REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS
« ULPGL/GOMA »
B.P. 368 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
L'apport du Parc National de Virunga au
Développement socio-économique des populations du Territoire de
Rutshuru.
Présenté par : HAKIZA Thierry
Travail de fin de cycle en vue de l'obtention du titre de
gradué en Sciences Economiques et de Gestion.
Directeur : Augustin MUMBERE
SIBAYIRWANDEKE
Chef de Travaux
Encadreur : Rodrigues MASIRIKA
Assistant
Septembre 2015
DEDICACE
A nos biens aimés, chers parents Augustin NTAMUHEZA
BAGIRA et Veissy NDIMUBANZI ; son épouse légale pour leur
soucis de faire de moi un modèle Affection.
A tous mes frères et soeurs pour la
consanguinité que nous partageons ;
Nous dédions ce travail.
HAKIZA THIERRY Smith
REMERCIEMENTS
Nul ne peut vivre sans dépendre des autres car,
malgré sa capacité de se procurer tout ce dont il a besoin, il
doit arriver un moment où il nécessitera d'un secours soit d'une
main d'oeuvre, d'un matériel et/ou d'une idée
supplémentaire pour sa survie et son épanouissement.
C'est ainsi que, malgré notre capacité
intellectuelle, l'élaboration de ce travail de fin de cycle, ouvrage
de longue haleine, couronnant la fin de notre premier cycle de formation
universitaire en sciences économiques et de gestion, n'aurait pas
été réalisé sans des efforts des plusieurs
personnalités tant scientifiques, familiales ;
qu'académiques qui ont pu attiser notre appétit de la
connaissance.
Il nous est alors délicat de trouver les expressions
les plus correctes, concises et complètes pour faire preuve de notre
sentiment de gratitude.
Néanmoins, nous sérions ingrat si nous pourrions
ne pas penser à notre Dieu qui nous a prêté le souffle
de vie et nous a comblé de ses bénédictions ; que
puissance, honneur et gloire lui reviennent en abondance.
A cela, nous disons Amen !
En tout état de cause, ce travail n'aurait
été mené à bien sans les concours scientifiques
de tout le corps académique de l'ULPGL et plus particulièrement
les agents de la FSEG qui ont suscité en nous le goût de la
recherche scientifique.
D'une manière restreinte, ce travail a connu le
concours du chef de travaux Augustin MUMBERE
SIBAYIRWANDEKE et l'AssistantRodrigues
MASIRIKA aux quels nous devons un remerciement, malgré
multiples occupations, ont manifesté un dévouement pour
l'encadrement, la correction et la direction de ce présent prestigieux
travail.
Nos profondes gratitudes s'adressent à nos
très chers parents : Papa Augustin NTAMUHEZA BAGIRA et maman
VEISSY NDIMUBANZI ; A mon beau-frère MUSAFIRI KERAKABO et son
épouse LYNA NIYONSENGA ainsi qu'à mes frères et soeurs
avec qui je partage la même consanguinité.
Que tous ceux dont leurs noms ne figurent pas sur cette
page et ayant apporté leurs contributions d'une manière ou
d'une autre pour la formation académique et la réalisation de
ce TFC, ne se sentent pas oubliés mais trouvent ici les sentiments de
notre attitude.
HAKIZA THIERRY Smith
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : pourcentage
DCR : domaine de chasse de Rutshuru
EP : Ecole primaire
ES : Ecole secondaire
ICCN : Institut National pour la Conservation de la
nature
PEVI : Programme Environnemental autour de
Virunga
PNVi : Parc National de Virunga
WWF : Fonds Mondial pour la Nature
PICD : Plan Inter Communautaire de
Développement
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Il est reconnu que bon nombre des aires
protégées contribuent au développement
socio-économique des populations qui vivent le long des rives du site
concerné.
Autrement dit la croissance socio-économique d'un
peuple peut résulter de la contribution des Réserves Nationales.
Le Parc National de Virunga jadis connu sous le nom du parc
Albert est né dans un contexte ambivalent, dans la mesure où
avant les années de sa création (1925), on a assisté
à plusieurs idéo constructives et conservatrices de la nature
d'une part et de l'autre part a celles qui étaient purement
scientifiques.
Selon le rapport de L'ICCN (institut National pour la
Conservation de la Nature) publié en 2008 par José Kalpers et
Norbert Mushenzi ; c'est depuis le début des années 1990,
année du débit de la crise au Rwanda, que le Parc National de
Virunga est confronté à des crises en répétition et
des nombreux conflits armés ont eu desimpacts multiples sur la
biodiversité et sur le personnel chargé de sa protection.
Les parcs
favorisentl'hétérogénéité des
économies locales et régionales, et contribuent entre autres
à sauvegarder des habitats, des animaux (faune) et des espèces de
plantes (flore) qui constituent une ressource naturelle renouvelable à
la base de nombreuses activités, telles que la chasse, la pècheet
la cueillette. De façon très significative, elles supportent
également l'industrie touristique. Les parcs permettent aussi, en tant
que laboratoires naturels de recherche, de développer du moins
potentiellement des produits économiquement rentables, comme des
produits pharmaceutiques ou alimentaires, ou encore de contribuer au
développement des biotechnologies.
Le parc national de Virunga serait reconnu dans le monde
entier comme un site d'une richesse unique pour les espèces sauvages.
Sur le plan économique, grâce au parc avec une rétrocession
actuelle de 30% sur le total de revenus générés par les
secteurs productifs du parc, il favorise la construction des écoles, des
dispensaires et la création d'emplois aujourd'hui estimé a plus
de 3000 selon le rapport de l'ICCN publié par Gratien Bashonga et Marc
Languy1(*).
La pèche étant la principale source de
protéine reste une activité principale de la population,
grâceà une importante quantité d'eau que contient le parc,
il favorise la construction de Barrage dans le territoire de Rutshuru et
absorbe le C.O.2, élément clés dans la fourniture de
l'oxygène et favorise également la navigation surtout
à la cote ouest du lac Edouard à CHAVINYONGE. Cependant
actuellement le parc se situe au coeur de conflits armés importants et
récurrents qui le ravage lui, ses hommes et son environnement
naturel.
Les questionnements suivants seront le fil conducteur de notre
travail :
1). Quelle serait la contribution de ce parc sur le
développement socio-économique de la population riveraine ?
2). Comment la population riveraine apprécie-t-elle
l'apport du parc à l'égard de ses conditions de vie?
3). Quelles sont les attentes de la population de Rutshuru
vis-à-vis du barrage de Matebe en pleine construction?
0.2. HYPOTHESES
SelonFrançois DEPELTEAU : L'hypothèse est
définie comme étant une proposition de réponses à
la question posée au niveau de la problématique2(*).
Ainsi, aux questions ci hautes posées nous proposons
les hypothèses ci-après :
1. Le parc de Virunga contribuerait aux
développement des populations de Rutshuru dans l'accomplissement des
activités purement communautaires comme celles qui cadreraient avec la
construction des écoles, de dispensaires, de centres de santés,
de Règlements de conflits entre les communautés locales,
d'intégration de la communauté locale dans la gestion du Parc et
la création d'emplois aujourd'hui estimé à plus de 3000
selon le rapport de l'ICCN publié par Gratien Bashonga et Marc Languy.
2. A l'égard de ses conditions de vie, Les populations
riveraines trouveraient l'apport du Parc National de Virunga insignifiant et
insatisfaisant dans la mesure où elles se verraient confrontées
aux plusieurs problèmes notamment ceux liés à la
satisfaction de ses besoins primaires (Education, nourritures, logement,
habillement,...).
3. Avec la construction du nouveau barrage
hydro-électrique de Matebe, la population de Rutshuru se verrait servit
un courant alternatif continu qui la permettra de cesser avec le
phénomène makala et Créerait plus d'emplois pour les
communautés locales.
Par ailleurs, une gestion durable de la production
énergétique aux alentours du Parc des Virunga limiterait dans le
temps, les menaces qui pèsent sur le parc dues notamment à la
croissance de la population et à la hausse de la demande
énergétique qui l'accompagne.
0.3. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
Notre travail s'inscrit dans le domaine de
développement et s'intéresse à l'apport du parc national
de Virungaau développement socio-économique des populations dans
le territoire de Rutshuru. Bon nombre des secteurs productifs de parcs, qu'ils
soient touristiques ou non, contribuent au développement
socio-économique des territoires sur lesquels ils sont
organisés.
Cependant un bon chercheur doit mettre en exergue
l'intérêt du sujet et cela à trois niveaux : niveau
personnel, niveau scientifique et le niveau de la société ou de
la communauté au sein de la quelle il vit.
A) SUR LE PLAN PERSONNEL
Nous avons effectué ce sujet pour essayer d'informer et
de sensibiliser la population quand aux bénéfices
écologiques et socio-économiques du parc, qu'ils soient directs
ou indirects, mais aussi qu'elles soient impliquées dans des initiatives
de gestions de ressources naturelles ;
B) SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE
Ce travail constitue une banque des données
nécessaires pour d'autres chercheurs qui viendront s'intéresser
au développement socio-économique généré par
les Réserves Naturelles sur le plan national ainsi qu'international.
C)SUR LE PLAN PRATIQUE
Ce travail nous a non seulement permis d'approfondir les
théories de connaissance acquises mais aussi nous a permis de prendre
quelque positions pratiques à différents niveaux pour essayer de
relever ou de mettre en exergue l'apport du Parc National de Virunga au
développement socio-économique des populations dans le territoire
de Rutshuru.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix que nous avons porté sur ce sujet, se
justifie par le fait que les parcs constituent à ce jour un secteur qui
favorise le développement de l'industrie touristiqueet participe ainsi
d'une manière directe ou indirecte au développement de certaines
communautés qui vivent aux alentours du milieux, c'est dans cette
même perspective que notre choix a été porté sur ce
sujet a fin d'analyser et d'évaluer l'apport du Parc National de Virunga
au développement socio-économique des populations du Territoire
de Rutshuru.
0.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Pour MADELENE GRAWITZ, la méthode est l'ensemble
d'opération intellectuelle par lequel une discipline cherche à
atteindre les vérités.3(*)
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes servi
desméthodes Historique et Analytiques appuyées par des techniques
d'interview libre et de questionnaire d'enquête, qui seront bel et bien
développées aux chapitres suivants.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Notre aire de travail est le parc National de Virungaavec
comme Population : peuple vivant les rives du Parc.
Notre recherche porte sur la croissance
socio-économique des populationsgénérée par le
Parc National de Virunga dans le territoire de Rutshuru. Dans les limites
temporelles de notre sujet, il s'agit du développement socio-
économique dans l'intervalle de temps : 2008 à 2014
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
constitué de trois chapitres : le 1er chapitre se
focalisera sur la théorie générale sur les parcs; le
second parlera de la présentation du Parc National de Virungaavant de
chuter sur le dernierqui se consacrera à l'Analyse, au traitement des
données et à l'interprétation desrésultats.
CHAP. I. THEORIES GENERALES
SUR LES PARCS
Bon nombre des gens font confusion sur différents
concepts de Réserves, ils confondent un parc d'une réserve de
chasse, une réserve de chasse d'un domaine de chasse, pour palier
à cela, ce présent chapitre tentera d'expliciter les
différents concepts liés à la notion de réserves,
notamment : en parlant un peu de l'évolution de parcs, en le
définissant , en relevant son importance avant de chuter sur le point
essentiel qui concerne différentsdangers et menaces qui guettent les
parcs.
I.1. GENERALITES SUR LES
RESERVES
I.1.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
A. Le Parc
Un parc est une zone délimitée d'un territoire,
maintenu dans son état naturel (dans un but de conservation de la
nature) ou semi-naturel et paysager (dans un but de loisirs).
La signification la plus ancienne (XII e siècle) du mot
parc se réfère au caractère enclos du lieu (par exemple
pour le parcage des animaux). Le parc est alors un terrain naturel,
formé de bois ou de prairies, dans le quel ont été
tracés des chemins et des allées destinés à la
chasse, à la promenade ou à l'agrément4(*).
I.1.2. EVOLUTION DE PARC AVEC
LA REVOLUTION INDUSTRIELLE
Avec la révolution industrielle, les
parcs ont pris une nouvelle signification en devenant des superficies
gelées afin de préserver un sentiment de nature dans les grandes
villes industrielles. L'activité sportive est venue à être
une grande utilisatrice de ces parcs urbains. Les zones d'une beauté
naturelle exceptionnelle ont également été mises en
réserve comme les parcs nationaux pour empêcher qu'ils soient
vandalisés par un développement incontrôlé. Au XXe
siècle, sont apparues un certain nombre de significations qui ont
associé la conception paysagère d'un parc avec d'autres usages,
tels que le parc d'activités, le parc thématique et le chemin de
promenade5(*).
0. Les parcs
naturels
L'Allemagne est l'un des pays qui s'est le plus
densément doté de parcs naturels.
Les parcs naturels sont des parcs appartenant
ou exploités par les gouvernements nationaux ou les administrations
régionales, avec un objectif plus ou moins affirmé
de protection de la nature. Ils comprennent souvent
des réserves naturelles.
Les parcs régionaux ou nationaux conservent le principe
d'une vaste étendue de territoire à l'intérieur de la
quelle la faune, la flore et le milieu naturel en
général sont préservés
1. Les parcs
Nationaux
Un parc National est une réserve de
terres, le plus souvent, mais pas toujours, déclarées et
détenues par un gouvernement, à l'abri de la plupart des
développements humains et de la pollution. Les parcs Nationaux sont une
zone protégée de catégorie II de l'UICN.
Le premier parc national a été celui de
Yellowstone, crée en 1872 aux Etats Unis. Le plus grand
parc national au monde est le parc national du Nord Est du Groenland, qui a
été crée en 1974.
Aux Etats-Unis, le concept de préservation de paysages
uniques pour le plaisir des gens de toute la nation a été
crée le 30 juin 1864 lorsque le président Abraham Lincoln
a signé la loi créant le Yosemite Grant. Une politique
de préservation, plutôt que les forêts nationales
Américaines, où le pâturage, l'agriculture et
l'exploitation forestière sont autorisées, a été
mise en oeuvre quatre décennies plus tard au cours de l'administration
présidentielle de Teddy Roosevelt.
Le tourisme et, plus tard, les loisirs sont la destination des
terres que Roosevelt a mis en réserve dans le système
fédéral.
Des parcs Nationaux se trouvent dans de nombreux autres pays,
et varient beaucoup selon le type de gestion et d'administration dont ils
jouissent. D'ailleurs, l'utilisation du terme parc national varie beaucoup d'un
pays à l'autre, du monument à la réserve naturelle et aux
curiosités naturelles6(*).
2. Parcs
Régionaux
De même, en complément de leur gouvernement
fédéral, les gouvernements des Etats Américains ont
également mis en réserve, et continuent à mettre en
réserve, des terres de différentes tailles afin de les
préserver pour la jouissance du public.
Dans les systèmes fédéraux, de nombreux
parcs sont ainsi gérés par les administrations territoriales
locales, plutôt que par le gouvernement central.
Aux Etats unis, ils sont appelés parcs
d'Etat et au canada, parcs provinciaux ou territoriaux, sauf au
Québec où ils sont connu comme parcs
nationaux (voir le nationalisme québécois).
En France, pays unitaire, ils portent le nom de
parcs naturels régionaux et constituent un
deuxième niveau de protection de la nature dans le cadre des statuts des
parcs naturels.
3. Parcs
paysagers
Les parcs paysagers sont des terrains dans leur état
naturel ou semi-naturel (paysager), formés de bois ou de prairies,
comprenant parfois des pièces d'eau, dans lesquels ont été
tracés des allées et des chemins destinés à la
promenade ou l'agrément du public.
Le statut des parcs paysagers est en général
lié à leur localisation. Ceux situés en région
urbaine sont souvent publics tandis que ceux situés en région
rurale sont souvent privés.
4. Parcs
urbains
Sont généralement des jardins publics. (Parc
public à tours, en France ; Lincoln Park à Chicago, est le
deuxième parc urbain le plus visité des Etats-Unis après
central Park)
Un parc urbain, aussi connu sous le nom de parc municipal (en
Amérique du Nord), est un parc qi est aménagé dans les
villes et les autres collectivités locales en vue d'offrir des loisirs
et des espaces verts aux résidents et aux visiteurs de la
municipalité.
Un parc est une zone d'espace ouvert prévu à
l'usage récréatif, le plus souvent détenue et entretenue
par une collectivité locale avec un accès public. Les parcs,
communément, ressemblent aux prairies ou aux forêts
ouvertes, les types de paysage que les êtres humains trouvent le
plus relaxant.
Les usagers des parcs sont souvent divisés en deux
catégories : les loisirs actifs et passifs.
§ Les loisirs actifs sont ceux qui exigent un
développement intensif et impliquent souvent une activité
coopérative ou d'équipe. Comprenant des aires de jeux et des
terrains des sports. Des matchs organisés de football se
déroulent dans les parcs.
§ Les loisirs passifs sont ceux qui mettent l'accent sur
les aspects d'espace ouvert d'un parc et qui impliquent un faible niveau de
développement, incluant des aires de pique-nique et des sentiers.
Le premier parc public fut le Birkenhead park dans
le centre de Birkenhead, près de liverpool en Angleterre, qui a
ouvert le 05 Avril 1847.
Avec le temps ; l'espace urbain qui s'est
développé autour des parcs, les terrains dans ces parcs ont
été utilisés à d'autres fins, telles que des
parcs Zoologiques, Botaniques, des terrains de golf et des
musées.
Selon le trust for Land, les
trois parcs principaux les plus visités des Etats-Unis sont :
le central park, à New York, Lincoln Park à Chicago, et
Golden Gate Park, à San Francisco.
Avec respectivement une fréquentation annuelle de
vingt-cinq millions, de vingt millions et de treize millions de visiteurs.
5. Parcs Ruraux
La majorité des parcs ruraux se réfèrent
aux parcs privés. Les parcs privés sont détenus par des
particuliers ou des entreprises et sont utilisés à la
discrétion de leur propriétaire.
Comme par exemple les cerfs dans Richmond
Park à Londres. Originalement un parc de
chasse royal, aujourd'hui il est ouvert au public7(*).
I.2. EVOLUTION DES
PARCS
A. DU DEVENIR DES PARCS
Les parcs se sont constitués, à l'origine,
à partir du « parc (à caractère)
naturel » puis se sont diversifiés en parcs de loisirs suivant
trois directions :
· Les parcs paysagers
· Le Parc Zoologique
· Et le Parc d'attraction
Le terme parc est également utilisé en
référence à des zones industrielles, souvent
appelées Parcs industriels. Certains domaines de recherche technologique
sont également appelés parcs de recherche. Le mot de parc peut
également être utilisé dans des noms de communautés,
tels qu'Oak Park ou Collège Park.
Un parc de stationnement à voitures ou
parking est une étendue de terre, servant au parcage d'automobiles en
plein air, ou un bâtiment dans le quel les voitures sont
garées.
B. RÉSERVES
D'une manière générale, une
réserve désigne un ensemble (le contenu ou par extension le
contenant) mis de coté à titre de sécurité, de
provision ou de conservation8(*).
Par métonymie, la réserve est l'endroit
où l'on entrepose des marchandises ou des provisions de bouche.
En matière sportifs, une équipe Réserve
est la 2e équipe d'un club de football, de basket ou de
volley, etc.
Dans le cadre de notre travail nous parlerons de deux types de
réserves : Réserve de chasse et Réserve
naturelle.
a) Réserve de chasse
En anglais, (Game reserve ou huntingreservation) ; en
français il est définit comme étant un
périmètre territorial réservé à la chasse.
Jadis privilège aristocratique, c'est aujourd'hui un loisir
pratiqué par des sociétés mutualistes ou commerciales.
b) Réserve naturelle
En anglais, (Wild reserve ou Natural reservation parfois dite
parc naturel) ; périmètre territorial dédié
à la préservation de la biodiversité et des milieux
naturels, préservé de l'exploitation agricole ou industrielle
intensive, de la chasse et de l'urbanisation, où les activités
humaines sont réglementées et réduites.
La première réserve naturelle nationale a
été classée en 1961 en région Rhone-Alpes (RN du
lac luitel).
C. DOMAINE DE CHASSE
Un domaine de chasse, est une zone où des
espèces-gibier sont mise à disposition de chasseurs locaux ou
prêts à venir de loin trouver là des espèces
devenues rares dans la nature. Ces domaines sont parfois dénommé
réserve de chasse (expression qui peut
prêter à confusion, car pouvant aussi désigner des espaces
au contraire soustraits à la chasse9(*).
D. PATRIMOINE MONDIAL
Le patrimoine mondial ou patrimoine de l'humanité,
désigne un ensemble de biens qui présentent une valeur
universelle exceptionnelle justifiant leur inscription sur une liste
établie par le comité du patrimoine mondial de l'organisation des
Nations unies pour l'éducation, la science et la culture
(UNESCO)10(*).
Le but du programme est de cataloguer, nommer, et conserver
les biens dits culturels ou naturels d'importance pour l'héritage commun
de l'humanité. Sous certaines conditions, les biens
répertoriés peuvent obtenir des fonds de l'organisation World
heritage avec la convention concernant la protection du patrimoine mondial,
culturel et naturel, qui fut adoptée à la conférence
générale de l'UNESCO le 16 novembre 1972. Au 31 octobre 2011,
l'UNESCO compte 195 Etats membres, ainsi que 8 membres associés.
E. AVANTAGES DES RÉSERVES NATURELLES11(*)
Les réserves naturelles, outre une fonction de
protection directe d'habitats et d'espèces, ont des fonctions
pédagogiques et sont souvent des lieux de recherche, voire
d'expérimentation.
· Sur le plan environnement
Les réserves naturelles sont souvent des zones
importantes pour la connectivité éco paysagère et le
fonctionnement des réseaux écologiques ; permettent de
préserver des milieux particuliers ; jouent un rôle
très important dans le rétablissement du réchauffement
climatique, incluent souvent un fossé et/ou un talus qui ont souvent
aussi des fonctions connexion écologique, en tant que corridor
biologique, naturel ou de substitution.
· Sur le plan économique
Les réserves favorisent la diversification des
économies locales et régionales, et contribuent entre autres
à sauvegarder des habitats, des espèces fauniques et floristiques
qui constituent une ressource naturelle renouvelable à la base de
nombreuses activités, telles que la chasse, la pèche, la
cueillette, l'environnement, l'écologie, etc.
De façon très significative, elles permettent
aussi, en tant que laboratoires naturels de recherche, de développer du
moins potentiellement des produits économiquement rentables, comme des
produits pharmaceutiques ou alimentaires, ou encore de contribuer au
développement des biotechnologies.
F. HISTORIQUE DE PARCS NATIONAUX12(*)
Dans sa signification originelle, le parc était la
portion de territoire enclos appartenant à un château. Il
possédait un rôle à la fois économique (culture et
exploitation d'une forêt réservé au propriétaire) et
d'agrément (chasse et promenade).
En Angleterre, le premier parc avait été
construit en 1129 lorsqu'Henri I clôtura le domaine du palais de
Woodstock par plus de onze kilomètres de murs en pierre.
Ainsi, les premiers parcs ont été des terres
mises en jachère et utilisées pour la chasse par l'aristocratie
à l'époque médiévale. Ils étaient
entourés de murs épais, ou de haies, pour garder le gibier
à l'intérieur et les autres personnes à
l'extérieur.
Les réserves de chasse ont évolué vers
les parcs paysagers autour des maisons aristocratiques du XVIe siècle.
Ceux-ci peuvent avoir servi de terrains de chasse, mais ils ont
également permis de proclamer la richesse et le statut de leur
propriétaire. L'esthétique dans la conception paysagère a
commencé dans ces parcs où leur aspect paysager naturel a
été renforcé par les architectes paysagistes comme
Capability Brown. A mesure que les villes
Sont devenues surpeuplées, les terrains de chasse
privée sont devenus des lieux accessibles pour le public.
G. DIFFICULTÉS DE LA CONSERVATION
La conservation de réserves Nationales présente
une multitude de défis, des défit notamment
liés : à la pêcherie, une problématique
liée à l'approvisionnement en bois en zone limitrophe, à
la capacité de l'institut Congolais pour la conservation de la Nature
à gérer le parc de Virunga et au défis politique de
la conservation dans le Nord Kivu.
1. La Pêche
Avec l'accroissement démographique que connait la
région et avec l'affaiblissement des différentes autorités
gérant les activités de pêche, les activités de
pêcheries au sein du parc National de Virunga sont réparties en
trois secteurs : secteurs de Vitshumbi, de Kyavinyonge et de Nyakakoma
respectivement crées en 1935, 1949 et en 1967.
Selon un rapport de l'ICCN sur la pêche mis à
jour et publié en 2006 par Marc Languy et
DéoKujirakwinja « la pression des
pêcheries légales et illégales sur le parc National de
Virunga »; L'expansion des activités de pêche en
dehors de vitshumbi, Nyakakoma et Kyavinyonge date du début des
années 1990 à partir des postes de patrouilles. La crise
économique couplée au manque grandissant de moyens d'intervention
de l'ICCN et les salaires quasi insignifiants perçus par les agents de
l'ICCN ont rendu très difficile l'application de la loi par les gardes.
En ce jour, au total, on dénombre 10 pêcheries illégales
bien structurées aux alentours du parc (Kasindiport, Muramba,
Mosenda, Lunyasenge, Baie de Kamande, Mahiha, Kisaka, Katundu, Talya et
Kamande) ; ainsi qu'un ensemble plus diffus d'habitation, surtout
aux environs de la baie de kamande13(*).
2. La problématique de l'approvisionnement en bois
en zone limitrophe du Parc National de Virunga
D'après un rapport sur cette thématique
soulevé, publié en 2006 par Samuel Boendi Lihamba
et Walter Dziedzic ; plus de trois millions de
personnes vivent à moins d'un jour de marche du parc,
l'approvisionnement en bois de chauffe, en charbon de bois et en bois d'oeuvre
représente l'une des menaces les plus aigues qui soient pour les forets
du PN Vi. En effet l'électricité et les sources d'énergie
alternatives au bois sont extrêmement limitées, voire simplement
inexistantes, dans la grande majorité des villages avoisinants, avec une
telle demande et compte tenu des capacités fort limitées de
l'ICCN de faire respecter la loi, le parc national a servi et continue de le
faire de source presque exclusive en bois d'énergie pour les petites et
les grandes agglomérations.
Les habitants des ces zones différentes utilisent
différents types de combustibles pourleurs besoins domestiques : le bois
sec, le charbon de bois (braise), et autres produits (lesrésidus
agricoles, les herbes, etc.). La plupart des familles utilisent deux ou trois
sourcesd'énergie.
Peu de ménages extraient des combustibles dans leurs
champs. En comparant l'utilisation des
Combustibles du Parc, Bweza est le groupement utilisant plus
lebois et autres ressources du Parc.On remarque que le bois demeure le
combustible utilisé par excellence dans les différentsmilieux
d'étude malgré la différence entre secteurs14(*).
3. Défis lié à la capacité de
l'institut Congolais pour la conservation de la Nature à gérer le
parc de Virunga
Ce point nous a amène à nous poser une multitude
des questions que nous tenterons de répondre tout au long de ce
prestigieux travail : aujourd'hui l'Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature (ICCN) a-t-il la capacité de bien gérer
le parc ? Le texte de lois, les hommes, les moyens financiers et
matériels sont-ils adéquats pour sa gestion rationnelle ?
Quelles sont les lacunes et comment remédier à la situation en
vue d'une gestion optimale du parc ?
L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN)
comporte plusieurs défaillances dont la plus part se remarquent sur le
plan juridique, de ressources humaines et sur le plan institutionnel.
En résumé, la gestion du parc de Virunga a
été confiée à L'ICCN par le décret du 26
novembre 1934, étant donné qu'il serait utile que le parc puisse
contribuer au développement de la population locale tout en remplissant
ses taches originelles de surveillance, de monitoring, de recherche, de
coordination, etc. le mandat de l'ICCN n'est plus adapté au contexte
social et économique du pays, et ses moyens sont très
insuffisants pour remplir le nouveau mandat qu'il faudrait lui confier.
Ø Attitudes de la population face au
Parc
Les attitudes des populations face à la conservation
devront témoigner des efforts fournis parles uns et les autres
(population et gestionnaires du Parc) mais aussi évaluer la
connaissancedes populations sur la conservation. Ainsi, par exemple, alors que
la RDC compte 9 parcsnationaux, le plus informé de la population en
connaît seulement 3 aires protégées. Et pour laplupart, ce
sont des parcs nationaux que l'on retrouve à l'Est de la RDC.
- Attitudes positives et négatives
(ménage, communauté et pays)
Il était aussi important de connaître si les
populations bénéficient de la présence du parc auniveau
des ménages, des villages (communautés) ou encore au niveau
national.
Le tableau n° 8 sur appui de la graphique, montre les
différentes attitudes des communautés face au Parc qui, pour
laplupart, a peu d'intérêt pour les ménages
individuellement et la communauté.
- Bénéfice du parc au niveau National.
Au niveau national, le pays bénéficie des
recettes touristiques qui sont réalisées par le Parc et les
financements extérieurs qui sont drainés au pays pour la
protection de ces zones naturelles.
Malgré les revenus réalisés du parc, le
détournement de ces fonds et la mauvaise gestion, ainsi que l'absence
des actions socio-économiques en faveur des communautés sont
parmi les raisons majeures qui font que le pays ne jouisse pas des
intérêts du Parc. Les revenus touristiques qui devraient
contribuer à l'économie nationale sont détournés
par les gestionnaires de l'ICCN au détriment du Pays et des populations
locales.
La valeur potentielle future des pêches pourrait
atteindre 90 millions de dollars US paran, si l'on considère une valeur
de marché moyenne de 2 dollars US par kilogramme etune production
annuelle moyenne de 45 000 tonnes15(*).
Avec l'introduction de systèmes de gestion durable,
visant notamment à stimuler lacroissance des populations de poissons en
rétablissant la population d'hippopotames età appliquer les
politiques existantes, comme celles contrôlant la dimension des maillesdu
filet, la production actuelle pourrait tripler. Par ailleurs, en appliquant une
valeurde marché stable et protectrice par kilogramme, la valeur de
l'industrie du lac Édouardpourrait atteindre 90 millions de dollars US
par an. L'industrie créerait alors plus de28 000 emplois liés
à la pêche et aux activités connexes, comme le fumage, le
séchage, letransport et la revente du poisson.
Bien que le lac Édouard soit à cheval sur la RDC
et l'Ouganda, la valeur potentielle totaledes pêches dépend
directement du Parc des Virunga. La qualité de l'eau du lac estfonction
de la qualité des forêts et des sols, et est impactée par
les activités anthropiquesmenées aussi bien sur le lac que sur
terre. L'adoption éventuelle de régimes de gestiondurable des
pêcheries du parc aurait une incidence directe sur la qualité de
l'eau, sur lesstocks halieutiques et, par extension, sur le potentiel de
croissance de l'industrie de lapêche de l'ensemble du lac, sans tenir
compte des frontières nationales.
Jusqu'en septembre 2012, le tourisme représentait une
source de revenu précieuse pourle parc et les communautés
locales. Si la stabilité était rétablie, le tourisme
pourraitdevenir la plus importante source de revenu pour le Parc des Virunga et
les populationsvivant aux alentours. Durant les trois années qui ont
précédé les derniers conflits, la région
méridionale du Parc des Virunga, connue pour ses Gorilles de montagne en
dangercritique d'extinction et sa chaîne de volcans en activité,
était considérée comme unerégion sûre pour
les visiteurs. Plus de 100 touristes s'y rendaient chaque mois.
Ø TOURISME16(*)
Valeur économique du Parc national des Virunga Au cours
de la période 2009-2011, le taux de croissance annuel du nombre de
touristesvisitant le Parc des Virunga a dépassé les 200 %,
passant de 400 à 4 000 visiteurs paran. Ce modèle de croissance
est comparable à la vague touristique qu'a connue leRwanda à
l'aube des années 2000. Depuis la réouverture des parcs rwandais,
le nombrede visiteurs a bondi, passant de 417 visiteurs en 2000 à
près de 20 000 en 2008. Parmieux, 17 000 venaient spécialement
pour voir les Gorilles de montagne. Au vu de labiodiversité et de la
taille du Parc des Virunga, des chiffres similaires pourraient
êtreatteints en RDC.
· Valeur potentielle
Hypothèses : Nombre moyen de touristes par an 16 200
Nombre de touristes par an venant pour les gorilles 12 960
Dépense par touriste et par visite (hors permis 1 600
dollars US d'observation des gorilles)
Permis d'observation des gorilles 700 dollars US
Familles de gorilles habituées dans le Parc des Virunga
Nombre de membres dans chaque famille de gorilles 10-12
Nombre de touristes par groupe 6
Nombre de visites par jour 1
Nombre de jours de visite par an 360
Proportion d'emplois créés/recettes 1 emploi/7
000 dollars US
Surplus du consommateur (pourcentage de la 75 % dépense
totale)
Contribution totale du tourisme au produit intérieur 6
% brut (PIB)
Part du Parc des Virunga dans la contribution 25 % totale du
tourisme
Contribution indirecte (à la contribution totale 75 %
du Parc des Virunga)
La valeur potentielle future de l'industrie du tourisme
s'élève à 235 millions de dollars US par an. Les
éléments suivants sont pris en compte pour calculer cette valeur
: valeur directe du tourisme d'observation des gorilles (30 millions de dollars
US), « surplus du consommateur » (22 millions de dollars US), valeur
créée par les visiteurs d'autres sites touristiques (5 millions
de dollars US) et valeur indirecte (178 millions de dollars US).
|
Le Parc des Virunga compte environ 200 gorilles
répartis en 17 groupes différents. Chaque famille se compose
d'environ 10-12 membres. Letourisme d'observation des gorilles est régi
par des règles qui n'autorisent qu'un seul groupede touristes par groupe
de gorilles et par jour. Ainsi, le nombre maximum de touristesvenant observer
les gorilles est environ de 13 000 par an. Si nous considérons, en
nousappuyant sur le cas du Rwanda, que le prix d'un permis d'observation des
gorilles estde 700 dollars US par visiteur non résident et que la
dépense moyenne par touriste etpar visite est de 1 600 dollars US, la
valeur directe potentielle annuelle du tourismed'observation des gorilles
s'élèverait à 30 millions de dollars US.38 Valeur
économique du Parc national des Virunga17(*)
Une étude antérieure a
révélé que le « surplus du consommateur »
concernant letourisme d'observation des gorilles équivalait à 75
% des dépenses totales. Le surplus du consommateur représente la
valeur supplémentaire que les visiteurs auraient été
prêts àpayer pour observer les gorilles, en plus des
dépenses totales déjà engagées. Par exemple, dans
le cas où un consommateur serait prêt à débourser 5
000 dollars US pour un voyaged'observation des gorilles, mais ne paye en
réalité que 3 000 dollars US, le surplus duconsommateur est alors
de 2 000 dollars US. Si le surplus du consommateur est ajouté àla
valeur directe générée par le tourisme d'observation des
gorilles, les dépenses totalespourraient alors s'élever à
4 025 dollars US par visiteur et représenter plus de 22 millionsde
dollars US par an. Ce chiffre viendrait alors s'ajouter à la valeur
directe de 52 millions de dollars US par an. En fin, cette valeur pourrait
être majorée de 5 millions de dollars US par an si 20 % des
visiteurs du parc participaient également à d'autres
circuitstouristiques et visitaient, par exemple, les volcans. La valeur directe
totale de 57 millionsde dollars US générée par l'industrie
du tourisme est réalisable uniquement si la situationest stable et
l'accès au parc est sécurisé.
Outre son impact direct sur l'économie, l'industrie du
tourisme a un impact indirect nonnégligeable imputable aux
dépenses d'investis sèment, aux dépenses
gouvernementaleset aux achats de biens et de services sur le marché
intérieur. Dans les pays voisins, lacontribution totale annuelle du
tourisme dans le produit intérieur brut (PIB) est de8-9 %. Bien que la
RDC ait le potentiel d'atteindre des résultats similaires, le
payspossède bien d'autres ressources naturelles et la part du tourisme
dans le PIB seraitalors probablement moins importante.
Toutefois, les parcs nationaux représentent
laprincipale attraction touristique de 18(*)la RDC. Le Parc des Virunga pourrait devenir l'atoutle
plus précieux du pays et servir d'appât pour attirer les touristes
vers d'autres parcsde la RDC. Rien qu'avec le tourisme, la contribution
indirecte du Parc des Virungadans le PIB de la RDC est estimée à
178 millions de dollars US. Ce chiffre s'appuie surl'hypothèse que 6 %
du PIB de la RDC proviennent du tourisme, que 25 % de cettevaleur sont
générés par le Parc des Virunga et que 75 % de la
contribution du Parc desVirunga est indirecte.
La création d'opportunités d'emploi, pour les
gardes, les guides et les éco gardesnotamment, dégage des
avantages concrets. Les possibilités de reprise
économiquegrâce au tourisme sont claires. En effet, l'exemple du
Rwanda et de l'Ouganda montreque le développement de l'industrie du
tourisme pourrait créer 7 420 opportunitésd'emploi pour les
communautés locales, soit un emploi pour 7 000 dollars US
généréspar l'industrie du tourisme. L'Institut Congolais
pour la Conservation de la Nature(ICCN) emploie actuellement 430 personnes et
pourrait potentiellement ouvrir230 postes supplémentaires au cours des
deux prochaines années. Une industrie du tourisme forte profite au
développement local.
· Raisons justificatives des attitudes de
populations
Généralement, en Gros, La population ne
bénéficie pas du parc pour les différents sites
d'études pour différentes raisons.
Le parc ne présente aucun intérêt
économique pour la population locale car elle n'est pasimpliquée
dans la gestion ou mieux dans les activités de conservation du Parc. Et
cela estsuivi par l'absence des projets intégrés de
développement et conservation (PICD).
Outre les trois raisons majeures (absence
d'intérêt économique, la non implication des
communautés locales dans la conservation et l'absence des
PICD), les populations localespensent que le Parc favorise le
pillage des ressources naturelles, richesse culturelle de leurcontrée,
par les touristes et autres intervenants de la conservation.
Deux raisons majeures peuvent justifier les
bénéfices des populations ; le tourisme et lesservices
écologiques que procure le Parc (de purification et d'offre des
conditions favorables à L'agriculture).
Le territoire de Rutshuru est plus concerné par le
tourisme à cause de laRéouverture de la visite aux Gorilles,
Ce tableau montre aussi qu'il y a peu de projets de
développement-conservation qui sontEntrepris dans les milieux
d'étude.
Tableau n°1 : projet de développement
Projects de
développement
|
Techniques
|
Objectif de L'Institution ICCN
|
Tourisme
|
Protection des animaux contre les Braconnage
|
- Attraction de touristes
- Croissance de revenus issus du secteur touristique
- Développerl'industrietouristique
|
Atmosphère
|
Protection de la flore (écosystème)
|
Absorbation du C.O.2, élément clé au
changement climatique.
|
Protection de sol
|
Utilisation d'engrais chimiques adaptés au sol du
parc
|
- Obtenir un meilleur rendement de cultures cultivées
dans le parc
- Fournir aux animaux, une atmosphère
adéquate
|
Source d'énergie (construction de barrage
hydro-électrique), celui de mutwanga et celui de Matebe en territoire de
Rutshuru
|
(construction de barrage hydro-électrique), celui de
mutwanga et celui de Matebe en territoire de Rutshuru pour préserver le
parc de déboisement massif
|
- A l'horizon 2020, Réduire l'envahissement du parc par
la population, pour lutter contre le système makala.
- Fournir à la population locale une
électricité leur permettra de jouer le même rôle que
celui du combustible.
|
Implantation des arbres (Reboisement)
|
|
Contribuer a l'amélioration du paysage du parc,
Remettre le parc et ses alentours à ses états
d'avant la crise de 1994
|
I. IMPLICATION DE LA POPULATION DANS LA CONSERVATION
a) Cadre théorique de la gestion des Aires
protégées
Le parc National de Yellowstone, crée aux USA en 1872
sur le principe de gestion centralisée, est sans nul doute le
modèle qui a inspiré la création des aires
protégées dans des nombreux pays en développement. Cette
gestion centralisée s'est fondé surla conception classique de
réduction des menaces des naturalistes du XIX e siècle.
En effet, les pressions anthropiques sur les ressources
naturelles ont été considérées comme un réel
danger pour la survie des espèces et sur la base de la conception
malthusienne de la croissance démographique et l'absence d'un
mécanisme autorégulateur, les scientifiques craignaient des
dommages de grandes envergure allant jusqu'à la disparition de la
biodiversité à cause de la
« prédation » humaine au sens large.
D'autres auteurs insistent sur les arguments philosophiques
« du droit des espèces à exister » (Nash,
1970). En effet, les menaces sur la biodiversité sont telles que de
nombreuses espèces ont déjà disparu et que d'autres sont
actuellement menacées d'extinction à cause de l'activité
humaine. Tout ce ci justifie implicitement l'exclusion de toute activité
humaine de certaines aires protégées.
b) La gestion Décentralisée et
L'Exploitation contrôlée comme modèle
Alternatif
Suites aux critiques de la gestion centralisée tendant
à remettre en cause les acquis des aires protégées, des
modèles alternatifs se sont développés visant le
développement de la conservation de la nature. Ce changement de
paradigmes s'est observé durant ces dernières décennies.
Deux approches principales ont été
développées : l'approche participative et l'approche
néolibérale.
v l'approche participative de la gestion des aires
protégées19(*)
Cette approche se base soit sur une conservation
communautaire, soit sur une conservation populiste, en vue d'impliquer
politiquement (dans les gestions sur les ressources) et économiquement
(dans le bénéfice monétaire et non monétaire que
procure les ressources) les populations locales marginalistes dans la gestion
des aires protégées. Cette approche vise à réduire
les couts économiques et sociaux que supportent les populations locales
à leurs procurer des bénéfices en vue d'une conservation
durable des ressources naturelles.
v L'approche
Néolibérale de la Gestion des aires
protégées
Contrairement à la première approche, celle-ci
aborde de façon économique les problèmes environnementaux.
Elle considère les actifs naturels comme un bien financier ayant un cout
d'opportunité dans les préférences individuelles des
agents économiques. Autrement dit, la gestion durable d'une
aireprotégée doit être préférable à
tout autre usage de cette même terre (child, 1996). D'après cette
analyse, la ressource naturelle doit générer des revenus optimaux
capables de la maintenir et derendre moins incitatifs les usages alternatifs.
Il s'agit ici d'une approche purement économique, basée sur la
valeur d'usage de la ressource et qui ne tient pas forcement compte des
impératifs écologiques. Pour la population locale, les
incitations à conserver la ressource sont notamment les
bénéfices monétaires qu'elle obtient des
fondsquigénère la ressource et qui lui sont versés par les
gestionnaires de l'aire protégée.
Conclusion : le parc National de
Virunga se situe au coeur d'une population humaine qui peut être
ignorée. Plus de trois millions de personnes vivent à moins d'un
jour de marche du parcet bon nombres d'entre elles dépendent des
ressources du parc.Cependant, la plupart des menaces du parc viennent des
populations limitrophes qui ne voient aucun bénéfice tangible du
parc, en dehors de l'exploitation du poisson. Il est dès lors primordial
que les populations soient d'une part informées et sensibilisées
quant aux bénéfices écologiques et économiques du
parc, que ceux-ci soient directs ou indirects, mais aussi qu'elles soient
impliquées dans des initiatives de gestion des ressources
naturelles.
CHAP II. PRESENTATION DU PARC NATIONAL DE VIRUNGA
Ce chapitre donne la présentation du parc national de
Virunga, c.à.d. le contexte juridique de sa création, les
merveilles du parc (oiseaux, climat, etc.) ; les années des crises,
et donne un aperçu de notre champ d'études en tant que patrimoine
mondial.
Le Parc national des Virunga, jadis Parc
Albert, est le plus ancien
parc national de
la
République
démocratique du Congo et d'Afrique. Créé en 1925,
il est très riche par sa faune et sa flore. Des traces d'
okapis y ont par ailleurs
été récemment observées. Le parc est situé
dans l'est de la République démocratique du Congo et couvre en
partie les
montagnes des
Virunga, près du
Rwanda et de l'
Ouganda. Il présente
l'une des densités de population les plus élevées
d'Afrique, avec plus de 400 hab. /km². En 1979, il est
consacré
patrimoine
mondial pour son exceptionnelle biodiversité. Il est
également désigné
site Ramsar depuis
199620(*).
0.1. présentation du milieu d'étude
Le Parc National des Virunga21(*)
Anciennement Parc National Albert, le Parc National des
Virunga (PNVi) est situé à l'Est dela République
démocratique du Congo (RDC) dans la province du Nord Kivu en bordure
desfrontières entre la RDC et l'Ouganda d'une part et le Rwanda, d'autre
part. Il couvre unesuperficie de 800.000 ha et est allongé sur une
distance de près de 300 km et une largeurmoyenne dépassant
rarement 50 km. Il est situé à 1°35' de latitude Sud et
entre 29°01' et 30°01' de longitude Est ; Ce Parc est le premier
Parc africain créé en 1925 par le Roi Albert et reconnu Site
duPatrimoine Mondial par l'UNESCO en 1979.
Le PNVi présente une richesse floristique remarquable
due à sa grande diversité des biotopeset habitats naturels ainsi
qu'à sa position phytogéographique. Cette diversité
d'habitats couvreune altitude allant de 600m à plus de 5000 m aux Monts
Ruwenzori. LePNVi est l'un des Parcs les plus importants en Afrique de par sa
diversité en espècesfauniques et floristiques. Cette riche
biodiversité s'accompagne d'un grand taux d'endémismequi le
classe parmi l'un des Parcs les plus importants de l'Afrique. Il compte 196
espèces demammifères dont 21 endémiques du Rift, 706
espèces d'oiseaux dont 23 endémiques, 109reptiles dont 11
endémiques, 78 espèces d'amphibiens dont 21 endémiques, 21
espèces depapillon endémiques, 2077 plantes dont 230
espèces endémiques.
Créé pour les Gorilles de Montagne, il
compte d'autres grandsanimaux d'importance internationale comme
l'Eléphant, le Chimpanzé, l'Hippopotame.
Le PNVi constitue actuellement un îlot de nature vierge,
entouré presque partout d'unepopulation humaine, en pleine explosion
démographique. Cela peut sefaire remarquer par la naissance de plusieurs
centres et cités urbains autour du Parc, notamment Kiwanja, Rutshuru,
Ishasha, Nyamilima et les expansions des villages despêcheurs
installés à l'intérieur du Parc.
La densité démographique autour du Parc National
des Virunga (PNVi) est plus élevée carelle est supérieure
à 300 habitants au km². D'autres villages encoredisposent d'un taux
de croissance plus élevé comme Nyamilima avec 36,264% en 2002.Au
cours des dernières décennies, la gestion du Parc a
été plus orientée vers leprotectionnisme sans implication
directe de la population dans la gestion des ressources duParc. Avec cette
pratique de gestion policière, la population s'est vue
écartée de la gestion duParc avec comme conséquence des
tensions entre les gestionnaires et la population, l'occupation du Parc par les
populations riveraines et le non respect des lois applicables auParc22(*).
0.2. Cadre de la conservation
Suivant différentes recherches, l'utilisation des
forêts (et Parcs) dans les pays africains estpassé par trois
étapes et le Virunga n'a pas échappé à cette
réalité ;
· l'occupation précoloniale, lorsque les habitants
étaient libres de convertir et d'utiliser les terres boisées;
· les périodes coloniale et postcoloniale qui
excluaient les populations des forêts denses;
· la récente période de l'évolution
de la conservation prévoyant des formes de gestioncommunautaire (WRM,
2003).
Après sa création, le Parc couvrait 50.000 ha
autour de la chaîne des volcans éteints. Il aconnu des
modifications des limites pour son extension entre 1929 et 1958 pour couvrir
les autres parties de Rutshuru, Beni et Lubero.
Avant la création du Parc, période
précoloniale, la terre constituait la base matérielle dupouvoir
des chefs coutumiers comme pour l'ensemble de l'Afrique car la terre et les
forêtsrenforçaient le pouvoir et le prestige du chef. Surtout que
« les forêts étaient conservées, maisavant tout pour
une valeur autre que les ressources qu'elles renfermaient: elles servaient
derefuge, et assumaient souvent des vocations religieuses (WRM,
op.cit)23(*)
».
Pour constituer le PNVi, l'administration coloniale avait
procédé de diverses façons : les expropriations
paysannes pour cause d'utilité publique, cession et
échange des collines,déplacements des populations en
raison de maladie de sommeil, rachat des droits
indigènes.
Toutes ces mesures eurent comme conséquences : la
réduction des terres destinées auxcultures, la perte de la
jachère, des droits de pêche, de chasse, de coupe du bois, etc.
Endehors de ces conséquences sur les activités économiques
des populations, ces actions eurentaussi comme conséquences la naissance
des conflits fonciers entre communautés et entre cettedernière et
les autorités du Parc.
En ces jours, ces conflits et conséquences
pèsent encore sur la gestion du Parc et la vie socio-économique
de la population qui s'est traduite durant cette dernière
décennie par l'occupationspatiale illégale des terres du parc
suivant les territoires, l'expansion des villages des
pêcheursofficiellement reconnus et implantation des nouveaux villages
illégalement installés, lamultiplicité des cas
d'envahissement du Parc pour diverses raisons : propagande politique,culture,
élevage, sciage, pêche, etc.
La gestion du Parc a été faite comme pour le
reste des autres aires protégées avecl'application « stricte
» de la loi sans intégration des communautés. Avec
l'impulsion deschangements dans la gestion des ressources naturelles qui exige
que les communautésconstituent une classe des partenaires de la
conservation. Certaines actions ont été initiées parl'ICCN
et les organisations de conservation afin d'impliquer dans la mesure du
possible lescommunautés riveraines.
Il faut préciser que pour le PNVi, ces changements sont
entrain de s'opérer avec une vitesselente. C'est depuis 1989 que le
projet WWF-PEVi s'est lancé dans le programmed'intégration des
communautés par des actions d'éducation environnementale et des
activitésde terrain (reboisement, encadrement des Associations
locales de développement, etc.), demême que d'autres ONG de
conservation intervenant dans le PNVi, mais faut-il le dire,beaucoup reste
à faire d'autant plus que le cadre juridique pour la
conservationcommunautaire n'est pas encore là et les résultats ne
sont pas aussi satisfaisants aux yeux descommunautés riveraines.
Toutefois, certains retombés sont visibles ; près de 10.000
personnes vivent directement ou indirectement du Parc.
Nous pensons qu'avec l'évolution de la situation, cette
réalité devrait avoir pris une plusgrande ampleur.
0.3. Climat
Déterminer les caractéristiques climatiques du
Parc des Virunga n'est pas aisé, tant les habitats varient sur des
distances relativement restreintes, en fait il n'existe pas de climat
caractéristiques de l'ensemble du parc mais une multitude de
microclimats. Le site le plus ensoleillé, le moins ensoleillé et
le plus pluvieux, le Ruwenzori, vers 2700 m d'altitude
II.1. HISTORIQUE
Le
parc national de
Virunga doit sa création à deux faits marquants qui l'ont
précédée. Au départ, c'est la préexistence
des réserves de chasse de l'
État
indépendant du Congo ainsi crée par le Roi
Léopold
II dès 1889, pour protéger les
éléphants contre
les destructions inconsidérées. Ensuite l'idée du
naturaliste
américain, Mr
Carl Akeley dont la tombe est située dans le parc même, de
créer un sanctuaire au Virunga, à l'issue de sa mission d'
exploration effectuée
au
Kivu en 1921.
Créé le 21 avril 1925 sous le nom de parc
Albert,
le
parc national
de Virunga est le premier parc d'
Afrique du point de vue
ancienneté.
L'exploration scientifique du parc a débuté en
1933 avec les missions dirigées par
Gaston-François
de Witte et par Peter Schumacher. Elle s'est poursuivie avec les
missions d'Hubert Damas en 1935-1936, Louis van den Berghe en 19361,
Jean Lebrun et de F. Bourlière et Jacques Verschuren de 1957
à 195924(*).
II.2. LES MERVEILLES DU
PARC NATIONAL DE VIRUNGA
1.0. Mammifères
vivant dans le parc
Les primates :
Singe
argenté,
Singe
doré,
Colobe bai
Colobe d'Angola,
Galago
à grosse queue ), ,
Gorille des
montagnes ,
Chimpanzé
nain ,
Chimpanzé.
Les carnivores :
Hyène,
Mangouste des
marais,
Lion,
Léopard,
Genette ,
Lycaon,
Mangouste
rayée ,
Chat doré
africain ,
Chacal
à flancs rayés
Les ongulés :
Proboscidiens :
Éléphant
d'Afrique
Les artiodactyles :
Céphalophe
à bande noire ,
Céphalophe
de Peter ,
Céphalophe
bleu ,
Céphalophe
à front noir,
Hippopotame,
Chevrotain
aquatique,
Antilope
naine,
Hylochère,
Okapi,
Phacochère ,
Potamochère,
Cobe des roseaux,
Buffle
d'Afrique ),
Antilope
harnachée.
Les insectivores :
Potamogale et
d'autres
Les Rongeurs :
Rat de Gambie ,
Porc-épic ,
Rat taupe et
d'autres25(*)
1.1. Oiseaux
Bec en sabot
1.2. Flore
On y trouve une
Oléacée
1.3. Tourisme
généré par les gorilles
Avec ses familles de
gorilles des
montagnes et ses paysages spectaculaires, le parc national des Virunga
attirait autrefois les touristes fortunés. Les
logementsdestinés
aux touristes ont été saccagés. Depuis le
génocide
du Rwanda, en 1994, la plus grande partie du site est fermée aux
visiteurs. Les visites ont été complètement
arrêtées, mais les troupes de
Nkunda ont
redémarré des circuits sans l'accord des autorités du
parc.
En
Ouganda, dans le
parc
national de Gahinga, et au
Rwanda, dans le
parc national
des Volcans, qui sont adjacents au parc des Virunga, les visiteurs paient
370 euros pour passer une heure auprès de ces animaux rares, le tourisme
« durable » consacré aux gorilles reste une affaire
lucrative.
1.4. Environnement et
sécurité
Le parc figure parmi les plus menacés :
d'importantes populations sont déjà installées à
l'intérieur de son périmètre. Ses vastes étendues,
qui regorgeaient jadis d'une
mégafaune impressionnante,
sont étrangement vides.
Membres de l'Institut congolais pour la conservation de la
nature
ICCN, 650 gardes forestiers
sont chargés de protéger le parc et les gorilles. Ils
reçoivent souvent l'aide d'
ONG de
défense de l'environnement.
Pour sa meilleure gestion, le parc est divisé en quatre
secteurs : le Centre, le
Sud, le
Nord et l'
Est. Chacun de ces secteurs est
représenté par une station mère où se trouve
établi son État-major et un certain nombre d'autres stations et
postes de patrouille. En plus de ces quatre secteurs, le parc dispose d'une
station d'intervention et de lutte anti-
braconnage située
à Kabaraza et d'un domaine de
chasse dit de Rutshuru,
crée en 1974 sur une
superficie de
100.000
hectare
13.
Tous ces embranchements sont gérés comme unité
écologique à
partir de la direction du site siégeant à
Goma dans le
Nord Kivu.26(*)
Le secteur du Centre dont le siège est la RWINDI est
traversé essentiellement par les rivières Rutshuru et Rwindi,
des
marais, d'une
herbacée, d'une
petite partie du
lac Edouard, des
méandres de l'escarpement de Kabasha et du prolongement du mont Mitumba
qui offre des vastes panoramas exceptionnels sur la
plaine.
Le secteur
Nord ayant Mutsora
pour
chef-lieu comprend
une partie du
lac Edouard, le mont
Tshiaberimu, la
plaine de la
rivière Semliki,
la
forêt
ombrophile de la
basse Semliki et le flanc
ouest de
Ruwenzori.
Le secteur
Sud dont l'
État-major est
établi à la station de Rumangabo comprend en son sein deux
sous-secteurs : Mikeno et Nyamulagira, dont l'un s'étend même
en dehors des frontières nationales pour faire paraître cette aire
protégée, jusqu'ici nationale, comme un parc transfrontalier. Le
sous-secteur de Mikeno intègre le massif de Virunga (
volcan
éteint) et s'étend sur deux
pays en plus de la
RDC,
à savoir, le
Rwanda et l'
Ouganda alors que celui
de Nyamulagira renferme deux grands
volcans actifs
(Nyirangongo et Nyamulagira).
Le secteur
Est, symbolisé par la
station de Lulimbi est essentiellement voué à la
recherche
scientifique, même si cette activité tourne au ralenti pour le
moment. Faisant
frontière avec
l'
Ouganda, ce secteur est
particulièrement traversé par la
rivière Ishasha
et une bonne partie du
lac Edouard.
De nombreux
braconniers tuent
les
gorilles pour leur
viande et les rebelles
hutus coupent les arbres
et fabriquent du
charbon de
bois au sein du parc, un commerce lucratif détruisant la
forêt.
Depuis 1994, des groupes armés s'y sont repliés,
massacrant les
hippopotames à
la mitrailleuse. En vingt ans, leur nombre a chuté de 29 500
à 400. Leur extinction probable risque aussi d'entraîner la
disparition des poissons dans les lacs, car les hippopotames fertilisent les
eaux. Seule bonne nouvelle, la population de
gorilles de
montagne, elle, a augmenté de 50 % dans la même
période
Son directeur, le Belge
Emmanuel de
Merode a été victime d'une embuscade armée sur la
route entre
Goma et Rumangabo le 15
avril 2014, lors de laquelle il a été très
grièvement blessé par balles. Certains y voient une
conséquence du conflit latent avec la société
d'exploration pétrolière basée à Londres,
Soco
International à propos de laquelle Emmanuel de Merode venait de
déposer un dossier résultant d'une longue enquête
auprès du procureur de la République à Goma le jeudi 22
mai 2014, il a annoncé son retour à la tête du parc lors
d'une conférence de presse au siège de l'
ICCN à
Rumangabo.
v Réserves
pétrolières.
D'importantes réserves pétrolières
pourraient se trouver dans le sous-sol du parc des Virunga. L'État a
octroyé, depuis 2009, des permis d'exploration couvrant 85 % de la
superficie du parc au bénéfice de
Total,
ENI et
Soco (Royaume-Uni), alors que la loi congolaise interdit toute exploration dans
les Virunga. Les deux premières compagnies ont assuré qu'elles ne
s'aventureraient pas dans la réserve, mais la troisième, qui a
déjà mené des prospections par voie aérienne,
paraît décidée à y pénétrer. Face
à la levée de boucliers des ONG (
Greenpeace,
WWF...),
l'État congolais fait ses calculs : redevances du pétrole ou
dollars des touristes et des institutions internationales (l'
Union
européenne) finance la renaissance du parc à hauteur de
cinq à six millions d'euros par an). Soco a par ailleurs
été accusé de corrompre des employés du parc, comme
le montre un enregistrement vidéo ; un documentaire sorti en 2014
raconte ces manoeuvres, Virunga.
Soco annonce pour le samedi 26 avril 2014 le démarrage
de son projet d'exploration pétrolière du
lac Édouard,
situé à l'intérieur du parc. Le
WWF condamne
fermement cette décision qui contrevient aux lois nationales et
internationales. Le 11 juin 2014, Soco s'est engagée auprès de
cette association à cesser toute opération
pétrolière au sein du parc en échange du retrait de la
plainte déposée en octobre 2013 auprès de l'agence
britannique de l'Organisation de coopération et de développement
économique (OCDE) concernant des violations présumées des
droits de l'Homme et des protections environnementales.
II.3. CADRE LEGALE DE LA
CREATION DU PARC
La réserve de faune et de flore portant le nom de
« parc national de Virunga » jadis « parc
national Albert » (PNA) a été créée par
décret le 21 avril 1925, dans une régionparticulièrement
remarquable pour sa faune et sa flore présentant un intérêt
scientifique spécifique et englobant les volcans éteints Mikeno,
Karisimbiet Visoke.
Le décret du 18 aout 1927 étendait la
réserve parc national Albert aux versants sud-est des monts Visokeet
Karisimbisitués dans un des deux territoires sous mandat belge depuis
1919, le Ruanda.
Le parc National Albert qui sera rebaptisé plus tard
parc National de Virunga, est ainsi le plus ancien parc national d'Afrique.
C'est en effet en janvier 1926 que la Réserve Naturelle de Sabie
deviendra le Parc National Kruger en Afrique du Sud.
II.4. LES ANNEES DIFFICILES
DU PARC
v La Crise Au Parc National De Virunga27(*)
Les racines récentes de la crise au PNVi sont en grande
partie politiques et trouvent leur origine dans l'emplacementmême de
Virunga au coeur de la région des grands lacs, pris dans un contexte
sociopolitique extrêmement instable décrit par Kalpers et
Mushenzi.
L'exploitation des ressources naturelles joue un rôle
significatif dans la nature et l'étendue de la guerre civile et expose
d'avantage les ressources du parc national aux effets de la guerre (Nations
unies 2001).
Les crises sont habituellement des évènements
inattendus ; associés à une menace sur la stabilité
(Davies et Walters ; 1998). Pour la seule année 2014, il y a eu
treize attaques armées de postes de patrouille et des stations des parcs
avec ; comme conséquences ; trois gardes tués
ou blessés, un poste de patrouille complètementdétruit et
les autres gardes de la zone affectée totalement dépourvude
nourritures et de logements. Ces évènements ont eu un
impact marqué sur le moral de tous les gardes du parcet ont gravement
perturbé leur capacité d'accomplir leurs fonctions. L'ICCN n'a
pas été à mesure de répondre efficacement à
cette situation de crise malgré les secours humanitaires d'urgences
apporté par des partenaires internationaux. On estime que, depuis le
génocide Rwandais de 1994, les crises successives ont contribués
à la mort de près de 100 gardes.
Une crise n'entraine pas nécessairement des
conséquences mais si elle s'accompagne d'incertitudes, les ressources de
l'organisation responsable peuvent être trop sollicitées pour
qu'elle puisse gérer efficacement la situation (stub bard,
1987). De plus, le temps de réaction est critique, et si les
mesures correctes tardent à se mettre en place, cela peut provoquer une
augmentation rapide des couts de gestion. En règle
générale, le manque de plan d'urgence pour réagir à
des évènementsimprévus, combinés aux faiblesses
financières, institutionnelle et politique d'une agence gouvernementale
et de ses partenaires de la société civile, rend une institution
structurellement incapable de faire face à une crise. Des
réponses données au trois crisesrécentes,
furenttrès efficace grâceà la planification et à la
mise en oeuvre minutieuse d'un plan convenu et les deux autres furent des
échecs. Nous allons décrire et analyser les trois cas et tirer
les leçons de leurs résultats.
ü Le premiercasconcernela destruction
systématique de l'habitat de gorilles par des fermiers rwandais en juin
2004.
ü La deuxième crise est celle de
Mikeno : une de plus grandes crises au parc des Virunga du
début des années 2000 est la crise dite dd Mikeno lorsqu'en
mi-juin 2004, plus de 1500ha de foret de montagne ont été
déboisés par des paysans venant essentiellement du Rwanda voisin.
ü La crise de L'ANTHRAX : en
octobre 2014, la presse ougandaise rapportait que 126 hippopotames
étaient morts en un mois d'une mystérieuse maladie en Ouganda, et
que deux personnes qui avaient mangé de cette viande étaient
aussi mortes de ce qui ressemblait à une infection virale. On pouvait
lire que ces hippopotames étaient morts à Katako, sur les rives
nord du lac Edouard, dans la rivière Kyamdura, à Kashaka;
à Kasenyi et dans le Kazinga Channel ; entre le lac Edouard et le
lac Albert le long de la frontière Congolaise.
ü La crise de KANYABAYONGA :
après plusieurs semaines de tentions croissante dans la
province Orientale du Nord Kivu, des renforts militaires envoyés par
Kinshasa engagèrent des hommes de l'armée congolaise ;
l'aile militaire du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, un
ancien mouvement congolais rebelle allié au Gouvernement rwandais.
Les combats ont éclaté officiellement le 15
décembre 2004, forçant quelque 35000 personnes à fuir
leurs maisons. Mais beaucoup s'étaient enfuis trois ou quatre jours plus
tôt en direction du Nord, vers Kayna et Kirumba, tandis que d'autres se
dirigeaient vers le sud, vers Mabenga et Rutshuru. Parmi ceux qui durent
s'enfuir, il y avait les 147 gardes de l'ICCN ; accompagnés de 519
femmes et enfants basés au quartier général du parc,
à Rwindi, situé à moins de dix kilomètres de
Kanyabayonga. Ils quittèrent à pied le 12 en raison de
l'insécurité qui croissait rapidement et se dirigèrent
vers Kibirizi, Vitshumbi et Kiwanja.
Avant de quitter, les gardes se débarrassèrent
de toutesleurs uniformes et de leur équipement, de crainte d'être
confondus avec des militaires et pris pour cibles le long de la route. Apres
avoir trouvé refuge dans des villes ou des villages, les gardes et leurs
familles rencontrèrent de nombreuses difficultés dues au manque
général de nourriture. Ils dépendaient fortement de la
bonne volonté des membres des communautés locales qui
étaient déjà eux-mêmes fort affectés par les
effets néfastes de la prise des combats et luttaient pour leur propre
survie28(*).
II.5. PARC NATIONAL DE
VIRUNGA, PATRIMOINE MONDIAL29(*)
Le patrimoine mondial, ou
patrimoine de l'humanité, désigne un
ensemble de biens qui présentent une valeur universelle exceptionnelle
justifiant leur inscription sur une liste établie par le comité
du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour
l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le but du programme est de cataloguer, nommer
et conserver les biens dits culturels ou naturels d'importance pour
l'héritage commun de l'humanité sous certaines conditions, les
biens répertoriés peuvent obtenir des fonds de l'organisation
World HéritageFund. Le programme fut fondé avec la convention
concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, qi fut
adoptée à la conférence générale de l'UNESCO
LE 16 NOVEMBRE 1972. Au 31 octobre 2011, l'UNESCO compte 195 Etats membres,
ainsi que 8 membres associés.
C'est En 1979, que le parc National de Virunga a
été consacré
patrimoinemondial pour
son exceptionnelle biodiversité.
CHAP III. ANALYSES DES
DONNEES ETINTERPRETATION DES RESULTATS
Cette partie constitue la phase finale de notre travail, elle
est divisée en trois sections, dont la première porte sur les
considérations méthodologiques, le second sur
l'interprétation de résultats et en dernière position nous
mènerons une discussion sur les résultats obtenus.
III.1. considérations méthodologiques
III.1.1 TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNÉES
Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours
à l'enquête par questionnaire. Le questionnaire a
été subdivisé en thèmes ci-après :
· connaissance des aires protégées
· Plus value du parc
· Le désastre du parc
· L'apport du tourisme
· Relation entre parc et population
Le questionnaire est constitué des questions
fermées et ouvertes. Pour compléter les données
recueillies sur terrain nous avons recouru à la technique
documentaire.
III.1.2. POPULATION ET
ÉCHANTILLON D'ÉTUDE
La population de l'étude est constituée des
populations du territoire de Rutshuru en général, en particulier
ceux vivant aux alentours du parc National de Virunga.
Cependant, compte tenu de la difficulté d'atteindre
toute la population, nous avons travaillé avec un échantillon de
98enquêtés ciblé dans le territoire de Rutshuru avoisinant
le Parc National de Virunga. C'est un échantillon aréolaire ou
par grappes. Les caractéristiques de l'échantillon sont reprises
dans les tableaux suivants :
Tableau n°02 : répartition des
enquêtés selon l'âge
Tranche d'âge
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
inferieur a 18 ans
|
23
|
23,5
|
entre 18 et 30 ans
|
64
|
65,3
|
supérieur à 30 ans
|
11
|
11,2
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Les résultats de ce tableau montrent que la
majorité de nos enquêtés ont une tranche d'âge
variant entre 18 et 30 ans (65,3%) suivi de celle inferieure à 18 ans
(23,5%), tandis que 11,2% ont un âge supérieur à 30 ans.
.
Tableau n°03 : répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
59
|
60,2
|
Féminin
|
39
|
39,8
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
La présente étude a touché beaucoup plus
d'hommes soit 60,2% que de femmes (39,8%).
Tableau n°04 : répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
Niveau d'instruction
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Primaire
|
4
|
4
|
Secondaire
|
43
|
43,9
|
Grade
|
42
|
42,9
|
Licence
|
9
|
9,2
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Au regard des résultats contenu dans le tableau
ci-haut ; 43,9% de nos enquêtés ont un niveau d'instruction
secondaire ; 42,9%un niveau de graduat; 9,2% ont un niveau de
Licence et 4% sont du niveau primaire.
III.2. Présentation des résultats
Thème 1 : connaissance des aires
protégées
Question 1 : connaissez-vous des aires
protégées ?
Tableau n°05 : connaissance des aires
protégées
|
|
|
Occurrence
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
80
|
81,6
|
Non
|
18
|
18,4
|
|
|
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
En lisant ce tableau, nous remarquons que plus de la
moitié de nos enquêtés ont déjà pris
connaissance des aires protégées soit 81,6% et 18,4% ne
sont pas informé de la présence de ces aires.
Question 2 : pourquoi ces aires sont elles
protégées ?
Tableau n°05 : Nécessité
de la protection des aires protégées
|
|
|
Objectif de la protection des aires
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
je ne sais pas
|
22
|
22,4
|
patrimoine mondial
|
21
|
21,4
|
Recherche scientifique
|
7
|
7,1
|
éviter la destruction des écosystèmes
|
14
|
14,3
|
réserve du pays
|
2
|
2
|
richesse pour le pays
|
12
|
12,2
|
protéger la faune et la flore
|
20
|
20,4
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
|
|
|
Il ressort de ce tableau que, La plus part de nos
enquêtés soit 22,4% ne savent pas pour quel but les aires sont
protégées, 20,4% de la population estime que si les aires sont
protégées c'est pour protéger la faune et la flore ;
21,4% disent que les aires sont protégées parce qu'elles font
parti du patrimoine mondiale, etc.
Thème 2: la plus-value du parc
Question 3: tirez-vous bénéfice de
la présence du parc ?
Tableau n°06 : plus value du
parc
|
|
|
Occurrence
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
81
|
82,7
|
Non
|
17
|
17,3
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
A la lecture de ce tableau, nous constatons que
82,7% ; plus de la moitié de nos enquêtés tirent
bénéfice du parc, seulement 17,3% de la population n'en tire pas
bénéfice.
Question 4 : Bénéfice
tirés du parc
Tableau n°07 : bénéfices
tirés du parc
|
|
|
Bénéfices tires du parc
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
de la viande
|
11
|
11,2
|
bois de chauffage
|
21
|
21,1
|
Recherche Scientifique
|
53
|
54
|
pluviométrie élevée
|
6
|
6,1
|
fournitures de semences
|
2
|
2
|
construction école et centres de sante
|
2
|
2
|
fabrication de la braise
|
3
|
3,1
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Au vu des résultats du présent tableau, il
ressort que 11,2% de la population effectue une chasse illicite
(braconnage) ; 21,1% s'approvisionnent les bois de chauffages dans le
parc ; 54% trouvent que le parc est exploité pour une recherche
scientifique, 6,1% confirment par contre que le parc leur fournit une
pluviométrie élevée, 2% trouvent que le revenus
régénéré par le parc leur vient en aide dans la
construction des écoles et de centres de santé et en fin 3,1%
fabrique de la braise a partir du bois provenant du parc.
Thème 3 : le désastre du
parc
Question 5: Arrivent-ils que les animaux ravagent
voscultures ?
Tableau n°08 : le désastre du
parc
|
|
|
Occurrence
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
76
|
77,6
|
Non
|
22
|
22,4
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Dans ce tableau découle les résultats selon les
quels 77,6% de nos enquêtés ont déjà
été victime des animaux en provenance du parc qui ravagent des
cultures et 22,4% n'en ont pas encore été victime.
Thème 4 : Apport du tourisme
Question 6: comment le revenu issus du tourisme
contribuent au développement de la population ?
Tableau n°08 : contribution du parc au
développement
|
|
|
Apport du tourisme
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
construction des écoles et centres de santés
|
32
|
32,6
|
aménagement des routes de dessertes agricoles
|
6
|
6,1
|
financement des barrages hydro-électriques
|
53
|
54
|
construction des bornes fontaines
|
7
|
7,1
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
En faisant la lecture de ce tableau, nous remarquons que 32,6%
confirment que le tourisme contribuent au développement de la population
en finançant la construction des écoles et de centres de
santés ; 6,1% de nos enquêtés trouvent que c'est en
aménageant les routes des dissertes agricoles que le tourisme
contribuent à son épanouissement ; 54%avouent que le revenu
issus du secteur touristique financent des barrages hydro-électrique en
construction (barrage de Matebe en territoire de Rutshuru et celui de Mutwanga
en Territoire de Lubero) et 7,1% disent que le tourisme participe
à la construction des bornes fontaines.
Question 7: si autres les quels, citez en au moins
quelques un
Tableau n°09 : apports
supplémentaires du tourisme
|
|
|
Autres apports
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
appuis aux organisations non gouvernementales
|
7
|
7,1
|
appuis aux agriculteurs
|
12
|
12,2
|
paiement prime garde parc
|
75
|
76,5
|
appuis aux associations
|
4
|
4,1
|
|
|
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
A la lecture de ce tableau, nous remarquons que 7,1%
confirment que le tourisme vient en appuis aux organisations non
gouvernementales, 12,2% montrent que le tourisme vient en appuis aux
agriculteurs ; 76,5% de nos enquêtés disent que le tourisme
participe a la paye de prime de personnes chargés de protéger la
nature (gardes parc) et la dernière catégorie des nos
enquêtés soit 4,1% trouvent que, le tourisme vient en appuis aux
associations locales.
Question 8: comment la population entre en contact
avec les touristes ?
Tableau n°10 : contact ente
population-touristes
|
|
|
voies de contact
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
conférences
|
5
|
5,1
|
Débat
|
7
|
7,1
|
entretien collectif
|
7
|
7,1
|
visite guidée personnelle
|
59
|
60,2
|
Sport
|
8
|
8,2
|
distributions de dons par les touristes
|
12
|
12,2
|
|
|
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Il ressort de ce tableau que le plus grand de nos
enquêtés soit 60,2% entrent en contact avec les touristes en
effectuant des visites personnelles qui sont guidées ; 12,2%
approuvent qu'ils entrent en contact avec les touristes lors des distributions
des dons effectués par ces derniers ; 8,2% trouvent que seul le
sport les rapprochent de touristes ; 7,1% de nos enquêtés
confirment que c'est en effectuant des entretien collectif et débat que
la population entre en contact avec les touristes et en fin la
dernière catégorie soit 5,1% entre en contact avec les touristes
au voie des conférences.
Question 9: comment la population
perçoit-elle le tourisme ?
Tableau n°11 : perception du tourisme
vis-à-vis de la population
|
|
|
Considération du tourisme par la population
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Futilité
|
22
|
22,4
|
secteur régénérateur des revenus
|
53
|
54
|
secteur qui valorise le patrimoine mondial
|
5
|
5,1
|
organe d'aide
|
3
|
3,1
|
organe constitue par des étrangers
|
3
|
3,1
|
secteur clé de développement
|
12
|
12,2
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Au vu des résultats du présent tableau, il
ressort que 54% de nos enquêtés soient 53 répondant
montrent comment le tourisme est un secteur qui régénère
des revenus ; 22 répondants soit 22,4% trouvent que le tourisme
n'a aucune importance à leurs yeux ; 12,2% trouvent que le tourisme
est un secteur clé assurant le développement, dans cette
mêmeperspective5,1% disent que le tourisme valorise le patrimoine
mondial et 3,1% confirme que le tourisme est un organe d'aide.
Thème 5 : Relation entre
parc-population
Question 10: Quelles sont les sources de conflits
entre parc-population ? Enumérez-en au moins deux
Tableau n°12: Origine des conflits entre
parc-population
Sources de conflits
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
déboisement
|
13
|
13,3
|
délimitation incontrôlée du parc
|
2
|
2
|
commercialisation de la viande
|
6
|
6,1
|
Gestion unilatérale du parc
|
2
|
2
|
braconnage
|
7
|
7,1
|
les bêtes qui ravagent des cultures
|
46
|
47
|
animaux féroces en divagation
|
7
|
7,1
|
insectes dangereux proviennent du parc
|
2
|
2
|
envahissement de parc par la population
|
7
|
7,1
|
non dédommagement de la population
|
2
|
2
|
arrestation arbitraire de la population par les gardes parcs
|
1
|
1
|
spoliations de terres des habitants
|
3
|
3,1
|
Total
|
98
|
100
|
Source : nos enquêtés
Comme l'indique ce tableau,, 13,3% de nos répondants
attestent que le conflit qui oppose la population au parc est le
déboisement, et d'autres trouvent que les sources de conflits entre
parc-population sont dit respectivement à ou aux:
délimitation incontrôlée du parc (2%) ;
commercialisation de la viande des animaux sauvages (6,1%) ; gestion
unilatérale du parc c.à.d. la non implication de la
communauté locale dans la gestion du parc (2%) ; la chasse illicite
(braconnage 7,1%) ; les bêtes sauvages qui ravagent des cultures
(47%), animaux féroces en divagation (7,1%) ; insectes dangereux en
provenance du parc causant certaines maladies (2%) ; envahissement du parc
par la population (7,1%) ; non dédommagement de la population
après que cette dernière ait été victime des
animaux qui ravagent des cultures (2%) ; arrestation arbitraire de la
population par les gardes parcs (1%) ; et en fin la spoliation des terres
des habitants vivant aux alentours du parc (3,1%).
III.3. DISCUSSIONS DES RESULTATS
Dans cette section, nous allons confronter les
résultats de notre étude à la théorie
agencée précédemment.
Rappelons que ce travail s'est procuré tout
particulièrement le souci d'analyser l'apport du Parc National de
Virunga au développement socio-économique des populations du
territoire de Rutshuru. Cette critique va soulever les points forts et les
points faibles caractérisant cette dernière.En effet, à
l'issue del'analyse de la contribution de parc National de Virunga à la
situation socio-économique de la population ; trois points forts
nous ont marqué:
1) La participation de revenus touristiques dans le
financement des barrages -hydroélectriques (54%)
2) L'intervention du parc dans le domaine de la Recherche
Scientifique (54%) et
3) Surtout que la grande partie de revenu issu du tourisme
intervient dans la paye des agents chargés de la protection de la
nature.
Néanmoins, plusieurs points faibles
caractérisent l'aspect négatif de l'apport du Parc aux attentes
de la population et constituent ainsi même les principales sources des
conflits entre le parcet cette dernière.
- Les bêtes qui ravagent des cultures (47%)
- Le déboisement (coupe de bois dans le parc)
(13,3%)
- Animaux féroces en divagation (7,1%)
- Braconnage (chasse illicite effectuée par la
population) (7,1%)
- Commercialisation de la viande des animaux sauvages
(6,1%)
Pour ne citer que le plus cité.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de ce travail intitulé :
« l'apport du Parc National de Virunga au développement
socio-économique des populations du territoire de Rutshuru ».
En rappel, pour mener bien ce travail, nous nous sommes
posé des questions ci-après :
ü Quelle serait la contribution de ce parc sur le
développement socio-économique de la population riveraine ?
ü Comment la population riveraine apprécie-t-elle
l'apport du parc à l'égard de ses conditions de vie?
ü Quelles sont les attentes de la population de Rutshuru
vis-à-vis du barrage de Matebe en pleine construction?
Partant de ces trois questions posées ci-haut, nous
avons émis les hypothèses suivantes :
ü Le parc de Virunga contribuerait aux
développement des populations de Rutshuru dans l'accomplissement des
activités purement communautaires comme celles qui cadreraient avec la
construction des écoles, de dispensaires, de centres de santés,
de Règlements de conflits entre les communautés locales,
d'intégration de la communauté locale dans la gestion du Parc et
la création d'emplois aujourd'hui estimé a plus de 3000 selon le
rapport de l'ICCN publié par Gratien Bashonga et Marc Languy.
ü A l'égard de ses conditions de vie, Les
populations riveraines trouveraient l'apport du Parc National de Virunga
insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où elles se verraient
confrontées aux plusieurs problèmes notamment ceux liés
à l'insatisfaction de ses besoins primaires (Education, nourritures,
logement, habillement,...).
ü Avec la construction du nouveau barrage
hydro-électrique de Matebe, la population de Rutshuru se verrait servit
un courant alternatif continu qui la permettra de cesser avec le
phénomène makala et Créerait plus d'emplois pour les
communautés locales.
Pour atteindre les objectifs de notre travail, nous avons
recouru aux méthodes et techniques qui sont bien épinglé
dans la partie introductive de notre troisième chapitre.
Le présent travail est subdivisé en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion ; le 1er
chapitre se focalise sur la théorie générale de parcs; le
second parle de la présentation du Parc National de Virunga avant de
chuter sur le dernier qui se consacre a à l'Analyse, au traitement des
données et à l'interprétation des résultats.
A l'issue de notre analyse sur l'apport de Parc National de
Virunga sur la situation socio-économique des populations de territoire
de Rutshuru, nous sommes aboutis aux résultats suivants :
ü L'apport de parc national de Virunga à la
population du territoire de Rutshuru par apport a ses attentessur plan
communautaire : la construction des écoles, de dispensaires, de
centres de santés, le Règlements de conflits entre les
communautés locales, l'intégration de la communauté
locale dans la gestion du Parc, n'est pas significatif tel queconstaté
dans le tableau 7, 8 et 9.
C'est ainsi que notre première hypothèse vient
d'être infirmé
ü La population trouve l'apport du parc insignifiant et
insatisfaisant dans la mesure où le parc n'intervient pas au niveau de
chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.
C'est ainsi que nous confirmons notre deuxième
hypothèse.
ü Comme l'a confirmé notre population, Les revenus
issus du tourisme contribuent à 54% au financement des barrages
hydro-électriques en pleine construction dans les territoires de
Rutshuru et Lubero tel que décrit dans le tableau 8, Nous osons croire
qu'à l'issu des travaux, la population mettra fin au
phénomène Makala et trouvera d'emploi.
C'est ainsi que nous confirmons notre troisième
hypothèse.
Toutefois, nous ne pouvons pas affirmer que ce travail est
exceptionnel et complet ; nous reconnaissons que nous sommes
limités et que toute oeuvre humaine n'est pas parfaite.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
BALOLE E.
& BOENDI S. « l'implication des communautés locales
dans la protection u parc National de Virunga. Editions losane, paris
2008
BASHONGA G. : « secteurs productifs du
parc National de Virunga » : Editions www.eastern
africaregional, Edition Nairob, Kenya
BOENDI L. et Walter DZIEDZIC: « La
problématique de l'approvisionnement en bois en zone limitrophe du Parc
National de Virunga » Editions lannoo sa, tielt, 2006
BOUDONF. Les environs de paris :
« Histoire, monuments, paysages, Versailles, saint-cloud,
fontainebleau, Rambouillet. » éditions belin, paris
(2009)
BURIDANT J. « chasse, cuniculture et ornement,
le bois dans les parcs » éditions belin, paris (2009),
LANGUY M. & DEMERODE E. « Virunga survie
du premier parc d'Afrique » Editions lannoo sa, tielt 2006
LANGUY M. ; Institut des Parcs nationaux du Congo,ý
1937-1949. , Bruxelles, avril 2005.
LANGUY M.et KUJIRAKWINJA D. « la pression
des pêcheries légales et illégales sur le parc National de
Virunga » Editions lannoo sa, tielt, 2006
MUGHANDA, M. 1993, « Quelques problèmes
d'environnement au Zaïre : occupation humaine et gestion des sols au Kivu
d'altitude, » in Revue Amuka, 17ème année,
n°36/1993,
MWIR R. & de MERODE E. « La gestion de la
crise au parc national de Virunga » Editions lannoo sa,
tielt, 2006
MWIR R. & de MERODE E. « La gestion du parc
national de Virunga » .Editions Nasser road ; kampala
sa, tield, 2009
SIRADIOU D. et Malu-Malu J. A.), « Parc des
Virunga », in La République démocratique du
Congo aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2006
VERSCHUREN, J. 1993. « Les Habitats et la Grande
Faune: Evolution et Situation Récente ». Exploration du
Parc National des Virunga (Zaire), Fascicule 29.
WILLIAM R., « Les aires protégées
et les communautés locales », Bulletin n°73, Août
2003
II. Cours, TFC, Mémoire et Rapports
KISANGANI ENDANDA, ALBANZ KABAYA notes
de cours : « initiation à la recherche
scientifique » note de cours ULPGL/G1 Economie, Edition 2007
KISANGANI ENDANDA., notes de cours : Méthodologie
de recherche en sciences sociales, Cours Inédit, G2 FSEG, UNIGOM,
2011-2012
Tables de Matières
INTRODUCTION
1
0. PROBLEMATIQUE
1
0.1. HYPOTHESES
2
0.2. OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
a) Sur le plan
personnel
3
b) Sur le plan
scientifique
3
c) Sur le plan
pratique
3
0.3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
4
0.4. DELIMITATION DU SUJET
4
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
CHAP. I. THEORIES GENERALES SUR LES RESERVES
5
1. GENERALITES SUR LES RESERVES
5
DEFINITION DES CONCEPTS
5
A. Le
Parc
5
0. EVOLUTION DE PARC AVEC LA REVOLUTION
INDUSTRIELLE
5
0.1. Les parcs
naturels
5
0.2. Les parcs
Nationaux
6
0.3. Parcs
Régionaux
6
0.4. Parcs
paysagers
7
0.5. Parcs
urbains
7
Evolution
8
Du devenir des Parcs
8
B. Réserves
8
CHAP II. PRESENTATION DU PARC NATIONAL DE
VIRUNGA
20
0.1.
présentation du milieu d'étude
20
0.2. Cadre de la conservation
21
0.3.
Climat
23
II.1. Historique
23
II.2. LES MERVEILLES DU PARC NATIONAL DE
VIRUNGA
23
Mammifères vivant dans le
parc
23
1.1.
Oiseaux
24
1.2.
Flore
25
1.3. Tourisme
généré par les gorilles
25
1.4. Environnement
et sécurité
25
Réserves pétrolières.
26
II.3. CADRE LEGALE DE LA CREATION DU PARC
27
II.4. LES ANNEES DIFFICILES DU PARC
28
La Crise Au Parc National De Virunga
28
II.5. PARC NATIONAL DE VIRUNGA, PATRIMOINE
MONDIAL
29
CHAP III. ANALYSES DES DONNEES ET
INTERPRETTION DES RESULTATS
31
III.1. considérations
méthodologiques
31
III.1.1 Technique de collecte des
données
31
III.1.2. Population et échantillon
d'étude
31
Tableau n°02 : répartition
des enquêtés selon l'âge
31
Tableau n°03 : répartition
des enquêtés selon le sexe
32
Tableau n°04 : répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
32
III.2. Présentation des
résultats
32
Tableau n°05 :
Nécessité de la protection des aires
protégées
33
Tableau n°06 : plus value du
parc
33
Tableau n°07 :
bénéfices tirés du parc
34
Tableau n°08 : le désastre du
parc
34
Tableau n°09 : contribution du parc
au développement
35
Tableau n°10 : apports
supplémentaires du tourisme
35
Tableau n°11 : contact ente
population-touristes
36
Tableau n°12 : perception du tourisme
par la population
36
Tableau n°13: sources des conflits entre
parc-population
37
CONCLUSION
38
BIBLIOGRAPHIE
40
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DE GRANDS LACS
« ULPGL/GOMA »
B.P. 368 GOMA
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
A. PRESENTATION
Nous sommes étudiant dans la faculté des
sciences économiques et de gestion et nous travaillons dans le cadre de
notre travail de fin du premier cycle sur un sujet intitulé
« L'apport du Parc National de Virunga au Développement
Socio-économique des Populationsdu Territoire de Rutshuru».
Sur ce, le présent questionnaire vise à
renseigner sur la contribution du Parc National de Virunga sur le social
économique de la population environnant le parc.
N.B. : Veuillez encercler la réponse que vous
choisissez et/ou compléter les pointillés selon votre avis.
B. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1. Quel âge avez-vous ?
a) Inférieur à 18 ans b) Entre 18 et 30 ans c)
Supérieur à 30 ans
2. Quel est votre sexe ?
a) Masculin b) Féminin
3. Quel niveau d'étude avez-vous ?
a) Etudes primaires b) Etudes secondaires c) Etudes
supérieures d) Autres
C. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT
v Questions sur l'intuition des aires
protégées.
1. connaissez-vous des aires
protégées ?
a) Oui b) Non
2. pourquoi ces aires sont elles
protégées?%
a) Je ne sais pas b) Patrimoine mondial c) Pour des
générations futures
d) Eviter la destruction des écosystèmes e)
Réserve du pays f) Richesse pour le pays
g) Intérêt pour l'Etat h) Protéger la
flore et la flore
· Question sur la plus-value du parc
3. tirez-vous bénéfice de la présence
du PARC?
a) Oui b) Non
Si oui le quel ?
a) De la viande b) bois de chauffage c) de l'air frais
d) pluviométrie élevée e) fournitures de
semences f) construction école et centres santés
g) coupe des supports pour haricots h) fabrication de la braise
i) Autres,...
· Question sur le désastre du
Parc
4. Arrivent-ils que les Animaux ravagent vos
cultures ?
a) Oui b) Non
· Question sur l'apport du Tourisme
5. Comment les revenus issus du tourisme contribuent au
développement de la population ?
a) construction des écoles et centres de santés
b) Aménagement des routes de désertes agricoles
c) financement des barrages hydro-électriques d)
construction des bornes fontaines e) Autres,...
6. Si Autres ; les quels(les) ? , citez en au moins
quelques un (es)
7. Comment la population entre en contact avec les
touristes ?
a) conférence b) débat c) entretien collectif
d) visite (guidée) personnelle
e) sport f) distribution des dons par les touristes g)
Autres, ...
8. comment la population perçoit-elle le
tourisme ?
· Question sur la Relation entre Parc et
Population
9. Quelles sont les sources des problèmes entre
parc-population ? Enumérez en au moins deux
· Opinion de L'enquêté
10. votre avis personnel par apport a notre
enquête
__________________________________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________________________________
Encore une fois, merci pour votre disponibilité.
* 1 languy M. et de Merode E.
« Virunga survie du premier parc d'Afrique »
Editions lannoo sa, tielt 2006 p. 87-98
M. Gratien Bashonga : « secteurs productifs
du parc National de Virunga » : Editions www
easternafricaregional, Edition Nairob, Kenya P.22
* 2 KISANGANI ENDANDA, ALBANZ
KABAYA, « initiation à la recherche scientifique »
note de cours ULPGL/G1 Economie, 2007 P. 19
* 3KISANGANI ENDANDA, ALBANZ
KABAYA, op cit p. 19
* 4 Les environs de paris :
« Histoire, monuments, paysages, Versailles, saint-cloud,
fontainebleau, Rambouillet. » éditions belin, paris
(2009), 224 P ISBN 978-7011-4672-0
* 5 Buridant J.,
« chasse, cuniculture et ornement, le bois dans les
parcs » éditions belin, paris (2009), 224 P ISBN
978-7011-4672-0
* 6 Buridant J. : p.
220
* 7 Jérôme
Buridant : op ci. P. 189
* 8Wikipedia, réserves
naturelles.
www.parcurbain.com/la
chasse
* 9 France : conclusions et
recommandation. Gibier faune sauvage, p.14 : édition Losane 2012
* 10Wikimediacommons :
réserves naturelles. www.parcurbain.com
* 11Wikimediacommons :
réserves naturelles. www.parcurbain.com
* 12 Les environs de
paris : « Histoire, monuments, paysages, Versailles,
saint-cloud, fontainebleau, Rambouillet. » éditions
belin, paris (2009), 224 P ISBN 978-7011-4672-0 p.5
* 13 Languy M. et Kujirakwinja
D. « la pression des pêcheries légales et
illégales sur le parc National de Virunga » P. 196 Editions
lannoo sa, tielt, 2006
* 14Boendi L.et Walter
Dziedzic: « La problématique de
l'approvisionnement en bois en zone limitrophe du Parc National de
Virunga » p. 206 Editions lannoo sa, tielt, 2006
* 15Chambre des
représentants de Belgique. November 2012. Resolution related to the
Protection of the Virunga National Park,
http://www.lachambre.be/doc/fl
wb/ pdf/53/2350/53k2350011.pdf#search=%22virunga%22.
* 16Chambre des
représentants de Belgique. November 2012. Resolution related to the
Protection of the Virunga National Park,
http://www.lachambre.be/doc/fl
wb/ pdf/53/2350/53k2350011.pdf#search=%22virunga%22.
* 17Commission nationale pour
l'environnement de la RDC. 2013. Ressources naturelles et tourisme. Projet de
loi sur les hydrocarbures.
* 18Valeur économique du
Parc national des Virunga page 39
* 19Balole E. & Boendi S.
« l'implication des communautés locales dans la protection
du parc National de Virunga »
* 20M. LANGUY
M., Texte légal délimitant le Parc National des
Virunga, WWF Fonds Mondial pour la Nature, Bruxelles, avril 2005. (
http://www.cbfp.org/tl_files/archive/thematique/rdc/wwf_virunga.pdf)
* 21Verschueren, 1993.
« Les Habitats et la Grande Faune: Evolution et Situation
Récente ».
Exploration du Parc National des Virunga (Zaïre),
Fascicule 29. pp. 133
* 22Mughanda M.
« Quelques problèmes d'environnement au Zaïre :
occupation humaine et gestion des sols au Kivu d'altitude, » in
Revue Amuka, 17ème année, n°36/1993, pp 69-76
* 23WRM,
2003, »Les aires protégées et les
communautés locales », Bulletin n°73, Août
2003
* 24Siradiou D. &
Malu-Malu J. Arthur, « Parc des Virunga », in La
République démocratique du Congo aujourd'hui,
Éditions du Jaguar, Paris, 2006,p. 184-187 (
ISBN
2-86950-389-X)
* 25Siradiou D. &
Malu-Malu J. Arthur), « op cit » p.35
* 26Siradiou D. &
Malu-Malu J. Arthur), « op cit » p. 25
* 27Mwir R. & de Merode E.
« La gestion de la crise au parc national de
Virunga » P. 237-244 ;in Revue Amuka, 17ème
année,n°36/1993
* 28Mwir R. & de Merode E.
« op cit. ». p. 210-2225
* 29 Buridant J.: p.
278
|