![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes1.png)
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Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
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Ecole Nationale Supérieure des Sciences de la Mer
et de l'Aménagement du Littoral
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes2.png)
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU
DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES DE LA MER.
OPTION : AMENAGEMENT DU LITTORAL.
Thème :
Promotion : 2014
Etude de protection de la plage Est de
BOUMERDES.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes3.png)
Présenté par :
? M. Amine MESSAOUD KHELIFI
Soutenu le 05/11/2014 devant le jury suivant :
Mme. MEHDID S. Maîtresse Assistante A
(ENSSMAL) Présidente
M. GUERFI S. Maître de
Conférences A (ENSSMAL) Examinateur
M. MEZOUAR K. Maître de
Conférences B (ENSSMAL) Promoteur
Remerciements
Au terme de ce travail, je remercie Dieu le tout puissant pour
m'avoir donné la santé, le courage et la volonté, pour
réaliser ce modeste travail.
Mes plus vifs remerciements à :
M. GUERFI S. Maître de
Conférences A (ENSSMAL), qui m'a fait l'honneur d'accepter d'examiner ce
manuscrit et de participer à ce jury.
Mme. MAHDID S. Maîtresse Assistante A
(ENSSMAL) qui m'a fait l'honneur d'accepter la présidence de ce jury.
Je remercie M. MEZOUAR K. maître de
conférences B pour avoir accepté d'encadrer ce travail,
pour sa confiance, sa disponibilité, ses encouragements et ses
précieux conseils au cours de la réalisation de ce
mémoire.
Je remercie M. ADJEL.M, MAOUJ.H, LAHMER.M et
BENMHANIA.O pour toutes leurs contributions.
Je remercie Mlle. CHIKHI.M pour son soutien
moral et encouragements.
Mes profondes reconnaissances au personnel de la
bibliothèque de l'ENSSMAL, ainsi qu'à toutes les personnes qui
m'ont aidés du près ou de loin à la réalisation de
ce mémoire.
SOMMAIRE
Liste des figures Liste des tableaux Liste des
abréviations
Introduction Générale 9
I- Présentation de zone d'étude
|
1.
|
Données géographiques et géologiques
|
11
|
|
|
1.1 Cadre géographiques
|
11
|
|
|
1.2 Cadre géologique
|
12
|
|
2.
|
Données climatologiques et hydrologiques
|
12
|
|
|
2.1. Données climatologiques
|
12
|
|
|
2.1.1. Precipitations
|
12
|
|
|
2.1.2. Température
|
13
|
|
|
2.2. Données hydrologiques
|
13
|
|
3.
|
Données hydrodynamiques
|
14
|
|
|
3.1. Vent local
|
14
|
|
|
3.2. Houle au large
|
15
|
|
4.
|
Modélisation morpho dynamique
|
16
|
|
|
4.1. Modèle spectral de vague SWAN
|
16
|
|
|
4.2. Principe de manipulation du modèle
SWAN
|
17
|
|
|
4.3. Interprétation
|
17
|
|
5.
|
Étude bathymétrique
|
18
|
|
|
5.1. Interprétation
|
18
|
|
6.
|
Evolution du trait de côte
|
19
|
|
|
6.1. Méthodes et techniques
utilisées
|
19
|
|
|
6.2. Interprétation
|
19
|
II-
|
Transport sédimentaire et
morphodynamique
|
|
|
1.
|
Aspects généraux de la dynamique
sédimentaire
|
22
|
|
|
1.1. Agent de transport
|
22
|
|
|
1.2. Mouvement d'entraînement des
sédiments sur le fond
|
22
|
|
|
1.3. Paramètres essentiels dans le
mécanisme d'entraînement
|
22
|
|
|
1.4. Début d'entraînement
|
23
|
|
2.
|
Transport sous l'action des houles
|
23
|
|
|
2.1. Quantification du débit solide
|
24
|
|
|
2.1.1. Calcul du débit solide par la
méthode de Kamphuis (1991)
|
25
|
|
|
2.1.2. Calcul du débit solide par la
méthode de CERC (1973)
|
26
|
|
|
2.1.3. Calcul de débit solide par la
formule de BijKer (1971)
|
27
|
|
|
2.1.4. Comparaison des résultats obtenus
par les trois (03) formules
|
28
|
|
3.
|
Modélisation du transport sédimentaire
|
29
|
|
|
3.1. Calcul des tendances de transport
sédimentaire
|
29
|
|
|
3.2. La méthode de McLaren /Gao et
Collins
|
30
|
|
|
3.2.1. Principe du modèle
|
30
|
|
|
3.2.2. Limites du calcul des tendances de
transport sédimentaire
|
31
|
|
|
3.2.3. Interprétation des
résultats GSTA
|
32
|
SOMMAIRE
III- Méthodes de protection contre
l'érosion
1. Généralités sur les méthodes de
protection 34
2. Nécessité d'une étude
d'aménagement 34
3. Les ouvrages envisageable 34
3.1. Les géotubes 35
3.2. Les géo- containers 39
3.3. Apport artificiel 42
Conclusion générale 46
Bibliographie Annexes
LISTE DES FIGURES
Figure I.1 : Situation géographique de
la zone d'étude (plage de Boumerdes Est). 11
Figure I.2 : Rose des vents
(MEDATLAS). 14
Figure I.3 : Rose des houles
(SSMO). 15
Figure I.4 : Carte bathymétrique de la
plage Boumerdes Est (MESSAOUD KHELIFI,
2014). 19
Figure I.5 : L'évolution du trait de
côte 2008 - 2014 (BOURTI, 2014). 20
Figure II.1 : La modélisation du
transport sédimentaire par le modèle GSTA
(MESSAOUD KHELIFI, 2014). 32
Figure III.1 : Caractéristiques
dimensionnels des géotubes. 37
Figure III.2 : Emplacement des
géotubes (MESSAOUD KHELIFI, 2014). 38
Figure III.3 : a) Bathymétrie de la
zone protégée, b) Taux du transit sédimentaire par jour
(Mezouar, 2009). 41
Figure III.4 : a) Amplitude de la houle pour
la période 6s, b) Courant de surface induit par
cette houle (Mezouar, 2009). 41
Figure III.5 : a) Amplitude de la houle pour
la période (7s), b) Courant de surface induit par
cette houle (Mezouar, 2009). 42
Figure III.6 : Emplacement de l'apport
artificiel (MESSAOUD KHELIFI, 2014). 43
LISTE DES TABLEAUX
Tableau II.1 : Fréquence d'apparition des
houles selon différents états de la mer par
direction. 23
Tableau II.2 : Condition aux limites prises pour
la formule de Bijker et des C.E.R.C. 24
Tableau II.3 : Comparaison des volumes obtenus
d'après les trois formules. 27
Tableau II.4 : Synthèse non exhaustive
des applications de la méthode de calcul des
tendances de transport sédimentaire. (Mezouar, 2009).
28
Tableau II.5 : Relations entre les
paramètres granulométriques (en unité CD) de deux stations
A et B, pour un transport sédimentaire de A vers B, de type FB- et CB+
(Mezouar.
K, 2009). 30
Tableau III.1 : Carrières et
sablières à prospecter pour la protection de la plage de
Boumerdes Est (Directeur des carrières d'exploitation, 2011 in
mémoire Sidi Ghiles,
2012). 42
LISTE DES ABREVIATIONS
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes4.png)
1
ONM : Office National de la
Météorologie.
ANRH : Agence National des Ressources
Hydrauliques.
°C : Degré Celsius.
ìm : Micro mètre.
Cm : Centimètre.
m : Mètre.
ml : Mètre linéaire.
LEM : Laboratoire d'étude maritime.
S0 : sorting de trask.
SK : skenwness de trask
S.S.M.O: Summary of Synoptic
Météorogical Observations.
INTRODUCTION
GéNéRALE
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes5.png)
9
INTRODUCTION
Milieu littoral, frange littorale, zone côtière
autant de terme pour designer en effet une bande étroite de territoire
située entre part et d'autre de la ligne de partage entre la mer et la
terre, (Shore protection manual, volume I).
A la lumière des résultats obtenus par les
recherches et les observations sur cet environnement littoral, il ressort que
la majorité des plages du monde est actuellement en cours
d'érosion, cette tendance régressive étant apparue en
certains endroits il y a quelques années a lors qu'en d'autres elle se
manifeste depuis plusieurs siècles ; un déficit
sédimentaire dû a l'épuisement des réserves de
l'avant-côte et une élévation contemporaine du niveau de la
mer et aggraver encore plus par l'action anthropique.
Le littoral de Boumerdes est en autre, soumis à un
phénomène d'érosion qui résulte localement
d'aménagement et d'activités humaines. Il occupe une place
privilégiée pour la puissance des houles auxquelles il est soumis
; puisque c'est sur cette partie des cotes que l'en rencontre une dynamique
sédimentaire non négligeable. Ces remaniements
sédimentaires provoquent, dans certains cas, des érosions ou des
dépôts préjudiciables à l'équilibre naturel
de ce site, (Mezouar. K, 2009).
L'étude de cette portion du littoral s'inscrit dans le
cadre général d'évaluation des phénomènes
hydrodynamiques qui contrôlent cette dynamique sédimentaire ainsi
que l'évolution morpho-dynamique en ce site.
En conséquence, le travail été
abordé selon les étapes suivantes : en premier lieu, nous avons
décrit les aspects généraux de la zone d'étude :
géographie, géologie, hydrologie, et climatologie pour mettre en
évidence leur rôle dans l'évolution générale
de la côte. Suivi par une étude bathy-sédimentaire dans
laquelle une approche fondée sur l'observation et
l'expérimentation de terrain et de laboratoire.
Le deuxième chapitre, consiste à quantifier le
transit littoral par application de différentes formules et un essai de
modéliser le transit sédimentaire par application du
modèle GAO et Collins inspiré
de celui de McLaren. Enfin nous proposons des solutions en
utilisant des méthodes douces de protection du littoral.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes6.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes7.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
1. Données géographiques et
géologiques
1.1. Cadre géographique
La ville de Boumerdes est situé à 50 Km de l'Est
d'Alger, le site d'étude est situé à l'Est du Rocher noir
et s'étend sur une longueur d'environ 700 mètres.
Délimité par l'oued de Boumerdes à l'Est, l'oued Tatarreg
à l'Ouest, le plateau de Boumerdes au Sud et la mer
Méditerranée au Nord.
La plage de Boumerdes Est (figure I.1) fait
l'objet de ce travail correspond au rectangle situé entre les latitudes
36°46' et 36°50' Nord et les longitudes 3°21' et 3°29'
Est.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes8.png)
Figure I.1 : Situation géographique de
la zone d'étude (plage de Boumerdes Est).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes9.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
1.2. Cadre géologique
La wilaya de Boumerdes se caractérise par un littoral aux
aspects variés (côte de falaises, côte rocheuse, côte
dunaire à sable littoral) on distingue :
? Des terrains sablo-argileux de l'ère quaternaire
occupée dans certains endroits par l'agriculture et dans d'autres
endroits par des dunes sableuses.
? Des terrains sablo-limoneux qui forment la vallée au
fond de laquelle coule l'oued Tatarreg (Mezouar, 2009).
? Des terrains métamorphiques (gneiss et micaschistes)
formant des points rocheux (Rocher Noir et Rocher Pourri).
2. Données climatologiques et
hydrologiques
2.1. Données climatologiques
La zone d'étude est caractérisée par un
climat de type méditerranéen avec des étés chauds
et secs et des hivers tempérés, doux et humides.
L'évaluation des différents paramètres
climatologiques comme les pluies et les températures (Annexe
1) ont été effectuée en fonction de la
disponibilité des informations au niveau de la station de DELLYS AFIR
(ONM), la période étudiée s'étale
sur 10 ans (1996 - 2005).
2.1.1. Précipitations
Les pluies sont importantes en automne et surtout en hiver
souvent avec des régimes orageux.
La période pluvieuse s'étale du mois de
septembre jusqu'au mois de mai avec une moyenne maximale de 128.8 mm au mois de
Novembre alors que la période d'été est pratiquement
sèche.
Les neiges et les gelées sont pratiquement
inexistantes.
Les valeurs moyennes mensuelles des précipitations
exprimées en mm mettent en évidence deux saisons :
? Une saison humide, avec 713.2 mm qui s'étale du mois
de septembre au mois de mai, avec une moyenne mensuelle enregistrée de
43.6 mm, cette moyenne s'élève progressivement jusqu'au mois de
Novembre où elle atteint le maximum de 128.8 mm. Elle diminue par la
suite graduellement jusqu'au mois de mai, avec une moyenne mensuelle de 43.6
mm.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes10.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
? Une saison sèche, avec 20.4 mm, relativement plus
courte que la précédente, qui s'étale du mois de juin avec
une moyenne mensuelle de 7.4 mm, au mois d'août avec une moyenne
mensuelle de 9.9 mm.
Au mois de juillet, les précipitations se font
très rares avec une moyenne de 3.1 mm.
2.1.2. Températures
D'une manière générale les
températures dans la région côtière connaissent un
adoucissement dû à la proximité de la mer. C'est le cas de
notre zone d'étude. Les moyennes mensuelles des températures
varient entre 12.5 °c et 25.7 °c.
En été, la température moyenne est de
30°c. Le sirocco souffle en moyenne 25 J/an, le relief isolé de la
mer accentue les différences de températures, il fait froid en
hiver sur les reliefs même à proximité de la côte. En
été, ces reliefs sont surchauffés et ne
bénéficient pas d'air marin.
2.2 Données hydrologiques
La zone littorale de Boumerdes est sillonnée par trois
importants oueds :
Oued Keddara, oued Isser et oued sebaou, ils contribuent
essentiellement aux apports liquides et solides à la mer, ainsi que par
des petits oueds tels qu'oued Boudouaou et oued corso.
L'oued Keddara : à un bassin versant d'une superficie
de 95 km2. Les rapports solides inter-annuels entre 1968-1978 ont
été évalués à 717,119 millions de tonnes
(ANRH).
L'oued Isser présente un bassin versant d'une
superficie de 3615 km2. Les apports solides inter- annuel entre
1954-1978 ont été évalués à 6332.444
millions de tonnes(ANRH).
L'oued Sebaou présente un bassin versant d'une superficie
de 2890 km2.
L'oued Boudouaou a un bassin versant de 150 km2 et
un débit liquide moyen annuel de 37km3/an.
L'oued Corso présente un bassin versant d'une
superficie de 82 km2 et un débit liquide moyen annuel de 20
km3/an et un débit solide moyen de 0.1 km3/an.
La majeure partie des matériaux en suspension parvient
à la mer, une partie des matériaux du type sableux produit par
l'érosion reste stockée dans le bassin versant.
Il est bien évident que les extractions n'ont pues
conduire qu'à une diminution des rapports solides à la mer, ceci
contribue en suite à l'érosion du littoral.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes11.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
3. Données hydrodynamiques
3.1. Vent local
L'analyse du régime des vents est effectuée
à partir des données de MEDATLAS de 1999
à 2004.
? Données de MEDATLAS (1999-2004)
La reconstitution du climat de vents a été
établie à partir des données de MEDATLAS
(1999 - 2004) en modèle numérique d'un point
situé en Méditerranée selon les coordonnées
géographiques (3°00' E, 37°00'N).
Les résultats de cette étude (figure
I.2) mettent en évidence une prédominance des vents
provenant des directions Est-Nord-Est et Ouest-Sud-Ouest, avec des vitesses
maximales qui atteignent 20m/s pour les directions comprises entre 240° et
270°N.Aussi pour les directions comprises entre 45° et 90°N on
observe des vitesses de vent qui atteignent 16 m/s.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes12.png)
Figure I.2 : Rose des vents
(MEDATLAS).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes13.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
3.2. Houle au large
Selon les données de SSMO sur la
période 1963 - 1970 :
En hiver les houles prédominantes sont de secteur Ouest
Nord-Ouest avec une période moyenne de 8 à 9 secondes, des
périodes supérieures à 10 s (pouvant atteindre 13 s) sont
relevées lors de grandes tempêtes.
L'amplitude moyenne la plus fréquente est de 2 à
3 m ; des houles peuvent atteindre des amplitudes maximales de 4 à 6
m.
La longueur d'onde des houles d'hiver les plus
fréquentes est de 150 à 170 m avec une
célérité de 14 m/s. Par "gros temps" les valeurs sont plus
élevées : longueur d'onde de 200 m et
célérité de 17 m/s. Dans ces conditions, la profondeur de
déferlement peut-être estimée entre 5 et 8 m
(figure I.3).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes14.png)
Figure I.3 : Rose des houles
(SSMO).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes15.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
4. Modélisation morphodynamique
4.1. Modèle spectrale de vague SWAN
Le modèle spectral de propagation des états de
mer SWAN (acronyme de " Simulating Waves Nearshore ") est
développé au sein de Delft University of Technology, aux Pays
Bas.
Il s'agit d'un modèle numérique permettant le
calcul des paramètres des vagues, dans les régions
côtières, les lacs et les estuaires, à partir
d'informations fournies sur la bathymétrie, les courants et le vent. Le
modèle résout l'équation de transport de l'énergie
(ou de l'action d'onde, en présence de courants). Pour cela, le spectre
est discrétisé en un certain nombre de fréquences et de
directions et l'équation est résolue sur une grille en "
différence finie ". Swan est un modèle de " troisième
génération ", avec la possibilité de le faire fonctionner
en mode première ou seconde génération ; cela permet, en
fonction des besoins, des gains en ressources informatiques. Swan cycle III
fonctionne en mode stationnaire et optionnellement en mode non-stationnaire.
Il couvre le spectre de houle complet en termes de
fréquences et de direction (0° - 360°), ce qui signifie que
des champs de vagues se propageant dans différentes directions
simultanément (ainsi que leurs interactions) peuvent être
modélisés.
Son intérêt par rapport aux modèles
globaux est sa précision sur des maillages allant jusqu'à 20 x 20
m, mais surtout sur des régions de très faible profondeur,
jusqu'à la zone de déferlement.
Les processus suivants peuvent être
représentés dans SWAN :
· Réfraction et shoaling, sous l'effet des
variations spatiales du fond et du courant,
· Réflexion et déferlement dus à des
courants contraires,
· Génération par le vent,
· Dissipation par moutonnement,
· Dissipation par déferlement
bathymétrique,
· Dissipation par frottement sur le fond,
· Interactions entre composantes spectrales (quadruplets et
triades),
· Transmission d'énergie, blocage ou
réflexion au travers d'obstacles.
? ? ? ? ? S N ?
c N ? c N ? c N ?
c N ?
x y ? ?
? t ? x ?
y ? ? ? ? ?
La surélévation du niveau moyen induite par les
vagues (SET-UP) peut être calculée dans Swan. Par ailleurs, les
effets de la diffraction peuvent être modélisés dans
certaines conditions ; cela permet l'utilisation du modèle dans des
régions où les variations de la hauteur significative sont
importantes sur l'échelle spatiale de quelques longueurs d'onde.
... (1)
N (ó, è) représente la densité du
spectre, égale à la densité du spectre d'énergie
divisé par la fréquence de vague, où le ó est la
fréquence et è est la direction.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes16.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
La limite de premier terme dans l'équation 1
représente le taux de changement de N avec le temps. Les
deuxièmes et troisième termes représentent la propagation
dans l'espace avec
et les vitesses de propagation dans les directions de x et de y.
Le quatrième terme
représente le décalage de la fréquence
relative due aux variations de la profondeur et des courants. Le
cinquième terme représente la réfraction causée par
la profondeur. La limite de source d'énergie, S, du côté
droit de l'équation explique la génération, la
dissipation, et les interactions non linéaires entre les vagues.
4.2. Principe de manipulation du modèle SWAN
Un traitement statistique des données du SSMO
a permis de déterminer les fréquences d'apparition de
houle par direction et par période.
Afin d'optimiser les calculs sur le modèle
SWAN, nous avons procédé au calcul d'une houle
équivalente par période et par direction. Celle-ci correspond
à la moyenne des amplitudes significatives pour une période
donnée, les périodes de houle considérées dans le
cadre de cette étude sont : 6,8 et 10 secondes.
Ainsi trois (03) directions ont été retenues en
tenant compte des tableaux de fréquence par direction des houles au
large ainsi que l'incidence de ces houles par rapport à la zone
d'étude :
- Une direction approximativement perpendiculaire à la
côte pour mesurer les effets d'une houle frontale (N 360°).
- Deux directions de houle à incidence oblique (N
315°et N 45°). Les trois hauteurs significatives utilisées
sont : 0.63, 2.67 et 4.27 m.
4.3. Interprétation
Les figures I.1, I.2 et
I.3 (Annexe 2) présentent les
résultats de l'étude de la réfraction pour une houle de
secteur Nord (N360°) avec la période de 6 secondes, la propagation
est frontale, le coefficient de réfraction est en moyenne égal
à 0.84 (Annexe 1), donc la houle ne perde que un peu de
son énergie.
Les figures I.4, I.5 et
I.6 (Annexe 2) présentent les
résultats de l'étude de la réfraction pour une houle de
secteur Nord (N45°) avec la période de 8 secondes. On constate que
la houle à diminuer son énergie en déplaçant vers
la côte, avec un coefficient de réfraction est en moyenne
égale à 0,60 (Annexe 1), donc elles ne
conservent que la moitié de leur énergie de large.
Les figures I.7, I.8 et
I.9 (Annexe 2) présentent les
résultats de l'étude de la réfraction pour une houle de
secteur Nord (N315°) avec la période 10 secondes, la propagation
est frontale. Le coefficient de réfraction est en moyenne égal
à 0.86 (Annexe 1), la houle ne perde que très
peu de son énergie, Ces houles atteignent la zone d'étude sans
changer de direction, mais en termes d'énergie elles sont beaucoup moins
importantes que les houles de direction Ouest.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes17.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
Les houles les plus énergétiques et qui
peuvent influencer sur notre zone sont les houles de secteur Nord-Ouest
(315° N), et elles vont être prises dans le dimensionnement des
ouvrages de protection.
5. Etude bathymétrique
Les travaux sur le terrain ont consisté en un
levé bathymétrique de la zone d'étude,
exécutés suivant des profils parallèles
réalisés avec un maillage de 500 * 1000 mètres et ceci sur
100 stations dans le cadre de l'élaboration de la carte
sédimentaire de la wilaya de Boumerdes. Ce levé
bathymétrique servira entre autre de bathymétrie d'approche entre
0 et -15 m à l'étude de réfraction de la houle, ces
données ont été fourni par le LEM.
Les résultats obtenus par les levés
bathymétriques et topographiques sont exploités dans
l'élaboration des cartes bathymétriques en 2D ou en 3D à
l'aide du logiciel Surfer 11.
5.1. Interprétation
La carte (figureI.4) indique que l'estran (la
partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus
hautes et des plus basses marées) se prolonge en mer par une avant-
plage en pente relativement douce. On note aussi des cavités peu
profonde dans la partie Est.
La vue en relief met en évidences la présence de
barres sous -marines appelées barres avant côtes.
Ces barres se constituent par le déferlement des houles
longues ou la profondeur diminue pour provoquer ce déferlement. La
morphologie sous-marine légèrement chahutée dans la partie
Est entre les profondeurs -2 à -6 mètre.
6. Evolution du trait de côte
Le premier objectif de cette partie est d'observer et
d'analyser les variabilités morpho-sédimentaire de notre site
d'étude, à une échelle spatiotemporelle à court
terme (pluriannuelle) par un suivie topographique et bathymétrique.
6.1. Méthodes et techniques utilisées
L'analyse diachronique de l'évolution du littoral de
notre site d'étude a été déterminée
grâce à la comparaison de différentes images satellitaires
à différentes échelles.
On utilise des images satellitaires de Google
Earth 2006, 2009, 2012 et 2014, pour obtenir des résultats plus
significatifs concernant l'évolution de site, l'espacement (08 ans) pour
la plage Est de Boumerdes.
Le traitement des images a été effectué
par l'utilisation des techniques numériques de traitement d'images. Ces
méthodes sont désormais régulièrement
utilisées dans l'étude des variations de la ligne de rivage). Les
démarches de cette méthode suivent les étapes
établies
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes18.png)
11
LA ZONE D'ETUDE
par Thieller et Danforth,
1994 (in Courtaud, 2000) : digitalisation de ces
cartes satellitaires, corrections des distorsions,
géo-référencement, restitution graphique et superposition
multi-temporelle des traits de côte. L'ensemble des documents ont
été numérisé sous le logiciel map-info
8.
Pour chaque photographie, on a saisi les coordonnées (X
et Y) de chaque amer et les coordonnées(X et Y) sur le document de
référence. La qualité du calage repose entièrement
sur la sélection des amers et elle dépend de ces facteurs : la
précision avec laquelle sont déterminés les amers, la
répartition spatiale et le nombre des amers. Ces derniers doivent
être suffisamment nombreux pour assurer un quadrillage spatial
homogène. Pour chaque photographie aérienne, au moins 10 amers
ont pu être régulièrement déterminés.
Après cette étape de correction, les images sont ensuite
mosaïquées par année, créant ainsi une table couvrant
l'ensemble de la plage.
6.2. Interprétation
La carte (figure I.5) représente
l'examen des images satellitaires de la plage de Boumerdes Est à
différentes années qui a permit de voire une réduction de
la largeur entre le trait de côte et la falaise.
On assiste à une évolution assez variable,
marquant des périodes d'engraissement et d'amaigrissement depuis 2006 ;
on a noté 1,7 m de régression du trait de côte vers l'ouest
du site et un avancement de 1,8 m vers l'Est de la plage.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes19.png)
Figure I.4 : La bathymétrie de la plage
Boumerdes Est (MESSAOUD KHELIFI, 2014).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes20.png)
LA ZONE D'ETUDE
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes21.png)
Figure I.5 : L'évolution du trait de
côte 2008 - 2014 (BOURTI, 2014).
TRANSPORT SéDIMENTAIRE ET
MORPHO DYNAMIQUE
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes22.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes23.png)
22
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
L'analyse des aspects dynamiques du littoral a
été orientée surtout vers la détermination du
transport littoral solide.
Sous l'action des courants, des vents ou des houles, les
particules solides qui forment les sédiments que l'on rencontre le long
des littoraux, peuvent être arrachés des fonds,
entraînées en suspension ou en charriage sur des distances plus ou
moins grandes et déposées dans les zones calmes. Donc il est
important de connaître le sens et la quantité des sédiments
qui transitent le long du littoral.
La quantification du transit sédimentaire le long de la
côte a été abordée par plusieurs auteurs, qui
proposent diverses formules pour calculer ce transit sédimentaire au
niveau de la zone de déferlement sous l'effet combiné de houle -
courant. Ces formules de transit sont issues de travaux en laboratoires sur un
modèle réduit physique, qui ne tient en compte que des houles se
propageant dans un même sens que le courant ou dans une direction
diamétralement opposée. La quantification de ce transit
sédimentaire sous l'interaction entre le courant et la houle reste un
phénomène non linéaire et très difficile à
quantifier.
1. Aspects généraux de la dynamique
sédimentaire
Nous évoquerons successivement des
considérations générales sur les propriétés
physiques des sédiments et les conditions hydrodynamiques qui
régissent transport et dépôt, ainsi que le régime de
transport.
1.1. Agent de transport
Trois (03) agents de transport à prendre en compte sont :
la houle, les courants et les vents.
- La houle est le facteur essentiel agissent sur les
mouvements sédimentaires de la zone sédimentaire "active".
- Les courants ne sont à prendre en compte que dans les
zones de déferlement
- Le vent joue un rôle fondamental dans les mouvements
des sables de l'estran (haut estran) et bien sûr des dunes littorales.
1.2. Mouvement d'entraînement des sédiments
sur le fond
Un débit minimum est nécessaire pour que les
particules déposées au fond puissent commencer à se
déplacer. Le mouvement d'ensemble n'est pas toujours le même
suivant le diamètre et la nature des matériaux. Au départ,
seul les matériaux fins se mettent en mouvement et forment des rides qui
progressent dans le sens de l'écoulement, si la vitesse augmente, il y a
formation de dunes qui progressent dans le sens de l'écoulement. Puis le
lit s'égalise, il y a mise en suspension des particules après
saltation. En fin, on peut observer des anti-dunes qui remontent le courant.
Ainsi, selon le régime, le charriage au fond peut s'effectuer sur le lit
plat, sur des rides ou au-dessus de dunes.
1.3. Paramètres essentiels dans le mécanisme
d'entraînement
Le paramètre essentiel dans le mécanisme du
début d'entraînement des sédiments, qui restent en contact
avec le fond et se déplacent sur le lit plat ; est la contrainte
tangentielle sur le fond ôo ou la vitesse de cisaillement.
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
ôo =A (ñ1 - ño) Dg Où
A : paramètre compris entre 0.04 et 0.06, D : diamètre du
grain.
ñ1, ño : poids volumique des matériaux et du
fluide.
1.4. Début d'entraînement
Au moment du début de l'entraînement, la
contrainte tangentielle ô est suffisante pour vaincre les forces de
frottements et de cohésion sur le fond. Il est utile avant toute chose
de définir deux (02) paramètres adimensionnels (Mignot ;
1981) :
- Diamètre sédimentologique des matériaux
G = (ñ'gD3 /õ2) ?
D*= (ñ'g/õ2)1/3 D
ñ : Densité spécifique du matériaux.
õ : Viscosité de fluide.
- Nombre de Reynolds de frottement
R* =
U* : vitesse de cisaillement.
Les lois de début d'entraînement sont
caractérisées par la relation :
D* = f(R*)
On peut établir une classification des lois en fonction de
la valeur de R* :
Si
|
|
R* < 12
|
, D* =
|
2.5
|
R*4/5 ;
|
Si
|
12
|
< R* < 1000
|
, D* =
|
3.8
|
R*5/8 ;
|
Si
|
|
R* > 1000
|
, D* =
|
2.7
|
R*2/3.
|
La valeur critique de R* = 12 est atteinte quand le
diamètre du grain est égal à l'épaisseur de la
couche limite définie par :
U* e / õ 12.
e : épaisseur de la couche limite.
Dans le cas des écoulements permanents uniformes,
l'utilisation de la relation entre U* et la vitesse moyenne U (U* = 0.15
(D/d)1/6 U) permet d'évaluer la vitesse U qui occasionne le
début d'entrainement en fonction de d et D.
2. Transport sous l'action des houles
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes24.png)
23
La détermination du climat de la houle requiert une
estimation du transport sédimentaire littoral induit par les
différentes catégories de houle.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes25.png)
24
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
Selon la vitesse et la direction de la houle, les courants
générés par celle-ci auront un effet destructif ou
constructif vis-à-vis de la plage (Gerrard, 1999).
L'effet de la houle sera
d `autant plus importent sur la mobilité du
sédiment au fond que la période et l'amplitude sont plus grande
et que les fonds sont plus élevés. Les houles provoquent des
transports :
- perpendiculairement à la ligne de rivage,
provoqué par le frottement des vagues sur le fond, le jet de rive et la
nappe de retrait dans la zone de déferlement. En période
d'été, il se forme des accumulations en haut de plage, tandis
qu'en hiver l'entraînement des sédiments se fait vers la plage
avec une érosion de la plage et engraissement des barres
pré-littorales.
- Parallèlement au rivage : résulte du courant
de dérive littorale, des sédiments sont arrachés en bas de
plage et remontes lors du déferlement dans la direction de propagation
de la houle. Le jet de retour qui suit le déferlement redescend le sable
suivant la plus grande pente, perpendiculairement à la ligne de rivage.
Il en résulte un mouvement en zigzag des sédiments, créant
un déplacement sédimentaire le long du littoral.
2.1. Quantification du débit solide
Il existe deux types de formules permettant de
caractériser le transport de sable, le premier type faisant une
estimation du transport à partir de paramètres ne
caractérisant que la houle (hauteur, période, angle d'incidence
de la houle), et le deuxième faisant apparaître en plus des
paramètres relatifs à la plage et à la
granulométrie.
Les calculs du transit ont été menés pour
toutes directions des houles au large, entre 260° et 60° avec un pas
de 10°. Pour chaque direction, le calcul a été
effectué pour quatre combinaisons de hauteurs et de périodes [H =
1.2 m et T = 6 s, H = 2.2 m et T = 8 s, H =
3 m et T = 9 s, H = 4.5 m et T = 11 s] aux quelles est
exposée la zone. Les volumes ainsi obtenus sont multipliés par
les fréquences d'apparition des houles (tableau
II.1).
Les transports vers l'Est sont précédés
d'un signe positif et ceux vers l'Ouest d'un signe négatif.
Tableau II.1 : Fréquence d'apparition
des houles selon différents états de la mer par direction.
Hauteur de houle
|
Période
|
W
|
WNW
|
NW
|
N
|
NNE
|
NE
|
(m)
|
(s)
|
(%)
|
(%)
|
(%)
|
(%)
|
(%)
|
(%)
|
1.2
|
6
|
14.25
|
6.60
|
6.60
|
3.30
|
3.65
|
3.65
|
2.2
|
8
|
4.39
|
2.32
|
2.32
|
0.60
|
0.43
|
0.43
|
3
|
9
|
1.07
|
0.88
|
0.88
|
0.05
|
0.09
|
0.09
|
4.5
|
11
|
0.73
|
0.37
|
0.37
|
0.05
|
0.03
|
0.03
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes26.png)
25
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes27.png)
26
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
Tableau II.2 : Condition aux limites prises pour
la formule de BIJKER et des C.E.R.C.
Symbole
|
Valeur
|
dimension
|
Définition
|
A
|
0.8
|
-
|
Indice de déferlement.
|
U50 D90
|
202 10
300 10
|
m m
|
Diamètre caractéristique des grains de
sable.
|
Ps
|
2650
|
kg/m3
|
Densité spécifique du grain solide.
|
|
|
|
Densité spécifique de
|
Pw
|
1020
|
kg/m3
|
l'eau de mer.
|
R
|
0.06
|
(m)
|
Ondulation du fond.
|
B
|
1 à 5
|
-
|
Constante de Bijker.
|
K
|
440.000
|
-
|
Constante du C.E.R.C.
|
2.1.1. Calcul du débit solide par la
méthode de KAMPHUIS (1991)
a- Principe de calcul
Cette formule était obtenue après le
développement de celle de 1986 du même auteur, qui traduit le
transit sédimentaire parallèle à la côte.
Particularités : Distinction entre le transport par
charriage et en suspension. Les résultats de l'expérience
reflètent deux pics de distribution du transport, l'un dans la
zône de déferlement provenant exclusivement du transport par
charriage, et l'autre sur la ligne du déferlement provenant du couplage
des transports par charriage et en suspension.
S = 2.27(Hbr) 2. (T) 1.5. (R)
0.75. (d)-0.25. (sin2?0)0.6
Avec : S : débit solide (m3/an) ;
Hbr : Hauteur de la houle au déferlement (m) ;
T : Période de la houle (s) ;
R : Pente de la plage (°) ;
d : Diamètre moyen du grain (m) ; ?o : angle d'incidence
de la houle (°).
Le transport sédimentaire est ici exprimé en
(m3) de sédiments immergés par an. Le
transport est proportionnel au carré de la hauteur de la houle et
dépend plus de la pente de la plage que de la taille des grains.
KAMPHUIS a introduit la puissance 0.6 sur les sinus afin de
modéliser l'interaction entre la houle et le courant que l'on
néglige dans les approches énergétiques classiques.
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
b- Résultats obtenus
Les tableaux II.1, II.2 (Annexe 4), donnent un
transport sédimentaire total vers l'Ouest de l'ordre de 389370
m3/an, un transport brut vers l'Est qui est d'environ 52064
m3/an et un transport résultant total vers l'Ouest qui est
d'environ de 337306 m3/an.
Nous remarquons que le transit sédimentaire
prédominant est provoqué par les houles du secteur Ouest,
Ouest-Nord-Ouest avec des volumes respectifs de l'ordre de 75740
m3/an, 84002 m3/an. Secteur Nord-Est d'environ 9033
m3/an.
2.1.2. Calcul du débit solide par la
méthode de CERC (1973)
a- Principe du calcul
C'est une formule qui est purement empirique ; elle se base
essentiellement sur les conditions énergétiques de la houle pour
une côte rectiligne avec des pentes régulières.
Qt = 0,025. Hbr . nbr . Cbr . sin (2
èbr)
Avec : Qt : sédiments transportés
parallèlement à la cote en m3/an ;
Hbr : hauteur de la houle significative à la ligne de
déferlement ;
nbr : coefficient relatif à la ligne de
déferlement ;
èbr : angle d'incidence de la houle au niveau de la ligne
de déferlement (°) ;
hbr : profondeur de l'eau dans la zone du déferlement
(m).
Si en prend : nbr ? 1, nbr = (g.hhbr) 0.5 et ãbr = Hbr /
hbr
L'équation devient :
Qt = 0.078 . ãbr . Hbr. Sin (2
èbr)
b- Résultats obtenus
Il ressort de l'analyse des tableaux II.3 et
II.4 (Annexe 4), que la direction dominante
du transit sédimentaire dans la région de Boumerdes, s'effectue
d'Est en Ouest avec un volume de matériaux déplacé vers
l'Ouest de l'ordre de 3002647 m3/an. Ce transport se répartit
en un transport brut vers l'Ouest d'environ 3054266 m3/an et un
transport brut vers l'Est de l'ordre de 51619 m3/an.
Le transport sédimentaire le plus important, s'effectue
vers l'Est, est provoqué essentiellement par les houles de secteur Ouest
(280° - 290°). Des volumes charriés associées à
ces houles sont de l'ordre de 632408 m3/an et 563235
m3/an.
La cubature des sédiments charriés vers l'Ouest
sont dues aux houles du secteur Nord (50°, 60°). Cette valeur du
transit littoral net reste élevée et ne représente pas les
quantités réelles qui transitent le long de la zone. La raison en
est que la valeur de la constante K utilisée reste trop
élevée, ne convient pas à la morphologie de la zone de
Boumerdes. Généralement, ces valeurs obtenues pour la
période de 11 secondes (période des tempêtes) se produisent
rarement.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes28.png)
27
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
2.1.3. Calcul de débit solide par la formule de
BIJKER (1971)
BIJKER (1971) a
proposé une formule qui permet, en tenant compte d'un certain nombre de
conditions aux limites, de donner le débit solide charrié
à l'action combinée de la houle et du courant, en se basant sur
le concept de la formule de Kalinse - Erijlink, qui
détermine le transport par charriage provoqué par les courants
seulement, et sur la formule d'Einstein-Rouse qui traduit le transport en
suspension provoqué par les houles.
BIJKER (1971) annonce que : S =
Sb + Ss. Sb : transport par charriage qui s'écrit :
Sb = b.D50 V/C
Avec : x = (-0.27 ÄD50 C2)/(
uV2.1+1/2 (?. Ub/V)2)
= -0.27 ÄD50 /
u/g.U2.
Ou : Sb : Transport par charriage (m3 / s) ;
b : Constante = 5 ;
D50 : Diamètre du grain moyen ;
V : Vitesse du courant ;
C : Coefficient de chezy = 18 log (12 d/r) ;
d : Profondeur de l'eau ;
r : Rugosité ;
g : Accélération de la pesanteur ;
A : Densité spécifique = (ñs - ñw)/
ñw ;
. ñs : Densité du sédiment ;
ñw : Densité de l'eau ;
? : 0.0575 C ;
Ub : vitesse orbital de la houle au fond ;
U : [c/ 18 log (12 d/D)].
Ss : la formule du transport en suspension (m3/s) qui
s'écrit :
Ss = 1.83 Sb [I1.Ln (33d/ã + I2)
]
Pour le calcul du transit littoral dû à la houle, la
vitesse du courant utilisée étant celle de
Longuet Higguins (1970).
V = 5ir / 8 ? m /Cf Um sin a.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes29.png)
28
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
Avec : V : Vitesse du courant en m/s.
? : L'élévation de la vague.
m : Pente de la plage.
Cf : Coefficient de traînée (drag coefficient).
Um : Vitesse orbitale horizontale de la houle.
a : Angle du talus.
Une autre formule a été obtenue par INMAN et KOMAR
:
V1 = 2.7Um sin ab Cos ab. Puis modifier par
Komar en 1979.
V1 = 1.17 (gHb) 1/2 sin ab Cos ab.
b- Résultats obtenus
L'analyse des tableaux II.5 et II.6
(Annexe 4) montre que la direction du transit
sédimentaire dominant dans la région de Boumerdes, se fait d'Est
vers l'Ouest avec un débit solide net d'environ 10075.10 10-6
m3/s (317725 m3/an). Ce transport se répartit en
un transport brut vers l'Ouest d'environ de 368546 m3/an et un
transport brut vers l'Est de l'ordre de 50804 m3/an.
Les courants associés à ces houles ont des
vitesses moyennes qui varient entre 0.5m/s et 1.2m/s et charrient des cubatures
de sédiments plus importantes dans le sens des houles les plus
dominantes.
2.1.4. Comparaison des résultats obtenus par les
trois (03) formules
L'étude comparative des résultats du transit
sédimentaire obtenus dans la région de Boumerdes, selon les trois
formules, sont représentés dans le tableau suivant.
Tableau II.3 : Comparaison des volumes obtenus
d'après les trois formules.
Formules empiriques
|
Volumes (m3/an)
|
Direction des transits.
|
KAMPHUIS
|
337306
|
Est vers Ouest
|
BIJKER
|
317725
|
Est vers Ouest
|
CERC
|
3002647
|
Est vers Ouest
|
L'étude comparative de l'estimation du transit
sédimentaire selon la formule de KAMPHUIS et celle de
BIJKER donne un ordre de grandeur très rapproché
qui peut être pris comme quantités réelles qui transitent
le long de la côte de Boumerdes.
Du fait que ces deux formules sont basés sur les
paramètres les plus importants dans un transport sédimentaire
(caractéristiques de la houle, vitesse du courant littoral, la taille du
grain et la pente de la plage).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes30.png)
29
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
Cependant, le transit net calculé par la formule de
CERC (1973) demeure trop élevé par rapport
à ceux obtenus par la formule de KAMPHUIS (1991) et de
BIJKER (1971).Cette importante différence peut
être expliquée par la constante K, prise pour le calcul, qui reste
trop élevée et qui ne peut être déterminée
avec exactitude à cause du caractère empirique de
l'équation. Une autre explication pour cette surestimation, par le fait
que la formule du CERC utilise la hauteur significative
(Hs) de la houle au lieu de (Hrms = 1/v2.H1/3). Donc il conviendrait
de diviser la valeur de la constante par deux (2).
Donc le transit obtenu par la formule du CERC (1973)
n'est mentionné qu'à titre indicatif et ne doit en aucun
cas être pris comme quantités réelles qui transitent le
long de la côte de Boumerdes.
D'une manière générale, les formules de
transport sédimentaire évoquées précédemment
donnent des débits bruts instantanés. Concernant les
débits solides calculés à partir de ces formules obtenues
(Ho = 1.5m et T = 7.5 s). Dans des conditions de tempête (Ho =3.2m et T =
12 s) ce rapport varie de 1 à 500.
Les formules des KAMPHUIS, de CERC
et de BIJKER surestiment systématiquement le
transport sédimentaire dans la côte de Boumerdes.
Pour bien quantifier ce transit, il faut déployer une
instrumentation lourde et coûteuse (traceurs radioactifs ou des
pièges à sédiments) et procéder par la suite
à une comparaison entre débit calculé et mesuré.
3 Modélisation du transport
sédimentaire
3.1. Calcul des tendances de transport
sédimentaire
Si la méthode de Gao & Collins (1992)
a fait l'objet de certaines controverses dans ses premiers
développements (Le Roux, 1994a, b), ses applications en
domaine marin sont maintenant courantes dans les problématiques de
recherche scientifique (Garnaud, 2003 ; Poizot et al.,
2006). La plupart des applications sont réalisées dans
des environnements côtiers ouverts sur l'océan, depuis les plages
aux canyons sous-marins en passant par les estuaires (Tableau
II.4).
Tableau II.4 : Synthèse non exhaustive
des applications de la méthode de calcul des tendances de transport
sédimentaire. (Mezouar, 2009).
Domaines d'application
|
Auteurs
|
Ports
|
(Gao & Collins, 1992).
|
Estuaires
|
(Mc Laren & Little, 1987; Wu & Shen, 1999;
Mallet et al., 2000; Chang et al., 2001).
|
Plages et zones intertidales
|
(Masselink, 1992 ; Pedreros et al, 1996 ; Mohd-Lokman
et al, 1998).
|
Plateau continental
|
(Gao & Collins, 1994a; Gao et al., 1994; Garnaud,
2003).
|
Rivière
|
(Asselman, 1999).
|
Canyons sous-marins
|
(Liu et al, 2002).
|
Bancs sableux
|
(Lanckneus et al, 1992 ; Vanwesenbeeck & Lanckneus,
2000).
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes31.png)
30
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
L'objectif ici n'est pas de reprendre en détail la
méthode de calcul des tendances de transport sédimentaire
déjà présentée par de nombreux auteurs. Les
fondements, les principes et les apports de ce travail par rapport aux limites
de cette méthode seront tout de même brièvement
abordés.
3.2. Méthode de McLaren /Gao et Collins
Ces auteurs constatent qu'il est possible de remarquer une
augmentation de la taille de ces sédiments dans le sens du transport
lorsque l'intensité du courant augmente dans la même direction.
McLaren et al (1985), indiquent que
classement des sédiments peut s'améliorer en raison d'un tri
sélectif du matériel sous l'action des processus de transport.
Sur cette base, une technique développée par Gao et
Collins (1994) pour la détermination du sens du transport
sédimentaire a été mise en évidence, et ces
derniers se basent sur la connaissance de trois (03) paramètres qui sont
la taille moyenne D50 (1er moments), l'indice de
dispersion : le SORTING (2ème moment) et l'indice
d'asymétrie, le SKEWNESS (3ème moment).
Dans cette étude nous allons utiliser le modèle
proposé par McLaren (1981) et modifié par
Gao et Collins (1991, 1992). Ce modèle appliqué
à plusieurs reprises dans des domaines différents (littoral,
estuaire,...) (Gao et Collins, 1994, Sabatier et, Balouin et al, 2000,
et Mezouar, 2009).
3.2.1 Principe du modèle
Le modèle développé par McLaren
(1981, 1985) est basé sur le principe suivant : les variations
dans la répartition granulométrique d'un sédiment depuis
sa source jusqu'au moment du dépôt dépendent de la
dynamique hydro sédimentaire. Cette dynamique (érosion,
transport, tri et dépôt sélectif) peut traduire les
directions du transport résiduel. Ce modèle repose sur la
comparaison entre les échantillons des trois paramètres
sédimentologiques ; la moyenne (u), l'indice de classement (ó) et
l'indice d'asymétrie (Sk) entre deux prélèvements. Par
comparaison de (n) paramètres, deux cas possibles peuvent
apparaître entre deux échantillons. Théoriquement, les cas
possibles sont au nombre de huit (McLaren et Bowles, 1985)
:
Cas Définition des cas en unité phi
- Ii1 ? u2 G1 ? G2 Sk1 = Sk2
- Ii1 = u2 G1 ? G2 Sk1 ? Sk2
- Ii1 ? u2 G1 ? G2 Sk1 ? Sk2
- Ii1 = u2 G1 ? G2 Sk1 = Sk2
- Ii1 ? u2 G1 = G2 Sk1 = Sk2
- Ii1 = u2 G1 = G2 Sk1 ? Sk2
- Ii1 ? u2 G1 = G2 Sk1 ? Sk2
- Ii1 = u2 G1 = G2 Sk1 = Sk2
Les expériences menées en laboratoire et sur le
terrain ont conduit les auteurs à ne retenir que deux cas, comme
représentatifs d'un transport sédimentaire dans un environnement
marin non-extrême (McLaren et Bowles, 1985).
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE SK ? ?
fm ( m
100 * So 3
Tableau II.5 : Relations entre les
paramètres granulométriques (en unité CD) de deux stations
A et B, pour un transport sédimentaire de A vers B, de type FB- et
CB+. (Mezouar, 2009).
Cas de transport sédimentaire
|
Définition
|
Relations entre les
paramètres granulométriques
(en unité)
|
FB-
|
Finner, Better sorted, negatively skewed.
Le sédiment est érodé à sa source,
transporté puis totalement déposé. Le sédiment
résultant du dépôt est plus fin, mieux trié et
présente une asymétrie vers les particules grossières
(asymétrie < 0 en unité).
|
=
=
=
|
CB+
|
Coarser, Better sorted and positively skewed.
Le sédiment érodé à sa source est
transporté et subit un dépôt sélectif le long du
trajet de son transport du fait d'une diminution de l'énergie de l'agent
de transport. Le sédiment qui résulte de ce transport est plus
grossier, mieux trié avec une asymétrie vers les particules fines
(asymétrie > 0 en unité).
|
=
=
=
|
3.2.2. Limites du calcul des tendances de transport
sédimentaire
? ?
fm m x
( ) 2
- Déterminer les paramètres granulométriques
(, et Sk).
?
?
,
,
100
?
)
3
X
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes32.png)
31
- Déterminer une distance critique
(DCR) entre les échantillons. Cette distance
définie comme étant l'écart minimal entre deux sites qui
sont côte à côte (c'est-à-dire, la diagonale pour une
maille carrée). Il faut que la distance qui les sépare soit
inférieure à cette distance critique.
- Comparaison entre les trois (03) paramètres (grain
moyen, SORTING et SKEWNESS) entre deux échantillons.
Le calcul des tendances de transport se fait en comparant les
valeurs des paramètres granulométriques entre des stations
échantillonnées voisines. Quand la relation pour un transport FB-
ou CB+ est respectée (Tableau II.5), un vecteur de
transport est assigné au point de calcul. Le transport total est obtenu
en sommant et en moyennant tous les vecteurs de transport obtenus pour une
même station. La pertinence des vecteurs ainsi obtenus est
évaluée par un test statistique, le test Z, de comparaison des
proportionnalités des vecteurs. La sélection des stations
voisines pour le calcul des vecteurs initiaux se fait dans un rayon
inférieur ou égal à une distance critique DCR. Cette
valeur représente généralement la distance maximale
séparant deux points voisins afin d'inclure le maximum de points dans le
calcul des vecteurs de transport.
Il apparaît alors évident que les
caractéristiques de la grille d'échantillonnage influencent
fortement les résultats du modèle. La pertinence du choix de DCR
limite la méthode
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes33.png)
32
TRANSPORT SEDIMENTAIRE ET MORPHODYNAMIQUE
de calcul des tendances de transport sédimentaire.
Selon Mc Laren & Bowles (1985), 9 points suffisent pour
évaluer correctement une direction de transit sédimentaire.
Cependant, une grille non uniforme peut induire des erreurs
dans la définition des directions des vecteurs de transport en fonction
du nombre de stations voisines comprises dans le cercle de rayon DCR
(Le Roux, 1994a, 1994b). Gao & Collins (1994b)
recommandent alors l'utilisation d'une grille d'échantillonnage
uniforme.
3.2.3. Interprétation des résultats
GSTA
La carte des vecteurs résiduels (figure
II.1), fait ressortir que la plage Est de Boumerdes se trouve comme
étant le siège d'une dynamique sédimentaire active.
Le transit sédimentaire le plus dominant s'effectue de
l'Est (Rocher Noir) vers l'Ouest (oued Tatareg). On a aussi le transit qui se
fait de la côte vers le large, due aux courants de retour qui sont
à l'origine de l'érosion du côté Est de cette
plage.
Ces déplacements peuvent être influencés
par la géométrie de la côte et sa morphologie sous-marine.
L'usage des indices granulométriques (moyenne, indice d'asymétrie
et indice de dispersion) à travers une analyse analytique descriptive et
vectorielle avec méthode statistique, donne des résultats
acceptables par rapport aux résultats de la quantification du transit
sédimentaire.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes34.png)
Figure II.1 : la modélisation du
transport sédimentaire par le modèle GSTA (MESSAOUD
KHELIFI, 2014).
MéTHODES DE PROTECTION
CONTRE L']ROSION
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes35.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes36.png)
34
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
1. Généralités sur les
méthodes de protection
L'érosion des côtes est en soi un
phénomène naturel : la mer vient chercher du matériel
à un endroit pour venir le redéposer ailleurs. C'est de cette
façon que nos plages se sont formées et qu'elles se maintiennent
au fil des années. Cette érosion devient un problème
lorsque les propriétés, (bâtiments ou infrastructures) sont
touchées et génèrent des désagréments aux
individus et à leur portefeuille ainsi qu'aux autorités
responsables de la gestion du territoire. Dans le contexte où non
seulement le niveau de la mer est à la hausse, mais que cette tendance
prend de l'ampleur en regard des changements climatiques, il devient judicieux
pour chacun d'avoir une meilleure compréhension des facteurs
responsables de l'érosion de nos côtes et des impacts potentiels
qui y sont liés.
Comme un essai pour régler ce problème l'homme a
utilisé plusieurs moyens de défense pour protéger cette
zone sensible. Les types d'ouvrage de défense retenus sont
définis selon une description géométrique simple de leur
structure.
Les ouvrages longitudinaux sont les plus nombreux et
diversifiés. Au niveau du trait de côte, on retrouve
essentiellement les murs, caractérisés par une
pente verticale, et les perrés,
caractérisés par une pente oblique simple ou multiple. Ces
ouvrages sont construits contre le terrain "naturel". Du fait de leur forte
réflexivité, l'abaissement de l'estran en pied d'ouvrage implique
souvent une protection spécifique. Les digues
constituent un échantillon des ouvrages longitudinaux,
caractérisée par un apport de matériaux constituant un
obstacle à l'écoulement de l'eau, et sont donc par
définition imperméables et surélevées par rapport
au terrain naturel. Sur l'estran ou "en mer" peuvent se trouver des
brise-lames, dont la caractéristique principale est de
modifier la propagation des houles afin de limiter leur impact sur le trait de
côte. Ils ne sont pas rattachés au trait de côte par leur
propre structure. Cette caractéristique est essentielle pour les
distinguer des épis et jetées
portuaires, dont l'orientation principale est transversale et dont les
configurations géométriques peuvent être très
diverses. Certaines structures ne sont pas caractérisées par une
orientation particulière, notamment les méthodes douces
et les ouvrages portuaires, (Shore Protection
Manual, Volume II).
2. Nécessité d'une étude
d'aménagement
Notre zone d'étude est en voie d'érosion, c'est
pour ça qu'on a fait toutes ces études, notre objectif principale
est de trouver une ou plusieurs solutions qui vont arrêter ce
phénomène qui ne cesse pas de menacer notre. Donc l'étude
d'aménagement s'impose, elle doit être cependant conduite avec
rigueur afin d'obtenir la meilleure synthèse possible pour notre
site.
3. Les ouvrages envisageables
La plage, absorbant graduellement l'énergie de la houle
par les déferlements successifs qu'elle provoque, constitue le meilleur
ouvrage de défense du littoral contre l'érosion. C'est en effet
la dynamique naturelle des plages qui est fondamentale pour la survie physique
de la plage et pour la diversité de ses habitats biologiques
(Ramoge, 2002). Pour toute défense contre
l'érosion, il est donc plus efficace de se tourner vers des ouvrages de
défense souples qui travaillent en harmonie avec les dynamiques
naturelles en jeu.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes37.png)
35
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
3.1. Les géotubes
Parmi les nouvelles méthodes de protection des plages,
une large part est faite par l'utilisation des géotextiles. Ces
utilisations consistent essentiellement, soit à conforter des mouvements
de matériaux, soit à favoriser des phénomènes de
transport et de dépôt estimés souhaitables, soit en
utilisation sous forme d'ouvrages tels que des épis ou brise-lames.
Les Géotubes sont des Structures tubulaire
constitué d'une enveloppe géotextile tissé de haute
résistance remplie de matériaux spécialement mis au point
pour l'application en protection contre l'érosion. Ils sont
idéals pour une installation à sec ou à des profondeurs
d'eau n'excédant pas 5 mètres, il a d'une durée de vie de
20 à 30ans.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes38.png)
Photo III.1 : Installation des géotubes
(El KALA 2008).
3.1.1. Pré-dimensionnement
Les géotubes peuvent être utilisés pour la
protection du site d'étude. Afin de proposer une solution
légère, économique et réversible, on a opté
pour la réalisation d'un atténuateur de houles en tubes. Pour le
Pré-dimensionnement du géotube on s'est basé sur les
caractéristiques suivantes :
A. Caractéristiques dimensionnels
Pour avoir la protection optimale de notre site d'étude
on a utilisé les houles vingtennales de 315° et on a calculé
les paramètres suivants :
- La distance du géotube par rapport à la
cote (X)
L
X = ?? (W. Pilarczyk, 2000)
Avec :
L c'est la longueur d'onde au large,
L=1,56T2 et T=11,96s donc AN : L=223,144 m.
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
223,14
Donc : ?? = 2 , X=111 m.
A 111m la profondeur d=-3m et à cette profondeur on a
Hs (hauteur significatif de la houle) varie entre 1,88m et - 2,85m, On prend la
moyenne alors on aura Hs = 2,35m et que le diamètre du
géotube doit être inférieur à Hs donc
D=2m.
- La longueur du géotube (LG)
C'est à partir de la longueur d'onde qu'on va
déduire la longueur du géotube : On a
? Au large :
L = 1,56 ??2 L=223,144 m.
? Au pied de l'ouvrage :
L ?? = ??+??2
2?? vtanh (4??2????
??2?? )
L ?? La longueur d'onde au pied de l'ouvrage
D ?? La profondeur au pied de l'ouvrage
AN : L??=223,144 x 0, 29=64m
????=64m.
? A la cote :
L?? = 1,2 (?? + 0,3L??).
AN : L?? = 1,2 (223,144 + 0,3 x 64) = 155?? ??c =
??????m.
La longueur du géotube (L??) doit être
supérieure à la longueur de l'onde a la cote (Lc) donc
???? = ????????.
- La largeur du géotube (B)
??= ????x 4.
Le calcul le ????
????
On a la longueur de la crête L = ????2.
D ?? La profondeur au pied de l'ouvrage, D ?? = 3?? et g la force
de gravite, g = 9,81m/s2.
AN : ????
????2
|
=
|
3
|
=0,002.
|
9,81x(11,96)2
|
On prend la pente 0,02 et avec l'utilisation de l'abaque on aura
:
???? = 1 D ??
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes39.png)
36
???? = D??x 1 AN : ???? = 3 x 1 = 3m. Donc la
largeur du géotube est de : B=12m.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes40.png)
37
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
- La hauteur du géotube (H)
H=1,5 ???? AN : H=1,5×3=4,5 m.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes41.png)
Figure III.1 : Caractéristiques
dimensionnels des géotubes.
B. Caractéristiques de stabilité
Pour la stabilité des géotubes on va utiliser la
formule suivante (Balouin, 2001) :
???? <1 et que ?? = (Y??-Y?? )
???? Y??
D : épaisseur du géotube,
Yw : la masse volumique de l'eau de mer ; Yw
=1.028t/m3, Ys : La masse volumique de sable
utilisé pour remplir le géotube ; Ys=
2.65t/m3.
2,65+1,028
AN : L = 1,028 , L = 1,57
??,3??
Donc : ????/???? = 3,??4 = ??,??4 , On a
Hs/LD>0 donc on peut dire que notre géotube
est stable.
D'après les résultats obtenus on
suggère une protection par une batterie de 4 géotubes d'une
longueur de 160m avec un espacement de 25 m (figure III.2).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes42.png)
38
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes43.png)
Figure III.2 : Emplacement des géotubes
(MESSAOUD KHELIFI, 2014).
3.1.2. Avantages et inconvénients des
géotubes
- Avantages
· Vous n'avez pas besoin de digue de clôture de la
zone de refoulement.
· En prévoyant une couche
d'étanchéité inférieure, vous pouvez recycler
l'eau.
· Vous pouvez juxtaposer les Géotube s ou les
empiler selon une géométrie prédéfinie.
· Vous pouvez installer les Géotube s à des
endroits qui ne sont pas reliés.
· Vous utilisez les boues déshydratées des
Géotube s pour la consolidation et le rehaussement des digues.
· Les boues de dragage sont une alternative attirante pour
les matériaux primaires (agile, sable, libage).
· Le rechargement facile des géotextiles en un
matériau non spécifique et disponible localement.
· La facilité d'exécution de ce genre de
protection qui ne demande pas des moyens humains et techniques
considérables.
· Les matériaux géotextiles sont inertes aux
acides et bases, donc plus résistant à l'attaque chimique de
l'eau de mer, ils peuvent avoir une durée de vie de 100ans.
· L'intégration facile de ce procédé
dans le paysage (les matériaux géotextiles existent en couleurs
variées, selon les exigences du site concerné.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes44.png)
39
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
· Une solution par géotextiles coûtait un
cinquième (1/5) du coût d'un ouvrage en enrochement ou en BCR.
· Grâce à ses propriétés
couvrantes, il réduit le tassement différentiel et facilite ainsi
la maintenance.
- Inconvénients :
· lorsque des affleurements rocheux sous l'eau sont
présents, le placement des enrochements sur le géotextile
occasionnera d'inévitables dommages au géotextile, en
créant des trous, ce qui entraînera la perte des particules fines
des zones voisines.
· Leur résistance aux actions brutales de la mer
est en tout état de cause limitée et les conditions du
vieillissement des matériaux géotextiles ne sont pas encore
toujours convenablement connues (Mezouar, 2009).
3.2. Les géo-containers
Les Géo-containers sont des éléments de
construction que vous utilisez par exemple pour amorcer le dispositif de
protection d'une berge ou pour la construction d'une digue immergée. Le
conteneur retient le sable ou la boue de dragage dont il est rempli.
3.2.1. Composition et caractéristiques
· Les Géo-containers de Texion sont
réalisés en géotextile tissé.
· Le Géo-container est parfaitement adapté
aux dimensions du compartiment que la barge réserve au chargement.
Sa conception dépend de :
- Type de bateau ;
- Matériau de remplissage ; - La hauteur de
déversement.
Pour éviter que le Géo-container se
déchire lors de la décharge et de la réception sur le
fond, le géotextile est muni de surpiqûres qui absorbent
l'énergie. D'autres surpiqûres, beaucoup moins sollicitées,
assurent que les particules de sol ne passent pas à travers le
Géo-container.
Le Géo-container est muni de valves qui laissent
échapper l'air quand celui-ci touche le fond. Ceci pour éviter
que le Géo-container fermé explose suite à la surpression
d'air créée par la descente.
Pour installer un Géo-container vous avez besoin d'une
barge ouvrante. C'est une barque de poussage ou un chaland qui décharge
son contenu en eau profonde par son fond ouvrant, la barge ouvrante
amène le Géo-container à l'endroit du déchargement
puis La barge s'ouvre.
Le Géo-container et son contenu (sable ou boue de
dragage) sont déchargés sur le fond marin de manière
contrôlée (Mezouar, 2009).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes45.png)
40
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
3.2.2. Stabilité des géo-containers
La comparaison des résultats des calculs de
stabilité des containers de 150 L avec les résultats
trouvés avec les conteneurs de sable de 25 L ont permis de conclure que
les petits containers sont relativement plus stables (Annexe
3).
3.2.3. Application sur notre site d'étude
Notre site est affecté par l'érosion on peut
utiliser ce type d'ouvrage par la manière suivante :
Installation d'une batterie de trois épis de 2,5 m de
hauteur (Deux épis de 100 mètres et un épi
intermédiaire de 80 mètres) qui peut supporter des vagues de 3m
afin de stopper les pertes de sédiments. Les épis doivent
être construits en utilisant une succession des conteneurs de sables 2.5
m3, ces épis sont espacés d'une distance de 100 m. La
structure est stable en face des attaques les vagues violente, facile à
utiliser et esthétiquement acceptable. Un autre critère important
est que le géotextile doit fournir une certaine forme de
résistance.
Cette variante est testée sous le programme Mike 21
(figures : III.3, III.4,
III.5). La propagation de la houle au voisinage de ces
ouvrages est simulée à deux périodes de (6 s et 7 s) qui
sont plus observées au niveau du littoral de Boumerdes. Les vagues de
période de 6 s sont les plus fréquentées durant
l'année et sont la cause principale de l'érosion du rivage,
tandis que les vagues de période de 7 s sont plus ou moins
représentatif durant la période de calme, avec de faibles vagues
venant de direction Nord-Est et Ouest qui ont été
documentées pour induire le transport des sédiments à
proximité de la ligne à partir de la rive Ouest. Cette simulation
prend en compte à la fois une variation sinusoïdale de la
marée dans la gamme de #177; 0,35 m ainsi que la vitesse et la
fréquence des vents dominants.
3.2.4. Interprétation
- Variation du taux du transit sédimentaire par jours
(l'érosion et disposition sont exprimées par l'intensité
des couleurs bleu et rouge, et le flux sédimentaire par des vecteurs.
- Les valeurs des vagues sont mentionnées (l'amplitude
des vagues avec les couleurs et des vecteurs).
- La houle de période (6 s) est la plus
fréquentée sur la côte de Boumerdes, et affecte la
stabilité de la ligne de côte et la stabilité des ouvrages
de protection contre l'érosion,
(les vagues déferlent au voisinage des épis et
leur amplitude peut atteindre 1,6 m).
- La vitesse et la direction des courants engendrés par
les houles de 6 s et 7 s sont représentées par des couleurs
graduées pour les différentes intensités, et les
directions par des vecteurs.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes46.png)
41
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes47.png)
1100
1000
900
800
1100
1000
900
800
Mètre
Mètre
700
600
500
400
300
200
100
0
700
600
500
400
300
200
100
0
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes48.png)
0 200 400 600 200 400 600
Mètre Mètre
Figure III.3 : a) Bathymétrie de la
zone protégée, b) Taux du transit sédimentaire par jour
(Mezouar, 2009).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes49.png)
1100
1100
1000
900
800
1000
900
800
Mètre
Mètre
700
600
500
400
300
200
100
0
0 200 400 600 200 400 600
Mètre
700
600
500
400
300
200
100
0
Mètre
Figure III.4 : a) Amplitude de la houle pour
la période 6s, b) Courant de surface induit par cette houle
(Mezouar, 2009).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes50.png)
42
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes51.png)
1100
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
200 400 600
0
Mètre
Mètre
1100
1000
900
800
Mètre
700
600
500
400
300
200
100
0
200 400 600
Mètre
Figure III.5 : a) Amplitude de la houle pour la
période (7s), b) Courant de surface induit par cette houle
(Mezouar, 2009).
3.3. Apport artificiel
3.3.1. Principe et provenance
Le déversement sur le rivage de quantités
importantes de sédiments provenant de carrières de
prélèvement situées en mer ou sur terre, ou de
déblais de construction, permet de stabiliser ou d'agrandir une plage
menacée d'érosion ou de créer une nouvelle plage
(Ramoge, 2002).
Outre l'évaluation de la compatibilité du
sédiment d'un point de vue physique, il faut également
évaluer les qualités chimiques et bactériologiques.
3.3.2. Procédés et mise en place des
sédiments
Dans le cadre de l'étude bathymétrique, nous avons
vu que les différents profils étudiés sont presque tous
similaires avec une pente de l'ordre de 0,5 à 2 %.
L'objectif est celui de couvrir toute la plage sur 700 m,
jusqu'à une profondeur de 1m (ayant une pente de 1/30)
nécessitant un volume de rechargement estimé à 7000
m3 selon la formule suivante :
A= L * l * (Z/2).
A : volume du sable ajouté
(m3) ;
L : longueur de la plage (700 m) ;
l : largeur de la plage (20 m) ;
Z : la profondeur d'implantation (1 m).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes52.png)
43
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
A l'aide des ouvrages proposés et des mouvements de la
mer, le sable va être redistribué sur toute la zone à
protéger, c'est la protection à long terme. Pour les
rechargements ponctuels de sables, le matériau d'apport doit avoir une
médiane plus forte que les matériaux naturels, ou une
granulométrie plus étendue, dans notre cas on prévoit un
sable grossier de 1000 à 1500 um de diamètre pour la zone
d'étude (figure III.6).
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes53.png)
Figure III.6 : Emplacement de l'apport
artificiel (MESSAOUD KHELIFI, 2014).
Concernant la source du sable d'apport, le tableau suivant
détaille les carrières et sablières à prospecter
pour cette protection :
Tableau III.1 : Carrières et
sablières à prospecter pour la protection de la plage de
Boumerdes Est (Directeur des carrières d'exploitation, 2011 in
mémoire Sidi Ghiles, 2012).
Carrière
|
Matériaux
|
Commune
|
Wilaya
|
Capacité
|
Hadjret el Nour
|
Granulat concassés
|
Cherchell
|
Tipaza
|
1600 t/j
|
Azrou Concassaga
|
Granulat concassés
|
Kedarra
|
Boumerdes
|
500 000 t/j
|
ENOF
|
Granulat concassés
|
Kedarra
|
Boumerdes
|
1 000 000 t/j
|
Conclusion
On a donc vu que le choix du type d'ouvrage de protection
dépend de la nature de la houle à l'endroit désigné
et de l'usage que l'on veut faire de cet ouvrage.
Le dimensionnement de l'ouvrage à partir de ce choix ne
nous paraît alors pas très compliqué dans la
théorie, mais nous supposons que beaucoup de problèmes inattendus
peuvent se poser lors de la mise en pratique.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes54.png)
44
METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
Enfin, nous remarquerons que même pour la construction
de tels ouvrages, qui semble être plutôt un problème de
génie civil, de sérieuses connaissances en hydrodynamique marine
sont nécessaires, notamment pour prévoir les
phénomènes marins tels que la houle, la hauteur des vagues ou les
courants.
CONCLUSION
GéNéRALE
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes55.png)
46
CONCLUSION GENERALE
L'étude sur l'érosion
côtière de la plage Boumerdes Est nous a permis de connaitre le
recul annuel moyen du trait de côte estimé à 0.21 m/an
depuis 2008.
La carte bathymétrique montre des isobathes
régulières, espacées et présentant des fonds assez
réguliers avec une pente douce de l'ordre de 2 % et ne montrent pas
d'accidents topographiques majeurs à partir de -5m de profondeur.
L'étude de la réfraction avec le logiciel Swan a
montré que le site d'étude est exposé aux houles du
secteur Nord, Nord-Est et Nord-Ouest, ceci est expliqué par la
configuration de son trait de côte qui est parallèle au Nord et
qui reçoit l'énergie des houles de ces trois secteurs.
Le transit littoral a été estimé à
337306 m3/an (valeur moyenne), dirigé de l'Est vers l'Ouest.
Les travaux d'ingénierie pour protéger les
plages font aujourd'hui l'objet d'une réévaluation critique
à la lumière des travaux des naturalistes. L'évolution
naturelle d'une plage, qui n'est soumise à aucune contrainte
d'aménagement, serait le moyen de défense le plus efficace, mais
la fort anthropisation de la bande littorale a rendu nécessaire la lutte
contre le phénomène érosif pour protéger les
infrastructures construites à proximité des rivages.
Pour toute défense contre l'érosion, il est donc
plus efficace de se tourner vers des ouvrages de défense souples qui
travaillent en harmonie avec les dynamiques naturelles en jeu et ont ainsi un
moindre impact sur le littoral, plutôt que d'utiliser des ouvrages de
défense rigides qui tendent à réprimer les processus
côtiers. Cependant, la diversité des phénomènes
à l'origine de l'érosion littoral conduit à une
diversité des techniques qui ne s'opposent pas forcément les unes
aux autres, mais qui sont souvent complémentaires. En effet, pour
améliorer l'efficacité des interventions de protection sur le
site Boumerdes, on a opté pour des défenses de natures douce
à savoir : Des Géotubes, des épis en géo-containers
et un apport artificiel de sable.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes57.png)
48
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![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes60.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes61.png)
52
ANNEXE 1 : DONNEES METEOROLOGIQUES (ONM)
Station : DELLYS AFIR, Période : 1996 - 2005, Altitude :
08 m, Latitude : 36°55 N, Longitude : 03°57 E
1. Les précipitations (mm) 2 . Les températures
(°c )
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes62.png)
ANNEXE 1 : DONNEES DES HUOLES
1. Tableau 1 : Fréquences mensuelles de
la houle au large par direction. 2. Tableau 2 :
caractéristiques de la houle à la côte.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes63.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes64.png)
53
3. Tableau 3 : résultats de la réfraction des
houles vintennales.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes65.png)
ANNEXE 2 : MANIPULATION SWAN ET GSTA
1. Les différentes étapes à suivre
pour manipuler avec le modèle SWAN
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes66.png)
|
Ouvrir ce fichier dans surfer pour créer le fichier
input.dat
|
Enregistrer sous la format.DAT
|
Ouvrir ce fichier avec Excel .
|
La création du fichier input : on fait introduire
les points de prélèvement (altitude + longitude)
associés par leurs diamètres moyens D50 dans un tableur
Excel.
|
|
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes67.png)
Ouvre swan.exe en introduisant ce dernier par la commande SWAN
RUN test1.
Ce dernier fait modifier le fichier test1.swn automatiquement.
Puis on introduit la direction et hauteur significatifs et les
périodes des houles dans test1.
Sélectionner la dernière colonne et le copier
dans un fichier block note.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes68.png)
54
Ouvrir ce dernier par Excel.
Le fichier qui résulte sera
resultatbais.
Déplacer la partie des résultats vers un autre
fichier Excel pour les utiliser dans SURFER.
Ouvrir dans Surfer pour créer les fichiers .GRID de
la hauteur significatif et la direction
ANNEXE 2 : MANIPULATION SWAN ET GSTA
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes69.png)
Créer les cartes par surfer en respectant l'ordre de
l'introduction des fichiers .GRID on commence par Bathymetrie.GRID
Introduire la direction.GRID et hauteur significatif.GRID en
utilisant la commande sur SURFER : add puis two vector layer.
Une simple modification des couleurs pour avoir la carte
finale.
Pour les autres directions et hauteurs significatives il
faut juste modifier le fichier test1 puis l'introduit en SWAN pour avoir
les résultats puis refaire le même travail.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes70.png)
Création du fichier input on fait introduire
les points de prélèvement (altitude +
longitude) associés par leurs diamètres moyens D50 et
les indices Sk et So dans un tableur Excel.
Ouvrir ce fichier dans surfer pour créer le fichier
input.dat
Enregistrer ce fichier en forme .DAT et ouvrir ce fichier avec
Excel.
Ouvrir GSTA.EXE pour introduire le fichier input et nommer
le fichier résultats.
Une simple modification des couleurs pour avoir la carte
finale.
Enfin on ouvre en premier lieu le fichier GRID de la
bathymétrie puis add 2 vector layer pour introduire les fichiers GRID de
la direction puis la hauteur significative.
Ouvrir avec surfer le fichier resultats.XLSX pour
produire les fichiers DIR.GRID et HSG.GRID qui représentent
les directions et hauteur significatifs des houles.
Ouvrir le fichier RES avec Excel et Puis enregistrer sous
format XLSX.
55
2. Les différentes étapes à suivre
pour manipuler avec le modèle GSTA
ANNEXE 2 : RESULTATS DU MODELE SWAN
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes71.png)
56
1. Hs= 0,63 m et T= 6s, selon 360° N. 2. Hs= 2,67 m, T= 8 s,
selon 360° N. 3. Hs= 4,27 m et T= 10 s, selon 360° N.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes72.png)
.
Figure I.1 : La propagation de la houle et
Figure I.2 : La propagation de la houle et Figure I.3
: La propagation de la houle et
sa direction réalisée avec SWAN. sa direction
réalisée avec SWAN. sa direction réalisée avec
SWAN.
ANNEXE 2 : RESULTATS DU MODELE SWAN
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes73.png)
57
4. Hs= 0,63 m et T= 6s, selon 45° NE. 5. Hs= 2,67 m et T 8s,
selon 45° NE. 6. Hs= 4,27 m et T= 10s, selon 45° NE.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes74.png)
Figure I.4 : La propagation de la houle et
Figure I.5 : La propagation de la houle et Figure I.6
: La propagation de la houle et
sa direction réalisée avec SWAN. sa direction
réalisée avec SWAN. sa direction réalisée avec
SWAN.
ANNEXE 2 : RESULTATS DU MODELE SWAN
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes75.png)
58
7. Hs= 0,63 m et T= 6s, selon 315° NW. 8. Hs= 2,67 m et T
8s, selon 315° NW. 9. Hs= 4,27 m et T= 10s, selon 315° NW.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes76.png)
Figure I.4 : La propagation de la houle et
Figure I.5 : La propagation de la houle Figure I.6 :
La propagation de la houle et
sa direction réalisée avec SWAN. sa direction
réalisée avec SWAN. sa direction réalisée avec
SWAN.
|
Figure IV.2 : Stabilité
des géo-containers sur la structure de pente.
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes78.png)
59
ANNEXE 3 : STABILITE DES GEO-CONTAINERS
Examen de la stabilité des containers de
sable
1. Premier essai avec des containers de 150L
L'analyse des données provenant d'un premier essai
utilisant de géotextile de 150L (1.50 m x 0.75 m) montré une
grande dispersion du nombre stabilité Ns à partir de laquelle un
seuil entre le mouvement et aucun mouvement peut être identifiée.
Il existe une relation entre le début de mouvement des
Géo-containers et le nombre de couche, il est possible d'obtenir une
distinction à l'égard de la stabilité du comportement de
la crête et la pente. Par conséquent, deux formules de la
stabilité de cet ouvrage ont été élaborées
afin de distinguer entre la stabilité de la crête et la pente
éléments. Pour les éléments de pente la formule
suivante a été obtenue.
D : Caractéristique du diamètre des géotubes
définie comme D = l.siná l : Longueur
des contenir de sables.
Hs : Hauteur significatives de la houle avant de la
structure.
rw : Densité de l'eau de mer.
H R
5 c
N = < 0.79 +
0.09.
5 ( p p ? D
H
E / 1 .
W - 5
rE : Densité du Géo-container avec : n=
Porosité du sable,
Ps= Densité des grains de sable (2650 kg/m3)
î0 = Indice de déferlement.
Comme déjà mentionné, les
éléments de la crête commencent à se déplacer
plus tôt que les éléments sur la pente. Il a
été observé que la stabilité du comportement des
éléments de la crête est clairement dépendante du
rapport Rc/Hs.
A partir des observations (Oumeraci et al, 2002)
ont obtenu une relation linéaire pour le nombre Ns à partir du
rapport Rc/Hs.
ANNEXE 3 : STABILITE DES GEO-CONTAINERS
|
Figure IV.3 : Stabilité des
containers de sable sur la structure de la crête.
|
b- Deuxième essai avec des containers de 25
L
N = < 0. 8 85 + 0.05
.
5 ( p p ? D
H
E / 1 .
W - 5
R c
En général, un comportement similaire des petits
conteneurs de sable par rapport aux conteneurs de sable de 150 L, a
été observé. Les éléments de la crête
ont commencé à se déplacer plus tôt que les
éléments de la pente. Pas d'effet de période de vague sur
la stabilité peut être observé pour le nombre de
stabilité des éléments la pente Ns.
H 5
Une analyse plus détaillée du mouvement des
éléments de la crête a montré que la même
relation entre la stabilité nombre Ns et le rapport Rc/Hs.
|
Figure IV.4 : Stabilité des containers de
sable de 25L.
|
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes81.png)
60
En comparant ces résultats avec les
résultats trouvés avec les conteneurs de sable de 150 l, les
petits conteneurs sont relativement plus stables.
ANNEXE 4 : RESULTATS DES CALCULS DU TRANSIT
SEDIMENTAIRE
Tableau II.1 : Transit littoral en fonction de
èbr, Hbr. Tableau II.2 : Transit littoral en fonction
de èbr, Hbr et selon Kamphuis.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes82.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes83.png)
61
ANNEXE 4 : RESULTATS DES CALCULS DU TRANSIT
SEDIMENTAIRE
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes84.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes85.png)
62
Tableau II.3 : Transit littoral selon la formule
de CERC (1971). Tableau II.4 : Transit littoral en fonction de
èbr, Hbr et selon CERC (1971).
ANNEXE 4 : RESULTATS DES CALCULS DU TRANSIT
SEDIMENTAIRE
Tableau II.5 : Transit littoral selon
Bijker. Tableau II.6 : Transit littoral selon la formule de
Bijker.
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes86.png)
![](tude-de-protection-de-la-plage-est-de-Boumerdes87.png)
63
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