième câble long de 17.000Km qui connectera 21 pays de la
France jusqu'en Afrique du Sud en passant par le Portugal, le
Sénégal et autres. Avec une capacité de 5,12 Tera bits par
seconde, le câble ACE utilise la technologie la plus avancée en
matière de fibre optique
4 Dans son mot de
bienvenue ce mardi 13 octobre 2015 à Fidjrosse, Blaise Donhouede
l'Administrateur général du BÉNIN ACE le consortium qui
gère le projet, a présenté à la fois les
caractéristiques de l'infrastructure et les conditionnalités de
sa mise en place avant de remercier toutes les structures participant à
ce partenariat public-privé.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
quasiment nul. On peut donc bénéficier
de plusieurs applications et des services de télécommunications
en temps réel.
Il est important de rappeler la défmition de
la Télécommunication, qui est l'ensemble de techniques et
d'infrastructures permettant de transmettre une information sous forme
graphique, vidéo, audio, image animée ou non animée et
données informatiques via un support physique ou non physique de
transmission d'une station à une autre située à une
distance donnée.
Faisant partie des supports de transmission, la fibre
optique est un milieu diélectrique utilisé pour le transport
d'informations d'un point à un autre, sous forme de lumière. Pour
être plus précise, la fibre optique est essentiellement
constituée de verre mince qui agit comme un guide d'ondes5 et
permet de concevoir un réseau performant et pérenne. Cette
dernière se trouve au centre de notre étude et fait l'objet de
cette recherche.
Pour atteindre les objectifs fixés, nous avons
adopté le plan de travail qui suit :
Nous présenterons premièrement le cadre
méthodologique et l'écosystème de la structure qui nous a
accueillis dans le but de la rédaction de ce document;
Ensuite, en deuxième partie, nous aborderons
le panorama des réseaux de communication et les supports de
transmission. Enfin, la troisième partie sera consacrée à
l'étude de la technologie fibre optique ; les résultats, leurs
analyses et la solution FTTH suivront, pour fmir par une
conclusion.
5 Un guide d'ondes est
donc un dispositif permettant la propagation des ondes
électromagnétiques, comme la lumière.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
I PRÉSENTATION DU CADRE MÉTHODOLOGIQUE ET
DE L'ÉCOSYSTÈME DE L'ENTREPRISE
I.1 Présentation du cadre
méthodologique
I.1.1 Contexte de l'étude
I.1.1.1 Cadre de l'étude
Le siège de COMTEL Technologies de Cotonou au
Bénin a été notre structure d'accueil pour
l'élaboration de ce présent mémoire.
I.1.1.2 Délimitation du champ de
l'étude
Le champ d'étude de ce document portera sur
l'étude d'une solution adéquate d'un réseau d'accès
optique dans les systèmes de communication.
I.1.2 Problématique et objectifs
I.1.2.1 Problématique
Le réseau internet et les TIC (Technologies de
l'Information et de la Communication) font désormais partie de notre
quotidien, dans nos domiciles comme dans nos services et même dans les
milieux éducatifs (c'est le cas de l'Institut CERCO : Cercle
d'Élude et de Renforcement des Connaissances). En très peu de
temps, les nouveaux usages créés par les TIC et les
réseaux numériques, dont l'internet se sont imposés
auprès du grand public et des entreprises. À Cotonou, les
PME6 ont quasiment tout accès à Internet dans le but
de faciliter les activités et la vie professionnelle. Les usages se
multiplient : messagerie, transferts de gros fichiers, interconnexion de
réseaux locaux, achats et démarches administratives en ligne,
stockage extérieur de données, le télétravail, la
vidéoconférence, la gestion «intelligente » des locaux
avec de plus en plus d'équipements et d'appareils connectés, la
formation en ligne et le E-Clouding7 sont quelques-uns des usages
qui se développent de plus en plus aujourd'hui. Ces services qui
simplifient et enrichissent la vie des professionnels et entreprises ont besoin
d'un débit important
6 Les «PME» sont les «petites moyennes
entreprises» conforment à la défmition établie dans
la législation européenne (recommandation 2003/361 de la
commission).
Tiré du site o
https://fr.wikipedia.org/wild/Petite_et_moyenne_entreprise»
Une défmition donnée par le Burton
Group caractérise le E-Clouding comme la mise à la disposition de
ressources de technologies de l'information sous forme de services. Il est
basé sur un modèle économique particulier.
Littéralement, E-Clouding peut se traduire par l'informatique en nuage,
le terme nuage représentant usuellement internet. Extrait du
mémoire en ligne «
http://www.memoireonline.com/02/12/5216/m_Le-cloud-computing-quel-impact-organisationnel-pour-les-equipes-informatiques-des-systemes-d-infor.html»
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
et symétrique. Ils nécessitent aussi
une transmission des données quasi instantanées que ce soit en
émission ou en réception.
L'ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) est la
technologie la plus utilisée pour des accès à l'Internet.
Elle utilise le réseau téléphonique en cuivre, un support
dont les caractéristiques limitent les performances et qui ne permet
donc pas la transmission de données à très haut
débit. Ainsi, faut-il continuer à investir davantage pour
l'entretien de cette dernière ?
Par rapport à ces problèmes, on se pose
éventuellement des questions. Le présent document apporte donc
des éléments de réponse à un certain nombre de
questions, dont la plus importante est: 4 Quelle technologie faut-il proposer
pour optimiser le débit de transmission ?
De cette question centrale en découlent les
questions spécifiques suivantes :
o Pourquoi le choix de cette technologie ?
o Comment le grand public et en particulier les
entreprises pourront bénéficier de cette technologie
?
o Quelles sont « les règles de l'art »
de cette technologie ?
I.1.2.2 Objectif général
L'objectif général de notre étude
est de « améliorer les réseaux de
télécommunications du Bénin
par l'intégration de la technologie
d'accès optique ».
Partant de cet objectif général, nous
avons les objectifs spécifiques qui sont entre autres :
4 Mettre en évidence le principe de
fonctionnement de la fibre optique;
4 Réaliser une étude de faisabilité
;
4 Déterminer les enjeux de la mise en oeuvre de la
technologie d'accès optique;
4 Modéliser une architecture et procéder
au déploiement du réseau d'accès optique ;
4 Mettre en service la solution.
I.1.3 Choix et intérêt du sujet
« Il y 'a un vrai intérêt pour
le FTTH " Fiber To The Home" de la part des usagers parce que la fibre apporte
un vrai confort dans l'usage des services actuels, notamment en permettant une
simultanéité d'usages par différents membres du foyer Ulm
en streaming, jeux en ligne, l'image en 3D, etc. » observe Catherine
Lejealle8.
8 Catherine Lejealle,
professeure à l'ESG Management School, Ingénieur
Télécoms et docteur en sociologie. Elle a réalisé
une étude sur l'usage du très haut débit par le grand
public dans le cadre de la stratégie FTTH. Extrait du site
«
http://www.reseaux-telecoms.net/actualités/lire-le-déploiement-du-ftth-en-attente-de
justification-economique-26093.html»
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
En outre, le choix de la fibre optique fait
référence à ses énormes avantages9 et
parce que c'est un milieu qui a des pertes de débit très faibles.
Par exemple lorsqu'on envoie 100 photons à l'intérieur de la
fibre, au bout de 1 km, on va récupérer 96 photons. Donc il n'y a
que 4% de la lumière qui est perdue au court de ce trajet. Contrairement
au fil de cuivre qui représente un taux assez important (30 fois
supérieurs). De plus, le débit important qu'elle offre justifie
le choix et l'intérêt de celle-ci dans les réseaux
électroniqueslo
I.1.4 Méthodologie de recherche
Pour réaliser ce document, deux méthodes
ont été utilisées :
4 L'approche théorique qui
résulte de la recherche documentaire dans une large mesure;
4 L'approche empirique qui se traduit par les
interviews et questionnaires en entreprise. D'une part, la recherche
documentaire a constitué le fondement du présent mémoire.
Des ouvrages, des articles, des rapports de recherche, des blogs, des sites
internet et tous les documents ayant trait à la technologie fibre
optique et aux réseaux d'accès ont été
consultés pour l'élaboration de ce travail.
D'autre part, pour comprendre le média de
transmission choisit (la fibre optique), nous avons effectué le stage en
entreprise. Des interviews ont été menées auprès
des ingénieurs, des techniciens de « COMTEL Technologies » et
de certaines entreprises. Le questionnaire est composé de questions
ouvertes, fermées et à choix multiples.
Les questionnaires dans les entreprises étant
administrés, les informations qui sont tirées n'ont pas
été exhaustives, mais ont permis de compléter les
connaissances tirées des ouvrages, articles, rapports et sites Web
consultés à propos et de prendre conscience de quelques aspects
de la question.
I.1.5 Hypothèse de recherche
Selon Le Petit Larousse, l'hypothèse est
définie comme une proposition à partir de laquelle on
raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer un
théorème. En d'autres termes, une proposition
résultante d'une observation et que l'on soumet au contrôle de
l'expérience ou l'on vérifie par déduction. Elle tend
à formuler une relation entre les faits significatifs. Elle
détermine le thème et le champ d'analyse. Ainsi :
9 Voir la partie
avantages des fibres optiques (II. Panorama sur les réseaux de
communication et les supports de transmission)
10 OCDE (2010),
Améliorer la fiabilité des réseaux de transport de
surface, Éditions OCDE. 59éme/184 pages
http://dx.doi.org/10.1787/9789282102442-fr
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4. « La technologie FTTH pourrait
être une solution adéquate pour optimiser le débit de
transmission. ». Elle est considérée comme
l'hypothèse centrale.
De cette hypothèse centrale en découlent
les hypothèses suivantes :
o Le choix de la technologie FTTH serait en rapport
avec les caractéristiques de la fibre optique (faible atténuation
du signal, grande bande passante, immunité aux interférences,
sécurité, évolutivité...) qui sont
incomparables.
o Le grand public et particulièrement les
entreprises pourraient bénéficier de la technologie optique
(FTTH) si les opérateurs concernés et l'État
s'investissent dans les procédures de la faisabilité.
o les règles de l'art de la technologie FTTH
seraient l'ensemble de respect de normes pour que les caractéristiques
de l'optique ne soient pas affectées.
I.2 Présentation de l'écosystème
de l'entreprise « COMTEL Technologies »
L'organisation structurelle du travail qui
caractérise COMTEL Technologies a fait bénéficier à
cette entreprise un essor notoire en matière de la
télécommunication et réseau informatique. Cette
notoriété remarquable est le symbole de son histoire et de la
mission qu'elle s'est assignée.
I.2.1 Historique et mission de COMTEL Technologies
I.2.1.1 Historique de COMTEL Technologies
Créée en 1997, COMTEL Technologies est
une entreprise leader qui opère dans le domaine des nouvelles
technologies.
Les nouvelles dispositions de l'État
béninois en matière de réformes par le décret
N°IFU 3200800768213 de 1997 a permis à COMTEL Technologies de
fonctionner comme une Société à Responsabilité
Limitée (SARL), sous le registre du commerce N° 21841-B, avec pour
capital de 10 millions de francs CFA et à sa tête monsieur
Corentin ADJOVI le directeur général.
I.2.1.2 Mission de COMTEL Technologies
La Société COMTEL Technologies a pour
mission de fournir à toute la population béninoise des services
de télécommunications de toutes natures, rapides, fiables et
compétitifs, coordonnés par un personnel constitué de
jeunes ingénieurs et de techniciens qui ne ménagent aucun effort
pour faire preuve de leur capacité, de leur assiduité et de leur
dévouement au travail.
La mission de COMTEL Technologies est donc de faire
d'elle-même une entreprise de référence et de leader dans
le cadre de la sécurité des services d'informations, des
infrastructures systèmes et de l'optimisation des systèmes
d'informations.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
I.2.2 Organisation structurelle et activités de
COMTEL Technologies
Sur le plan organisationnel, COMTEL Technologies s'est
dotée d'une bonne et fiable structure avec des activités y
afférentes.
I.2.2.1 Organisation Structurelle de COMTEL
Technologies
COMTEL Technologies dispose d'une structure bien
hiérarchisée avec à sa tête un directeur
général. L'organigramme se présente comme ci-dessous
:
I
Directeur Général
Corentin ADJOVI
Assistante DG Susie OHIN
|
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I
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6.
des Service Développement Projets
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|
|
& Gestion
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|
&
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Service MGL
Chef service Aurore IDRISSOU
|
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|
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|
|
|
|
|
|
Organigramme Comtel Technologies
I.2.2.2 Les activités de COMTEL technologies
Les services qu'offre COMTEL Technologies
relèvent du domaine des télécommunications. Nous pouvons
citer comme services :
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 L'audit qui s'occupe des états des lieux, de
l'audit de performance et de l'audit de sécurité ;
4 Téléphonie IP (Internet Protocol),
vidéoconférence, vidéosurveillance, data center
;
4 En matière de réseaux : nous pouvons
citer les réseaux locaux, la fibre optique, la boucle locale radio, le
VPN (Virtuel Private Network), le VSAT (Very Small Aperture Terminal),
etc.
4 En matière de la distribution à
valeur ajoutée, nous avons les équipements informatiques et
télécoms, les logiciels, les terminaux électriques de
paiement ;
4 Sur le plan de la sécurité, nous
avons le contrôle d'accès, la détection de présence,
la détection/l'extinction d'incendie, le pare-feu, la
prévention/la détection d'intrusion, l'antivirus, le
contrôle d'accès réseau ;
4 En matière de formation il y a la
gouvernance des systèmes d'informations ITIL, le COBIT, le CMMI ISO
27001 ;
4 Le centre de certification permet de passer des
certifications Microsoft et Cisco.
L'une des activités de COMTEL Technologies
à savoir « déploiement du réseau fibre optique »
attire particulièrement notre attention. C'est ce qui inspire l'objet de
cette étude.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
II PANORAMA SUR LES RÉSEAUX DE COMMUNICATION ET
LES SUPPORTS DE
TRANSMISSION
II.1 Panorama sur les réseaux de
communication
Au début des années 1980, l'intention
des concepteurs était de concevoir des ordinateurs de bureau travaillant
indépendamment les uns des autres. Malgré leurs rapidités
et leurs puissances, les ordinateurs de bureau comportaient toujours une
regrettable difficulté dans les domaines les plus importants comme la
communication entre les membres d'une équipe de gestion ; ceci à
cause du volume toujours croissant des informations à traiter qu'il
était impossible de copier sur le papier et surtout à cause des
énormes pertes de données et temps dans la copie et la
transmission de l'information sur disquette.
La solution évidente consiste à relier
entre eux les ordinateurs de bureaux et à les connecter tous à un
dispositif de stockage (centrale de l'information). D'où la naissance du
concept de réseau. Un réseau peut être défini comme
étant un ensemble de matériel informatique ou
d'équipements réseaux interconnectés entre eux par un ou
plusieurs médias de transmission dans le but de partager les ressources
entre eux.
II.1.1 Avantage d'un réseau
La création d'un réseau par
l'interconnexion des équipements informatiques permet une
communication directe entre les dispositifs
connectés et les partages d'informations entre les
équipements.
Il est possible en particulier de :
4. Partager les périphériques
coûteux tels qu'une imprimante. Tous les ordinateurs du
réseau
peuvent avoir accès à la même
imprimante ;
4. Partager une connexion internet
;
4. Les réseaux accélèrent
les partages des données ;
Les réseaux aident les entreprises à
servir plus efficacement leurs clients.
II.1.2 Architecture des réseaux de
communication
Une architecture" est définie de façon
classique comme un édifice fonctionnel composé
d'équipements de transmission, de protocoles de communication, de
matériels, de logiciels et d'infrastructure filaire ou
radioélectrique permettant la transmission des informations et des
données au sein d'un réseau.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
II.1.2.1 Typologies des réseaux Sur le plan
typologique, on a :
II.1.2.1.1 LAN (Local Area Network)
En français réseau local, il s'agit
d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et
reliés entre eux dans une petite aire géographique par un
réseau souvent à l'aide de la même technologie.
Il peut concerner par exemple une salle informatique,
un bâtiment ou un établissement scolaire.
II.1.2.1.2 MAN (Metropolitan Area Network)
En français réseau
métropolitain, le MAN est l'interconnexion de plusieurs LAN
géographiquement proche (au maximum, quelques dizaines de
kilomètres).
Ainsi un MAN permet à deux noeuds (routeurs)
distants de communiquer comme s'ils faisaient partie d'un même
réseau local.
II.1.2.1.3 WAN (Wireless Area Network)
Le WAN est un réseau à l'échelle
planétaire interconnectant plusieurs LAN ou MAN à travers de
grandes distances.
II.1.2.2 Topologies des réseaux
La topologie est le terme utilisé pour
décrire le mode des connexions des ordinateurs12. La
topologie peut être également définie comme une
organisation physique et logique d'un réseau. Ainsi on parlera de la
topologie physique et la topologie logique.
II.1.2.2.1 Topologie physique
L'organisation physique concerne la façon dont
les machines sont connectées. Elle peut être en :
4 Bus ;
4 Anneau ; 4 Étoile ;
4 Maillée, et
4 Arbre.
II.1.2.2.1.1 Topologie en BUS
Dans la topologie en bus tous les ordinateurs sont
reliés au même câble. Le câble utilisé est
généralement un câble coaxial.
" Confère cours d'architecture &
Interconnexions réseau : 2014-2015 à CERCO 12
http://www.commentcamarche.net/contents/512-topologie-des-reseaux
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Chaque extrémité est reliée à un
bouchon de terminaison pour éviter le rayonnement du signal. Les
machines sont connectées au câble coaxial par
l'intermédiaire des connecteurs de types BNC qui peuvent être
soudés ou sertis à l'extrémité du câble. Voir
le schéma suivant.
Figure 1: Topologie en Bus
4 Avantages
o Facilité de mise en oeuvre ;
o Coût moins cher. 4
Inconvénients
o Rupture d'un seul support de transmission, entraîne la
paralysie du réseau.
o Lorsqu'une machine est éteinte, ses ressources ne
sont plus accessibles par les autres machines
o Le nombre de machines est limité (100 machines
maximum)
o La sécurité est limitée.
II.1.2.2.1.2 Topologie en étoile
La topologie en étoile est la plus utilisée.
Chaque machine est reliée à un noeud central (par exemple, le
concentrateur ou HUB, le switch), par l'intermédiaire d'un câble
à paire torsadée. Les connecteurs sont de types RJ45.
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d'accès optique dans les systèmes de communication
FEERI
4 ·1
Figure 2 : Topologie en étoile
4 Avantages
o La fiabilité de fonctionnement ;
o La panne d'une machine n'affecte pas le fonctionnement du
réseau ;
o La rupture d'un câble n'affecte que la machine
concernée ;
o Ajout et retrait des machines sans toute fois provoqué
des dysfonctionnements. 4 Inconvénients
o Coût élevé ;
o La panne du concentrateur (HUB) entraîne l'arrêt
du réseau.
II.1.2.2.1.3 Topologie en anneau
Dans une topologie en anneau, les ordinateurs sont
reliés à un seul câble de transmission en forme circulaire.
Les signaux transitent dans une seule direction. Chaque ordinateur joue le
rôle de répéteur (amplificateur)
régénérant ainsi le signal ce qui en réserve sa
puissance.
Figue 3: Topologie en anneau
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4 Avantage
o Efficace dans un réseau ou le trafic est
élevé. 4 Inconvénients
o La parme d'un ordinateur peut affecter
l'anneau.
o Rupture de l'anneau, provoque la paralysie des
réseaux.
II.1.2.2.1.4 Topologie maillée
Dans une topologie maillée, chaque ordinateur
est connecté à chaque autre ordinateur par un lien
séparé comme nous présente le schéma
ci-dessous.
Figure 4 : Topologie en maillée
4 Avantage
Capacité de tolérance de panne : lorsqu'un
câble se rompt il existe de nombreux autres itinéraires pour que
l'information puisse parvenir à son destinataire.
4 Inconvénient Très chers.
II.1.2.2.1.5 Topologie en Arbre
Dans une topologie en arbre, le réseau est
subdivisé en niveau. Le sommeil est connecté à plusieurs
noeuds de niveau inférieur dans la hiérarchie. Ces noeuds peuvent
eux-mêmes être connectés à plusieurs noeuds de
niveau.
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Périphérique Ore
Périphérique
entant/père
Périphérique enfant
Périphérique enfant
Périphérique · ·'i.
nt/pere
Périphérique enfant
Périphérique enfan
l'Asthme 1 iNacleene 2
Eviacnenc3 M,chine4
Machine 5 Machine 6
Machine 7 Machine 8
Figure 5: Topologie en arbre
4 Avantages13
o Cette topologie permet de compartimenter un
réseau en sous-réseaux hiérarchisés ;
o Séparer certains composants d'autres
composants tout comme d'isoler une parme, une parme d'un noeud n'affectant que
ses sous-noeuds et pas le reste du réseau.
o Réduction de la longueur de câble et
leur coût par rapport à la topologie en étoile
;
o Simplifie la recherche d'un ordinateur dans un
réseau par rapport à la topologie maillée.
4 Inconvénients"
o Une panne d'un noeud central isole tous les noeuds de
cette branche ;
o Une parme du noeud racine cause la paralysie du
réseau.
II.1.2.2.2 Topologie logique
Le terme topologie logique désigne la
façon dont, les données sont transmises entre les noeuds
(ordinateurs, serveurs, etc.). Plutôt que la disposition de la voie ou le
chemin qu'empruntent les données.
Les règles de transition des données
dépendent de topologie logique. Contrairement aux topologies physiques,
les topologies logiques sont plutôt abstraites (pas
matériels).
Les topologies logiques les plus utilisées dans
les réseaux sont les suivantes :
4 Ethernet ;
4 Token-Ring; 4
FDDI.
13
http://fr.slideshare.net/HansLIHANLINDJOM/les-topologies-physiques-des-rseaux-informatiques
14
https://fr.m.wikiversity.org/wiki/Topologie_de_réseau/Arbre
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II.1.2.2.2.1 Ethernet
Ethernet a été développé par
l'entreprise américaine Xerox PARC vers le milieu des années 70,
puis amélioré par Xerox, DEC, et Intel.
Cette technologie est très souple et
s'exécute sur un grand nombre de supports de réseaux. Ethernet
est la topologie logique la plus rependue dans le réseau actuel
basée sur une norme IEEE 802.315 (Institute of Electronic
Electronical Engineer) appelée CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access
with Collision Detection) la méthode d'accès à tous
réseaux Ethernet.
La figure ci-dessous présente la technique
CSMA/CD de régulation de flux des données qui permet de
détecter et d'éviter les collisions au sein du réseau s'il
y a lieu.
r
Station à écoute
Arrête d'émettre puis attend
Achève la transmission
Attend
Détection d'une collision ?
Détection
/ d'une
activité ?
Figure 6: Technique de CSMA/CD
15 La norme IEEE 802.3:
http://www.inetdoc.net/articles/ethernet/ethemet.ieee.lOMbps.html
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
II.1.2.2.2.2 Token-ring
Appelée encore anneau à jeton, cette
topologie est conçue par IBM. Elle est devenue une
référence en matière de réseaux locaux. La
régulation d'accès conforme à la norme IEEE
802.516 suit un protocole de type déterministe
Le schéma ci-dessous décrit le
fonctionnement de cette technique.
Jeton libre
A
Émetteur
-- Jeton occupé
Un jeton circule dans le
réseau
C
Récepteur
Figure 7: Fonctionnement de Token-ring
II.1.2.2.2.3 FDDI (Fiber Distributed Data
Interface)
FDDI a été développé
dans les années 1980n. La norme pour les réseaux
de l'interface de données distribuées sur fibre ont
été définis par l'American National Standards Institute
(ANSI), pour fournir une architecture de réseau à haut
débit qui pourrait être utilisé pour les réseaux
locaux et métropolitain.
Le FDDI est un anneau de jeton de détection et
de correction d'erreur. Les réseaux FDDI semblent aux réseaux
Token-ring à jeton. Ils sont constitués de deux anneaux
appelés anneau principal et anneau secondaire.
En cas de problème sur l'anneau
principal par exemple une défaillance de l'anneau ou une rupture,
l'anneau principal se reconfigure en transmettant les données sur
l'anneau secondaire qui continue à transmettre. La méthode
d'accès utilisée dans le réseau FDDI est le passage
de
16 La norme 802.5 :
http://www.labo-microsoft.org/def/3190/
17
http://materiel-pedagogique.com/Informatique
programmation/176210-La_technologie_FDDI.html
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Télécoms&Réseaux Page 17
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
jeton. Toute fois, cette méthode est plus efficace que
Token-ring car plusieurs signaux peuvent circuler de façon
simultanée.
II.1.2.2.2.4 Conclusion18
4 Le réseau Ethernet prend en charge de
vitesse de transfert de 10Mbits/s, 100Mbits/s (Fast
Ethernet) et 1 Gbits/s (GigabitsEthernet) ;
4 La vitesse de transfert d'un réseau
Token-ring est comprise entre 4 et 16Mbits/s ;
4 La vitesse de transfert d'un réseau
FDDI est comprise entre 155 et 622Mbits/s.
II.1.3 Techniques des réseaux de
communication
II.1.3.1 Les modes de connexion
Quel que soit le principe physique de l'interconnexion, il
existe deux principaux modes de
fonctionnement différents :
4 Le mode connecté : blocs d'information
acheminés sur le même chemin physique.
o L'avantage principal de ce mode de fonctionnement est
l'identification de l'émetteur et du récepteur ainsi que la
possibilité de défmir une qualité de service à
l'avance.
4 Le mode non connecté : blocs
d'information acheminés indépendamment les uns des autres.
o Ce principe rappelle davantage celui du courrier postal,
aucune vérification de la disponibilité du destinataire et des
intermédiaires éventuels n'est effectuée avant l'envoi.
18
https://www.google.bj/url?sa=t&rct=j
&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=OCCIQFjABahU
KEwjknsfRwOfIAhWDVhoKHckOBAw&url=http%3A%2F%
2Fmedias.dunod.com%2Fdocument%2F97821005
8 2662%2FFeuilletage.pdf&usg=AFQj CNF 1 Tgf FBpba9O 10gmhysMSb
V0GTwg&sig2=sZpQLi-Bto ssdrKgMj r4xA : tout sur les réseaux et
Internet
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Comparaison de mode connecté et mode non
connecté
Fixe
Oui
Non
forward (stocker, verifier, faire
suivre)
Transmission store and Non
Chaque paquet suit la même route Oui
Mode connecté
Oui
Non
Bande passante disponible
Gaspillage potentiel de bande passante
Oui
Non
Quand peut apparaître la congestion
À l'établissement du
À chaque paquet transmis
circuit
Principe de facturation
En fonction de la distance et à la
durée
Au volume d'informations
transmis
Modalités
Circuit dédié
Dynamique
Mode non connecté
Tableau 1: Comparaison de mode connecté et mode
non connecté
II.1.3.2 Les modes d'exploitation de la liaison
Le transfert d'informations entre deux
systèmes A et B peut s'effectuer en fonction des besoins et des
caractéristiques des éléments, suivant trois modes
d'exploitation de la liaison.
4 Liaison simplex
Le système A est un système
émetteur par contre, le système B est un système
récepteur, les données sont transmises dans un seul sens.
L'exploitation en mode unidirectionnel est justifiée pour les
systèmes dont le récepteur n'a jamais besoin d'émettre
(exemple : la radiodiffusion, la télévision).
000fl' r lII1"
kErnéteur
fi
- - Système B
|
|
Figure 8: Liaison simplex
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 19
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Liaison semi-duplex (half duplex)
Dans la liaison semi-duplex ou half duplex, la
transmission est possible dans les deux sens mais non simultanément,
l'exploitation est en mode bidirectionnel à l'alternat. Par exemple le
« Talking-walking ».
Erjéteur
Système A
Système B
Figure 9: Liaison semi-duplex
4 Liaison duplex intégrale (full
duplex)
Pour cette liaison, les données peuvent
être émises et reçues simultanément dans les deux
sens. L'exploitation est en mode bidirectionnel simultané.
À chaque sens de transmission correspond un canal
de communication propre ; lorsque le support physique est commun aux deux sens
de transmission. Chaque canal est défmi dans une bande de
fréquence spécifique.
Système A Système B
Figure 10: Liaison duplex intégrale
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 20
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
II.1.3.3 Nature des informations à
transporter
Les informations transportées dans un
réseau sont les suivantes :
4 Données informatiques : trafic
asynchrone et sporadique (ou par rafale) ;
4. Parole interactive : voix à temps
réel ;
4. Vidéo : (Images animées)
;
4 Images : (images fixes).
Les deux applications qui posent plus de
problèmes concernent la parole et la vidéo
interactives
qui font intervenir un temps de transport en temps
réel.
Le service de la parole demande un débit constant
avec une contrainte de temps de bout en bout,
tandis que le service de données est asynchrone.
Il n'a pas de contrainte de synchronisation, mais
peut requérir un fort débit.
Les applications multiservices se développent
très vite, car elles apportent de nouvelles
fonctionnalités à la communication entre
deux utilisateurs. Elles permettent un spectre plus large
de services et elles peuvent s'appuyer sur le
média le plus approprié à un instant
donné.
II.1.3.4 Numérisation du signal
Presque tous les transports d'informations
s'effectuent aujourd'hui en numérique : téléphone, TV
numérique, Web, etc. Pour ce faire, les signaux analogiques doivent au
préalable être transformés en une suite
d'éléments binaires. La valeur du débit binaire obtenu par
la numérisation du signal requiert un support physique dont la bande
passante est parfois supérieure à celle nécessaire au
transport du même signal analogique.
En dépit de ces contraintes, le passage
à la numérisation généralisée s'explique par
une demande en bande passante plus faible que celle utilisée en
analogique.
Trois opérations successives doivent être
réalisées pour arriver à cette
numérisation.
4 Échantillonnage
La première phase est
l'échantillonnage, qui consiste à choisir des points, ou
échantillons, du signal analogique au fur et à mesure que ce
dernier se déroule. Ces échantillons sont transportés au
récepteur et reliés les uns aux autres de sorte à
retrouver une approximation du signal. Il est évident que plus la bande
passante est grande, plus il faut prendre d'échantillons par seconde
pour que le signal récupéré par le récepteur soit
valide.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 21
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Quantification
La deuxième phase est celle de la
quantification, qui consiste à représenter un échantillon
par une valeur numérique au moyen d'une loi de correspondance. La loi la
plus simple consiste à diviser l'ordonnée en
segments égaux. Le nombre de segments dépend du nombre de bits
choisi pour la numérisation.
4 Codage
La troisième et dernière phase est le
codage. Quant à lui, il consiste à coder chaque
échantillon sur un ensemble de bits. Pour permettre le codage des
différentes valeurs, 8 bits sont nécessaires. La
numérisation résulte des études effectuées par
« Nyquist et Shannon »19. C'est la technique MIC
(Modulation par impulsion et codage) ou PCM (Pulse Code
Modulation).
En effet, le signal de la parole (que nous
appellerons signal téléphonique) fut le premier à
être numérisé pour être transmis sur un réseau
appelé RNIS (Réseau Numérique à Intégration
de Services) ou ISDN (Integrated Services Digital
Network)20.
D'une manière élucide, voir le
schéma ci-dessous qui décrit le processus de la
numérisation.
re,rn Car, .+har.r.*e
Ortler
Qsaindaimallsns
AliL ceirdert CI
ellervicipe
partant Ir moral areiorwr
2 ' ' 2
vaginsAmpillielie cru=
a [# mar= 4
OD11 o1 f f 1601
t
xsta t 4r afireoi rasimr. 1 I
t
Figure 11: La numérisation
19
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Théorème
d%27échantillonnage_de_Nyquist-Shannon
20 Guy PUJOLLE,
Réseaux et Télécoms, Éditions Eyrolles, Paris,
2004, P 439
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Télécoms&Réseaux Page 22
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d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Avantages de la numérisation
Les plus importants avantages de la numérisation
sont :
o Fiabilité de la transmission;
o Compression;
o Cryptage;
o Protection contre les erreurs.
II.2 Panorama sur les supports de transmission
Pour transmettre des informations d'un point à un
autre, il faut un canal qui servira de chemin
pour le passage de ces informations. Ce canal est
appelé canal de transmission ou support de
transmission. En réseau informatique,
téléinformatique ou télécoms, on distingue
plusieurs sortes
de support de transmission dont la fibre optique fait
partie et est en pleine émergence. Dans cette
partie, nous aborderons :
4 Les câbles à paires
torsadées;
4 Les liaisons infrarouges;
4 Les liaisons hertziennes;
4 Les câbles coaxiaux;
4 Les câbles à fibre optique.
II.2.1 Les câbles à paires
torsadées
Les câbles à paires torsadées
(twisted pair câbles)21 sont des câbles recouverts des
isolants et constitués au moins de deux brins de cuivres
entrelacés en torsade (le cas d'une paire torsadée). En
réseau informatique, on distingue deux types de câbles à
paires torsadées :
4 Les câbles STP
4 Les câbles UTP
Les câbles STP (shielded twisted pairs) sont
des câbles blindés. Chaque paire est protégée par
une gaine blindée comme celle du câble coaxial.
Théoriquement, les câbles STP peuvent transporter le signal
jusqu'à environ 150m à 200m, alors que les câbles UTP
(Unshielded twisted pair) sont des câbles non blindés,
c'est-à-dire aucune gaine de protection n'existe entre les paires des
câbles. Théoriquement, les câbles UTP peuvent transporter le
signal jusqu'à environ 100m.
21
http://www.samomoi.com/reseauxinformatiques/les-supports-de-transmission.php#1
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Les câbles à paires torsadées
possèdent 4 paires torsadées. Pour les utiliser, on utilise les
connecteurs RJ 45 (des connecteurs proches aux RJ 11).
Il existe cinq catégories de paire torsadée :
4 Catégoriel : C'est du simple fil de
téléphone. Il n'est pas de bonne qualité comme support de
transmission dans un réseau;
4. Catégorie2 : Câble
destiné aux transmissions à vitesse moyenne (inférieure
à 4 Mb/s). Il permet la transmission de voix et de données ;
4. Catégorie3 : Câble
souvent choisi dans les réseaux locaux. Il est utilisé pour des
transmissions jusqu'à 10Mb/s ;
4. Catégorie4 : Câble
utilisé pour les transmissions à 16Mb/s ;
4. Catégories : Ce
câble est destiné aux réseaux très rapides. Avec le
blindage, la vitesse de transmission maximum est de 100Mb/s. Aujourd'hui, on
n'installe que du câble catégories non blindé
(UTP-Unchielded Twisted Pairs) ou blindé (STP-Shielded Twisted Pairs)
munis de connecteurs RJ45. (Voir figure ci-dessous).
Figure 12 : Câbles a paire torsadée
II.2.2 Les liaisons infrarouges
La liaison infrarouge est utilisée dans des
réseaux sans fil (réseaux infrarouges). Elle lie des
équipements infrarouges qui peuvent être soient des
téléphones soient des ordinateurs. Etc. Théoriquement, les
liaisons infrarouges ont des débits allant jusqu'à 10Mbits/s.
Dans le schéma ci-dessous, elle a une portée allant
jusqu'à plus de 10m.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
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|
|
|
|
PC 2
|
|
|
PC 1
|
PC 3
|
|
Liaison
Infrarouge
|
|
Téléphone
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Figure 13: Liaison infrarouge
II.2.3 Les liaisons hertziennes
La liaison hertzienne est une des liaisons les plus
utilisées. Cette liaison consiste à relier des équipements
radio en se servant des ondes radio.
Voici quelques exemples des systèmes utilisant la
liaison hertzienne :
4 Radiodiffusion;
4 Télédiffusion;
4 Radiocommunications;
4 Faisceaux hertziens;
4 Téléphonie;
4 Le Wifi (Wireless Fidelity);
4 Le Bluetooth.
Lien Hem ie i 19 *bila LiJ
4 A
'
Figure 14: Exemple d'une liaison hertzienne
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d'accès optique dans les systèmes de communication
II.2.4 Les câbles coaxiaux
Les câbles coaxiaux sont composés d'un
fil de cuivre entouré successivement d'une gaine d'isolation, d'un
blindage métallique et d'une gaine extérieure. On distingue deux
types de câbles coaxiaux :
les câbles coaxiaux fms;
4. les câbles coaxiaux
épais.
Le câble coaxial fin (thinNet) ou 10 base-2 (le
nom 10 base-2 est attribué grâce à la norme Ethernet qui
l'emploie) mesure environ 6mm de diamètre. Il est en mesure de
transporter le signal à une distance de 185m avant que le signal soit
atténué.
Le câble coaxial épais (thickNet)
appelé aussi 10 base-5 grâce à la norme Ethernet qui
l'emploie mesure environ 12mm de diamètre. Il est en mesure de
transporter le signal à une distance de 500m avant que le signal soit
atténué.
Pour le raccordement des machines avec les
câbles coaxiaux, on utilise des connecteurs BNC. Pour éviter les
perturbations dues aux bruits externes, on utilise deux conducteurs
métalliques cylindriques de même axe séparés par un
isolant. Le tout forme un câble coaxial (voir figure ci-dessous). Ce
câble présente de meilleures performances que la paire
torsadée : affaiblissement moindre, transmission de signaux de
fréquences plus élevées, etc.
La capacité de transmission d'un câble
coaxial dépend de sa longueur et des caractéristiques physiques
des conducteurs et de l'isolant. Sur 1km, un débit de plusieurs
centaines de Mbit/s peut être atteint. Sur des distances
supérieures à 10km, l'atténuation des signaux
réduit considérablement les débits possibles. C'est la
raison pour laquelle on utilise désormais les fibres optiques sur les
liaisons grandes distances.
- ·
Figure 15: Câble coaxial
Légende : Câble coaxial de type
RG-59.
A : Gaine extérieure en plastique;
B : Blindage en cuivre;
C : Diélectrique;
D : Conducteur central (âme) en
cuivre.
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Télécoms&Réseaux Page 26
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d'accès optique dans les systèmes de communication
II.2.5 La fibre optique
La fibre optique reste aujourd'hui le support de
transmission le plus apprécié. Elle permet de transmettre des
données sous forme d'impulsions lumineuses avec un débit
nettement supérieur à celui des autres supports de transmissions
filaires et sans fils. La fibre optique est constituée du coeur, d'une
gaine optique et d'une enveloppe protectrice comme nous l'indique la figure
ci-dessous.
|
|
|
|
'a,
+d diidht de'+ulcellun
|
|
|
Figure 16: La fibre optique
4 Avantages de la fibre optique
Les avantages que présente la transmission de
signaux par fibres optiques sont nombreux. On distingue :
o Pertes très faibles
En fonction du type de fibre, l'atténuation du
signal peut atteindre environ 0,2dB/km pour une longueur d'onde de 1,55um, et
d'environ 0,35dB/km à 1,3um, ce qui correspond à une diminution
de la puissance de 50% après 15 et 8,6km respectivement. Cela permet de
réaliser des communications optiques sur des distances
supérieures à 100km sans amplification intermédiaire. En
diminuant ainsi le nombre d'amplificateurs intermédiaires, on augmente
la fiabilité du système et l'on réduit les coûts de
maintenance;
o Bande passante très grande
Grâce aux fibres optiques, on peut transmettre
des signaux digitaux à 5Tb/s sur des distances de 1500km (1Tb/s =
1012 bits/seconde);
o Immunité au bruit
Les fibres optiques sont des isolants. La
transmission dans la fibre ne sera donc pas perturbée par des signaux
électromagnétiques externes. Il n'est donc pas nécessaire
de prévoir un blindage électromagnétique coûteux.
Cela représente un avantage particulièrement important dans les
environnements industriels où les perturbations
électromagnétiques sont fréquentes;
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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d'accès optique dans les systèmes de communication
o Absence de rayonnement vers
l'extérieur
La lumière est confinée à
l'intérieur de la fibre optique. Par conséquent, il n'est pas
possible de détecter le signal entre l'émetteur et le
récepteur. Cela est particulièrement important pour garantir la
confidentialité de la communication. De plus, par son caractère
isolant, la fibre optique ne rayonne pas d'ondes
électromagnétiques et ne crée donc pas de perturbations
électromagnétiques dans son voisinage;
o Absence de diaphonie
Pour la même raison, le problème de la
diaphonie (passage du signal d'un câble à un câble voisin;
bien connu des communications par câble en cuivre) n'existe pas dans les
câbles de fibres optiques;
o Isolation électrique
Comme les fibres optiques sont isolantes, le contact
accidentel entre deux fibres ne provoque pas de court-circuit et donc pas de
dégâts à l'électronique associée. En outre,
il n'y a aucun risque d'étincelle, comme cela peut arriver avec les
câbles en cuivre en cas de contact accidentel. Les fibres optiques
peuvent donc être installées sans risque dans les «
atmosphères inflammables »;
o Résistance aux températures
élevées et aux produits corrosifs
Les fibres de verre résistent mieux aux
produits corrosifs que le cuivre. De plus, les fibres en verre peuvent
supporter des températures proches de 800°C, ce qui permet de
résister au feu plus longtemps que les câbles en cuivre.
Toutefois, d'autres parties du système de communication restent
sensibles aux températures élevées (le revêtement
protecteur en plastique, les connecteurs optiques, l'émetteur et le
récepteur...);
o Enjeu économique
Coût inférieur à celui d'un
système de câblage cuivrique;
o Poids et dimensions réduites
Le poids très faible des fibres par rapport
à un câble en cuivre de la même capacité, leur donne
un avantage économique lors de l'installation. De plus, elles
conviennent particulièrement bien aux installations soumises à
des contraintes de poids ou de volume.
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Télécoms&Réseaux Page 28
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
II.2.6 Comparaison de la fibre optique et du fil de
cuivre
Le tableau ci-dessous donne la comparaison entre la
fibre optique et du fil de cuivre.
Fil de cuivre
Matériel conducteur
Matériel diélectrique
Fibre optique
Sensibilité nulle aux interférences
électromagnétiques
Grande sensibilité aux interférences
électromagnétiques
Faible atténuation du signal :
0,2db/km
Forte atténuation du signal : 20db/km et
plus
Grande séparation entre les
répéteurs pour les
longues distances : 100km
Répéteurs rapprochés : 1
km
Réseau flexible et s'adaptant facilement aux
nouvelles technologies
Réseau rapidement désuet
Grande durabilité : plus de 20 ans
Dégradation rapide par la corrosion
Entretien facile et quasiment nul
Nécessite beaucoup d'entretien
Grande largeur de bande : grande quantité
d'information transportée simultanément
Largeur de bande limitée : la quantité
d'information transmise est très limitée
Tableau 2: Comparaison de la fibre optique et du fil de
cuivre
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III ÉTUDE DE LA TECHNOLOGIE FIBRE OPTIQUE
IIIi Avènement de la fibre optique
La possibilité de transporter de la
lumière le long de fibres de verre fut exploitée au cours de la
première moitié du XXe siècle. En 1927, Baird
et Hansell tentèrent de mettre au point un dispositif pour le transport
d'images de télévision à l'aide de fibres. Hansell a pu
faire breveter son invention, mais elle ne fut jamais vraiment utilisée.
Quelques années plus tard, soit en 1930, Heinrich Lamm réussit
à transmettre l'image d'un filament de lampe grâce à un
assemblage rudimentaire de fibres de quartz. Cependant, il était encore
difficile à cette époque de concevoir que ces fibres de verre
puissent trouver une application.
La première application fructueuse de la fibre
optique eut lieu au début des années 50, lorsque le fibroscope
flexible fut inventé par Van Heel et Hopkins. Cet appareil permettait la
transmission d'une image le long de fibres en verre. Il fut
particulièrement utilisé en endoscopie, pour observer
l'intérieur du corps humain, et pour inspecter des soudures dans les
réacteurs d'avion. Malheureusement, la transmission ne pouvait pas
être faite sur une grande distance étant donné la
piètre qualité des fibres utilisées.
Les télécommunications par fibre
optique ne furent pas possibles avant l'invention du laser en 1960. Le laser
offre en effet une occasion de transmettre un signal avec assez de puissance
sur une grande distance. Dans sa publication de 1964, « Standard
Telecommunications Laboratories » Charles Kao décrivit un
système de communication à longue distance à faible perte
en mettant à profit l'utilisation conjointe du laser et de la fibre
optique. Peu après, soit en 1966, il démontra
expérimentalement, avec la collaboration de Georges Hockman, qu'il
était possible de transporter de l'information sur une grande distance
sous forme de lumière grâce à la fibre optique. Cette
expérience est souvent considérée comme la première
transmission de données par fibre optique. Cependant, les pertes par
absorption dans une fibre optique étaient telles que le signal
disparaissait au bout de quelques centimètres, ce qui la rendait peu
avantageuse par rapport au fil de cuivre traditionnel. Les trop grandes pertes
encourues par un verre de mauvaise qualité constituaient le principal
obstacle à l'utilisation courante de la fibre optique.
En 1970, trois scientifiques de la compagnie
Corning Glass Works de New York (Robert Maurer, Peter Schultz et
Donald Keck) produisirent la première fibre optique avec des pertes
suffisamment faibles, pour être utilisée dans les réseaux
de télécommunications.
Le premier système de communication
téléphonique optique fut installé au centre-ville de
Chicago en 1977. On estime en 2003 plus de 80 % des communications à
longue distance
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transportées le long de plus de 25
millions de kilomètres de câbles à fibres optiques partout
dans le monde22.
III.2 Du cuivre à la fibre optique
L'essentiel des télécommunications
à longues distances se fait par l'intermédiaire d'un support en
cuivre, depuis l'invention du téléphone en 1876. Mais
cette première génération de médiums atteint
depuis quelques années ses limites.
En effet, malgré des progrès
énormes au niveau des protocoles, des compressions de données, du
multiplexage et des codages, nous arrivons à saturation. On arrive au
mieux à 2 ou 3 Gbit/s sur des câbles de 8 ou 12 paires. Les
recherches s'orientent donc vers deux autres médiums : l'air des
satellites et les fibres optiques. Mais au niveau de débit et de
coût de mise en place, la fibre optique se distingue avec
brio23.
Ainsi, depuis la fm des années 1980, les
chercheurs développent de nouveaux protocoles ainsi que de
nouvelles techniques de multiplexage qui sont aujourd'hui très
utilisées.
III.3 Définition
Une fibre optique est définie comme un guide
d'onde cylindrique en verre de silice constitué d'une zone
centrale transparente de quelques micromètres de diamètre: le
coeur ; dans cette zone se propage la lumière émise par une diode
électroluminescente ou une source laser. Le coeur est entouré
d'une zone dont l'indice est plus faible: la gaine. Son indice de
réfraction garantit lorsque le signal lumineux reste dans la fibre. La
différence d'indice entre le coeur et le reste de la fibre est induite
par des dopages différents de leur constituant principal: la
silice.
Voir ci-dessous la représentation de la fibre
optique.
Gaine optique d'indice naju
I9 - 50 - 62.5 pin Coeur d'indice
ncoPEEF
|
|
12.5 !rfl
Figure 17: Représentation de la fibre
optique
22
https://www.google.bj/url?sa=t&rct=j
&q=&esrc=s&source=web&cd=5&cad=rja&uact=8&ved=OCDIQFjAEahU
KEwi3tZgNl_nIAhXBaxQKHasECBM&url=https%3A%2F%
2Fcarrefourpleinsud.files.wordpress.com%2F2009%
2F09%2F8-les-communications-de-lc3 a9poque-c3 a0-
aujourdhui.ppt&usg=AFQjCNHBcvV W
W3pOkwfoI2YBuungFpR1GQ&sig2=0JZkivaj SXY-ygmZBChQiA 23
Ingénieurs 2000 : Nouvelles technologies réseaux SONET-WDM ; 2003
; pages 36' /30
http://igm.univ-mlv.
fr/-duris/NTREZO/20032004/Adamus-Copin-Panetta-Sonet-WDM.pdf
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III.4 Méthode de guidage de la lumière
dans une fibre
III.4.1 Lois de Snell ou de Descartes24
Rayon incident i
|
Rayon réfléchi
|
|
ice
i Milieu 2 (n2)
i Rayon réfracté
Figure 18: Lois de Snell-Descartes
4. Définition : le plan formé
par le rayon incident et la normale à la surface de séparation
est appelé plan d'incidence.
o Première loi de Snell-Descartes pour la
réflexion : le rayon réfléchi reste dans le plan
d'incidence ;
o Deuxième loi de Snell-Descartes pour la
réflexion : les angles d'incidence il et de réflexion i'1 sont
égaux ;
o Première loi de Snell-Descartes pour la
réfraction : le rayon réfracté reste dans le plan
d'incidence ;
o Deuxième loi de Snell-Descartes pour la
réfraction : les angles d'incidence i1 et de réfraction i2 sont
reliés par :ni sin ii = n? sin i2
III.4.2 La réflexion totale interne
Le principe de la réflexion totale interne est
à la base de la propagation des ondes lumineuses dans la fibre optique.
D'après ce principe, lorsqu'un rayon lumineux passe d'un milieu à
un autre dont l'indice de réfraction est plus faible, il peut être
réfléchi. De plus, lorsque l'angle d'incidence du rayon lumineux
est plus grand que l'angle critique, il n'y a aucune perte de lumière et
la lumière est réfléchie en totalité (figure
c).
24
http://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_lois-snell-descartes/impression.html
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La réflexion totale interne est régie
par deux facteurs : les indices de réfraction des deux milieux et
l'angle critique. Ces facteurs sont reliés par l'équation
suivante :
12
sill 8~ n:
En connaissant les indices de réfraction des
deux matériaux de l'interface, l'angle critique peut facilement
être calculé.
n, e2
n{
aj
Figure 19: Réflexion interne
a) Réfraction d'un rayon lumineux pour y 1
y , le rayon incident est aussi partiellement
réfléchi dans le premier milieu
;
b) Rayon critique lorsque &I. = E;
et
c) Réflexion totale interne pour û
1 :: · _.
Physiquement, l'indice de réfraction d'une
substance est le rapport entre la vitesse de la lumière
c
dans le vide (c) et sa vitesse dans le
matériau (v) : n = --
La lumière voyage donc plus rapidement dans un
matériau avec un indice de réfraction plus petit. Il est à
noter que l'indice de réfraction du vide est de 1. On dit aussi que
l'indice de l'air est égal à 1 puisque la vitesse de la
lumière dans l'air est à peu près égale à
celle dans le vide. En comparaison, l'indice de réfraction de l'eau est
de 1,33. Notons bien que l'indice de réfractions est une
quantité qui n'a pas d'unité, puisqu'il s'agit d'un rapport entre
deux vitesses, et qu'il est toujours plus grand ou égal à
1.
25
http://openclassrooms.com/courses/lumiere-sur-la-lumiere/les-lois-de-snell-descartes
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III.5 Propagation de la lumière dans une
fibre
Le rayon lumineux subit de multiples réflexions
totales internes, lorsqu'il entre dans une fibre optique à l'une de ses
extrémités avec un angle adéquat. Ce rayon se propage
alors jusqu'à l'autre extrémité de la fibre sans perte, en
empruntant un parcours en zigzag.
Figure 20: Propagation d'un rayon lumineux dans une
fibre optique.
La propagation de la lumière dans la fibre peut
se faire avec très peu de pertes même lorsque la fibre est
courbée.
Une fibre optique est souvent décrite selon deux
paramètres :
4. Le premier est la différence d'indice
normalisée, qui donne une mesure du saut d'indice entre le coeur et la
gaine. A = 11 -- 71
1.
4. Le second est l'ouverture numérique
(ON) de la fibre (NA. pour Numerical Aperture).
Concrètement, ce paramètre est le sinus de l'angle
d'entrée maximal de la lumière dans la fibre pour que la
lumière puisse être guidée sans perte. Cet angle est
mesuré par rapport à l'axe de la
fibre.
N.A = sinOoN = j nt -- n~
o0 : permet de définir un cône
(ou angle) d'acceptance pour lequel tout rayon entrant est
guidé
dans la fibre grâce à la réflexion
totale.
Si ON (ouverture numérique) est faible, la bande
passante sera améliorée, mais l'injection de
lumière sera plus délicate.
L'ON représente donc la capacité de la
fibre à collecter la lumière qu'elle pourra propager (angle
d'acceptance). Elle est représentée par la figure
suivante.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 34
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Gains
Rayons limites Rayon
propagé
Figure 21: Ouverture numérique
Moins l'ouverture numérique est petite, plus nous
approchons de la propagation en mode unique. Ce mode est exploité
uniquement par la fibre monomode.
III.5 Propagation de la lumière dans une
fibre
III.5.1 Les modes de propagation
L'approche par les lois de l'optique ne suffit pas
à expliquer tous les phénomènes se produisant dans la
fibre. La propagation de la lumière en tant qu'onde
électromagnétique peut être totalement
caractérisée par les équations de
Maxwe1126.
On peut représenter ces différents modes
comme étant les possibilités de chemins des rayons lumineux dans
le coeur :
Mode guidé A I-a
fuite
|
|
|
|
Mode d'ordre bite
Mode de coeur Mode d'ordre
élevé-
levé
motte
Motte de gaine
|
|
|
|
Figure 22: Les modes de propagations
possibles
Le nombre de modes possible dans une fibre dépend
: 4. De la longueur d'onde ( %1,)27 de la source ; 4. Du
diamètre de coeur (D) ;
4. De l'ouverture numérique
(ON).
26
https://fr.wilcipedia.org/wiki/%C3%89quations_de_Maxwell
27 ) =C/F : C étant la
célérité ; s'exprime en m/s et F est la
fréquence ; s'exprime en Hz
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 35
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Selon les modes de propagation, il existe donc deux
grands types de fibres : les fibres monomodes et les fibres
multimodes.
III.6 Fibres multimodes28
Dans cette famille, nous trouvons deux sous
catégories :
III.6.1 La fibre multimode à saut d'indice
C'est la plus "ordinaire". Le coeur a un diamètre
relativement gros, par rapport à la longueur d'onde de la lumière
(de l'ordre du gm dans l'infrarouge). Ce sont les plus nombreuses grâce
à leurs multiples combinaisons coeur-gaine. Leur champ
d'application est vaste.
4 Principe de fonctionnement
Il suit exactement la loi de la réflexion totale
évoquée ci-haut.
De plus, le schéma suivant illustre le retard des
modes d'ordre élevé par rapport aux modes d'ordre bas, à
l'origine de la dispersion modale.
|
|
|
|
|
|
mpl itude
,Enh ee
|
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E
a.
n
|
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.Sortie
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|
P ropagEition
d es modes
|
Profil d'indice
|
Ati,nuation du signal
|
Figure 23: Fibre à saut d'indice
4 Caractéristiques (dépendantes de
:)
o Bande passante : 60MHz.km ;
o Atténuation : 3,5dB/km utilisant la longueur
d'onde de 0,85um ;
o ON de0.37à0.5,
o Diamètre du coeur 50um à 1000um, gaine
125 à 1035um;
o Source : Diode Électroluminescente (DEL). 4
Domaines d'application
o Télécommunications pour réseaux
locaux et industriels;
o Transmission courte distance (avionique,
automobile).
28 Illustrations extraites
du site :
www.httr.ups-tlse.fr/pedagogie/cours/fibre/fotheori.htm
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 36
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
o Transport de lumière visible (imagerie,
décoration).
III.6.2 Les fibres multimodes à gradient
d'indice
Moins nombreuses que les fibres multimodes à saut
d'indice, leurs performances se situent à mi-chemin entre les monomodes
et ces dernières. Ce sont cependant les fibres multimodes les plus
utilisées. Dans cette fibre, l'indice de réfraction du coeur
n'est pas constant. Il est plutôt maximal au centre de la fibre et
diminue progressivement jusqu'à l'interface de la gaine. Ce profil
d'indice de réfraction peut être obtenu en variant la
concentration et en dopant lors de la fabrication de la préforme. Dans
une fibre de ce type, la lumière n'est plus réfléchie
à l'interface coeur-gaine, mais est plutôt courbée
progressivement lorsqu'elle s'en approche du gaine optique (voir la figure
suivante).
E
7.
i
.r,
c.;
3
PrQpagâltion des modes
.Rayon _Arrrplitude
T. _ . ntr ée
Profil d lndioe
ortie
Temps
Atténuation du signal
Figure 24: Fibre à gradient d'indice
Ici, deux améliorations sont apportées :
4 Le diamètre du coeur est de
deux à quatre fois plus petit;
Le coeur est constitué de couches successives, à
indice de réfraction de plus en plus
grand. Ainsi, un rayon lumineux qui ne suit pas l'axe central de
la fibre est ramené "en
douceur" dans le droit chemin.
Comme nous pouvons l'observer, les résultats sont
déjà de meilleures qualités.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 37
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Principe de fonctionnement
Le gradient d'indice permet aux modes d'ordre
élevé de se déplacer plus rapidement, donc
d'atténuer l'effet de la dispersion modale.
4 Caractéristiques (dépendantes
de)
o Bande passante : de 200 à 1500 Mhz.km et plus ;
o Atténuation : de 1.5 et 3 dB/km utilisant la longueur
d'onde de 0,85 à 1,3um
o ON:de0.2à0.29;
o Diamètre du coeur : 50um ou 62,5um, gaine de 125um
o Source : DEL ou LASER (Light Amplification by Stimulated
Emission of Radiation) faible et moyenne puissance
4 Domaines d'application
o Transmission moyenne distance (informatique, industriel);
o Vidéocommunications.
III.7 Fibre monomode
Dans ce type de fibre, le coeur est beaucoup plus petit par
rapport à la gaine que dans les fibres optiques conventionnelles
(multimodes). Les fibres monomodes, comme leur nom l'indique d'ailleurs, ne
peuvent supporter qu'un seul mode de propagation de la lumière. À
cause du très petit diamètre du coeur de la fibre monomode, le
transport de la lumière se fait sans réflexion. L'avantage de ce
type de fibre est qu'il produit peu de dispersion ; une impulsion lumineuse
polychromatique transmise dans la fibre n'est alors que quasiment
déformée. Bref, leurs performances exceptionnelles les
dédient tout naturellement aux communications très longues
distances.
Rayon Amplitude
Propagation des modes
J
Profil J'ind ide
nliée
Sortie
·
Temps
Atténuation s~u
sign@i
Figure 25: Fibre monomode
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 38
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d'accès optique dans les systèmes de communication
C'est la meilleure. Le diamètre du coeur est
très petit, les angles d'incidence le sont donc aussi. Les
résultats sont excellents, mais, compte tenu de la faible section de
cette fibre, seule la lumière laser est ici exploitable. Il n'y a pas de
miracles, c'est la solution la meilleure, mais aussi la plus
onéreuse.
4 Principe de fonctionnement
Un seul mode se propage : plus de problèmes de
dispersion modale, mais l'injection de lumière est plus
délicates.
4 Caractéristiques
o Bande passante : de 10 Ghz.km et plus ;
o Atténuation : de 0.2 à 0.3 dB/km
à 1550nm ;
o ON : de 0.1 à 0.12 ;
o Diamètre du coeur : 9um ;
o Source : LASER. 4 Domaines d'application
o Télécommunications très grandes
distances (câbles sous-marins) ;
o Télécommunications et
vidéocommunications très hauts débits (base des
systèmes de communication terrestre).
III.8 Principales normes de la fibre optique
Il existe plusieurs normes de la fibre optique qui sont
entre autres :
G652 : Normalisation des fibres optiques monomodes
standards (à dispersion non décalée) ; G652a : Version de
base de la fibre G652, définie à 1310 nm et à 1550 nm
;
G652b : Version de la fibre G652, définie
à 1625 nm avec des affaiblissements améliorés à
1310 nm et à 1550 nm par rapport à la version a, et avec une
meilleure PMD ;
G652c : Version de la fibre G652, définie
à 1383 nm (faible pic OH) avec un affaiblissement amélioré
à 1550 nm par rapport à la version b ;
G652d : Version de la fibre G652 la plus performante
(meilleures caractéristiques des versions b et c);
G653 : Normalisation des fibres optiques monomodes
à dispersion décalée (peu utilisée
aujourd'hui);
G655 : Normalisation des fibres optiques monomodes
à dispersion décalée non nulle;
(NZDF : Non-Zéro Dispersion Fibre). Utilisation
à 1550 nm pour les infrastructures longues
distances en DWDM ;
G657 : Fibre à faible rayon de courbure
;
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Étude d'une solution d'un réseau
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G657a : Fibre G657 compatible avec la fibre optique G652d
;
G657b : Fibre G657 non compatible avec la fibre
optique G652, mais avec des meilleures caractéristiques
d'insensibilité aux courbes que la version a ;
G657a2 : Fibre G657 compatible à la fibre G652d
et offrant une meilleure caractéristique d'insensibilité aux
courbes que la version al ;
OM1 : Caractéristique d'une fibre optique
multimode avec une bande passante minimum de 200MHz.km à 850 nm. Peut
transmettre 100 Mbits sur 2 km et 1 Gbits sur 275m à 850 nm ; 0M2 :
Caractéristique d'une fibre optique multimode avec une bande passante
minimum de 500MHz.km à 850 nm. Peut transmettre 100 Mbits sur 5 km, 1
Gbits sur 550m et 10Gbits sur 82m à 850m ;
0M3 : Caractéristique d'une fibre optique
multimode avec une bande passante minimum de 1500MHz.km. Peut transmettre 10
Gbits sur 330m à 850nm ;
0M4 : Caractéristique d'une fibre optique
multimode. Peut transmettre 10 Gbits sur 550m à 850 nm.
III.9 Structure d'un système de transmission sur
fibre optique
Tout système de transmission d'informations
possède un émetteur et un récepteur. Pour un lien optique,
deux fibres sont nécessaires. L'une gère l'émission,
l'autre la réception. Il est aussi possible de gérer
émission et réception sur un seul brin, mais cette technologie
est plus rarement utilisée, car l'équipement de transmission est
plus onéreux.
Le transpondeur optique ou le transceiver comme
indiqué sur la figure ci-dessous, a pour fonction de convertir des
impulsions électriques en signaux optiques véhiculés au
coeur de la fibre. À l'intérieur des deux transpondeurs
partenaires, les signaux électriques sont traduits en impulsions
optiques par une LED et lus par un phototransistor ou une
photodiode.
La synoptique d'une liaison par fibre optique est la
suivante.
Connexion AU!
Trarit.:cc ivcr
Light Ern.Diode !Phu luIrjli:i Fur
Figure 26: Système de transmission sur fibre
optique
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Télécoms&Réseaux Page 40
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Entre les deux transceiver ci-haut, l'information est
portée par un support physique (la fibre) appelé le canal de
transmission. Au cours de son parcours, le signal est atténué et
déformé : des répéteurs et des amplificateurs
placés à intervalles réguliers permettent de conserver
l'authenticité du message. En général, la modulation du
signal optique est une modulation d'intensité lumineuse obtenue par la
modulation du signal électrique dans la diode ou le laser.
L'atténuation et la déformation du signal sont des
conséquences directes de la longueur du canal de transmission. Afin de
conserver le signal optique de la source, les systèmes de transmission
optique utilisent la technique d'amplification et de
régénération.
En outre, les noeuds optiques peuvent être des
composants passifs ou des composants actifs.
III.9.1 Les Composants
III.9.1.1 Les Composants Actifs
III.9.1.1.1 Les émetteurs
Appelés encore interfaces optiques
d'émission (interfaces électro-optiques), ils sont
composés par des diodes émettrices charger de convertir
l'énergie électrique en énergie optique pour la
transmission. Ils sont de 3 types :
4. Les LED (Light Emitting Diode ou en français
diode électroluminescente) qui fonctionnent dans le visible (850 nm)
;
A Les Lasers, utilisés pour la fibre
monomode, dont la longueur d'onde est 1310 ou 1550 nm; et 4 Les diodes
à infrarouge qui émettent dans l'infrarouge à
1300nm
Ces diodes sont polarisées en direct.
III.9.1.1.2 Les récepteurs
Les récepteurs ou détecteurs optiques
ont pour principal rôle de convertir le signal optique en signal
électrique en apportant le minimum de bruit. Ils sont les suivants
:
4 les photodiodes PIN, les plus
utilisées, car elles sont peu coûteuses et simples à
utiliser avec une performance satisfaisante,
4 les photodiodes à
avalanche.
Pour tous les types de détecteurs optiques, le
principe de fonctionnement est le même : l'effet
photoélectrique.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
III.9.1.2 Les composants passifs
Les composants passifs optiques servent à coupler
les équipements d'extrémité entre eux. Ils
doivent réaliser différentes fonctions
:
4. Transport (fibre optique) ;
4. Connexion (connecteur) ;
4. D'isolation de la lumière
réfléchie (isolateur) ;
4. D'atténuation de la puissance optique
(atténuateur) ;
4. De répartition de la lumière
optique (coupleur) ;
4. De filtrage des longueurs d'onde
(multiplexeurs/démultiplexeurs).
Dans tous les systèmes de transmission, on cherche
à transmettre dans la même fibre optique un
maximum de communications d'origines différentes :
on parle alors de la technique de
multiplexage.
III.9.2 Multiplexage-Démultiplexage
L'utilisation nécessite un ensemble de diodes
laser émettant à des longueurs d'onde différentes, et des
multiplexeurs/démultiplexeurs optiques pour combiner/séparer
l'ensemble des signaux optiques dans la fibre. Voir la figure
ci-après.
Diodes laser
kihre
oPtigtirz
Photodétecteurs
X17,2k3 WDM
Mutltiplexeur
x3 optique
D multiplexeur optique
fréquence temps
Figure 27:
Multiplexage-Démultiplexage
Afin de ne pas brouiller les messages, on les achemine
sur des longueurs d'onde différentes via un multiplexeur : c'est le
multiplexage en longueur d'onde ou WDM (Wavelenght Division Multiplexing). Il
existe plusieurs techniques de multiplexage chacune adaptée au type de
transmission sur fibre optique (transmission longue distance ou boucle locale
par exemple) : Dense WDM (beaucoup de signaux à des fréquences
très rapprochées), Ultra WDM (encore plus), Coarse WDM (moins de
canaux, mais moins coûteux). Le schéma ci-dessus explique de
manière pratique comment cette technique fonctionne.
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III.9.3 Modulation-Démodulation
Les systèmes de télécommunication
ont pour objet de transmettre les informations à l'aide d'un signal
appelé onde porteuse se propageant dans un milieu propagateur, de son
point d'émission à celui de réception.
Que ce soit en transmission radio, optique, TV, téléphonique ou
en transmission des données, le procédé de modulation est
la solution considérée comme la plus efficace.
La modulation peut être définie comme le
processus par lequel le signal est transformé de sa forme originale en
une forme adaptée au canal de transmission, par exemple en faisant
varier l'un des paramètres du signal c'est-à-dire d'amplitudes,
la phase ou la fréquence.
Le dispositif qui effectue généralement
cette modulation est appelé modulateur.
L'opération inverse permettant d'extraire le
signal de la porteuse est la démodulation (d'où
démodulateur).
Le schéma ci-dessous, élucide
l'opération Modulation-Démodulation en
télécommunication optique.
Figure 2829 : Modulation-Démodulation
en optique
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Télécoms&Réseaux Page 43
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
III.9.4 Le Budget optique
La différence entre la puissance de sortie (en
dBm) et la sensibilité du récepteur (en dBm) s'appelle le budget
optique (en dB). Il se calcule ainsi :
budget optique = puissance de sertie --
sensibilité du récepteur
III.9.5 La portée d'une fibre optique
La portée permise tient compte des pertes dues aux
connecteurs :
Budget optique -- Pertes connecteurs -- pertes
épissures
Portée max. (Km) =
Attenuation du cabte(dB/Km)
III.10 Maintenance d'une liaison optique
La maintenance d'un réseau optique peut
être préventive ou corrective.
4 Préventive : elle se traduit par un
contrôle des performances du réseau, notamment par un test de
débit et un test de QoS (qualité de service). Elle peut
également se faire au niveau du média, en contrôlant
l'évolution de la liaison dans le temps, afm de s'assurer du maintien de
la performance du réseau pour en garantir la
pérennité.
4 Corrective : elle est réalisée
lorsqu'une panne ou un dysfonctionnement est constaté. Le défaut
peut se situer au niveau du paramétrage du réseau, au niveau des
équipements actifs ou au niveau du support physique (la fibre
optique).
Dans ce dernier cas, la panne peut être due
à une cassure ou à un affaiblissement fort. La maintenance
curative ou corrective fait appel à la mesure optique par
réflectométrie ou à un contrôle des interfaces
optiques qui peut être associé, selon les résultats,
à un nettoyage. En cas de cassure ou de coupure de câble, la
maintenance peut nécessiter une réparation et donc la
réalisation d'un nouveau raccordement avec boîtier étanche,
soudeuse, etc.
Pour vérifier les performances d'un
émetteur, on utilisera un mesureur de puissance qui permettra de
vérifier la puissance de sortie de l'équipement. Le tableau
ci-dessous récapitule l'ensemble des maintenances qu'on peut
avoir.
29
https://www.youtube.com/watch?v=9r7R9I5M-DE
(L'Optique dans les réseaux de
télécommunication)
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
|
Maintenance
|
|
|
Type de maintenance
|
Maintenance corrective
|
Ma1ntenance préventive
|
Maintenance palliative
|
Maintenance curative
|
Maintenance systématique
|
Maintenance conditionnelle
|
Maintenance prévisionnelle
|
Evën ment déclencheur
|
D Qfaillance
|
Difa illance
|
Dat&l heanca
|
Franchissement limite
ou seuil
|
Dérives, Tendances
|
M'Ibn de maintenance
|
Dépannage
|
ëpatatior~
|
Remplacement. systématiques
|
Remplacements sous condition
|
Interventiûns ciblées
|
Tableau 3: Tableau des différentes
maintenances
III.10.1 Mesures
Elles désignent, en standard, la mesure par
affaiblissement, c'est-à-dire la perte engendrée par la fibre et
l'ensemble des composants de la liaison optique. Elle englobe 2 méthodes
: la mesure de perte par insertion et la mesure de perte par
rétrodiffusion (réflectométrie).
III.10.1.1 Mesure par insertion (Photomètre)
Cette méthode est utilisée sur le site
pour effectuer des mesures de puissance de l'énergie lumineuse qui est
émise et reçue via une liaison optique. Elle permet de mesurer la
perte d'une liaison. Elle utilise un émetteur de lumière
stabilisé et un récepteur (mesureur de puissance)
étalonné ainsi qu'un jeu de bobines ou de cordons de
référence.
Tiroir ou coffret Tiroir ou coffret
Cordon de Cordon de
mesure 1 mesure 2
Figure 29: Méthode par insertion
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Télécoms&Réseaux Page 45
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Ainsi chacune des fibres optiques du réseau est
qualifiée. En standard, l'ensemble des mesures réalisées
est retranscrit sous forme de rapport (généralement un tableur).
Ce dernier permet de s'assurer que les valeurs sont inférieures aux
seuils définis. La mesure par insertion est une mesure sur la fibre
optique dédiée aux courtes distances. Pour les distances plus
conséquentes (au-delà de quelques dizaines de mètres),
elle est complémentaire à la mesure par
réflectométrie. Elle permet alors d'établir la perte.
III.10.1.2 Réflectométrie
(Réflectomètre)
Méthode de mesure basée sur l'injection et la
réception d'une impulsion lumineuse à une même
extrémité de la fibre. Elle permet de visualiser et
caractériser l'ensemble des éléments constitutifs de la
liaison optique (Cartographie) : le calcul de l'affaiblissement et de la
réflectance de chaque élément de la liaison optique.
L'équipement de mesure utilisé est le
réflectomètre, également appelé OTDR (Optical Time
Domain Reflectometer).
Figure 30: Réflectomètre OTDR Exfo AXS-100
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 46
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 47
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Figure 31: Écran d'un réflectomètre
La mesure réflectométrique nécessite un
savoir-faire pour optimiser le paramétrage de l'OTDR et
pour interpréter les résultats. En effet, les réglages au
moment de l'acquisition influencent la détection et la mesure des
différents évènements. De même, la
réflectométrie ne se traduisant pas par un système
bon/mauvais, il est nécessaire de pouvoir interpréter la courbe
ainsi que les différentes valeurs obtenues.
III.10.2 Epissurage
L'épissurage est le fait de raccorder deux fibres
optiques. Pour ce faire, il faut les positionner l'une en face de l'autre de
manière minutieuse, généralement cette étape est
assistée d'appareil pré-calibré. Ensuite, on les bloque
dans cette position à l'aide d'un boîtier plastique ou d'une
fusion optique. Enfm vient le test d'épissurage pour vérifier la
qualité de transmission de la fibre.
Figure 32: Épissure
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
III.10.3 Réalisation d'une soudure de fibre
optique
Une soudeuse optique permet de réaliser une jointure de
manière défmitive. L'épissure réalisée peut
être effectuée soit par juxtaposition mécanique ou par
fusion des deux fibres entre elles. Une soudure optique est un joint permanent
qui permet d'établir une connexion entre deux fibres optiques. Le
système de connexions doit garder les propriétés (faible
perte). La soudure optique permet également de réparer des fibres
optiques abimées lors de l'installation ou du transport. La soudure
optique est choisie par les concepteurs lorsque les connexions et
déconnexions sont inutiles ou indésirables. L'épissure
mécanique et l'épissure par fusion sont deux catégories
qui décrivent les techniques utilisées pour la soudure optique.
L'épissure par fusion localise une forte source de chaleur et fusionne
deux fibres côte à côte. Les deux systèmes visent
à réduire au maximum les pertes et à optimiser les
performances de la fibre optique. La soudure de fibre optique peut impliquer
l'alignement de fibres actif ou passif. L'alignement passif repose sur les
surfaces de référence du produit (rainure ou trou cylindrique).
L'alignement actif implique l'utilisation de la lumière pour un
alignement précis de la fibre. La fibre obtenue suite à
l'épissure est mesurée pour un suivi des pertes. Ci-dessous, est
la Trousse à outils de préparation pour la soudure de fibre
optique.
Figure 33: Trousses à outils de préparation pour
la soudure de fibre optique
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 48
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV RÉSULTATS, ANALYSES ET SOLUTION
FTTH
IV.1 Résultats et analyses
La présente enquête a été
menée du 31 août au 15 octobre 2015 et a permis de vérifier
les hypothèses formulées. Pour ce faire, nos questions (voir
annexe) ont tenu compte essentiellement des FAI (Fournisseur d'Accès
à l'Internet) et leurs clients respectifs.
IV.1.1 Résultats et analyse en rapport aux
clients
Après la collecte d'information en rapport aux
clients, les résultats sont présentés, illustrés
par des figures et analysés comme suit :
1) Quelle est votre nature en tant que client
?
Tableau 4 : Nature des enquêtés Figure 34 :
Taux relatif à la nature des
en tant que client clients
60% - 50% 40% 30% - 20% - 10% -
Nature des clients 566
n Entreprises
q C- ben af&
D pa rtic uliers
263
Clients
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
Entreprises
|
25
|
26%
|
Cybercafés
|
17
|
18%
|
Particuliers
|
53
|
56%
|
F
|
|
|
Total
|
95
|
100%
|
Au cours de notre recherche, 26% des clients ont
affirmé qu'ils sont des « Entreprises » ; 18% des «
Cybercafés » ; et en fin 56% des particuliers. Cette étude
prouve que la connexion internet ou le réseau numérique
n'épargne de nos jours aucun secteur d'activité. 81%30
des clients questionnés affirment : «Le réseau internet
se trouve désormais au coeur de nos activités, que se soit dans
nos domiciles ou dans nos services ».
D'après cette étude, on pourrait dire
que la technologie numérique est le maillon de l'évolution de
tous secteurs d'activités.
30 Confère la
3ème question, page 51.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 49
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
2) Combien de temps êtes-vous client à ce
FAI ?
Tableau 5: Avis des Clients sur leur durée Figure
35: Taux des clients en fonction
d'abonnement avec leur FAI de la durée
d'abonnement
Taux des clients en fonction de la
durée
d'abonnement
21% 13%
e 0
6 à 10 ans 11 à 15 ans
Indéterminé Durée d'abonnement
60%
50%
40% -
30% -
51% 20% -
10% -
0% 0
1 à 5 ans
1 i%
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
1 à 5 ans
|
49
|
51%
|
6 à 10 ans
|
20
|
21%
|
11 à 15 ans
|
12
|
13%
|
Indéterminé
|
14
|
15%
|
Total
|
95
|
100%
|
Les durées d'abonnements ont été
regroupées en quatre blocs principaux. Le bloc datant de :
4 1à5 ans (51%);
4 6 à 10 ans (21%) ;
4 11 à 15 ans (13%) ;
4 Tous les clients ne connaissant pas leur durée
d'abonnement avec leur FAI, sont
regroupés dans le bloc
«Indéterminé (15%) ».
Le taux 51% représente une croissance des
clients, car l'étude a montré que durant les cinq (05)
dernières années, le nombre des abonnés aux FAI à
Cotonou augmente de manière exponentielle. Soit une augmentation de
10,2% chaque année. Une perspective en 2020 laisse imaginer le taux
qu'on pourrait avoir !
Sur le plan technologique, les opérateurs
doivent donc prendre en compte ce facteur de l'évolution dans la
conception ou dans le redimensionnement de leurs réseaux.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 50
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
3) Pourquoi l'avez- vous choisi ? Tableau 6: Avis des
Clients sur la
raison du choix de leur FAI Figure 36 : Raison du choix
d'un FAI
|
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Modalités
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Fréquences absolues
|
Fréquences
relatives
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|
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Multiples raisons
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77
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81%
|
|
|
|
|
|
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Sans avis
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18
|
19%
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|
|
|
|
|
|
|
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|
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Total
|
|
|
|
95
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
« Pourquoi choisit-on un opérateur comme
son FAI ? » Une question toute bête, mais assez pertinente, car elle
a permis de connaître la motivation et le besoin des clients que ce
soient les entreprises, les cybercafés et les particuliers. Ci-dessous
sont les échantillons des réponses de cette question. Notons que
81% des clients ont donné leur avis à cette question et seulement
19% ont préféré rester discrets.
Les avis obtenus sont les suivants :
ü « Le choix a été fait en
fonction de la qualité de service offerte » ;
ü « C'est pour faire des recherches
personnelles et avoir plus de connaissance dans le domaine technique »
;
ü « Pour tester et voir s'il
répondra aux besoins futurs de notre entreprise »
;
ü « C'est qu'on puisse avoir la bonne
connexion pour surfer, télécharger des fichiers et autres»
;
ü «Pour optimiser la communication de
l'entreprise et nous avons un projet d'assurer la vente en ligne
».
Vu l'activité, le besoin et la vision
stratégique des entreprises, celles-ci choisissent un FAI qui peut et
pourra offrir une meilleure qualité de service continue.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 51
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Précédemment, le graphique du
questionnaire 4 montre que 55% des clients sont satisfaits alors que 45% des
clients sont insatisfaits. Cette fois-ci, s'ils doivent apprécier le
niveau de la qualité de service dont ils bénéficient,
voici ce que cela donne :
ü Excellent 7% ;
ü Très bon 10% ;
ü Bon 21%;
ü Assez bon 14% ;
ü Acceptable 23% ;
ü Difficile à dire 17% ; et
ü Autres 8%.
Cette question intrigue véritablement les
clients quand il s'agit de juger le niveau de la qualité de service
qu'ils en bénéficient. Ce qui confirme la publication de
BeMARKETING Magazine qui parle des FAI au Bénin en précisant la
« Lourdeur administrative, mauvaise qualité du service et de
Service après Vente »32. Dans le même sens,
la semaine de l'internet au Bénin, organisée du 21 au 26
septembre 2015 à Cotonou, avait suscité d'énormes
mécontentements des béninois vis-à-vis de la
qualité de service de l'internet. Ils disent : «Dans la
sous-région, le Bénin détient la connexion la plus
médiocre, mais paradoxalement la plus chère pour les
consommateurs. Et c'est dans un environnement du genre que l'on se permet
d'organiser la semaine de l'internet. C'est bien le morceau choisi par le
ministère de la communication pour mieux se moquer des béninois.
Ainsi va le Bénin»33
En visitant le site de «voyage au Bénin
», on peut aussi lire : «Les opérateurs de ces
cybercafés ont un débit faible et parfois vous peinez à
télécharger une page. C'est parfois ennuyeux de vivre cette
situation »34 disait un internaute sur ce
site.
32
http://bemarketingmagazine.com/fai.php
33
http://www.nouvellesmutations.com/2012/09/25/semaine-de-linternet-au-benin-pour-quelle-connexion-aux-
intemautes-beninois/
34
http://www.voyage-au-benin.com/intemet-au-benin-une-lenteur-insupportable/
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 53
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
6) Quelle est la fréquence d'intervention en
maintenance ? Tableau 9: Avis des Clients sur la fréquence
de maintenance du réseau de leur FAI Figure 39:
Fréquence de la maintenance des FAI
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
|
Fréquence de la maintenance
|
|
|
|
40%
|
--
|
|
30/
|
|
Fréquente Moins fréquente Par
fois ponctuelle Bien définie Total
|
21
17
31 16 10 95
|
22%
18%
33% 17% 10% 100%
|
30%
|
0
|
|
|
|
20%
|
- -
|
18%
|
|
00
|
10%
|
|
|
|
|
0%
|
Fréquente
fréquente
|
Moins
Par
|
fois ponctuelle
|
|
10%
Bien définie
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 54
La maintenance de réseau actuel est très
coûteuse selon les FAI que nous avons eu la chance de
questionner.
Ainsi sur la courbe représentative, elle laisse
voir que la fréquence de la maintenance chez les clients oscille
fréquemment à 22%, moins fréquemment à 18%, par
fois à 33%, ponctuellement à 17% et enfm d'une manière
bien définie à 10%.
En effet, la maintenance régulière sur
le réseau cuivre diminue sa qualité en matière de services
et devient extrêmement chère sur l'investissement de plusieurs
années.
Il semble donc que l'ADSL a atteint sa limite vu que
les clients ne peuvent pas bénéficier de la qualité de
service qu'il faut. Il faut donc penser plutôt à un réseau
performant, évolutif, pérenne avec une bonne qualité de
service même si le coût d'investissement est important. C'est
pourquoi en juin 2013, dans « le Schéma Directeur Territorial
d'Aménagement Numérique (SDTAN) de l'Ardèche et de la
Drôme, Albert Camus35 affirme que : «La vraie
générosité en vers l'avenir consiste à tout donner
au présent »36.
35 Albert Camus est un
écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste
français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la
Résistance française et, proche des courants libertaires, dans
les combats moraux de l'après-guerre. Il est de nationalité
français. Né à Algérie le 07/11/1913 et mort
à Yonne le 04/01/1960.
http://www.babelio.com/auteur/Albert-Camus/2615
36
http://www.ardechedromenumerique.fr/IMG/pdf/ADN_SDTAN_Infras_vf
leger.pdf
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
cette solution. Rappelons que la moyenne nationale des
accès à Internet au Bénin est de 0,74 Mb/s37 ce
qui est ridicule en comparaison à la FTTH.
« Le Bénin est classé
avant-dernier en Afrique et 31 181ème sur le plan
international »38. Ainsi, des mairies, des hôpitaux,
des cliniques, des cabinets médicaux, des écoles, des organismes
et des associations payent au pris d'or des connexions xDSL lentes, faillibles
et onéreuses.
9) Si OUI, que pensez-vous de la technologie FTTH
?
Tableau 12: Appréhension des clients Figure 42:
Taux des opinions des clients sur
de la technologie FTTH la technologie FTTH
15
16%
80
84%
Sans avis
95
total
100%
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Modalités
Avis
Opinion sur la technologie FTTH
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 56
Parmi les 20% (dans le graphique
précédent) qui disent qu'ils ont une idée sur la
technologie FTTH, seulement 16% ont donné leurs avis favorables à
cette technologie. Les 84% n'ont rien à dire à ce sujet. La bonne
nouvelle se trouve dans la 10ème question
ci-dessous.
10) Envisagez-vous de migrer vers le FTTH si possible
?
Tableau 13 : Avis des clients sur la Figure 43: Taux des
avis des clients sur la migration
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
2
|
Oui
|
73
|
77%
|
|
Non
|
22
|
23%
|
|
Total
|
95
|
100%
|
|
Migration vers la technologie
n Oui
n Non
possibilité de migrer vers la technologie FTTH
vers la technologie FTTH
37
http://actudubenin.over-blog.com/article-qualite-de-l-Internet-le-benin-classe-avant-dernier-en-afrique-118410447.html
38
http://actudubenin.over-blog.com/article-qualite-de-l-Internet-le-benin-classe-avant-dernier-en-afrique-118410447.html
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Les clients disent «Enfin, la technologie
qu'il nous faut ». Selon le sondage, 77% des clients sont prêts
à migrer de la technologie ADSL vers la technologie FTTH.
Alors que les 23% affirment qu'ils ne sont pas
prêts pour cette migration. Car ils n'ont aucune connaissance de cette
technologie. Peut-être qu'ils n'ont pas totalement tort puisqu'ils n'ont
aucune idée de la « fibre optique ».
En résumé, d'après l'intervention
des uns et des autres, il s'est révélé que les
câbles téléphoniques sont régulièrement
volés, vieillissants, s'oxydent, dénudent, sont sensibles aux
perturbations électromagnétiques et ils coûtent
extrêmement chers en terme de coût d'entretien et de
réparation.
Comme évoqué précédemment,
la moyenne des accès à Internet via les câbles
téléphoniques est de 0,74 Mb/s (moyenne nationale), ce qui est
largement insuffisante pour pouvoir faire du télétravail, de la
visioconférence, de la sauvegarde de données à distance,
du Cloud computing, et regarder la télévision par Internet.
Ça veut dire qu'à l'heure actuelle où on parle de toutes
ces technologies, beaucoup d'habitants de Cotonou ne peuvent pas en
bénéficier et s'inquiètent de l'avancée du
déploiement du très haut débit sur toute la
métropole.
La fibre optique elle, ne s'oxyde pas et ne rouille
pas. On ne la vole pas, car elle ne contient aucune matière
précieuse. Elle n'est pas sensible aux perturbations
électromagnétiques et n'a aucune limite théorique de
débit. Dans le même sens, le PROJET e-Bénin affirme dans
son Programme d'Infrastructure de Communication Régionale en Afrique de
l'Ouest (WARCIP), que «Le principal réseau d'infrastructures
existant est instable et de faible capacité, avec des interruptions de
services »39
Raison pour laquelle il faut migrer vers la fibre
optique, car tant que le réseau très haut débit en fibre
optique FTTH n'est pas déployé sur l'ensemble du Bénin, ce
sont toutes les institutions du Bénin et tous les habitants qui sont
impactés.
39 Rapport de PROJET e-Bénin : PLAN D'ACTIONS DE
RÉINSTALLATION; Avril2012 ; p486/51
http://www.google.bj/url?sa=t&rct
j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&vedICBwQFjAAahUK
Ewi8x-b WpYTIAhWF 6xQKHbZfBD4 &url=http %3 A%2F %2Fe-
benin.bj %2Fproj
et%2Ffileadmin%2FDocuments%2FRapport_ProvisoirePARACE_Benin_-_26_avril
2012_(1)12.pdf&usg=AF Q j CNESRhyMPW 5KJbcpwTbj otZkQma6vQ
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 57
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres avis
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
58°
|
|
|
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
_Ir
|
|
|
|
Clients
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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|
|
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|
|
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
11) Autres avis ?
Tableau 14: Autres avis des Clients Figure 44 : Taux des
autres avis
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
Multiples avis
|
40
|
42%
|
Sans avis
|
55
|
58%
|
Total
|
95
|
100%
|
q Multiples avis
El Sans avis
D'après l'étude, le facteur le plus
important pour les clients, est « la qualité de service des FAI
». Alors 42% des abonnés se plaignent énormément
à ce sujet tandis que les 58% préfèrent garder la
discrétion.
IV.1.2 Résultats et analyse en rapport aux FAI
Après l'enquête côté FAI, les
données recueillies sont présentées, illustrées par
des figures et analysées comme suit.
1) Étant un fournisseur d'accès à
internet (FAI), quelle technologie d'accès à internet
utilisez-vous ?
Tableau 15: Avis des FAI sur la Figure 45 : Taux sur le
choix de technologies d'accès à
technologie d'accès à internet
internet
e Fibre
optique/xDSL
q xDSL/Radio
q Autres
Technologie d'accès à l'internet selon
les
FM
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
Fibre
|
|
|
optique/xDSL
|
1
|
20%
|
xDSL/Radio
|
3
|
60%
|
Autres
|
1
|
20%
|
Total 5 100%
|
L'enquête a montré que les FAI utilisent
60% la technologie ADSL/Radio, 20% la fibre optique/ADSL et en fm 20% le CDMA
(Code Division Multiple Access) représenté sur le graphique par
"autres". L'ADSL est la technologie la plus rependue40 et permet
à l'internaute de profiter du haut débit. Cette technologie xDSL
fait passer les données sur la paire de fils de
40
http://www.sfr.fr/guide/differences-adsl-vdsl-864.html
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 58
Raison du choix de la technologie existante
0% 50% 100% 150%
q Déploiement facile
D Coût moins cher
q Bonne QoS
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 59
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
cuivre de la ligne téléphonique de
l'internaute. Toute fois, d'autres alternatives ont été
envisagées : c'est la technologie Radio et la fibre optique. Cette
dernière est localisée la plus part au niveau de backbone
affirment certains FAI.
2) Pourquoi l'avez-vous choisi ?
Tableau 16: Avis des FAI sur la raison Figure 46: Taux
sur la raison du choix de la
du choix de leur technologie technologie
existante
Mo a 1 es
|
réquences absolues
|
équences relatives
|
Déploiement facile
|
1
|
20%
|
Coût moins cher
|
3
|
60%
|
Bonne qualité de service
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
Concernant la raison du choix de la technologie
existante, 20% des FAI interrogés affirment que c'est en rapport avec
son déploiement facile, 60% mettent l'accent sur le « coût
moins cher », et enfin 20% ont abordé l'aspect de qualité de
service. (Voir la figure ci-dessus). La qualité de service au fait est
un concept de gestion qui a pour but d'optimiser les ressources d'un
réseau et de garantir de bonnes performances à celui-ci. Il
semble à ce niveau que l'aspect du « coût moins cher»
prime sur la qualité de service. Selon l'ARCEP, «La mesure de
la qualité des services d'accès à l'internet n'est
aujourd'hui que très peu normalisée»41. Ce
qui confirme l'insatisfaction de certains clients
interrogés.
41 ARCEP -- Mesures de la
qualité du service fixe d'accès à l'Internet
effectuées en juin 2014 ; 20éme page/45
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
3) Combien d'abonnés avez-vous ? Tableau 17 : Avis
des FAI sur le nombre
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Modalités
5
2/5 FAI
100%
3/5 FAI
3/5
40%
60%
Total
2/5
de leurs clients
Figure 47: Nombre d'abonnés
des FAI
À cette question, 3/5 soient, 60% des FAI
disent que cette question est inacceptable, car l'information demandée
est ultra confidentielle. Sauf 2/5 soient 40 % des FAI ont répondu
à cette question.
Toute fois, le rapport sur le développement des
télécommunications dans le monde et la base de données de
l'Union Internationale des Télécommunications (UIT)42
montrent qu'en 2009, le nombre d'internautes était de 277002
au Bénin.
Par ailleurs, la population béninoise43
était de 9241000 en 2009. Donc le taux des internautes
était de 3%. Par contre en 2014, la population béninoise44
était de 9983884 et le nombre d'internautes était de 318
497 soit un taux d'internautes de 3,2%.
On peut conclure qu'en 5 ans (de 2009 à 2014)
le taux d'internautes a connu une hausse de 0,2% sur l'ensemble du territoire
béninois. Dans un avenir proche, ce taux sera plus important vu la
prolifération des organismes au Bénin pendant ces
dernières années.
42 (Sources Indicateurs de
développement de l'Afrique)
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/IT.NET.USER
43
https://www.google.bj
/search?q=population+du+benin+en+2009&oq=population+du+b%C3
%A9nin+en+200&gs
_l=serp.1.0.0i22i30.9377.13508.0.16997.3.3.0.0.0.0.1359.2124.3-lj
1j7-
1.3.0. ccynfh...0...1.1.64. serp..0.3.2119.NcCanCluzwQ
44
http://wwwjournal-adjinakou-benin.info/?ids&cat=1&id2=18269&jour=19&mois~6&an=2013
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 60
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4) Quelle est la fréquence de la maintenance de
votre réseau ?
Tableau 18: Avis des FAI sur la fréquence de
Figure 48: Fréquence de la maintenance
maintenance de leur réseau du réseau
existant
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Modalités
20%
Total 5
100%
1
Fréquente
Moins fréquente
Ponctuelle
Bien définie
40%
1
20%
20%
2
1
Fréquence de la maintenance du
réseau existant
50% 40% 30% 20% 10% 0%
Fréquente Moins Ponctuelle Bien
fréquente définie
Le graphique montre que 40% des FAI font la
maintenance de leurs réseaux "moins fréquemment" ; les 20%
affirment que leurs maintenances sont bien définies ; la maintenance
oscille ponctuellement pour les 20% et enfin les 20% nous font savoir qu'ils
font la maintenance fréquemment de leurs réseaux.
Selon la défmition de l'AFNOR (Association
Française de Normalisations), « la maintenance vise à
maintenir ou à rétablir un bien dans un état
spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer un service
déterminé »45. Donc cette dernière
doit être planifiée de manière bien définie. Elle
peut être corrective ou préventive selon l'état du
réseau. Il semble que 80% des FAI font la maintenance corrective de
leurs réseaux. Ce qui sous entend l'indisponibilité du
réseau souvent constatée auprès des clients. «Il
ne se passe de jours sans que le réseau Internet ne connaisse de
problème de connexion au Bénin. »46, disent
les internautes pendant la semaine de l'internet au BÉNIN.
45
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maintenance
46
http://www.nouvellesmutations.com/2012/09/25/semaine-de-linternet-au-benin-pour-quelle-connexion-aux-internautes-beninois/
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
5) La maintenance est-elle coûteuse ?
Tableau 19: Avis des FAI sur le coût Figure 49: Le
coût de la maintenance
de la maintenance de leur réseau réseau des
FAI
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Modalit és
Maintenance réseau est-elle
douteuse?
No
20%
q Oui
§ Non
Oui
80%
Oui
|
4
|
80%
|
Non
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
Comme on peut le constater, la réponse est oui
à 80%. Il est donc vrai que la maintenance du réseau de
l'opérateur est très coûteuse car seulement 20% disent le
contraire. Le graphique précédant prouve que 80% des
opérateurs interviennent sur leurs réseaux pour la maintenance
corrective. Le coût cumulé pendant quelque année serait
donc exorbitant. La question est de savoir s'ils vont continuer à
investir davantage pour l'entretien du réseau existant ou bien investir
une seule fois pour le réseau optique. Il paraît que le coût
de mise en place de ce dernier est onéreux, mais le Cercle de
Réflexion et d'Étude pour le Développement de l'Optique
(CREDO) dans son ouvrage a démontré que «le coût
n'est qu'une répartition des investissements et des retenus d'un
réseau ». Les figures47 suivantes élucident
le concept de taux d'investissement et de taux de revenus.
Figure 50: Investissements des FAI Figure 51: Revenus des
FAI
|
P VESTISSEMLNT REVENUS
@
haras b nen 20%
Infrastructures
57411,,,, _-
o El Transport
n Transport --
El Services
E Sérrk .
Source : CREDO
|
47 CREDO-Guide de mise en
place des réseaux d'accès FTTH, édition 2012, page
36éme /212
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
6) Quels types de clients desservez-vous ?
Tableau 20: Avis des FAI sur les types
Figure 52: Taux des clients desservis par
de clients desservis les FAI
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
Tout client
|
4
|
80%
|
PME
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
i
n Tout client
q PME
Clients desservis
80% des FAI disent qu'ils desservent tout type de clients
c'est-à-dire les PME (Petites et Moyennes Entreprises), les foyers, les
cyber-centres ou cybercafés, les particuliers, bref tous les clients
sans distinction mais les 20% ne desservent rien que les PME.
7) Selon vous, quel est le niveau de
qualité de vos services actuels ? Tableau 21: Avis des
FAI sur le niveau de qualité de leur service actuel
Modalités
100%
Fréquences absolues
Fréquences relatives
À cette question, 100% des FAI interrogés
affirment que le niveau de qualité de leurs réseaux est «
très bon ». Or le niveau de qualité de service
proposé était « Excellent, très bon, bon, assez bon,
acceptable, difficile à dire et autre ».
Si effectivement la qualité de service offerte est
« très bonne », comment se fait-il que les abonnés se
plaignent tant?
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
8) Que pensez-vous d'un réseau conçu
à base de la fibre optique ? Tableau 22: Appréhension des FAI sur
un réseau conçu à base de la fibre optique
Avis favorables
Total
Modalités
5
100%
100%
5
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Les informations recueillies à ce sujet sont
impressionnantes. Ci-dessous se presente l'échantillon des
réponses obtenues auprès des FAI.
UNIVERCELL SA : « La fibre optique est
aujourd'hui le meilleur outil de transport du signal. Il offre une large bande
passante et beaucoup de possibilités en termes de capacité et de
stabilité. » ;
OTI : « la fibre optique est un média
exceptionnel de transmission qui, déployée dans les normes,
permet d'offrir une qualité de service excellente. Mais aujourd'hui
aucun FAI n'a les agréments requis pour déployer un réseau
à base de fibre optique » ;
BÉNIN TÉLÉCOM : « le
réseau conçu à base de la fibre optique est fiable,
performant pérenne et idéal. » ;
ISOCEL : « le réseau conçu
à base de la fibre optique est optimal, très fiable et
présente de grande capacité de bande passante. »
Toutes ces informations collectées semblent
confirmées l'hypothèse centrale qui stipule que : « La
technologie FTTH pourrait être une solution adéquate pour
optimiser le débit de transmission. ».
ALINK TELECOM BENIN : « Meilleur temps de
réponse et la qualité de service, débit
élevé, pas d'interférence sauf que le déploiement
est coûteux ».
Étant donné qu'une excellente
qualité de service fait partie des caractéristiques de la fibre
optique déployée dans les normes, les données obtenues
auprès de l'opérateur OTI, vérifie particulièrement
l'hypothèse spécifique qui énonce que « les
règles de l'art de la technologie FTTH seraient l'ensemble du respect de
normes pour que les caractéristiques de l'optique ne soient pas
affectées ».
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
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d'accès optique dans les systèmes de communication
9) La fibre optique vu ses caractéristiques
(faible atténuation du signal, grande bande passante, immunité
aux interférences, sécurité, évolutivité,
débit important) répond t-elle aux nouvelles applications
présentes et à l'avenir ?
Tableau 23: Avis des FAI sur le lien entre la fibre
optique vu ses caractéristiques et les nouvelles applications
présentes et à l'avenir
Fréquences absolues
Fréquences relatives
Modalités
Les réponses obtenues à cette question
sont 100% « OUI ». Ce qui vérifie sans doute
l'hypothèse spécifique qui évoque que « le choix de
la technologie FTTH serait en rapport avec les caractéristiques de la
fibre optique (faible atténuation du signal, grande bande passante,
immunité aux interférences, sécurité,
évolutivité...) qui sont incomparables ».
10) Que pensez-vous de la technologie FTTH (Fiber To
The Home : fibre jusqu'à la maison) ?
Tableau 24: Avis des FAI sur la FTTH
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
|
|
|
Avis favorables
|
5
|
100%
|
|
|
|
Total
|
5
|
100%
|
|
|
|
Multiples points ont été abordés
sur cette question. Ils sont en rapport avec les points ci-haut sauf que les
FAI mettent l'accent sur le coût d'investissement élevé.
À ce niveau, les opérateurs et l'État béninois
doivent agir en synergie pour optimiser le coût d'investissement. Dans ce
sens, la deuxième hypothèse spécifique semble donc
vérifier : « le grand public et particulièrement les
entreprises pourraient bénéficier de la technologie optique
(FTTH) si les opérateurs concernés et l'État
s'investissent dans les procédures de la faisabilité
».
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
11) Envisagez-vous de migrer vers le FTTH ?
Tableau 25: Avis des FAI sur la migration Figure 53: Taux
des avis des FAI sur la migration
ou non vers le FTTH ou non vers FTTH
Ir Oui
80%
Non Migrer vers FTTH?
`0 %
----4
Modalités
|
Fréquences absolues
|
Fréquences relatives
|
Oui
|
4
|
80%
|
Non
|
1
|
20%
|
Total
|
5
|
100%
|
A cette question, 80% des FAI questionnés
répondent «OUI ». C'est évident, car ils ont
l'appétence de ce que cette technologie pourrait leur offrir
au-delà de leurs attentes. Par contre, les 20% hésitent pour
cette migration en raison du coût de déploiement
élevé. Par ailleurs, la FTTH peut offrir au Bénin
l'opportunité de rattraper à terme ses retards technologiques si
ses enjeux sont vite compris et les conditions de mise en place sont
réunies. Les principaux enjeux qu'il véhicule pour le
Bénin sont : la survie économique, la promotion de la recherche,
la formation des cadres, l'amélioration de la communication entre
régions, la performance de l'administration.
IV.1.3 Difficultés rencontrées
Au nombre des difficultés rencontrées
ayant un impact significatif sur le travail présenté, nous avons
:
4 Les difficultés d'accès
à certaines données, simplement parce qu'elles sont jugées
confidentielles par l'institution ;
4 L'indisponibilité des personnes
ressources de l'institution pour le respect de rendez-vous.
Il a fallu donc nous armer de beaucoup de patience,
d'abnégation, de courage et faire preuve d'endurance pour fmalement
atteindre nos objectifs fixés ;
4 La plus part des clients questionnés
n'ont aucune idée de la technologie fibre optique. Ce qui parait
problématique car ils sont principalement les
bénéficiaires de la technologie FTTH ;
4 Le manque de ressources en matière
de finance et de moyen de déplacement dans le
processus d'accomplissement de cette étude
;
4 le manque de temps et la non-coopération de
certains clients et FAI rencontrés ; 4 Etc.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Ces situations ont souvent bouleversé notre plan
de travail et nous ont amené à travailler à des heures
tardives.
Les informations recueillies sont exploitées,
traitées et analysées en détaille dans les pages
ci-haut.
Vu ces résultats, nous avons orienté notre
recherche vers une technologie basé sur la fibre optique pour
répondre aux besoins des clients et éventuellement les FAI: la
solution FTTH.
IV.2 Solution FTTH
IV.2.1 Quelques technologies alternatives possibles
4 La paire de cuivre torsadée
Conçue et déployée à
l'origine pour le réseau téléphonique, elle a
trouvé une nouvelle application avec le développement de
l'Internet et de l'ADSL. Son avantage est la couverture totale du pays. Mais
son inconvénient majeur est que les débits maximums possibles
décroissent rapidement avec la distance. Il existe différentes
technologies dans la famille xDSL (DSL = Digital Suscriber Line) qui ne
diffèrent que par la vitesse de transmission des données, la
distance, la symétrie ou non des voies montantes et descendantes (ADSL,
ADSL2+, Re-ADSL, VDSL, SDSL...), et qui peuvent prétendre à des
utilisations à très hauts débits. La technologie VDSL2
(Very high bit rate DSL) a été normalisée par l'ITU (Union
International de la Télécommunication) en mai 2005 et est l'une
des réponses technologiques possibles pour la desserte des
extrémités d'un réseau en très haut débit
avec une bande passante symétrique de 100 Mb/s sur 300 à 500 m
sur une paire en cuivre (sous réserve qu'elle soit de bonnes
qualités, ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les
immeubles). Au-delà, on observe une décroissance exponentielle du
débit maximum possible.
4 Le câble coaxial blindé
Ce support est très largement
déployé dans les immeubles d'habitation pour la distribution de
la télévision depuis une antenne collective. Ces réseaux
avaient été conçus à l'origine pour la distribution
des émissions de télévision dans les
agglomérations. Modernisés, ils permettent désormais
l'accès à l'Internet et à la téléphonie sur
IP (offres triple ou quadruple play).
Les câblo-opérateurs, effectuent une
remise à niveau de leurs réseaux et déploient des fibres
optiques entre les centres et les quartiers à desservir, puis utilisent
ensuite le câble coaxial déjà déployé dans le
quartier ou dans les immeubles, d'où l'appellation de HFC (Hybrid Fiber
Coaxial) pour désigner ces réseaux. La première norme
DOCSIS (Data Over Câble Service
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d'accès optique dans les systèmes de communication
Interface Specifications) a été
publiée en 1997. La version 3.0 standardisée en décembre
2006 permet l'utilisation de plusieurs canaux simultanément, et donc des
débits pouvant aller jusqu'à 160 Mb/s dans le sens descendant et
120 Mb/s pour la voie montante. Mais il est difficile à mettre en place
et à raccorder (poids, rigidité, connectique
délicate).
4 Les technologies hertziennes
WiMax (Worldwide Interoperability for MicroWave
Access) est une technologie point-multipoint pour la transmission de
données par voie hertzienne. Elle opère dans la bande des 3,5 GHz
(fréquences entre 3400 et 3800 MHz en Europe) et permet, à partir
d'un point central d'émission, un débit théorique maximum
de 70 Mb/s sur une distance théorique de 50 km. Les débits
réels sont bien moindres selon les expérimentations WiMax en
France par l'opérateur Altitude Telecom: « Le débit
pratique du WiMax oscille autour de 10 Mbps sur environ 15 km »48
Wimax est une norme (802.16) nécessitant une licence
opérateur (fréquences allouées). La transmission est
sensible aux obstacles (naturels ou artificiels). Tous les utilisateurs
placés dans la zone de couverture doivent bien sûr, disposer d'une
antenne d'émission / réception.
Dans une moindre mesure, les technologies WiFi peuvent
être également une réponse, mais sur des distances beaucoup
plus courtes.
IV.2.2 Scénario et approche de la solution
IV.2.2.1 Scénario de la solution
Vue la démocratisation des équipements
informatiques, grâce notamment à une baisse sensible des prix, une
meilleure ergonomie des outils et un effet d'entraînement entre
utilisateurs, les foyers, les entreprises sont de plus en plus amenés
à multiplier les usages en simultané nécessitant une
connexion à Internet. Pour autant, certains clients sont
déjà confrontés à une dégradation de leur
connexion à Internet et notamment des flux vidéo lors d'usages
simultanés (par exemple une dégradation du débit
disponible en téléchargement lorsqu'un programme
télévisé en haute définition est regardé
tandis qu'un autre programme est enregistré sur une autre
chaîne).
La FTTH serait une solution concrète à
ces limitations dans la mesure où la bande passante proposée est
bien supérieure à celle de l'ADSL, au niveau des débits
descendants et montants. En outre, les réseaux FTTH ont la
capacité d'assurer une qualité de service optimale sur la
connexion Internet, même à l'heure chargée, sans
dégrader certains usages par rapport à d'autres.
48
https://locallab.wordpress.com/2007/10/27/les-experimentations-wimax-en-france/
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d'accès optique dans les systèmes de communication
Ainsi, la FTTH permettra des usages simultanés,
sans ralentissements ou dégradations de l'expérience client, tels
que décrits ci-dessous :
4 un des membres de la famille utilise une console de
jeux portables en ligne ;
4 un deuxième membre de la famille regarde la
télévision sur IP en haute défmition et regarde en
même temps une vidéo reçue dans sa boîte e-mail.
L'ordinateur de ce membre télécharge également en
tâche de fond la dernière mise à jour du système
d'exploitation ;
4 un troisième membre du foyer enregistre un
film stéréoscopique en cours sur une des chaînes tandis
qu'il passe un appel en vidéoconférence haute qualité avec
un ami en commentant ses dernières photos de vacances.
Même si ces scénarios d'usages
simultanés au sein d'un même foyer peuvent être
occasionnels, ils pourraient être amenés à se
généraliser.
IV.2.2.2 Approche de la solution
En général, les foyers sont
raccordables en ADSL à 512kb/s49. Par contre, même
si l'ADSL 2+ peut délivrer 15Mb/s, l'ADSL quad 30Mb/s, le VDSL 50Mb/s et
le VDSL2+ prochainement 100Mb/s, les distances de transmission à ces
débits demeurent très faibles. Pour avoir 100Mb/s par les paires
de cuivre, il faudra être très proche du DSLAM (150 ou 200
mètres) ce qui est problématique pour raccorder tous les clients
à ce débit.
De plus, le réseau cuivre est de plus en plus
vieillissant, sollicite des coûts importants de maintenances et reste
limité en débit. Il est donc nécessaire de trouver des
alternatives pour le transport des données.
La Figure ci-dessous permet d'avoir une rapide
observation des performances de transmission sur cuivre, en matière de
portée et de débit possible.
ADSL: 1,5/0,5 Mb/s sur 5,5 Km ;
ADSL2+: 10 Mb/s à 2 Km;
VDSL: 52/6, 4 Mb/s sur 300 m.
49 Ouvrage de HAL : «
Étude des solutions d'accès optique exploitant une extension de
portée. » Optics / Photonic. Télécom ParisTech, 2010.
French; 226' page/237
Au fait, L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des
établissements d'enseignement et de recherche français ou
étrangers, des laboratoires publics ou privés.
https://pasteLarchives-ouvertes.fr/pastel-00566249
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Télécoms&Réseaux Page 69
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d'accès optique dans les systèmes de communication
Chati it {MB MS)
2a
Source ARCEP
n
I ;
1Ç
12
a
n
a
3
NEE
Distance ell rhpartilscir jR1}
Figure 54: Débit possible selon la technologie
et la portée
L'avènement de la technologie Ethernet dans les
réseaux d'accès depuis 2002 a permis le déploiement
à grande échelle de raccordements optiques résidentiels
à 10, 50 où 100Mb/s (FTTx, Fibre To The x = Home, Building, etc.)
par des opérateurs asiatiques.
Étant donné que l'affaiblissement
linéique de la fibre est moins important que celui du cuivre à
très haut débit, une solution est d'amener la fibre plus
près du client et donc d'ajouter un équipement actif tel qu'un
mini-DSLAM entre le NRA et le client. Cela consiste à faire le
FTTCab/Curb si on amène la fibre jusqu'au Sous-Répartiteur (SR)
et du FTT-Building si le mini-DSLAM se trouve en pied d'immeuble. Un
inconvénient du FTTC est la nécessité de nouvelles sources
d'alimentation électrique dans les sous répartiteurs. En pied
d'immeuble, le problème de l'alimentation ne se pose pas, car des
sources d'énergie électrique y sont déjà
présentes.
Une autre solution envisageable pour offrir 100Mb/s
à chaque client, voir plus, est de déployer la fibre
jusqu'à la maison (FTTH), donc des réseaux d'accès tous
optiques. Cette technique ne nécessite plus
d'équipement50 actif entre le NRA et le client,
mais des composants optoélectroniques chez le client, qui verra
arriver la fibre dans son appartement ou sa maison. Enfm, selon la
démographie et les équipements des zones à couvrir, on
peut distinguer de multiples répartitions de la fibre et du cuivre dans
l'accès, donnant nom aux divers FTTx tels qu'ils sont
présentés sur la figure ci-dessous.
50
http://www.orange.com/sinus/reseau/cartes_reseaux/carte.html
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d'accès optique dans les systèmes de communication
FTTH
Fibres optiques Câtles mé
Jliques
i
1-711.4111
jidr"
:r 3COm
< 300m
FTTN
FTTC
FTTB
Figure 55: Notations FTTx
Les différents sigles utilisés et
architectures correspondantes sont :
4 FTTN : Fibre To The Node (Fibre jusqu'au
répartiteur)
4 FTTB : Fibre To The Building (Fibre jusqu'au
bâtiment)
4 FTTC : Fibre To The Cab (Fibre jusqu'au
sous-répartiteur)
4 FTTP : Fibre To The Premises (Fibre jusqu'aux locaux
- entreprises)
4 FTTH : Fibre To The Home (Fibre jusqu'au
domicile)
4 FTTO : Fibre To The Office (Fibre jusqu'aux bureaux
- entreprises)
4 FTTLA : Fibre To The Last Amplifier (Fibre jusqu'au
dernier amplificateur)
L'accès sur fibre optique FTTH permet d'obtenir
un service très haut débit, aussi bien en
débit
montant que descendant (de 10Mbps à 1Gbps
symétriques, voir plus). C'est pourquoi la FTTH
(Fiber To The Home), qui signifie la Fibre
jusqu'à la maison, paraît une solution idéale
pour
faire évoluer les débits en fonction des
besoins des habitations maintenant et à l'avenir.
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.3 Technologie FTTH
IV.2.3.1 Définition
Le terme FTTH en anglais désigne Fiber To The
Home, ce qui signifie littéralement en français « fibre
jusqu'au foyer ». Il s'agit d'une technologie qui apporte de la fibre
optique jusque chez l'abonné permettant l'accès à Internet
et aux services associés à des débits de 10 Mbit/s
à 1 Gbit/s symétrique, soit des débits très
supérieurs à ceux qui sont accessibles via la paire de cuivre
téléphonique.
Deux solutions sont envisageables : les commutateurs
Ethernet P2P (point à point) et le PON (point-multipoint). Elle
s'étend du Noeud de Raccordement Optique (NRO) au ONT (Optical Network
Terminal).
IV.2.3.2 Noeud de Raccordement Optique (NRO)
À l'instar du central
téléphonique où sont centralisées les paires de
cuivre du réseau commuté (RTC) et les équipements ADSL
(DSLAM), le NRO regroupe l'ensemble des câbles de fibre optique venant de
différents points de flexibilité.
L'Optical Line Terminal (OLT) ou le NRO est le coeur
du réseau FTTH puisque c'est le seul équipement actif en amont
qui fait la jonction entre le réseau distribution locale et le
réseau national de collecte optique (le « backbone ») qui
permet de transporter les données IP entre le réseau Internet et
l'internaute.
Le réseau de fibre optique jusqu'à
l'abonné d'une manière générale a une double
particularité. D'une part, son architecture repose sur la technologie
PON (Passive Optical Network) - point à multipoints, ou la technologie
point à point (P2P).
D'autre part, l'opérateur FTTH peut colocaliser
son central optique à d'autres opérateurs.
On n'a pas forcement besoin de créer un central
optique à part entière. Il suffit de transformer une partie
d'un noeud de raccordement d'abonnés (ADSL)5' en NRO.
L'opération peut ajouter un répartiteur optique accueillant
les câbles de fibre, et peut installer un terminal de ligne optique qui
multiplexe les signaux pour les envoyer sur le réseau.
51
http://www.ariase.com/fr/guides/nra-noeud-raccordement
html
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Télécoms&Réseaux Page 72
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Figure 56: Le OLT
IV.2.3.3 Point de Distribution de Zone (PDZ)
Le répartiteur est un équipement
utilisé pour les fonctions de regroupement, de brassage et de
distribution des câbles de télécommunication qui irriguent
tout le réseau en aval. Un câble optique (contenant
généralement 48, 72 ou 144 fibres optiques selon les zones) est
tiré du central jusqu'au premier sous-répartiteur optique
situé à l'échelle d'une zone de desserte (le Point de
Distribution de Zone - PDZ).
Figure 57: Le PDZ
À partir de ce premier niveau, le réseau
est divisé pour alimenter les Points d'Éclatement et
d'Épissure (PEE ou PE) localisés dans les chambres de rue, qui
irriguent un ensemble de quartiers. Le réseau est alors subdivisé
une nouvelle fois à partir du PE pour raccorder les Points de
Mutualisation d'Immeubles (PMI) du quartier appelés encore Points de
Branchement Optique (PBO).
L'architecture GPON choisie, ressemble au final à
un arbre d'où :
4. Le tronc = le terminal de ligne optique (le
central);
4. Les branches = les points de distribution de
zone (zones);
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Télécoms&Réseaux Page 73
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Les sous-branches = les points d'éclatement
(quartiers);
4 Les tiges = les points de mutualisation
(immeubles);
4 Les feuilles = les boitiers de terminaison optique
(abonnés).
L'architecture GPON est choisie, car avec cette
technologie, on peut déployer donc un câble optique dont chaque
fibre optique (d'une capacité de 2,5 Gbit/s en full duplex) dessert au
final et au maximum 64 abonnés. Le débit est donc partagé
et mutualisé. Selon Pascal Dubois52, le «
réseau est géré en amont (au niveau du NRO) en
fonction des besoins ». Concrètement, en cas de saturation
d'une fibre (si tous les abonnés FTTH d'un même immeuble
téléchargent en même temps), l'opérateur peut
doubler la bande passante en basculant par exemple 32 des 64 abonnés sur
une nouvelle carte installée dans le terminal de ligne
optique.
IV.2.3.4 Le réseau horizontal
Grâce à la réutilisation quasi
systématique des réseaux déjà existants (fourreaux
souterrains, poteaux électriques, etc.), le Bénin peut
déployer rapidement la fibre au coeur du pays. Les fibres optiques
peuvent être tirées entre le central, les points de distribution
et les points d'éclatement. En amont, sur le réseau de
distribution, les câbles optiques transitent facilement de rue en rue via
les chambres de raccordement. L'opérateur Bénin
Télécom bénéficiera pleinement de la
capillarité de son réseau.
Selon le Schéma Directeur Territorial
d'Aménagement Numérique (STDAN)53, « ce sont
les études préalables au déploiement physique de la fibre
qui prennent le plus de temps ». Ces études prennent plusieurs
mois et sont classées en 3 catégories :
4 l'étude de « piquetage » : il
s'agit de centraliser l'ensemble des informations sociodémographiques,
géographiques, et topographiques (densité urbaine,
infrastructures...) qui caractérisent une zone de déploiement
FTTH ;
4 l'étude économique : avant le
lancement des travaux, le réseau est audité de manière
à cibler des zones prioritaires selon des profils géomarketing ou
en fonction des perspectives de développement. La rentabilité
doit être mesurée précisément étant
donné le poids des investissements ;
52 Pascal Dubois est le chef
de projet Fibre Optique d'Orange sur Rennes
http://www.ouest-france.fr/internet-le-tres-haut-debit-setend-en-ville-255981
53
http://www.ardechedromenumerique.fr/MIG/pdf/ADN_SDTAN_Infras_vf
leger.pdf
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 l'étude technique : le
réseau est préparé « sur papier » avec le
tracé, la localisation des points de distribution, le dimensionnement et
l'architecture du réseau FTTH.
Dès lors que le projet passe à l'étape de la
pose de la fibre optique, les travaux s'accélèrent.
IV.2.3.5 Point d'éclatement (PE)
Le PE ou le PEE se présente comme suit :
Figure 58: Le PE
La fibre optique principale en provenance du NRO et du PDZ
arrive directement dans une chambre de raccordement. Un boitier
d'épissure hermétique, fixé dans la chambre, accueille un
coupleur optique (splitter) où la fibre est « éclatée
» pour être divisée en 8 sous-fibres au maximum. Le
réseau de distribution s'arrête au niveau de cette chambre.
À partir de là, on parle d'adduction puisque c'est la
dernière étape avant le raccordement de la fibre à
l'immeuble où un point de mutualisation (PMI) est installé dans
le sous-sol (en zones très denses).
Bénin Télécom pourrait
bénéficier du statut d'Opérateur d'Immeuble (OI). Le
syndic de copropriété réunissant les propriétaires
d'appartement peut lui octroyer une convention l'autorisant à installer
les équipements nécessaires au bon fonctionnement de la fibre de
Bénin Télécom, mais aussi de celle des concurrents
(obligation de mutualisation).
Les travaux seront entièrement réalisés
à la charge de Bénin Télécom. Dans un premier
temps, un point de mutualisation (PM) doit être installé dans une
cave de l'immeuble. Ce boitier de la taille d'une petite armoire fait
l'interface entre les fibres qui équipent chaque logement et les
réseaux FTTH déployés à l'extérieur dans la
rue.
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d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.3.6 Point de Mutualisation (PM)
Le Point de Mutualisation (PM), ou point de
flexibilité est l'endroit où s'effectue la connexion entre les
fibres optiques des différents abonnés (c'est-à-dire de
l'OI) et les fibres optiques des Opérateurs Commerciaux (OC). Cette
connexion peut être une soudure ou un brassage.
Les règles qui régissent le point de
mutualisation ont pour but de permettre une concurrence libre et non
faussée entre différents opérateurs de
télécommunication. Le point de mutualisation peut être
situé plus ou moins loin des logements qu'ils desservent. Il peut s'agir
d'un boîtier situé en pied d'immeuble, d'une armoire de rue ou
même du NRO de raccordement lui-même.
L'emplacement du point de mutualisation est fonction
de données techniques (capacité de passages de fibres) ou
commerciales (densité). Ainsi, il est vraisemblable qu'en zone urbaine
dense le point de mutualisation sera proche de l'immeuble qu'il dessert alors
qu'en zone pavillonnaire un point de mutualisation pourrait desservir un
quartier entier.
Bien que le réseau horizontal (dans la rue)
soit de type GPON (point à multipoints), le réseau vertical (dans
l'immeuble) est obligatoirement de type Point à Point (P2P). Depuis le
point de mutualisation, on a donc forcément un abonné par
fibre.
Dans le cas d'un réseau monofibre54,
la fibre est branchée (et débranchée) d'un compartiment
à un autre en fonction du choix du fournisseur d'accès par
l'internaute. Dans le cas d'un réseau multifibre, l'opérateur
d'immeuble tire systématiquement plusieurs fibres distinctes au nombre
des opérateurs par prise. Chaque fibre est alors associée
à un opérateur différent.
Depuis le PMI, la fibre suit les réseaux
existants (eau, électricité, câble TV...) et remonte dans
les colonnes montantes. Des gaines de protection en plastique, des
équerres, des colliers et des chemins de câble sont
utilisés par l'OI pour installer proprement le nouveau réseau.
À chaque palier, un boîtier de branchement intermédiaire
est également installé où tous les logements de
l'étage sont reliés.
sa
https://fr.wilcipedia.org/wiki/Point_de_mutualisation
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d'accès optique dans les systèmes de communication
Opérateur 2 via l'infrastructure d'un
autre opérateur
Opérateu
1
Opérateu
2
Opérateu
3
Opérateurs 2 et 3 via l'infrastructure de
l'opérateur 1
Point de mutualisation
//Immeuble
Raccordement des logements
Local technique
Segment rnutualisè
NRO
/
Opérateur i
Opérateur 2
Opérateur 3
Opérateurs 1 et 2 via
l'infrastructure de l'opérateur 3
177
Opérateur 3
Point de mutualisation
Colon e mont~te
4 Opérateur
1
Segment mutualisé
Figure 59: Principe de PM
IV.2.3.7 Le réseau vertical
Après un parcours de plusieurs kilomètres entre
le NRO et le PM, la fibre optique arrive enfm dans l'appartement de
l'internaute. Une fois la souscription d'une offre de fibre optique
validée, un technicien se déplace chez le client. Il faut en
effet tirer la fibre au travers de l'appartement jusque dans la pièce
choisie par l'abonné. Le technicien fixe la fibre proprement le long des
murs et des plafonds jusqu'à un boîtier de raccordement mural.
Elle est ensuite reliée à un adaptateur ONT (Optical Network
Terminal) qui constitue la dernière étape du voyage de la fibre
jusqu'à l'abonné.
IV.2.3.8 ONT (Optical Network Terminal)
L'ONT est un convertisseur des signaux. Il convertit donc les
signaux lumineux de la fibre en signaux électriques compatibles avec le
protocole Ethernet. Il est branché au modem Livebox qui distribue les
données sur le réseau domestique de l'abonné (ordinateur,
téléphone, TV).
Figure 60: L'ONT
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 77
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.4 Conception de l'architecture FTTH
IV.2.4.1 Architecture cible
Lors de la conception d'une infrastructure
d'accès, il convient de disposer d'une vision à long terme sur
les fonctions que celle-ci devra satisfaire à un horizon de plus de 20
ans. À ce titre, les éléments55 suivants
doivent être pris en considération :
4 Couche passive ;
4 Couche active ; et
4 Couche infrastructure.
IV.2.4.2 Modélisation de l'architecture
L'architecture du réseau d'accès sera du
type arborescent.
Le niveau central de l'architecture du réseau
d'accès est le noeud de raccordement optique (NRO) ou Noeud
d'Accès (NA).
Le niveau le plus proche de l'abonné peut
être défini sous le terme générique PR (point de
raccordement). Entre ces deux points, il est nécessaire de défmir
des noeuds de flexibilité (NF). La figure ci-dessous montre le principe
du concept qui renferme au moins cinq (5) opérateurs (les FAI de
Cotonou).
55 CREDO (Centre de
Réflexion et d'Étude pour le Développement de l'Optique) :
Guide de mise en place des réseaux d'accès FTTH ; édition
2012, page 456' de 212 pages
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Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
OMNIUM DES
TEL COMMUNICATIONSET lïl'i
L'LNTERNi3T (0TI)
NF
OPTIONNEL
TRANSPORT
RESEAU DE DESSERTE
RÉSEAU D'ACCES
NF-
ACCUR
NRO
·
I
VERS AUTRES NF EN VU 1W
DESSERVIR L'ENSEMB LE DES
ZONES DE COTONOU I
(ALIIIK 'ItLCOx
h11N Tl" 1-ÉCd (OPÉRATEUR
PROPRIÉTAIRE)
ISOCEL TELECOM
·
· ·
· · ·
· · ·
·
p4 ABONNE Z
(61)
.0
ABONNE X (DTI)
PR
OMIS
ul
NRO: Nieud de Raccordement nt Optique NF:
Noeud de Flexibilité
PR: Point de Raccordement
1)11: Dispositif-de Terminaison' Interjeta
III: Uoiticr d'Immeuble
Figure 61: modélisation de l'architecture cible
FTTH
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Selon le choix de l'opérateur, l'architecture P2P
ou PON peut être adoptée.
IV.2.4.3 L'architecture point-à-point
(P2P)
Le P2P est une technologie de déploiement d'un
réseau en fibre optique selon laquelle chaque logement est relié
au NRO par une fibre de bout en bout comme, l'indique le schéma suivant.
Elle nécessite un investissement initial important, mais présente
l'avantage d'une gestion simplifiée (débit quasi-illimité
par abonné, gestion de la qualité de service simplifiée),
et d'un coût d'exploitation modéré.
Les promoteurs du P2P (dont l'équipementier
Cisco) mettent également en avant l'évolutivité de la
solution (un opérateur pouvant « upgrader » plus souplement la
liaison de son client, par exemple de 100 Mb/s à 1 Gb/s), à un
coût compétitif (dû à la généralisation
de l'interface Ethernet).
Chez le client :
Un convertisseur Optique/cuivre
1A
Dans /e NRO (Noeud de Raccordement Optique) =
central Optique : des commutateurs
Figure 62: Architecture P2P
IV.2.4.4 L'architecture PON
L'architecture Point-à-Multipoint ou PON
(Passive Optical Network) est une technologie de déploiement d'un
réseau en fibre optique selon laquelle une fibre unique partant du NRO
permet de desservir plusieurs logements (par exemple jusqu'à 64), par
réplication du signal au niveau de coupleurs.
Dans la pratique, les équipements actifs au
niveau du NRO (OLT -- Optical Line Terminal) disposent de ports PON permettant
d'émettre/recevoir des flux à/de plusieurs équipements
terminaux d'abonnés (ou ONT -- Optical Network Terminal) sur une unique
fibre optique.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 80
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Des coupleurs optiques (il s'agit d'équipements
passifs de petites tailles hébergés dans les boîtiers
d'épissurage), déployés le long du parcours, permettent de
séparer le signal dans le sens descendant et de le combiner dans le sens
montant.
Port PON
OLT
NRO
Fibre
optique
Coupleur optique
Coupleur optique
Figure 63: L'architecture PON
Les architectures PON peuvent être organisées :
48 en étoile (un coupleur en sortie de
chaque port PON de l'OLT dessert n ONT) ;
J. en arbre (en cascadant, les coupleurs, un
coupleur pouvant desservir plusieurs sous-branches) ; et
48 en bus (sérialisation des
coupleurs). C'est l'architecture en arbre qui est la plus souvent
déployée, avec deux niveaux de coupleurs optiques (par exemple,
un coupleur situé au NRO ou dans un sous-répartiteur optique, et
un deuxième coupleur situé au plus près des abonnés
(c'est-à-dire dans l'immeuble qui est desservi).
Architecture en arbre
NRO
NRO
Architecture en étoile
· 0!" .
Fibre
optique ®I ffT
NRO
Fibre
optique
Architecture en bus
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Page 81
Figure 64: Différentes architectures Point-Multipoint
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
toutes les autres sources d'information sur les projets
urbains ou d'infrastructures de transport ;
41 prévoir une
surcapacité d'au moins 15% présente (fibres distribuées)
dans les câbles de desserte optique56 ;
41 rajout d'une réserve
d'espace qui permettra d'installer les têtes de câbles pour
absorber
des variations locales imprévisibles à
l'échelle de chaque PM (au moins 25%) ; s
équilibre entre les contraintes techniques, économiques
et réglementaires, en phase de
déploiement, mais aussi en phase d'exploitation et
maintenance.
Par exemple, pour une zone arrière de 1 000 clients
monofibres potentiels, le réseau de desserte optique comprendra au
minimum 1 000 x 1.15 = 1 150 fibres distribuées. Pour absorber les
variations locales imprévisibles à l'échelle du PM, il est
recommandé que le PM soit en mesure de distribuer si besoin 1 150 x 1.25
= 1 440 fibres de desserte optique au minimum.
DIMENSIONNEMENT DES N(EUDS
Noeud fonctionnel
Paramètres de dimensionnement
Ordre de grandeur
Point de raccordement (PR)
Capacité de PR
12 à 24 abonnés
Noeud de flexibilité (NF)
Capacité de NF
100 à 1 000 (médiane 500) abonnés
4 000 à 30 000 (médiane
Capacité de NRO
Noeud de Raccordement Optique (NRO)
15 000) abonnés
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Télécoms&Réseaux
Page 83
DIMENSIONNEMENT DES LIENS
Paramètres de dimensionnement Ordre de grandeur
Liaison
Distance PR-DTO 10 à 50m
Capacité PR-DTO 1 à 2 Fibres optiques
PR-DTO
Distance NF-PR 100 à 500m
NF-PR
Capacité NF-PR 12 à 24 Fibres optiques
Distance NRO-NF 1 000 à 2 000m
Capacité NRO-NF 144 à 1 024 Fibres optiques
NRO-NF
Tableau 26: Dimensionnement des noeuds et des liens
56 Comité d'experts fibre optique en France
: «Recueil de spécifications techniques sur les réseaux en
fibre optique jusqu'à l'abonné en dehors des zones très
denses » ; 2013 ; 16éme page/48.
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.6 Mise en place de la solution
IV.2.6.1 La vision d'un schéma directeur
Dans la plupart des cas, l'architecture cible FTTH sera mise
en oeuvre dès l'origine par décision stratégique des
acteurs dans une logique d'aménagement à long terme. Il
faudra néanmoins s'assurer que les opérateurs de
services, notamment pour le « triple-play » résidentiel,
auront suffisamment d'appétence pour adresser le territoire avec cette
solution. Les conditions économiques de l'intervention de la
collectivité en termes de planification et de participation
financière devront donc être « acceptables » pour que
ceux-ci viennent offrir leurs services sur le territoire.
Le schéma directeur doit décrire le
réseau cible et, le cas échéant, les différents
paliers qui permettent de passer du stade initial au réseau cible.
Enfin, il décrit le calendrier de mise en oeuvre et de
déploiement. Pour ce qui est des aspects techniques, ils comprennent
l'architecture système, les choix techniques, les règles de
transition vers le palier suivant (sans interruption de services). Les aspects
économiques comprennent quant à eux les coûts
d'investissement et d'exploitation, ainsi que les coûts de transition.
IV.2.6.2 Opportunités de déploiement
En fonction des opportunités et contraintes locales, on
pourra envisager une mise en oeuvre par paliers successifs afm d'atteindre la
cible. Plusieurs raisons peuvent conduire à cette stratégie:
4 le souci d'étaler dans le temps des
investissements lourds ;
4 la préexistence
d'infrastructures (moyen ou haut débit) satisfaisant les besoins
à court terme des différentes catégories
d'utilisateurs.
Dans une telle hypothèse, on ne négligera pas
les problèmes technologiques découlant de la cohabitation de
plusieurs technologies (ex ADSL vs VDSL).
Le phasage des différents paliers peut être
accéléré dans une zone particulière si d'autres
projets (programme d'enfouissement de réseaux aériens, projet de
rénovation urbaine, aménagement de lotissements) permettent de
modifier le contexte économique en partageant les coûts avec des
projets généraux d'aménagement non spécifiques aux
télécoms.
En cas de paliers, l'architecture devra autoriser
l'évolution des solutions mises en oeuvre :
4 cela peut concerner la
pénétration plus ou moins poussée de la fibre pour se
rapprocher de l'usager (FTTN ; FTTC; FTTB ; FTTH ; FTTD) ;
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 84
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 dans les paliers intermédiaires, le type et la
localisation des équipements actifs devront être pris en compte
:
o les différents noeuds constituant le graphe du
réseau devront éventuellement héberger des
équipements actifs ou passifs selon le palier considéré
;
o certains noeuds initialement actifs pourront devenir
passifs, et inversement ;
4. l'alimentation en énergie
de ces noeuds devra être possible, soit localement soit à
distance.
L'architecture devra donc autoriser l'évolution des
solutions mises en oeuvre, en intervenant sur une des couches sans remettre en
cause les couches inférieures.
IV.2.6.3 Valorisation des infrastructures
existantes
Étant donné que la plus importante des
coûts d'investissement relatifs à la création de nouvelles
infrastructures est relative au génie civil associé. Il
est très important de chercher à valoriser des
infrastructures existantes, notamment des appuis aériens et les
fourreaux souterrains, lorsqu'ils sont accessibles à des conditions
opérationnelles et tarifaires accessibles.
De même, la mutualisation des locaux techniques peut
s'avérer très attractive pour les territoires et favoriser
l'émergence de data center à proximité des noeuds du
réseau optique.
Enfm, une certaine forme de mutualisation peut être
recherchée au niveau de la couche active. On peut par exemple envisager
d'insérer des cartes optiques destinées à l'accès
dans un DSLAM multi technologies existantes. Dans la mesure où l'on peut
envisager la mise en oeuvre de paliers intermédiaires basés sur
des technologies différentes qui ont pour vocation d'être
remplacés à terme par la FTTH, il est fondamental de prendre les
mesures nécessaires pour pouvoir réutiliser (pérenniser)
certains sous-ensembles, en particulier les câbles optiques de transport
de la montée en débit sur cuivre.
IV.2.7 Mise en service et exploitation
L'ingénierie de déploiement du réseau
passif doit permettre de faciliter le phasage de mise en place des
équipements puisque tous les logements/entreprises ne demanderont pas
à être raccordés en même temps. Elle doit garantir la
neutralité du réseau vis-à-vis du choix des
opérateurs.
Bref, la couche « réseau » désigne la
combinaison de tous les éléments actifs qui s'appuient sur la
couche optique passive pour transporter les services jusqu'aux
équipements des usagers. Une
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Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux
Page 86
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
fois faire l'interconnexion des différents
noeuds, il sera question d'envisager le processus de la certification sur
l'ensemble du réseau. Un exemple du tronçon NA-NF se
présente comme suit.
OTDR
NA
OTD
4. e ou 42 par terminai
~pissUrQs
bà 15km
Figure 66: tests OTDR
Les tests permettront de vérifier que les
tronçons de câbles ont été posés sans
contraintes et que les opérations de raccordement en cassette, de
nettoyage et de fusion ont été réalisées suivant
les règles de l'art.
Comme évoqués précédemment,
les résultats de mesure sont à comparer au bilan théorique
optique. Celui-ci sera déterminé à partir des valeurs
moyennes suivantes :
Composant
|
T Valeur moyenne d'affaiblissement
0,1 dB
|
épissure soudée
|
|
0,2 dB
|
Connecteur
|
0,5 de
|
fibre optique
|
0,37 dB/km a 1304 nrn et 0,20 dBfkm
à 1550 mi
|
Pour les coupleurs, a défaut de disposer des
spécifications constructeurs, on utilisera les valeurs moyennes
suivantes dans le calcul du bilan optique
|
coupleur 1:2
|
3,5 dB
|
coupleur 1:4
|
7 dB
|
coupleur 1:8
|
10 dB
|
coupleur 1:16
|
14 dB
|
coupleur 1:32
|
18dB
|
|
Tableau 27: Valeurs moyennes d'affaiblissement des
différents composants d'un circuit optique
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.8 Avantage57 de la solution
IV.2.8.1 Avantage de FTTH pour les abonnés
Les abonnés (particuliers, professionnels ou acteurs
publics) ont besoin de nos jours de débits de plus en plus
élevés afin de pouvoir supporter l'utilisation de la vidéo
haute définition, le partage de fichiers volumineux, le Cloud computing,
les systèmes VOIP et bien plus encore.
La FTTH est une réponse à la croissance des
échanges électroniques et à l'augmentation des
applications fortement consommatrices de capacités tels que:
4 Les services basés sur les nouveaux
formats audiovisuels ;
4 Les services 3D ;
4 Les services en accès
direct58 (ou services « over- the-top ») ;
4 Les téléchargements et les
usages simultanés ;
4 La vidéoconférence
résidentielle ;
4 La télémédecine ;
4 Le télétravail ;
4 L'informatique distribuée et les
services tout réseau (ou « Cloud computing ») ;
4 Les nouveaux jeux vidéo en ligne ;
4 La domotique ;
4 Les flux symétriques :
transfère de fichiers musiques/vidéo ;
4 Les autres services potentiels.
Ceci amène les opérateurs à envisager des
solutions plus performantes grâce à la fibre optique,
car elle permet des améliorations considérables de
la bande passante sur de plus longues
distances.
IV.2.8.2 Avantage de FTTH pour l'opérateur
Grâce aux réseaux FTTH, les opérateurs sont
libérés des contraintes liées à l'utilisation de
boucle locale téléphonique. Un opérateur privé qui
construit seul son infrastructure maîtrise son réseau de bout en
bout jusqu'à l'abonné.
57 Confère Rapport réalisé
par Analysys Mason en 2012 pour le groupement de commandes composé de
l'ARCEP, le CNC, le CSA, la DGCIS, la DGMIC et l'HADOPI sur le thème de
: Étude sur le très haut débit : nouveaux services,
nouveaux usages et leur effet sur la chaîne de la valeur
58 Un service en accès direct ou «
over-the-top » est un service qui utilise la connexion Internet en mode
non protégé et non géré par le FAI.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 87
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Éventail de nouveaux services qu'ils supportent,
en direction des entreprises et des particuliers :
4 Réseaux privés, internet
large bande avec une meilleure qualité de service,
vidéoconférence, sécurité, sauvegarde,
télé archivage, bureaux virtuels, TV sur Internet,
télésurveillance vidéo, pilotage d'équipements
domotiques, téléphonie, TVHD, IPTV. Etc.
Gammes de débits qu'ils autorisent :
4 Débit nominal entre 1,25 Gbits
symétriques et 2,4Gbps soit un débit 150 fois supérieur
à celui du DSL débit nominal x8, puis x10 et x80 à court
terme sur les mêmes technologies.
Le même réseau supporte les services
résidentiels et des entreprises.
Caractères multiopérateurs
4 permettent aux opérateurs
d'être mutualisés, de partager le coût d'investissement et
d'optimiser l'infrastructure réseau.
Néanmoins, la limite de la solution est le coût de
déploiement qui semble rédhibitoire.
IV.2.9 Intégration de protocole MPLS
IV.2.9.1 Définition
Dans les réseaux informatiques et les
télécommunications, MultiProtocol Label Switching (MPLS)
est un mécanisme de transport de données basé sur
la commutation d'étiquettes ou "labels", qui sont insérés
à l'entrée du réseau MPLS et retirés à sa
sortie.
À l'origine, cette insertion s'opère entre la
couche de liaison de données (niveau 2) et la couche réseau
(niveau 3) afin de transporter des protocoles comme IP. C'est
pourquoi MPLS est qualifié de protocole de couche "2,5".
Ce protocole a évolué pour fournir un service
unifié de transport de données pour les clients en utilisant une
technique de commutation de paquets. MPLS peut être utilisé pour
transporter pratiquement tout type de trafic, par exemple la voix ou des
paquets IPv4, IPv6 et même des trames Ethernet ou ATM59
MPLS permet d'acheminer sur une unique infrastructure,
différents types de trafic tout en respectant les contraintes de
fonctionnement associées.
59
https://fr.wilcipedia.org/wiki/Asynchronous_transfer_mode
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 88
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
En effet, le service de réseau IP MPLS offre la
possibilité de connecter tous les sites de l'entreprise sur un seul
réseau IP, permettant la convergence des
données, de la voix et de la vidéo. Le service IP MPLS est
idéal pour les entreprises voulant :
4 Interconnecter tous ses sites sur un
réseau IP privé homogène et flexible au niveau de la bande
passante ;
4 Acheminer différents types de
trafic tels que la voix et les données sur un seul réseau IP
privé ;
4 Confier la responsabilité de la
gestion du réseau et des équipements de terminaison au
fournisseur de service.
Si une entreprise a plusieurs sites d'exploitation, elle a
besoin de communiquer à travers un réseau utilisant une
technologie robuste et prouvée.
IV.2.9.2 Historique
L'idée de MPLS est apparue en 1996 d'un groupe
d'ingénieurs de Ipsilon Networks60. À l'origine, la
technologie n'était prévue pour fonctionner que sur ATM ; ce qui
limita sa place sur le marché. Cisco Systems Inc, proposa ensuite
l'idée de ne pas limiter MPLS sur ATM et créa le "Tag Switching",
qui sera ensuite renommé en "Label Switching" pour la standardisation
par l'IETF en tant que MPLS.
Deux groupes de travail ont été
désignés par l'IETF pour combler les lacunes d'IP. Un groupe de
sécurité travaillant sur l'IPsec et l'autre sur le routage
travaillant sur MPLS. Comme son sigle (MPLS) l'indique, ses
caractéristiques sont :
4 multiprotocol (multi-protocoles) : il est
capable de supporter les différents protocoles de niveau
inférieur, au sens OSI (ATM, Frame relay61 ) ;
4 label switching (commutation par
étiquettes) : il se base sur une étiquette (en anglais :
label) ou identifiant pour la commutation des paquets. Cette
étiquette est attribuée aux paquets par l'équipement PE
(Provider Edge) lors de leur entrée dans l'infrastructure
MPLS.
60 P. Newman, W. L. Edwards, R. Hinden, E. Hoffman,F.
Ching Liaw, T. Lyon, G. Minshall, «Ipsilon Flow Management Protocol
Specification for IPv4 Version 1.0 », Request for comments
n° 1953, Mai 1996.
http://tools.ietf.org/html/rfc1953
61
https://fr.wilcipedia.org/wiki/Relais_de_trames
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 89
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.9.3 Fonctionnement
MPLS fonctionne par commutation d'étiquettes. Des
chemins entre PE (Provider Edge) sont établis de façon manuelle
(action d'un administrateur dans le plan d'administration) ou automatique (via
un protocole de signalisation comme LDP « Label Distribution Protocol
» dans le plan de contrôle).
Un chemin MPLS étant toujours unidirectionnel, on fait
la différence en MPLS entre les routeurs d'entrée (PE ou iLSR
pour ingress Label Switch Router), de transit (P-router pour Provider router),
et de sortie (PS ou eLSR pour egress Label Switch Router).
Le routeur d'entrée a pour rôle d'encapsuler le
trafic reçu sur ses interfaces « clients ». Il applique (au
moins) une étiquette au paquet reçu et l'envoie vers une de ses
interfaces sortantes. Pour créer l'étiquette, le routeur utilise
les FEC (Forwarding Equivalence Class), qui sont des tables de correspondances
dont les clefs sont un élément du paquet (adresse MAC, adresse
IP, Class of Service, port TCP/UDP, etc.). Une FEC est donc un
groupe de paquets transférés vers la même interface de
sortie et avec les mêmes critères de transmission.
Le paquet atteint ensuite des commutateurs de transit
(P-router). Ceux-ci possèdent une table de commutation comportant quatre
entrées :
Deux clefs :
4 interface d'entrée du paquet
4 étiquette MPLS en entrée
Deux valeurs :
4 étiquette MPLS de sortie (ou retrait
du label)
4 interface de sortie du paquet
L'opération de commutation consiste donc à
analyser l'étiquette MPLS qui se trouve directement après
l'en-tête de la trame de niveau 2 (Ethernet), ou dans l'équivalent
de la cellule/trame de niveau 2 (VPI/VCI de l'ATM, DLCI du Frame Relay, etc.).
Il n'est donc pas nécessaire d'extraire le paquet IP et de parcourir
l'ensemble de la table de routage.
Si la configuration manuelle est toujours possible, elle
s'avère très fastidieuse pour l'administrateur, c'est pourquoi la
plupart du temps un protocole de signalisation est utilisé pour
établir la connexion, c'est-à-dire les chemins MPLS (LSP,
Label Switched Path). LDP, norme IETF, est le principal
utilisé, mais d'autres protocoles pré-existants ont
été étendus (cas de OSPF
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 90
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
dit OSPF-TE) ou modifiés (cas de RSVP). Le protocole RSVP
initial, fonctionne de bout en bout, et le RSVP-TE est modifié pour les
environnements MPLS, entre PE donc.
Contrairement à IP, MPLS n'est pas un
protocole de bout en bout. Il défmit seulement une façon
d'encapsuler des protocoles de couche 3 (IPv4 comme IPv6), de couche 2
(Ethernet, PPP, ATM, FR entre autres), et même de couche 1 (PDH, SDH).
Le schéma réalisé ci-dessous,
élucide le principe de fonctionnement du protocole MPLS.
Provider Edge
User Router 2
User Router 1
Légende :
iLSR :ingress Label Switch Router eLSR: egress Label Switch
Router
Principe de fonctionnement du protocole MPLS
Provider Router
Figure 67 : Principe de fonctionnement du protocole MPLS
IV.2.9.4 Avantages du protocole
4 Simplification de la gestion du réseau et
optimisation des coûts
Le service IP MPLS proposé sera un service
géré, c'est-à-dire qui prendra en charge la configuration,
le déploiement et la maintenance des équipements de terminaison
installés chez les clients. Le réseau s'adapte à
l'adressage IP en place. Des réseaux LAN des clients, permettant une
transition simple vers un réseau IP privé multi-sites.
Étant donné que les équipements sont fournis par
l'opérateur :
o Les coûts d'acquisition seront réduits;
o Les équipements seront inclus dans les mesures de
qualité de service (SLA). 4 Un réseau robuste et
redondant
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 91
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
La technologie MPLS (Multiprotocol Label Switching) est
idéale pour la mise en place de réseaux IP privés
puisqu'elle permet la virtualisation contextuelle d'une table de routage propre
à chaque environnement client ainsi que la différentiation des
types de trafic circulant sur le réseau. Par exemple, les paquets
identifiés comme de la voix peuvent être priorisés par
rapport à d'autres types de données. Les routeurs MPLS sont
redondants et connectés l'un à l'autre par des chemins de fibre
optique en diversité, créant un réseau robuste, redondant
et à haute-disponibilité.
4. Un réseau permettant une
très bonne Qualité de Service (QoS)
Dans un monde où données, voix et vidéo
convergent vers la technologie IP, il est important de
s'assurer que chaque type de trafic circulant sur le réseau est
priorisé en conséquence. Le service de réseau IP MPLS
permet de prioriser la voix, les données sensibles à la
performance du réseau ou tout autre trafic.
4. Aspects technologiques du service IP MPLS
o Accès sur fibre optique de 10Mbps à 10Gbps
full-duplex ;
o Réseau IP MPLS basé sur une plateforme Cisco
Carrier Ethernet de l'architecture Cisco Evolved Programmable Network (EPN)
;
o Quatre niveaux de QoS disponibles : Realtime, Mission
Critical, Best Effort et Less than Best Effort ;
o Facturation simplifiée en fonction de la
capacité de l'accès et non en fonction de la QoS
utilisées.
o SLA sur les accès de fibre optique, le réseau
IP MPLS et les équipements de démarcation ;
o Seuls les routeurs d'extrémité du
réseau font une recherche dans leur table de routage, les autres
utilisent les labels uniquement. Ce qui accélère le transfert.
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 92
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
CONCLUSION
Un système de communication étant un ensemble
organisé d'éléments permettant la transmission
d'informations. Il comprend les éléments de base suivants : un
émetteur, un récepteur, un message et un canal véhiculant
le message jusqu'au récepteur. L'ensemble forme un
réseau62 de communication à débit variable
à bas débit, à haut débit ou à très
haut débit.
Le déploiement du réseau à très
hauts débits particulièrement, se développe de
manière importante. Différentes technologies permettent la
diffusion des données grâce à ce réseau. Mais toutes
ces technologies ne sont pas utilisables dans le contexte d'un
déploiement à l'échelle d'une agglomération, d'un
département, d'une région ou d'un pays. Une seule technologie
répond à ces exigences : la fibre optique.
La fibre optique est un support de transmission utilisé
depuis de nombreuses années pour des liaisons à très
longues distances comme les liaisons nationales ou intercontinentales. Ce qui
est nouveau, c'est son application dans des réseaux avec une desserte
jusqu'au domicile même des abonnés : la solution FTTH.
En verre ou en dérivé plastique, de
diamètre d'une mèche de cheveux, la fibre optique permet le
transport de données numériques à la vitesse de la
lumière soit 300 000 km/s. Le principe de fonctionnement est simple :
une source lumineuse - un laser est placé à une
extrémité de la fibre et est modulé par les données
à transmettre, les rayons lumineux se propageant par réflexions
sans pertes à l'intérieur de la fibre. A l'autre
extrémité, un récepteur recueille les informations
lumineuses et les convertit en informations électriques puis
numériques.
Les avantages de cette solution sont nombreux : des
débits très élevés (plusieurs Gigabits/s,
même si les propositions commerciales au niveau des abonnés
peuvent être limitées à des valeurs beaucoup moins
élevées, 50 ou à 100 Mb/s par exemple), une
atténuation du signal en fonction de la distance est très faible
(ce qui permet des liaisons directes au moins une centaine de km), une
insensibilité totale aux perturbations extérieures.
La principale limite est le coût, surtout le coût
des interfaces optiques d'après le résultat de nos enquêtes
auprès des FAI. Néanmoins, « Depuis que le prix de
revient de la fibre optique (des interfaces optiques et des connecteurs
associés), est devenu concurrentiel, on l'utilise de plus en
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 93
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page 94
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
plus à la place du câble coaxial. Car la
bande passante de la fibre optique est beaucoup plus importante
»63.
Suivant les applications souhaitées et les besoins,
différents types de fibres optiques ont été
développés : les fibres multimodesM et la fibre
monomode65. Elles sont omniprésentes dans tous les domaines
de la technologie et particulièrement la FTTH (fiber to the home) qui
est une technologie innovante de nos jours, exploitant la fibre optique. Elle
est donc déployée de bout en bout du réseau de FAI,
jusqu'aux domiciles des utilisateurs finaux. Elle ne fait appel à aucune
autre technologie intermédiaire. C'est la technologie la plus
intéressante en termes de débit pour l'abonné, mais la
plus onéreuse en termes de coût de déploiement pour
un seul opérateur. Donc les opérateurs privés,
l'État et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) doivent
s'investir dans les processus de faisabilité de cette
dernière.
Cette solution présente donc deux architectures
principalement modélisées et déployées de par le
monde. Il s'agit de :
4 L'architecture point à point (Point
to Point ou P2P) dans laquelle la fibre optique est déployée de
bout en bout depuis les locaux de l'opérateur NRO ou depuis un noeud OLT
jusqu'au domicile de chacun des abonnés. Chaque fibre est
dédiée à un abonné. Différents protocoles
peuvent être utilisés pour le transport des données, mais
le plus souvent c'est Ethernet qui est choisi. Ces protocoles sont alors
dénommés Ethernet P2P ou Point-to-Point Protocol over Ethernet
(PPPoE). Ils permettent des débits de 10 Gb/s avec le standard
IEEE.802.3ae ;
4 L'architecture point à multipoint
qui consiste à globaliser la partie la plus importante du réseau
(on utilise une même fibre optique pour plusieurs abonnés : 64
abonnés par exemple), puis sur la partie terminale, à partir d'un
coupleur optique (appelé également « splitter ») pour
créer des dérivations en fibre optique en direction de chacun des
usagers fmaux. Ainsi, différents protocoles peuvent être
utilisés pour le transport des données : APON, BPON, GPON, etc.
Mais les deux principaux sont le GPON (G pour Gigabit) et
62 Un réseau est donc
composé des noeuds (ordinateurs, routeurs, concentrateurs, commutateurs,
etc.) reliés entre eux pour échanger des informations sur le plan
local, métropolitain et mondial.
63 Eyrolles - Les Réseaux - 6ème Ed,
2008, page 48éme/1128
64 Le multimode désigne plusieurs chemins
que la lumière peut prendre dans une fibre dont le diamètre du
coeur est relativement grand.
65 Le monomode sous-entend un seul chemin possible
dans la fibre dont le diamètre du coeur est très fin.
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
le EPON (Ethernet PON) ou GE-PON (Gigabit Ethernet PON), sous
la référence 802.3ah par l'IEEE.
La solution FTTH proposée, basée sur ces
architectures ci-haut, offre une multitude d'usages innovants et permet
d'atteindre un débit d'au moins 100 Mb/s en symétrique (là
où l'ADSL offre un débit largement inférieur en
asymétrique). Elle supporte les interfaces toujours gourmandes en
débit (comme la 3D) et l'explosion des réseaux sociaux avec des
usages de plus en plus intensifs (envoi de photos, vidéos, fichiers
professionnels, travail à distance, etc. Sont autant de nouveaux besoins
qui nécessitent des débits plus importants). D'autres grands
opérateurs, à l'international, ont fait le même choix de
réseau FTTH, comme les États-Unis avec Verizon, le Japon avec
So-net et Sony, la France avec Orange, Free et SFR. Le réseau FTTH est
donc la solution la plus adaptée, la plus évolutive et la plus
sûre pour répondre aux besoins étendus des utilisateurs.
C'est pourquoi « le ministre béninois de la Communication et
des Technologies de l'information et de la communication, Monsieur
Étienne Kossi promet la fibre optique à domicile pour l'Internet
à très haut débit. Il a fait cette promesse, le mercredi
23 septembre 2015 à Cotonou, suite à une descente
effectuée sur le site abritant les manifestations de la semaine de
l'Internet »66. Cette solution permettra non seulement
d'avoir la connexion à très haut débit, mais aussi
d'offrir des nouveaux services de meilleure qualité et à moindre
coût sur toute l'étendu du territoire béninois. Ainsi, la
vision stratégique de l'État béninois «Faire du
Bénin le quartier numérique de l'Afrique » ne peut se
réaliser que si l'État et les acteurs privés
s'investissent dans les procédures de mise en oeuvre de la technologie
FTTH.
L'objectif principal de la FTTH est de rendre un réseau
« tout optique ». Un tel réseau est performant, efficace et
ultrarapide, car les signaux qui transitent au coeur de la fibre ont une
vitesse de 108m.s 1 soit la vitesse de la lumière!
Mais la grande question est de savoir à quand, les terminaux (les PC,
principalement le microprocesseur) deviendront-ils optiques pour que le concept
de « tout optique » soit concret ?
66 Sur le site ici Bénin :
http://news.icibenin.com/?idnews=812936
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Télécoms&Réseaux Page 95
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
ANNEXES 1
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Télécoms&Réseaux
Page I
Figure 68 : Teste de perte en ligne après
l'épisurage
Figure 69: Maintenance de la liaison fibre
optique
4. Photos de stage :
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
1 UII1'illlllli11111
Figure 70 : Mise en service du câble ACE de Cotonou
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Télécoms&Réseaux Page II
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Questionnaire en rapport aux Clients :
Nom du Client.
Nom de votre FAI (Fournisseur d'accès à Internet)
Adresse du client ·
Téléphone ·
Pour l'obtention de diplôme d'ingénieur en
Télécommunications et Réseaux, le thème «
Étude d'une solution d'un réseau d'accès optique dans les
systèmes de communication » a été choisi. Nous
comptons sur votre coopération pour répondre aux questionnaires
ci-après.
En effet, vos réponses nous serviront à faire une
analyse afm d'aboutir aux résultats. Il sera possible
donc de confirmer ou d'infirmer les hypothèses émises.
Rassurez-vous que l'anonymat et la confidentialité sont
réservés et les réponses seront utilisées que pour
des fins de cette étude. Ainsi :
1) Quels est votre nature en tant que client ?
PME (Petite et Moyenne Entreprise) n ; Foyers n ;
Cybercafés n; particuliers n
2) Combien de temps êtes-vous client à ce FAI?
3) Pour quoi l'avez- vous choisi ?
4) Êtes-vous satisfait de services qu'il vous offre ? OUI
ri; ou NON ri
5) Si OUI ou NON, comment appréciez-vous le niveau de la
qualité de service qu'il vous offre.
Excellente ; Très bon n ; Bonn ; Assez bon n ;
Acceptables; Difficile à dire n ; autre n
6) Quelle est la fréquence d'intervention en maintenance
?
Fréquente e; Moins fréquente e; Par
fois e ; ponctuelle e ; Bien définie n
7) Avez-vous une idée sur la fibre optique ? OUI
e ou NON e
Si OUI, que pensez-vous d'un réseau conçu à
base de la fibre optique ?
Avez-vous une idée sur la technologie FTTH ( Fiber To The
Home : fibre jusqu'à la maison) ?OUIf ou NON e
8) Si OUI, que pensez-vous de la technologie FTTH ?
Envisagez-vous de migrer vers le FTTH si possible ? OUI
e ou NON e Si OUI ou NON pourquoi
?
Autres avis ?
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Télécoms&Réseaux Page III
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 Questionnaire en rapport aux FAI : Nom
de l'entreprise (FAI) ·
Adresse ·
Téléphone ·
Pour l'obtention de diplôme d'ingénieur en
Télécommunications et Réseaux, le thème «
Étude d'une solution d'un réseau d'accès optique dans les
systèmes de communication » a été choisi. Nous
comptons sur votre coopération pour répondre aux questionnaires
ci-après.
En effet, vos réponses nous serviront à faire une
analyse afm d'aboutir aux résultats. Il sera possible
donc de confirmer ou d'infirmer les hypothèses émises.
Rassurez-vous que l'anonymat et la confidentialité sont
réservés et les réponses ne seront utilisées que
pour la fin de cette étude. Ainsi :
1) Étant un fournisseur d'accès à internet
(FAI), quelle technologie d'accès à internet utilisez-vous ?
ADSL (xDSL) n ; Radio n; Fibre optique n ; Fibre optique/xDSL 0
; Fibre optique/Radio xDSL/Radio n; Fibre optique/xDSL/Radion ; Autres n
2) Pour quoi l'avez- vous choisi ?
Coût moins n ; Coût cher n ; Déploiement
facile n ; Déploiement complexe n ; Bonne qualité de service n
;
Exprimez-vous.
Combien de clients avez-vous environ?
3) Quelle est la fréquence de la maintenance de votre
réseau ?
Fréquente n; Moins fréquente n; Par fois n ;
ponctuelle n ; Bien définie n
4) La maintenance est-elle couteuse ? OUI n ou NON n
5) Quels types de clients desservez-vous ?
PME (Petite et Moyenne Entreprise) n; Foyers n ;
Cybercafés n ; particuliers n ; Tous clients n
6) Selon vous, quel est le niveau de votre qualité de
service actuel ? Excellent n; Très bon n ; Bon n ; Assez bon n;
Acceptable n; Difficile à dire n ; autre n
7) Que pensez-vous d'un réseau conçu à base
de la fibre optique ?
La fibre optique vu ses caractéristiques (faible
atténuation du signal, grande bande passante, immunité aux
interférences, sécurité, évolutivité,
débit important) répond telle aux nouvelles applications
présentes et à l'avenir ? OUID ou NON 0
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Télécoms&Réseaux Page IV
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
Si NON, pour quoi ?
8) Que pensez-vous de la technologie FTTH (Fiber To The Home :
fibre jusqu'à la maison) ?
Envisagez-vous de migrer vers le FTTH ? OUI n ou
NON n Si OUI, quand ?
Si NON, pourquoi ?
Autre avis ?
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Télécoms&Réseaux Page V
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
TM r rna'. 21 fpi-fTc'
4 OUVRAGE:
o ARCEP -- Mesures de la qualité du service fixe
d'accès à l'Internet effectuées en juin 2014 ;
20ème page/45 ;
o Comité d'experts fibre optique en France :
«Recueil de spécifications techniques sur les réseaux en
fibre optique jusqu'à l'abonné en dehors des zones très
denses » ; 2013 ; page 16ème/48 ;
o CREDO (Centre de Réflexion et d'Étude pour le
Développement de l'Optique) : Guide de mise en place des réseaux
d'accès FTTH ; édition 2012, page 45ème/212;
o CREDO-Guide de mise en place des réseaux
d'accès FTTH, édition 2012, page 36e /212 ;
o Eyrolles - Les Réseaux - 6ème Ed 2008, page
48eme/1128;
o Guy PUJOLLE, Réseaux et Télécoms,
Éditions Eyrolles, Paris, 2004, P 439 ;
o OCDE, Améliorer la fiabilité des
réseaux de transport de surface, Éditions OCDE 2010. Page
59ème/184;
o Ouvrage de HAL : «Étude des solutions
d'accès optique exploitant une extension de portée. » Optics
/ Photonic. Télécom ParisTech, 2010. French; page
22ème/237 ;
o P. Newman, W. L. Edwards, R. Hinden, E. Hoffinan,F. Ching
Liaw, T. Lyon, G. Minshall, « Ipsilon Flow Management Protocol
Specification for IPv4 Version 1.0 », Request for comments
n° 1953, Mai 1996.
4 RAPPORTS :
o Conseil d'Analyse économique ; « Les
télécommunications au Bénin : bilan et perspectives »
; Ed 2010, page 4
o Ingénieurs 2000 : Nouvelles technologies
réseaux SONET-WDM ; 2003 ; pages 3ème /30 ;
o Rapport de PROJET e-Bénin : PLAN D'ACTIONS DE
RÉINSTALLATION (PAR) ; Avril 2012 ; page 48ème/51 ;
o Réalisation de Analysys Mason en 2012 pour le
groupement de commandes composé de l'ARCEP, le CNC, le CSA, la DGCIS, la
DGMIC et l'HADOPI sur le thème de : Étude sur le très
haut débit : nouveaux services, nouveaux usages et leur effet sur la
chaîne de la valeur ;
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page VII
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
4 MEMOIRES :
o Amélioration de la Maintenance du réseau de
transmission fibre optique d'un opérateur télécom : cas de
MTN Côte d'Ivoire ;
o Communications dans les réseaux optiques par
multiplexage en longueur d'onde;
o Conception de Réseaux Dynamiques Tolérants aux
Pannes ;
o Étude des méthodes et protocoles d'accès
au support dans un réseau informatique. Cas de LAN;
o Étude des solutions d'accès optique exploitant
une extension de portée.
o Étude et modélisation d'un système de
transmission radio-sur-fibre ;
o Mise en place des réseaux LAN interconnectés en
redondance par 2 réseaux WAN ; 4 LIENS INTERNET ET ARTICLES:
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Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page X
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
SOMMAIRE ii
DÉDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
AVANT-PROPOS y
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS vi
LISTE DES TABLEAUX x
LISTE DES FIGURES xi
AUTOBIOGRAPHIE xiv
INTRODUCTION 1
I PRÉSENTATION DU CADRE MÉTHODOLOGIQUE ET DE
L'ÉCOSYSTÈME DE L'ENTREPRISE 4
I.1 Présentation du cadre méthodologique 4
I.1.1 Contexte de l'étude 4
I.1.2 Problématique et objectifs 4
I.1.3 Choix et intérêt du sujet 5
I.1.4 Méthodologie de recherche 6
I.1.5 Hypothèse de recherche 6
I.2 Présentation de l'écosystème de
l'entreprise « COMTEL Technologies » 7
I.2.1 Historique et mission de COMTEL Technologies 7
I.2.2 Organisation structurelle et activités de COMTEL
Technologies 8
II PANORAMA SUR LES RÉSEAUX DE COMMUNICATION ET LES
SUPPORTS DE TRANSMISSION 10
II.1 Panorama sur les réseaux de communication 10
II.1.1 Avantage d'un réseau 10
II.1.2 Architecture des réseaux de communication 10
II.1.3 Techniques des réseaux de communication 18
II.2 Panorama sur les supports de transmission 23
II.2.1 Les câbles à paires torsadées 23
II.2.2 Les liaisons infrarouges 24
II.2.3 Les liaisons hertziennes 25
II.2.4 Les câbles coaxiaux 26
II.2.5 La fibre optique 27
II.2.6 Comparaison de la fibre optique et du fil de cuivre
29
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page XI
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
III ÉTUDE DE LA TECHNOLOGIE FIBRE OPTIQUE 30
III.1 Avènement de la fibre optique 30
III.2 Du cuivre à la fibre optique 31
III.3 Définition 31
III.4 Méthode de guidage de la lumière dans une
fibre 32
III.4.1 Lois de Snell ou de Descartes 32
III.4.2 La réflexion totale interne 32
III.5 Propagation de la lumière dans une fibre 35
III.5.1 Les modes de propagation 35
III.6 Fibres multimodes 36
III.6.1 La fibre multimode à saut d'indice 36
III.6.2 Les fibres multimodes à gradient d'indice 37
III.7 Fibre monomode 38
III.8 Principales normes de la fibre optique 39
III.9 Structure d'un système de transmission sur fibre
optique 40
III.9.1 Les Composants 41
III.9.2 Multiplexage-Démultiplexage 42
III.9.3 Modulation-Démodulation 43
III.9.4 Le Budget optique 44
III.9.5 La portée d'une fibre optique 44
III.10 Maintenance d'une liaison optique 44
III.10.1 Mesures 45
III.10.2 Epissurage 47
III.10.3 Réalisation d'une soudure de fibre optique
48
IV RÉSULTATS, ANALYSES ET SOLUTION FTTH 49
IV. 1 Résultats et analyses 49
IV.1.1 Résultats et analyse en rapport aux clients
49
IV.1.2 Résultats et analyse en rapport aux FAI 58
IV.1.3 Difficultés rencontrées 66
IV.2 Solution FTTH 67
IV.2.1 Quelques technologies alternatives possibles 67
IV.2.2 Scénario et approche de la solution 68
IV.2.3 Technologie FTTH 72
IV.2.3.1 Définition 72
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page XII
Étude d'une solution d'un réseau
d'accès optique dans les systèmes de communication
IV.2.3.2 Noeud de Raccordement Optique (NRO) 72
IV.2.3.3 Point de Distribution de Zone (PDZ) 73
IV.2.3.4 Le réseau horizontal 74
IV.2.3.5 Point d'éclatement (PE) 75
IV.2.3.6 Point de Mutualisation (PM) 76
IV.2.3.7 Le réseau vertical 77
IV.2.3.8 ONT (Optical Network Terminal) 77
IV.2.4 Conception de l'architecture FTTH 78
IV.2.4.1 Architecture cible 78
IV.2.4.2 Modélisation de l'architecture 78
IV.2.4.3 L'architecture point-à-point (P2P) 80
IV.2.4.4 L'architecture PON 80
IV.2.4.4.1 Variante de l'architecture PON 82
IV.2.5 Dimensionnement 82
IV.2.6 Mise en place de la solution 84
IV.2.6.1 La vision d'un schéma directeur 84
IV.2.6.2 Opportunités de déploiement 84
IV.2.6.3 Valorisation des infrastructures existantes 85
IV.2.7 Mise en service et exploitation 85
IV.2.8 Avantage de la solution 87
IV.2.8.1 Avantage de FTTH pour les abonnés 87
IV.2.8.2 Avantage de FTTH pour l'opérateur 87
IV.2.9 Intégration de protocole MPLS 88
IV.2.9.1 Définition 88
IV.2.9.2 Historique 89
IV.2.9.3 Fonctionnement 90
IV.2.9.4 Avantages du protocole 91
CONCLUSION 93
ANNEXES I
BIBLIOGRAPHIE VII
Réalisé par DINGAMADJI Michael, Ing.
Télécoms&Réseaux Page XIII
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De nos jours, les technologies de communication sont devenues
de plus en plus incontournables
dans tous les secteurs d'activités. Chaque entreprise
dispose au moins d'un système de
communication local et s'ouvre ensuite au système
mondial de communication (le réseau WAN). Le WAN (l'internet) est un
réseau mondial qui est ouvert au grand public. Les gestionnaires de ce
réseau (les FAD proposent des services qui peuvent être
accessibles à tous les clients tels que
les entreprises et les particuliers, etc. On distingue
plusieurs services offerts parmi lesquels on a la TVHD, la 3D, le Cloud
Computing, l'accès aux sites sociaux, le e-commerce, l'e-learning, la
domotique, la vidéoconférence, etc. Ces services sont dits
consommateurs de bande passante, car
ils exigent un grand débit de transmission quasiment
symétrique. Or, la technologie la plus
rependue utilisée actuellement est l'ADSL. Elle est
basée sur le réseau conçu avec les supports de
transmission en cuivre; un support dont ses
caractéristiques limitent la performance du réseau sur
le plan national en termes de portée, débit,
bande passante et disponibilité.
Ainsi, pour répondre à ces problèmes, une
seule réponse est envisageable d'après nos enquêtes au
près des FAI et leurs clients : la technologie FTTH. Elle est une
technologie conçue à base de la fibre optique (un support de
transmission véhiculant les informations sous forme lumineuse à
une vitesse de 3.108m/s). La fibre optique est donc
déployée de bout en bout depuis l'infrastructure
des FAI jusqu'aux domiciles des clients en fonction de
l'architecture utilisée. Elle peut être en
PON (une seule fibre pour plusieurs clients) ou P2P (une fibre
par client). Le système de
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communication est ainsi très performant sur le plan
national en termes de portée, débit, bande
passante et disponibilité.
Nowadays, communication technology has become more and more
inescapable in all the sectors
of business. Each company lays out at least a local
communication system and opens then with
the world system of communication (network WAN). WAN (the
Internet) is a world network
which is opened to the general public. The managers of this
network (FAI) propose services which can be accessible to all the customers
such as the companies and the private individuals,
etc. Several services offered are distinguished among which
one has the TVHD, 3d, Cloud
Computing, the access to the social sites, E-trade, the
e-learning, the house automation, the
videoconference, etc. These services are known as consumers of
band-width, because they
require a great almost symmetrical rate of transmission.
However, technology more currently
used is the ADSL. It is based on the network conceived with
the supports of transmission out of
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copper; a support who's its characteristics limit the
performance of the network on the national
· 1 -/-
level in terms of range, flow, band-width and availability.
· 1 -/-
Thus, to solve these problems, only one answer is possible
according to our research which is
· 1 -/-
close to the FAI and their customers: technology FTTH. It is
a technology conceived containing
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· 11 d-
optical fiber (a support of transmission conveying
information in luminous form at a speed of 3.108 m/s). The optical
fiber is thus deployed from beginning to end since the infrastructure of
· 11 d-
the FAI to the residences of the customers according to
architecture used. It can be in PON (only
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one fiber for several customers) or P2P (a fiber by customer).
The communication system is thus
very powerful on the national level in terms of range, flow,
band-width and availability.
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