3.4 Démarche d'implémentation des
structures de données
Comme nous l'avons vu à la section 2.3, il existe deux
formalismes généralement utilisés pour la
représentation schématique des phases de conception d'une BD.
Dans la présente étude, nous utiliserons le formalisme UML. Ce
choix se justifie d'une part, par le souci d'harmonisation des notations dans
notre document. En effet, nous aurons à utiliser plusieurs diagrammes de
types UML parmi ceux présentés à la sous-section 2.3.2
pour présenter des réalités non prises en compte par
Merise (Voir [45]). D'autre part, les diagrammes de classes UML
présentent des extensions les rendant mieux adaptés pour la
modélisation de BDOR que les diagrammes EA de Merise.
3.4.1 Le niveau conceptuel
Le MCD cherche à représenter une vue abstraite
de la base de données à travers des représentations
graphiques indépendantes du support informatique à utiliser.
Cette étape de la conception
Brice Baem BAGOA, Elève Ingénieur des
Travaux Statistiques Page 36
3.4. Démarche d'implémentation des
structures de données
est très importante dans la mesure où elle
conditionne la structure de la base de données qui sera déduite
des différents éléments du schéma conceptuel :
entités (ou classes), associations et contraintes. En UML, nous
parlerons de classes et d'associoations entre ces classes. Une classe est une
description abstraite d'un ensemble d'objets de même structure et de
même comportement extraits du monde à modéliser. C'est
l'équivalent de l'entité dans un formalisme de type EA.
3.4.1.1 Définition des concepts
utilisés
La modélisation en UML repose sur un ensemble de
concepts. Dans ce qui suit, nous présentons ceux qui seront
utilisés dans le cadre de notre étude. Soient A et B deux
classes.
Attribut : donnée
élémentaire servant à caractériser les classes et
les relations. Association : l'association permet de relier
une classe à plusieurs autres classes.
Multiplicité : chaque
extrémité d'une association porte une indication de
multiplicité. Elle exprime le nombre minimum et maximum d'objets d'une
classe qui peuvent être reliés à des objets d'une autre
classe. Ce nombre est soit 0, 1 ou N. Ainsi, on a les multiplicités
suivantes en UML : (0,...,1), (0,...,N), (1,...,1), (1,...,N) et (N,...,N).
Ici, les contraintes de multiplicités d'une entité donnée
sont lues à partir des autres entités de l'association. Sur le
schéma ci dessous par exemple, un élément de la classe A
peut être relié à 0 ou plusieurs éléments de
la classe B (l'astérisque désigne N).
.
Classe-association : cette notion,
spécifique à UML permet d'associer des attributs à une
association. L'association entre les classes 'région' et 'indicateur'
peut par exemple avoir l'année comme attribut.
Identifiant : L'identifiant d'une classe est
un attribut (ou groupe d'attributs) qui permet de définir chaque objet
de cette classe de façon unique.
Le MCD provient d'une certaine organisation des
éléments ci-dessus de sorte à bien représenter les
besoins du domaine d'application. Les multiplicités sont très
importantes à cette étape puisqu'elles déterminent la
nature des associations entre les classes.
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