Partie II. Base de données spatiale :
requêtes spatiales
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Figure 32 : Cartes des requêtes spatiales
formulées (ha = hectare)
Projet de fin d'étude CRASTE-LF 2016 : Cartographie de
l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et
évaluation de l'état de sécheresse moyennant les outils
SIG et Télédétection
DISCUSSIONS
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Projet de fin d'étude CRASTE-LF 2016 : Cartographie de
l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et
évaluation de l'état de sécheresse moyennant les outils
SIG et Télédétection
Partie II. Discussion
Le développement et l'utilisation de l'informatique
ouvrent une nouvelle voie à la cartographie. On peut aujourd'hui, au
moyen des machines (ordinateurs) et des logiciels adéquats cartographier
un espace aussi vaste que possible sans même parfois effectuer des
visites de terrains (Sanda Gonda H., 2009).
Notre étude portant sur la cartographie de
l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et
évaluation de l'état de sécheresse
météorologique moyennant les outils SIG et
Télédétection a permis de mettre en évidence d'une
part, la dynamique des changements d'occupation du sol intervenue dans la ville
de Niamey et, d'autre part la tendance des variations pluviométriques
(état de sécheresse : période sèche ou humide).
En effet, l'utilisation des images satellitaires (Landsat, 15m
de résolution spatiale) a permis non seulement de cartographier
l'évolution de l'occupation du sol de la ville de Niamey en 1985, 1994,
2003 et en 2016 mais aussi d'en déduire les changements.
Il ressort de ces résultats cartographiques une
importante urbanisation en espace de 31 ans. Cette croissance urbaine
découle de l'extension des quartiers existants, de la création de
nouveaux quartiers au sein de la ville et aussi du développement des
infrastructures de base. L'étude a aussi montré un recul
important du couvert végétal de 1985 à 2016, notamment les
zones de cultures pluviales suivi de la végétation contre une
progression des zones de cultures irriguées. Ces transformations sont
étroitement liées non seulement aux variabilités
climatiques marquées par une alternance de période pluvieuse et
de pause pluviométrique correspondant à une longue période
de sécheresse mais aussi aux actions anthropiques.
Un autre facteur important, est la croissance exponentielle de
la population de la ville de Niamey passant de 242 973 habitants en 1977
à 391 876 en 1988 contre 707 951 habitants en 2001 et 1 026 848 en 2012
(RGPH/INS). Cela a favorisé le développement de
l'habitat irrégulier qui est aussi un facteur déterminant dans
les changements d'occupation du sol.
D'un autre côté les résultats
cartographiques et statistiques issus du calcul de l'indice de
précipitation standardisé (SPI) ont permis de mettre en
évidence l'état de sécheresse météorologique
caractérisant la partie ouest du Niger de 1981 à 2014. Ces
résultats montrent une persistance des années sèches de
1981 à 1987 surtout en 1984 (sécheresse extrême), puis une
alternance des années humides (1988, 1989, 1991, 1992, 1994) et
années sèches (1990, 1993, 1995, 1996, 1997) de 1988 à
1997 avec l'année 1994 présentant des cas extrêmes
d'humidités, ensuite une persistance des années humides de 1998
à 2008 et enfin une autre
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l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et
évaluation de l'état de sécheresse moyennant les outils
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