BURKINA FASO
UNITE-PROGRES-JUSTICE
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET
SUPERIEUR (MESS)
------------------------
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO DIOULASSO
(UPB)
-------------------------
INSTITUT DU DEVELOPPEMENT RURAL (IDR)
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE PREMIER CYCLE
OPTION : Vulgarisation
Agricole
Thème :INVENTAIRE DES
MAUVAISES HERBES DANS LA CULTURE CONTONNIERE DANS LE TERROIR DE KOUNANDIA
251658240
Présenté par :
COMBOIGO Sidpakissidé Marius
Maître de stage :Taddée S. MEDA
Aout-Septembre 2014
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
Liste des figures
iv
Liste des tableaux
iv
Listes des annexes
iv
Sigles et abréviations
iv
Introduction
1
Chapitre I : Présentation de la
structure : SOFITEX-Dédougou
2
1. Aperçue de la filière
coton
2
2. Situation géographique de la
région cotonnière de Dédougou
3
3. Découpage de la région
cotonnière
3
4. Moyens de la région
3
4.1. Le Personnel
3
4.2. Le Dispositif d'encadrement
4
Chapitre II :Présentation du milieu
d'étude
4
1. Situation géographique :
4
2. Milieu naturel
4
2.1. Facteurs climatique :
4
2.2. Pédologie :
6
2.3. Hydrographie :
6
2.4. Couvert
végétal :
6
3. L'environnement humain
6
3.1. Population
6
3.2. Activité agricole
7
Chapitre III: Généralités sur
les mauvaises herbes
7
1. Définition
7
2. Types biologiques et mode de reproduction
des adventices des cultures
7
3. Nuisibilité
8
4. Les différentes méthodes de
lutte
9
4.1. Les méthodes physiques de
lutte
9
4.2. Les méthodes par façons
culturales
9
4.3. La lutte chimique
10
4.4. La lutte intégrée
10
Chapitre IV: Matériels et
méthodes
10
1. Matériel
végétal :
10
2. Méthode de travail
10
3. Méthode d'étude de la flore
adventice
11
4. Détermination des
espèces
11
5. Enquêtes ethnobotaniques
11
6. Analyse statistique
11
Chapitre V : Résultats et discussion
11
1. Résultats
11
1.1. Diversité floristique
11
1.2. Résistance aux herbicides
12
1.3. Noms locaux
12
1.4. Utilisations faites des adventices ou
usages des adventices
12
2. Discussions
13
Conclusion générale :
15
Bibliographies :
16
Annexes
vi
Annexes 1 : Les noms locaux des espèces
et significations.
vi
Annexes 2 : listes des espèces
adventices en culture avec le cotonnier
vii
Annexe 3 : Résistance des mauvaises
herbes aux herbicides
viii
Annexe 4 : Fiche d'enquête
ethnobotanique
x
DEDICACE
Je dédie ce présent rapport
à
Mes parents et à mes frère et soeurs à
qui je dois tout....
« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple,
et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à
mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et
cet homme, ce sera moi. » Jean-Jacques Rousseau, les Confessions.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont spécialement :
· A Monsieur Moumouni OUANDAOGO, formateur à la
SOFITEX-Dédougou, pour son accueille dans sa structure ;
· A Monsieur Taddée S. MEDA, Agent Technique Coton
de Karo, mon maitre de stage pour son accompagnement, et ses conseils ;
· Aux personnels de la SOFITEX-Dédougou pour leur
hospitalité ;
· A Monsieur Soumaïla NEBIE, formateur SOFITEX-BOBO
pour son appui ;
· A l'Institut du Développement Rural (IDR) et aux
enseignants pour la formation ;
· A ma famille et à mes camarades étudiants
de l'IDR pour leur soutien multiforme.
Liste des figures
Figure 1 : température moyenne
mensuelle de la ville de Dédougou (d'après la station
météorologique de Dédougou, 2013)
2
Figure 2 : pluviométrie moyenne
mensuelle (d'après la station météorologique de
Dédougou, 2013)
11
Figure 3: proportion des espèces à
usages et sans usages
18
Figure 4 : répartition des
espèces en fonction du type d'usage.
18
Liste des tableaux
Tableau 1 : ensemble des opérations
culturales appliquée sur le champ
2
Tableau 2 : Nombre d'espèces suivant les
grands niveaux taxonomiques.
17
Listes des annexes
Annexes 1 : Les noms locaux des espèces et
significations.
Annexes 2 : listes des espèces adventices en culture
avec le cotonnier.
Annexe 3 : Résistance des mauvaises herbes aux
herbicides.
Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique.
Sigles et
abréviations
ü AFPP-CEB : ASSOCIATION FRANÇAISE DE
PROTECTION DES PLANTES- COMMISSION DES ESSAIS BIOLOGIQUES
ü ATC : Agent Technique Coton
ü BT : Bacillus thuringensis
ü CC : Correspondant Coton
ü CCI : Centre du Commerce International
ü CIRAD : Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le
développement.
ü FAO : Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture
ü MECV : Ministère de l'Environnement et du
Cadre de Vie
ü PCD : plan communal de développement
ü PIB : Produit Intérieur Brut
ü SOCOMA : Société Cotonnière
du Gourma
ü SOFITEX : Société Burkinabé
des Fibres et Textiles
Introduction
Le coton est l'une des cultures industrielles les plus
importantes du monde. Il est cultivé dansplus de 70 pays sur une surface
estimée à 2,5 % des terres arables, faisant de lui l'une des plus
importantes cultures en terme de superficie totale. Plus de 100 millions
d'unités de productionfamiliales sont directement engagées dans
sa production. Son commerce est pratiqué par plusde 150 pays
développés ou non, qui y tirent un revenu important. (MIDINGOYI,
2008). Le coton joue un rôle de poids dans le développement
économique de l'Afrique : 37 pays africains sur 53 produisent du coton
et 30 en exportent. (CCI, 2015)
Le Burkina Faso, à l'instar des autres producteurs
ouest africains a son économie largement basée sur le coton. En
effet le coton est l'une des principales sources de revenus pour une grande
partie des populations burkinabè (30%) ;
l'activité cotonnière représente en moyenne 65% des
revenus monétaires des ménages ; le coton est du même coup
un secteur capital pour la lutte contre la pauvreté. (MECV, aout
2011).Bien qu'étant le secteur agricole le mieux organisé, la
coton-culture au Burkina rencontre d'importantes contraintes qui
l'empêche de jouer pleinement son rôle de levier de
développement. En effet, la faible fertilité des sols, les
aléas climatiques, la présence de ravageurs redoutables, la
faible valorisation technologique, et l'accroissement progressif des
coûts de production constituent les véritables freins à
l'émergence de ce secteur. En outre, les adventices « mauvaise
herbes » constituent à elles seules le principal frein majeur
au développement et à la productivité du cotonnier. Ces
adventices concurrencent directement le cotonnier pour l'eau, la
lumière, les engrais. C'est ainsi que pour combattre ou contrôler
ces mauvaises herbes les producteurs emploient de ressources et de moyens
considérables. Malheureusement une très grande partie de ces
méthodes de lutte demeure faiblement efficaces. La mécanisation
des cultures, autorisant les sarclages mécaniques, n'apporte pas
de solution satisfaisante car le sarclage mécanique ne permet
pas de nettoyer les lignes elles-mêmes de culture et favorise au
contraire la multiplication des espèces vivaces ou à
multiplication végétative. Par contre, le désherbage
chimique autorise les plus grands espoirs pour arriver enfin à
maîtriser les mauvaises herbes. Or, l'utilisation des herbicides
nécessite de pouvoir reconnaître, et ce le plus tôt
possible, les espèces que l'on doit éliminer, afin
d'appliquer l'herbicide le plus apte à maîtriser ces
espèces, sans dommage, bien sûr, pour la culture
considérée.( H. MERLIER et J. MONTEGUT,1989 ). Pour mieux
maitriser les adventices il est donc indispensable de les identifier car toute
plante n'est pas mauvaise herbe. Ainsi donc, pour mettre en place une bonne
gestion des mauvaises herbes, il faut avoir une connaissance approfondie des
enherbements, notamment de leur composition floristique, de leur
diversité, de l'écologie et de la biologie des espèces qui
les composent. Cette démarche amène à connaître de
façon précise les facteurs écologiques et agronomiques qui
vont influencer le développement des espèces ou des
communautés adventices. Ainsi, il devient possible d'agir sur ces
facteurs pour maintenir l'enherbement d'une parcelle en dessous d'un seuil de
nuisibilité globale. (CIRAD, 2001). C'est dans le cadre de la lutte
contre ces mauvaises herbes que cette étude, intitulée :
« Inventaire des mauvaises herbes de la culture
cotonnière dans le terroir de Kounandia », a
été menée par la SOFITEX pour documenter les noms
scientifiques, les noms locaux et leurs significations ainsi que les savoirs
locaux. La présente étude s'inscrit dans la perspective
d'identifier des adventices dans la culture cotonnière. Pour maitriser
l'enherbement dans la culture du coton, il est donc obligatoire de connaitre la
flore adventice qui s'y développe.
Objectifs assignés à notre
l'étude sont :
Ø Identifier les mauvaises herbes en culture avec le
coton;
Ø Faire une synthèse des savoirs locaux surles
mauvaises herbes répertoriées.
Chapitre I :
Présentation de la structure : SOFITEX-Dédougou
1. Aperçue de la
filière coton
La culture du coton au Burkina Faso est pluviale et est
pratiquée par des exploitations agricoles de type familial. Le
nombre de producteurs est d'environ trois cent vingt-cinq mille (325.000).
Ce sont des petits producteurs peu ou pas alphabétisés et ont
un niveau d'équipement agricole relativement faible.
Sur le
plan économique, le coton représente:
· 30 à 40% du PIB;
· 60 à 70% des recettes d'exportation.
Le coton est le second produit d'exportation après
l'or. Sa culture fait vivre directement environ trois millions (3.000.000) de
personnes en milieu rural.
Depuis 2004, les sociétés cotonnière au
Burkina sont au nombre de trois(03):
· La SOFITEX: qui occupe l'Ouest du pays;
· FASO COTON: qui occupe le Centre du pays;
· SOCOMA: qui occupe l'Est du pays.
Ces sociétés cotonnières, actrices de la
filière coton, assument les fonctions suivantes:
· L'approvisionnement en intrants des producteurs;
· L'appui conseil des producteurs;
· L'achat, la collecte du coton graine;
· Le transport et l'égrenage du coton graine;
· La valorisation des produits finis (fibre) et des
coproduits (graine de coton, déchets de fibre).
Avec ses six(06) régions cotonnières la SOFITEX
est la grande des trois sociétés en terme de production de coton
(SOFITEX, 2011).
2. Situation géographique
de la région cotonnière de Dédougou
Dans sa configuration actuelle, la région de
Dédougou couvre tous les départements des provinces des Banwa, de
la Kossi, du Mouhoun et une partie de la province des Balés
(département de Bana) et du Sourou (Di).
D'une superficie totale de 20 074,2 km², elle est
limitée au Nord et à l'Ouest par la république du Mali, au
Sud par les provinces du Houet, du Tuy et des Balés, à l'Est par
le Sanguié, le Nayala et le Sourou.En rapport avec le nouveau
découpage administratif, la région cotonnière est
rattachée à la Région de la Boucle du Mouhoun qui regroupe
outre les provinces sus-citées le Sourou et le Nayala.
3. Découpage de la
région cotonnière
Selon le découpage SOFITEX, la région
cotonnière de Dédougou est limitée à l'Est par la
région de Koudougou, à l'Ouest et au Nord par la
République du Mali, au Sud par les régions cotonnières de
Bobo et Houndé.
4. Moyens de la
région
4.1. Le Personnel
La région cotonnière de Dédougou est
dirigée par un chef de Région ; il a sous son
autorité, les responsables des activités dont 2 chefs d'usines,
un adjoint administratif, un responsable commercialisation primaire, un
correspondant Suivi Evaluation, un formateur régional et les chefs des 2
zones de production.
4.2. Le Dispositif
d'encadrement
L'encadrement des producteurs sur le terrain est
coordonné par les 2 chefs de zone et assuré par treize (13)
correspondants coton (CC). Quarante-cinq (45) Agents techniques Coton (ATC)
travaillent en auxiliaires de CC.
Chapitre
II :Présentation du milieu d'étude
1. Situation
géographique :
Le village de Kounandia est situé à environ 15
kilomètres de la ville de Dédougou, sur la route nationale
numéro 14 (axe Dédougou-Koudougou). Kounandia fait partie de la
région de la Boucle du Mouhoun et est rattaché à la
commune urbaine de Dédougou.
Ses coordonnées géographiques sont les
suivantes :
· Longitude 3°21'0" ouest ;
· Latitude 12°25'0" nord ;
· Altitude moyenne 259 m
2. Milieu naturel
2.1. Facteurs
climatique :
Les facteurs retenus à savoir la température et
la pluviosité, sont ceux de la commune de Dédougou dont le
village de Kounandia fait partie.
1.1.1. La température :
Les mois les plus chauds sont mars, avril, et mai avec des
températures qui oscillent entre 32-33°C. Les mois les froids sont
ceux de janvier et décembre avec respectivement 25,27°C et
25,59°C. (fig.1)
Figure 1 : température
moyenne mensuelle de la ville de Dédougou (d'après la station
météorologique de Dédougou, 2013)
1.1.2. Pluviosité :
Situé dans la zone soudano-sahélienne entre les
isohyète 900mm et 600m le village de Kounandia connait deux saisons
bien marquées :
§ Une saison sèche qui dure environ 07 mois
(octobre-avril)
§ Une saison pluvieuse qui couvre environ 05 mois
(mi-septembre).
En 2013 la pluviométrie était de 727,9 mm avec
juillet comme le moi le plus pluvieux. (fig.2) Cependant, avec une
pluviométrie moyenne sur cinq ans (2004-2008) de 782,94 mm en 64 jours,
Dédougou fait partie des zones les plus arrosées du
Burkina ; la moyenne pluviométrique nationale étant de 750
mm. Ce qui fait de Dédougou une zone propice aux activités
agro-pastorales (PCD).
Figure
2 : pluviométrie moyenne mensuelle (d'après la station
météorologique de Dédougou, 2013)
2.2.
Pédologie :
Selon le plan communal de développement PCD, deux(2)
types de sols sont rencontrés dans le village de Kounandia :
· Les sols ferrugineux tropicaux :
Ce sont des sols sableux à sablo-argileux en
superficie, argilo-sableux ou argileux et gravillonnaires en profondeur. Leur
profondeur est comprise entre 40 et 100 cm. L'induration est marquée
par la présence d'une cuirasse qui limite la profondeur utile du sol.
Ils présentent des aptitudes culturales moyennes. Toutes fois ils
conviennent particulièrement à la production des
céréales (sorgho, maïs) et du coton.
· Les sols peu évolués :
Ils sont caractérisés par un profil faiblement
différencié de type AC où l'horizon humifère repose
sur soit un matériau parental formé de roche en
altération, soit sur une cuirasse ferrugineux. Ce sont des sols de
faible profondeur (inférieur à 40 cm). Ils ont une valeur
agricole faible ou nulle, mais offre des potentialités
éventuelles pour la culture du mil et de l'arachide.
2.3.
Hydrographie :
Le réseau hydrographique de Kounandia s'organise autour
du bassin versant du fleuve Mouhoun. Cependant le village possède une
rivière principale (Koyaré).
2.4. Couvert
végétal :
Situé dans le territoire phytogéographique
soudanien septentrional, Kounandia se définie suivant deux (02) types de
végétation :
· Une savane arborée,
· Une savane arbustive
Malheureusement Kounandia ne possède pas de forêt
protégée.
3. L'environnement
humain
3.1. Population
La population de Kounandia est composée en grande
partie de Dafing (autochtones), de Bwamu et minoritairement de Peuhls. Les
habitants sont organisés suivant le long de la route Nationale 14.
3.2. Activité
agricole
L'agriculture pratiquée est une agriculture de
subsistance basée sur le système défriche-brûlis.
Les techniques sont encore archaïques avec comme outils de
productions : hache, machette et daba. Cependant on note une
légère mécanisation avec l'utilisation de la charrue,
tracteurs. Les principales cultures sont :
· Les céréales telles : Pennisetum
thyphoides (mil), Sorghumspp (sorgho) et
Zeamays(maïs).
· La culture d'oléagineux tels :
Sesamumindicum (sésame).
La principale culture de rente est le coton
(Gossypiumhirsutum).
Chapitre III:
Généralités sur les mauvaises herbes
1. Définition
Toutes les espèces qui s'introduisent dans les cultures
sont couramment dénommées « adventices » ou mauvaises
herbes. Bien que généralement employés dans le même
sens, ces deux termes ne sont pas absolument identiques: pour l'agronome, une
« adventice » est une plante introduite spontanément ou
involontairement par l'homme dans les biotopes cultivés
(Bournerias, 1979) cité par (KARKOUR ,2012). Selon AFPP-CEB(2008) une
mauvaise herbe est une plante herbacée ou ligneuse indésirable
à l'endroit où elle se trouve. Le terme de « mauvaise
herbe » fait donc intervenir une notion de nuisance, et dans les milieux
cultivés en particulier, toute espèce non volontairement
semée est une « adventice » qui devient « mauvaise
herbe » au-delà d'une certaine densité, c'est à
dire dès qu'elle entraîne un préjudice qui se
concrétise, en particulier, par une baisse du rendement (Barralis,
1984).
L'amélioration de la production agricole doit
être accompagnée d'une lutte efficace contre les adventices
d'où la connaissance approfondie de cette flore est nécessaire.
(KARKOUR ,2012).
2. Types biologiques et
mode de reproduction des adventices des cultures
D'après Halli et al. (1996), cité par
(KARKOUR ,2012), on peut classer les mauvaises herbes en trois grandes
catégories selon leur mode de vie : annuelles, bisannuelles et
vivaces.
Ø Les espèces annuelles (thérophytes) :
Ce sont des plantes qui accomplissent leur cycle au cours
d'une année. Elles se reproduisent par graines et effectuent un
cycle complet de développement (de la germination à la
production d'une nouvelle graine) en une saison (Reynier, 2000). Ce sont
les plus importantes de point de vue numérique.
Ø Les espèces bisannuelles :
Complètent leur cycle au cours de deux
années. La première année, elles produisent des
rosettes de feuilles; la deuxième année fleurissent et
produisent leur graines (Harkas et Hemmam, 1997). Elles sont rares dans les
cultures annuelles du fait de la rupture de leur cycle par les travaux
culturaux.
Ø Les vivaces (géophytes) :
vivent au moins 03 ans et peuvent vivre longtemps ou presque
indéfiniment, ce type d'adventices se propage par ses organes
végétatifs (bulbes, rhizomes, stolons...) mais peut aussi se
multiplier par graines (Safir, 2007).
3. Nuisibilité
La nuisibilité des adventices est l'influence nocive
que celles-ci exercent sur les plantes cultivées. En effet les
adventices sont nocifs à quatre titres (DJIMADOUM, juin 1993) :
· Elles concurrencent les cultures et entrainent une
baisse de la production;
· Elles sont allélopathes;
· Elles déprécient la récolte par
une baisse de la qualité du produit;
· Elles peuvent avoir une action favorable sur le
développement des ravageurs et des maladies.
Les adventices concurrencent les cultures pour l'eau, la
lumière, l'espace et les éléments nutritifs. Cette
concurrence déjà élevée pendant le premier tiers du
cycle biologique peut être d'autant plus importante que les deux
protagonistes ont la même taille.
L'allélopathie cause une dépréciation
quantitative et qualitative de la récolte. Elle se fait, soit par la
sécrétion des exsudats racinaires, soit par l'émission de
toxines provenant de la décomposition des racines, des tiges, des
rhizomes, des feuilles, des stolons ou des tubercules (F.A.O., 1988).
La dépréciation quantitative, perçue
juste à la fin de la récolte, est sensible et brutale car elle
s'exprime directement sur le rendement. Elle est qualitative lorsqu'elle est
perçue un peu plus tard, on parle alors de nuisibilité
économique ou biologique. L'exemple type s'observe au niveau des graines
dont la maturité est perturbée (graines ridées du
maïs).
CLEMENT (1984) cité par (DJIMADOUM, juin 1993)
précise l'action défavorable des adventices sur le
développement des maladies. La virose ou mosaïque qui attaque les
cultures (pomme de terre, haricot, betterave et le tabac), se conserve sur les
adventices. Le piétin-verse et le piétin-échaudage,
maladies des POACEAE dues à des champignons, se conservent sur
cynodondactylon appelée usuellement chiendent.
4. Les différentes
méthodes de lutte
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées
pour limiter la nuisibilité due aux adventices. Il s'agit de
méthodes physiques, par façon-culturales, chimiques et si
possible la méthode de lutte intégrée. (DJIMADOUM, juin
1993)
4.1. Les méthodes
physiques de lutte
· Le travail mécanique du sol :
Très efficace contre les adventices annuelles, se fait
dans nos régions à l'aide de la charrue, de la houe, et permet de
les enfouir pour en faire des fumures de fond. Le travail mécanique du
sol; très efficace contre les adventices annuelles, se fait dans nos
régions à l'aide de la charrue, de la houe, et permet de les
enfouir pour en faire des fumures de fond.
· Le sarclo-binage :
Convient mieux aux paysans démunis. Les adventices sont
alors arrachées et déposées au soleil.
4.2. Les méthodes par
façons culturales
Ce sont toutes pratiques ou méthodes agronomiques qui
peuvent permettre à la culture de supplanter les adventices. Il s'agit
du choix variétal, de la densité d'ensemencement, de
l'assolement-rotation ou d'un simple jeu sur le calendrier des semailles. Il
est alors nécessaire de bien conna1tre le cycle biologique des
adventices.
4.3. La lutte chimique
Elle fait recours à l'usage des produits chimiques. La
lutte chimique complète les moyens culturaux et permet
d'éliminer les mauvaises herbes, et ne peut en aucun cas les
remplacer. Donc, Il serait faux de considérer le
désherbage chimique comme un remède miracle. Dans bien de
cas, le simple respect des techniques de travail du sol limiterait
beaucoup l'infestation en adventices et pourrait éviter un traitement
aux herbicides. (KARKOUR ,2012).
4.4. La lutte
intégrée
Il s'agit là de combiner plusieurs méthodes de
luttes pour obtenir un résultat satisfaisant lorsque l'utilisation d'une
des méthodes ci-dessus s'avère inefficace sur certaines mauvaises
herbes.
Chapitre IV:
Matériels et méthodes
1. Matériel
végétal :
Il est constitué par les adventices en culture avec le
cotonnier dans la localité de Kounandia, Pour la conduite de notre
étude,nous avons utilisé la variété FK 95 BGII du
coton BT.
2. Méthode de
travail
Les inventaires floristiques ont été
effectués suivant la méthode de relevé de surface et celle
dite itinérant.
La méthode des relevés a consisté
à installer des sous parcelles dans le champ. La surface
d'échantillonnage délimitée est un ensemble de trois sous
parcelles carrées de 10 m de côté. Soit 300 m² de
surface échantillonnée. Cette méthode permettait de
poursuivre les opérations culturales sur le restant du champ.
La méthode de relevé itinérant consiste
à parcourir le champ dans toutes les directions, en notant toutes les
espèces adventices rencontrées. Elle permet de recenser les
espèces qui n'auront pas été répertoriée
avec la méthode des relevés.
Les inventaires ont débutés 40 jours
après les semis (Tableau 1).
Tableau 1 : ensemble des opérations
culturales appliquée sur le champ
Traitements
|
Labour
|
Semis
|
Application Urée
|
Application NPK
|
Inventaires
|
Date
|
12/07/2014
|
14/07/2014
|
03/08/2014
|
14/08/2018
|
24 au 28/08/2014
|
3. Méthode
d'étude de la flore adventice
Pour l'étude de la flore, nous nous sommes
intéressés à la diversité floristique comme
paramètre principal d'étude. Cela a consisté en une
récolte des adventices à un stade de développement
avancé. Concrètement nous avons débutés la
récolte lorsque les fleurs des adventices apparaissaient.
4. Détermination des
espèces
L'identification des espèces a été
effectuée sur le terrain à l'aide des Flores :
· Merlier et Montegut, 1989 ;
· Le Bourgeois et Merlier, 1995.
5. Enquêtes
ethnobotaniques
La population d'étude était constituée de
04 paysans du village de Kounandia. L'enquête a été
réalisée à l'aide d'une fiche remplie par interrogation
orale. (Annexe 4). Le questionnaire a été axé sur les noms
locaux des espèces, les utilisations, la résistance des
adventices aux herbicides.
6. Analyse statistique
Les données récoltées ont
été réalisés avec le logiciel Microsoft Excel
2013.
Chapitre V :
Résultats et discussion
1. Résultats
1.1. Diversité
floristique
Les espèces recensées en cours de
végétation avec le coton sont au nombre de 23(Annexe 2). Parmi
les espèces inventoriées, les dicotylédones sont les
mieux représentées, avec 60,87% des espèces,
réparties en 13 genres et appartenant à 11 familles( Tableau 2).
Les Fabaceae, les Tiliaceae, et les Caesalpiniaceae y sont majoritaire avec 6
espèces soit 26,08% de la flore adventice totale. Les
monocotylédones, comportent 9 espèces soit 39,13% des mauvaises
herbes totales, essentiellement représentées par les Poaceae qui
constituent à elles seules 6 espèces soit 26,08% de flore
adventice totale. Les dicotylédones regroupent 2/3 des espèces
tandis que les monocotylédones représentent 1/3.
Tableau 2 : Nombre d'espèces suivant les grands
niveaux taxonomiques.
Classe
|
Genres
|
Espèces
|
Familles
|
Nbr
|
Cont %
|
Nbr
|
Cont %
|
Nbr
|
Cont %
|
Dicotylédone(D)
|
13
|
61,91
|
14
|
60,87
|
11
|
78,57
|
Monocotylédone(M)
|
8
|
38,09
|
9
|
39,13
|
3
|
21,43
|
Nbr G/ Nbr E
|
91,30
|
|
|
Nbr F/ Nbr E
|
|
|
60,87
|
Total
|
21
|
100
|
23
|
100
|
14
|
100
|
Nbr: nombre, Cont: contribution, G: genre, E: espèce.
1.2. Résistance aux
herbicides
Les résultats ont montrés que toutes les
adventices sont contrôlées avec l'utilisation des herbicides
totaux. Cependant 65% des mauvaises herbes ne sont pas contrôlées
avec l'utilisation des herbicides de Prélevé. Tandis que
seulement 35% de la flore adventice sont contrôlées avec les
herbicides de Post-levé. (Annexe 3)
1.3. Noms locaux
Les résultats de l'étude ont montrés que
dix-neuf espèces ont été identifiées par les
paysans de Kounandia soit 82,60% d'espèces nommées. Le nom
Wolen ba représente 31,57% de noms des espèces
nommées. Le nom Biin wilen concentre par contre 10,52% de noms
des espèces nommées (Annexe 1)
1.4. Utilisations faites des
adventices ou usages des adventices
La grande partie des adventices recensées
présentent un certain intérêt pour la population de
Kounandia. Les résultats ont montrés que dix-huit espèces
répertoriées trouvent un usage dans le terroir de Kounandia. Cinq
espèces ont été inventoriées comme ne
présentant aucune utilité pour les paysans (Figure 3) Plus de 78%
de la flore adventice en culture avec le coton sont utilisés pour
l'alimentation animale ou humaine. La pharmacopée concentre 16% des
adventices à usages. Par exemple IndigoferadendroidesJacquin
est utilisé comme bio-pesticide (conservation des semences),
Aristida Kerstingii Pilger est utilisé par-contre pour
désinfecter les plaies. Il y a également 5,55% des adventices qui
sont à usage culturel (le balai pour l'espèce Sida
rhombifolia)(Figure 4). Certaines espèces sont à
usages multiples notamment Aristida Kerstingii Pilger, Cassia obtusifolia
Linnaeus, Pennisetum pedicellatum Trinius qui sont aussi bien
utilisées dans alimentation que dans la pharmacopée.
Figure 3: proportion des
espèces à usages et sans usages
Figure 4 : répartition
des espèces en fonction du type d'usage.
2. Discussions
Concernant la diversité floristique, nos
résultats indiquent 23 espèces. Ce nombre est relativement faible
par rapport aux résultats de certaines études. Dr
Ahanchédé avait recensé 68 espèces au sud du
Bénin en 1997 ; Djimadoum avait répertorié 190
espèces dans la région de Bondoukuy au Burkina Faso en 1993. La
particularité de nos résultats s'explique par le faible nombre de
relevés(03) et la récente jachère appliquée sur la
parcelle. Selon Djimadoum la richesse spécifique est plus
élevée dans les champs que dans les jachères. La richesse
floristique d'une parcelle augmenterait avec le nombre d'années de
culture.
L'inventaire floristique révèle que la classe
des dicotylédones est la plus représentée avec plus 69%
des espèces. On observe ainsi une tendance de 2/3 de
dicotylédones et de 1/3 de monocotylédones. Ces résultats
concordent avec ceux de Le Bourgeois(1993) et Traoré et al. (2005).
Par ailleurs l'étude a révélé que
82,6% de la flore adventice possèdent une appellation locale. La
taxonomie paysanne utilise des synonymies. C'est ainsi que plus de 31% des
espèces sont nommées Wolen ba. Cependant 17,4% des
espèces n'ont pas pu être nommés par les paysans de
Kounandia. Cette proportion est élevée et pourrait
s'expliquée par la disparition des savoirs locaux. Localement, la
connaissance des plantes par les autochtones a un double
caractère : elle implique l'utilisation de noms locaux dont le
maniement est difficile pour plusieurs raisons, en particulier à
cause du nombre élevé de dialectes et d'homonymes: elle
mène à une classification basée sur la connaissance
locale d'un nombre forcément réduit d'espèces.
L'étude révèle également que
21,7% des espèces répertoriés par cette population sont
sans usages ou ne sont pas utilisées. Les connaissances indigènes
constituent une richesse du point de vue biologique et leur disparition
équivaut à un appauvrissement du patrimoine
génétique. Selon Traoré. A (2010), la plupart des plantes
connues des paysans ne sont pas utilisées. Les paysans déclarent
que l'utilisation de ces plantes demande trop de temps. « Nous sommes
devenus paresseux, nous aimons la facilité. Comme nous disposons d'une
multitude de produits chimiques, nous les préférons, quitte
à croupir sous le poids de l'endettement». D'autres évoquent
la rareté des plantes à cause de la désertification. En
revanche, les plus jeunes déclarent ne pas avoir de connaissances sur
les plantes.
Conclusion
générale :
La présente étude menée dans la zone
cotonnière de Dédougou s'inscrit dans le cadre de la lutte contre
les mauvaises herbes dans la coton-culture. L'étude devait permettre
d'identifier non seulement les adventices en culture avec le cotonnier, mais
aussi de recenser les savoirs locaux des paysans de Kounandia sur ces
adventices. Ainsi donc les investigations ont permis de recenser 23
espèces adventices reparties en 21 genres et 23 espèces. Par
ailleurs 82,60% des espèces répertoriées ont pu
été nommés par les paysans de Kounandia. Cependant 78,26%
des adventice en culture avec le cotonnier présente un certain usage
pour la population. D'autre part l'étude a révélé
que 65% des mauvaises herbes ne sont pas contrôlées avec
l'utilisation des herbicides de Prélevé. Tandis que seulement 35%
de la flore adventice sont contrôlées avec les herbicides de
Post-levé.
Cette étude présente un caractère
important car elle a permis de dresser un catalogue de la flore adventice en
culture avec le coton dans le terroir de Kounandia. Sa contribution dans la
lutte contre les mauvaises herbes du cotonnier apparait évidente en ce
sens qu'elle permettra de proposer des herbicides adaptés aux
producteurs. C'est pour cela qu'il serait souhaitable de conduire de telles
études dans les différentes zones cotonnières du Burkina.
Fournir un catalogue sur les adventices permettra de proposer des herbicides
adaptés compte tenu de l'aire de répartition des mauvaises herbes
pouvant varier d'une région à l'autre.
Bibliographies :
ü Ahanchédé, septembre 1997 : Les
mauvaises herbes de la culture cotonnière au Sud-Benin ; Bulletin
de la Recherche Agronomique, numéro 9. 19p
ü Aurokiatou Traoré, Les savoirs paysans :
Nature et Fonctionnalités, contribution au débat sur
l'utilité des savoirs locaux. Emilie COUDEL, Hubert DEVAUTOUR,
Christophe-Toussaint SOULARD, Bernard HUBERT. ISDA 2010, Montpellier, France.
Cirad-Inra-SupAgro, 10p
ü Barralis G., 1984, Adventices des cultures 50 à
500 millions de semences/ha. Cultivar, spécial désherbage, 178 :
16-19.
ü CCI, 2015, Importance du coton dans le commerce
mondial
ü CIRAD, 2001, Généralité sur les
mauvaises herbes.
ü DJIMADOUM, juin 1993, Adventices des cultures dans la
région de Bondoukuy: étude de la flore, de l'écologie et
de /la nuisibilité, Mémoire de fin d'étude
d'ingénieur du Développement Rural en Agronomie, 122pages
ü F.A.O., 1988, La lutte raisonnée contre les
adventices Manuel de l'instituteur. 130 P.
ü GASQUEZ - COLUMA - 1995
ü H. MERLIER et J. MONTEGUT, 1989, Adventices Tropicales.
Page7
ü KARKOUR Larbi ,2012 : La dynamique des mauvaises
herbes sous l'effet des pratiques culturales dans la zone des plaines
intérieures, Mémoire d'ingéniorat en Production
végétale et agriculture de conservation, 158p
ü Le Bourgois T., 1993, Les mauvaises herbes dans la
rotation cotonnière au Nord- Cameroun (Afrique). Thèse Doc. UNV.,
Montpellier II, 249 p.
ü MECV, Aout 2011, Analyse économique du secteur
du coton : liens pauvreté et environnement.60p.
ü MIDINGOYI, 2008, Analyse des déterminants de
l'efficacité de la production cotonnière au Bénin: Casdes
départements del'Alibori et de l'Atacora, Travail de fin d'étude
présenté en vue de l'obtention du diplôme de master
complémentaire en Economie et Sociologie Rurales. 90p.
ü SOFITEX, 2011, Note d'Information sur la filière
coton du Burkina, 10p.
Annexes
Annexes 1 : Les noms locaux des
espèces et significations.
Nom de l'espèce
|
Nom local (Dafing) et significations
|
Aristida Kerstingii Pilger
|
Biin wilen (herbes rouge)
|
Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus
|
Konnonibiin(herbe des oiseaux)
|
Bulbostylishispidula(Vahl) Haines
subsp .hispidua
|
Bilanu(saletés du sol)
|
Cassia mimosoides Linnaeus
|
Wolen ba
|
Cassia obtusifolia Linnaeus
|
Sore
|
Cleomeviscosa Linnaeus
|
|
Commelinabenghalensis Linnaeus
|
|
Commelinasubulata Roth
|
|
Corchorusolitorius Linnaeus
|
Bansansobon
|
Crotalariagorennsi Guillemin et
Perrottet
|
Konsakazezeriba(cloche du lièvre)
|
Digitariaargillacea (Hitchcock et
Chase)
|
Sesobila(recouvre tout le sol)
|
Hyptisspicigera Lamarck
|
Bensizon
|
IndigoferadendroidesJacquin
|
Wolen ba
|
IpomoeaeriocarpaR.Brown
|
Konnoni sen (pattes d'oiseaux)
|
Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et
Sosef
|
Biin (herbe)
|
Mollugonudicaulis Lamarck
|
Wolen ba
|
Pennisetum pedicellatum Trinius
|
Zum
|
Physalis anglulata Linnaeus
|
|
Sida rhombifolia
|
Ba ka safinen(savon de la chèvre)
|
Spermacocestachydea de Candolle
|
Wolen ba
|
Sporobolusfestivus ex A.Richard
|
Biin wilen (herbes rouge)
|
TriumphetapentandraA.Richard
|
Wolen ba
|
Vernonia perrottetii
Schultz-bipontinus
|
Wolen ba
|
Annexes 2 : listes des
espèces adventices en culture avec le cotonnier
Nom de l'espèce
|
Classe
|
Famille
|
Aristida Kerstingii Pilger
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
Bulbostylishispidula(Vahl) Haines
subsp .hispidua
|
Monocotylédone
|
CYPERACEAE
|
Cassia mimosoides Linnaeus
|
Dicotylédone
|
CAESALPINIACEAE
|
Cassia obtusifolia Linnaeus
|
Dicotylédone
|
CAESALPINIACEAE
|
Cleomeviscosa Linnaeus
|
Dicotylédone
|
CAPPARIDACEAE
|
Commelinabenghalensis Linnaeus
|
Monocotylédone
|
COMMELINACEAE
|
Commelinasubulata Roth
|
Monocotylédone
|
COMMELINACEAE
|
Corchorusolitorius Linnaeus
|
Dicotylédone
|
TILIACEAE
|
Crotalariagorennsi Guillemin et Perrottet
|
Dicotylédone
|
FABACEAE
|
Digitariaargillacea (Hitchcock et Chase)
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
Hyptisspicigera Lamarck
|
Dicotylédone
|
LAMIACEAE
|
IndigoferadendroidesJacquin
|
Dicotylédone
|
FABACEAE
|
IpomoeaeriocarpaR.Brown
|
Dicotylédone
|
CONVOLVULACEAE
|
Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et Sosef
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
Mollugonudicaulis Lamarck
|
Dicotylédone
|
AIZOACEAE (ex molluginaceae)
|
Pennisetum pedicellatum Trinius
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
Physalis anglulata Linnaeus
|
Dicotylédone
|
SOLANACEAE
|
Sida rhombifolia
|
Dicotylédone
|
MALVACEAE
|
Spermacocestachydea de Candolle
|
Dicotylédone
|
RUBIACEAE
|
Sporobolusfestivus ex A.Richard
|
Monocotylédone
|
POACEAE
|
TriumphetapentandraA.Richard
|
Dicotylédone
|
TILIACEAE
|
Vernonia perrottetii Schultz-bipontinus
|
Dicotylédone
|
ASTARACEAE
|
Annexe 3 :
Résistance des mauvaises herbes aux herbicides
Nom de l'espèce
|
Résistances aux herbicides
|
|
Herbicide Pré-levé
|
Herbicide Post-levé
|
Herbicides Totaux
|
Aristida Kerstingii Pilger
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Bulbostylishispidula(Vahl) Haines
subsp .hispidua
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Cassia mimosoides Linnaeus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Cassia obtusifolia Linnaeus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Cleomeviscosa Linnaeus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Commelinabenghalensis Linnaeus
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Commelinasubulata Roth
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Corchorusolitorius Linnaeus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Crotalariagorennsi Guillemin et Perrottet
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Digitariaargillacea (Hitchcock et Chase)
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Hyptisspicigera Lamarck
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
IndigoferadendroidesJacquin
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
Sensible
|
IpomoeaeriocarpaR.Brown
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et Sosef
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Mollugonudicaulis Lamarck
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Pennisetum pedicellatum Trinius
|
sensible
|
sensible
|
sensible
|
Physalis anglulata Linnaeus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Sida rhombifolia
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Spermacocestachydea de Candolle
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Sporobolusfestivus ex A.Richard
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
TriumphetapentandraA.Richard
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Vernonia perrottetii Schultz-bipontinus
|
Non-sensible
|
Non-sensible
|
sensible
|
Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique
Nom scientifique
|
|
Nom local (en Dafing)
|
|
Usages
|
|
Sensibilité aux herbicides
|
Pre-levé
|
|
Post-levé
|
|
Total
|
|
|