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Inventaire des mauvaises herbes dans la culture cotonnière dans le terroir de Kounandia.

( Télécharger le fichier original )
par Sidpakissidé Marius COMBOIGO
Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Licence 2014
  

Disponible en mode multipage

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BURKINA FASO

UNITE-PROGRES-JUSTICE

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET

SUPERIEUR (MESS)

------------------------

UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO DIOULASSO (UPB)

-------------------------

INSTITUT DU DEVELOPPEMENT RURAL (IDR)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE PREMIER CYCLE

OPTION : Vulgarisation Agricole

Thème :INVENTAIRE DES MAUVAISES HERBES DANS LA CULTURE CONTONNIERE DANS LE TERROIR DE KOUNANDIA

251658240

Présenté par :

COMBOIGO Sidpakissidé Marius

Maître de stage :Taddée S. MEDA Aout-Septembre 2014

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

Liste des figures iv

Liste des tableaux iv

Listes des annexes iv

Sigles et abréviations iv

Introduction 1

Chapitre I : Présentation de la structure : SOFITEX-Dédougou 2

1. Aperçue de la filière coton 2

2. Situation géographique de la région cotonnière de Dédougou 3

3. Découpage de la région cotonnière 3

4. Moyens de la région 3

4.1. Le Personnel 3

4.2. Le Dispositif d'encadrement 4

Chapitre II :Présentation du milieu d'étude 4

1. Situation géographique : 4

2. Milieu naturel 4

2.1. Facteurs climatique : 4

2.2. Pédologie : 6

2.3. Hydrographie : 6

2.4. Couvert végétal : 6

3. L'environnement humain 6

3.1. Population 6

3.2. Activité agricole 7

Chapitre III: Généralités sur les mauvaises herbes 7

1. Définition 7

2. Types biologiques et mode de reproduction des adventices des cultures 7

3. Nuisibilité 8

4. Les différentes méthodes de lutte 9

4.1. Les méthodes physiques de lutte 9

4.2. Les méthodes par façons culturales 9

4.3. La lutte chimique 10

4.4. La lutte intégrée 10

Chapitre IV: Matériels et méthodes 10

1. Matériel végétal : 10

2. Méthode de travail 10

3. Méthode d'étude de la flore adventice 11

4. Détermination des espèces 11

5. Enquêtes ethnobotaniques 11

6. Analyse statistique 11

Chapitre V : Résultats et discussion 11

1. Résultats 11

1.1. Diversité floristique 11

1.2. Résistance aux herbicides 12

1.3. Noms locaux 12

1.4. Utilisations faites des adventices ou usages des adventices 12

2. Discussions 13

Conclusion générale : 15

Bibliographies : 16

Annexes vi

Annexes 1 : Les noms locaux des espèces et significations. vi

Annexes 2 : listes des espèces adventices en culture avec le cotonnier vii

Annexe 3 : Résistance des mauvaises herbes aux herbicides viii

Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique x

DEDICACE

Je dédie ce présent rapport à 

Mes parents et à mes frère et soeurs à qui je dois tout....

« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi. » Jean-Jacques Rousseau, les Confessions.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont spécialement :

· A Monsieur Moumouni OUANDAOGO, formateur à la SOFITEX-Dédougou, pour son accueille dans sa structure ;

· A Monsieur Taddée S. MEDA, Agent Technique Coton de Karo, mon maitre de stage pour son accompagnement, et ses conseils ;

· Aux personnels de la SOFITEX-Dédougou pour leur hospitalité ;

· A Monsieur Soumaïla NEBIE, formateur SOFITEX-BOBO pour son appui ;

· A l'Institut du Développement Rural (IDR) et aux enseignants pour la formation ;

· A ma famille et à mes camarades étudiants de l'IDR pour leur soutien multiforme.

Liste des figures

Figure 1 : température moyenne mensuelle de la ville de Dédougou (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013) 2

Figure 2 : pluviométrie moyenne mensuelle (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013) 11

Figure 3: proportion des espèces à usages et sans usages 18

Figure 4 : répartition des espèces en fonction du type d'usage. 18

Liste des tableaux

Tableau 1 : ensemble des opérations culturales appliquée sur le champ 2

Tableau 2 : Nombre d'espèces suivant les grands niveaux taxonomiques. 17

Listes des annexes

Annexes 1 : Les noms locaux des espèces et significations.

Annexes 2 : listes des espèces adventices en culture avec le cotonnier.

Annexe 3 : Résistance des mauvaises herbes aux herbicides.

Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique.

Sigles et abréviations

ü AFPP-CEB : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PROTECTION DES PLANTES- COMMISSION DES ESSAIS BIOLOGIQUES

ü ATC : Agent Technique Coton

ü BT : Bacillus thuringensis

ü CC : Correspondant Coton

ü CCI : Centre du Commerce International

ü CIRAD : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.

ü FAO : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

ü MECV : Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie

ü PCD : plan communal de développement

ü PIB : Produit Intérieur Brut

ü SOCOMA : Société Cotonnière du Gourma

ü SOFITEX : Société Burkinabé des Fibres et Textiles

Introduction

Le coton est l'une des cultures industrielles les plus importantes du monde. Il est cultivé dansplus de 70 pays sur une surface estimée à 2,5 % des terres arables, faisant de lui l'une des plus importantes cultures en terme de superficie totale. Plus de 100 millions d'unités de productionfamiliales sont directement engagées dans sa production. Son commerce est pratiqué par plusde 150 pays développés ou non, qui y tirent un revenu important. (MIDINGOYI, 2008). Le coton joue un rôle de poids dans le développement économique de l'Afrique : 37 pays africains sur 53 produisent du coton et 30 en exportent. (CCI, 2015)

Le Burkina Faso, à l'instar des autres producteurs ouest africains a son économie largement basée sur le coton. En effet le coton est l'une des principales sources de revenus pour une grande partie des populations burkinabè (30%) ; l'activité cotonnière représente en moyenne 65% des revenus monétaires des ménages ; le coton est du même coup un secteur capital pour la lutte contre la pauvreté. (MECV, aout 2011).Bien qu'étant le secteur agricole le mieux organisé, la coton-culture au Burkina rencontre d'importantes contraintes qui l'empêche de jouer pleinement son rôle de levier de développement. En effet, la faible fertilité des sols, les aléas climatiques, la présence de ravageurs redoutables, la faible valorisation technologique, et l'accroissement progressif des coûts de production constituent les véritables freins à l'émergence de ce secteur. En outre, les adventices « mauvaise herbes » constituent à elles seules le principal frein majeur au développement et à la productivité du cotonnier. Ces adventices concurrencent directement le cotonnier pour l'eau, la lumière, les engrais. C'est ainsi que pour combattre ou contrôler ces mauvaises herbes les producteurs emploient de ressources et de moyens considérables. Malheureusement une très grande partie de ces méthodes de lutte demeure faiblement efficaces. La mécanisation des cultures, autorisant les sarclages mécaniques, n'apporte pas de solution satisfaisante car le sarclage mécanique ne permet pas de nettoyer les lignes elles-mêmes de culture et favorise au contraire la multiplication des espèces vivaces ou à multiplication végétative. Par contre, le désherbage chimique autorise les plus grands espoirs pour arriver enfin à maîtriser les mauvaises herbes. Or, l'utilisation des herbicides nécessite de pouvoir reconnaître, et ce le plus tôt possible, les espèces que l'on doit éliminer, afin d'appliquer l'herbicide le plus apte à maîtriser ces espèces, sans dommage, bien sûr, pour la culture considérée.( H. MERLIER et J. MONTEGUT,1989 ). Pour mieux maitriser les adventices il est donc indispensable de les identifier car toute plante n'est pas mauvaise herbe. Ainsi donc, pour mettre en place une bonne gestion des mauvaises herbes, il faut avoir une connaissance approfondie des enherbements, notamment de leur composition floristique, de leur diversité, de l'écologie et de la biologie des espèces qui les composent. Cette démarche amène à connaître de façon précise les facteurs écologiques et agronomiques qui vont influencer le développement des espèces ou des communautés adventices. Ainsi, il devient possible d'agir sur ces facteurs pour maintenir l'enherbement d'une parcelle en dessous d'un seuil de nuisibilité globale. (CIRAD, 2001). C'est dans le cadre de la lutte contre ces mauvaises herbes que cette étude, intitulée : « Inventaire des mauvaises herbes de la culture cotonnière dans le terroir de Kounandia », a été menée par la SOFITEX pour documenter les noms scientifiques, les noms locaux et leurs significations ainsi que les savoirs locaux. La présente étude s'inscrit dans la perspective d'identifier des adventices dans la culture cotonnière. Pour maitriser l'enherbement dans la culture du coton, il est donc obligatoire de connaitre la flore adventice qui s'y développe.

Objectifs assignés à notre l'étude sont :

Ø Identifier les mauvaises herbes en culture avec le coton;

Ø Faire une synthèse des savoirs locaux surles mauvaises herbes répertoriées.

Chapitre I : Présentation de la structure : SOFITEX-Dédougou

1. Aperçue de la filière coton

La culture du coton au Burkina Faso est pluviale et est pratiquée par des exploitations agricoles de type familial.
Le nombre de producteurs est d'environ trois cent vingt-cinq mille (325.000).
Ce sont des petits producteurs peu ou pas alphabétisés et ont un niveau d'équipement agricole relativement faible.

Sur le plan économique, le coton représente:

· 30 à 40% du PIB;

· 60 à 70% des recettes d'exportation.

Le coton est le second produit d'exportation après l'or. Sa culture fait vivre directement environ trois millions (3.000.000) de personnes en milieu rural.

Depuis 2004, les sociétés cotonnière au Burkina sont au nombre de trois(03):

· La SOFITEX: qui occupe l'Ouest du pays;

· FASO COTON: qui occupe le Centre du pays;

· SOCOMA: qui occupe l'Est du pays.

Ces sociétés cotonnières, actrices de la filière coton, assument les fonctions suivantes:

· L'approvisionnement en intrants des producteurs;

· L'appui conseil des producteurs;

· L'achat, la collecte du coton graine;

· Le transport et l'égrenage du coton graine;

· La valorisation des produits finis (fibre) et des coproduits (graine de coton, déchets de fibre).

Avec ses six(06) régions cotonnières la SOFITEX est la grande des trois sociétés en terme de production de coton (SOFITEX, 2011).

2. Situation géographique de la région cotonnière de Dédougou

Dans sa configuration actuelle, la région de Dédougou couvre tous les départements des provinces des Banwa, de la Kossi, du Mouhoun et une partie de la province des Balés (département de Bana) et du Sourou (Di).

D'une superficie totale de 20 074,2 km², elle est limitée au Nord et à l'Ouest par la république du Mali, au Sud par les provinces du Houet, du Tuy et des Balés, à l'Est par le Sanguié, le Nayala et le Sourou.En rapport avec le nouveau découpage administratif, la région cotonnière est rattachée à la Région de la Boucle du Mouhoun qui regroupe outre les provinces sus-citées le Sourou et le Nayala.

3. Découpage de la région cotonnière

Selon le découpage SOFITEX, la région cotonnière de Dédougou est limitée à l'Est par la région de Koudougou, à l'Ouest et au Nord par la République du Mali, au Sud par les régions cotonnières de Bobo et Houndé.

4. Moyens de la région

4.1. Le Personnel

La région cotonnière de Dédougou est dirigée par un chef de Région ; il a sous son autorité, les responsables des activités dont 2 chefs d'usines, un adjoint administratif, un responsable commercialisation primaire, un correspondant Suivi Evaluation, un formateur régional et les chefs des 2 zones de production.

4.2. Le Dispositif d'encadrement

L'encadrement des producteurs sur le terrain est coordonné par les 2 chefs de zone et assuré par treize (13) correspondants coton (CC). Quarante-cinq (45) Agents techniques Coton (ATC) travaillent en auxiliaires de CC.

Chapitre II :Présentation du milieu d'étude

1. Situation géographique :

Le village de Kounandia est situé à environ 15 kilomètres de la ville de Dédougou, sur la route nationale numéro 14 (axe Dédougou-Koudougou). Kounandia fait partie de la région de la Boucle du Mouhoun et est rattaché à la commune urbaine de Dédougou.

Ses coordonnées géographiques sont les suivantes :

· Longitude 3°21'0" ouest ;

· Latitude 12°25'0" nord ;

· Altitude moyenne 259 m

2. Milieu naturel

2.1. Facteurs climatique :

Les facteurs retenus à savoir la température et la pluviosité, sont ceux de la commune de Dédougou dont le village de Kounandia fait partie.

1.1.1. La température :

Les mois les plus chauds sont mars, avril, et mai avec des températures qui oscillent entre 32-33°C. Les mois les froids sont ceux de janvier et décembre avec respectivement 25,27°C et 25,59°C. (fig.1)

Figure 1 : température moyenne mensuelle de la ville de Dédougou (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013)

1.1.2. Pluviosité :

Situé dans la zone soudano-sahélienne entre les isohyète 900mm et 600m le village de Kounandia connait deux saisons bien marquées :

§ Une saison sèche qui dure environ 07 mois (octobre-avril)

§ Une saison pluvieuse qui couvre environ 05 mois (mi-septembre).

En 2013 la pluviométrie était de 727,9 mm avec juillet comme le moi le plus pluvieux. (fig.2) Cependant, avec une pluviométrie moyenne sur cinq ans (2004-2008) de 782,94 mm en 64 jours, Dédougou fait partie des zones les plus arrosées du Burkina ; la moyenne pluviométrique nationale étant de 750 mm. Ce qui fait de Dédougou une zone propice aux activités agro-pastorales (PCD).

Figure 2 : pluviométrie moyenne mensuelle (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013)

2.2. Pédologie :

Selon le plan communal de développement PCD, deux(2) types de sols sont rencontrés dans le village de Kounandia :

· Les sols ferrugineux tropicaux :

Ce sont des sols sableux à sablo-argileux en superficie, argilo-sableux ou argileux et gravillonnaires en profondeur. Leur profondeur est comprise entre 40 et 100 cm. L'induration est marquée par la présence d'une cuirasse qui limite la profondeur utile du sol. Ils présentent des aptitudes culturales moyennes. Toutes fois ils conviennent particulièrement à la production des céréales (sorgho, maïs) et du coton.

· Les sols peu évolués :

Ils sont caractérisés par un profil faiblement différencié de type AC où l'horizon humifère repose sur soit un matériau parental formé de roche en altération, soit sur une cuirasse ferrugineux. Ce sont des sols de faible profondeur (inférieur à 40 cm). Ils ont une valeur agricole faible ou nulle, mais offre des potentialités éventuelles pour la culture du mil et de l'arachide.

2.3. Hydrographie :

Le réseau hydrographique de Kounandia s'organise autour du bassin versant du fleuve Mouhoun. Cependant le village possède une rivière principale (Koyaré).

2.4. Couvert végétal :

Situé dans le territoire phytogéographique soudanien septentrional, Kounandia se définie suivant deux (02) types de végétation :

· Une savane arborée,

· Une savane arbustive

Malheureusement Kounandia ne possède pas de forêt protégée.

3. L'environnement humain

3.1. Population

La population de Kounandia est composée en grande partie de Dafing (autochtones), de Bwamu et minoritairement de Peuhls. Les habitants sont organisés suivant le long de la route Nationale 14.

3.2. Activité agricole

L'agriculture pratiquée est une agriculture de subsistance basée sur le système défriche-brûlis. Les techniques sont encore archaïques avec comme outils de productions : hache, machette et daba. Cependant on note une légère mécanisation avec l'utilisation de la charrue, tracteurs. Les principales cultures sont :

· Les céréales telles : Pennisetum thyphoides (mil), Sorghumspp (sorgho) et Zeamays(maïs).

· La culture d'oléagineux tels : Sesamumindicum (sésame).

La principale culture de rente est le coton (Gossypiumhirsutum).

Chapitre III: Généralités sur les mauvaises herbes

1. Définition

Toutes les espèces qui s'introduisent dans les cultures sont couramment dénommées « adventices » ou mauvaises herbes. Bien que généralement employés dans le même sens, ces deux termes ne sont pas absolument identiques: pour l'agronome, une « adventice » est une plante introduite spontanément ou involontairement par l'homme dans les biotopes cultivés (Bournerias, 1979) cité par (KARKOUR ,2012). Selon AFPP-CEB(2008) une mauvaise herbe est une plante herbacée ou ligneuse indésirable à l'endroit où elle se trouve. Le terme de « mauvaise herbe » fait donc intervenir une notion de nuisance, et dans les milieux cultivés en particulier, toute espèce non volontairement semée est une « adventice » qui devient « mauvaise herbe » au-delà d'une certaine densité, c'est à dire dès qu'elle entraîne un préjudice qui se concrétise, en particulier, par une baisse du rendement (Barralis, 1984).

L'amélioration de la production agricole doit être accompagnée d'une lutte efficace contre les adventices d'où la connaissance approfondie de cette flore est nécessaire. (KARKOUR ,2012).

2. Types biologiques et mode de reproduction des adventices des cultures

D'après Halli et al. (1996), cité par (KARKOUR ,2012), on peut classer les mauvaises herbes en trois grandes catégories selon leur mode de vie : annuelles, bisannuelles et vivaces.

Ø Les espèces annuelles (thérophytes) :

Ce sont des plantes qui accomplissent leur cycle au cours d'une année. Elles se reproduisent par graines et effectuent un cycle complet de développement (de la germination à la production d'une nouvelle graine) en une saison (Reynier, 2000). Ce sont les plus importantes de point de vue numérique.

Ø Les espèces bisannuelles :

Complètent leur cycle au cours de deux années. La première année, elles produisent des rosettes de feuilles; la deuxième année fleurissent et produisent leur graines (Harkas et Hemmam, 1997). Elles sont rares dans les cultures annuelles du fait de la rupture de leur cycle par les travaux culturaux.

Ø Les vivaces (géophytes) :

vivent au moins 03 ans et peuvent vivre longtemps ou presque indéfiniment, ce type d'adventices se propage par ses organes végétatifs (bulbes, rhizomes, stolons...) mais peut aussi se multiplier par graines (Safir, 2007).

3. Nuisibilité

La nuisibilité des adventices est l'influence nocive que celles-ci exercent sur les plantes cultivées. En effet les adventices sont nocifs à quatre titres (DJIMADOUM, juin 1993) :

· Elles concurrencent les cultures et entrainent une baisse de la production;

· Elles sont allélopathes;

· Elles déprécient la récolte par une baisse de la qualité du produit;

· Elles peuvent avoir une action favorable sur le développement des ravageurs et des maladies.

Les adventices concurrencent les cultures pour l'eau, la lumière, l'espace et les éléments nutritifs. Cette concurrence déjà élevée pendant le premier tiers du cycle biologique peut être d'autant plus importante que les deux protagonistes ont la même taille.

L'allélopathie cause une dépréciation quantitative et qualitative de la récolte. Elle se fait, soit par la sécrétion des exsudats racinaires, soit par l'émission de toxines provenant de la décomposition des racines, des tiges, des rhizomes, des feuilles, des stolons ou des tubercules (F.A.O., 1988).

La dépréciation quantitative, perçue juste à la fin de la récolte, est sensible et brutale car elle s'exprime directement sur le rendement. Elle est qualitative lorsqu'elle est perçue un peu plus tard, on parle alors de nuisibilité économique ou biologique. L'exemple type s'observe au niveau des graines dont la maturité est perturbée (graines ridées du maïs).

CLEMENT (1984) cité par (DJIMADOUM, juin 1993) précise l'action défavorable des adventices sur le développement des maladies. La virose ou mosaïque qui attaque les cultures (pomme de terre, haricot, betterave et le tabac), se conserve sur les adventices. Le piétin-verse et le piétin-échaudage, maladies des POACEAE dues à des champignons, se conservent sur cynodondactylon appelée usuellement chiendent.

4. Les différentes méthodes de lutte

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour limiter la nuisibilité due aux adventices. Il s'agit de méthodes physiques, par façon-culturales, chimiques et si possible la méthode de lutte intégrée. (DJIMADOUM, juin 1993)

4.1. Les méthodes physiques de lutte

· Le travail mécanique du sol :

Très efficace contre les adventices annuelles, se fait dans nos régions à l'aide de la charrue, de la houe, et permet de les enfouir pour en faire des fumures de fond. Le travail mécanique du sol; très efficace contre les adventices annuelles, se fait dans nos régions à l'aide de la charrue, de la houe, et permet de les enfouir pour en faire des fumures de fond.

· Le sarclo-binage :

Convient mieux aux paysans démunis. Les adventices sont alors arrachées et déposées au soleil.

4.2. Les méthodes par façons culturales

Ce sont toutes pratiques ou méthodes agronomiques qui peuvent permettre à la culture de supplanter les adventices. Il s'agit du choix variétal, de la densité d'ensemencement, de l'assolement-rotation ou d'un simple jeu sur le calendrier des semailles. Il est alors nécessaire de bien conna1tre le cycle biologique des adventices.

4.3. La lutte chimique

Elle fait recours à l'usage des produits chimiques. La lutte chimique complète les moyens culturaux et permet d'éliminer les mauvaises herbes, et ne peut en aucun cas les remplacer. Donc, Il serait faux de considérer le désherbage chimique comme un remède miracle. Dans bien de cas, le simple respect des techniques de travail du sol limiterait beaucoup l'infestation en adventices et pourrait éviter un traitement aux herbicides. (KARKOUR ,2012).

4.4. La lutte intégrée

Il s'agit là de combiner plusieurs méthodes de luttes pour obtenir un résultat satisfaisant lorsque l'utilisation d'une des méthodes ci-dessus s'avère inefficace sur certaines mauvaises herbes.

Chapitre IV: Matériels et méthodes

1. Matériel végétal :

Il est constitué par les adventices en culture avec le cotonnier dans la localité de Kounandia, Pour la conduite de notre étude,nous avons utilisé la variété FK 95 BGII du coton BT.

2. Méthode de travail

Les inventaires floristiques ont été effectués suivant la méthode de relevé de surface et celle dite itinérant.

La méthode des relevés a consisté à installer des sous parcelles dans le champ. La surface d'échantillonnage délimitée est un ensemble de trois sous parcelles carrées de 10 m de côté. Soit 300 m² de surface échantillonnée. Cette méthode permettait de poursuivre les opérations culturales sur le restant du champ.

La méthode de relevé itinérant consiste à parcourir le champ dans toutes les directions, en notant toutes les espèces adventices rencontrées. Elle permet de recenser les espèces qui n'auront pas été répertoriée avec la méthode des relevés.

Les inventaires ont débutés 40 jours après les semis (Tableau 1).

Tableau 1 : ensemble des opérations culturales appliquée sur le champ

Traitements

Labour

Semis

Application Urée

Application NPK

Inventaires

Date

12/07/2014

14/07/2014

03/08/2014

14/08/2018

24 au 28/08/2014

3. Méthode d'étude de la flore adventice

Pour l'étude de la flore, nous nous sommes intéressés à la diversité floristique comme paramètre principal d'étude. Cela a consisté en une récolte des adventices à un stade de développement avancé. Concrètement nous avons débutés la récolte lorsque les fleurs des adventices apparaissaient.

4. Détermination des espèces

L'identification des espèces a été effectuée sur le terrain à l'aide des Flores :

· Merlier et Montegut, 1989 ;

· Le Bourgeois et Merlier, 1995.

5. Enquêtes ethnobotaniques

La population d'étude était constituée de 04 paysans du village de Kounandia. L'enquête a été réalisée à l'aide d'une fiche remplie par interrogation orale. (Annexe 4). Le questionnaire a été axé sur les noms locaux des espèces, les utilisations, la résistance des adventices aux herbicides.

6. Analyse statistique

Les données récoltées ont été réalisés avec le logiciel Microsoft Excel 2013.

Chapitre V : Résultats et discussion

1. Résultats

1.1. Diversité floristique

Les espèces recensées en cours de végétation avec le coton sont au nombre de 23(Annexe 2). Parmi les espèces inventoriées, les dicotylédones sont les mieux représentées, avec 60,87% des espèces, réparties en 13 genres et appartenant à 11 familles( Tableau 2). Les Fabaceae, les Tiliaceae, et les Caesalpiniaceae y sont majoritaire avec 6 espèces soit 26,08% de la flore adventice totale. Les monocotylédones, comportent 9 espèces soit 39,13% des mauvaises herbes totales, essentiellement représentées par les Poaceae qui constituent à elles seules 6 espèces soit 26,08% de flore adventice totale. Les dicotylédones regroupent 2/3 des espèces tandis que les monocotylédones représentent 1/3.

Tableau 2 : Nombre d'espèces suivant les grands niveaux taxonomiques.

Classe

Genres

Espèces

Familles

Nbr

Cont %

Nbr

Cont %

Nbr

Cont %

Dicotylédone(D)

13

61,91

14

60,87

11

78,57

Monocotylédone(M)

8

38,09

9

39,13

3

21,43

Nbr G/ Nbr E

91,30

 
 

Nbr F/ Nbr E

 
 

60,87

Total

21

100

23

100

14

100

Nbr: nombre, Cont: contribution, G: genre, E: espèce.

1.2. Résistance aux herbicides

Les résultats ont montrés que toutes les adventices sont contrôlées avec l'utilisation des herbicides totaux. Cependant 65% des mauvaises herbes ne sont pas contrôlées avec l'utilisation des herbicides de Prélevé. Tandis que seulement 35% de la flore adventice sont contrôlées avec les herbicides de Post-levé. (Annexe 3)

1.3. Noms locaux

Les résultats de l'étude ont montrés que dix-neuf espèces ont été identifiées par les paysans de Kounandia soit 82,60% d'espèces nommées. Le nom Wolen ba représente 31,57% de noms des espèces nommées. Le nom Biin wilen concentre par contre 10,52% de noms des espèces nommées (Annexe 1)

1.4. Utilisations faites des adventices ou usages des adventices

La grande partie des adventices recensées présentent un certain intérêt pour la population de Kounandia. Les résultats ont montrés que dix-huit espèces répertoriées trouvent un usage dans le terroir de Kounandia. Cinq espèces ont été inventoriées comme ne présentant aucune utilité pour les paysans (Figure 3) Plus de 78% de la flore adventice en culture avec le coton sont utilisés pour l'alimentation animale ou humaine. La pharmacopée concentre 16% des adventices à usages. Par exemple IndigoferadendroidesJacquin est utilisé comme bio-pesticide (conservation des semences), Aristida Kerstingii Pilger est utilisé par-contre pour désinfecter les plaies. Il y a également 5,55% des adventices qui sont à usage culturel (le balai pour l'espèce Sida rhombifolia)(Figure 4). Certaines espèces sont à usages multiples notamment Aristida Kerstingii Pilger, Cassia obtusifolia Linnaeus, Pennisetum pedicellatum Trinius qui sont aussi bien utilisées dans alimentation que dans la pharmacopée.

Figure 3: proportion des espèces à usages et sans usages

Figure 4 : répartition des espèces en fonction du type d'usage.

2. Discussions 

Concernant la diversité floristique, nos résultats indiquent 23 espèces. Ce nombre est relativement faible par rapport aux résultats de certaines études. Dr Ahanchédé avait recensé 68 espèces au sud du Bénin en 1997 ; Djimadoum avait répertorié 190 espèces dans la région de Bondoukuy au Burkina Faso en 1993. La particularité de nos résultats s'explique par le faible nombre de relevés(03) et la récente jachère appliquée sur la parcelle. Selon Djimadoum la richesse spécifique est plus élevée dans les champs que dans les jachères. La richesse floristique d'une parcelle augmenterait avec le nombre d'années de culture.

L'inventaire floristique révèle que la classe des dicotylédones est la plus représentée avec plus 69% des espèces. On observe ainsi une tendance de 2/3 de dicotylédones et de 1/3 de monocotylédones. Ces résultats concordent avec ceux de Le Bourgeois(1993) et Traoré et al. (2005).

Par ailleurs l'étude a révélé que 82,6% de la flore adventice possèdent une appellation locale. La taxonomie paysanne utilise des synonymies. C'est ainsi que plus de 31% des espèces sont nommées Wolen ba. Cependant 17,4% des espèces n'ont pas pu être nommés par les paysans de Kounandia. Cette proportion est élevée et pourrait s'expliquée par la disparition des savoirs locaux. Localement, la connaissance des plantes par les autochtones a un double caractère : elle implique l'utilisation de noms locaux dont le maniement est difficile pour plusieurs raisons, en particulier à cause du nombre élevé de dialectes et d'homonymes: elle mène à une classification basée sur la connaissance locale d'un nombre forcément réduit d'espèces.

L'étude révèle également que 21,7% des espèces répertoriés par cette population sont sans usages ou ne sont pas utilisées. Les connaissances indigènes constituent une richesse du point de vue biologique et leur disparition équivaut à un appauvrissement du patrimoine génétique. Selon Traoré. A (2010), la plupart des plantes connues des paysans ne sont pas utilisées. Les paysans déclarent que l'utilisation de ces plantes demande trop de temps. « Nous sommes devenus paresseux, nous aimons la facilité. Comme nous disposons d'une multitude de produits chimiques, nous les préférons, quitte à croupir sous le poids de l'endettement». D'autres évoquent la rareté des plantes à cause de la désertification. En revanche, les plus jeunes déclarent ne pas avoir de connaissances sur les plantes.

Conclusion générale :

La présente étude menée dans la zone cotonnière de Dédougou s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les mauvaises herbes dans la coton-culture. L'étude devait permettre d'identifier non seulement les adventices en culture avec le cotonnier, mais aussi de recenser les savoirs locaux des paysans de Kounandia sur ces adventices. Ainsi donc les investigations ont permis de recenser 23 espèces adventices reparties en 21 genres et 23 espèces. Par ailleurs 82,60% des espèces répertoriées ont pu été nommés par les paysans de Kounandia. Cependant 78,26% des adventice en culture avec le cotonnier présente un certain usage pour la population. D'autre part l'étude a révélé que 65% des mauvaises herbes ne sont pas contrôlées avec l'utilisation des herbicides de Prélevé. Tandis que seulement 35% de la flore adventice sont contrôlées avec les herbicides de Post-levé.

Cette étude présente un caractère important car elle a permis de dresser un catalogue de la flore adventice en culture avec le coton dans le terroir de Kounandia. Sa contribution dans la lutte contre les mauvaises herbes du cotonnier apparait évidente en ce sens qu'elle permettra de proposer des herbicides adaptés aux producteurs. C'est pour cela qu'il serait souhaitable de conduire de telles études dans les différentes zones cotonnières du Burkina. Fournir un catalogue sur les adventices permettra de proposer des herbicides adaptés compte tenu de l'aire de répartition des mauvaises herbes pouvant varier d'une région à l'autre.

Bibliographies :

ü Ahanchédé, septembre 1997 : Les mauvaises herbes de la culture cotonnière au Sud-Benin ; Bulletin de la Recherche Agronomique, numéro 9. 19p

ü Aurokiatou Traoré, Les savoirs paysans : Nature et Fonctionnalités, contribution au débat sur l'utilité des savoirs locaux. Emilie COUDEL, Hubert DEVAUTOUR, Christophe-Toussaint SOULARD, Bernard HUBERT. ISDA 2010, Montpellier, France. Cirad-Inra-SupAgro, 10p

ü Barralis G., 1984, Adventices des cultures 50 à 500 millions de semences/ha. Cultivar, spécial désherbage, 178 : 16-19.

ü CCI, 2015, Importance du coton dans le commerce mondial 

ü CIRAD, 2001, Généralité sur les mauvaises herbes.

ü DJIMADOUM, juin 1993, Adventices des cultures dans la région de Bondoukuy: étude de la flore, de l'écologie et de /la nuisibilité, Mémoire de fin d'étude d'ingénieur du Développement Rural en Agronomie, 122pages

ü F.A.O., 1988, La lutte raisonnée contre les adventices Manuel de l'instituteur. 130 P.

ü GASQUEZ - COLUMA - 1995

ü H. MERLIER et J. MONTEGUT, 1989, Adventices Tropicales. Page7

ü KARKOUR Larbi ,2012 : La dynamique des mauvaises herbes sous l'effet des pratiques culturales dans la zone des plaines intérieures, Mémoire d'ingéniorat en Production végétale et agriculture de conservation, 158p

ü Le Bourgois T., 1993, Les mauvaises herbes dans la rotation cotonnière au Nord- Cameroun (Afrique). Thèse Doc. UNV., Montpellier II, 249 p.

ü MECV, Aout 2011, Analyse économique du secteur du coton : liens pauvreté et environnement.60p.

ü MIDINGOYI, 2008, Analyse des déterminants de l'efficacité de la production cotonnière au Bénin: Casdes départements del'Alibori et de l'Atacora, Travail de fin d'étude présenté en vue de l'obtention du diplôme de master complémentaire en Economie et Sociologie Rurales. 90p.

ü SOFITEX, 2011, Note d'Information sur la filière coton du Burkina, 10p.

Annexes

Annexes 1 : Les noms locaux des espèces et significations.

Nom de l'espèce

Nom local (Dafing) et significations

Aristida Kerstingii Pilger

Biin wilen (herbes rouge)

Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus

Konnonibiin(herbe des oiseaux)

Bulbostylishispidula(Vahl) Haines subsp .hispidua

Bilanu(saletés du sol)

Cassia mimosoides Linnaeus

Wolen ba

Cassia obtusifolia Linnaeus

Sore

Cleomeviscosa Linnaeus

 

Commelinabenghalensis Linnaeus

 

Commelinasubulata Roth

 

Corchorusolitorius Linnaeus

Bansansobon

Crotalariagorennsi Guillemin et Perrottet

Konsakazezeriba(cloche du lièvre)

Digitariaargillacea (Hitchcock et Chase)

Sesobila(recouvre tout le sol)

Hyptisspicigera Lamarck

Bensizon

IndigoferadendroidesJacquin

Wolen ba

IpomoeaeriocarpaR.Brown

Konnoni sen (pattes d'oiseaux)

Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et Sosef

Biin (herbe)

Mollugonudicaulis Lamarck

Wolen ba

Pennisetum pedicellatum Trinius

Zum

Physalis anglulata Linnaeus

 

Sida rhombifolia

Ba ka safinen(savon de la chèvre)

Spermacocestachydea de Candolle

Wolen ba

Sporobolusfestivus ex A.Richard

Biin wilen (herbes rouge)

TriumphetapentandraA.Richard

Wolen ba

Vernonia perrottetii Schultz-bipontinus

Wolen ba

Annexes 2 : listes des espèces adventices en culture avec le cotonnier

Nom de l'espèce

Classe

Famille

Aristida Kerstingii Pilger

Monocotylédone

POACEAE

Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus

Monocotylédone

POACEAE

Bulbostylishispidula(Vahl) Haines subsp .hispidua

Monocotylédone

CYPERACEAE

Cassia mimosoides Linnaeus

Dicotylédone

CAESALPINIACEAE

Cassia obtusifolia Linnaeus

Dicotylédone

CAESALPINIACEAE

Cleomeviscosa Linnaeus

Dicotylédone

CAPPARIDACEAE

Commelinabenghalensis Linnaeus

Monocotylédone

COMMELINACEAE

Commelinasubulata Roth

Monocotylédone

COMMELINACEAE

Corchorusolitorius Linnaeus

Dicotylédone

TILIACEAE

Crotalariagorennsi Guillemin et Perrottet

Dicotylédone

FABACEAE

Digitariaargillacea (Hitchcock et Chase)

Monocotylédone

POACEAE

Hyptisspicigera Lamarck

Dicotylédone

LAMIACEAE

IndigoferadendroidesJacquin

Dicotylédone

FABACEAE

IpomoeaeriocarpaR.Brown

Dicotylédone

CONVOLVULACEAE

Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et Sosef

Monocotylédone

POACEAE

Mollugonudicaulis Lamarck

Dicotylédone

AIZOACEAE (ex molluginaceae)

Pennisetum pedicellatum Trinius

Monocotylédone

POACEAE

Physalis anglulata Linnaeus

Dicotylédone

SOLANACEAE

Sida rhombifolia

Dicotylédone

MALVACEAE

Spermacocestachydea de Candolle

Dicotylédone

RUBIACEAE

Sporobolusfestivus ex A.Richard

Monocotylédone

POACEAE

TriumphetapentandraA.Richard

Dicotylédone

TILIACEAE

Vernonia perrottetii Schultz-bipontinus

Dicotylédone

ASTARACEAE

Annexe 3 : Résistance des mauvaises herbes aux herbicides

Nom de l'espèce

Résistances aux herbicides

 

Herbicide Pré-levé

Herbicide Post-levé

Herbicides Totaux

Aristida Kerstingii Pilger

sensible

sensible

sensible

Brachiariavillosa (Lamarck) A. Camus

sensible

sensible

sensible

Bulbostylishispidula(Vahl) Haines subsp .hispidua

sensible

sensible

sensible

Cassia mimosoides Linnaeus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Cassia obtusifolia Linnaeus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Cleomeviscosa Linnaeus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Commelinabenghalensis Linnaeus

sensible

sensible

sensible

Commelinasubulata Roth

sensible

sensible

sensible

Corchorusolitorius Linnaeus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Crotalariagorennsi Guillemin et Perrottet

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Digitariaargillacea (Hitchcock et Chase)

sensible

sensible

sensible

Hyptisspicigera Lamarck

Non-sensible

Non-sensible

sensible

IndigoferadendroidesJacquin

Non-sensible

Non-sensible

Sensible

IpomoeaeriocarpaR.Brown

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Mnesitheagranularis (Linnaeus) de Koning et Sosef

sensible

sensible

sensible

Mollugonudicaulis Lamarck

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Pennisetum pedicellatum Trinius

sensible

sensible

sensible

Physalis anglulata Linnaeus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Sida rhombifolia

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Spermacocestachydea de Candolle

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Sporobolusfestivus ex A.Richard

Non-sensible

Non-sensible

sensible

TriumphetapentandraA.Richard

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Vernonia perrottetii Schultz-bipontinus

Non-sensible

Non-sensible

sensible

Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique

Nom scientifique

 

Nom local (en Dafing)

 

Usages

 

Sensibilité aux herbicides

Pre-levé

 

Post-levé

 

Total

 





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