Rites traditionnels en pays Degah. Regard anthropologique sur le Gbà¶nnචdans le village de Motiamo.( Télécharger le fichier original )par KOUASSI MALIRET KOUAKOU EFAC/INSAAC - Master professionnel 2015 |
III. CADRE METHODOLOGIQUE1. Modèle d'analyseNotre sujet, tel que libellé, s'inscrit dans le champ des sciences sociales car il porte sur un fait résultant des relations réciproques entre les membres d'une communauté dans ses pratiques et croyances. Et le Gbônnô s'inscrit dans cette dynamique. Mais l'orientation de la recherche qui vise notamment l'observation d'un phénomène social en tant qu'institution, nous circonscrit dans le domaine spécifique de l'anthropologie appréhendée comme la science qui étudie l'homme et les faits sociaux. Et ce phénomène, en tant que réalité sociale, ne peut être saisi que par rapport à la fonction qu'il occupe. C'est pourquoi nous avons choisi de fonder notre observation sur une démarche explicative en tenant compte de l'interdépendance des différents éléments selon qu'il existe des liens de causalité entre eux. Ainsi, notre recherche est conduite suivant une approche fonctionnaliste, c'est-à-dire la recherche de la fonction sociale et culturelle de l'évènement étudié. 2. Cadre géographique de la recherchePuisque notre étude porte sur le Gbônnô dans le village de Motiamo, il est tout à fait indiqué que la région du Gontougo soit notre champ géographique d'investigation. Car c'est dans cette région qu'est localisé le peuple Dègah et donc le village de Motiamo aussi. Mais outre le village de Motiamo, notre étude nous a conduit aussi dans la ville de Bondoukou, chef-lieu de département qui abrite la mairie et la Direction Régionale de la Culture et de la Francophonie (DRCF) où nous nous sommes rendus pour un certain nombre d'informations. Par ailleurs, au-delà du village de Motiamo et la ville de Bondoukou, le district d'Abidjan nous a également servi de cadre de recherche, car dans la capitale économique ivoirienne, résident des personnes ressources ressortissants du village que nous avons constamment approché pour des informations complémentaires. 3. Méthode de collecte des donnéesNotre méthode de collecte des données s'appuie sur des outils d'étude qualitative. Ainsi, notre réflexion est nourrie à partir de : - la recherche documentaire : cette première démarche indissociable de toute recherche nous aura permis de peaufiner le sujet et de concevoir l'armature théorique de l'étude à partir des connaissances générales pré acquises. Aussi, les ouvrages consultés nous ont permis de cerner l'environnement scientifique du sujet avant de construire notre analyse. - l'observation directe : Pour mieux cerner l'objet de notre recherche, il nous était impératif d'entreprendre une observation de visu sur l'évènement. C'est ainsi que nous nous sommes rendus à Motiamo à l'occasion du Gbônnô 2014 qui a eu lieu du 19 au 23 novembre 2014, pour suivre les différents aspects du déroulement de la célébration. - l'entretien : Nous avons aussi procédé par des entretiens dans la dynamique des observations, pour bien comprendre les données directement collectées sur le terrain. C'est ainsi que nous avons eu des interviews semi-dirigés de types individuel et groupé. Nos interviews individuelles ont eu lieu entre autres avec MM. KOUAME Sié Yao Atto et SIE Koffi Sorry à Abidjan, M. DIAKA Koffi Kouman Eugène et M. DONGO Kouassi Mathias à Motiamo, M. KOUAME Apollinaire à la DRCF de Bondoukou et Mlle KONIN Brigitte au socioculturel de la mairie de Bondoukou. Quant à l'interview de groupe, nous l'avons eu avec la chefferie du village de Motiamo. Pour chacune de ces deux types d'interviews, nous nous sommes appuyés sur des guides d'entretiens(1(*)). * (1) voir annexes I et II |
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