CONCLUSION
Nous retiendrons pour finir que le succès d'un tel
projet, dans un contexte actuel où bon nombre de ressortissants DEGAH
peinent à retrouver leurs valeurs culturelles et à affirmer sans
complexe leur identité et leur appartenance au peuple DEGAH, requiert
l'implication de toutes les populations. C'est pourquoi, au vu de toutes les
raisons qui valent la réalisation de cette semaine nationale, nous
comptons sur la bonne volonté de chacun en ce qui le concerne à
divers niveaux (autorités, cadres, ressortissants DEGAH, partenaires...)
en vue d'atteindre les objectifs visés, car nous pensons qu'une bonne
exploitation des ressources culturelles de notre communauté peut
être facteur de promotion et d'intégration de notre peuple au plan
national, de progrès social et de développement durable de nos
trois villages. Aussi, demandons-nous à toute personne qui verra un
intérêt plus large que nous n'avons pas perçu en cette
initiative de nous en faire part et au besoin, de nous y guider.
RESUME
En Côte d'Ivoire, les Dègah sont un peuple
représentatif de seulement trois (3) villages. Néanmoins, la
minorité de ce peuple n'en fait pas une
« société morte ».Le peuple Dègah se
veut en effet très dynamique par la richesse de son patrimoine culturel.
Au nombre des nombreuses formes d'expressions culturelles qui le
caractérisent, on a les rites funéraires annuels. Dans le village
de Motiamo, cette célébration couplée avec la fête
du nouvel an traditionnel donne lieu à des festivités dans le
cadre d'un évènement culturel dénommé
« Gbônnô ». Le présent mémoire
aborde la description de cet évènement pour en comprendre la
portée sociologique. Nous y proposons en outre des
stratégies pour en faire une plate-forme d'expression culturelle
dynamique au service du développement du village.
Mots-clés : Dègah
-minorité - rites funéraires annuels - Motiamo - fête
du nouvel an traditionnel - Gbônnô - portée
sociologique.
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