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Inventaire des mauvaises herbes dans la culture cotonnière dans le terroir de Kounandia.

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par Sidpakissidé Marius COMBOIGO
Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Licence 2014
  

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Extinction Rebellion

Chapitre III: Généralités sur les mauvaises herbes

1. Définition

Toutes les espèces qui s'introduisent dans les cultures sont couramment dénommées « adventices » ou mauvaises herbes. Bien que généralement employés dans le même sens, ces deux termes ne sont pas absolument identiques: pour l'agronome, une « adventice » est une plante introduite spontanément ou involontairement par l'homme dans les biotopes cultivés (Bournerias, 1979) cité par (KARKOUR ,2012). Selon AFPP-CEB(2008) une mauvaise herbe est une plante herbacée ou ligneuse indésirable à l'endroit où elle se trouve. Le terme de « mauvaise herbe » fait donc intervenir une notion de nuisance, et dans les milieux cultivés en particulier, toute espèce non volontairement semée est une « adventice » qui devient « mauvaise herbe » au-delà d'une certaine densité, c'est à dire dès qu'elle entraîne un préjudice qui se concrétise, en particulier, par une baisse du rendement (Barralis, 1984).

L'amélioration de la production agricole doit être accompagnée d'une lutte efficace contre les adventices d'où la connaissance approfondie de cette flore est nécessaire. (KARKOUR ,2012).

2. Types biologiques et mode de reproduction des adventices des cultures

D'après Halli et al. (1996), cité par (KARKOUR ,2012), on peut classer les mauvaises herbes en trois grandes catégories selon leur mode de vie : annuelles, bisannuelles et vivaces.

Ø Les espèces annuelles (thérophytes) :

Ce sont des plantes qui accomplissent leur cycle au cours d'une année. Elles se reproduisent par graines et effectuent un cycle complet de développement (de la germination à la production d'une nouvelle graine) en une saison (Reynier, 2000). Ce sont les plus importantes de point de vue numérique.

Ø Les espèces bisannuelles :

Complètent leur cycle au cours de deux années. La première année, elles produisent des rosettes de feuilles; la deuxième année fleurissent et produisent leur graines (Harkas et Hemmam, 1997). Elles sont rares dans les cultures annuelles du fait de la rupture de leur cycle par les travaux culturaux.

Ø Les vivaces (géophytes) :

vivent au moins 03 ans et peuvent vivre longtemps ou presque indéfiniment, ce type d'adventices se propage par ses organes végétatifs (bulbes, rhizomes, stolons...) mais peut aussi se multiplier par graines (Safir, 2007).

3. Nuisibilité

La nuisibilité des adventices est l'influence nocive que celles-ci exercent sur les plantes cultivées. En effet les adventices sont nocifs à quatre titres (DJIMADOUM, juin 1993) :

· Elles concurrencent les cultures et entrainent une baisse de la production;

· Elles sont allélopathes;

· Elles déprécient la récolte par une baisse de la qualité du produit;

· Elles peuvent avoir une action favorable sur le développement des ravageurs et des maladies.

Les adventices concurrencent les cultures pour l'eau, la lumière, l'espace et les éléments nutritifs. Cette concurrence déjà élevée pendant le premier tiers du cycle biologique peut être d'autant plus importante que les deux protagonistes ont la même taille.

L'allélopathie cause une dépréciation quantitative et qualitative de la récolte. Elle se fait, soit par la sécrétion des exsudats racinaires, soit par l'émission de toxines provenant de la décomposition des racines, des tiges, des rhizomes, des feuilles, des stolons ou des tubercules (F.A.O., 1988).

La dépréciation quantitative, perçue juste à la fin de la récolte, est sensible et brutale car elle s'exprime directement sur le rendement. Elle est qualitative lorsqu'elle est perçue un peu plus tard, on parle alors de nuisibilité économique ou biologique. L'exemple type s'observe au niveau des graines dont la maturité est perturbée (graines ridées du maïs).

CLEMENT (1984) cité par (DJIMADOUM, juin 1993) précise l'action défavorable des adventices sur le développement des maladies. La virose ou mosaïque qui attaque les cultures (pomme de terre, haricot, betterave et le tabac), se conserve sur les adventices. Le piétin-verse et le piétin-échaudage, maladies des POACEAE dues à des champignons, se conservent sur cynodondactylon appelée usuellement chiendent.

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