Conclusion
On a donc vu que le choix du type d'ouvrage de protection
dépend de la nature de la houle à l'endroit désigné
et de l'usage que l'on veut faire de cet ouvrage.
Le dimensionnement de l'ouvrage à partir de ce choix ne
nous paraît alors pas très compliqué dans la
théorie, mais nous supposons que beaucoup de problèmes inattendus
peuvent se poser lors de la mise en pratique.
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METHODES DE PROTECTION CONTRE L'EROSION
Enfin, nous remarquerons que même pour la construction
de tels ouvrages, qui semble être plutôt un problème de
génie civil, de sérieuses connaissances en hydrodynamique marine
sont nécessaires, notamment pour prévoir les
phénomènes marins tels que la houle, la hauteur des vagues ou les
courants.
CONCLUSION
GéNéRALE
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CONCLUSION GENERALE
L'étude sur l'érosion
côtière de la plage Boumerdes Est nous a permis de connaitre le
recul annuel moyen du trait de côte estimé à 0.21 m/an
depuis 2008.
La carte bathymétrique montre des isobathes
régulières, espacées et présentant des fonds assez
réguliers avec une pente douce de l'ordre de 2 % et ne montrent pas
d'accidents topographiques majeurs à partir de -5m de profondeur.
L'étude de la réfraction avec le logiciel Swan a
montré que le site d'étude est exposé aux houles du
secteur Nord, Nord-Est et Nord-Ouest, ceci est expliqué par la
configuration de son trait de côte qui est parallèle au Nord et
qui reçoit l'énergie des houles de ces trois secteurs.
Le transit littoral a été estimé à
337306 m3/an (valeur moyenne), dirigé de l'Est vers l'Ouest.
Les travaux d'ingénierie pour protéger les
plages font aujourd'hui l'objet d'une réévaluation critique
à la lumière des travaux des naturalistes. L'évolution
naturelle d'une plage, qui n'est soumise à aucune contrainte
d'aménagement, serait le moyen de défense le plus efficace, mais
la fort anthropisation de la bande littorale a rendu nécessaire la lutte
contre le phénomène érosif pour protéger les
infrastructures construites à proximité des rivages.
Pour toute défense contre l'érosion, il est donc
plus efficace de se tourner vers des ouvrages de défense souples qui
travaillent en harmonie avec les dynamiques naturelles en jeu et ont ainsi un
moindre impact sur le littoral, plutôt que d'utiliser des ouvrages de
défense rigides qui tendent à réprimer les processus
côtiers. Cependant, la diversité des phénomènes
à l'origine de l'érosion littoral conduit à une
diversité des techniques qui ne s'opposent pas forcément les unes
aux autres, mais qui sont souvent complémentaires. En effet, pour
améliorer l'efficacité des interventions de protection sur le
site Boumerdes, on a opté pour des défenses de natures douce
à savoir : Des Géotubes, des épis en géo-containers
et un apport artificiel de sable.
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