ROYAUME DU MAROC
Université Mohammed V de Rabat
Faculté Des Sciences Juridiques Economiques et
Sociales
Rabat
MÉMOIRE DE FIN
D'ÉTUDES
Pour l'obtention du diplôme de :
Licence Fondamentale en Économie et Gestion
Sous le thème
Bilan de la réforme de la Bourse des valeurs
de Casablanca : Étude comparative avec la Bourse de
Johannesburg
Dirigé par :
Travail élaboré par :
Mr. MAFAMANE Driss.
Mr. Mustapha JANAH
Année universitaire : 2015/2016
Année 2015-2016
Sommaire :
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introductiongénérale.....................................................................................................................................1
Problématique
...............................................................................................................................................1
Partie I : Cadre générale du
Marché financier
Introduction à la première
partie.....................................................................3
Chapitre
I: Le Marché Financier
Section 1: Approches théoriques de la
théorie du marché
financier..................................4
Section 2:
Généralités sur le Marché
financier...........................................................7
Conclusion
de la première partie
I...................................................................13
Partie II : La réforme de la BVC et
étude comparée de la performance (BVC et JSE)
Introduction à la deuxième
partie....................................................................14
Chapitre
I: Les axes de la réforme de la BVC
Section 1: La
BVC........................................................................................15
Section
2: La réforme des années
90...................................................................19
Chapitre
II: Bilan de la réforme de la Bourse de Casablanca
Section 1: Impact
de la réforme de la BVC sur
l'économie.........................................27
Section 2: La
Vision de Casablanca Finance
City............................................................31
Section
3: Étude comparative entre la BVC et la Bourse de
Johannesburg........................33
Conclusion de la deuxième
partie
II.................................................................44
Conclusion
générale....................................................................................................................................45
Bibliographie
AnnexesREMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude
à tous ceux qui m'ont apporté aide et assistance pour
l'élaboration du présent mémoire.
Mes remerciements s'adressent particulièrement
à mon encadreur M. Driss Mafamane, qui n'aménagé aucun
effort pour diriger ce travail. Son professionnalisme et son expérience
dans le domaine m'ont été bénéfiques.
Enfin, je tiens à saluer la grande famille:
Administration, enseignants, étudiants, de l'université Mohammed
V de Rabat, Faculté des sciences juridique économiques
etsociales.
DÉDICACES
Je dédie ce modeste travail à toute ma famille
Introduction générale :
D'abord le marché financier est celui sur lequel
s'effectue l'ensemble des opérations financière. Nous parlons
alors de Marché des Capitaux. Il comprend un marché primaire qui
permet aux entreprises de se financer et aux épargnants
d'acquérir de nouveaux titres et un marché secondaire oula bourse
et qui permet de revendre des titres. Le marché des produits
dérivés été créé pour permettre aux
entreprises de se couvrir contre les risques financiers.
Cependant,le marché financier au Maroc a
été profondément réformé depuis le
début des années 901(*), autour de nombreux axes notamment le
décloisonnement des marchés de capitaux par les transformations
des relations entretenues entre les différents éléments
constitutifs du système financier, la libéralisation des
opérations financières et les réformes du cadre
réglementaire des banques et du marché financier.
Au total, ce plan de réforme engagé
par le Maroc a fait l'appel à la libéralisation économique
basée sur un désengagement progressif de l'État des
activités économiques, un vaste programme de privatisation et une
plus large ouverture vers l'extérieur2(*).
Puis la bourse des valeurs mobilières de
Casablanca voulait adopter une nouvelle stratégie d'épargne
institutionnelle, et les autorités marocaines ont déployé
des efforts importants pour mettre en place un arsenal institutionnel,
juridique, économique et financier, nécessaire susceptible de
créer dans un climat favorable aux investissements.
Notamment la réforme boursière initiée en
septembre 1993 par 3 Dahirs portant lois et plusieurs
arrêtés3(*) du
ministre de finances, la réforme a doté la bourse de structures
de fonctionnement et de contrôle, et puis la création des OPCVM
est aussi une étape importante dans la réforme du marché
financier.
En vertu de cette réforme la gestion de la bourse des
valeurs de Casablanca est confiée à une société
privée composée des sociétés de bourse. Notamment
le Conseil Déontologique des valeurs Mobilières est
l'autorité du marché chargée de la protection de
l'épargne investie en valeurs mobilières et du fonctionnement de
la bourse la transparence et la sécurité.
De toutes ces constatations, bien des questions
invitent à la recherche, mais en ce qui concerne le présent
travail, une problématique a retenu notre attention :
Dans quelle mesure la réforme des années 90 a
changé l'environnement de l'économie marocaine ?
Dans une optique de comparaison entre les deux bourses
africaines ce travail a pour l'objet de dégager les écarts de
progrès qui existent entre ces deux derniers. De ce fait en entend
répondre à la question qui est suit :
-Quel est le degré de différence
entre ces deux bourses ?
Les raisons du choix de ces deux bourses, sont
justifiées par la stabilité politique, économique, dans
les deux villes dominant ces grandes marchés du capitaux, dans un
contexte géostratégique que connu l'Afrique ces derniers
années qui est très crisper, ainsi l'engagement de ces deux
bourses dans la vie économique de ses pays.
L'objectif de la présenteétude étant,
après avoir cerné certains éléments
théoriques relatifs à la question du marché financier, et
la réforme boursières des années 90.Quel impact de la
réforme sur la bourse de Casablanca.
Afin de mener cette étude et de répondre aux
questions évoquées précédemment, nous avons
adopté la démarche suivante :
Pour les aspects théorique, nous avons
procédé à la recherche bibliographique (consultation des
ouvrages, documents, rapport, articles, mémoires et thèses et
textes Juridiques et réglementaires Marocains) et les différentes
études et indicateurs qui ont été réalisées
au niveau international (Banque Mondial, FMI, Banque africaine de
développement).
Concernant le cadre d'analyse, nous avons
utilisé les données statistiques recueillies auprès de la
bourse de Casablanca, et de Johannesburg, des sites officiels, ainsi que le
rapport d'activités de ces dernières.
Toutefois, le manque de données statistiques nous
oblige à faire abstraction de certains indicateurs dans l'étude
comparative, qui est réalisée.
Ce travail est structuré en deux parties :
La première partie constituant le soubassement
théorique de notre recherche, elle est scinde en une seul
chapitre :
-Nous abordons le cadre générale du
marché financier : l'approche théorique du marché, et
qu'est ce qu'on entend par marché financier, son rôle.
La seconde partie comportera deux chapitres, elle est
consacrée à l'analyse de la réforme boursière.
- Lepremier aura trait à la présentation de la
réforme des années la BVC : les textes juridiques, la
cotation.
- Enfin, dans la secondepartie nous tenterons d'analyser le
bilan de la réforme boursière et puis une étude
comparée avec JSE.
Introduction à la première
partie
La définition du marché financier est
évoluée depuis les travaux originels de Fama. Elle est
aujourd'hui moins stricte et autorise certaines formes de
prédictibilité. Les tests statistiques et
économétriques par excellence est le meilleurs outil pour
évaluer les titres financier et son rendement.
Ainsi la création d'un marché de capitaux
offrant de nombreux produits financiers, devient nécessaire, Le
marché financier comme mode de financement direct c'est le lieu de
rencontre directe entre demandeurs et offreurs de capitaux à long terme.
Devenus le mode de financement le plus abouti, les marchés financiers
ont pris une place sans précédent dans l'économie mondiale
et dans la marche des économies développées jusqu'à
devenir un système généralisé, un mode de passage
d'une économie endettement à une économie de
marché, que tous les pays cherchent développer.
De ce fait. Pour qu'elle soit efficace, cette institution
intelligente (marchéfinancier), nécessite l'existence d'un
environnement socio-économique adéquat ou règne une
certaine culture boursière.
Ainsi, cette partie sera consacrée dans un premier
chapitre à la présentation du marché financier de
manière générale, sa définition, sa structure et
son rôle.
Partie I : Cadre générale du
Marché financier
Chapitre I: Le Marché Financier
Introduction :
Dans ce chapitre, nous abordons le thème du Marché
financier. Nous allons présenter l'approche théorique de la
théorie du marché financier, et des
généralités sur le marché financier : sa
définition, ses mutations de structures et son rôle.
Section 1: Approches théoriques de la
théorie du marché financier
Il est difficile de
synthétiser en peu de mots les résultats d'une approche
théorique, qui, de toutes les théories du marché
financier, est peut-être celle qui a fait l'objet du plus grand nombre
d'études, et disons-le, de débats4(*).
La théorie d'efficience des marchés
financiers:
1.1. Définition de l'efficience des marchés
financiers:
La littérature théorique économique
identifie trois acceptations du concept d'efficience des marchés
financiers. Christian Walter (2005) et Michel Ruffa (2005) distingue
entre : l'efficience fonctionnelle, le comportement rationnel des acteurs
et l'efficience informationnelle.
Un marché financier est dit efficient si et
seulement si l'ensemble des informations concernant chaque actif financier
coté sur ce marché est immédiatement intégré
dans le prix de cet actif.5(*)
Ainsi que le rappelle Valérie Mignon, la
théorie de l'efficience des marchés financiers
part du
principe selon lequel « le prix observé reflète à
chaque instant toute l'information
disponible ».6(*)
1.2. Types de la théorie d'efficience de
marchés financiers :
Le terme d'efficience est un anglicisme aujourd'hui
accepté dans le langage économique. Il est possible de
l'appréhender apriori comme l'aptitude d'un organe à
réaliser sa fonction. Un marché est alors dit efficient si
les prix qui s'y forment constituent des signaux fiables pour les
décisions d'allocation des ressources.
D'après la définition, nous pouvons
identifier trois types d'efficience7(*):
L'efficience allocationnelle, indiquant que le
marché est capable d'orienter les fonds vers les emplois les plus
productifs et contribue ainsi à un développement satisfaisant de
l'économie ;
L'efficience dite opérationnelle ou (fonctionnelle),
selon laquelle les intermédiaires financiers mettent en relation
de manière satisfaisante les offreurs et les demandeurs de capitaux et
ce, au coût le plus faible tout en retirant une juste
rémunération;
L'efficience informationnelle, pour laquelle à
tout moment le cours boursier reflète toute l'information disponible
concernant la vie de la firme ainsi que l'influence des
événements sur les performances futures de la firme.
Ces trois types d'efficience sont
interdépendants. L'allocation optimale ne peut se faire que si
l'information est bien prise en compte et si les transactions se
réalisent au meilleur prix. Pour cela, il faut également que
les actions soient correctement évaluées en fonction de
l'information disponible au temps t.
Ainsi la condition la plus importante pour que soit
réalisée une bonne allocation de fonds est l'existence de
l'efficience informationnelle, C'est d'ailleurs à l'efficience
informationnelle que l'on se réfère généralement
lorsque nous parlons d'efficience des marchés.
Sur un plan pratique, l'efficience demeure, pour les
autorités de marché, l'un de constituants de
l'égalité de traitement des investisseurs et d'une garantie -
même partielle- de l'inintérêt des opérations
d'initié. En effet, dans un contexte d'efficience parfaite, les
investisseurs institutionnels ne bénéficient d'aucun avantage
informationnel particulier par rapport au petit tandis que la détention
d'une information privilégiée ne procure aucun avantage
monétaire à son détenteur. Dans le cadre de
marchés financiers parfaitement efficients, les
opérationseffectuées par les investisseurs institutionnels, les
dirigeants et les conseillers d'entreprises cotées ou par les
collaborateurs des sociétés de bourse8(*) ne nécessitent pas de
surveillance particulière. La théorie des marchés
efficients facilite donc la des autorités boursières et lui
permet d'assurer l'ensemble des intervenants de l'équité
indisponible au bon fonctionnement des marchés placés sous
contrôle, voire à la favoriser à l'aide d'une
réglementation appropriée.
Sur un plan institutionnel, l'efficience demeure la pomme de
la discorde la plus manifeste entre les praticiens et les théoriciens de
la finance cherchent à prévoir l'évolution des cours ou
à tenter d'expliquer ex-ante9(*) l'évolution des rentabilités des titres
financiers au contraire ; les théoriciens admettant que les
variations des rentabilités des titres financiers constituent des
variables exogènes et que la gestion de portefeuille consiste à
minimiser le risque lié à ces variations imprévisibles.
1.3. Les conditions nécessaires à
l'efficience des marchés financiers :
L'hypothèse d'efficience des marchés financiers
implique la vérification de cinq conditions essentielles :
ü La rationalité des investisseurs : les
marchés financiers ne peuvent être efficients que si les agents
é agissant sur ces marchés sont rationnels, ce qui implique deux
hypothèses :
-En premier lieu, les agents économiques doivent
agir de manière cohérente par rapport aux informations qu'ils
reçoivent.
-En second lieu, il faut que, conformément à la
théorie économique, les investisseurs cherchent à travers
leurs actes d'achat ou de vente à maximiser leur espérance
d'utilité.
ü La libre circulation de l'information et la
réaction instantanée des investisseurs.
ü La gratuite de l'information : tous les agents
économiques doivent pouvoir obtenir une information sans que cela
engendre pour eux des couts supplémentaires de gestion.
ü L'absence de coûts de transaction et
d'impôt de bourse : les agents économiques peuvent
hésiter à investir ou à désinvestir si des
coûts de transactions ou les taxes boursières grèvent ou
annulent le gain potentiel réalisable.
ü L'atomicité des investisseurs et la
liquidité : les agents économiques ne vont pas
réaliser de transactions sur les titres si ces transactions sont
susceptibles, pour des raisons de liquidité, de faire varier le prix des
titres.
Pour être vérifiée, la théorie de
l'efficience nécessite la validation d'un certain nombre de
conditions : la rationalité des investisseurs, la libre circulation
de l'information, sa gratuité, sa fiabilité, l'absence de
coûts de transaction, l'atomicité des investisseurs et l'absence
de problèmes lies a un manque de liquidité. Cet état de
fait tend limiter l'efficience des marchés. Or, la plupart de ces
conditions ne sont pas réuniessur les marchés financiers
modernes.10(*)
Section 2: Généralités sur le
Marché financier
Définition d'un marché
financier :
Dans un sens très large, le marché financier est
celui sur lequel s'effectue l'ensemble des opérations financière.
Nous parlons alors de marché des capitaux. Plus
précisément, le marché financier c'est un marché ou
s'échangent les valeurs mobilières titres contre de la monnaie.
Il comprend un marché primaire qui permet aux entreprises de se financer
et aux épargnants d'acquérir de nouveaux titres et un
marché secondaire ou la bourse et qui permet de revendre des titres. Le
marché des produits dérivés été
créé pour permettre aux entreprises de se couvrir contre les
risques financiers.11(*)
1. Marché primaire et marché
secondaire:
1.1. Marché primaire:
Sur ce marché se fait l'émission d'actions
nouvelles et l'émission d'obligations. Pour le premier cas, des actions
nouvelles sont offertes pour l'augmentation du capital de l'entreprise. Le prix
est déterminé à priori par expertise. Les anciens
actionnaires sont généralement prioritaires. Les titres neufs
sont exactement pareil que ceux qui existent déjà. Les titres
anciens et neufs constituent le capital social de l'entreprise.
Pour le deuxième cas, les titres obligataires nouveaux
sont disponibles auprès des banques et établissements financiers
et directement vendus par eux.
1.2. Marché secondaire : la bourse
L'objet de la bourse est d'abord de faciliter au maximum les
transactions sur les valeurs mobilières (qui sont des titres
transmissibles et négociables), ensuite de déterminer les
prix.
La bourse permet d'assurer la liquidité des placements
en valeurs mobilières. Les épargnants investissent en valeurs
mobilières soit pour prendre des participations dans une entreprise
déterminée, avec éventuellement la volonté d'une
prise de contrôle soit pour effectuer un placement rentable. Dans le
premier cas il s'agit d'une optique à long terme et la question de rente
ne se pose pas directement. Dans le deuxième cas, il est
nécessaire de pouvoir concrétiser ses plus-values et de modifier
la composition de son portefeuille.la vente est donc évidente.
Le marché boursier permet donc aux propriétaires
des titres cotés et uniquement à ceux-là,
d'échanger des titres contre de la monnaie et donc d'assurer leur
liquidité. Les valeurs mobilières non cotés sont beaucoup
moins liquides puisque négociables de gré à gré et
non sur un marché organiser.
La bourse permet la détermination d'un prix : la
confrontation des différents ordres d'achat et de vente permet de
déterminer un prix d'équilibre.
La cotation en bourse procure à l'entreprise une plus
grande flexibilité pour le financement de son expansion. L'entreprise
peut ainsi augmenter son capital auprès de ses actionnaires ou en
s'ouvrant à l'épargne du public. Elle pourra aussi émettre
des obligations et diversifier ainsi la nature de ses capitaux.
La bourse permet également la réalisation de
prise de participations, de fusions, absorptions qui donnent lieu à
concentration des entreprises. Les fusions ou absorptions sont parfois
réalisées par une offre publique d'achat ou une offre publique
d'échange. Dans le premier cas, l'entreprise fait savoir à
travers le journal officiel de la bourse sen intention de racheter les actions
à un cours supérieur à la cote officielle. Ce ci lui
permettra d'acquérir le maximum d'actions et de devenir même
majoritaire dans le capital de l'entreprise. Dans le cas de l'offre publique
d'échange, l'entreprise acheteuse des actions règle avec d'autres
actions.
Schéma n°1 :L'organisation et
la structure des marchés boursiers
Marché primaire
=
Marché financier
=
Emission de nouvelles valeurs mobilières
|
Marché secondaire
=
Bourse
=
Echange et cotation des valeurs mobilières
déjà émises
|
1.3. Le marché des produits
dérivés :
Les produits dérivés couvrent les trois
catégories d'instrument financier, les contrats à terme, les
options, et les swaps. La valeur de ces produits dépend de celle d'un
actif sous-jacent : devise ou titre, indice d'un marché de titres,
taux d'intérêt.
Nous pouvons créer un produit dérivé
à partir d'un autre produit dérivé, tout en sachant qu'un
instrument financier est couramment construit comme un ensemble d'instruments
financiers, il apparait que la création soit quasi infinité de
ces produits dérivés. Ces dernier ont un caractéristique
commune c'est que leur valeur est dépendante de celle d'un actif
sous-jacent. Ce sont des instruments de couverture qui permettent aux
investisseurs de se couvrir contre les risques de marché, de
liquidité, etc. la déréglementation a permis le
développement de ces produits qui ont transposé aux produits
financier des techniques de couverture du risque qui avaient été
mises au point pour des produits comme les céréales dont les
cours connaissent des mouvements spéculatifs importants et qui
étaient à l'origine des marchés à terme (par
opposition aux marchés traditionnels au comptant). Ces produits sont le
support à opérations à terme et à des
opérations conditionnelles, reposant sur des options, qui ouvrent la
possibilité à l'échéance soit de réaliser
une opération soit de l'abandonner pour un coût
prédéterminé.
Le marché des changes(opérations au comptant et
à terme) recourt largement aux instrument dérivés :
contrats à terme, options, swaps (facilité de crédit
réciproque entre deux contractants qui procèdent à un
échange de devises en s'engageant à un échange de devises
en s'engageant à un échange inverse à une autre
échéance).
Le marché des changes interbancaire est
prépondérant, trois catégories d'opérations s'y
réalisent : l'arbitrage, la spéculation, la couverture
(hedging). Les Banques Centrales interviennent sur ce marché
définissant le cours des monnaies, aussi bien au comptant qu'à
terme.
Les produits dérivés peuvent être
négociés sur des marchés organisés ou de gré
à gré. Un marché organisé ou marché
réglementé, est un marché financier sur lequel des
instruments tangibles sont négociés à travers la
confrontation centralisée des ordres d'achat et de vente. Un
marché de gré à gré est un marché
décentralisé sur lequel les transactions sont conclues
directement entre l'acheteur et le vendeur. Les instruments et les conditions
d'exécution y sont également moins standardisés et
certaines caractéristiques sont négociées librement entre
les deux parties.
2.Les mutations des structures :
Le marché financier comme tout marché,
présente une gamme de produit (les valeurs mobilières), dans le
temps (marché au comptant, à règlement mensuel d'options
ou de futures) et dans l'espace (la bourse de Casablanca par exemple).
Le marché financier contient des actions, des obligations,
des obligations convertibles, titres de participation, certificats
d'investissement ou les actions à dividendes prioritaires sans droit de
vote.
En plus des transactions portant sur les actifs financiers, il
existe des dérivés de ces produits. Aux actifs réels sont
d'ailleurs venus s'ajouter les actifs synthétiques et les indices.
Les principaux marchés financiers sont :
2.1. Les marchés de la dette, ou marché
de crédit :
Lieu ou s'échangent des titres de créances, qui
sont des marchés de taux d'intérêt. Ces marchés se
décomposent en deux types de marchés : le marché
monétaire pour les dettes à court terme (dette émise
à moins d'un an, deux ans ou trois ans), sur ce marché sont
négociés les titres négociables de créances, et le
marché obligataire, pour les dettes émises à moyen et long
terme sous forme d'obligations.
2.2. Les marchés des actions :
Où les titres sont représentatifs des capitaux
propres des sociétés émettrices, c'est-à-dire des
titres de propriété des entreprises donc les volumes quotidiens
des marchés d'actions, d'indices boursiers et de leurs
dérivés.
2.3. Les marchés des obligations :
Ce marché est constitué essentiellement de la
dette des Etats (dette souveraine) qui est émise sous forme
d'obligations pour alimenter le budget de l'Etat lorsque celui-ci droit
emprunter. Les autres emprunteurs s'adressant aux marchés obligataires
sont principalement les collectivités locales et les grandes
entreprises.
2.4. Les marchés à terme de
matières premières :
C'est un marché sur lequel sont négociés
des instruments financiers appelés contrats à terme. Un contrat
à terme est un engagement irrévocable à acheter ou
à vendre à un certain prix, à une date future, une
certaine quantité d'une marchandise. Dans ce genre d'engagement, il peut
y avoir un gain comme une perte.
3: le rôle du marché financier
3.1. Financement de l'économie
nationale :
La fonction première du marché financier est de
drainer une partie de l'épargne en vue de contribuer au financement de
l'économie nationale. Il fait la collecte des épargnes des agents
économiques à capacité de financement et procure aux
entreprises et aux administrations publiques des ressources longues. Il
confère à l'Etat aussi des moyens supplémentaires pour
mener sa politique dans les domaines économiques et social.Il fournit
à l'état et aux administrations publiques les moyens financiers
indispensables à la concrétisation des projets d'investissement
ou de redéploiement et à la régulation des finances
(déficit budgétaire).
Les banques se financent maintenant autant en empruntant sur
les marchés financiers qu'avec les dépôts de leurs clients.
La transformation financière des financements à court terme en
financement à long terme se fait dans le cadre de
l'intermédiation financière qui utilise elle-même les
marchés financiers et directement par ces marchés. Les
entreprises peuvent soit utiliser les banques pour accéder aux
marchés financiers soit se diriger directement sur ce marchés.
3.2. Organisation de la liquidité de
l'épargne investie à long terme :
Les placements sur le marché financier
présentent par rapport à d'autres types d'investissement
notamment en actifs réels, l'avantage d'être en principe
immédiatement mobilisables. Le détenteur d'un titre coté
en bourse a la possibilité de la revendre à un autre
investisseur. L'existence de ce marché rend la revente plus facile et
plus rapide par les détenteurs de titre ce qui fait qu'elle les rend
plus liquides. Cette liquidité accrue rend les titres plus attractifs
aux yeux des souscripteurs et rend donc plus facile l'émission de
nouveaux titres par l'entreprise. La principale fonction d'un marché
secondaire est donc de fournir cette liquidité. Selon toute apparence,
cette dernière ne peut être substantielle que si le
nombre de
détenteurs de titres est élevé, de sorte que l'offre et la
demande soient quotidiennement suffisantes. Ceci détermine les
particularités des actifs échangés sur les
marchés boursiers, actifs qui doivent être de valeur
élevée (peut être divisé en un grand nombre de
titres négociables identiques), durables, homogènes donne lieu
à la transformation en titres identiques échangeables),
divisibles et négociables sans formalités.12(*)
Conclusion première partie I
Mise en évidence au début des années 60,
particulièrement par E.Fama, la théorie de l'efficience des
marchés financiers, prolongement de la notion de marchés purs et
parfaits des économistes libéraux du XIX siècle, peut
s'énoncer comme suit « Un marché financier est dit
efficient si et seulement si l'ensemble des informations concernant chaque
actif financier coté sur ce marché est immédiatement
intégré dans le prix de cet actif ».
Les types d'efficience du marché financier il y a
l'efficience allocationnelle, l'efficience opérationnelle ou
fonctionnelle,et l'efficience informationnelle.
Pour être vérifiée, la théorie de
l'efficience nécessite la validation d'une certaine condition : la
rationalité des investisseurs, la libre circulation de l'information, sa
gratuité, sa fiabilité, l'absence de coûts de transaction,
l'atomicité des investisseurs et l'absence de problèmes
liés à un manque de liquidité.
Puis le marché financier compris les différentes
structures, liée à ce présent travail, d'abord le
marché des actions, et puis le marché des obligations.
Introduction Deuxième partie
Le marché financier à enregistrer une progression
en 199613(*), dans un
contexte de la réforme boursière suit aux décisions de
l'Etat à l'époque dont le but principale est de moderniser la
BVC.
Plusieurs organismes concernés par la réforme,
d'autres font l'objet de la nouvelle rentrée sur le marché de la
bourse des valeurs de Casablanca.
La réforme du cadre institutionnel s'est également
traduite par la promulgation de nouvelles lois qui visent à moderniser
l'environnement des firmes, et le monde des affaires, ce qui va amener le
nombre d'entreprises à procéder à la mise à niveau
de leurs organisations, à travers le renforcement et le
réajustement du dispositif juridique existant.
Dans cette partie nous tenterons d'analyser les axes de la
réforme boursière en générale et puis quel bilan
suit à la reforme avec une optique de comparaison avec JSE.
Partie II : La réforme de la BVC et
étude comparée de la performance (BVC et JSE)
Chapitre I : Les axes dela réforme de la BVC
Introduction :
Dans ce chapitre nous abordons le thème des axes de la
réforme de la BVC allons analyser certains aspect en premier lieu nous
allons traiter la BVC à travers l'évolution historique et quel
est le cadre générale de la réforme ?En
deuxième lieu une analyse de la réforme mais quel est la
situation économique avant la réforme ou bien dans quel
contexte ? Et à travers la réforme des textes juridiques
nombreux on va prendre la réforme du CDVM, OPCVM, et puis quel
système de cotation adopter à cette époque ?
Section 1: La bourse des Valeurs de Casablanca
1. Historique de la BVC:
La création de la BVC remonte à 192914(*). A cette époque, elle
portait le nom d'Office de Compensation des Valeurs mobilières où
s'échangeaient une fois par semaine des titres de sociétés
marocaines non cotées dans une bourse étrangère.
L'importance grandissante du marché de valeurs et
l'instauration du contrôle de change, incitèrent les
autorités de l'époque à améliorer et à
règlementer son organisation et son fonctionnement, un
arrêté du 13 juillet 1948 changeait la dénomination de cet
organisme qui devenait l'Office de Cotation des Valeurs Mobilières.
Fixé à trois séances par semaine en 1947 au lieu d'une
seule, le nombre de séances était à une fois par jour
ouvrable en 1951.
L'avènement de l'indépendance devait provoquer
une chute considérable du marché boursier du fait de la fuite des
capitaux étrangers qui constituaient la quasi-totalité de la
clientèle de la place financière de l'époque. Les pouvoirs
publics entreprenaient, en conséquence, une réforme profonde du
marché boursier en 1967, date à laquelle est née la Bourse
des Valeurs de Casablanca, établissement public doté de la
personnalité civile et de l'autonomie financière et placé
sous la tutelle du Ministère des Finances.
La bourse est restée figée depuis dans les
textes de 1967 et demeurée largement inactive jusqu'à la fin des
années 80, ce qui est reflété par le poids de la
capitalisation boursières qui ne dépassait guère 1% du
PIB15(*).
2. Cadre générale de la réforme de la
BVC:
2.1. Juridique et organique:
Sept ans plus tard, en 1993, une réforme majeure du
marché boursier a été engagée pour compléter
et renforcer les acquis avec la promulgation de trois textes
fondateurs :
v Le dahir portant loi n°1-93-211 relatif au BVC16(*).
v Le dahir portant loi n°1-93-212 relatif au
CDVM17(*) et aux
informations exigées des personnes morales faisant appel public à
l`épargne.
v Le dahir portant loi n°1-93-213 relatif aux
OPCVM18(*).
2.2. Les objectifs de cette réforme :
L'objectif de cette réforme était de moderniser,
de manières substantielles, le marché à travers :
· La création du CDVM qui a pour mission de
veiller à la protection de l'épargne
· Investir en valeurs mobilière
· L'agrément des sociétés de bourse,
intermédiaires spécialisés, qui sont les seules
habilitées à exécuter les transactions sur les valeurs
mobilières cotées
· La création des OPCVM en Valeurs
mobilières, intermédiaires financiers ayant pour objet la gestion
du portefeuille de valeurs mobilières sur la base des principes de la
répartition des risques
· La création de la SBVC, société
privée gestionnaire de la bourse des Valeurs, dont le capital est
détenu à parts égales par les sociétés de
bourse agrées
Pour accroitre l'efficience de marché, l'obligation du
Marché boursier s'est améliorée avec la promulgation de
la loi n°34-96 modifiant et complétant le dahir portant loi n°
1-93-211 relatif à la Bourse des Valeurs et la mise en place en octobre
199818(*) du
dépositaire central, Maroclear, institué par la promulgation de
la loi n°35-96.
Au niveau de l'organisation du marché, plusieurs
mesures ont été insaturées, notamment :
· Le démarrage du système de Cotation
Electronique, en mars 1997.
· Le remplacement du Marché Officiel et du
Marché des Cessions Directes par le Central et le Marché de Blocs
en novembre 1998.
· En avril 2009, passage effectif de la Bourse de
Casablanca au mode gouvernance avec Conseil d'Administration et Direction
Générale.
· La délocalisation de la négociation
électronique dans les locaux des sociétés de bourse, en
janvier 2001.
· La réduction du délai de
dénouement théorique des opérations de J+5 à J+3,
en mai 2001.
· Le lancement des nouveaux indices
MASI19(*)
et MADEX20(*), les indices sectoriels, les indices de
rentabilité et les indices.
· En devises en janvier 2002, avant d'adopter la
capitalisation flottante dans leur mode de calcul en décembre 2004.
· L'adoption du système de garantie de bonne fin
des opérations et la suppression du marché des pièces d'or
cotées en bourse, en mars 2002.
· L'entrée en vigueur de la loi 52-01 amendant le
dahir n°1-93-211 du 21septembre 1993 relatif à la Bourse des
Valeurs, simplifiant ainsi, les conditions d'introduction en bourse et mettant
en place 5 marchés de cotation : trois Marchés Actions, le
Marché des Obligations et le Marché des Fonds, en avril 2004.
· L'application des nouveaux critères de
séjour à la cote en janvier 2005.
· En mai 2007, la Promulgation des nouvelles lois
relative au dahirs portant loi n°1-93-211 relative à la Bourse des
Valeurs, la loi n°1-93-212 relative au Conseil Déontologique des
Valeurs Mobilières et aux informations exigées des personnes
morales faisant appel public à l'épargne et la loi 26-03 relative
aux offres publiques, à savoir.
· La loi n°45-06 relative à l'inscription des
titres de capital d'une personne morale cotée sur le marché
marocain et hors du Maroc.
· La loi 44-06 relative à l'élaboration des
comptes consolidés pour les personnes morales faisant appel public
à l'épargne par émission obligataire ou autres titres de
créances.
· la loi 46-06 relative à l'obligation de
dépôt d'une offre publique de retrait en cas de radiation.
· la promulgation de l'arrêté du Ministre de
l'Economie et des Finances n° 1137-07 ayant modifié l'article 3.7.8
du Règlement Général de la Bourse des Valeurs, en juin
2007.
· la publication de l'arrêté du Ministre de
l'Economie et des Finances n° 1268-08 ayant approuvé le
Règlement Général de la Bourse des Valeurs, en août
2008.
· La mise en place de la version 900 du nouveau
système de cotation21(*), en mars 2008.
· En décembre 2008, création d'un
comité de suivi de la Bourse de Casablanca émanant du Conseil de
Surveillance pour la refonte des statuts de l'entreprise et le passage d'un
modèle de gouvernance duale avec Directoire et Conseil de Surveillance
vers un modèle avec conseil d'Administration et Direction
Générale.
· En avril 2009, passage effectif de la Bourse de
Casablanca au mode gouvernance avec Conseil d'Administration et Direction
Générale.
· Ce même mois, la Bourse de Casablanca est
certifiée ISO 900122(*)- Version 2008 pour une période allant de 2011
à 2014.
· En octobre 2011, publication dans le Bulletin officiel
n° 598423(*) du 06
octobre 2011 de l'amendement du Dahir portant loi n°1-93-211 relatif
à la Bourse des Valeurs. Cet amendement a visé l'actionnariat de
la société gestionnaire de la Bourse des Valeurs de Casablanca.
Ainsi, Ses statuts doivent mentionner les dénominations des
sociétés actionnaires et le pourcentage du capital social
détenu par chacune d'elles qui ne doit pas excéder un seuil
fixé par arrêté du ministre chargé des finances.
Tout changement dans l'actionnariat de la société gestionnaire,
est soumis à l'approbation préalable du ministre chargé
des finances et que ses actions ne sont souscrites ou rachetées
qu'à un prix fixé par le CDVM.
Section 2: La réforme des années 90
L'analyse du contenu de la réforme de la Bourse de
Casablanca, va se faire à travers le suivre des changements qui a connu
leMarché des capitaux, en première abord nous avons la situation
du Maroc avant la réforme, et puis la réforme de la bourse.
1. La situationdu Maroc avant la réforme de la
BVC :
1.1. La libéralisation du secteur
financier :
La libéralisation du compte capital est conçue
comme l'étape ultime du processus de libéralisation
financière. Le Maroc a cherché d'abord à stabiliser les
conditions macroéconomiques en adoptant assez tôt un PAS en 1983,
puis à consolider le système financier intérieur, avant
d'ouvrir partiellement en 2007 le compte capital de la Balance des
paiements24(*).
En 1986. Le Maroc a entamé un Programme d'Ajustement
Structurel qui s'est achevé dix ans plus tard. Ce programme a permis au
Royaume de consolider ses équilibres fondamentaux et de maitriser le
problème de sa dette et de son inflation.
Le chemin parcouru depuis le plan d'ajustement structurel
conclu avec le FMI, de nombreuses réformes adoptées à
partir du début des années 90. visant à adapter
l'économie marocaine aux mouvements de l'économie mondiale et
à lui donner une crédibilité régionale et
internationale, mettent en évidence une réelle stratégie
d'ouverture et de réforme.
Le Maroc est engagé sur la voie de la
libéralisation économique, du désengagement progressif de
l'Etat des entreprises publiques de l'application des règles
commerciales multilatérales et du développement des relations
internationales, notamment avec l'union européenne.
La politique économique menée par le Royaume a
cet époque est observée par des réformes structurelles
important, de même une politique d'ouverture et puis la réforme du
secteur public qui fait l'objet des grands bouleversements juste après
et de l'extension du champ d'activité du secteur privé, de
même que la régularisation des secteurs productifs et la
dynamisation du secteur financier.
1.2. La privatisation:
La privatisation caractérisé le
désengagement de l'Etat des activités susceptibles de
rentabilisation par le marché. Ce désengagement consiste en un
transfert total ou partiel de la propriété publique au secteur
privé.
Le programme de la privatisation au Maroc, effectivement mis
en oeuvre à partir de 199325(*), s'intègre dans un ensemble de mesures
entreprises dès les années 80 visant, entre autres,
l'élargissement de l'ouverture de l'économie marocaine et
l'amélioration de son fonctionnement à travers
l'approfondissement des mécanismes de marché.
La privatisation vise, en principe, à introduire une
régulation par le marché pour mieux asseoir l'efficacité
et la compétitivité des entreprises concernées. Le
désengagement de l'Etat, tout au moins, au niveau des activités
qui ne sont pas de nature à infléchir le choix des
finalités sociales, permettrait une allocation efficace de moindre
coût.
Du point de vue économique, d'autres objectifs sont
assignés à tout processus de privatisation. Il s'agit notamment
de :
-De réduire les charges pesant sur le budget de l'Etat
et améliorer le solde des finances publiques grâce aux
ressourcesadditionnelles de la privatisation.
-Renforcer l'ouverture de l'économie en faisant de la
privatisation des entreprises un vecteur pour attirer de nouveaux IDE, depuis
1993, au terme d'un programme de privatisation de 34 entreprises et de 23
établissement hôteliers, la part des IDE s'élève
à 45% du cumules des recettes26(*).
-Développer un marché financier
susceptible de répondre auxbesoins d'endettement et de placement des
agents économiques et élargit l'actionnariat en opérant
par offres publiques de vente et introduisant en bourse des
sociétés privatisées27(*).
2. La Réforme de la BVC :
Au Maroc, le lancement du programme de privatisation s'est
accompagné de mesures de réforme du système financier en
générale et du marché boursier en particulier.
Généralement, la réforme du marché financier
s'est déroulée en deux étapes : en 1993 et 1997. Les
réformes introduites en 1993 avaient pour objectif de développer
davantage la finance des marchés. Autrement dit, la réforme de la
bourse visait à attirer l'épargnant marocain et l'investisseur
étranger et à accompagner l'effort d'investissement.
En vertu de la loi de 1993, le marché des actions a
été privatisé et un organisme chargé de veiller ou
bon fonctionnement du marché et de s'assurer du respect des lois du
marché boursier a été : le CDVM, il est devenu
opérationnel en juillet 1994, depuis le mois d'août 1995, la
Bourse des Valeurs de Casablanca est générée par une
société anonyme, la Société de gestion de la Bourse
des Valeurs de Casablanca, détenue en totalité et en parts
égales par les sociétés de bourse agréées
par le CDVM.
Outre l'entrée en activité des
sociétés de bourse et la constitution de la société
gestionnaire de la Bourse des Valeurs, l'année 1995 a vu le
démarrage effectif des OPCVM en application des lois adoptées en
1993 sur la réorganisation de l'activité boursière. En
effet, visant à diversifier les services de financement, la loi du 21
septembre 1993 a prévu la création de sociétés de
gestion collective de portefeuilles sous forme FCP ou de SICAV.
En parallèle à la réforme du cadre
réglementaire régissant le marché boursier, les
autorités ont lancé un vaste programme de privatisation qui a
donné une nouvelle impulsion à la Bourse des Valeurs de
Casablanca. L'émission de bons de privatisation en 1996, a
engendré une hausse sensible de la capitalisation boursière.
Il est noté que, bien que la loi sur la privatisation
ait été votée depuis 1989, le programme de privatisation
n'a réellement démarré qu'en 1993 et que le processus
s'est accéléré en 1996. En effet, ce programme s'est
enrichi en 1996 d'un nouveau produit : les « bons de
privatisation » pouvant être convertis en actions d'entreprises
privatisables à la Bourse des Valeurs de Casablanca.
L'accélération du processus de privatisation a contribué
pour beaucoup dans la croissance de la Bourse des Valeurs de
Casablanca.28(*)
Poursuivant l'approfondissement de la réforme du
marché financier, de nouvelles réformes ont été
introduites depuis 1997. Ainsi, on a assisté à la
rénovation des systèmes de cotation et
de détention des titres. A ce niveau, en remplacement
des marchés officiels et de cessions directes, un marché central
et un marché de blocs ont été mis en place29(*).
2.1. Textes législatifs et
règlementaires :
Les règles de fonctionnement du marché boursier
ont été modifiées, et la réforme de la bourse a
été accompagnée du lancement quasi simultané d'un
vaste programme de privatisation des entreprises publiques, qui est venu
dynamiser la bourse de Casablanca.
La principale révolution du
nouveau texte consiste certainement en l'élargissement des attributions
de contrôle du CDVM à de nouveaux intervenants sur les
marchés financiers. En effet, outre les sociétés de
bourse, les OPCVM et leur établissement de gestion, de nouvelles
entités tombent sous le contrôle du CDVM. IL s'agit notamment de
la société gestionnaire de la bourse de Casablanca, des fonds de
placement collectif en titrisation, de leur établissement gestionnaire
ainsi que leur établissement initiateur (Maghreb Titrisation), du
dépositaire central (Maroclear), des sociétés de capital
risque et de leurs fonds ainsi que des personnes physiques ou morales tombant
sous le coup de la nouvelle loi relative aux offres publiques sur le
marché boursier.
Une autre nouveauté de la nouvelle loi concerne le
droit qui est donné a gendarme du marché de prononcer des
sanctions aussi bien disciplinaires que pécuniaires à l'encontre
de ceux qui se mettent en faute. Pour ce, le législateur a prévu
la création d'une commission paritaire composée de 4 membres qui
aura pour objet d'instruire les faits susceptibles de donnes lieu à une
décision disciplinaire.
2.1.1. Relatif
à la bourse des valeurs :
La plupart des places financières internationales ont
connu à l'époque des bouleversements en profondeur qui leur ont
permis de mieux s'adapter aux techniques modernes de gestion et d'assurer
à l'ensemble de leurs opérateurs un service faible,
adéquat et une information complète, instantanée et
transparente.
La bourse de Casablanca ne pouvait continuer à vivre
indéfiniment en marge de ce mouvement de modernisation qui se
généralise d'ailleurs, pour englober progressivement la plupart
des pays dits émergents, d'autant que l'économie nationale dans
son ensemble et plus particulièrement le système financier ont
connu aux années 90 certaines mutations positives.
C'est ainsi qu'une réforme des textes anciens de la Bourse
marocaine a vu le jour et officialisée par trois Dahirs datés du
21 Septembre 1993. Ceux-ci abrogent les textes précédents et
fixent les nouvelles structures et le cadre de la Bourse. Son but est de doter
le Maroc d'une place financière à la hauteur de ses ambitions.
Aussi la réforme précitée apporte des
changements de taille à la fois au niveau de la réorganisation,
de la gestion et du contrôle de la Bourse et de la protection des
épargnants.
De ce fait cette gestion du marché boursier marocain est
désormais assurée par une société privée
chargée notamment de veiller à la régularité des
opérations, à la publicité ainsi qu'à
l'introduction de valeurs nouvelles et à leur radiation.
La loi a également élargi de façon
significative le domaine d'intervention des sociétés de bourse
à des activités autres que la simple exécution des ordres
émanant de leurs clientèles, en leur permettant notamment de
faire la contrepartie, d'assurer la grande des titres et la gestion de
portefeuilles. En revanche, elle introduit plus de sélectivité
dans l'accès à la profession d'une part et plus de rigueur dans
le contrôle auquel elle est soumise d'autre part.
2.1.2. Loi relatif au CDVM et
OPCVM:
La création du CDVM30(*), établissement public a pour mission
essentielle de veiller à l'intégrité et à la
transparence du marché, de s'assurer du respect de la
réglementation par l'ensemble des opérateurs. Il est
également changé de veiller à la protection de
l'épargne investie en valeurs mobilières et à
l'information des investisseurs31(*).
La loi a aussi institué de nouveaux instruments de
gestion collectif de portefeuilles appelés OPCVM, qui se sont
avérés être des outils très efficaces dans les
opérations collecte et de canalisation de l'épargne vers le
marché financier dans de nombreux pays.
La réussite des OPCVM tient bien évidemment pour
partie aux incitations fiscales dont ils bénéficient, mais aussi
et surtout aux qualités intrinsèques de ces instruments
eux-mêmes, à savoir les avantages de simplicité, de
disponibilité, de rendement et de liquidité qu'ils procurent aux
épargnants.
Ces instruments sont mis à la disposition des
investisseurs dans le cadre d'une réglementation sécurisante.
Leur création répond d'ailleurs au besoin de moderniser le
financement de notre économie, d'en diversifier les modes et de
favoriser l'émergence d'un actionnariat populaire32(*).
Ainsi la publication de ce recueil permet de mettre à
la portée de tous ceux qui s'intéressent de près ou de
loin au marché boursier marocain et à son développement,
un ensemble de nouveaux textes législatifs et réglementaires et
constitue de ce fait une source d'information utile et appréciable.
Du renforcement des pouvoirs du CDVM à la
réglementation des opérations de pension livrée, en
passant par la codification des offres publiques, la révision du la
nouvelle loi a revu la composition du CDVM (2 représentants de
l'administration au lieu de trois et 4 personnalités du domaine
financier au lieu de 3). En plus, elle a institué un règlement
intérieur pour le conseil, qui fixera ses modalités de
fonctionnement et les organes qui y sont attachés ainsi que les
règles déontologiques applicables au personnel et aux
administrateurs du conseil33(*).
Le CDVM était toujours une autorité de
marché que tous les opérateurs respectent et que personne ne
craint. Et pour cause, les pouvoirs qui sont entre ses mains sont assez
reteints, ses moyens d'action relativement limités et les sanctions
qu'il est appelé à prononcer à l'encontre de ceux qui
enfreignent la loi des marchés financier sont peu
dissuasives.
2.1.3. Autres textes de loi :
Avec la
nouvelle réforme, le dahir du 21 septembre sera presque
entièrement chamboulé. 20 articles parmi la quarantaine qui
composaient l'ancien texte seront tout simplement abrogés et
remplacés par de nouvelles dispositions réglementaires. Douze
autres seront modifiés ou légèrement retouchés. Le
nouveau texte devait également comporter 26 nouveaux articles
censés compléter la réglementation en vigueur.
D'autres
mesures de réformes ont été prises concernant le
marché financier dont nous pouvons citer :
Le renforcement des
procédures de fonctionnement et de sécurité du
marché boursier avec le lancement du système cible du
règlement simultané dont le démarrage effectif a
été au cours de l'année 2001, la mise en place de la
chambre de compensations et la création du fond de garantie
destiné à indemniser la clientèle des
sociétés de bourse qui seraient mises en
liquidation.
L'amélioration de la gouvernance de la BVC à
travers l'adoption des statut de la SBVC aux dispositions de la loi sur la
société anonyme et l'amendement de son cahier des charges afin de
mieux préciser ses droits et obligations.
L'obligation de
déclarer les franchissements du seuil de participation dans les
sociétés cotés et la mise en place d'un système de
garantie de bonne fin des transactions.
Ces différentes
réformes ont été proposées dans le cadre de
plusieurs projets de lois discutés par le Parlement en tant que textes
accompagnant la loi de finances 2004.
Il s'agit de l'amendement du Dahir
portant loi relatif à la Bourse des valeurs, du Dahir portant loi
relatif au CDVM, de la loi relative au Dépositaire central, de la loi
relative aux offres publiques, de la loi relative aux organismes de placement
collectif en valeurs mobilières et de la loi relative aux
opérations de pension.
2.2. La cotation :
La SBVC aménageait ses locaux et installait sa
plate-forme de cotation électronique. L'inauguration officielle du
siège était programmée le 17 décembre 1996. En
outre, la cotation électronique était officiellement
opérationnelle au février 199734(*).« L'année 1997 sera placée
sous le signe de la communication autour de la Bourse de Casablanca. Le
lancement de la cotation électronique donnera également lieu
à une campagne de vulgarisation en faveur des petits épargnants
et des émetteurs potentiels »35(*).
Deux nouveaux départements avaient introduits dans
l'organigramme et révèlent les nouvelles priorités de
l'institution.Le département de la Communication et de la Diffusion
s'attachait à combler le déficit d'information tant sur la Bourse
elle-même que sur le marché.
Le département pilotait en outre la campagne de
communication. Le plan de communication élaboré par l'agence Saga
Communication était axé aussi bien sur le lancement du nouveau
logo et l'image institutionnelle de la Bourse que sur le fond de la
réforme engagée.
Des road-shows, organisés avec le soutien de la CGEM,
était dans un premier temps dans les différentes provinces, le
but étant de sensibiliser les opérateurs économiques au
rôle potentiel du marché boursier dans le financement de
l'économie et dans la collecte de l'épargne.
Les road-shows à l'étranger, notamment à
Londres et Paris, visait à asseoir la notoriété de la BVC
en exposant aux investisseurs potentiels l'ensemble des réformes
engagées.
Le département Informatique, constitue le grand chantier
de la BVC. L'acquisition du système d'information conçu par la
SBF/Sicovam36(*) et du
logiciel de cotation électronique au fixing et en continu est
présentée comme l'un des investissements stratégiques de
la Place.
"Nous venons de mettre en place une plate-forme de
démonstration afin de faciliter la formation de l'équipe de la
SBVC et du personnel des sociétés de bourse", explique le
DG37(*). La plate- forme
d'exploitation constitue la seconde phase qui marquera le lancement effectif du
système à la mi-février.
Le système d'informations comporte notamment un serveur de
cotation (système d'exploitation AX avec base de données Oracle),
des postes négociateurs (Windows 95), des postes de surveillance du
marché (Windows) et un serveur de back-up pour la sauvegarde.
Le système informatique de la cotation été
constitué de deux serveurs Risc 6000 et de 40 postes connectés au
système de cotation. Pour les besoins de gestion de la Bourse, il
prévoyait d'installer un serveur de gestion, un serveur de bureautique
et un serveur Reuter. Et puis L'installation d'un serveur Web.
Chapitre II: BILAN DE LA RÉFORME DE LA BOURSE
DES VALEURS DE CASABLANCA
Introduction :
Dans le chapitre
précédent et toujours dans le cadre de la deuxième partie,
nous avons vu dans le chapitre précédent les axes de la
réforme de la BVC et nous avons pu avoir une idée
générale sur les différentes mesures que l'Etat a adopter
durant la réforme, pour évoluer le contexte liée à
l'environnement des entreprises introduites en bourse. Pour entamé cette
chapitre, nous allonstirer le point surl'impact de la réforme
boursière à travers son évolution depuis la sortie des
années 90 et quel impact de la réforme sur l'économie sur
les deux plans que nous allons traiter d'abord le plan juridique et
économique et puis le sur le plan fiscale,en seconde lieu à quoi
consiste la vision Casablanca Finance City sur le plan juridique et qui est le
plus importante grâce aux avantages fiscaux accordées aux
entreprises qui vont avoir le statut CFC, Ainsi que une optique comparée
avec JSE dans les mesures du présente statistique qu'on a tel que le
nombre des sociétés cotées et les indicateurs de
performance citer en annexes ainsi le marché des action et des
obligations en sud Afrique et puis sa réglementation.
Section 1: Impact de la réforme de la BVC sur
l'économie
La Bourse de Casablanca, à travers son partenariat avec
London Stock Exchange Group (LSEG), se dotera des outils nécessaires
pour devenir un réel moteur de développement pour les entreprises
africaines et marocaines38(*).
Avant cette date, la Bourse de Casablanca vit une
seconde jeunesse. En 2000, la SBVC a changé de dénomination pour
devenir Bourse de Casablanca, SA à Directoire et Conseil de
Surveillance39(*).
En 2007, la Bourse de Casablanca a procédé au
relooking de son identité visuelle dans le souci d'accompagner son
changement de dimension.
En 2011, le marché financier a connu deux
événements qui, nonseulement le concernent directement, mais lui
donnent desresponsabilités nouvelles. Il s'agit de l'indépendance
du CDVM qui setransforme en Autorité Marocaine du Marché des
capitaux et le projetde Casablanca Finance City (CFC), ou la
transformation de la capitaleéconomique en hub financier régional
et international du Maroc.
En ce qui concerne l'AMMC qui devient une autorité de
marchéindépendante et à pouvoirs élargis, elle vise
à consacrer l'indépendance etla responsabilité de
l'autorité de régulation.
Ainsi, le gendarme du marché devient indépendant du
ministère desFinances qui en était le tuteur et l'ex-directeur du
CDVM prend le titre dePrésident de la nouvelle institution pour un
mandat de 4 ans, renouvelableune fois. Celui-ci pourra renforcer la composition
collégiale du Conseild'administration de l'AMMC par des
personnalités ayant des compétenceset des qualités
requises en matière de connaissance des marchésfinanciers et
créer un collège des sanctions composé d'un
magistratdésigné par le ministre de la Justice et de deux
personnes désignées par leConseil d'administration de
l'AMMC.
Le processus de modernisation de la place financière
marocaine se poursuit. Dansson rapport 2015, le Conseil Déontologique
marocain des valeurs mobilières(CDVM) retient l'ouverture du capital de
la Bourse de Casablanca comme l'une desgrandes réformes introduites
l'année de 2014.
Le projet de loi prévoit l'élargissement de la
mission de la future Autorité derégulation à la
supervision de l'ensemble des marchés des capitaux alorsque les
compétences du CDVM se cantonnaient au marché financier oudes
valeurs mobilières.
Et c'est en cela que la Bourse de Casablanca, à travers
ses différentsacteurs, a désormais la responsabilité de
donner l'exemple en matière derespect des règles relatives aux
transactions financières, mais aussi pourl'éthique des
opérateurs.
1.1. Sur le plan juridique et
économique:
De nombreux textes réglementaires
ont été adoptés ou amendés courant 2014. La plupart
de ces textes s'inscrivent dans le sillage de la loi n° 45-12 relative au
prêt de titres et ont pour objet d'assurer la mise en oeuvre de ses
dispositions. Ainsi, le Règlement général de la bourse de
Casablanca a été modifié par l'arrêté du
ministre de l'Economie et des Finances n° 30-14 du 6 janvier 2014,
après avis du CDVM.
L'amendement introduit consiste en
l'insertion des règles consacrées aux modalités
d'enregistrement des opérations de transfert définitif de
propriété de tires inscrits à la bourse des valeurs dans
le cadre des opérations de prêt de titres. De son
côté, le modèle-type de la convention-cadre relative aux
opérations de prêt de titres a été approuvé
par arrêté du ministre de l'Economie et des Finances n°
2840-13, publié au Bulletin officiel du 6 mars 2014.
Pour rappel, le
projet de convention-cadre a été élaboré par le
CDVM en application des dispositions de la loi n° 45-12
précitée et a été soumis au ministre des Finances
pour approbation après une large consultation des professionnels. Dans
le même registre, les arrêtés du ministre de l'Economie et
des Finances ci-après ont été
adoptés:
· Arrêté n° 721-14 modifiant et
complétant
· Arrêté n° 1727-96 fixant les
proportions devant être respectées par les sociétés
de bourse entre leurs fonds propres et le montant de leurs
engagements;
· Arrêté n° 722-14 modifiant et
complétant
· Arrêté n° 1730-96 fixant les
proportions devant être respectées par les sociétés
de bourse entre leurs fonds propres et le montant des risques encourus sur les
titres émis par un même émetteur ou par un même
groupe d'émetteurs;
· Arrêté n° 3367-13
portant approbation des modèles de notification des opérations
relatives au prêt de titres;
· Arrêté n°
2541-13 relatif aux règles de composition des actifs des OPCVM
;
· Arrêté n° 2542-13 fixant le plafond des
emprunts d'espèces pouvant être effectués par un OPCVM. De
son côté, le CDVM a procédé à l'amendement de
sa circulaire dans l'objectif de clarifier la teneur des prescriptions
légales afférentes aux opérations de prêt de titres.
Il s'agit de préciser notamment:
· Les conditions et
modalités d'habilitation des intervenants désirant exercer
l'activité de prêt de titres;
· Les règles
pratiques permettant aux établissements habilités de
réaliser des opérations de prêt de titres en
conformité avec la législation et la réglementation en
vigueur.
L'amendement opère également quelques ajustements
sur les moyens organisationnels des sociétés de gestion, sur les
modalités d`évaluation des titres et sur la valorisation des
titres de créance et des actions non cotées détenus par
les OPCVM. Par ailleurs, le dispositif relatif à la titrisation des
actifs s'est enrichi à la suite de l'adoption de l'arrêté
du ministre des Finances n° 832.14 qui fixe les cas et modalités
selon lesquels un FPCT peut céder les actifs éligibles avant le
terme de l'opération de titrisation et les créances non
échues et non déchues de leur terme, qu'il a acquis auprès
d'un ou de plusieurs établissements initiateurs dans le cadre d'une
opération de titrisation.
1.2. Sur le plan fiscal :
Au niveau de l'impôt sur les sociétés, on
trouve que l'Etat Marocain et à travers sa politique fiscal, accord des
exonérations très important, pour les diffèrent organismes
qu'ils existent soit autour de la bourse soit directement, car elle envisage
l'encouragement du domaine financier, ce qui va influencer directement et
à court terme l'économie marocaine, on peut citer par
exemple :
- Organismes de placement collectif en valeurs mobilières
(O.P.C.V.M.) régis par le dahir portant loi n°1-93-213
précité ;
- Fonds de placements collectifs en titrisation
(F.P.C.T.) régis par la loi n°10- 98 précitée ;
-
Organismes de placements en capital-risque (O.P.C.R.) régis par la loi
n°41-05 précitée
Et pourtant en 2016, la politique fiscale du Maroc accord
beaucoup des exonérations à travers le Code
Générale des impôts, pour l'encouragement de
l'épargne, et nous pouvons citer l'Article 640(*) qui envisage les
exonérations et pours les exonérations et imposition au taux
réduit permanentes nous avons que sont totalement exonérés
de l'impôt sur les sociétés :
Les sociétés
non résidentes au titre des plus-values réalisées sur
les cessions de valeurs mobilières cotées à la
bourse des valeurs du Maroc, à l'exclusion de celles
résultant de la cession des titres des sociétés à
prépondérance immobilière telles que définies
à l'article 61- II ci-dessous.
La Société
Financière Internationale (S.F.I.), conformément au
dahir n°1-62- 145 du 16 safar 1382 (19 juillet 1962) portant ratification
de l'adhésion du Maroc à la Société
Financière Internationale.
les organismes de placement
collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), régis par
le dahir portant loi n°1-93-213 du 4 rabii II 1414 (21 septembre 1993),
pour les bénéfices réalisés dans le cadre de leur
objet légal .
Les fonds de placements collectifs de
titrisation (FPCT), régis par la loi n° 33-06 relative
à la titrisation des créances et modifiant et complétant
la loi n° 35-94 relative à certains titres de créances
négociables et la loi n° 24-01 relative aux opérations de
pension, promulguée par le dahir n° 1-08-95 du 20 chaoual 1429 (20
octobre 2008), pour les bénéfices dans le cadre de leur objet
légal.
Les organismes de placements en capital-risque
(O.P.C.R.), régis par la loi n° 41-05 promulguée
par le dahir n°1-06-13 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006), pour
les bénéfices réalisés dans le cadre de leur objet
légal .
Et il y'a que certains organismes sont exclus du
bénéfice :
- de l'abattement de 100% sur les produits des
actions, parts sociales et revenus assimilés prévus au C-1°
ci-dessous.
Section 2: Casablanca Finance City
2.1. La vision du CFC :
D'abord le
Maroc a voulu crée une place financière dans sa ville
économique Casablanca, de même dans cette place financière
il veut mettre tous les sociétés de bourse Marocaine et
internationale, tous les sociétés de gestion, Maroc portefeuille,
OPCVM, Marocaine et international, et il veut même crée dans CFC
une bourse, ce n'est pas uniquement une bourse ou introduire les valeurs
Marocaine, mais surtout les valeurs africaines.
Par ailleurs, CFC, la place
financière internationale projetée à Casablanca, compte
tout simplement faire du Maroc l'intermédiaire entre les capitaux
internationaux et le continent africain, plus particulièrement le
Maghreb, l'Afrique de l'Ouest et Centrale, soit 26
pays.
Alors dans le proche avenir, le Maroc envisage de
crée une bourse, où seront échanger toutes valeurs
mobilières Marocaines et africaines, parce que le Maroc veut devenir un
leader sur le plan économique de l'Afrique, c'est pour cette raison
qu'il est entrain aujourd'hui d'investir, sous l'aide des
sociétés Marocaines qui investissent en côte d'ivoire, au
Mali au Gabon etc..., est donc pour découper le marché africain
et pour mieux s'intégrer verticalement et
horizontalement.
CependantCasablanca Finance City (CFC) est
dans sa phase opérationnelle. La place a dépassé ses
objectifs annuels d'octroi de statuts. En à peineun an, CFC a
réussi à attirer près du double des entreprises qui s'y
sont installées depuis son lancement en 201041(*).
Et puis
que si CFC attire déjà les entreprises même que CFC est un
nouveau concept su le plan économique marocain, «c'est que
l'écosystème adéquat pour faire vivre un centre financier
est réuni à Casablanca», assure le DG42(*). A commencer par un cadre
institutionnel et réglementaire adéquat puis un régime
fiscal avantageux, même si selon le promoteur de la place, la
fiscalité n'est pas le principal atout pour séduire les
entreprises. A cela s'ajoute la formation. Sur ce point le DG se
réjouit, aujourd'hui, de «la disponibilité à
Casablanca des principales certifications internationales dans tous les
services financiers (Note de la rédaction : CFA, CISI, CII)».
2.2. Juridiquement :
Sur le plan
juridique L'adoption de la loi 68-12 est le statut actuel du CFC. Modifiant
le cadre légal initial de la création de CFC, elle élargit
les cibles des sociétés aux prestataires de services
d'investissement (PSI), aux sociétés exerçant des
métiers ou services liés à la gestion de portefeuille et
aux holdings. Même les conditions d'éligibilité au statut
CFC ont été étendues aux bureaux de représentation
et aux succursales. Ce qui révèle un potentiel important
d'entreprises.
Sur le plan fiscal Au Maroc, la loi
de Finances pour 2015 comporte plusieurs dispositions nouvelles en
matière de fiscalité sur le régime de la TVA, les prix de
transferts ou encore les aides à l'investissement. Sans parler des
entreprises sous statut Casablanca Finance City.
2.2.1.
Impôt sur les sociétés
·
Régime fiscal applicable aux bureaux de représentation ayant le
statut
Casablanca
Finance City (article 8 et 19-II du CGI).
La Loi n°
10-44 relative au statut «Casablanca Finance City » (CFC),
telle que modifiée par la Loi n° 68-12 promulguée le 12 juin
2014, autorise désormais les entreprises dont l'activité est
éligible au statut CFC à ouvrir un bureau de
représentation dans la zone dédiée. Cette
possibilité est offerte à l'ensemble des sociétés
financières ou non financières pouvant prétendre au statut
CFC, à l'exception des sociétés holding. La Loi de
finances pour 2015 vient préciser le régime fiscal applicable
aux bureaux de représentation des sociétés non
résidentes ayant le statut CFC. Ainsi, ceux-ci seront soumis au
même régime fiscal que celui applicable aux sièges
régionaux ou internationaux.
Pour rappel, les sièges
régionaux ou internationaux ayant le statut CFC sont soumis à
l'IS au taux de 10% sur leur résultat fiscal, déterminé
selon les règles suivantes (article 8-VI du Code Général
des Impôts (CGI)) :
- en cas de bénéfice, celui-ci est
constitué par le montant le plus élevé entre le
résultat fiscal tel que calculé selon les règles de droit
commun, et le montant de 5% des charges de fonctionnement desdits sièges
;
- en cas de déficit, la base imposable est égale à 5%
des charges de fonctionnement du siège.
2.2.2. Impôt sur le revenu :
· Régime d'IR applicable aux salariés
d'entreprises ayant le statut CFC (article 73 du
CGI)
Jusqu'à présent, les salariés
d'entreprises étaient soumis sur leurs salaires au taux d'IR de 20%
libératoire, sans possibilité d'option pour le barème
progressif de l'IR. Or, cette situation s'avérait désavantageuse
pour les salariés dont la tranche marginale d'imposition est
inférieure à 20%.
La Loi de Finances pour 2015 introduit cette
possibilité d'option. Les salariés qui travaillent pour le compte
de sociétés ayant le statut CFC peuvent désormais
demander à leur employeur, sur option irrévocable, d'être
imposés selon le barème progressif de l'IR prévu à
l'article 73-I du CGI.
Section 3: Etude comparative entre la BVC et la bourse
de Johannesburg :
Figure n°1:les membres d'ASEA
Généralement voici les différentes bourses
des valeurs qui existent en Afrique selon AFRICA SECURITIES EXCHANGE
ASSOCIATION43(*).
Nous voulons d'abord comparer le PIB par habitant du Maroc avec
celui de l'Afrique du sud :
les PIB de ces pays sont exprimés
en dollar américaines.
Figure n°2:L'évolution du PIB par
habitant (En dollars)
Source : Données sur les
comptes nationaux de la Banque mondiale et fichiers de données sur les
comptes nationaux de l'OCDE.
Au Maroc le revenu par habitant a
été multiplié par 2.5% sur les dix dernières
années.
En dépit des progrès réalisés et
des ressources implantes consacrées à la lutte contre
pauvreté et les inégalités sociales, les indicateurs
sociaux demeurent globalement faibles au regard de son niveau de revenu, ce
dernier enregistre une évolution lente suite à la faiblesse
relative du taux de croissance économique conséquence de l'impact
négatif des sécheresses successives.
L'Afrique du sud enregistre depuis 2009, de
bonnes performances économiques, à savoir un taux de croissance
annuel stable et des déséquilibres internes et externes
contenues. Dans le même temps, grâce au succès des plans
politiques. Le taux de croissance démographique a été
ramené en 2009 à 4.1%. La conjugaison44(*) de ces deux
phénomènes s'est traduite par une augmentation sensible et
continue du revenu par habitant, qui s'établit en 200 9à 6000
dollars. Ces progrès économique et sociaux de 3'afrique du sud
sont le fruit des politiques macroéconomiques prudentes et des
réformes structurelles initiées dès le début de
201045(*).
Tableau °1: Classement sur la
facilité de faire des affaires
Source : Base de données de
doing business, le rapport de 2016
Mesure de la qualité et de
l'efficience du cadre réglementaire.
En matière de la facilité de faire les affaires, et
à partir de ce tableau nous pouvons dire que l'Afrique du sud est mieux
classer que le Maroc, mais généralement il n'y a pas une grande
différence entre ces deux pays africaines. L'économie du Maroc
est en 75éme place, par rapport à celle de l'Afrique du sud qui
est en 73éme place.
L'explication de cela peut se faire d'un constat
très simple, nous pouvons dire que l'infrastructure qui couvre ces deux
pays et qui facilite le monde des affaires en générale, est
peuvent être un peu plus équivalent.
3.1-La création de la Bourse de
JOHANNESBURG :
L'Afrique du Sud a des Marchés de
capitaux matures qui servent l'économie nationale et le continent plus
large. Est l'un des 2046(*) plus grandes Bourses du monde par sa capitalisation
boursière d'un peu plus de 1 Milliard $, et le plus grand échange
des valeurs en Afrique.
La Bourse de Johannesburg
vise à offrir des Marchés de capitaux primaires et secondaires,
efficaces dans un large éventail d'instruments, soutenue par coûts
des services efficaces.
Il est la vision de la JSE
pour devenir un échange africain entièrement
intégré pour servir l'investissement et les besoins de
mobilisation de capitaux du continent africain grâce à des
services complets de cotation, négociation, compensation et de
règlement, ainsi que offrant une exposition à de multiples
marchés.Au contraire de la jeunesse de la BVC qui est
après plusieurs années de la création de la JSE,
La bourse de Johannesburg a été
forméeen 188747(*), au contraire de la jeunesse de la
BVC qui est après plusieurs années de la
création de JSE, et donc elle était là pour faciliter le
financement pour la première ruée vers l'or
sud-africain.
Membre de la World Federation of Exchanges depuis 1963, la
bourse démutualisée en 2005 et cotée sur son propre
conseil principal en 2006. Un marché des actions depuis plus d'un
siècle de son existence, destiné à la fois grandes et
petites entreprises, la JSE a acquis le Sud-africain échange Futures
(SAFEX) en 2001 et l'échange d'obligations de l'Afrique du Sud (BESA) en
2009. Aujourd'hui, l'échange offre des opportunités commerciales
dans des actions, des obligations, ainsi que la monnaie, actions,
matières premières et les dérivés de taux
d'intérêt.
3.2-Les réalisations pour les deux bourses
africaines :
3.2.1- Au niveau de la
BVC :
· La Bourse de Casablanca
adhère à la World Federation of Exchanges (WFE) En
octobre 2010, et devient ainsi, son 52ème membre, la 4ème bourse
arabe et la 4ème bourse africaine à en faire partie.
· La Bourse de Casablanca met en place, en partenariat avec FTSE
Group48(*) en janvier
2011, une nouvelle série d'indices qui se compose de deux indices : le
FTSE CSE Morocco 15 Index et FTSE CSE Morocco All-Liquid Index.
·
La Bourse de Casablanca participe à la création de l'Association
des Bourses Francophone d'Afrique (ABFA) en avril 2011, avec pour objectif
principal de favoriser une meilleure intégration des marchés
boursiers de l'Afrique francophone. La présidence de l'association a
été confiée à M. Karim Hajji.
· La
Bourse de Casablanca met en place une offre financière au profit des PME
pour les inciter à s'inscrire à la cote. Cette offre, valable du
1er juillet au 31 décembre 2012, consiste à octroyer un
chèque de 500 000 MAD aux entreprises qui remplissent des
critères définies c'était en juillet
2011.
3.2.2-Au niveau de JSE :
· JSE : Classé 18e dans le monde
pour la capitalisation du marché d'actions en fonction de la World
Federation of Exchanges (WFE).
· JSE : Classé
troisième au monde en termes de valeur des obligations cotées en
bourse en
fonction de la World Federation of Exchanges (WFE).
·
JSE : Classé «Best Financial Exchange» selon le magazine
Euromoney dans la «Société les mieux gérées en
Afrique subsaharienne pour 2014" catégorie pour la deuxième
année consécutive
· JSE : Classé 6ème
échange top par nombre de contrats à terme sur actions
individuelles négociées dans le WFE Enquête annuelle des
dérivés 2012.
· JSE : Classé 9e échange
haut par nombre de dérivés de change négociés sur
le WFE Enquête annuelle des dérivés 2012.
· La
JSE a reçu trois contrats à terme et options (FOW49(*)) prix: les grands honneurs
dans le «Nouveau contrat de l'année» pour Can-Do Contrats
d'option qui a été développé en interne et (2008)
"Meilleur innovation par un échange dans le domaine de la conception des
produits "en partenariat avec le Groupe CME pour le contrat de Chicago Corn
(2010) et" Nouveau contrat le plus innovant »pour le contrat
PlatinumQuanto (2013).
3.3-Les mutations de structure en JSE:
3.3.1. Marché des actions
Bien qu'un certain nombre de poids lourds comme British
American Tobacco (BAT), SABMillerGlencore et compte BHP Billiton pour une
grande part du marché, l'échange a une grande diversité de
l'offre, y compris, qui comprennent les warrants, les fonds
négociés en bourse et d'autres produits
spécialisés.
Il y a près de 40050(*) sociétés
cotées à la bourse à travers le conseil principal et AltX.
La JSE compte environ 60 sociétés membres du marché
d'actions.La série d'indices JSE est appelé / JSE Africa Index
Series FTSE51(*) et est un
partenariat entre JSE et le Groupe FTSE. Les deux indices de
référence sont le / JSE All Share Index FTSE, couvrant 99% de la
capitalisation boursière, et l'indice FTSE / JSE Top 40 index qui suit
les listes supérieures dans un écart représentatif de
secteurs. Les données du marché des actions JSE est vendu dans
plus de 40 pays.
3.3.2. Marché sud-africain des
obligations
Le marché des taux
d'intérêt de l'Afrique du Sud est le plus grand sur le continent,
tant en termes de capitalisation boursière et de liquidité. Plus
de la moitié de la dette cotée sur le JSE est placé par le
gouvernement sud-africain. D'autres émetteurs comprennent des
sociétés sud-africaines appartenant à l'Etat, les
entreprises, les banques et les autres pays africains. La JSE a
également récemment classé sa première obligation
verte, délivrée par la ville de Johannesburg. Le lien sera
utilisé pour financer des stratégies d'atténuation des
changements climatiques, en particulier ceux qui comprennent une plus grande
utilisation du gaz et de l'énergie
naturelle.
Il y a environ 1600 titres de
créance figurant sur le JSE et environ R25 milliards est
négociés sur le marché obligataire quotidien. Le
marché repo JSE est un marché de financement actif et liquide,
avec un financement quotidien dépassant R25 milliards. Il a vu des
pointes quotidiennes de plus de R200 milliards, ce qui témoigne de la
liquidité et l'efficience du marché.
3.3.3-Les principaux indicateurs de
comparaison entre la BVC et JSE:
La bourse de
Johannesburg a commencé principalement à l'échelle a
été fermée en1996, au moment de l'instauration des lois
régissant les entreprises Marocaines, le code du
commerce et autres etc...et remplacé par un système de trading
automatisé. Il est toujours l'un desles vingt plus grands marchés
boursiers; la sixième plus grande parmi les
émergentséconomies (après la Chine, le Brésil,
l'Inde, Taiwan et la Corée du Sud); et de loin,le plus grand en Afrique,
avec plus de 400 sociétéscotées, et la capitalisation
boursière enplus de 900 milliards de dollars américains au
début de 201352(*).Il a un poids non négligeable dans monde des
indices boursiers (par exemple, huit pour cent de l'indice de
référence MSCI Emerging.Indice marchés, le
cinquième plus grand poids du pays), et sa valeur globale estdonc
rapidement affectée par le flux global des fonds, vers et à
partir, émergentsmarchés.L'exploitation minière est
à la fois à l'origine de la bourse, et une raison de la
croissanceet le développement du secteur financier de l'Afrique du Sud.
Contrairement aux paysoù le développement économique
initial était fondé sur l'agriculture ou le commerce,
l'exploitation minièrenécessaire la mobilisation de capitaux pour
les projets de grande envergure pour l'or à un niveau
profond.
Lasignifiance du JSE dans l'économie nationale,
mesurée, il est vraigrossièrement, par le rapport de la
capitalisation boursière au produit intérieur brut, est
près de 190%. Ceci est anormalement élevé, et seulement
dépassé par Hong Kong,où le rapport est un énorme
914%, et à Singapour, à 224%, et suggèreque les mouvements
soutenus dans l'évaluation globale du marché boursier peutavoir
des effets significatifs sur la dépense globale et la part de la
consommation.
Tableau n°2 :Capitalisation des
sociétés nationales cotées du marché actuel (en
USD)53(*)
Année
|
Maroc
|
Sud d'Afrique
|
2010
|
69,15
|
925,01
|
2011
|
60,09
|
789,04
|
2012
|
52,48
|
907,72
|
2013
|
53,83
|
942,81
|
2014
|
52,75
|
933,93
|
2015
|
45,93
|
735,96
|
Source : World DevelopementIndicators.
Figure n°3:L'évolution de la
capitalisation dans les deux pays
Source :Propre création
Au Maroc,Capitalisation des
sociétés nationales cotées du marché
àl'année 2015 est enregistrer une baisse par rapport à
celle de 2014, il est passé de 52.75 Md USD à 45.93 Md USD.
Au Sud d'Afrique, Capitalisation des
sociétés nationales cotées du marché à
l'année 2015 est enregistrer une baisse par rapport à celle de
2014, il est passé de 933.93 Md USD à 735.96 Md USD.
Soit la capitalisation des sociétés
nationales cotées du marché de l'année 2015 au Maroc
représente 6.24% dans celle de l'Afrique.
Cela explique une
progression remarquable de la JSE par rapport à la BVC.
Tableau n°3 : Les
sociétés nationales cotées en JSE et BVC
|
Maroc
|
Sud d'Afrique
|
2006
|
63
|
359
|
2007
|
73
|
374
|
2008
|
77
|
367
|
2009
|
76
|
353
|
2010
|
73
|
352
|
2011
|
75
|
347
|
2012
|
76
|
338
|
2013
|
75
|
322
|
2014
|
74
|
322
|
2015
|
74
|
316
|
Source : World Developement Indicators
Figure n°4 : l'évolution des
sociétés dans les deux pays
Source : Propre création
L'indicateur le plus visible des marchés financiers,
celui que la majorité des professionnels évoquent en premier est
le nombre des sociétés cotées.
Au Maroc, La Bourse de Casablanca a connu
son véritable essor en 2004, suite à l'introduction de Maroc
Telecom sur le marché. La double cotation de l'opérateur sur la
Paris a fait connaitre la place marocaine auprès de la communauté
internationale. Bourse de Depuis, la cote s'est élargie de
manière significative avant le déclenchement de la crise en 2008
qui a freiné le processus des introductions. Dix opérations ont
été réalisées en 2006 et autant en 2007 donc 20 en
total, avant que 2008 ne clôture cette dynamique avec 5 introductions
seulement. En 2009, 76 le nombre de sociétés cotées
à la Bourse de Casablanca passe de 77 à 76, cela est dû
à l'offre publique de retrait obligatoire de La Marocaine vie. En 2012
et jusqu'au 2015, la bourse annonçait un ambitieux plan d'actions pour
redynamiser le marché.
L'Afrique du sud : Une capitalisation
compagnies indiqué est le prix du marché de ses actions
multiplié par lenombre d'actions émises. Résumant ce
numéro sur toutes les sociétés cotées dans une
bourse donnée donne que la capitalisation boursière de cet
échange. ées dans une bourse donnée donne la
capitalisation boursière de cet échange. Afrique du Sud au
troisième du monde soit l'économie de la plus forte
capitalisation.
D'autres économies émergentes avec des ratios
élevés de capitalisation boursière au PIB comprennent la
Malaisie (160%), Taiwan (126%), et le Chili. Le même rapport de la Bourse
de New York, de loin le plus grand Worldis marché boursier, est de 78%
(plus de 25% du Nasdaq) tiersl'économie la plus forte capitalisation.
D'autres économies émergentes avec des ratios
élevés de capitalisation boursière au PIB comprennent la
Malaisie (160%), Taiwan (126%), et le Chili. Le même rapport de la Bourse
de New York, de loin le premier marché boursier du monde, est de 78%
(plus de 25% du Nasdaq).
3.3.3. Produits et services54(*):
Le JSE
accompli la dernière étape dans l'évolution de l'indice
SRIquand il a annoncé le 3 Juin 2015, il est en partenariat avec
FTSERussell, le fournisseur d'indices mondial et partenaire de la JSE sur
laIndex Series FTSE / JSE Afrique55(*), dans l'avancement des travaux de la JSE autourla
promotion de pratiques de développement durable des entreprises. Le JSE
adoptéle processus de notation FTSE ESG pour créer le FTSE / JSE
responsablesérie d'indices d'investissement, qui a été
lancé le 12 Octobre à 2015.
3.3.4. La série comprend actuellement deux
indices:
· L'indice de l'investissement responsable
FTSE / JSE: capitalisation boursière indice de référence
pondéré calculé sur une base de fin de journée,qui
comprend toutes les sociétés admissibles qui atteignent un
FTSEESG note de 256(*).
· L'indice FTSE / JSE Top Responsable
d'investissement 30 Indice: Un tout aussiindice négociable
pondéré calculé sur une base en temps réel, ce
quicomprend les Top 30 des entreprises selon leur indice FTSE ESG note.Calcul
de l'indice SRI a cessé à la fin de 2015.
Le JSE est convaincu
que la nouvelle offre apporte une plus grande flexibilité etdes
possibilités accrues pour répondre à
l'intérêt croissant des investisseursclients dans la
compréhension des impacts sur la durabilité des
entreprisescoté sur le JSE. Pour les nouvellesséries
d'indices57(*).
3.4. Réglementation :
La JSE est
l'organisme de réglementation de première ligne pour
l'échange, l'établissement et l'application de la liste et
l'adhésion des exigences et des règles de négociation. La
Commission des services financiers (FSB) supervise le JSE dans l'exercice de
ses fonctions réglementaires.
Le paysage
réglementaire est en train de changer de façon significative
à l'avenir, comme l'Afrique du Sud cherche à mettre en oeuvre un
modèle de surveillance des pics jumeaux. Dans le cadre du nouveau
système, la surveillance prudentielle sera transférée
à la South African Reserve Bank (SARB) et la régulation du
comportement sur le marché sera dirigée par un FSB
renforcé.
Afrique du Sud est actuellement
classé 1er sur 144 pays en termes de réglementation des bourses
de valeurs dans l'Enquête sur la compétitivité mondiale du
Forum économique mondial pour 2014-2015. Ceci est la cinquième
année consécutive où le JSE a maintenu sa position dans
l'enquête. Ceci est une récompense pour les deux JSE ses
régulateurs. Le rapport a également classé l'Afrique du
Sud, troisième dans la capacité à lever des fonds à
travers le marché boursier local, troisième en termes de
l'efficacité des conseils d'administration et le second dans la
protection des droits des actionnaires minoritaires.
La
réglementation sud-africaine permet aux entreprises
étrangères domiciliées à traiter que des listes
nationales. Alors que les entreprises étrangères ont
été autorisées à la liste sur le JSE depuis 2004,
ils étaient auparavant soumis à des règles de change, ce
qui limitait le montant de ces actions que les investisseurs locaux pourraient
détenir. La levée de ces restrictions a été un
changement réglementaire important pour l'échange et rend le JSE
une liste des destinations plus attrayante.
La JSE a également mis en
place un processus d'inscription accélérée pour le rendre
plus rapide et plus facile pour les entreprises déjà
cotées sur certains échanges internationaux pour obtenir une
cotation secondaire à la Bourse locale. Le nouveau processus
d'inscription accélérée permet aux entreprises
internationales, qui ont déjà été admis à
certaines autres grandes bourses pour une période d'au moins 18 mois,
à la liste secondaire sur AltX ou du Conseil principal de la JSE. Les
échanges suivants sont accrédités par le JSE pour le
processus d'inscription accélérée: Australia Stock
Exchange, London Stock Exchange, New York Stock Exchange (NYSE) et NYSE
Euronext et la Bourse de Toronto.
Les conditions d'inscription JSE
permettent également la liste des SpecialPurposeVehicle Acquisition
(SAVS). Une SAVS est une société constituée uniquement de
la trésorerie qui est autorisé à la liste sur le
marché des actions à la condition que la société
achète des actifs d'exploitation dans les deux ans.
Conclusion de la deuxième partie
II :
L'objectif était de mobiliser et sécuriser
l'épargne, diversifier les sources de financement de l'économie
marocaine, s'aligner sur le standards internationaux pour attirer les capitaux
étrangers, sont autant d'objectifs qui, débuts des années
90, exigeaient de manière pressante la réforme de la bourse des
valeurs de Casablanca.
Cette réforme impliquait la mise en place d'un cadre
juridique et de structures organisationnelles appropriées. L'impact
conjugué de la privatisation et de la réforme sur
l'élargissement du champ de la finance direct est évident.
Ce processus est, à la lumière des
développements récents et à l'aune d'indicateurs
comparatifs, insuffisant pour faire de la BVC un marché attractif. Le
cadre de la mise en oeuvre de la réforme du marché du capitaux,
ont permis de créer les principales structures nécessaires
à une véritable modernisation du marché
financier.
La modernisation des méthodes de cotation par
l'adoption d'un nouveau système de cotation électronique en
remplace de celui de la criée, assure une place grande transparence et
un meilleur des ordres de la clientèle.
L'évolution de la BVC est entend par la mise en place
des nouveaux outils tel que la cotation électronique après la
décision de certains intervenants. D'autre part on peut évaluer
les effets des réformes boursières que par les contributions, au
financement de l'économie.
Toutefois, pour faire face à des besoins de
financement, la pratique s'est ingéniée à créer des
valeurs mobilières de plus en plus sophistiquées. Or les
nouvelles stratégies qui ont été mise en place, tel que
CFC.
NotammentCFC, la place financière internationale qui est
installé à Casablanca, va faire du Maroc l'intermédiaire
entre les capitauxinternationaux et le continent africain, plus
particulièrement le Maghreb,l'Afrique de l'Ouest et Centrale, soit 26
pays, pour découper le marché.
Il est possible de suivre
l'évolution du marché des capitaux de ces deux bourses à
travers plusieurs indicateursà savoir : la capitalisation et les
sociétés cotées.
Conclusion générale :
L'environnement géostratégique à
l'époque a connu plusieurs bouleversements dans tous les domaines, et
puis des changements très important tel que la globalisation, la
libération des échanges et la privatisation. Cela était
influencer tous les pays du monde, et surtout les pays d'Afrique. Notamment
le Maroc et l'Afrique du sud qui ont connaitre plusieurs réforme
financiers, et grâce aux recommandations du FMI et les
réglementations de l'OMC pour l'avancement et le renforcement de
l'économie de chaque pays.
Pour la réforme boursière au Maroc on ne
constate que l'influence du droit qui est le mauvais facteur qui limite la
dynamique de la bourse, et puis dans certains textes réglementaires qui
porte sur la bourse il y a des faille et qui font objet de la réforme et
révision par les spécialistes de temps en temps .
Les deux bourses africaines ont des stratégies
différents, néanmoins ses stratégies peuvent être
les même en ce qui concerne l'encouragement du financement des PME, on
peut remarquer facilement l'absence de cette abréviation dans les
rapports annuel de ces deux bourse.
Durant ce travail nous avons remarqué qu'il y a
une grande différence entre la BVC et JSE, or depuis la création
de ces deux bourses chaque bourse avait une stratégie, et non pas
seulement en système informationnelle communiqué au public mais
aussi dans les indicateurs en mesure des chiffres et cela est très
important parce qu'il reflète une image proprement dite sur la
cherté de ces deux firmes, et qui ilait été l'objet de
notre étude.
Il y a aussi une autre précision sur la cherté
de la bourse, nous pouvons dire qu'il ne faut pas comparer juste les indices
boursières pour savoir la cherté d'une bourse, mais il faut
comparer aussi le PER58(*), de même queil y a une différence en
terme de système d'organisation, et la manière de traitement de
l'information et puis la transparence de l'information, sans oublier le
contrainte et que nous avions le concédé comme le facteur
clé de cette problématique,c'est tout simplement le facteur de la
langue et cela veut dire la différence entre la vitesse de la BVC et
JSE.
Or, depuis des années que la BVC travaille avec un
système informatique ou un système d'organisation
communicationnelle c'est à dire un site sur internet59(*)(Proposition
www.casablancas-stock-exchange.com)et
qui regroupe toutes les données de la BVC60(*) et c'est bien comme indice,
mais le problème c'est que durant toutes ces années la BVC
n'avait pas adopter le facteur qu'on a dit pour qu'il soit concurrentielle en
parallèle des autres bourses et plus précisément JSE, bien
évidemment que la BVC mise en oeuvre cet outil depuis 201461(*).
Elle n'a pas pu penser que le facteur de la langue peut jouer
un rôle important, et surtout en matière d'attirer les IDE ou les
bailleurs des fonds américaine ou brentanienne parce que nous avions un
offre francophone.
Autrement dit que la langue française est qui la langue
principal62(*) non
seulement du Maroc, mais bien évidemment que c'est la langue principale
de la BVC. Ce qui explique la concurrence en matière des IDE. Les
bailleurs de fonds ils n'ont pas intérêt d'investir dans un pays
ou une bouse qui adopte cette stratégieil est souhaitable qu'il devrait
être au courant est de changer tout le système informatique, RH,
Marketing et de le mettre en anglais pour qu'il réalisent des bons
résultat, heureusement que après la réforme de la BVC, les
responsables avaient tenu le coût de cet problématique63(*).
Ainsi que dans la mesure d'une certains évolutions de
la réforme des années 90, la BVC a changer toutes sa
structuration au niveaux du marché des capitaux, ainsi que JSE64(*) est plus progressif que la
BVC, soit au niveaux de la capitalisation soit au niveau des
sociétés cotées en bourse.
Pour toutes ces remarques la BVC doit adopter un plan
stratégique à moyen et à long terme pour faire progresser
un peu, et surtout dans les mesures de la condition des introduction en bourse
car nous avons un nombre qui est très limité, et de ce fait que
la BVC ne peut pas refléter toutes l'économie marocaine, car il y
a des secteurs qui n'ont pas présenter dans la bourse comme le secteurs
de textile habillement et même le tourisme. Il faut adopter ce plan pour
faire sortir de l'influence des textes juridiques à une véritable
représentation d'abord de l'économie marocaine et puis de l'image
de la bourse elle-même.
Les textes de loi qui régissent le marché
financier de JSE, ne sont pas les mêmes que de la CSE, cette
différence est expliqué peut être par les différents
variables du modèle de gravité65(*) dont peut citer le lien coloniale, le PIB, etc...,
est donc ces variables peuvent être l'objet d'une autre étude ,
pour l'explication de la différence exister en panel ou bien avec un
modèle économétrique , à savoir la variation de la
capitalisation de CSE par rapport à JSE., et l'estimation des
sociétés cotées en bourse de Casablanca par apport
à la bourse de Johannesburg pour savoir le degré de
différence en panel.
Bibliothèque
Bibliographie :
Ouvrages Spécialisés
étrangers :
-Philippe (G). (2006)« l'efficience des
marchés financiers », collection techniques de gestion,
Economica,
-Artus (P). (1994) « anomalies sur les
marchés financiers, collection gestion de Poche », Economica,
Paris
-Lamy (P). Septembre (1995). « les bourses
de valeurs, Gestion Poche », N°28,Economica, Paris .
Ouvrages Marocain se rapportant au marché
de capitaux :
-AbdelhadiCherrani, privatisation et marché
financier ; Janvier, éditions de L'Institut Supérieur de
Commerce et d'administration des Entreprises (ISCAE) ? Rabat 1999.
-Ahmed Bauchik. Les privatisations au Maroc, Publié
avec le concours de la fondation FRIEDRICH - NAUMANN, Imprimerie Najah El
Jadida, Casablanca 1993.
-NazihaLaraqui, vers une dynamisation du marché
boursier marocain. , imprimerie, El maarif Al Jadida, Rabat, 1998.
-AbderrazakLaraki, Textes législatifs et
réglementaires: bourse des valeurs de Casablanca, 1996.
-Adnane Chmanti, Guide de la bourse au Maroc, Edition
L'Economiste Casablanca, 1997
-Rapport annuelle du CDVM, 1996.
Ouvrages Africain se rapportant au marché
de capitaux :
-Bryant, M. (1987), Taking Stock: Johannesburg Stock
Exchange, les 100 premières années. Johannesburg.
-Pieter Cornelis Smit, J. W. Mostert& A. G. Oosthuizen,
(2007), l'économie: une perspective de l'Afrique australe,
ZebraPublishers p.610
Articles et Chroniques :
-Rachid Belkahia, l'introduction des
sociétés en bourse revue marocain de droit et d'économie
de développement N°31, Université Hassan II Faculté
des sciences juridiques économiques et sociales casablanca, P
35.
-Chris Gilmour, (2006), «Cast en or pur», du
Financial Mail, le 2 Juin [en ligne], Disponible sur www.financialmail.co.za
[consultation le 28/05/2016
-Anon, Histoire de la JSE, de la Bourse de Johannesburg
(JSE) [en ligne], Disponible sur www.jse.co.za [consulté le
28/05/2016.
Théses et Mémoires :
-Abdellatif BOUAZZA, La place et le rôle de la
bourse des valeurs de Casablanca dans le financement des entreprises marocaine
mémoire de D.E.S en sciences économiques (Techniques de gestion).
Faculté des sciences juridiques économiques et sociale de Agdal,
Rabat, juin 1998.
-Amal El auafi, la libéralisation
financière : enjeux et contraintes au Maroc Mémoire de
D.E.S. Université Mohamed I - Oujda, 1995.
-Rachid Daanoune, la dynamique des marchés des
capitaux au Maroc, mémoire de D.E.S, année universitaire,
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de
Agdal, Rabat, 1994-1995.
-El Houdi HOUSSINE quelle place et quel rôle pour
une banque d'affaire au Maroc? Mémoire de D.E.S, Faculté des
sciences juridiques économiques et sociale Agdal, Rabat, Octobre
1990.
Etudes et Rapports :
-Techniques Bancaires et boursières au Maroc,
centre universitaire de formation profession bancaire collection C.I.F.P.B.
1986.
-Rapports d'activité de JSE .
Encyclopédiques et
Dictionnaires :
-Bourse Précis - Dalloz - Tome 6, Banque et
juris-classeur périodique du N°1 à 49.
Lexique de banque et de bourse Dalloz, 3éme
édition 1993.
Marchés techniques et instruments
financières
-Paul-Jacques Lehmann- Histoire de la bourse de Paris -
Que Sais-je ? (n°3262) - 1997 Gaston Defosse et Pierre Belley -La
bourse des valeurs - Que Sais-je ? (n°825) - 1998.
-Alain Choinel et Gérard Rouyer - Le marché
financier : structures- Revue Banque éditeur - 8éme
édition
Textes Juridiques et réglementaires Marocains
disponibles en langue Française
·
Dahir portant loi n° 1-93-211
Dahir
portant loi n° 1-93-211 du 4 rebia II (21 septembre 1993) relatif à
la bourse des valeurs (Modifié et complété par les lois
n° 34-96, 29-00, 52-01, 45-06, 43-09).
·
Dahir portant loi n° 1-93-212
Dahir
portant loi n° 1-93-212 du 4 rebia ii 1414 (21 septembre 1993) relatif au
conseil déontologique des valeurs mobilières et aux informations
exigées des personnes morales faisant appel public à
l'épargne (Modifié et complété par les lois 23-01,
36-05 44-06).
·
Dahir portant loi n° 1-93-213
Dahir
portant loi n° 1-93-213 du 4 rebia II (21 septembre 1993) relatif aux
organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Modifié
par la loi 53-01).
·
Dahir n° 1-95-3
Dahir
n° 1-95-3 du 24 chaabane 1415 (26 janvier 1995) portant promulgation de la
loi n° 35-94 relative à certains titres de créances
négociables (Modifié et complété par les lois 35-96
et 33-06).
·
Dahir n°1-96-124
Dahir
n°1-96-124 (14 rabii II 1417) portant promulgation de la loi n°17-95
relative aux sociétés anonymes (Modifié et
complété par les lois 81-99, 23-01, 20-05).
·
Dahir n° 1-96-246
Dahir
n° 1-96-246 du 29 chaabane 1417 (09 janvier 1997) portant promulgation de
la loi n° 35-96 relative à la création d'un
dépositaire central et à l'institution d'un régime
général de l'inscription en compte de certaines valeurs
(Modifié et complété par la loi 43-02).
·
Dahir n° 1-06-13
Dahir
n° 1-06-13 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant
promulgation de la loi n° 41-05 relative aux organismes de placement en
capital-risque.
·
Dahir n°1-12-56
Dahir
n°1-12-56 du 14 safar 1434 (28 décembre 2012) portant promulgation
de la loi n° 45-12 relative au prêt de titres.
·
Dahir n°1-12-55
Dahir
n°1-12-55 du 14 safar 1434 (28 décembre 2012) portant promulgation
de la loi n° 44-12 relative à l'appel public à
l'épargne et aux informations exigées des personnes morales et
organismes faisant appel public à l'épargne.
·
Dahir n°1-13-21
Dahir
n°1-13-21 du 1er joumada I 1434 (13 mars 2013) portant promulgation de la
loi n°43-12 relative à l'Autorité marocaine du marché
des capitaux
·
Dahir n°1-08-95
Dahir
n°1-08-95 du 20 Chaoual 1429 (20 octobre 2008) portant promulgation de la
loi n°33-06 relative à la titrisation des actifs modifiée et
complétée par la loi n°119-12 et la loi
n°05-14
·
Dahir n°1-04-04
Dahir
n°1-04-04 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la
loi n°24-01 relative aux opérations de pension modifiée et
complétée par la loi n°33-06 et la loi
n°119-12
·
Dahir n° 1-04-21
Dahir
n° 1-04-21 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la
loi n° 26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier
(Modifié et complété par la loi 46-06).
·
Dahir n°1-15-07
Dahir
n°1-15-07 du 29 rabii II 1436 (19 février 2015) portant
promulgation de la loi n°18-14 modifiant et complétant la loi
n°41-05 relative aux organismes de placement en capital- risque
·
Dahir n°1-14-96
Dahir
n°1-14-96 du 20 rejeb 1435 (20 mai 2014) portant promulgation de la loi
n°42-12 relative au marché à terme d'instruments
financiers
·
Dahir n°1-15-106
Dahir
n°1-15-106 du 12 chaoual 1436 (29 juillet 2015) portant promulgation de la
loi 78-12 modifiant et complétant la loi n°17-95 relative aux
sociétés anonymes
Liens vers des sites
Internet
http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/index.aspx
http://www.ammc.ma/
https://www.jse.co.za/
https://www.fsb.co.za/Pages/Home.aspx
http://www.sahistory.org.za/dated-event/johannesburg-stock-exchange-established
http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/content.aspx?IdLink=8&Cat
http://www.casablancabourse.com/BourseWeb/UserFiles/File/ARRETES%20ET%20DECRETS%20DAPPLICATION%20.pdf
http://www.ammc.ma/reglementations/Arretes
http://www.ammc.ma/reglementations/decrets
http://www.ammc.ma/reglementations/reglements-generaux
http://www.ammc.ma/reglementations/circulaires
http://www.boursier.com/
http://www.casablanca-bourse.com/BourseWeb/UserFiles/File/2014/juillet/LOI%20UK%20JUILLET%202014.pdf
Liste des abréviations :
Abréviations
|
Significations
|
ABFA
|
Association des Bourses Francophone d'Afrique
|
AMMC
|
Autorité Marocaine des Marchés de Capitaux
|
BVC
|
Bourse des Valeurs de Casablanca
|
DG
|
Directeur Général
|
CDVM
|
Conseil Déontologique Des Valeurs Mobilières
|
CGEM
|
La Confédération Générale des
Entreprises du Maroc
|
CFC
|
Casablanca Finance City
|
FCP
|
Fonds Commun de Placement
|
FMI
|
Fond Monétaire Internationale
|
FTSE
|
Financial Times Stock Exchange
|
FPCT
|
Les Fonds de Placements Collectifs de Titrisation
|
HCP
|
Haut-Commissariat du Plan
|
IDE
|
Investissement Direct Etrangères
|
ISO
|
International Organization for Standardization
|
JSE
|
Johannesburg Stock Exchange
|
MEF
|
Ministère de l'Economie et des Finances
|
OCDE
|
L'Organisation de coopération et de développement
économiques
|
OMC
|
Organisation Mondiale du Commerce
|
OPCVM
|
Organisme de Placement Collectif des Valeurs Mobilières
|
PAS
|
Plan d'Ajustement Structurel
|
PIB
|
Produit Intérieur Brut
|
SA
|
Société Anonyme
|
SBVC
|
Société de Bourse des Valeurs de Casablanca
|
TVA
|
Taxe sur la Valeur Ajoutée
|
SICAV
|
Société d'Investissement à Capital
Variable
|
USD
|
United States Dollar
|
M.
|
Millions
|
MAD
|
Dirham Marocain
|
Md
|
Milliards
|
Liste des
tableaux :
Tableau n°1: Classement sur
la facilité de faire des
affaires.......................................29
Tableau
n°2:Capitalisation des sociétés nationales
cotées du marché actuel (en USD)...40
Tableau
n°3: Les sociétés nationales cotées en JSE
et BVC.......................................41
Liste des figures :
Figure n°1:Les membres de
ASEA...................................................................34
Figure
n°2:L'évolution du PIB par habitant (En
dollars).........................................35
Figure
n°3: L'évolution de la capitalisation dans les deux pays
................................40
Figure n°4:
l'évolution des sociétés cotées dans les deux
pays..................................41
Schéma :
Schéma n°1 : L'organisation et
la structure des marchés
boursiers...............................9
Annexes
ANNEXE 1 :La perfomance du marché forex du
marché boursier ajusté Africain , FBIV
ANNEXE 2 :Actions
négociées, taux de rotation des actions nationales (en%)
|
Maroc
|
Sud d'Afrique
|
2011
|
6,8
|
28,6
|
2012
|
6,7
|
25
|
2013
|
6
|
24,6
|
2014
|
5,8
|
26,3
|
2015
|
6,4
|
31,8
|
Source : propre création
établi suite à la consultation des rapports d'activités de
JSE et BVC
ANNEXE 3: S&PGlobal Equity
indices (annual % change)
|
Maroc
|
Sud d'Afrique
|
2010
|
13,1
|
32,1
|
2011
|
-17,7
|
-17,4
|
2012
|
-14,7
|
15,7
|
2013
|
0,5
|
-7,4
|
2014
|
-3,1
|
3,9
|
2015
|
-13,2
|
-26,6
|
Source : propre création
établi suite à la consultation des rapports d'activités de
JSE et BVC
ANNEXE 4:a
ANNEXE 5 :Evolution des indices MASI et MSCI EM
(Base 100= 1995)
ANNEXE 6 :Evolution du cours
de l' indice MASI au cours de l'année 2014
ANNEXE 7 : le
dahir portant loi n° 1-93-211 relatif à la Bourse des Valeurs et la
mise en place en octobre 1998
ANNEXE 8: Le
dahir portant loi n°1-93-211 relatif au BVC P:513, Le dahir portant loi
n°1-93-212 relatif au CDVMet aux informations exigées des personnes
morales faisant appel public à l`épargne P520.Le dahir portant
loi n°1-93-213 relatif aux OPCVM P523.
ANNEXE 9:Law relating to the Stock Exchange
CASABLANCA;Dahir providing law N° 1-93-211 of 21 september 1993
relating to the Stock Exchange revised and adopted by laws N° 34-96,
29-00, 52-01, 45-06 and 43-09.
SOURCE: Voir
bibliorgaphie.
ANNEXE 10: (JSE)
Financial Markets Act (No. 19 of 2012) and Related NoticesBoard Notice 100 of
2013 Matters to be reported (1)
Table des matières
:
Dédicaces
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction
général.................................................................................................................1
Partie I : Cadre
générale du Marché
financier
Introduction à la première
partie..................................................................................................3
Chapitre
I: Le Marché financier
Section 1: Approches
théoriques de la théorie du marché
financier.........................................4
La théorie d'efficience des
marchés
financiers.................................................................................4
1.1-Définition de l'efficience des marchés
financiers....................................................................4
1.2-Types
d'efficience........................................................................................................................5
1.3-Les conditions nécessaire à l'efficience des
marchés financiers............................................6
Section 2:
Généralités le Marché
Financier...................................................................................7
1. Marché primaire et marché
secondaire.................................................................................7
2.1.1. Marché
primaire..................................................................................................................................7
2.1.2. Marché secondaire : la
bourse......................................................................................8
2.1.3. Le marché des produits dérivés
..................................................................................9
2. Les mutations des structures
...............................................................................................10
2.2.1. Les marchés de la dette, ou marché de
crédit...........................................................10
2.2.2. Les marchés des
actions.................................................................................................11
2.2.3. Les marchés des
obligations......................................................................................11
2.2.4. Les marchés à terme de matières
premières............................................................11
3. Le rôle du marché
financier..................................................................................................11
3.1 Financement de l'économie
nationale............................................................................11
3.2 Organisation de la liquidité de l'épargne
investie à long terme..................................12
Conclusion à la première
partie....................................................................................................13
Partie II : La
réforme de la BVC et étude comparée de la performance (BVC
et JSE)
Introduction à la deuxième
partie................................................................................................14
Chapitre
I: Les axes de la RÉFORME DE LA BVC
Section 1: La bourse des Valeurs
de
Casablanca................................................................15
1.1- Historique de la
BVC...............................................................................................15
1.2-Cadre générale de la réforme
de la
BVC.................................................................16
1.1.1. Juridique et organique
......................................................................................16
1.
1.2. Les objectifs de ces réformes
.........................................................................16
Section
2: La Réforme des années
90..................................................................................19
2.1. La situation du Maroc avant la réforme
de la BVC.................................................18
2.1.1. La libéralisation du secteur
financier..............................................................18
2.1.2. La
privatisation..................................................................................................19
2.2. La réforme de la
BVC...............................................................................................20
2.2.1. Textes législatifs et
règlementaires..................................................................21
2.2.1.1. Relatif à la bourse des
valeurs.................................................................22
2.2.1.2. Relatif à CDVM et
OPCVM.........................................................................23
2.2.1.3. Autres textes de
loi...................................................................................24
2.2.2. La
cotation...........................................................................................................25
Chapitre
II: BILAN DE LA RÉFORME DE LA BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA
Section 1: Impact de la réforme de la BVC sur
l'économie.................................................27
1.1- Sur le plan juridique et
économique...........................................................................29
1.2- Sur le plan
fiscal........................................................................................................31
Section
2: La vision de Casablanca Finance
City...................................................................32
2.1. La Vision du
CFC.......................................................................................................32
2.2.
Juridiquement..............................................................................................................33
2.2.1. Impôt sur les
sociétés.........................................................................................33
2.2.2. Impôt sur le
revenu.............................................................................................33
Section
3: Etude comparative entre la BVC et la bourse de
Johannesburg......................34
3.1-La
création de la Bourse de JOHANNESBURG
........................................................36
3.2-Les réalisations pour les deux bourses africaines
.................................................37
3.2.1- Au niveau de la
BVC...........................................................................................37
3.2.2- Au niveau de la
JSE..........................................................................................37
3.3-Les mutations de structure en
JSE............................................................................38
3.3.1.
Marché des
actions.............................................................................................38
3.3.2. Marché sud-africain des
obligations..............................................................39
3.3.3.Les
principaux indicateurs de comparaison entre la BVC et
JSE..................42
3.3.4. La
série comprend actuellement deux
indices..............................................43
3.4.
Réglementation.........................................................................................................43
Conclusion
de la deuxième partie
II.............................................................................................45
Conclusion
générale....................................................................................................................................47
Bibliographie
Annexes
Résumé :
L'Afrique a connu des réformes économiques et
financières importantes, et elle a travaillé sur le plan pratique
des conventions international, notamment le Maroc a entamé des
réformes sur le plan économique à travers des
réformes volumineux pour la bourse des valeurs, car il envisage
l'avancement de la finance et de l'investissement et ainsi d'accroître
les moyens de la liquidité financière et puis de stimuler
l'épargne institutionnelle qui assure le processus et la
continuité de la bourse. Dans une optique de comparaison entre le
marché boursier de la Bourse de Casablanca et celui de Johannesburg
Stock Exchange, et à travers des analyses pertinentes, il semble qu'il y
a une progression enregistré par ce dernier.
* 1 -Selon L' HCP (1990)
* 2 -Selon L'OCDE, le rapport
de l'année (2010)
* 3-Voir la bibliographie
P50.
* 4 -Tel que les travaux de
Fama, nous pouvons citer : «MarketEfficiency, Long TermReturns and
Behavioral Finance», Journal of of Financial Economics, Septembre
1998.
* 5 -Fama 1965, la
première définition de l'efficience.
* 6 -Valérie Mignon,
Les ambiguïtés de la théorie de l'efficience
informationnelle des marchés financiers, Regards
croiséssur l'économie, 2008/1 n° 3,
104p.
* 7 -Philippe, G. (2006)
« l'efficience des marchés financiers ». Collection
techniques de gestion, Economica 233p.
* 8 A titre de 2015 nous avons
17 sociétés de bourse dans la bourse des valeurs de Casablanca,
Les sociétés de bourse ont pour objet principal
l'exécution des transactions sur les valeurs mobilières. Article
34 du DAHIR PORTANT LOI N° 1-93-211 DU 4 REBIA II (21 SEPTEMBRE 1993)
RELATIF A LA BOURSE DES VALEURS (Modifié et complété par
les lois n° 34-96, 29-00, 52-01, 45-06, 43-09),
(Voir la
bibliographique P50).
* 9 Se dit de l'analyse des
faits économiques effectuée avant qu'ils se soient produits,
résultant des projets et des anticipations des agents
économiques, par opposition à ex post. (Ce type de raisonnement
est surtout utilisé par les keynésiens et postkeynésiens
considérant que l'incertitude est une caractéristique essentielle
de l'économie de marché).
* 10 - Philippe, G. (2006)
« l'efficience des marchés financiers ». Collection techniques
de gestion, Economica, 233p.
* 11 Mama, H. (2014)
«Monnaie et financement de l'économie ». El Jadida
Imprimerie Najah. 205p.
* 12 Voir aussi -Artus, P.
(1995). «Anomalies sur les marchés financiers ».
Collection gestion de Poche, Economica, Paris, 1995.
* 13 Rapport annuel du CDVM
1996.
* 14 BOURSE DE CASABLANCA S.A,
Historique [en ligne],(page consultée le 20/05/2016).
http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/content.aspx?IdLink=3&Cat=1
* 15 Rapport annuel de la BVC
(1991).
* 16 BOURSE DE CASABLANCA SA,
Historique [en ligne], (page consultée le 20/05/2016).
http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/content.aspx?IdLink=3&Cat=1.
* 17 Et18 Bulletin
Officiel, [en ligne], (page consultée le 08/06/2016) :
Http://81.192.52.100/BO/fr/1993/bo_4223_fr.pdf, Les pages: 513,
520, 523,553. (Voir annexe 8 P60)
* 18Bulletin Officiel, [en
ligne],(page consultée le
08/06/2016).
http://www.casablanca-bourse.com/Bourseweb/UserFiles/loi%2035_96%20maroclear.pdf.
(Voir annexe 7 P59)
* 19 Le MASI
est un indice large, calculé sur la base de la capitalisation
flottante. Il est composé de toutes les valeurs de type
« action » cotées à la bourse de Casablanca
reflète l'évolution du marché boursier dans son
ensemble.
* 20 Le MADEX
est un indice compact, il intègre les valeurs les plus actives de la
cote en terme de liquidité mesurée sur le semestre
précédent. Les actions des MADEX font objet d'une masse
importante de transaction, d'où la nécessite d'en fournir
plus d'informations.
* 21JFatima Zohra. (2008).
Bourse des valeurs de Casablanca : Un nouveau système de cotation
s'installe. L'Année Maghreb [En ligne], (page consultée le
08/06/2016)
http://www.maghress.com/fr/lagazette/16434
* 22 Pour plus de détail
sur l'évènement :
http://www.casablanca-bourse.com/DetailEvenement.aspx?IdArticle=773&IdLangue=1
* 23 Bulletin Officiel,5984,[en
ligne],(page consultée le 08/06/2016).
http://81.192.52.100/BO/fr/2011/bo_5984_fr.pdf
* 24 Mohamed W. (2009). Les
réformes financières au Maroc : séquences et agendas.
L'Année Maghreb
[En ligne], (page consultée le 20/05/2016)
https://anneemaghreb.revues.org/659
* 25 Le cadre juridique est
constitué de la loi n°39-89 complétée par la loi
n°34-98autorisant le transfert des entreprises publiques au secteur
privé, ainsi que de 4 décrets d'application notamment le
décret n°2-90-402, le décret
n°2-90-577...Précisons que les complétements ou les
modifications apportés par la loi 34-98 ont porté sur les
articles1,7 et 9 de la précédent loi.
* 26 Les recettes
cumulées au terme de la privatisation de 34 sociétés et de
23 établissements hôteliers s'élève à 15.7
milliards MAD soit 1.6 USD.
Source : Ministère du secteur public
et de la privatisation.
* 27-Abdelhadi , C.
(1999). « Privatisation et marché financier ».
Janvier, éditions de L'Institut Supérieur de Commerce et
d'administration des Entreprises (ISCAE).220p.
* 28 Suit à la
consultation du site de la bourse de Casablanca:
www.casablanca-bourse.ma
* 29 Le Marché central
est le marché où les transactions boursières peuvent
être unitaires alors que le Marché de blocs est le marché
où les transactions boursières doivent obéir à une
taille minimale fixée pour chaque valeur.
* 30 « La SBVC
passera sous le contrôle du CDVM sur l'aspect
« marché » et non pas sur l'aspect
« gestion », en effet, le CDVM peut contrôler le
système de négociation et s'assurer de la sécurité
des opérations sur le marché, cela dit, il n'a pas à
contrôler l'entreprise elle-même, ses investissement ou la gestion,
il ne remplace aucunement les actionnaires », Omar Drissi Kaitouni,
Directoire de la bourse, in le journal « la
vérité » du 29 septembre 2003, 23p.
* 31Abderrazak, L. (1996).
«Textes législatifs et réglementaires: bourse des valeurs de
Casablanca».13p.
* 32NazihaL. (1998).
« Vers une dynamisation du marché boursier
marocain ». , imprimerie, El maarif Al Jadida, Rabat.
* 33Khalid.R. (2014).
« Economie Monétaire et financière Tome II»
105p
* 34KABLY M (1996). Cotation
électronique : La Bourse installe sa plate-forme [en ligne], n°4 ,
(date de la consultation : <
http://www.leconomiste.com/article/cotation-electronique-la-bourse-installe-sa-plate-forme>
* 35 M. Driss Bencheikh.
Secrétaire général de la SBVC (1997).
* 36 Raymond ALLOUCHE est
liquidateur de la société GROUPE COOPERAT INTERNAT SBF
SICOVAM.
* 37KABLY M (1996). Cotation
électronique : La Bourse installe sa plate-forme [en ligne], n°4,
(date de la consultation : <
http://www.leconomiste.com/article/cotation-electronique-la-bourse-installe-sa-plate-forme>
Déclaration
du Directeur général es dans le présent
article.
* 38Déclaration du
Président du Conseil d'Administration M.AOUMAR YIDAR (2014).
* 39 Pour plus de
détail, (Article 77) de la loi 17-95 1996 sur les
sociétés anonymes modifiée en 2008 et 2015.
* 40Code Générale
des Impôts (2016), Art6
* 41 BELGHITI M Ahmed (2015).
Casablanca Finance City atteint sa vitesse de croisière [en ligne],
vol., n°, (le 01 /06/2016)
http://www.leconomiste.com/article/964991-casablanca-finance-city-atteint-sa-vitesse-de-croisiere
* 42 Déclaration du DG
de CFC.
* 43 Le rapport annuel
(2014)
* 44
https://www.resbank.co.za/Pages/default.aspx
* 45 Rapport de la banque
centrale du sud d'Afrique (2013)
* 46
http://www.world-exchanges.org/home/index.php/statistics
* 47
http://www.african-exchanges.org/members/jse-ltd
* 48is a British provider of
stock market indices and associated data services, wholly owned by the London
Stock Exchange (LSE) and operating out of premises in Canary Wharf.[2] It
operates the well known UK FTSE 100 Index as well as a number of other
indices.
* 49Force of Wil
* 50
https://www.fsb.co.za/Pages/Home.aspx
* 51 The Financial Times Stock
Exchange 100 Index, also called the FTSE 100 Index, FTSE 100, FTSE, or,
informally, the "Footsie" /'f?tsi?/, is a share index of the 100 companies
listed on the London Stock Exchange with the highest market capitalization. It
is seen as a gauge of prosperity for businesses regulated by UK company law.
The index is maintained by the FTSE Group, a subsidiary of the London Stock
Exchange Group.
* 52Le rapport de la banque
centrale du sud d'Afrique :
https://www.resbank.co.za/Lists/News%20and%20Publications/Attachments/5962/WP1304.pdf
* 53 Suit à la
consultation du présent site
« http://databank.worldbank.org/data/reports.aspx?source=2&series=CM.MKT.LCAP.CD,CM.MKT.LCAP.GD.ZS,CM.MKT.TRAD.GD.ZS,CM.MKT.TRNR,CM.MKT.LDOM.NO,CM.MKT.INDX.ZG# ».
* 54 The S&P All Africa
index is a comprehensive benchmark for the African market, covering companies
listed in 13 countries: Botswana,?Côte d'Ivoire, Egypt, Ghana, Kenya,
Mauritius, Morocco, Namibia, Nigeria, South Africa, Tunisia, Zambia and
Zimbabwe plus companies listed in developed markets that derive the majority of
their revenue from the African continent.
* 55Le FTSE/JSE Afrique Top 40
est un indice boursier de la bourse de Johannesburg composé de 40 des
principales capitalisations boursières du pays.
* 56INTEGRATED ANNUAL REPORT
for The JSE Limited.
* 57
http://www.jse.co.za/responsible-investment.
* 58 (Finance des
marchés) Price Earn Ratio c'est un ratio qui mesure la cherté de
la bouse Autrement dit on peut citer la formule qui égale PER=Cours/BPA,
BPA c'est le bénéfice par action.
* 59
www.casablanca-bourse.com
* 60 BVC, devient CSE.
* 61 Renforcement de la
position de l'anglais au Maroc au centre d'une conférence à
Rabat
Rabat,
http://www.lemag.ma/Les-affaires-parlent-anglais-a-Casablanca_a83924.html.
* 62 Article 6, de la
constitution 2011
* 63 Propre création
* 64 Voir annexe 10.
* 65Feenstra R., 2003, Advanced
International Trade, Theory and Evidence, Princeton University Press. Anderson,
J. E., van Wincoop E., 2004. Trade Costs.Journal of Economic Literature, 42(3),
September, 691-752.