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Mécanisation agricole.( Télécharger le fichier original )par Luvagho KAMBALE Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013 |
(Source : archive du bureau de la cité de Kiwanja 2012). 20 ORGANIGRAMME DE LA CITE DE KIWANJA ADMINISTATION DE LA CITE SECRETARIAT SERVICE ADMINISTRATIF SERVICE TECHNIQUES
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 21 I.4 Aspect DémographiqueI.4.1. Superficie et populationUne caractéristique des pays du tiers monde étant l'accroissement rapide de la population, la cité de Kiwanja enregistre sur une superficie d'environ 3,14km2, une population de 67582 habitants, selon le recensement de la population en fin d'année 2011. La densité de la population dans la cité de Kiwanja est de 13.14 habitants/km2 ? Quartier Buturande : 23432, ? Quartier Buzito : 13523 et ? Quartier Mabungo: 30627 I.4.2 Evolution de la population de la cité de KIWANJA.Tableau n°2
Source : rapport de service de l'état civil de Kiwanja 2002-2011 I.5 Aspect socioculturelI.5.A aspect SocialA. Education Dans la cité de Kiwanja, l'éducation est l'instruction des jeunes et adultes sont assurées. Ce qui fait la fierté de la population de cette cité, il existe plusieurs écoles maternelles, primaires et secondaires qui sont conventionnées et celles non conventionnées ainsi que les Instituts supérieurs qui s'implantent progressivement dans cette cité. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 22 Tableau Synoptique, des écoles dans la cité de Kiwanja Tableau n°3 : Ecole maternelle
Tableau n°4 : Ecoles primaires
Tableau n°5 : Ecoles secondaires
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 23
Tableau n°6 : Enseignement Supérieur et Universitaire.
B. SantéLa santé des paysans et surtout celle de leurs enfants est médiocre car une grande partie d'agriculteurs vendent en grande quantité leurs récoltes pouvant leurs servir pour une bonne alimentation mais reste avec quantité insignifiante. La cité de KIWANJA est sous l'administration sanitaire de la zone de santé de RUTSHURU. Tableau n°7 : Centres de santé
Tableau n°8 : Postes de santé
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C. Les ONGs et organisations de développementsDans cette cité, il existe plusieurs associations de développement qui interviennent dans différents domaines, dans le but d'amélioration de la vie de cette population. Voici le tableau des associations et coopératives opérationnelles : Tableau n°9 : Associations et Coopératives Organisationnelles
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Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 27 I.5.2. ASPECT CULTUREL
Les services ci-après ne sont plus administrativement et techniquement contrôlés par la cité depuis que le territoire est déconcentré Il s'agit de : - Transport et communication - Sport et loisir - Energie - Cadastre, urbanisme et habitat - Mines et géologies - Culture et art - Sports et loisirs - Hygiène publique et assainissement I.6. ASPECTS ECONOMIQUESPour se procurer un bien, plusieurs liaisons s'avèrent indispensables. A la base de toute population, les facteurs naturels combinés avec l'effort humain et le capital s'intègrent en proportion variée. Les activités économiques et financières peuvent être classifiées en activités nette enfin une activité financière (rapport annuel de bureau de la cité de Kiwanja 2009) I.6.1. Agriculture L'agriculture est une des principales et la plus ancienne activité de l'homme. L'importance accordée à l'agriculture est justifiée par le fait qu'elle permet la satisfaction des besoins de première nécessité dont dépend de la vie humaine, animale et d'autres besoins. Economiquement, l'agriculture est le secteur exploité par la majorité de la population pour plusieurs raisons : Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 28 ? Assurer les besoins alimentaires de la population locale et l'approvisionnement de ses environnants ainsi que des villes et ? Cette agriculture constitue une source nécessaire d'investissement productif tel que le commerce formel ou informel, l'épargne, la scolarisation des enfants, la construction des abris, etc. Dans la cité de Kiwanja, il n'y a pas assez de champs, ceux-ci se trouvent dans des agglomérations voisines et la plupart d'entre ces champs sont les concessions de l'Etat (concession NYONGERA KAHUKA appartient aux privés, société CAPAC avec la plantation KATEMBO comportant les caféiers) dont les terres cultivables sont prise en location les paysans citadins agriculteurs payent une redevance. Ainsi, les principales cultures pratiquées par la population de la cité de Kiwanja sont : le soja (Glycine max (L.) Merr), maïs (Zea mays), haricots (Phaseolus vulgaris), riz (Oryza sativa L), le sorgho (Sorghum bicolor), le manioc (Manihot esculanta), l'arachide (Arachis hypogaea), patate douce (Ipomea batas), etc. I.6.2. L'élevageEn plus de l'activité, la population de Kiwanja s'adonne également à l'élevage de petits bétails et celui de gros bétails est plus qu'inexistant dans la cité. Parmi les animaux élevés, nous pouvons citer : le lapin, les ovins, quelques têtes des bovins, les poules, les dindons, les canards, les pigeons,... suite à l'insécurité l'élevage est presque disparu. Signalons que l'élevage du parc n'est pas beaucoup pratiqué suite à la température très élevée et ceci justifierait la divagation des bêtes dans l cité. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 29 Tableau n°10: Recensement de gros et petit bétails
Quartier BUTURANDE
Quartier BUZITO
Total général
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 30 I.6.3. ChasseLa classe est aussi une activité rémunératrice dans la cité et concerne surtout les petits gibiers. Cette chasse s'effectue dans les brousses vers les exploitations agricoles et quelque fois à la limite de la cité. Mais aussi il est important de signaler que certains chasseurs dépassent cette limite et se livrent au braconnage en plein parc. Ce qui est parfois à la base des conflits entre les habitats limitrophes du parc avec le gestionnaire de cette espace protégée qui est le parc. I.6.4. Le commerce et l'industrieAux carrefours des axes routiers la cité de Kiwanja occupe une position favorable pour une stratégie commerciale. Par Georges Pierre l'expression de toute cité accompagne de l'implantation d'une infrastructure commerciale économique et sociale adoptée aux exigences de la population qu'on est-il donc pour la cité de Kiwanja ? (MANGOLA, Géographie, classe de 5e nouveau programme) A Kiwanja les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines BUKOMA, BUSANZA, JOMBA, BWEZA, KIBUMBA, ... Les poissons importés de Vitshumbi, Nyakakoma, et Uganda sont très vendus. A part le commerce des denrées alimentaires, la population de Kiwanja fait aussi le commerce des produits manufacturés de consommation courante. Il se fait au grand marché central des petits commerçants ambulants propriétaires de kiosques et des boutiques. Les articles vendus sont notamment exercés par les habitants de tous les sexes et des âges : les assiettes, savons, sels, sucres, machettes, houes, souliers, huiles,... ces produits sont importés de Butembo, Goma, Bukavu, Uganda, via Bunagana. Quelques pharmacies où se vendent les produits pharmaceutiques y sont aussi observable. Ce commerce est surtout de subsistance, les bénéfices contribuent la ration journalière, la scolarisation des enfants, l'achat des produits des soins sanitaires (idem) Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 31 L'industrie dans la cité de Kiwanja est encore rudimentaire d'entrepreneurs de fonds et surtout des ressources énergétiques insuffisantes. La rentable industrie y est absente alors que la main d'oeuvre reste abondante. Toutefois, nous y observons quelques machines pour la transformation des céréales en farine, de boulangerie. On y rencontre aussi les artisans rarement associés et travaillant individuellement des couturiers, des cordonniers, les menuisiers, les garagistes, les forgerons, les photographes, ... I.6.5. Transport et communications ? Transport La cité de Kiwanja est traversée par la grand-route à moitié asphalté (en destruction) Goma-Butembo via Rwindi et Vitshumbi. Elle est aussi traversée par la route secondaire vers Ishasha-Uganda. Les principales rues permettent la circulation entre les différents quartiers, ces rues sont moins entretenues et sont bourreuses en saison pluvieuse, certaines d'entre elles sont interrompues par la rivière Kilabu et sont jointes des petits ponts en bois. Les transports des charges et marchandise aussi que les voyageurs pour les marchés lointaine sont assurés par les camions, les voitures, les motos, les petit charges sont transportées au dos un à la tête, celle les plus lourdes sont assurées par des tortu nettes (Chukudu) ou vélos. Les moyens de transport et communication sont les éléments indispensables au développement économique d'une ville d'une région d'un pays. Les moyens de transport à KIWANJA sont toujours difficiles. ? Communication La télécommunication dans la cité de KIWANJA est presque à la vie. Nous avons à KIWANJA quelques stations téléphoniques, plusieurs personnes possèdent déjà de diverses marques de téléphones et portatifs. Les réseaux Vodacom, Supercel, Airtel, cet sont opérationnels dans cette cité. Il ya aussi des téléphones mobiles. Deux radios COMMUNAUTAIRES USHIRIKA et RACUNM de CBCA. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 32 ? Activités artisanales Jadis, elles n'étaient pas développés mais aujourd'hui, elles pourraient être développées grâce à la conférence de la paix, la sécurité et développement du Nord-Kivu, la population va commencer à se regrouper pour créer les activités d'apprentissages pour différents métiers comme à forger, tisser les nattes, fabriquer les brasserons, fabrication des pains, fabrication de l'huile de russins appelé « mbarika » utiliser comme médicament... D'une manière globale, la population de la cité de vit des produits venant de leurs champs mais aussi les boutiques, les kiosques, les publiphones, les secrétariats publiques, les restaurants, les boucheries, les salons de coiffure, les coopératives des finances, les papeteries, les buvettes, les pharmacies, les maisons de lait, les stations d'essence et mazout, sont en train d'y être érigés. Une association de vendeurs des divers encadre ces commerçants aux fins des résoudre les difficultés dans l'exercice de leurs métiers. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 33 CHAPITRE II : CADRES CONCEPTUELS ET THEORIQUESPour une meilleure compréhension de notre sujet et de son contexte, il est important de clarifier les différents concepts couramment utilisés dans ce travail. En plus nous allons présenter la théorie sur la mécanisation agricole. II.1. DEFINITION DES CONCEPTS1. AnalyseC'est une décomposition d'une substance en ses principes constituants (Dictionnaire LAROUSSE, 2006). Selon grand Robert : l'analyse est une décomposition, une opération intellectuelle consistant à décomposer une oeuvre, un texte en ses éléments essentiels, afin d'en saisir les rapports et de donner un schéma de l'ensemble. 2. AgricultureEnsemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. Elle tire son origine, à la naissance de la culture des plantes et de la domestication des animaux à l'époque préhistorique. L'origine de l'agriculture est généralement assimilée à la période du néolithique. Elle correspond à l'abandon de la vie nomadique du chasseur-cueilleur au profit d'une vie sédentaire, au développement de peuplements permanents et à la création des premiers ustensiles de cuisson et de stockage des aliments. Les débuts de l'agriculture, que l'on appelle parfois la « révolution néolithique », se sont produits il y a environ 10 000 ans au Proche-Orient, 8 000 ans en Chine et sans doute quelques milliers d'années plus tard en Europe. (Microsoft Encarta, 2009). ? Agrologie : la science qui a pour objet la connaissance des terrains et des sols en vue de leur exploitation agricole. Agrologie : est donc l'ensemble de connaissances théoriques et pratiques relatives à l'agriculture. 34 ? Agriculteur : Toute personne dont le métier est de cultiver la terre, de pratique l'élevage. ? Production agricole : Correspond à l'organisation, en lots ou en parcelles, de la surface cultivable disponible utilisée pour la production agricole. La production agricole s'analyse ainsi comme le résultat d'une création de richesses obtenue à partir d'un travail de la terre, fourni par l'homme. ? L'exploitation agricole : toute activité productive consistant à combiner différents facteurs de production (l'ensemble des matériaux et des ressources utilisées), dans des proportions variables, créant ainsi de nouvelles richesses économiques. Correspond donc à l'organisation, en lots ou en parcelles, de la surface cultivable disponible utilisée pour la production agricole. (Microsoft Encarta, op. cit). ? Le machinisme agricole désigne l'ensemble des doctrines politiques, économiques ou industrielles visant à développer l'utilisation des machines ou d'instruments mécaniques en remplacement de la main-d'oeuvre ou pour augmenter la productivité de l'homme dans la réalisation des différentes tâches agricoles. Le machinisme agricole, en tant que doctrine, a pu se développer avec l'invention de la machine à vapeur et la disponibilité du charbon, puis du moteur à combustion interne. Il a été dopé par les inventions mécaniques faites pour la Première Guerre mondiale. Les fabricants de matériel militaire (chars d'assaut et véhicules du Génie en particulier) se sont reconvertis après guerre dans le domaine du machinisme agricole et forestier, pendant que les fabricants de poudre et explosifs se convertissaient à la fabrication massive d'engrais à base de nitrates et que certains fabricants d'armes chimiques se reconvertissaient dans l'industrie naissante des biocides agricoles (insecticides notamment). ? Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 35
II.2. THEORIES SUR LA MECANISATION AGRICOLE
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 37 chaudes, et utilisation de produits chimiques), forme de révolution agricole contemporaine sans moto mécanisation lourde; ? extension des superficies irriguées, qui sont passées de quelque 80 millions d'hectares en 1950 à environ 270 millions d'hectares aujourd'hui; ? augmentation des superficies de terres arables et de cultures permanentes, qui sont passées dans le même temps de quelque 1 330 millions à plus de 1,5 milliard d'hectares ; ? développement, dans les régions les plus densément peuplées du monde et dépourvues de nouvelles terres à défricher ou à irriguer, de formes d'agricultures mixtes (combinant cultures, arboriculture, élevages et, parfois, pisciculture) à biomasse utile très élevée. Toutefois, ces grandes avancées agricoles ne sauraient faire oublier que la majorité des agriculteurs du monde ne disposent que d'un outillage strictement manuel très peu efficace, ainsi que de plantes et d'animaux domestiques qui n'ont guère bénéficié de la sélection. Elles ne doivent pas non plus nous faire oublier que ces agriculteurs sous-équipés, peu performants et pauvres sont soumis à la concurrence toujours plus vive d'autres agriculteurs bien équipés, plus productifs, et qu'ils sont exposés à la baisse tendancielle des prix agricoles réels qui se poursuit depuis des décennies, ce qui condamne des couches sans cesse renouvelées de paysans peu performants à un appauvrissement extrême allant jusqu'à la faim et à l'exode vers des villes elles-mêmes sous-équipées et sous-industrialisées. Le triomphe de la révolution agricole contemporaine ici, l'essor de la révolution verte, l'extension de l'irrigation, les défrichements et le développement de formes d'agricultures mixtes à biomasse utile élevée là, la stagnation et l'appauvrissement ailleurs, tels sont les mouvements contrastés et contradictoires de la modernisation agricole dans la seconde moitié du XXe siècle, et ils soulèvent plusieurs questions: ? Quels étaient les niveaux d'équipement et de productivité des différentes agricultures du monde en 1950, et à quelle explosion des Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 38 inégalités de productivité les 50 dernières années de modernisation agricole ont-elles conduit? ? Quels ont été les moyens, les étapes et les mécanismes économiques du développement de la révolution agricole contemporaine dans les pays développés, et quelles en ont été les conséquences écologiques, démographiques, économiques et sociales? ? Quelles sont les limites de la révolution agricole contemporaine et de la révolution verte dans les pays en développement? Quels sont les mécanismes d'appauvrissement et d'exclusion de la paysannerie sous-équipée dans ces mêmes pays? Quelles sont les autres formes de modernisation agricole en cours dans les pays en développement et dans les pays développés? ? Quel est le bilan de la production agricole et de la consommation alimentaire mondiale à l'issue de ce demi-siècle de modernisation, et quelles perspectives peut-on envisager à ce sujet pour les décennies à venir? En 1950, l'agriculture mondiale comptait 700 millions d'actifs, et utilisait moins de 7 millions de tracteurs (4 millions aux États-Unis, 180 000 en Allemagne de l'Ouest et 150 000 en France) et moins de 1,5 million de moissonneuses-batteuses. Aujourd'hui, pour 1,3 milliard d'actifs agricoles, elle compte 28 millions de tracteurs et 4,5 millions de moissonneuses-batteuses, matériels qui sont principalement concentrés dans les pays développés4. En 1950 toujours, on n'utilisait guère que 17 millions de tonnes d'engrais minéraux, soit quatre fois plus qu'en 1900, mais huit fois moins qu'aujourd'hui. Quant aux aliments concentrés pour le bétail, on utilisait, en 1950, 30 de millions de tonnes d'équivalent-tourteaux, soit six fois moins qu'aujourd'hui. D'autre part, même si la sélection méthodique de variétés de plantes et de races d'animaux domestiques à haut rendement potentiel avait commencé depuis des décennies, cette sélection était encore peu avancée, portait sur un nombre limité d'espèces, et la majorité des agriculteurs du monde utilisaient toujours des variétés et des races de pays. Enfin, en 1950, même Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 39 si les produits de traitement utilisés étaient déjà très variés, ils l'étaient beaucoup moins qu'aujourd'hui où l'on utilise environ 80 matières actives pour les insecticides, 100 pour les fongicides et 150 pour les herbicides5 (Index phytosanitaire ACTA, 1999.); tous ces produits font l'objet d'études toxicologiques très importantes. En 1950, les rendements moyens des cultures étaient de l'ordre de 1 000 kg/ha pour le blé, 1 500 kg/ha pour le maïs, 1 600 kg/ha pour le riz-paddy et 1 100 kg/ha pour l'orge, et ils ne dépassaient guère ceux du début du siècle. Depuis lors, ces rendements ont doublé ou triplé. De manière analogue, le rendement moyen en lait par vache laitière n'atteignait pas 2 000 litres par an en France par exemple, alors qu'il est d'environ 5 600 litres aujourd'hui6 (FAO. 1954.). ? Ces chiffres donnent une idée du chemin parcouru en 50 ans, mais ils ne permettent pas d'appréhender l'évolution des inégalités de productivité du travail entre les différentes agricultures du monde, en fonction de leurs niveaux d'équipement et d'utilisation des intrants. Pour cela, il faut faire l'analyse économique comparée des principaux systèmes de production existant à chaque époque. ? Au milieu du XXe siècle, après des milliers d'années d'histoire agraire très différente d'une région à l'autre, les peuples du monde se sont retrouvés héritiers de niveaux d'équipement agricoles très divers et ils pratiquaient des systèmes de production très inégalement productifs. La figure 18 illustre ces inégalités en comparant la productivité nette accessible pour chacun de ces systèmes. Comme le montre cette figure, ces systèmes peuvent être classés, par ordre de productivité nette croissante, de la manière suivante:
Ainsi, en 1950, le rapport de productivité entre les systèmes de culture manuelle les moins performants du monde et les systèmes moto mécanisés les plus performants était de l'ordre de 1:309(M. Mazoyer et L. Roudart. 1998). À la fin du XXe siècle, après 50 années supplémentaires d'histoire agraire, la productivité de la culture manuelle, qui est toujours la moins performante et la plus répandue dans le monde, est encore de l'ordre de 1 000 kg d'équivalent-céréales par travailleur, alors que la productivité nette de la culture la plus lourdement moto mécanisée et utilisant le plus d'intrants dépasse 500 000 kg. II.2.1 Evolution et état actuel de la mécanisation agricole dans le mondeA. Les mécanismes économiques de développement de la révolution agricole contemporainePour franchir toutes les étapes de la révolution agricole contemporaine et constituer les exploitations spécialisées les plus hautement équipées, les Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 41 mieux dimensionnées et les plus productives d'aujourd'hui, il a fallu que deux ou trois générations d'agriculteurs s'occupent sans cesse d'écarter les productions devenues moins rentables pour développer la production la plus rentable, qu'ils adoptent semences et nouveaux intrants et qu'ils s'attachent à les combiner de manière à maximiser la marge par unité de surface; il a fallu également qu'ils achètent l'un après l'autre les nouveaux équipements moto mécaniques les plus performants et qu'ils s'agrandissent de manière à maximiser la superficie par travailleur. Par exemple, les exploitations céréalières les mieux situées d'Europe du Nord-Ouest, équipées des matérielles motos mécaniques les plus récents et les plus performants, en sont arrivées aujourd'hui à des niveaux de capital fixe et de superficie de l'ordre de 300 000 dollars (valeur du matériel neuf) et de 200 ha, par actif permanent, et elles en sont arrivées à des niveaux de productivité nette (amortissements et entretien des matériels déduits) de l'ordre de 60 000 dollars par actif permanent. Dans la plupart des autres systèmes de production spécialisés issus de la deuxième révolution agricole, les niveaux maximaux de capitalisation et de productivité accessibles par actif sont du même ordre de grandeur. Mais productivité n'est pas revenu: pour calculer le revenu net d'exploitation par actif permanent, il faut encore déduire de la productivité nette les intérêts des capitaux empruntés, les fermages des terres prises en location et les impôts, et il faut ajouter les éventuelles subventions. Ainsi, un céréaliculteur des plus performants, travaillant seul, endetté à hauteur de 300 000 dollars au taux de 5 pour cent et prenant à bail ses 200 ha à raison de 150 dollars par hectare, disposerait d'un revenu avant impôts et subventions de l'ordre de 15 000 dollars par an. Et surtout, il faut souligner que les exploitations ayant atteint de tels niveaux de capitalisation, de superficie et de productivité sont très minoritaires: la majorité des exploitations a des niveaux de capitalisation, de superficie, de productivité et de revenu par actif inférieurs de plus de moitié à ceux qui viennent d'être présentés. Dans les pays développés, un revenu net par travailleur de 15 000 dollars par an correspond à peu près au salaire annuel (cotisations sociales Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 42 comprises) d'un travailleur peu qualifié. C'est dire que si le revenu net par travailleur d'une exploitation agricole est égal à ce seuil, alors cette exploitation peut renouveler tous ses moyens matériels et rémunérer sa main-d'oeuvre au prix du marché, mais elle ne dispose pratiquement d'aucune marge pour faire des investissements supplémentaires. Si le revenu par travailleur est supérieur à ce seuil, alors l'exploitation dispose d'une capacité d'auto-investissement net, et généralement aussi de possibilités d'emprunt, grâce auxquelles elle peut capitaliser pour accroître sa productivité et son revenu; et elle peut le faire d'autant plus que les niveaux de capitalisation et de revenu préalablement atteints sont plus élevés. Mais si le revenu net par travailleur est inférieur à ce seuil de renouvellement-capitalisation, alors l'exploitation ne peut pas, tout à la fois, renouveler ses moyens de production et rémunérer sa force de travail au prix du marché. En fait, une telle exploitation est en crise: elle ne peut survivre qu'en sous-rémunérant sa main-d'oeuvre ou en ne renouvelant que partiellement ses moyens de production, ce qui fait progressivement baisser sa productivité. Toutefois, la rémunération du travail doit rester supérieure à un seuil de survie, ou revenu minimum, en dessous duquel un exploitant ne peut plus répondre aux besoins essentiels de sa famille et est contraint d'abandonner son exploitation. Entre seuil de renouvellement et seuil de survie, on trouve généralement des exploitations dotées d'équipements moto mécaniques moyennement puissants, obsolètes et relativement usés, des exploitations sans projet et sans repreneur en tant que telles, mais dont les moyens de production utiles pourront néanmoins être acquis lors de la cessation d'activité de l'exploitant, par une ou plusieurs exploitations en développement du voisinage. Le mouvement de développement inégal et cumulatif des exploitations assez capitalisées et productives pour se situer au-dessus du seuil de renouvellement d'un côté, et le mouvement d'appauvrissement et d'élimination des exploitations situées en dessous de ce seuil d'un autre Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 43 côté, se sont produits et reproduits tout au long de la révolution agricole, les exploitations ayant le moins investi et progressé à chaque étape se trouvant reléguées et éliminées à l'étape suivante, alors que les plus capitalisées et les plus productives continuaient leur progression. Ainsi, de proche en proche, la majorité des exploitations existantes en 1950 a disparu, et seule une minorité d'entre elles a franchi toutes les étapes conduisant aux plus hauts niveaux de capitalisation et de productivité observables aujourd'hui11 (M. Mazoyer et L. Roudart. 1998). Si l'on comprend bien les mécanismes de capitalisation et de développement inégal cumulatif des exploitations situées au-dessus du seuil de renouvellement, il reste à expliquer par quels mécanismes économiques une majorité d'exploitations ayant d'abord progressé et atteint un certain niveau de capitalisation et de productivité ont ensuite été reléguées en dessous du seuil de renouvellement, puis éliminées. Pour qu'une exploitation arrivée au-dessus du seuil de renouvellement, à un moment donné, se retrouve ensuite en dessous de ce seuil, il faut nécessairement, si sa productivité technique ne diminue pas, soit que sa productivité économique se trouve réduite par une évolution défavorable des prix des produits ou des intrants agricoles, soit que le seuil de renouvellement, qui est commandé par le niveau des salaires sur le marché du travail, se trouve relevé, ou les deux à la fois. Or, précisément, ces deux phénomènes ont bien eu lieu, avec beaucoup d'ampleur, au cours du dernier demi-siècle. Depuis 1950, en effet, les prix réels des denrées agricoles ont très fortement baissé en tendance. Cela provient du fait qu'au cours des cinq dernières décennies, dans les pays développés, les gains de productivité agricole ont été supérieurs à ceux des autres secteurs. Par ailleurs, jusqu'aux années 80, dans ces mêmes pays, le salaire réel des travailleurs peu qualifiés a augmenté, du fait que les gains de productivité réalisés dans l'ensemble de l'économie ont été affectés non seulement à la rémunération et à l'accumulation du capital, mais aussi pour une part à l'augmentation de la rémunération du travail et du pouvoir Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 44 d'achat. Il faut remarquer que ce double mouvement d'abaissement des prix agricoles réels et de relèvement du seuil de renouvellement des exploitations ne s'exerce pas seulement au détriment des exploitations sous-équipées: il s'exerce aussi, dans chaque région, au détriment des productions et des combinaisons productives les moins rentables compte tenu des conditions écologiques et économiques locales. B. Les conséquences de la révolution agricoleAu-delà de ces caractéristiques techniques et économiques propres, la révolution agricole a aussi impliqué toute une série de mutations connexes, écologiques, démographiques, économiques et culturelles, de grande envergure. ? Mutations écologiques. La spécialisation a impliqué un immense mouvement de redistribution spatiale et de regroupement par région des grandes cultures ici, des herbages et des élevages là, de la viticulture, des cultures légumières, florales ou autres, des friches et des boisements ailleurs. Ainsi, les écosystèmes cultivés d'aujourd'hui ne ressemblent guère aux écosystèmes de polyculture/élevage d'autrefois, dans lesquels chaque territoire villageois, et même chaque territoire d'exploitation, était composé de terrains à usages différenciés (terres à céréales et autres cultures de plein champ, pâtures, prés de fauche, bois, jardins, vignes, vergers, etc.), dont chacun supportait un peuplement végétal et animal différent. Les écosystèmes cultivés d'aujourd'hui sont plus simples et plus uniformes: les champs de blé ou les champs de maïs, ou bien les vignes, ou encore les pâturages et les troupeaux, se succèdent parfois sans discontinuer sur des centaines de kilomètres, et même les cultivars et les races utilisés varient peu. Par ailleurs, mieux nourris et mieux protégés, Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 45 cultures et élevages sont plus vigoureux et généralement plus denses qu'autrefois. Des difficultés économiques dans une exploitation peuvent empêcher de maintenir la productivité des ressources naturelles. En contrepartie, la flore et la faune sauvages sont considérablement appauvries (plus de chardons, de ravenelles, de coquelicots, de bleuets, peu d'insectes, d'oiseaux et de rongeurs). L'usage de fortes doses d'engrais et de produits de traitement, l'épandage massif des déjections des gros effectifs d'animaux concentrés sous un même toit, provoquent en certains lieux des pollutions minérales et organiques, en particulier des pollutions des eaux de surface et des eaux souterraines, et parfois même une altération des produits alimentaires eux-mêmes (excès de nitrates dans les légumes, pesticides sur les fruits, hormones et antibiotiques dans les viandes). Les niveaux de concentration des activités et les niveaux d'utilisation des intrants économiquement optimums, dans la structure de prix relatifs qui a prévalu jusqu'à maintenant, dépassent fréquemment les seuils de tolérance écologique et de risque alimentaire socialement acceptables. Or, les opérations de dépollution coûtent généralement très cher à la collectivité, alors que la limitation par voie réglementaire des pratiques, optimales d'un point de vue microéconomique mais polluantes, réduit nécessairement la productivité agricole. Produire un environnement et des denrées de qualité répondant aux nouvelles attentes de la société aura donc un coût, qu'il faudra payer d'une manière ou d'une autre. ? Mutations démographiques. Par ailleurs, le remplacement de la plus grande partie de la main-d'oeuvre agricole par des machines, l'augmentation de la superficie par travailleur et la réduction concomitante du nombre d'exploitations ont généralement entraîné un exode agricole très important, l'exode rural étant en outre alimenté par la réduction des activités connexes (artisanat et commerce en amont et en aval, et services publics). Ainsi, avec 100 à 200 ha Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 46 par travailleur en grande culture, 200 à 1 000 ha en élevage extensif, on aboutit, sans même compter les régions de déprise complète, à des densités de population agricole très faibles, inférieures à cinq habitants et parfois même à un habitant par kilomètre carré, ce qui rend très difficile le maintien des services (poste, école, commerces, médecin, pharmacie) et de la vie sociale locale. À l'opposé, il est des régions où la spécialisation a conduit à des densités de population agricole et rurale égales et parfois même très supérieures à celles d'autrefois. Avec moins de 5 ha par travailleur en vitiviniculture de qualité, et avec moins de 1 ha par travailleur en cultures légumières sous serre ou en cultures florales, on aboutit à des densités de population qui vont de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'habitants par kilomètre carré. ? Mutations économiques. Les gains de productivité résultant de la révolution agricole ont été si énormes qu'ils ont permis de libérer la grande majorité de la main-d'oeuvre précédemment employée dans l'agriculture. Celle-ci a fourni les gros bataillons de travailleurs nécessaires à l'industrie et aux services en plein essor durant les 30 ans de l'après-guerre. Depuis le milieu des années 70, par contre, la croissance économique se ralentissant, la poursuite de l'exode agricole a contribué, entre autres, à gonfler le chômage. D'un autre côté, les gains de productivité, agricoles et autres, ont permis la réduction du temps de travail, l'abaissement de l'âge de la retraite et l'allongement de la scolarité. Finalement, dans les pays développés, une population agricole active réduite à moins de 5 pour cent de la population active totale suffit à nourrir toute la population. ? Mutations culturelles. Comme les nouveaux moyens de production sont, dans une large mesure, mis au point et produits hors des exploitations agricoles et de leur environnement immédiat, dans des organismes de recherche-développement Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 47 et dans des entreprises industrielles et de services relativement concentrées, la formation des agriculteurs et des autres travailleurs agricoles ne passe plus seulement par l'apprentissage à la ferme, mais elle est de plus en plus tributaire des systèmes de formation et d'information techniques et économiques, publics ou privés. Les patrimoines culturels ruraux, autrefois localement produits et transmis, cèdent la place à une culture générale assez uniforme, diffusée par l'école et par les médias12 (M. Mazoyer. 1999). Ces vastes mutations écologiques, démographiques, économiques et culturelles montrent à quel point la révolution agricole a aujourd'hui triomphé dans les pays développés. Mais, si on porte le regard plus loin, on voit qu'il n'en va pas de même dans les pays en développement. Certes, la moto mécanisation, les variétés et les races à haut rendement potentiel, les engrais, les aliments concentrés pour le bétail, les produits phytosanitaires et la spécialisation ont aussi pénétré dans ces pays, mais le plus souvent de manière très limitée et incomplète. II.2.2 Visions de la RDC sur la mécanisation agricoleLe secteur agricole est en pleine mutation à travers la mécanisation, le désenclavement des petits producteurs et l'augmentation de la surface moyenne des terres cultivables. La mécanisation agricole est l'une des réponses que l'Etat congolais apporte à la question de l'amélioration des rendements et de l'investissement public, le gouvernement prend la mesure des limites des operateurs et producteurs congolais, l»objectif étant de rendre compétitive l'agriculture nationale et renouer avec l'autosuffisance alimentaire. a. Vision de la RDC pour un développement durable du secteur agricoleLa lutte contre la pauvreté passe essentiellement par la relance du secteur agricole, auquel on reconnaît, une capacité de création d'emplois que l'on ne retrouve pas dans les autres secteurs. En effet, il est démontré qu'une augmentation de 10 % de la production agricole peut se traduire par une diminution de 7 % du nombre de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté. Par la relance du secteur agricole, le Gouvernement entend créer des richesses en milieu rural par une agriculture compétitive reposant sur la Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 48 promotion de petites et moyennes entreprises agricoles, d'élevage et de pêche animées par des professionnels. Il s'agit d'opérer une transformation structurelle du secteur agricole. Une telle mutation ne peut être obtenue que par:
b. Objectif de la Note de Politique Agricole
c. Quant aux objectifs spécifiques
d. Stratégie pour un développement durable du secteur agricole
Concernant les stratégies spécifiques, le Ministère de l'Agriculture a opté d'organiser la production vivrière, animale et halieutique dans les bassins de production. Ces bassins sont des entités logées dans les axes de développement, caractérisées par un potentiel agricole élevé, une densité suffisante de population et un accès élargi aux marchés. Les stratégies de développement du secteur agricole et rural pour la République Démocratique Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 50 du Congo, visant des résultats à court et moyen terme seront, de façon prioritaire, mises en oeuvre dans ces zones, car elles disposent d'un plus haut potentiel de croissance. Dans ce contexte et en se situant dans la dynamique de la décentralisation, les stratégies spécifiques s'articulent comme suit: ? Amélioration de l'accès aux marchés et aux services connexes; ? Utilisation des technologies et des intrants agricoles améliorés en vue d'accroître la productivité du secteur agricole; ? Amélioration de l'accès aux services financiers. Il s'agit d'appuyer des dispositifs de prêts à la production agricole en vue de soutenir des activités à forte valeur ajoutée. Ainsi, les agriculteurs pourraient accéder aux crédits à l'exploitation permettant d'accroître l'utilisation des engrais et des semences améliorées ainsi que l'acquisition des équipements; ? Renforcement des capacités institutionnelles et des ressources humaines; ? Renforcement de la bonne gouvernance. La mauvaise gouvernance constituant un obstacle fondamental au développement global de la République Démocratique du Congo et surtout au développement du secteur agricole. Les stratégies ci-dessus sont assorties d'actions prioritaires. Il s'agit de:
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 51 Tableau n°11 : Plan de répartition des 700 tracteurs à travers les provinces
Le Ministre de l'agriculture, 2009 ( www.rdc-agriculture.com)
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 52
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 53 au capital foncier. Il permet de réduire le dualisme entre la loi foncière et les us et coutumes et assure aussi la protection de la propriété privée contre les vols et les pillages. En se situant dans la dynamique de la décentralisation, les stratégies spécifiques suivantes seront mises en oeuvre.
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 54 secteur agricole de façon durable. Dans ce domaine, l'Etat après avoir ciblé les spéculations stratégiques, est appelé à mettre en oeuvre des programmes d'approvisionnement et de distribution des intrants en vue de soutenir la production de ces spéculations. Il s'agit d'arrêter en concertation avec les provinces, les objectifs de production et de terminer les besoins, en outillage, en engrais, en semences et boutures améliorées, en reproducteurs améliorés, en intrants de pêche et d'aquaculture. A cette catégorie de besoins, s'ajoutent ceux relatifs aux technologies appropriées, à savoir : tracteurs, équipement de traction animale, motoculteurs, etc. La maîtrise de l'eau par des aménagements hydro-agricoles augmente la production de riz et des cultures maraîchères. Le Pays mettra ainsi progressivement en valeur le potentiel d'irrigation dont il dispose et qui est évalué à 4 millions d'hectares.
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 55 sectoriel qui touche chaque aspect du développement national. L'importance de la bonne gouvernance pour le développement économique est largement reconnue depuis une décennie. La mauvaise gouvernance est un obstacle fondamental pour le développement global non seulement de la RDC, mais aussi et surtout du secteur agricole. Il significatif que le Gouvernement de la 3ème République ait annexé à son programme, adopté le 6 février 2007, un « contrat de bonne gouvernance ». Les actions prioritaires Dans le contexte actuel de la crise alimentaire, il est indiqué d'entre prendre les actions prioritaires suivantes :
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 56 principaux acteurs du secteurs devrait s'opérer au sein des conseils agricoles provinciaux qui seront installés dans le cadre de la décentralisation ;
II.2.3 Situation agricole dans le Kivu/RutshuruAss Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 57 L'agriculture est la base fondamentale du développement du territoire de Rutshuru, de la province et de la RDC en générale. Elle nécessite un accompagnement minutieux pour sa promotion. C'est pourquoi il faut une politique agricole élaborée avec la participation de toutes les parties prenantes en vue d'asseoir une agriculture qui soutient le développement. Depuis mai 2009, la population de Goma assiste à l'arrivée des tracteurs destinés à la mécanisation agricole de la province. Déjà, lors du défilé du 30 juin 2009, 40 tracteurs ont été présentés à la Foire Agricole de Goma (FAGOP). Ces derniers sont distribués dans l'optique de matérialiser la relance de l'agriculture afin de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. Ces tracteurs sont destinés aux sites disposant des aptitudes nécessaires pour rentabiliser leur usage, et leur gestion a été confiée à des attributaires professionnels de la filière semencière, à des structures à vocation autogestionnaires (coopératives, organisations paysannes, ONGD, etc.), à des grands fermiers disposés à répondre aux demandes des tiers, à des organisations confessionnelles et à des entreprises agroalimentaires qui s'orientent vers la production vivrière. Ces différentes catégories d'attributaires ont soumis leur demande au comité de pilotage de la mécanisation agricole mis en place par le conseil consultatif provincial(CCP) qui, dans un premier temps, a reparti les tracteurs aux organisations ci-dessous réparties par territoire : ? Beni : VAD/Nobili(1), LOFEPACO(2), APADER(1), APAV(1), UCG(1), ISDR/Beni (1), soit 9 tracteurs ; ? Lubero: ITAV/Butembo (1), CAPSA/Luotu (1), APETAMACO(2), soit 4 tracteurs ; ? Rutshuru: UVDS(1), COOCENKI(1), CEDERU/Kibututu(2), CAPSA/Kahunga(1), ASMADI, BPD/Nyamilima(1), TPD(1), soit 7 tracteurs ; ? Masisi: ACOOGENOKI (1), CAGEL (1), UPADERI(1), soit 3 tracteurs ; ? Walikale: GEAD (2), Espace Montagnard(1), SDD/8ème CEPAC/Pinga(1), CAPSA/Chambucha(1), soit 5 tracteurs. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 58 Ces tracteurs sont soumis à un contrat programme saisonnier de 250 ha, qui regroupera les producteurs et productrices dans un bassin de production autour d'une filière porteuse, c'est-à-dire une culture à haut rendement pouvant rentabiliser la mécanisation agricole. Une formation a été organisée à Goma par le Ministère provinciale de l'Agriculture à l'intention des tractoristes et des gestionnaires des organisations sélectionnées, sur la maintenance des tracteurs, la gestion du charroi et la politique nationale de mécanisation agricole. La remise des tracteurs s'est faite après leur essai en champs à Luhonga à une trentaine de kilomètres de Goma. Les tracteurs sont en train d'être distribués dans les différents sites, où ils sont bien accueillis par les Conseils Agricoles Ruraux de Gestion (CARG) qui vont en assurer le suivi, fixer et publier les frais de participation, décider de l'ouverture d'un compte bancaire où seront rassemblés les frais de participation, ainsi que de l'affectation des recettes réalisées selon les grandes rubriques suivantes : paiement de l'équipage, carburant et lubrifiant, maintenance, fonds de réserve, etc. Les attributaires feront régulièrement rapport aux CARG sur les réalisations et les impacts de ce nouveau programme. Une sensibilisation doit encore être réalisée afin d'organiser les filières agricoles autour des tracteurs. La participation du Gouvernement central, mais aussi du provincial, ainsi que celle des attributaires dans le démarrage de ce programme doit être saluée. Cette agriculture sera le moteur du développement des autres secteurs économiques notamment l'industrie et la commercialisation pour fournir suffisamment d'emplois ; mais à l'heure actuelle elle occupe une grande partie de la population sans influencer significativement les paramètres macro économiques. Cette situation interpelle toute conscience enfin qu'un changement positif soit provoqué et soutenu pour permettre le déclenchement d'une nouvelle ère qui prend en compte la diversité et considère les apports de tout un chacun comme une potentialité à transformer en richesse. Il faut forcément Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 59 impliquer toutes les forces et énergies dans une politique qui se voudra équilibrée et encourageant les innovations. Les partenaires au développement accompagneront la formulation et la mise en place de plan de développement décentralisé et selon la constitution. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 60 Tableau n°12 : tableau synoptique de l'évolution de la production agricole à Rutshuru de 2008 à 2009
Source : IPAPEL rapport annuelle (2008, 2009, 2010 et 2011). Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 61 CHAP.III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETEIII.1. PRESENTATION DE L'ENQUETEIII.1.1. DéfinitionSelon le petit « LAROUSSE » illustre l'enquête comme étant une étude d'une question réunissant des témoignages, des expériences et des documents. L'enquête que nous avons menée dans la cité de Kiwanja concernait l'impact socio-économique la mécanisation agricole. III.1.2. Objectifs de l'enquêteNotre enquête sur terrain a comme objectifs : - Vérifier notre hypothèse face aux réalités pratiques du terrain ; - Apprécier le système agricole dit mécanisé ; - Aider chaque cultivateur à bien évaluer son investissement dans la mécanisation agricole ; - Déterminer et analyser les avantages et conséquences qui s'y rapportent ; - Proposer des solutions durables à des problèmes lies à cette mécanisation a travers quelques stratégies. III.1.3 Démarche et outils de l'enquêtea) QuestionnaireIl nous a servi d'outil important pour la conception des questions auxquelles devraient répondre les différents cultivateurs de la cité afin de recueillir leurs avis sur l'impact socio-économique de la mécanisation agricole dans leur milieu. Pour ce faire, nous avons tenu compte des avis des cultivateurs ayant mécanisé leurs champs pour aboutir aux objectifs fixés par notre étude. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 62 b) ObservationNous avons observé les différents problèmes que traversent les cultivateurs dans la mécanisation de leurs champs. Cet outil nous a permis de recueillir des données par simple observation. c) InterviewCette technique nous a permis de nous entretenir oralement avec nos enquêtés en vue de recevoir d'eux les informations relatives à l'accès aux engins agricole. La question a été posée dans le but d'avoir des connaissances sur un fait. d) DépouillementLe dépouillement est une opération qui consiste à analyser les phénomènes observés les informations récoltées en suivant un certain ordre d'interprétation que soit exemple d'ambigüité. Dans la recherche scientifique, après avoir récolté les données, le chercheur intelligible doit organiser ces données (informations reçues) afin de les rendre plus intelligibles aussi pour d'autres purement scientifique. C'est pour cela que nous avons fait le pointage des résultats d'une question à une autre. Les tableaux ci-dessous constituent la synthèse de considération de 380 personnes interrogées dans la cité de Kiwanja, il n'y avait que 17 questions en tout, pour aboutir aux buts. III.1.4. Population d'étude et la taille de l'échantillon
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Pour le cas d'espèce, la population enquêtée a été tirée dans 3 quartiers constituant la cité de Kiwanja située dans le groupement de Bukoma en collectivité de Bwisha, territoire de Rutshuru, Province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Pour ce qui concerne la détermination de l'échantillon représentatif, plusieurs procédures universelles à utiliser sont reconnues. Nous nous sommes référés à la table d'échantillon de LUNCH cité par (2011). Cette table stipule que ·Quand l'univers d'étude est inferieur ou égal à 100 000 individus, on déduit à un échantillon de 10% avec une marge d'erreur de 5%· en utilisant la formule suivante : N Z2 p (1-p) n = Nd2+Z2 p (1-p) N Z2 p.q n = Nd2 + Z2 p.q n = taille de l'échantillon N = population totale (10%) Z = confiance statistique(1,96) p = estimation statistique (0,5) q = (1-p) d = marge d'erreur (5% ou 0,05) Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 64 Etant donné que la population totale de la Cité de Kiwanja est de 67582 habitant, estimant que 50% soit 33791habitant de la population est majeure, avons procédés comme suit pour trouver la taille de l'échantillon : 33791 x (1,96)2 x 0,5 x 0,5 n = 33791 x (0,05)2 + (1,96)2 x 0,5 x 0,5 n = 379,8 qui nous donne 380 après arrondissement par excès. III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETENous nous sommes intéressés sur les différentes questions posées dans le questionnaire et leurs réponses en vue d'analyser et interpréter les résultats. Pour arriver à une interprétation scientifique de nos données nous nous sommes servis de cette formule. =% - Fréquence ou effectif : c'est le nombre des fois qu'apparaît une même réponse ; - N c'est le nombre total de la population enquêtée - % c'est le pourcentage obtenu après calcul Les résultats de notre enquête sont regroupés dans les tableaux suivants : 1. Identification des enquêtés Tableau n°13 : Répartition des enquêtés selon le sexe
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Ce tableau nous montre qu'il y a 64% d'enquêtés de sexe féminin qui ont contribué à notre échantillon d'étude contre 36% de sexe masculin. Cela est dû au fait que dans nos communautés respectives sont surtout les femmes qui s'occupent des travaux champêtres tandis que les hommes s'y intéressent moins. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 65 Tableau n°14 : Répartition d'enquêtés par Etat-civil
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Il ressort de ce tableau que le nombre de mariés est très élevé soit 38% soit 38 sur 100 de personnes enquêtées, 17% de la population ciblée sont veuf (ve), 20% sont divorcé (e), 11% sont célibataire et 4% sont séparé. Tableau n°15 : Profession exercée
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Le tableau ci-haut tracé nous signale que 66% de la population cible s'occupe de l'agriculture principalement, 23% représente la couche d'enseignant cultivateurs et 11% représente les commerçants cultivateurs. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 66 Tableau n°16 : Tranche d'âge des enquêtés
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Au vue de ce tableau, il convient de préciser que l'âge de 50% de nos enquêtés soit 50 personnes varient entre 36 et 45 ans, 23 personnes soit 23% entre 26 et 35 ans, 15% soit 15 personnes entre 46 ans et plus et 12% soit 12 personnes entre 18 et 25 ans. Tableau n°17 : Tranche d'âge des enquêtés
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Ce tableau stipule que sur 48 personnes enquêtés, 50% soit 48 personnes ont un diplôme d'Etat, 4% soit 4 personnes sont sans niveau donc leur niveau d'étude est mal défini, 40% soit 40 personnes ont un diplôme de gradué ou de licencié et 8% soit 8 personnes n'ont qu'un certificat de fin d'étude primaire. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 67 2. Question proprement dites Tableau n°18 : Possession de champ
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Ce tableau montre que tous nos enquêtés ont chacun un champ où il pratique l'agriculture. Tableau n°19 : Mode d'acquisition de terrain
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : 53 personnes soit 53% de nos enquêtés louent le champ qu'ils exploitent pour une saison culturale, 39 enquêtés soit 39% exploitent le champ familial et 8 personnes soit 8% exploitent leurs champs privés. Tableau n°20 : Type d'exploitation
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : En analysant les donnes du tableau ci-haut tracé, nous constatons que 27 agriculteurs soit 27% sur 100 cultivateurs pratiquent la mécanisation agricole sur leur terrain d'exploitation, par contre 73 cultivateurs sur 100 soit 73% constituant la majorité de nos enquêtés, continuent à cultiver traditionnellement leurs champs. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 68 Tableau n°21 : Les outils utilisés en culture traditionnelle (ceux cultivant traditionnellement)
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Le tableau ci-haut tracé, en l'analysant montre que 57,5% de nos enquêtés prouvent que les outils traditionnellement utilisés dans la pratique agricole à Kiwanja sont la houe, la machette, la hanche le pioche et le râteau, 20,5% disent que la houe et la machette constituent les outils traditionnellement utilisés en agriculture dans leur milieu, 10,4% montrent que la houe, machette et hanche sont les outils utilisés dans les champs dans la cité, enfin 10,4% n'utilisent que la houe comme outil pour cultiver leurs champs. Tableau n°22 : les outils utilisés dans la mécanisation (tracteur) à Kiwanja
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Ce tableau montre que sur 27 usagés des engins agricoles, 8 soit 29,6% affirment que la charrue est le seul outil utilisé dans leurs champs lors des travaux de mécanisation agricole en cité de Kiwanja, 15 soit Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 69 55,5% par contre montrent que la charrue, la herse et le semoir constituent les outils principaux utilisés dans leurs champs comme engins et 4 soit 14,8% disent la charrue est souvent complétée par la houe suite aux insuffisances de cette dernière lors du labour. Quand à la traction animale, elle n'est pas utilisée comme outil de la mécanisation dans la cité. Tableau n°23 : Accessibilité aux engins
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Nous constatons que le tableau ci-haut tracé, indique à 100% que l'accessibilité des agriculteurs aux engins est favorable pour tous. Tableau n°24 : Les conditions d'accessibilité
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Ici le tableau démontre a travers nos enquêtés qu'il faut avoir au moins un terrain d'un ha et avoir payé cash les frais exigés pour accéder aux engins tel que prouvé par 19 personnes soit 70,3%, mais aussi avoir un ha comme terrain plus le paiement de l'avance par rapport aux frais exigés par les gestionnaires, prouver par 8 personnes soit 29,6%. A ce niveau, il n'y a pas d'obstacle car ils ont accès. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 70 Tableau n°25 : La somme engagée aux travaux
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : Au vue de ce qui est présenté dans le tableau ci-haut, 18 personnes enquêtées soit 66,6% nous disent que le coût total affecté dans une opération mécanique pendant une saison culturale par ha varie entre 100 à 250$, tandis que 9 personnes soit 33,3% répondant à la même question démontrent qu'il varie entre 260 à 500$. Tableau n°26 : Avantage de la mécanisation agricole
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : La mécanisation agricole est avantageuse pour les cultivateurs, tel que démontré à 85,1% soit 23 agriculteurs sur 27 dans le tableau présenté dessus du fait qu'elle réduit le temps de travail selon ces derniers et permet de vaquer à d'autres occupations, une personne sur 27 soit 3,7% dit qu'elle augmente le rendement et par contre 3 enquêtés soit 11,1% disent qu'elle n'est pas avantageuse pour eux car elle implique une charge additionnelle des pratiques agricoles traditionnelles. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 71 Tableau n°27 : La rentabilité ou revenu
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : 15 enquêtés soit 55,5% montrent qu'en termes de revenu, cette pratique agricole est rentable du fait ils parviennent à couvrir les charges d'exploitation agricole (investissement), les besoins familiaux (alimentation, scolarité, soins de sante) et d'épargner, 9 enquêtés soit 33,3% démontrent que cette pratique permet à ce qu'ils puissent couvrir les charges d'exploitation agricole ainsi les besoins familiaux sans épargner, par contre 3 cultivateurs soit 11,1% montrent que la mécanisation agricole n'est pas rentable par simple fait qu'ils parviennent seulement à récupérer le coût de l'investissement. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 72 Tableau n°28 : Les problèmes lies à la mécanisation agricole
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : 33,3% de nos enquêtés disent qu'il y a manque des pièces de rechange, insuffisance des techniciens qualifiés localement pour l'entretient et suivi des machines en cas de panes occasionnelles et insuffisance d'espace culturale, 25,9% disent qu'il y a problèmes liés à l'inaccessibilité aux engins par manque de l'argent cash de location ou avance, 14,8% autres disent qu'il y a problème d'insuffisance d'outil nécessaire tel que la charrue et manque d'autres tels que la moissonneuse et le sarcleur, 18,5% disent qu'il y a la mauvaise gestion des tracteurs par les responsables, favoritisme envers certains et injustice envers les autres, enfin 7,4% soit 2 enquêtés montrent que le coût des opérations de la mécanisation très élevé. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 73 Tableau n°29 : Suggestions pour une mécanisation agricole durable
Source : Notre enquête juillet 2012 Commentaire : 12 enquêtés soit 44,4% montrent qu'il faut une sensibilisation et formation des agriculteurs sur l'importance de la mécanisation agricole, la formation des techniciens qui vont chaque fois entretenir les machines et de rendre disponible les pièces de rechange localement, 8 enquêtés soit 29,6% : que l'on augmente et renforce d'équipement existant de préférence par les machines modernes et adaptés au milieu, pour 4 enquêtés soit 14,8% : que l'on assure le suivi de l'utilisation de ces machines par les détenant car ils ont tendance à favoriser catégorie de gens et pour 3 enquêtés soit 11,1% qu'il ait équilibre du coût de location des machines, adapté aux moyens du paysan et qu'il puisse payer chaque fois une petite avance et le reste après récolte. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 74
Au terme de l'enquête effectué dans la cité de Kiwanja dans le cadre des recherches de notre travail de fin du deuxième cycle sur : « Impact socio-économique de la mécanisation agricole ». Après la présentation, l'analyse et la discussion des résultats de nos enquêtes menées, nous affirmons objectivement que les stratégies d'adapter une meilleure politique agricole axée sur l'amélioration des conditions de travail, de gestion, la responsabilisation des agriculteurs des engins agricoles seraient des mesures alternantes aux problèmes agricoles ainsi que la formation et l'organisation de la communauté paysanne de Kiwanja sur les questions du développement agricole, par les techniques Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 75 durables; affirmant notre troisième par12 enquêtés soit 44,4% de cultivateurs soit la majorité nous soutiennent dans le tableau dernier. CHAPITRE IV : LES STRATEGIES POUR L'MELIORATION DE L'AGRICOLE DANS NOTRE MILIEU D'ETUDEIV.1. De l'accès à la terre en RDCL'accès à la terre en RD CONGO est une des questions à la une. En effet le problème se pose en termes de gestion c'est-à-dire la propriété et de responsabilité dans l'octroi du pouvoir de jouissance. Le dualisme se vit dans le régime foncier avec d'une part la responsabilité coutumière et d'autre part administrative. La gestion coutumière de la terre dans l'oralité rend le cadre très complexe et favorise la manipulation des parties contractuelles et la cupidité de l'une ou l'autre partie qui peut vendre la terre sans que toutes s'y accordent et cela engendre des conflits entre les chefs terriens et l'exploitant. Le cadre législatif aussi complexe, les services cadastraux et les tribunaux très coûteux et longues procédures d'enregistrement ne facilitent pas l'accès aux producteurs agricoles locateurs. La pression démographique et les mouvements des populations viennent aggraver la situation dans la partie Est du pays suite aux guerres successives qu'ont connus les pays des Grands Lacs, la RDC étant le pays ayant présenté des possibilités pour accueillir les réfugiés et leur permettre des conditions de vie décentes, celles-ci est entrain de subir les conséquences qui se soldent par une guerre. Dans les zones minières et d'exploitation du bois, les intérêts des agriculteurs sont mis en jeu par le fait que ces autres exploitants sont couverts par le code minier, code forestier et les licences d'exploitation, des titres qui accordent peu ou pas d'intérêts aux problèmes des agriculteurs rencontrés dans le périmètre ou carré minier ou de bois précieux. Dans d'autres endroits les pygmées s'intéressent de plus en plus à l'agriculture étant donné que leur milieu écologique est entrain d'être détruit par les différentes catégories d'usagers des terres. Leurs réclamations et revendications doivent être prises Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 76 en compte dans la gestion des conflits fonciers. Il est essentiel de rétablir leurs droits dans les écosystèmes forestiers pour leur faciliter la vie et protéger cette catégorie de la population menacée. Des conflits sont devenus permanents dans les localités riveraines des parcs nationaux suite à la pression démographique et la faible productivité des lacs envoisinant. D'autre part, il n'existe pas de plan d'aménagement de territoire. Ce qui crée des confusions dans les compétences des gestionnaires. Eu égard à ce qui précède, la société civile a tenté d'agir dans les limites de ses compétences et des moyens humains, matériels et financiers dont elle dispose mais ses efforts n'ont pas suffit étant donné que le problème très institutionnel, nécessite aussi des solutions qui engagent l'Etat. Des actions de réconciliation, de sensibilisation de la population sur la loi foncière congolaise et la gestion coutumière des terres en certains endroits, les tentatives de glissement de la population par les églises et la décision individuelle des producteurs, l'entreprise des activités économiques non agricoles sont autant tentatives de solutions pas forcément durables. L'adoption du Code agricole par le Gouvernement en Septembre 2009, permet d'espérer la mise en place de comités fonciers provinciaux qui prennent en compte les réalités de chaque province, et l'adoption application de chartes foncières locales. Quelques alternatives : ? revisiter la loi foncière congolaise et élaborer des édits pour une sécurisation des producteurs. ? mettre en place une politique agraire tenant compte de la dimension culturelle et coutumière et la protection des communautés locales. ? accélérer le processus d'élaboration des chartes foncières locales ; ? installer les commissions foncières provinciales et locales, pour équilibrer les rôles du pouvoir coutumier et de l'Etat, dans la gestion des terres, afin d'éviter l'acquisition illégale des titres fonciers, Etablir une reconnaissance juridique d'un contrat d'exploitation signé entre le terrien et le producteur dans les limites lui reconnues. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 77 ? révision des limites des aires protégées et des divers codes forestier, minier et code agricole pour une harmonisation des textes dans le respect des intérêts des uns et des autres. ? développer le secteur industriel et les autres activités para- agricoles comme l'élevage en stabulation, la pêche, la pisciculture, l'apiculture, et l'artisanat pour l'absorption d'une fraction de la population dans ces activités et dégonfler ainsi l'agriculture. ? développer des programmes d'intensification agricole favorisant l'exploitation des superficies réduites. A. De la modernisation de l'agricultureL'agriculture congolaise telle que menée actuellement est un héritage de la tradition. Basée sur une très faible planification ; elle servait avant tout à l'autoconsommation étant donné que les besoins vitaux étaient encore limités et l'influence du modernisme ne se manifestait pas encore. A l'époque la natalité était encore faible, scolarité des enfants non préoccupante, sans opérations d'échanges économiques avec l'étranger, etc. L'agriculture étant reconnue depuis comme un secteur économique sur lequel repose le développement, elle nécessite d'être soutenue et modernisée pour qu'elle contribue au revenu national. Le renforcement et l'encadrement des filières avec une identification des producteurs par spéculation et superficies cultivées, sont nécessaires pour que les activités agricoles soient menées en toute conscience pour une rentabilité évidente. Le secteur agricole regorge des ressources humaines qui fournissent un volume de travail insuffisant avec une faible production. Des objectifs clairs à suivre avec des indicateurs précis en ce qui concerne l'augmentation des superficies emblavées, l'augmentation des rendements agricoles ; l'augmentation de la plus value des productions, par la transformation, le stockage, le conditionnement La mécanisation agricole, la facilitation du financement, l'organisation des marchés locaux et l'élimination des tracasseries liées à l'exportation sont autant des pistes d'amélioration. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 78 Pour moderniser l'agriculture, il faut faire d'elle une activité intéressante c'est-à-dire rémunératrice. Pour cela il est nécessaire de réaliser ce qui suit :
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 79 ? création des champs écoles dans l'optique de la production et non de démonstration. Ces centres seront dotes des outils appropriés pour l'intensification agricole. ? intégration des sujets agricoles dans les formations scolaires pour susciter chez les enfants l'intérêt d'entreprendre dans l'agriculture, promouvoir des projets agricoles dans les écoles, revoir les contenus de cours, former à l'entreprenariat ? organiser l'approvisionnement en intrants agricoles de qualité et faciliter l'accessibilité par les producteurs au matériel adapté et allégeant leur travail. ? Organiser les filières vers les marchés cibles, le transport des produits, l'amélioration des systèmes de conditionnement et transformation des produits agricoles. ? promouvoir les pratiques d'une agriculture
respectueuse B. De l'encadrement de la jeunesse en milieu rural, en RDCDans le secteur agricole L'encadrement des jeunes dans le secteur agricole est une des pistes qui peuvent aider le pays à sortir de la crise alimentaire. Les jeunes disposent d'atouts indéniables ; comme la force physique, le goût de l'argent dans leurs activités, les capacités d'apprentissage, la volonté de présenter un travail bien soigné, le besoin de faire la différence dans les initiatives... Les projets d'encadrement agricoles dans les écoles suscitent de l'engouement de la part des jeunes et doivent être encouragés, comme les activités agricoles de colonies de vacances en vue de payer le minerval. L'agriculture devient de plus en plus modernisée avec la mécanisation et le pays s'ouvre progressivement aux pays étrangers avec beaucoup de possibilités d'échanges commerciaux avec des productions plus diversifiées, chose qui intéresse les jeunes et leur procurant un revenu. Les jeunes préfèrent les activités qui rapportent rapidement. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 80 C .De l'encadrement de la jeunesse en milieu rural, en RDCDans le secteur agricole, l'encadrement des jeunes dans le secteur agricole est une des pistes qui peuvent aider le pays à sortir de la crise alimentaire. Les jeunes disposent d'atouts indéniables ; comme la force physique, le goût de l'argent dans leurs activités, les capacités d'apprentissage, la volonté de présenter un travail bien soigné, le besoin de faire la différence dans les initiatives... L'agriculture devient de plus en plus modernisée avec la mécanisation et le pays s'ouvre progressivement aux pays étrangers avec beaucoup de possibilités d'échanges commerciaux avec des productions plus diversifiées, chose qui intéresse les jeunes en leur procurant un revenu. Le milieu rural est dépourvu de beaucoup de choses et représente un marché potentiel important ; le développement des activités artisanales (et l'organisation du marché de ces produits) peuvent être encouragées pour absorber une portion des jeunes dans ces activités et lutter ainsi contre l'oisiveté et la pauvreté en milieu rural. Les activités ayant train a l'amélioration de l'habitat, l'alphabétisation fonctionnelle, la menuiserie, des activités de couture, de fabrication des objets d'art, la forge, la tannerie et maroquinerie, la mécanique... sont tant d'activités et services que les jeunes peuvent entreprendre, et que la population rurale (et urbaine) peut consommer pour son bien être. D. De la prise en compte la dimension genre dans la politique agricole de la RDC.La prise en compte de l'approche genre dans la politique agricole repose sur 3 dimensions principales pour un changement profond et une transformation dans les normes et les pratiques qui gèrent la société congolaise tout entière étant donnée que notre façon de penser et d'agir les hommes envers les femmes et vice versa n'a pas accordé d'intérêt sur les valeurs de l'égalité des chances et de l'équité pour un développement durable. Partout les femmes ont été discriminées d'une façon ou d'une autre et on ne lui reconnaît pas une considération égale à celle de son homologue masculin ni sa participation dans les activités de développement au sein du Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 81 ménage comme dans toute la communauté en tant que mère qui donne la vie aux hommes et aux femmes, comme épouse et conseillère de son mari, en tant que citoyenne du pays ayant des droits et des devoirs envers son pays. Elle est une actrice importante qui nécessite d'être soutenue dans ses initiatives et assainir ses conditions de travail pour qu'elle produise mieux et bénéficie des résultats de son travail. Les femmes étant une catégorie majoritaire dans la population (plus ou moins 52 %), celles-ci ont une force de frappe dans les initiatives de développement et il est difficile de mener des activités sans tenir compte de leurs besoins et de leur participation. La RDC étant en phase de réforme ou restructuration, tous les décideurs sont appelés à saisir cette opportunité pour réorienter les politiques dans le sens du respect du contenu de notre constitution qui soutient tant la parité et la non discrimination. L'intégration de l'approche genre étant un processus tient compte des dimensions ci-après :
Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 82 particulier. Les décisions politiques agricoles doivent être concertées en y associant les hommes et les femmes. Le renforcement du leadership féminin dans ce domaine doit être prévu pour renforcer les capacités des femmes dans la prise des décisions après les avoir formées sur les orientations agricoles. c. La dimension culturelle revient à vulgariser la politique agricole auprès des acteurs hommes et femmes pour susciter leur participation à la concrétisation de la vision du gouvernement dans le secteur agricole. Il faut mettre en place un système d'information sur les activités agricoles tout en montrant la nécessite d'une bonne coopération entre les agriculteurs hommes et femmes, en évitant les pratiques discriminatoires ; pour améliorer les conditions de vie des agriculteurs et agricultrices et lutter efficacement contre la faim et la pauvreté dans le pays qui caractérisent la population congolaise et un problème qui nous concerne tous. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 83 CONCLUSION GENERALEAu terme des recherches scientifiques effectuées dans la cité de Kiwanja/ Rutshuru, dans le cadre d'enrichir notre travail de fin du deuxième cycle intitulé : « Impact socio-économique de la mécanisation agricole », nous avons constatés que la majeure partie de la population du milieu vie principalement de l'agriculture comme affirme le tableau n°15, cependant seulement 27% de cette population pratique la culture mécanisée et malheureusement la production agricole reste insignifiante par rapport à la demande et aux objectifs fixés par le gouvernement lors du dispatching des engins. Mais aussi, avons remarqués que la culture mécanisée est appréciée par les usagés des machines du fait qu»elle réduit le temps de travail permettant aux cultivateurs d'entreprendre d'autres occupations tel que précise 23 cultivateurs sur 27 dans le tableau n°26 et permet à 15 cultivateurs soit 55,5% de couvrir les charges d'exploitation agricole ainsi que les besoins familiaux et d'épargner quelque somme selon le tableau n° . Ce qui affirme notre deuxième hypothèse tout en infirmant la première. Eu égard de ceux qui précèdent, après la présentation, l'analyse et la discussion des résultats de nos enquêtes menées à travers les méthodes et techniques analytique, statistique, d'enquête, documentaire, d'interview, de questionnaire, d'observation et d'échantillonnage ,
nous affirmons Bref, la mécanisation de l'agriculture est la base fondamentale du développement de la cité de Kiwanja, du territoire de Rutshuru mais aussi de la RDC. Elle nécessite cependant un accompagnement minutieux pour sa promotion. C'est pourquoi il faut une politique de la mécanisation agricole élaborée avec la participation de toutes les parties prenantes en vue d'asseoir une agriculture qui soutient le développement. Cette agriculture sera le Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 84 moteur du développement des autres secteurs économiques notamment l'industrie et la commercialisation via sa mécanisation, pouvant fournir suffisamment d'emplois; mais à l'heure actuelle elle occupe une grande partie de la population sans toute fois influencer significativement les paramètres macro économiques. Cette situation interpelle toute conscience enfin qu'un changement positif soit provoqué et soutenu pour permettre le déclenchement d'une nouvelle ère qui prend en compte la diversité et considère les apports de tout un chacun comme une potentialité à transformer en richesse. Il faut forcément impliquer toutes les forces et énergies dans une politique qui se voudra équilibrée et encourageant les innovations. Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO, Contact : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, +243 997 187 866 85 BIBLIOGRAPHIEI. OUVRAGES
| ![]() "Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses" |